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^¿1 Soixante-huitième année - Anno X"
«te *
18 Mars 1932
N* 12
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l EGHOi DES VALLEES
PABAÎSSANT CHAQUE VENDREDI
- j;ÿi .
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PRIX D'ABONNEMENT :
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les denx Amériques)
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L. 10,» 24,—
. 22,
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v\. Le numéro: SO centimes
Qixe toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
PtUB U VIE WTEniEURE
Gctbséttiani
« Abba, Père... détourne de moi cette
L coupe » ! ,
Pourquoi ce cri? —, Question absurde,
% impie, folie !
ÎSÊ!*' — Mais la nuit profonde et mystérieuse
- n’est-elle pas sillonnée par des éclairs ?
^ - — Pourquoi ce cri ?
jS: — Exprimait-il le regret d’une décision
inconsidérée ?
- ■ — Impossible ! « Us étaient en che
xs min, pour monter à Jérusalem, et Jésus
marchait en avant ; les disciples étaient
saisis d’effroi, et la crainte s’étiait empar
=.f,-rée de ceux qui te suivaient. Prenant en5 core avec lui les douze, il se mit à leur
dire ce qui devait lui arriver : voici nous
montons à Jérusalem, et te Fils de l’homme sera livré aux' principaux sacrificateurs et aux scribes et dis le condamneront à mort... s>.
— Exprimiait-il la crainte de la mort?
L- — Impossible ! La mort jne surprend
W' pas Jésus ; elte s’était présentée à lui comme possibilté au début de son ministère,
I comme néceæité plus tard : il fallait qu’il
L meure J
« — Exprimait-i la frayeiur d«s souffrances physiques ?
— fmpossibte ! La mort sur la croix
était affreuse ; sa vtekwi ahgoissante ; nul
V doute. Mais que^ Jésus ait été plus faîbte
que te brigand qui, sur la croix même, plaisamtait, c’est inconcevable ; cette faiblesse
T serait un démenti à toute sa vie.
— Exprimait-il l’effroi d’une catastrophe qui devait anéaintilr son œuvre ?
— Impossible ! Un voile, pour jin
instant, peiut lui cacher la votenté du
Père ; mais non : Jésus ne doute ni de
son œuvre, ni do l’avenir i; le royaume de
I Dieu n’est pas une chimère;
— Exprimait-il « l’ignomiiinie de la croix »
dont parte l’épître aux Hébreux ?
— Impossible ! La croix était, ¡il est
vrai, scandale pour tes Juifs, folie pour
lœ Gentils ; la crucifixlioin était, avant
tout, une peine infamante, une exposition
au pilori, une exhibition pour l’exémple,
un avertissement public aux passants.
Mais, après tout, ce qu’il fallait c’était la
mort de Jésus : qu’importait la forme de
cette mort ?
^ — Et alors,?
— Jésus savait. Dans cette coupe qu’d
devait boire il y avait te péché de l’humanité -dont sa mort devait être l’expiation.
Ce moment aurait été unique dans l’his
i t, toire ; il sentait sur lui, autour de lui,
_i,les pécliés de tous les hommes ; son expiaT tion devait se confondre avec te crime collectif de ceux pour qui fl venait expier.
' I Son regard plongeait dans le mystère à
jamais insondable de la Rédemption. II
Connaissait la puissance de Satan. L’aurait-il renversée ? Dieu est tout-puissant !
— Jésîis aimait. Par cet amour Jésus se
^ solidarisait devant Dieu avec te monde oou.^Pabte; il s’offrait en victime afin de dé'i tourner le châtiment qui allait fondre sur
fes pécheurs. Ce qiui rendait son angoisse
si poignante c’était la vision des douteurs
. Dans nom que les liommes avaient déjà
souffertes à cauæ de leurs péchés ; c’était
visicm des jugements divins qui ide^Vaient se manifester à l’avenir ; c’était,
IWurquoi pas ?, la vision du péché que ses
Jîiçîf
compatriotes allaient commettre; Il aurait
voulu éviter tel nécessité d’une expiation
qui chargeraiit l’âme de son peuplé du plus
noir de tous les onimes. Jésus savait, Jésus
aimait !
Pourquoi l’agonie de Jésus à pethsémané ? Au fond, même si elle était possible, aurtens-nious, avonsrnous besoin d’une
réponse à ce pourquoi ? Non 1! Le fait est
là, grandiose, éblouissaht. L’âme ne demande qu’une chose : taldorer ! Adorer le
mystère de l’agonie de Jésus dans « un
jardin nom de délice comme te premiér
Adam, où fl se perdit et tout le genre
humain ; mais dans un de supplices, où il
s’est sauvé et tout le genre humajin».
Alb. Ricca.
mm'
inaDaii][ iiüdIs
[elisi
Nous venons de recevoir une belle brochure contenant le texte de te conférence
prononcée par M. André Siegfried, professeur 'à l’Elcole libre des Sciences politiques
de Pairis, à l’Hôtel Majestite, à Buenos-Ayres, le 17 septembre 1931, sous les auspices du Oomiité Pro-Eglise Evangélique de
cette ville. Le nohl de M. André Siegfried ■
est très connu dans te monde intellectuel
pour ses nombreux ouvrages et par les
conférences fort intéressantes qu’il a prononcées un peu partout. Il nous est particulièrement cher en ce qu'il nous rappelle
celui de sa parente, M.me Maria Càmperio Siegfried, la toujours regrettée doyenne
de notre. Eglise Vaudoise de S. Giovanni
in (jtencia, à Milan, où nous avons tous
admiiré sa piété simple et confiante, son
protestantisme feVme, mais aimable et attirant, son attachement dévoué à notre
Eglise.
Nous n’avons nullement l’intention de
résumer ici la docte conférence de M. Siégfried sur «Lœ princjpa/ux courants de la
pensée religieuse en France», mais noùs
ne pouvons n&ister à te tentation d’en citer quelques passages qui peuvent s’appliquer tout aussi bien aux conditions du
protestantisme italien, qu’à celles du. protestantisme français.
« Une minorité, cela comporte des avantages et des inconvénients : nous ne l’ignorons pas. L’avantage c’est que le protestantisme français constitue un groupe petit, mais solide, homogène, et qui se tient j
il constitue également une élite, qui n’a
pu subsister qu’à titre d’élite et qui est
obligée de ce fait de lutter, de se défendre ; par 1e falit qu’elle est obligée de lutter, de se défendre, elle est obligée à une
tenue morale et sociale exceptionnelle ; elle
est tenue également au libéralisme, car
toutes les minorités sont libérales ; elte n’a
aucune tentation en ce qui concerne les
abus de pouvoir, ou bien le goût de l'a
conquête ou icdui de l’aiutorité...
« (Juant à te réaction ritualiste contre
la simplicité excessive du culte protestant,
je crois pouvoir dire qu’ele constitue un
courant sans doute extrêmement puissant
de la pensée protestante européenne, mais
non pas de te pensée protestante française. On sait évidemment le goût de certains protestants français pour te beauté
tte cuite, pour son raffinement matériel.
Beaucoup voudraient que la musique soit
plus déveteppée, que l’élégance des tem
ples fût plus soignée, que dans le service
l’autel prît une place plus grande par
rapport à la chaire. Mais on ne peut dire
que ces idées aient gagné véritablement
beaucoup de terrain... La raison de cet
insuccès de la pensée ritualiste en France
est bien simple. Si dans notre pays on
veut du ritualisme, ce n’est pas le protes' tantisme qui peut te fournir ; l’Eglise catholiqiue te fournit beaucoup mieux. Dans
œs œnditions, un esprit attiré par les cérémonies, pair te côté rituel et sacerdotal
de l'a religion, sera naturellement attiré
vers l’Eglise catholique romaine;
■ '« Il y a quelques ¡années, l’alrchevêque
luthérien id’UpsaÜa, Mgr. Sôderblom, afi>
jouttd’hui décédé, était venu en France et
y avait fait une forte iimpression ; on adiodraiit l’autorité morale, sociale et presque ecclésiastique de ce haut dignitaire
de Ji’Eglise luthérienne qui portait une
croix et parfait avec l’ascendant que lui
donnait non seutement sa personne, mais
son titre. A la suite de sa visite, fli se
trouva des gens pour demander en France
la création d’évêques qui seraient en quelque sorte des- inspecteurs ou des superinspecteurs. Le mouvement n’a pas eu de
lendemain et je crois qu’au fond il est
contraire à l’esprit du protestantisme franjgais qui est essentiellement presbytérien
et congrégatkmifliste, c’est-à-dire opposé
aux conceptions hiérarchiques de l’Eglise.
« ...Si le protestantisme se laissait afl'er à
imiter le catholicisme, il' ne serait plus luimême, et n’aurait plus sa r;aison d’être».
Nous remercions Messieurs du Comiité Pro-Eglise Evangélique de iBuenosAyres, parmi lesquels nous voyons deux
Vaudois, pour l’envoi que nous avons fort
apprécié, et nous priions en même temps
M. Siegfried de bien vouloir nous pardonner d’a'voir ravagé sa bejlje conférence aUi
profit des lecteurs de ÏEcho. Il nous a été
très agréable aussi de découvrir, à une
bonne place, dans la bibliographie de la
conférence, 1’« Apotegie du christianisme j»,
du doct. Ugo Janni, notre vaillant collègue
de S. Remo. a. ï.
oooo-aooo-oo-o-o-oo-oooo
L’expérience d’autrui.
Jérome K. Jérome, dalns une phrase des
plus heureuses, a dit ; « L’expérience est
un livre, que tout te monde écrit et que
personne ne lit » ; œ qui correspond à une
remarque de la sagesse populame, qui a
cours dans les pays anglo-saxons : « L’expérience est te plus éloquent des prédicateurs, mais qui a toujours le plus maigre
auditoire ».
Cela est vrai à différents degrés, dans
les sphères les plus variées de l’activité
humaine ; mais là où le dommage de cet
état de chiœes est plus grand et plüs
étendu, c’est dans la sphère morale et
religieuse.
«,Ghacun doit faire ses propres expériences », s’écrient certains esprits forts ;
« chacun doit apprendre à ses propres dépens », répètent, en chœur, certains pessimistes. Nous somiïies loin de nier à toute
créature consciente d’a'voir des expériences personnelles, d’afcquérir sagesse et prudence non pais seulement par des études
théoriques, mais par des leçons pratiqués,
apprises à travers tes vicissitudes de te vie.
Nous souscrivons, en .plein, au dicton :
« Expérience passe science », mais les ex
pértences individuelles forment un patrimoine commun, auquel quiconque > peut
puiser. Quiiintilien enseignait déjà : « Éceperimentis experientiam œmparamus ».
Il n’est pas néceœaire que je me grflle
te bout des doigts, pour apprendre que te
feu brûle, ni que je me coupe ou m’empoisonne, pour savoir ce qu’est une lance acérée ou un suc vénéneux.
Pourquoi, donc, ne lilt-on pas ce ¡livre
que tout te monde écrit, et n’écoute-t-on
pas cet éloquent prédicateur ?
Ce n’est pas seutement par étourderie
ou par, parti pris, mais, dans la plupart
des cas, cela est dû à une suffisance, à une
présomption innée, en même temps qu’à
une intolérance de recevoir des avis de
personnes que l’on dit expérimentées, soit
à cause de leur âge, soit à cause de leur
profession, en laquelle elfes se sont
spécialisées.
La jjeun^e, surtout, pleine d’aspirations et d'enthousiasmes, animée d'une curiosité de connaître toute chose, enivrée
par des courants d’idées bien modernes et
par tes conquêtes scientifiques plus récentes — (qui marquent, l’on prétend, le nee
plus wltroi du progrès) — la jeunesse, disons-nous, regande à'^la génération précédente avec compassion, car ce sont
gens en rètalrd, surannées, en un mot:
quasi des antidiluviens ! C'est pour<pjai ce
n’est pas le cas de recourir à leur expérience qui a été tout autre que celles que
les jeunes vont faite, en de si nouvelles et
plus évoluées condlitioins.
Eh bien, c’est une erreur, une véritable
aberration que de ne pas vouloir en tenir
«>mpte, car surtout dans te domaine du
cœur et de la conscience, depuis que le
monde est monde, les memes experiencee
se reproduisent, dans une grande variété
de formes et de manifestations, mais avec
un fond identique. Pourquoi, en lisatnt certains Psaume, certains morceaux prophétiques, même certains incidents de la vie
des hommes de l’ancienne alliance, nous
retrouvons-nous nous-mêmes; et quoique
trois, quatre mille ans et plus nous séparent d’eux, c’est encore des expériences
qui correspondent à celles que nous avons
faites déjà, ou que nous ferons par la
suite ? Et que dirons-nous des expériences
des premiers disciples du Christ et des
premières /génération^ de l’âge apostolique ? Nous les repensons pour nous y retremper, pour les revivre, pour en retirer le plus grand profit moral et spirituel,
quoique vingt sièdes nous séparent de
cette époque)!
Dans ce domaine, plus que jamais, la
philosophie Kantienne peut affirmer que
la raison pratique prime la raison pure.
Toutes les fois que l’on fait fi de l’expérjence de ceux qui nous ont précédés, on
appauvrit son propre bagage de connaissances pratiques de te pl'us grande utilité.
On va au devant de tâtonnements, de trébuchements, on se cogne, on se heurte à
des difficultés qu’il aurait été facile d’éviter si... on avait seulement voulu croire
au savoir pratique de ceux qui avaient
précédemment battu te même route. C'est
te plus souvent te cas dés jeunes.
Fontenelle compare les adolescents à
de petits oiseaux qui ont vu des centaines de leurs congénères pris au filet, mais
qui s’y laissent néanmoins prendre, eux
aussi. La Fmtame en tirerait la morale :
«iNous ne croyons te mai, que quand fl
est venu ». Combien ne sont-ils pas ceux
2
qui se réclament du principe qu’il faut ee
frayer sa propre route indépendamment
de tout ce quü pourrait, même de ioin, ressembler à une tutelle; surtout iorsqu^on
n'est plus mineur, il faut montrer qu’on
n’aurait que faire d’un chaperon !
Si de ces observations générales nous
nous restreignons plus spécialement à Cß
qui regarde l’œuvre de Dieu, par le moyen
de nos églises, en Italie, nous remarquerons que lorsqu’il s’dgit du conducteur
d’une communauté religieuse, qui dédaih
gne ou néglige de se valoir de l’exi>érience d’autrui, le dommage ne retombe
pas sur lui seulement, mais, affectant son
activité i>astoraJe et d’éfangélisation, nuit
au troupeau lui-même. Avant de confier
la garde d’un troupeau à un jeune pâtre,
en l’a fait monter au pâturage avec un
berger expérimenté, qui lui a enseig-né
non seulement les sentiers à suivre, les
précipices à éviter, mais lui a fallt connaître les Icoalités où l’herbe est plus abondante, plus tendre, plus nourrissante ; il
lui a aussi signalé les brebis traînardes
qu’il' faut stimuler, celles trop hardies qui
bondissent au loin et s’écartent, celles qui
se bousculent volontiers et se chamaillent ;
enfin il l’a mils au fait d’une bonne marche de toute la bande et des précautions
à prendre pour y réussir.
Il ne saurait en être autrement lorsqu’il
s’agit de confier un troupeau d’hommes à
un débutant. J’enteinds d’ici la protestation indignée de plus d’un novice qui voudra me rappeler qu’il a faiit son cours
de théologie pastorale avec distinction,
qu’d est par conséquent au fait et au courant de tout ce qui concerne la direction
d’une église. Je n’en doute nuUennent et
même lorsqu’il se serait assis au pied de
la chaire d’un Vinet, d'un Brook ou d’un
Spurgeon, je n'en affirmerais pas moins
que Ibrs même qu’il serait muni du meilleur manuel en la matière, et le lirait comme un curé son bréviaire, il n’en connaîtrait pas davantage le troupeau particulier qu’il a été appelé à paître, pas plus
que le milieu ambiant datas lequel il doit
se mouvoir.
- Il est un usage fort pratique et de
grande sagesse en Ecosse : lorsqu’un pasteur s’approdie du moment où ses conditions de santé ou son âge vont l’obliger
à prendre la retraite, on lui donne ce
qu’on appelle : « un collègue et snceesseuTi». Pendant une période qui varie
d’une année à plusieurs années, les deux
travadUent, côte à côte, ©t le plüs jeune
s’enrichit de toute l’expérience du plus
âgé.
Dans des dirconstances bien différentes,
anciennement, dans nos Vallées, les élèves
qui sortaient de l’école des Barbes étaient
placés, en qualité de « coadjuteurs » auprès de « régîdors » expérimentés, qui leur
servaient de guides et de conseillérs, dans
leur délicate et périlleuse mission. C’est
toujours la démonstration du cas que l’on
faisait de l’eaSpérience d’autrui.
Pour nos églises du champ d’évangélisatipn, où si peu d’entre eles sont autonomes, ce qui se (fait-on Ecosse ne serait
pas d’une application facile, vu surtout
les fréquents déplacements d’évangélistes,
d’une localité à l'autre. Mais, précisément,
être appelé à diriger une œuvre nouvelle
sans avoir î’occarion, pendant un certain
temps, de profiter des expériences du prédécesseur, mat le nouveau conducteur du
troupeau dans le cas de se heurter contre
bien des difficultés, de*commiettre des erreurs d’appréciation et de conduite auprès des membres d’église, au sujet desquels il était dans la plus complète ignorance. Cette connaissance ine s’acquiert
pas après une ou deux visites, et sur des
impressions d’une plus grande ou d’une
moindre sympathie.
Je me souviens que jadis on avait prié
le pasteur partant de laisser dans le rôle
des communiants, à la suite de chaque
nom, des notes sur le caractère et la vie
religieuse de chacun d’eux. On dut bientôt abandonner ce système de renseignement, car ce qui aurait dû demeurer du
domaine strictement privé s’ébruita et il
est aisé ,de comprendre que les inconvénients, qui s’en suivirent, furent pires
que ceux auxquefe on vouiaît porter un
remède.
Combien de fois, quand un pasteur commence à s’ambiatater', à connaître à f(md
les besoins de son troupeau (et l’on n’y
arrive pas dans un ou deux ans) il est
transféré et tout est à recommencer pour
son successeur.
Nous croyons fermement qu’une des
raisons, entre beaucôup d’autres, du progrès si lent de notre oeuvre, doit se trouver aussi dans le fait que nous venons de
signaler. Il n’y a pas de continuité dans
la marche d’une œuvre qui passe trop fréquemment d’une direction à une autre.
Pour le nouveau venu l’expérience de son
prédécesseur est peine perdue, passée, qui
ne projette paS sa lumière sur la route
qu’il aura à siuiivre.
Coleridge a (très justement remarqué
que « l’expérience, pour le plus grand
nombre, est seulement comme une lumière
à l’arrière d’un bateau, qui n’éclaire que
le sillon que le navire a laissé derrière
lui... ».
Ce sillon a bientôt disparu, et ce dont
le pilote aurait besoin c’est d’y voir clair
devant lui! Arthur Muston.
jyi. ‘Sdouard Jalla.
Il était né Ic l®"" janvier de l’année
1856, au doB, où son père étaiVpasteur.
La sienne était et reste une famÜle qui
a donné des ouvriers, à l’Eglise : son arrière-grand-père, son grand-père, son père
avaient été appelés au Saint Ministère, et
actuellement un de ses fils est à la tête
d’une église.
Il fit ses études classiques au Collège
Viaudiois et puis fréquenta la Faculté de
Théologie. Sa préparation intellectuelle
terminée et se sentant appelé par Dieu
pour le travail qu’il jugerait bon de lui
confier pour le bien efe âmes, fl. demanda
sa consécration, qui eut lieu en l’an 1881.
Il épousa, en cette même année, M.lle.,
Clara Gay, fille ele aùssli d’un pasteur,
M. Antoine Gay. Elle lui fut compagne
dévouée et aide précieuse dans l’accomplissement de sa tâche, partageant avec
lui les joies, qui ne manquent jamáis dans
une famiille chrétienne, et les peines inévitables ide cette existence. Il y a peu de
moîSi M. et M.me Jalla eurent le bonheur
de fêter leurs noces d’or entourés de leurs
enf ants reconnaissants et d’un petit groupe
d’amis.
il commença son ministère pastoral à
Venise. L’année suivante il fut envoyé à
Trevilso, d’où fl desservait la Diaspora vénitienne ; il fonda l’église de Tramonti. En
Tan 1884 ü Ifut envoyé à Soglio, paroisse
de langue italienne dans le Canton des
Grisons, en Suisse, où il demeura jusqu’en
18M. A partir de ce moment il ceæe
d'avoir à sa charge une paroisse, ayant été
nommé directeur de la « Librería Qlaudiana^>: mais il ne cesse pas de travaiUter
pour le Seigneur. C’était une autre partie du «champ de Dieu», où il était entré à la suite d’un appel et où il sut mettre à profit de l’œuvre du Miaître les talents qui lu(i avaient été donnœ. Les données nous manquent pour faire voir le développement que prit « la Claudiana » sous
sa direction capable et persévérante ; nous
ne pourrons jamaas savoir le bien qu’ü fit
par le moyen des traités évangéliques qu’jl'
répandit, au cours de sa carrière, par milliers, et nul n’ignore les fruits bénis de la
bonne presse et quel puissatat moyen
d’évangélisation, faite sans bruit, est le
livre qui pénètre dans les milieux où jac
majs la voix de l’évangéliste ne pourrait
se faire entendre. Il rédigea pendant plusieurs années « L’Aitiico di Casa », publication populaire très répandue, ainsi que
le journal ix)ur les élèves de nos écoles du
dimanche : « L’Amico dei Farmidli ».
Moins généri&lement connue est sa païticipation au traivail consistaint à reoueiflir et choisir des chœurs et des chansons populaires qui, réunfe, formèrent les
«Cenio Canti».
Ayant pris sa retraite en 1926, après
un service bien rempli, il vint se fixer à
La Tour, où fl put encore faire du bien
en visitant maintes personnes âgées ou
infirmes qui, ne pouvalnt plus fréquenter
les cultes, appréemient beaucoup ses visites (qui étaient les visites pastorales.
C’est durant ces dernières années que
nous avons ,appris à le connaître plus intimeiñent. Ce que nous avons remarqué
surtout en lui c’est sa foi simple, absolue,
à son Dieu et Sauveur. Son lit de souffrance et de mort a été une prédication
de soumission et d’attente du Maître dans
un esprit de prière et de reconina,issance,
qu’il exprimait par la prière et par des
cantiques. Sa dernière phrase qu’on put
comprendre fut : Sur toi je me repose.
C’est bien ça, : Heureux ceux qui meurent dans le Seigneur : Ils se reposent de
leurs travaux. j, t.
■€rmanno Çenre.
« Mes voies ne sont ■pas vos voies, dit
le Seigneur » ; et à chaque départ, nous
répétons ces paroles, en nous inclinant devant la volonté de notre Père, Luii demandant de nous donner la force de comprendre et d’accepter Ses décisions qui frappent doulour,eusement notre cœur et notre
esprit. Cette prière s’est élevée de nos
cœurs d’une façon toute spéciale, à la nouvelle du départ du pasteur de Pramol,
M. Errmmno Genre. ’•
Jeune encore^ il n’avâit que 29 ans, il
était plus et mieux qu’une promesse pour
son Eglise, qu’fl aimait d’un amour, d’un
zèle intense, qui riétaiient pas de simples
manifestations sentimentales, mais qui
s’affirmaient pratiquement dans toute son
,activité pastorale. Il sentait qu’il avait
quelque chose a dire, un message à délivrer ; « en temps et hors de temps » il
devait proclamer la bonne nouvelle, partout, dans le temple et dans Tétable ! Avec
quel enthousiasme fl nous parlait, tout
dernièrement encore, de ces réunions, de
ces cultes intimes dans lesquels fl groupait, dans une humble étable, les membres
d’une famille, les voisins, pour s’entretenir des « choses » de Dieu !
Jeune de cœur et d’années, Ermanno
Genre avait l’enthousiasme des jeunes,
pour tout ce qui est noble, pur et ardu.
Tafllé, nous semblait-il, pour la lutte, il
l’acceptait non pas avec l’insouciance du
jeune homme qui la recherche pour briller, mais poussé par une conviction profonde, inébranlable, nourrie de fortes études, d’une préparation consciencieuse en
vue du but : amener des âmes à Christ.
Et dans sa courte ciairrière (il avâit été
consacré en 1928),'durant ses trois ans de
ministère à Pramol, la personnalité de Ermanno Genre s’était affirmée d’une façon
bien nette, et noua' sentions, en causant
avec lui, en discutant, (qu’il avait un
monde intérieur profondément spirituel,
qui se manifestait dans la force avec laquelle il accentuait le côté prophétique
dans la mission pastorale.
Originaire des CheneiÂères, où il était
né le 26 juin 1902, le Pasteur que nous
pleurons aujourd’hui resta toujours attaché à ses VaMées, pour lesquelles il nourrissait Tamour de nos rudes montagnards,
un ïamour qui se manifestait dans l’exhortation fraternelle, comme dans la certitude que le passé ne peut, ne doit
pas être sàns un lendemain plein de
réalisations.
La réthorique des discours, la futilité
des logomachies, la vanité des convenances pharisaiques, n’avaient pas de prise
sur T âme, sur la conscience de Enmatano
Genre, homme d’action, même dans son
activité ïnteUectueïle. Il nous semble même, aujourd’hui, voir, dans ce travail inlassable, comme une intuition que la nuit
s’approchait !
Le voici, fl: y a quelques semaines seu>
lement, qui visite la panofese de Rodoret,
et quelques jours encore avant d’être terrassé par une attaque d’appendicite, il
pense à la visite d’église dont il est
chargé, comme secSêtaire de la Commission de District, et qu’fl doit faite à Bora,
le 13 mars ! Il s’en préoccupe : ce ne sont
pas de vaines formalités, car il doit déli- ]
vrer \tm message, non pas faire de discours,
Travailler temt qu’fl.' est jour..., il Ta fait
dans son activité pastorale proprement
dite, avons-nous dit. Mais fl ne s’est point
arrêté là ; ces dons que Dieu lui avait ac- ^
cordés, Ermanno Genre ne les a pas giaiv
dés pour lui, fl, n’a point enfoui scs tah
lents ; il les a fait fructifier, et L’Echo
des Vallées le sait, nos lecteurs le savent, ’
eux qui ont pu apprécier les articles marqués au coin de la convjetion, signés par
e. g.!
Travailler tant qu’il est jour..., c’est ce
que notre frère a fait, comme étudiant
au Collège de La Tour, comme président
de la « Pra del Torno », comme étudiant
de la Faculté de Théologie, conime pasteur |
de Pralmol.
Jeune, fl a gu comprendre les vieillards,
au milieu desquels son ministère l’appelait
(Oh ! sa Théologie paistorale... pour tous !),
■-3
et il la aimé les jeunes : la jeunesse de son ;
église de Pramol, qui sentait en lui un frère
aîné, prêt à jouir et à travailler avec elle, ■
la jeunesse de son Eglise Vauidoise, qui ’
sentait en lui un homme de cauactère, dont |
le cœur .'brûlait de l'a consacrer, d’ime façon toujours plus intime, au service de
Dieu, << pour Christ et pour TEghse ».
# ^ ^
Les obsèques ont eu lieu samedi 12 courant. Le matin, à Pramol, toute la population se réunissait dans le temple iK>ur
témoigner sa sympathie à la fa,mille si du- ?
rement éprouvée, pour entourer d’une fa- .
çon toute spéciale celle qui fut la compa- î
gne dévouée de son ministère. Le service
funèbre se déroula dans ïe temple, et |
MM. les pasteurs L. Mauraùda, vice-modérateur, H. fl’ron, pa,steur de Saint-Gen-1
main, rappelèrent les parotes de vie, les
promesses de consolation et de grâce, la
douleur de l’Eglise et des Pateteurs Mi. le
pasteur 0. Peyronel, retraça le ministère
béni, Tœuvre inlassable acremplie à Pramol par M. Ermanno (Genre, et l’ancien
M. Grill exprima la véritable angoiisse qui
étreint tout les cœurs, reconnaissants pour ■
tout ce qu’ils ont reçu dans ces quelques
■ années, si courtes, mais si remplies !
Après le service dans le temple de Pramol, toute la paroisse s’est unie en un long |
cortège, qui a voulu aocompagner la dé- |
pouflle mortelle de son conducteur à Safet-; *
Germain, et de là aux Chenevières. Les
nés gens ,die TUnion Vaudoise poident, à |
tour de rôte, le œrcueü de leur pasteur et>j^
président, et à 14 heures commence, da'ns
le templé de Saint-Gerraaiin, le service funèbre, présidé par M. le pasteur L. Ma-;^
raùda qui,'^u nom de l’Eglise si douloureusement frappée, dit toute son angoisse I
en présence du vide que laisse le départ |
de Ermanno Genre. Douleur, en présence
d’une course si tôt finie, ¡mais sérénité ^
aussi, dans la conviction que le cher dis‘
paru est au nombre de ceux dont le Seî- I
gneur pourrait dire,: « Heureux ces servi-$
tewrs que le Maître trouvera veillant... » ! 1
Et M. le Vice-Modérateur rappelle les paroles, si nobles et si poignantes, que son
collègue prononçait, au milieu de la doU'
leur physique la plus forte : « Si telle
la voie de Dieu, je suis prêt ».
Après avoir lu les télégrammes de
MM. les pasteurs H. Tron, de Bobi, eti
M. Moreachîni, Milan (M. L. jMjarauda"
avait auparavant exprimé toute la d0Ur|
leur dé M. le Modérateur), M. le pasteur
H. Tron, de Saint-Germain, s’inspirant
paroles du sage antique : Dieu Va dowwt
Dieu Va ôté, ...le nom de VEternel soit bén^]
courbe son front dans la prière, en voyaotj
ce que Dieu avalît donné, ce que Dieu
enlevé, dans la personne de Ermanno ,^
Genre, à sa mère, à ses frères, à sa fetP' ^
me, à son Eglise.
M. le pasteur Jean Tron, de Rodoret,,
au nom des Unions Vaudoises dont le der
funt était chef de groupe, unit ses l'armes
aux larmes de l’Eglise et des parents. I
malis tient à rendre un tém,oignage de rei:|
connaissance au frère aîné, et rappelle s*
fidélité à Christ et à TEgÜse, son euthoVr
siasme, son sam, optimisme.
M. le pasteur A. Ricca, ‘de Miassel, a?||
nom des jeunes collègues, évoque quelqu^,
doux souvenirs de jeunesse, les ariné^
3
¿’école, l’amitié qui s’ébafliche sur les bancs
¿U Collège, et qui s’affeVmit dans la vie,
la fraîcheur des sentiments et la séréniité
de l’ami tombé sur la brèche.
M^le pasteur R. Jahier, de Villar Pelliœ, fiait ressortir le zète ahdent qui inspirait l’œuvre de son ami et collègue : pour
lui la religion était une flamme, la vie une
mission, qu’il continue p,u-delâ encore.
Après une fervente prière de M. le pasteur B. Gardiol, le cortège se reforme et
Æpoompagne la dépouille mortelle de Ermanno Genre au cimetière des Chenevières, où M. le pasteur H. Tron préside la
' partie liturgique et M. le prof. Griset prononce quelques pairóles d’sidieu.
...Et là, à l’ombre des châtaigniers, il
repose, en attendant la Résurrection.
Que Dieu console Lui-même tous ces
cœurs affligés. g, c.
fv
Un livre!
Ì. G. BriiNSTiEL : 11 Motto ritrovato (Sto^ ria di un matrimonjio misto). — Tipografia Alpina - Torre Peiice (Torino). —
Pag. 21, L. 1,50.
— Encore?... dira quelqu’un! Eh! oui,
encore ! Quoique, ainsi que le dit fort bien
¡(M. A. Muston, dans ce même numéro, l’expérience d’autrui soit un maître fort peu
écouté, comme plus ou moins tous lés mâles, nous ne noUs lassons pas de revepir sur les mêmes problèmes, par acquit
de conscience ! Et c’est dans la conviction
d’accomplir un devoir que nous signalons
cet opuscule : le lina qui voudra, ...nul
!doute,; mais il fera du bien ; il est très
simple, et forme un excellent corolla|ire
pratique de Tétude de M. le pasteur A.
-.'Simeon i ; nous nie pouvons que lui souhaiter la plus gTande diffusion au sein de noitre jeunesse, que l’histoire de Marguerite
et Louis B. intéressera certainement.
5
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANTIBES. Le 7 courant lia famiifle de
II. Jean Tron a été réjouie par la naissance de Gmrgette Litme. Que Dieu ré|»ndie Sa bénédiction sur M. et M.me Tron
;et famille.
,. LATOUR. La cause de l’évangélisation
‘ée notre patrie par FEglise Vaudoise a
été plaidée dimanche passé, au culte du
l&atin, par le Pasteur de la paroisse. Nous
«Spérons que lé « devoir », qu’il a rappelé,
«t le « privilège », qu’il a souligné, d’être
âes témoins du Sauveur dans notre pays,
seront pas oubliés. ,
Nous avons entendu, dîmànche soir,
A ‘Sainte-Mairguerite, une intéressante com
fferenoe sur le Groënland, faite par l’étudiaut lycéen, E. Aime, qui s’arrêta surtout à nous présenter le travail accompli
Par les missions chrétiennes au sein de
tette population.
% Durant la semaine, tous les « quartiérs » ont reçu la visite des membres de
«Pra del Torno», qui font un bon tra^ spirituel', en colaboraint à tenir en
®VBil l’intérêt de nos paroissiens pour
IWanoement du règne de Dieu d|ans le
tiftnde payen.
Au cours de la Semaine Sainte aul'Mlt lieu les services religieux suivants :
‘Ùîmaytcke des Rammux, à 10 h. 30, culte
ftfjjx Copiers, avec Sainte Cène, et au Temple Neuf.
.Jeudi Scént, à 20 .heures, au Temple
^eaf, culte de Sainte Cène.
Vendredi Saint, à 10 h. 30, réception
^ catéchumènes.
Dimanche de Pâques, à 10. h. 30, culte
Avec Sainte Cène.
• En demandant à Dieu de bénir ces sotetuiités chrétiennes, nous vous exhortons,
i^s paroissiens, 'de vops y préparer et
^ participer aux services religieux, qui
^tt des moyens de bénédictions divines et
^ occasions pour vivifier la communion
iPàternelle.
^ ? ' Mercrodi de la semaine paiæée, M. le
.^tadïdat en théologie R. Bahna a donné
causerie bien instructive sur « le Imee
dei oanti popolari valded ». Le pu
blic nombreux — l’Aula Magna du Collège
était bondée — a vivement dpplaudi le
jeune conférencier.
— Dimanche, 20 courant, à 20 h. 30, à
*TAula Magna du Collège, sur l’initiative
de la Croix-Rouge, M. le colonel comm. G.
Ramognini donnera une intéressante conférence sur le sujet suivant ; La nation et
la famille, après laquelle M. Ramognini récitera quelqxj^-unes de ses poésies çn diailecte, pleines de verve et d’entrain. L’entrée est libre.
NICE. Mercredi, 9 courant, au temple
de la Rue Gioffredo, 50, ont eu feu les obsèques du baron Rodique de Bistram, une
des plus hautes personnalités de la Colonie
Russe. Le service religieux a été présidé
par le docteur pasteur Alberto Prochet,
après quoi Tinhumation a été faite au cimetière russe, où les demlières prières ont
été dites par le pasteur M. Prochet, et Tarchevêque russe, monseigneur Vladimir.
Dans la nombreuse aissiistance alu temrpie, on remarqua la présence du Sous-Directeur et du Chef du Personnel de la
Banque Commerciale, ainsi qu’une grande
partie de la Colonie Russe et Italienne.
Les orgues étaient tenus par Mademoiselle Jolivet.
-— Mardi matin, à 10 heures, au temple de l’Eglise Réformée de France, ont
eu lieu les obsèques du colonel Gros. Long
(en littérature Pierre Dévolùy), « adjoint
au Maire de Nipe », le grand écrivain protestant, auteur de la fameuse triologie :
Le psaume sous les* étoiles ; Le violier
d’aonour, et Seus la Croix.
Cet écrivain connaissait parfaitement
toute Thistoire die notre p&uple vaudois, à
qiïi il consacra souvent de très beaux articles de fond dans le journal de la région,
L’Eclaireur, de Nice du sud-est.
Nous rendons hommage à sa mémoire
et nous prionls la famille si cnieUement
éprouvée de trouver dans ces lignes notre
plus profonde sympathie. S. L.
PRALI. Jeudi, ,a eu lieu Tensevelitssement du petit Louis Rostan de Joël, à la
ViUe, âgé d’un an à peine. Nous renouvelons nos condoléances aux' famües affligées.
SAINT-GERMAIN. Mardi dernier, te Seigneur a rappelé notre frère M. Barthélemy Griset, des Cheneviêres, a l’âge de
77 ans. Depuis quelques années sa santé
avait été griaivement éprouvée ; mais il
avait pu continuer ses activités presq:ue
jusqu’à la fin de ses jours.
Le service funèbre a été imposant. Des
centaines de personnes de l'a paroisse de
Saint-Germiaiin, des paroisses voisines et
du ViHiar Pérouse, où notre frère était
très connu et estimé, ont voulu lui rem
dre leur deimiier témoignaige d’estime, en
prenant part au servitee funèbre.
Nous renouvelons l’expression de notre
profonde sympathie à la veuve et au fils,
M. le prof. Emmanuel Griset. .
— La maison de M. Dalvid Monnet, fils
de notre ancien, M. te chev. Barthélemy
Monnet, a été réjouie par la naissance
d’un quatrième enfant, auquel a été donné
le nom de Robert.
SAINT-JEAN. Mercredi dernier ont eu
lieu les obsèquœ de M. J. Jacques Pons
(des Davits),, décédé à l’âge de 69 ans, à
l’Hêpited de La Tour, après une courte maladie. Notre sympathie chrétienne à la
famille.
VILLAR, Mardi, 8 courant, au Bessé, au
cours d’une réunion annoncée dans ce but,
nous avons eu la joie de présenter à Dieu,
pair le rite du baptême, onze chers enfants : Davit Evelim de Etienne et Catalin Marie, Damt Jeam Etienne et .Aline de
Albert et Catalin Marie, CataBn Jeanne
de Jean et Negrin Anne, Gönnet Jeanne,
Joséphine, Anne, Pauline, Honorine, Ernest et Paul de Joseph et Geymonat Jenny.
Que Dieu bénisse ces tendres agneaux
qui viennent de s’ajouteir à notre grande
famille .spiritUèEe et accorde surtout aux
parents, de ne jamais oublier les solennels
engagements qu’fls ont pris ¡devant Lui.
^— Encore deux chers membres de notre
famille paroissiale qui viennent de nous
quitter, dans cette dlemliêre huitaine, pour
aller auprès du Père : M. Joseph Corditi,
décédé le 7 courant, aux Meynets, dans sa
80® année, et M.me Judith Arme Pontet
veuve Michelin, déesédée à TArtusot, le 13
courant, à T âge de 78 ans.
A l’un comme à l’autre ont été épai%
gnées les souffrances physiques et morales
d’une longue infirmité. Ils ont été appelés
presque sans maladie et se sont endormie
dans leur Seigneur, avec une sérénité et
une confianœ dont le souvenir doit être
une force pour les parents affligés.
Nous exprimons aussi notre sympathie
fraternelle à notre sœur, M.me Catheriine
Sdifld veuve Jaffa, qui a eu, tout dernièrement, la douleur |de pendre sa chère
SQHjr, M.me Schüd vduve Bdtmos, décédée,
à Berne, le 1®"' mars ; et à la famille de
notre cher régent ¡M- T'instituteur Héff
Long, qui vient d’être bien éprouvée par
le départ si inattendu d’un neveu et cou^sin bien-aimé : le jeune pasteur Ermanno
Genre, tombé sur. l'a brèche, dams sa par
reisse de Pramol, le 10 courant.
Chers frères et sœurs que le deuff vjient
d’éprouver dans vos plus beUfes affections,
élevez vos regards vers Celui dont le Psalmiste dit que « par Sa lumière nous voyons
la liunière ». « Ils ne sont pas là dans l’ombre et la poussière ceux que nous pleurons. Ils sont en Dieu, comme nous aussi,
pat Tesprit qui nous anime, nous sommes
en Dieu. Le lien n’est pas rompu». (Ch.
Wagner). r. j.
VILLESÈCHE. Dimanche dernier, à 2
heures de Taprès-m'idi, un long cortège
d’amis accompagnait au champ du repos
la dépouille mortelle de « barbo » Franir
çois Baral, décédé te 12 courant, aux Clos
Inférieurs, à l’âge de 86 ans. Originaire
de Rodoret (Serveiff), il était venu s’établir, pendant .sa longue maladie, aux Qos,
chez un de ses fils.. Aux familles que ce
départ laisse dans te deuil, notre symipatthie chrétienne est assurée. A. g. n. u. s.
Storia impressiva di un matrimonio misto
È Uscito:
I. G. Birustiel
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A. C. D. G.
Communiqué. Le Çonvegno Unioniste de
dimanche dernier, à Prali, a eu un très
bon résultat. Malheureusement te ternie
contraire a réduit de beaucoup te nombre
des participants. Deux groupes courageux,
de La: Tour et d’Angrogne, sont venus nous
porter l’expression de leurs sentiments
fraternels. Le concours de sky a démontré
la force physique de nos Unionistes, car
son parcours, sur un développement de
18 km., conduisait presque au col d’Abriès !
Nous donnons te- nom des vajinqueurs :
1° Rolstan Emile, de Pr,ali, en 1 heure
50’ 25” (médailte d’argent et une paire
de sky donnée par l’Union Chrétienne de
Rome); 2° Rostan Fernand; 3“ Peyrot J.
P. ; 4“ Bertin Quartes, du Serre d’AUgrogne; 5“ Ricca Guido (Id). A 11 heures,
au 'temple, te prof. Mario Falichi présidait
te cuite, adres^nt aux Unionistes un appel entraînant à la foi et à l’activité chrétienne, A 14 h. 30, M. Faîichi présidait la
réunion unionfete parlant avec sa vigoureuse chaleur des buts et de l’œuvre des
Unions Chrétiennes aux Vallées et en Itar
lie, en stricte cdahoraltion avec l’Eglfee.
M. ItalO .Hugon a remercié chaudement
M. Coïsson et tes PraJins de leur accueil
fraternel, et M. L. COïsson a exprimé la
vive satisfaction des Unionistes et du public, pour cette belle manifestation de jeunesse chrétienne.
Les'famliles GENRE, BER'IJN et tous
les parents remercient vivement les pasteurs, les paroissiens et les amis, du touchant témoignage d’affection rendu, avant
et après- Vappel suprême, à leur bien-aimé
ERMÂNNO GENRE
pasteur.
Pramol, te 12 Mars 1932.
FEDERAZIONE GIOVANILE VALOESE.
Comunicate. Compio ;il mesto dovere di
farvi partecipi della dolorosa notizia della
dijjaTtenza per la Patria Celeste del par
store Ermannó Genre, membro dd Comitato Nazionale e capo-gruppo per FAlta
Italia della nostra FederaiZione Giovanile
Vaildese.
Invito tutte te Unioni a commemorare
la nobile figura del giovane Pastore, caduto sulla breccia.
Il ricordo del caro scomparso, entusiastico animatore del nostro movimento giovanile valdese, ci ispiri a continuare, con
rinnovato slanicdo, l’opera affa quale Egli
aveva consacrato la sua giovanile attività.
Si osservi, nel corso della commemorazione, un istante di religioso silenzio.
Il Segretario Nazionale :
- Elio Eynard.
La famille 'BARAh, en deuil à Voccamon
du départ de son bien-aimé père, beaur
père, grand-père
Francois Baral
enlevé à son affection à l’âge de 86 cms, remercie M. le pasteur Guido Mathieu, Vamr
den Etienne Grill, les familles Vinay ai
Gril, des Clos Infériems, ainsi que les représentamts de la Société «Operaia» et
tous ceux qui ont bien vouM leur témoigner de la sympathie en accompagnant
leur bien-aimé au champ du repos.
Qos de Rîclaret, 14 Mars 1932.
Entouré du respect et du regret de
toute la nation, S. E. te chev. Paolo Berselli s’est éteint te 11 courant. Né à Sar
vone te 8 juin 1838, il commença une brillante carrière en 1863, comme referendario au Conseil d’Etat. En 1870 commence
son activité politique, et il se fit bientôt
remarquer par sa solide préparation culturale, par son intégrité, par une certaine
supériorité morale et intellectuelle, qui ne
te rendait l’esclave d’aucun parti ; c’est
ainsi qu’en 1916 ih constitua, dans un moment très grave, te ministère d’union nationale. En 1921 ñ fut nommé sénateur,
et ne cessa pas de prendre une part active aux problèmes de la vie nationale.
C’est lui en effet qui, en 1929, fut choisi
par S. E. B. Musa)lini, pour présenter au
Sénat la Relation sur te Concordat et
sur lès Cultes admis, et tous se rappellent les nobles paroles qu'’il' eut pour
les Vaudois, en se réjouissattt de la liberté de conscience et d’aiction garanties
par tes lois fascistes. S. E. Pacte Boseffi,
dans sa longue carrure, avait connu tes
Vaudois, et apprécia leur activité, -ainsi
que te démontre son attitude envers notre CoUège, au Pareggiamento duquel il
contribua pratiquement en élimiinant les
obstaicles, en signant te décret en 1890, et
en remettant en vigueur te subside, enlevé quelque temps auparavant. Miáis un
témoignage, entre au'tres, des plus significatifs, nous est offert par la lettre avec
laquelle il remerciiait, tout dernièrement,
1e président de la Société d’Histoire Vaudoise, M. te comm. prof. D. Jahier, pour
le Bulletin du cinquantenaire de la susdite Société, et /dont nous reproduisons
quelques lignes : « Lo specchio dei lavori
della Società, ne dimostra ü vdLore e Vimportanza. La raccolta dei Proverbi (due à
M. te prctf. Th. Pons) assoli piace perchè
espióme le opinioni e i sentimentí di una
gente di ingegno saldo e di animo forte,
gente saggia, retta, sagace».
Aussi, aujourd’hui:, nous inclinons-nous
avec reconnaissance à la mémoire de ce
grand disparu, C.
Unpes Mfn».
Alexandre Morel : GU ammaestramenti
della farfallaf (Traduzione dial francese
di R. S.). Maestri della vita spirituale :
II® serie, V® volume. — Un volume, 82
palg., L. 3. — Rivolgersi a Cesare Gay Via Magenta, 9 - Firenze.
\ — « Est-ce vriaiment te cas de s’occu
per des papillons, alu jour d’aujoud’hui ?
dira peut-être guelqu’un ! Eh bien, ce pe-
4
tit Uvre, écrit par un pasteur, est Jla
preuve la plus évidente que, même les papillons, ont quelque chose ^ dire à un
chrétien. Le lecteur lira, certes, avec un
grandi intérêt, le récit des transiormations, des soins, que nous sommes bien loin
de supposer dans la vie de ces insectes ;
et qui saiit, a la fin de sa lecture, il sentira une leçon trop souvent oubliée se dé^aiger de ces pages : la réalité de la Providence divine, qui s’affirme même dans
les plus humbles et... mutiles créatures.
im *
Le Monde non Chrétien. (Cahieirs de Fdi
et Vie). — Paris - Boulevard du Montparnasse, 139 I— Les deux cahiers :
France, 12 fqs. ; étranger, 15 frs.
Le deuxième cahier sera certainement
accueilli' avec un vif intérêt par de nombreux lecteurs qui y trouveront des lectures à la fois profondes et claires. Les différents champs d’activité missionnaire
sont étudiés avec un amour qui s’allie
avec la plus scrupuleuse recherche scientifiqiue : les problèmes économliques, litténaires, intellectuelB sont analysés et discutés avec compétence, diains ces 120 par
ges qui feront certes réfléchir tous ceux
(et ils sont nombreux) qui réduisent l’œuvre missionnaire à une simple question...
d,’administra)tion...
iVojci le sommaire :
• Gaston Richard (présidant de Llnstitut
International de Sociologie) : L’incantation
et les origines de la poésie.
E. W. SmÎth (secrétailre de la Société
Biblique Britannique et Etrangère) : La
langue indigène et l’éducation africaine.
(Il s’agit du problème de l”usage de la langue indigène dans l’enseignement, utilité
discutée, mate dont M. E. W. Smith est
convaincu). '
Maurice Leenharadt : Aurore d’âmes
primitives. (Dans cette étude l’auteur résume une légende qui nous permet de
mieux nous rendre compte de l’attitude
diu Camaque en présence de la civilisation,
et de la survivance d'un passé qui persiste
en se transformant).
F. S. G. Moelia (délégué par le gouverment hollandais à l'EIxposition Coloniale) :
Les mteUectuels et la Mission en Indonésie. (L’auteur est lui-même un de ces
taks évangélfe& par la Miilssîon Rhénane,
ancien membre (indigène) du Cbnseil National des Indes Néerlandaoses).
Maurice Besson (expert colonial français à la Société des Nations) : La législation du travail aux Cdlorëes.
Philippe de Vargas (professeiur à Pékin) ; Les étwpes du Christianisme en
Chine.
N. Mac Nicol p. D. L. L. I): L’Inde
Religieuse - Le Séoidcurisme.
L. Morin : Après la IL Conférence de
la Table Ronde.
Actualité missionnaire et coloniale.
Institations Hospitalières Vandoises.
Dons reçus pendant le mois de février 1932.
ORPHELINAT.
M.mes et M.rs : M. et M.rae Th. Malan, en
souvenir de M. B. Bevel, L. 100 - A. et Tli.. P.,
en smivenir de leur mère, lOO - Adeline Selli,
Rome, 35 - Eli Jahier, pasteur émérite, La
Tour, 25 - N. N., Gênes, en mémoire de M. Adolphe Decker, 100 - Anna Pons, Rome, 200 - Rol«rt Revel, Luserne Saint-Jean, 500 - Les fonctionnaires et les employés de la R. liquidation
du Syndicat Infortuni Entrepreneurs, Bari, en
mémoire de M.me Anna Malan, veuve do
M. Jean Pons et .grand’mère de l’av. Ernest Errera, 200 - Diano Nicola, Bari, 1 - Pellegrin
David, La Tour, 20 - M.me, Cliristenson, Id., 10
- Henri Pa.scal, pasteur émérite, Turin, 25 Caroline Pontana-Roux, Milan, 200.
Total L. 1516,—
REFUGE.
M.mes et M.rs ; Adeline Selli, Rome, L. 35 Eli Jahier, pasteur émérite, La Tour, 25 N. N., Gênes, eji mémoire de M. Adolphe Decker, 100 - Caroline Fontana-Roiix, Milan, 200
- Doct.. Winzeler, Lugano, change sur les 100
frs. reçus en janvier 1931 pour 1931, 270 Id., Id., 100 frs. pour 1932, 382,70 Anna
Pons, Rome, 500 - Robert Revel, Luserne SaintJean, 500. Total L. 2012,70
IIM MCMORIAM
En souvenir de M. Jean Pierre Vinay,
pour les Hôpitaux : Ersilia, Guido et Hélène Mathieu, L. 30.
nnnnnnnnnnnnnnnnnn
Seriizlo dii conti torrenti poctaii toi Marocco frantoio.
Dal 1“ Miarzo 1932 è stato inaugurato
anche col OVIarocco (zona spagnola esclusa)
lo seamhib dei postagiro internazionali (wrements postaux) sulla base dell’accordo
stipulato a Londna fi: 28 Giugno 1929, e
con le stesse norme, già in vigore per il
servizio dei Conti Correnti fra l’Italia^ il
Belgio, la Svizzera, la Germania, l’Ungheria, la Francia, la Dalnimarca, l’Olandai, la
Cecoslbvacchia e l'Austria.
Mercè tale servizio, i correntisti postali
italiani potranno effettuare, per mezzo di
postagiro, i pagamenti dovuti a persone,
ditte ed enti che siajio ■ correntisti presso
FAmministrazione Postale del Marocco
francese e di conseguenza potranno introi- ®
tare i foro crediti con postagiro, emessi
a favore del loro conto corrente, da correntisti postali del Marocco francese.
In conformità delJ’art. 5 del citato accordo di Londra, anche sui postagiro a destinazione del Marocco francese verrà applicata solitanto Ulna tassa di addebitar
mento neUa misura deU’uno per mille, sull’importo in lire italiane della somma trasferita, con un minimo di centesimi 20.
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Bobbio Pellice a.
8,40 1^15 19,15
8,50 15,25 19,25
8.57 15,32 19,32
9,04 15,39 19,39
9,09 15,44 19,44
9,15 15,50 19,50
(1)
(1) Venerd] e festivo.
BobbioPellice/7. 7,15 11,20 18,t
Via Fourca » 7,20 11,25 18,.
Viilar Pellice . 7,26 11,31 18,
Chabriois » 7,33 11,38 J8,:
S. Margherita » 7,40 11,45 18,
Torre Pellice a. 7,50 11,55 l8yS(
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
ORARIO AUTOMOBILE PEROSA-PEBBEBO
Pinerolo p.
Ponte Lem in a (fac.) »
Abbadia >
Riaglietto-Fiugera(/ac)»
S. Martino >
Porte »
Malanaggio (fac.) »
S. Germano »
Villar Porosa »
Dubbione >
Pinasca >
S. Sebastiano >
Perosa Argentina
6,27 7,57
6,35 8,04
6,38*8,07
6,43 8,10
6,49 8,13
6,52 8,16
— 8,21
7,- 8,24
7,10 8,31
7,17 8,38
7,20 8,41
a. 7,30 8,50
10,45
10,52
10,55
10,58
11,01
11,04
11,07
11,10
11,17
11,24
11,27
11,34
11,40
12,30
12,37
12,40
12,43
12,46
12,49
12,52
12,55
13,02
13,09
13,12
13,17
13,20
14.25
14,32
14,35
14,39
14,42
14,45
14,49
14,52
15,15,08
15,11
15,19
15.25
16,50
16,58
17,01
17,05
17,07
17,10
17,13
17,16
17,23
17,30
17,33
17,38
17,41
18,30
18,37
18,40
18,43
18,45
18,48
18,55
19,02
19,09
19,12
(1)
20,
20,08
20,11
20,14
20,17
20,20
20,23
20,26
20,32
20,39
20,42
19,20 20,50
(1) festivo
Perosa Argentina p.
S. Sebastiano >
Pinasca »
Dubbione »
Villar Perosa »
S. Germano >
Malanaggio (fac.) »
Porte »
S. Martino »
Riaglietto-Fiugera(/ac)»
Abbadia »
Ponte Lemina (fac.) »
Pinerolo a.
6,07
6,10
6,15
6,18
6,24
6,31
6,33
6,36
6,39
6,42
6,45
6,48
6,54
7,45
7,53
7,56
8,02
8,09
8,11
8,15
8,18
8,24
8,27
8,34
11,50
11,53
11,58
12,01
12,08
12,15
12,18
12,24
12,27
12,30
12,33
12,36
12,42
13.40
13,44
13,50
13,53
14,14,07
14,15
14,20
14,23
14,26
14,29
14,32
14.40
16,20
16,23
16,28
16,31
16,45
16,53
16,56
17,
17,03
17,06
17,10
17,13
17,20
<i)
17,50 19,25
18,
18,03
18,10
18,17
18,24
18,27
18,30
18,33
18,36
18,43
____0)
19,33
19,36
19,43
19,50
19,54
19,57
20,
20,03
20,06
20,09
20,15
festivo
Perosa Argentina P- 9- 13,30 19,30
Pomaretto » 9,08 13,38 19,38
Chiotti-Riclaretto » 9,23 ■ 13,53 19,53
Trossieri-Faetto » 9,27 13,57 19,57
Perrero a. 9,30 14,- 20,
4
Perrero P- 0) 5,25 (2) 7- 7,03 11,10 17,10 y
Trossieri-Faetto » 5,28 11,13 17,13 f
Chiotti-Riclaretto » 5,32 7,07 11,17
Pomaretto » 5,47 7,22 11,32 17,32 1
Perosa Argentina a. 5,55 7,30 11,40 17,40
(1) solo al sabato (2) escluso al sabato