1
Cinquante et unième année.
26 Février Ì915
N. 9.
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L énio De$ ViULEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Vallées Vaudoises . ■ Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
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On s’abonne: à Torre Pellice au bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM. les
Pasteurs.
L’abonnement se paye d’avance.
Pour tontes les annonces, s’adresser à l’Imprimerie Alpine,
concessionnaire.
S’adresser pour la Rédaction à M. C.-A. Taon, past.. Torre Pellice,
et pour l’Administration à M. J. Coïsson, prof., Torre Pellice.
Tout changement d’adresse conte 16 centimes, saut ceux do
commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. /F, 8).
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M. JEAN PIERRE MEILLE, pasteur
(Juillet à Se]iteinbre 1 848 et Juin 184g à Juin 1850).
L’ÉCHO DES VALLÉES.
Notre
de main
remercier
tenons aussi a remercier notre collègue et ami pour le zèle déployé à procurer de noulecteurs a 1 «Echo», d une manière spéciale dans sa paroisse du Villar, qui compte aujourd'hui 51 abonnés,
fiihio certitude que maintenant plus que jamais, M. Jahier voudra continuer, aussi régulièrement que pos
lo. . “ Echo» en leur procurant de bons articles qu'ils sauront apprécier. Pour compléter
e xranau SI bien tait de M. Jahier, nous sommes heureux, d'après scs conseils, d'offrir aux lecteurs la « photographie
des Directeurs» qui se sont succédé jusqu'à aujourd'hui. Ce sera un souvenir du jubilé du journal.
Le Cliché, ne nou.s étant pas parvenu à temps,
avec un vif regret, nous .sommes obligés de renvoyer son insertion au prochain numéro.
M. JEAN REVEL, professeur
(Octobre 1848 à Mai 1849).
M. BARTHÉLEMY TRON, professeur
(Janvier 1866 à Décembre 1868).
M. ALBERT REVEL, professeur
(Janvier 1869 au 16 Septembre 1870).
M. ETIENNE MALAN, professeur
(Janvier 1875 à Décembre 1 874.
un •jn'f.iU
M JEAN-PIERRE LANTARET, pastéur
(Janvier 1 875 à Novembre 1885).
M. HENRI BOSIO, pasteur
(Décembre 1883 à Septembre 188g),
■ ■■ .
ÉTIENNE BONNET, pasteur
(Novembre 1893 à Octobre 1894).
M. HENRI MEILLE, pasteur
(Octobre 1889 à Octobre 1893
et Novembre 1894 àNovembre 1895).
«
M. JEAN JALLA, professeur
(Décembre 1893 à Octobre 1898).
M. N. TOURN, professeur
(Novembre 1898 à Décembre 1909).
M CHALES-ALBERT TRON, pasteur
(Janvier 1910 à..)
2
¿Sé
CORRESPONDANCE.
Cher Monsieur et Frèrel
Notre Eglise Vaudoise de Sienne et la
cauàe évangélique en Italie viennent de
faire une perte sensible dans là personne
de Mme Hilda Padelletti-Zumpt, entrée
paisiblement dans son repos, le 15 février
courant.
Née à .Berlin vers la moitié du siècle
dernier, elle était fille du célèbre professeur Zumpt. Douée d’une vive intelligence et de sentiments élevés, elle reçut
en Allemagne une éducation variée et
surtout très soignée. Venue en Italie, elle
y épousa le docteur Guido Padelletti,
professe.ur de droit romain à TUniversité
de Rome, et descendant d’une ancienne
farnille de Mohtalcino. Elle connut bientôt leS igrandes épreuves dans sa vie. Au
bout dè quelques années elle eut la douleur de perdre son mari et une fille tendtéWlétltUîmés.’Elle’ne perdit point courage, mais refnettant toute chose entre
les. mains de. Dieu» elle porta toute son
affection siur le. 61s qui lui restait et se
dévoua entièrement à lui. Et pendant
plus de quarante ans elle fut pour lui non
seule ment ild r ,meilleure des mères, mais
un soutien sûr et une amie.à toute épreuve,’En même, temps, elle s’intéressait à
toutes les bonnes œuvres qui.se faisaient
autour d’elle. Plus tard» à Montalcino,
aidée de son- fils Charles, devenu docteur
en droit et: en médecine, elle fonda des
établissements industriels pour favoriser
Iç. dévelappenaent économique du pays.
Enfin, il.n’.y a,vait pas.de malheureux qui
ne reçut d’elle une parole d’encouragement et un secours efficace, pas de misère
qur’elle>netrouvât,taoyen de soulager. Et
cela, le plus souvent sans que personne,
n’çn sut.rien,»
Ses obsèques ont eu lieu mercredi 17, i
au milieu de toute une population accourtte pour ¡témoigner: son: affectueuse reconnaissance et son.regret pour la perte
que le pays venait de faire. Cela est d’autant plus, remarquable qne la efière famille Padelletti est la seule famille évangélique, dq Montalcino, .et que c’est la
prernière fois ,qu’unservice funèbre y e;st
présidé, par un pasteur. Le syndic avait
publié un message affectueux invitant là
population à s’associer au dèuil de la fa-^
mille affligée. Le cortège, très nombreux,'
parcourut les rues piincipales de la gracieuse petite ville. Les boutiques étaient
fermées et un grahd nombre d’habitants
étaient échelonnes le long du parcours.
L’Eglise Vaudoise de Sienne y était représentée par son pasteur et une dizaine
de ses membres. Là musique, les diffé-:
rentes écoles, les autorités de la commune,
les associations ôûWières et autres, et
bon nombre d’amis prenaient part au
cortège; et dé nombreuses couronnes de
fleurs avaient' été énVoyées de plusieurs
côtés, tfri’cülte avait été tenu par le pasteur de .Sienne dans la chapelle de la
màisoH’'Î%d^élletti remplie d’amis et de
cohrtaisSarfees.''tlri sécoiid culte eut lieu
sur le cifnétîêrè placé sur une riante colline nofilbfd dé la Ville ; et ce fut une belle
oc'casibh d’alinoncer la parole de l’espérance chrétienne et du salut par Christ
à''üne foù'ïé' honibreusè. Nous avons su
dépuis dub'I'impiressîoin a été excellente;
ert fdtfs-'câs hbüs' pouvons dire que l’auditoire était recueilli et que l’attention
à'été soütenué jüsqu-à la’ fin. Plusieurs
personnes sont venues me remercier pour
leS' p'arôîès^qü’elles avaient entendues.
Nous derhandOns à Dieu que le témoignage
rendu à l’Evangile en cette occasion
porte des fruits bénis pour bien des âmes,
à la gloire de Son Nom 1
M.me Padelletti avait entrepris la publication en langue’ italièrine des Textes
des Frères Moraves, cet excellent petit
livre qui, traduit en plusieurs langues et
largement apprécié dans beaucoup de
pays, est en bénédiction à tant de chrétiens. Et quoique nos Eglises ne lui donnassent pas tout l’encouragement qu'elle
était en droit d’en attendre, elle a continué cette publication pendant 27 ans
avec foi et persévérance, y remettant le
plus souvent même une partie des frais
d’impression, tant elle avait le vif désir
d’aider de quelque manière la cause'de
l’Evangile en Italie.
Désirant en outre faire connaître l’Evangile dans son pays d’adoption, elle
avait dédié, dans sà 'm'aison de Mohtalcirio, une chapelle'au culte'éWngéliipié. ,.
Le pasteur y étaif'toujôürs le bieUv^énu,*'
et en son. abseuce,, M< Padelletti luirmê-i.;
me y réunissait les âmes désireuseSjjd.q
connaître le chenÿn du salut.
Nous exprimons à son fils, à sa bellefille et à tous les parents, notre vive sÿiûpathie chrétienne et nous demaridôns à
Dieu qu’il daigne lui-même répandré sea ■
précieuses consolations dans les , cœurs, .
qu’il a affligés! Nous avons confiance
que le témoignage rendu par uotr&,y'4‘
nérée sœur et l’influence bienfai^nte
qu’elle a exercée autour d’elle, portefo'nV,
en son temps, dès fruits bénis. ' “î-'
Agréez, cher Monsieur, les salutations
bien cordiales, de votre bien dévoué .en.
Christ. . ... ,n •
Sienne, 21 Février igis.
■ IJ j. I
CHRONIQUE VAUDOISE
ANGROGNE. La fête du 17 frévSer,:
si chèrè àU fcœur 'de’ tout bon Vaudois; a
été célébrée dans notre paroisse avec l’enthousiasme habituel. Quoique celte: an-^
née le traditionnéi tambour ait été mfeèt,
les élèves de nos écoles se sont emprë's’sés '
de se réunir autour de leurs drapeauic','et
guidés par leurs régents et maîtresses,- se
diriger gaiement vers le chef-lieu de là
paroisse.' Là se ïbihia le cortège de plüs
de 300 enfants, qui, défilant devant le
public, prit lé'cïiefnifi'du temple; GVâce
ail beau temps et à la popularité'de la
fête, notre templé de St-Laürent 'était
littéTaléniënLbBhdé’ Ibtsqueda cërènfonÎe
commença. ‘ 'à - an.i: .
Après lè' canti qüë 'Pàdrè 'd'amóre, charité
par foutes les écoles,'Ee basterif, M.'Èüg.
Rével, qui présidâif’prbncriiçà'Une frfiêré’
et lut quelques véfséts de la Parolë dé
Dieu; ' suivis d’ürië ’ coürté' aïlocritidÜ' mvitant lés ândifèùi^é^'à’jéfêr ün régàrd' Euf
lé passé, îé:jïrésêrit 'tef r’avériii‘'dé^'’^btfë‘
Eglise' Vâüdoîsei'-Eïisüitè, Eà pârôlé-'füf
donnée aüx enfàntàidmpàtiertt's'de <îioUs'
faire entendre leürà poésies- ^ét diàiogiiès.Malgré la longitéur du progràmrne' ^corripfenarit plus de 30’récitations, lè public
fut attentif et bienveillant jusqu’à la fin
accueillant chaque numéro paV' dé chaleureux applaudissements, ,qpi mèttàient
la joie au cœur de,mes petits artistes !
Trois chants; O Signor, se la tua mono Su noi brilla degli anni la stella - et Prière
palrioliqiie, ont é;té chantés avec entrain
par les élèves de 3*^ et 4^^, sous la direction de leur régent,, ,M. A. Bertalot; et la
Chorale, qui cette année encore a^gentiment voulu apporter à la fête son-concours efficace et apprécié, nous a fait entendre les deux beaux chœurs d’occasion: Salve, O monti d'Israël et 0> mon
pays, où la voix de nos pères. '
Le programme épuisé, le pasteur remercie tous ceux qui ont pris une^part
active à la fête, en particulier nos régents et 'maîtresses,.' et communique à
l’assemblée une lettre de Thon. Gitetti,
accueillie par de vifs applaudissem'cnts.
Le cantique: O toi, doni les bienjails et
la prière terminent cette belle réunion,
qui a duré près de 2 heures, passées rapidement.
À l'issue du temple, le cortège des écoles se reforme pour sô rendre au presbytère, où a Heu la distribution du pain, des
oranges et de la brochure publiée par la
.Société d’Histoire Vaudoise.
— Le 17 fçyrier a aussi été fêté dans la
chapelle du Pradutour par les enfants de
cette localité, trop éloignés pour se rendre, à St-Laurent. La .fête, était présidée
par le. régent-év.angèliste M. David ..jalla,
qui prononça une allocution de cirçonstance, suivie par, les récitations et les
ch,ants des élèves. Tout s’est bien.passé,
à la pleine satisfaction des petits et des
grands.
FTiORËNGE. Fête du \1 février. Hier
au soif ribus avons fêté le 17 février. Dans
l’Aulà Magnà de la Faculté dé Théologie, ;
Mi 'E'd'.''iPàiÎa nous a donùé uÀé exeellènte
conférence, illustrée par 50' projections
lurriinéüses, sur l’Histôire des Vaudois,
à partir de’Pierre Valdo jusqu’à'nos jours.
L'auditoire, nombreux-et très attentif,
a suivT'avec intérêt M. dalla, quica sn'
nous présenter, en peu de temps, un bon
résümê'èè'l’histoire vaudoise, en y ajoutant plù'sièürs détails intéressants et
d’aétualfté. M. Jalla a pu reconnaître,
d’après les applaudissements qui ont
souligné la conclusion de sa conférence,
que to4t son auditoire l’avait écouté avec
plaisir et lui était bien reconnaissant.
Deux chœurs de circonstance ont complété le progrartime de la soirée. G. G.
LA TOUR. Dimanche dernier,’ à 4 h.,
une -àiiigtaihe de persônhes se réunirent
au pàiais de ville pour entendre la lecture d’iiri travail préparé par M. le prof.
A. Jalla sur fès mbyens d’obviér aux inconvénients de la mendicilé dans la cômmune cïe La Tour. Il s’agirait de former
un Comité directeur qui réunirait les
forids nécessaires pour instituer leS cuisines économiques et distribuér les secours
en argent. Ce travail, très bien fait, suivi
d’un réglement, a rencbntré l’approbation des présents et il a été décidé de
porter là question devant le gràhd public,
auquel on s’adresserait par le moyen
d’une conférence. La question est de la
plus haute importance, soit qu’il s’agisse
de secourir; les malheureux, soit aussi
qu’on piiisrieJ-:réussir-à faire disparaître
une plaie qui ne parle ipas-en faveur d’une
populqtiou comme celle : de. La Tour. •
’■^’ïye-iriàî«.' soir, 27 c.Và h. 20.30 (8
lés-étudiants du Lycée, vaillammeTitise-'
coridèk'^'pàT quelques demoiselles de
brinné'volonté; jOtieront à l’Aula Magna
dU' Cbllège la ¡eomédie :' Corne le. foglie de
’"'Le total des recettes est dévolu au profit de^isinistrés d’Avezzano. (Premières
plàcesf'lâfp. ; secondes, fr;.‘0,50); ■
Samedi dernier a eu lieu la sépulture èp PdiiP Cesaii, des Giraud, décédé
àTHôpitàl, à l’âge de 75 ans.
— Nous sommes heureux de pouvoir
annbricèf que S. E. le ministre Grippo,
a rèconfifhié M. le cheV. prOf: David ,1ahiér cbfriirie membre du Conseil provincial scolaire. La nornination étant pour
quatre bris, M. le prof. Jahièr aura l’occasion de suivre de près la marche de
l’instruction qui touche de si près aux
intérêts vitarix de notre afrôridissemént.
— Nous apprenons avec plaisir que
M. le lieutenant Vigna, neveu du sénateur Soulier, a été promu capitaine au
premier régiment d’infanterie.
À'notre dîner en cofnnrtin du 17 février, nous avons salué avec plaisir la
présence de trois turinais : MM. Charles
Decker, membre de la Table, Aimé Jalla
et Talmone.
— Les examens de Bible à \’Ecole Normale et au Collège ont tous eu lieu le 15
févri0f,'hvec le concours de trois Commissions.
— Le jeune Louis Revel des Appiots,
engagé b’OYftme volontaire Garibaldien, a
été auTront et a pris part à la terrible
lutte.’jDarfS sa bravoure il vient d’être
promu sergent Ce qu’il y a de plus réjouissant, c’est qu’il a senti que c’est à
Dieu qu’il doit d’avoir été gardé et pro>tégé.
MA3SEL. Notre « fêle vaudoise » a été
favorisée par une journée éblouissante,
qui a apporté la gaîté dans le cœur des
enfants et des adultes. C’est avec un
joyeux élan de reconnaissance et d’a
mbur que les âmes se sont rapprochées
du Dieu miséricordieux qui ' a protégé
nos pèi-és’à travers de l'ohgs siècles de
martyre'ét d’oppiéssîèn, préparant ainsi
le grand jour qrii'a vu naître la liberté.
Nos petits acteurs oiit égayé l’assemblée
pàr urie série de ’récitations et de diàlb-gues choisis avec goût et bien interprétés. La dernière note joyeuse — surtout
pour les enfants — li’à pas inanqUé d’ârriver, lorsqu’on a onvert les sacs et les
corbeilles et que la distribution des provisîoris' de'bouche a comihèncé.
Mais malgré l’excellente réussite de la
fête, nous avons cependant observé un
vide do'nloureux au milieu de nous. Notre cher régent paroissial, qui s’occupait
habituellement avec tant de zèle du
chant et de l’organisation matérielle de
la fête, n’occupait pas sa place. Après
le grand denil qui l’a frappé, c’est la maladie qui s’ajoute à l’épreuve et le retient
dans la maison paternelle au Pomaret.
Que Dieu le fortifie et le soutienne dans
ses souffrances physiques et morales 1
—• La « soirée de bienfaisance « organisée par un bon groupe de notre jeunesse a eu lieu dans la grande salle du
presbytère.
PRARUSTIN. Fêle du 17 février. Nous
avons eu cette année, aq dire de tout le
monde, une belle et bonne fête. Avant
tout, le temps était superbe et un beau
soleil chaud et brillant est un précieux
concours pour la bonne réussite d’une
fête. Le public qui se pressait dans l’Eglise était celui des grandes occasions, et
nous l’avons remarqué avec plaisir et reconnaissance. Nous aimons avoir un
nombreux public pour bien des raisons.
Avant tout C’ëst toujours uUë belle et
bonne chose de prendte lé chemin de là
maison de Dieu, on têriioigrie parlà qu’on
n’est pas deveriü iridifïérent aux chosèà’
de'i’ârric( on se fait du bien au point de
vue religieux èt eri cette occasion aussi
au point dé vue pâtribtique. On se retrempe l’â'nié en buvant aux sources pures et h'érorqUès ' de notre glorieux passé
et dans ces temps particulièrement difficiles il est bon de se serrer les uns contre
les autres pour se préparer dignement à
faire face aux difficultés qui frappent à
notre porte, et comme indivtidus et comme peuple. Les enfants aussi étaient très
bien préparés et ont très bien récité et
très bien chanté. C’est une bonne note,
soit ponr les régents et'maître'-:es, soit
pour les élèves eux-mêmes. No, ^ avons
noté avec plaisir qu’une bonne pt à été
réservée à la langue française, signé évident que non seulement elle ne tend j\as
à disparaître, mais à refleurir. Régents
et parents en ont évidemment compris
son importance et son utilité pratique.
Très bien.
l.a jeunesse de la paroisse s’est aussi
bien montrée en préparant un chœur
spécial pour la circonstance : Salve, o
monli. Soigneusement préparé et habilement dirigé par M. le régent paroissial
Henri Jahier, il a rencontré dans le public non seulement l’approbation, mais
les applaudissements qu’il hiéritait. Les
deux demoiselles qui ont chanté à deux,
ont montré, de posséder non seulement
une belle voix, mais aussi^üne voix très
cultivée. Il est à espérer que ce bel enthousiasme de notre jeunesse n’est pas
un feu dé paille, mais que, secondant les
éffo'rts du directeur du chant, elle nous
procurera encore • en d’autres occasions
de ces douces émotions qui réjouissent
le cœur et élèvent l'âme. . E. B. B.
NAPl.ES. Le 17 février eut ici trois 1
différentes commémorations. Le 16, dans
l’après-midi, une dizaine dé Vaudoises,
Ï.SÎ
3
nÉi
. '.'it, • VÆUiP
dont cinq en coiffe, se réunirent dans I,a
maison (lu pasteur. On chanta,.des can-,
tiques, on écouta avec plaisir la lecture .
d’un bel épisode du pioème d’Alexis Mustoq et d’une poésie en dialecte des Vallées, M. Bulïa dit deux mots de circonstance, et après la traditionnelle tasse
de thé,, on se quitta satisfait d’avoir passé
ensemble quelques bons moments. Plusieurs paroisses étaient représentées, en- .
tre autres La . Tour, Bobi, Pomaret, StSecond, Rodpret, St-Jean, etc.
Le soir du 1,7. ftotre temple acçueillait
un très bel auditoire attentif, qui suivit
avec intérêt la conférence historique du
pasteur et les belles vues des Vallées.
Le 18, les membres de l’Eglise et leurs
amis étaient invités à une soirée dans la
salle aurdessus du temple. Après une conférence de M. BulTa sur les libéraux et la
presse à la veille de l’Emancipation, le
public applaudit chaleureusement un
joli monologue et une gracieuse comédie
dans lesquels les jeunes artistes et acteurs improvisés se liront beaucoup
d’honneur !
Parmi ceux qui voulurent fêter avec
nous la date chère aux Vaudois, nous
notâmes le 17 et le 18 les pasteurs des
Eglises Baptiste et Méthodiste Episcopalé, et plusieurs catholiques, et parmi
cés derniers, quelques jeunes gens manifestèrent leur vif intérêt pour ces pages d’histoire vaudoise, qui leur étaient
inconnues. L.
11
, PERRIER. Une magnifique journée,
chose plus unique que rare cet hiver, a
favorisé notre fête du 17 février. Dès 8 %
du matin les enfants du Perrier, guidés
par leurs régents montent à la rencontre
de leurs collègues de Maneille. La rencontre a lieu au Faucie. Après s’être organisés,en cortège, tambour en tête, nous
prenons la route. du; Pçrrier.
Les enfants, au nombre d’environ 140,
prennent,place dans le teinple qui est,
bientôt envahi par les adultes. Pendant
une heure et demie nos jeunes acteurs
4f nous entretiennent très agréablement en
alternant poésies, dialogues et chants.
Une petite réfection clôt cette première
partie de la fête. Nos remerciements à
nos chers régents, surtout à MM. Rostan
et Pe,yronel, pour toute la peine qu’ils se
donnent pour faire réussir cette fête.
Un dîner a réuni ensuite 65 adultes.
Tout a été bien préparé et le Comité s’est
fait honneur. Aussi il u’y a pas de place
pour. de»|. plaintes. Des chants vaudois et
quelques discours de MM. Garrou, Rostan et prof. Tron terminent la belle
journée.
PRALY. Le mauvais temps qui depuis de longs mois tient notre population dans un état de siège presque continuel, a épargné notre fête du 17 février.
Les chemins ayant été ouverts le jour
précédent jusqu’aux hameaux les plus
éloignés, toutes nos écoles y purent intervenir avec une foule nombreuse venue
pour fêter l’anniversaire de notre liberté.
Après la partie liturgique et un bref discours du pasteur, poésies et dialogues,
nombreux comme d’habitude, défilèrent
devant l’auditoire attentif et intéressé
entrecoupés par des chants patriotiques
et des cantiques bien préparés et exécutés sous la direction de M. Coïsson. —
Somme toute, nous avons eu une bonne
fête, qui a laissé en tous un excellent souvenir. Nos remcrcîments aux régents et
aux maîtresses pour la peine qu’ils se
sont donnée.
PlRAMOL. M. H. Ports, aidé par MM.
H. Long, régent, L. Vinçon, J. Dalmas,
Henri Reynaud. et par les anciens, a visité la paroisse de Pramol le 7 février.
L’accueil a été chaleureux dans plusieurs
quartiers, et les. résultats très encourageants partout. Les familles visitées donnaient avant 210 franes, elles doreueropt
maintenant 420. Nous avons lieu de
croire que les familles absentes le jour de
la visite, tout comme celles indécises et
même les réfractaires imiteront le bel
exemple qui .vient de leur être offert et se
hâteront de faire connaître aux membres
du Consistoire le montant des; offrandes
qu’elles réservent pour l’œuvre de Dieu
et les besoins de l’Eglise dont elles profitent. :
RODORET. La belle journée du 17 a
attiré au temple une vraie foule de parents et d’enfants. Chose insolite, la sixième partie des enfants qui ont pris part
à la fête était forihée par des catholiques.
Une trentaine de récitations, 10 cantiques, dont un chanté par l’école des Fontaines so.usda direction du régent Henri
Pons, et l’autre chanté par l’école du
centre sous la direction de M. Ribet, ont
beaucoup intéressé le public.
— À midi 30 personnes se réunissaient à la grande école pour une agape
fraternelle. Nous y ayons entendu quelques discours, plusieurs cantiques et des
chansons vaudoises. — Le banquet, très
agréable, bien préparé et organisé par
la Commission formée par MM. Jean Barrai, Jacques Barrai, J, P, Tron, Jules et
Louis Tron, a été clos, par une souscription en faveur de la civière (barella) achetée tout dernièrement.
SAINT-GERMAIN. À l’occasion du 17
février nous avons eu, le 16 et le 17; deux
soirées récréatives données sous les auspices de l’Union Chrétienne de .jeunes
filles en faveur du Refuge Charles-Albert.
Le programme comprenait trois chœurs
exécutés par les unionistes avec J’aide
de quelques jeunes hommes de bonne yœ.
lonté, sous la direction soit du pasteur;
soit du régent; deux rondes enfantines
très appréciées, ainsi que celle des Bonnes
dames de St-Gervais; deux ou trois poésies ou monologues et, comme pièces principales deux comédies en un acte : La malade imaginaire et. Un miliane nello siomaco. La soirée du 17 a été introduite par
une courte commémoration historique.
Les deux soirs le public a rempli la
grande école et n’a pas eu lieu de regretter le prix, d’ailleurs modique, des billets
d’entrée. Notre jeunesse ne regrette pas
non plus la peine qu’elle s’est donnée en
vue d’une bonne œuvre. — Produit net
versé à la Commission hospitalière en
réponse à son appel aux églises : L. 126,85.
— Une conférence historique sur Les
Vaudois, il y a cent ans, a été donnée à
une belle assemblée dimanche soir, 21
courant.
SAINT-JEAN. Notre 17 février a été
ce qu’on peut appeler une bonne journée. Nous dirions même excellente, n’était l’absence d’une centaine. d’enfants
à notre fête du matin, pour cause de maladie essentiellement.
Elle n’en a pas moins été très réussie
avec cette foule joyeuse de nos chers petits, les nombreuses récitations et les
beaux chants entraînants surtout, exécutés tour à tour par les enfants et par
notre Chorale sous la vaillante direction
de notre régent paroissial, M. Coïsson.
L’habituelle distribution du petit goûter et de la brochure historique n’a pas
manqué non plus.
À midi et demi, l’agape traditionnelle
avec cinquante et quelques participants
dans la vaste et sympathique salle Albarin de la Maison Vaudoise.
Un dîner en famille s’il en fut: tout
cordialité, simplicité, et avec ça un ser
vice des plus distingués et agréables
grâce à la diligence de notre incomparable Comité du dîner, et à l’œuvre parfaite de nos charmantes demoiselles en
costume vaudois, qui servaient les tables.
Les discours peu nombreux, mais tous
inspirés à la reconnaissance, à l’amour
des Vallées, de la Patrie, et tous pénétrés,
faut-il le dire ?, de cette préoccupation
grave> qu’éveille l’heure présente dans
tous lés cœurs.
Cette même préoccupation dominait
dans le message d’adhésion cordiale que
notre député au Parlement, M. E. Giretti, nous a fait parvenir pour la circonstance; Message accueilli par les applaudissements nourris de tous les présents
et auquel on répond séance tenante par
une dépêche de remercîments et de souhaits.,
L’eûi se groupe ensuite, jeunes et vieux,
pour chanter avec élan les beaux chœurs
du Rimpatrio, et l’on quitte la salle que
l’on va transformer aussitôt pour la soirée récréative de bienfaisance donnée par
notre jeunesse.
La soirée s’ouvre à 8 h., devant un
nombreux public (qui se renouvellera le
samedi suivant avec un nombre pareil
d’auditeurs), par un discours très vaudois et très adapté du président de l’Union Chrétienne, M. Henri Bellion.
Suivent: un monologue, dit magistralement par M. Artus-Martinelli, la comédie exilarante et récitée sans encombre
par ses nombreux interprètes : La zia di
Carlo, ,des morceaux.de musique entraînante joués par M.me Marie Turin et
M.lle E. Bagnari, et une farce pour finir.
À en juger d’après l’hilarité ininterrompue dn public et le résultat financier des
deux, soirées, le succès a été des meilleurs.
Nos compliments sincères à M. ArtusMartinelli dont le talent cqmique est hors
liga^,assurément, et à ses dignes collaboratrices et collaborateurs M.Iles Pauline
Riccÿ, Bertalot, Lidia Gay, Germaine
Odin, MM. Archetti, Bellion et combien
d’autres encore. À tous, un chaud merci.
La journée est close : elle laissera dans
les cœurs le meilleur des souvenirs !
— Dimanche dernier, 21 courant, notre assemblée électorale, convoquée pour
repourvoir d’anciens trois de nos quartiers vacants par le décès ou la démission
pour cause d’âge et de santé des titulaires, a élevé à cette charge MM. Henri Bellion. pour le Fond St-Jean, Vincent Morglia pour les Nazerots, M. Rizzieri Goss
pourles Jalla. Un diacre aussi a été nommé dans la personne de M. Carlo Gay.
Les votants étaient au nombre de 53,
et l’élection a été des plus encourageantes. X. X.
TURIN. La fête du 17 février a été célébrée dans le temple avec le programme
suivant: Invocation —■ Gloire au Dieu
d’Israël, chœur chanté par la Chorale —•
Lecture de la Parole de Dieu — Prière —
Invocation de César Frank, soprano, violon et orgue — Conférence: Devoir de
l’Eglise Vaudoise, par M. Albert Prochet,
pasteur — C’est Dieu, de Léo Delibes,
chœur chanté par la Chorale.
— La collecte en faveur de notre évangélisation s’élève déjà à frs. 11.487.
VILLAR. Près de 300 enfants, entourés d’une foule de parents et d’amis, se
pressaient dans le temple, mercredi de la
semaine dernière, à 10 h. du matin, pour
célébrer la fête du 17 février, chère à tout
bon Vaudois. Allocution du pasteur,
chants et récitations nombreuses et variées: voilà le programme intéressant développé pendant l’espace de deux heures.
À midi, agape fraternelle d’une cinquantaine de couverts, à l’Hôtel BeauSite. — Au dessert, lecture est faite d’une
lettre du député de notre collège, l’hon.
Glrelti, qui a voulu ainsi s’associer à la
fête vaudoise. Des santés sont portées au
Roi et à la Reine, aux dames présentes,
aux catholiques libéraux qui ont pris
part au banquet, et à M. Giraudin, pro
priétaire de l’Hôtel, qui n’a rien épargné
pour bien recevoir ses hôtes.
— La so/rée traditionnelle qui ayait,
cette année, un caractère essentiellement
vaudois, a réussi à la satisfaction du nombreux public qui remplissait la grande
école. Quelques pièces de la. Valdésie et.
quelques scènes des Six sœiirs des Vallées,
entremêlées de poésies et de chants patriotiques vaudois, formèrent le programme qui a charmé pepdartt trois heures les auditeurs venus de ’tous les quartiers de la paroisse. La, recettéj'^So frs.
(tout frais déduit), a été envoyée à l’Union Chrétienne de jeunes gens dè Rome,
qui s’est chargée de l’érection dé baraques pour les sinistrés évangèliquës des
Abruces. À. J. /
VILLESÈCHE. La fête du il février.
Sans rien exagérer on peut dire ^qu’elle ;
n’aurait pas pu mieux réussif; ^eraps i
superbe, excellente santé, enthousiasme
des petits et des grands, rien n.’,y manquac
pour la rendre presque idéale..
Vers les 9 h., au son alterné du tambour et de la musique, les enfants se réunissent au chef-lieu, pour se ranger aussitôt en cortège et prendréJa route de
Villesèehe. Ils sont art nombre de 260,
chiffré qui n’avait plus été atteint depuis
bien longtemps. A peine eurent-ils occupé leur place dans le vieux témple que '
celui-ci fut littéralement'pris d’assaut
par les 250 ou 300’personnès accourues
de tous les hameaux de la paroisse pour »
assister au service. ;
Après que le pasteur eut adressé un’
pressant appel à loüte l’ assis tance en
s’appuyant sur les paroles de l’Eternel
à Josué (Josué I,'8 et 9),'les enfants développèrent le prograinme habituel' com-i'
posé d’une série de récitations intercalées de six beaux cantiques exécutés sous’
l’habile direction du régent J,, Massel. Le
public entendit aussi, avec la plus vive
satisfaction, la lecture; d’un très alfeer
tueux message de notre député S, ’ E.
Facta.
À midi le cortège se réorganise; on redescend aux Clos, où les enfants reçoivent leur frugal goûter consistant en une
petite miche de pain, une tranéhe de satfcissqn, un verre de vin, ûrte orangé ét
quelques caramels. Chacun d’eüx reçoit
aussi un exemplaire de la jolie et intéressante brochure : Les Vallées Vaudoises
sous le gouvernement de Caslrocaro.
— Vers une heure, eut lieu pour les,
adultes le dîner traditionnel préparé pâlie Consistoire, et auquel participèrenl 80
hommes et 25 femmes. Nous eûmes le
plaisir d’y voir trois ex-synciics et le.s'
trois syndics actuellement en charge dpns
les communes de Riclaret, Faet k Bouvil. — Deux discours seulement: celui
du pasteur qui, ayant rappelé les plus
importantes dates dé.rhistoire. vaudoise^^
sut en tirer quelques enseignements très
utiles pour le présent et poqr l’avenir; et
celui de l’instituteur Ch. Vigiielmp qui(
se faisant l’interprète de ses 104,convives,'
remercia vivement ,1e Consisfoiré pour
l’excellente organisation de Ig: fête dans
son ensemble, et de l’agape fraternelle èh
particulier.
La Bande musicale du Romaret, qui
avait voulu nous honorer.de sa, présence
et nous accompagner jusqu’à, Villesèehe,
joua encore quelques airs patriotiques,
auxquels firent écho deux.Qu,;trojs cantiques joyeusement enlevés par un chœur
de jeunes gens et de jeunes, filles ;,et en-r
fin, après 4 heures pom., chacun pensa à
retourner à son foyer, mais, portant avec
soi le meilleur souvenir du 17 février 19J5.
; I. r.
Ab. payés et non aoittahéés. ;
J. D.l Garnier de Gainesville a payé non
seulement 1915 mais aussi 1913 et 1914.
1914: Angèle filon, La Tour.
1914-15: James Long, Valdese — J. H.
Long, Id. — L. Weitzecker, La Tour.
1915: Cav. Gioachino Buffa di Ferrerò
Babano presso Cavour Ant. Martinat’
Valdese — F.çois Tron, Id. — Th. Jouvenal,
Turin — Travers, anc.. La Tour — I,.se
Avondet, Moneti — D. Soulier, Utah —
Phil. Ribet, Chabrans — J. H. Berrier, Paet
— Mme Fontanaroux, Chatillon (solde 1913,
a qui dois-je envoyer les i6 fr, que vous
m adressez par erreur ?) — Ferton Jean
(Sablon). Villar.
C.-A. Tron, Directeur-responsable.
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composizione pei capelli non è una tintura, ma un’acqua di soave profumo che non macchia nè la biancheria ne la
pelle e che si adopera con la massima facilità
e speditezza. Essa agisce sul bulbo dei capelli
e della barba fornendone il nutrimento necessario e cioè ridonando loro il colore
primitivo, favorendone lo sviluppo e rendendoli flessibili, nioibidi ed arrestandone la
caduta. Inoltre pulisce prontamente la cotenna
e fa sparire la forfora. — Una sola bottiglia
basta per conseguire un effetto sorprendente.
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