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U. B. Léger, pasteur
2 copies
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Quarantunième année.
12 Janvier iyo6
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L’ÉCHO DES VALLEES
i>^vteA.iîSis>v?sr"r ohaqobï vkíivdrkoi
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et pour l’Administration à MM. Travers et Malau, Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
'ol^Tt^^HeTles^h^sis^^ies, honnêtes, justes, pures, ainnables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (PhU. IV, 8).
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U
SOMMAIRE ;
Le Réveil — La révolution et son avenir
.— Le docteur Jean Pierre Davyt
Nouvelles de l’Evangélisa ion Chroniïiue — Nouvelles et faits divers
Bibliographie — Revue politique.
LE RÉVEIL
L’année qui vieiit de commencer peut
mettre dans son bdan, a 1 article actif, le
Réveil qui s’est manifesté en 1905, tout
d’abord dans la principauté de Galles,
où une œuvre extraordinaire s’est accomplie, et où l’on recueille, comme résultat direct, des milliers de membres
nouveaux dans les Eglises. Même les
plus incrédules ont du se rendre a 1 evidence et ne peuvent nier un tait accompli qui est à la portée de l’examen
de tous. La Norvège, le Doneinark, les
Tildes, quelques états de la confédération
américaine, et quelqae.s villes en b rance,
semblent aussi avoir été visités par le
même souffle. .Seulement, et ceci est très
important, on n’est pas arrive à ce but
en employant la même méthode.
Nous voudrions pouvoir dire que
dans nos chères Vallees, le meme Esprit a soufflé. Oui, il a soufflé sur plusieurs âmes qui se sont réveillées à
salut ; il a soufflé dans certains milieux
qui paraissaient réfractaires. Il y a des
cœurs joyeux qui louent l’Eternel, il
y a la paix là où jadis la guerre faisait rage. Mais est-ce général ? Non
pas, car la grande masse paraît etre
satisfaite et ne se doute pas de la nécessité de crier à Dieu pour avoir un
coeur nouveau. Que faut-il donc pour
que Dieu exauce? Une étude plus sérieuse de la Parole de Dieu. Ce livre
saint qui est le plus grand trésor que
nous puissions pos.séder, ce livre est
délaissé par un trop grand nombre. On
n'a plus le temps de le consulter, de
le lire et moins encore de le méditer,
aussi on ne comprend plus ce langage
religieux qui est le distinctif des enfants de Dieu.
Un L’tprit de prière. Il ne s’agit pas
de quelques prières apprises par cœur
et répétées plus ou moins intelligiblement, mais un esprit de prière qui rapproche de Dieu, qui con.sulte Dieu, qui
demande et intercède avec per.sevérance.
Cet esprit de prière qui soupire, qui
attend, qui veille et qui voit 1 exaucement.
Un cœur joyeux qui aime à chanter
les louange^’de Dieu. Un cœur triste
ne conduit à rien de bon ; un cœur
joyeux par contre pousse à i’action, à
la vie, à l’espérance. Louer le Seigneur,
rappeler ses bienfaits, célébrer ses victoire.s, c’est bien là la part dn chrétien.
Une vie conséquente, c’est-à-dire que du
moment qu’on a déclaré d’appartenir à
Jésus, qu’on a arboré la bannière du
chrétien, il faut être conséquent et ne
plus marcher comme le monde, ne plus
parler comme le monde, ne plu.s vivre
comme les autres. Voilà ce qu il fe.ut,
à notre avis, pour obtenir un Héreil.
Préparons-le en apprenant mieux a connaître la Parole divine, en priant, en
chantant et surtout en n’étani pas des
hommes à double face. La responsabilité des chrétiens est grande, car c'est
surtout grâce à leur inconséquence, que
la masse attend toujours. C. A.
la révolution oi son avonio
Sous ce titre, la Bibliothèque 1 uiverselle contient un article dont \ oun
un extrait :
Notre époque verra une transfuma
tion politique et sociale immense et
profonde. Dans le.s transformations ]>assées, les hommes mêmes qui en étaient
les ouvriers principaux ne se rendaient
pas compte de l’œuvre parfois extraordinaire qu’ils accomplissaient. Ils n'en
voyaient pas toutes les conséquences.
Aujourd’hui l’on se rend compte, d ms
ses grandes lignes, de l’évolution cxcraordinaire dont nous sommes tous,
en quelques petite mesure, les acteurs
et les spectateurs. On a le presserti
ment de transformations qui se préparent partout où il y a des hommes
malheureux. Où allons-nous? voilà la
question à laquelle nous voulons es.sayer
de répondre.
I
Le point de départ du grand mouvement qui se prépare dans le monde
a été la Chine et les relations des Puissances Européennes envers elle. Plusieurs de ces Puissances ont eu le tort
de con-sidérer la Chine comme un cadavre à dépecer entr’elles, la Russie et
l’Allemagne en tête. Les Boxers prirent
les armes, et soutenus par le peu oie
envahirent Pékin pour en chas.ser les
étrangers. Les Puissanues Européennes, unies à l’Amérique, envoyèrent
leurs flottes po.ur délivrer leurs représentants diplomatiques. Les frais de la
campagne, qui ne furent pas conqués
avec parcimonie, durent être payés
par la Chine. Le japon qui, peu auparavant avait fait à la Chine une gue re
victorieuse, fut forcé par les Puissances
de se contenter d’une petite indemnité,
tandis qu’elles-mêmes s’emparaient de
quelques-unes des meilleures Provinces
chinoises. L’Angleterre s'était opposée
au démenbrement de la Chine, ,se bornant à demander les portes ouvertes
au commerce de tous les peuples. Elle
contracta avec le Japon une alli e ce
offensive et défensive à laquelle la France
et la Russie opposèrent une alliance
semblable entr’elles. C’est alors que le
Japon demanda à la Russie l’observation des traités et l’évacuation de la
Mandchourie, c’est ce qui amena la
guerre si désastreuse pour la Russie,
et par suite la révolution, qui, quoique
tout au.ssi désastreuse, doit cependant
terminer par le triomphe de la liberté.
I.’auteur de l’article ne voit d’autre
moyen de mettre fin aux convulsions
de la nouvelle naissance de la Russie,
qui sera l’ordre dans la liberté, que
dans le concours des trois puissances
libérales, la France, l’Angleterre, et
rAniérique (Etat-Unis), seules capables
de Iétablir les finances ruinées et il
croit que celles-ci s’y prêteront à condition que la Russie leur donne une
influence réelle sur la reconstitution de
l’empire. Mais le manqüe de fermeté
du tsai- et de son gouvernement rend
impossible, pour le moment, une intervf:r.tion amicale de la part des puissances désireuses de venir en aide. On
ne peut rien établir sur des vagues
agitées par le vent. Même si le tsar en
venait à abandonner une lutte sans espoir, rien de bon ne s’accornplira jusqu’à ce qu’il surgissent plusieurs hommes assez patriotes et libéraux pour
travailler ensemble, et obtenir le concours d’amis étrangers, en tous cas nécessaire au point de vue des finances.
Non seulement l’Europe, mais le
monde entier, est intéressé au rétablissement un peu prompt de la Russie.
Pour le commerce et l’industrie, ce
pays est maintenanl paralysé et le restera aussi longtemps que sa situation
politique ne sera pas réglée. Il n’a plus
rien à vendre probablement, même plus
de quoi vivre, et n’a ni argent ni crédit pour acheter, (à moins qu’il ne
mette les mains sur les biens du clergé).
On tremble en pensant aux malheurs
qui peuvent sortir de là. Les pays voisins en souffriront beaucoup, et une
crise commerciale atteindrait pins ou
moins tout le monde en Europe, et les
premiers à en souffrir seraient les ouvriers à cause de la diminution de
travail.
Combien de temps ne faudra-t-il pas
avant que l’Allemagne retrouve en Russie le vaste champ ouvert à son commerce ? Il en est de même pour bien
d'autres pays. Et si les ouvriers n’ont
pas de travail, comment les empêcher
d’essayer une révolution? D. T.
(A suivre).
Le docteur Jean Pierre Davyt
Colüuia 'Faldense, le 12 Décembre 1905.
Il y a à peine vingt jours que la
I colonie a été frappée par un grand
deuil ; le départ de M.r Revel, et aujourd’hui nous revenons de nouveau
du cimetière, auquel nous avons confie
la dépouille du Docteur Jean Pierre
Davyt, décédé hier au soir au Rosario,
après une courte maladie. Il avait soigne
M. Revel, dont il était neveu, et il
avait assisté à son enterrement, où tous
nous l’avions vu et salué. Aussi l’annonce de son départ a été comme un
coup de foudre, non seulement pour
sa famille, mais pour nous ses amis, et
pour tous les Vaudois en général, qui
avaient en lui un médecin très capable,
un habile chirurgien et avec cela un
homme très simple, affable avec tous
et jouissant de l’estime générale, même
parmi les catholiques du Rosario, dont
un grand nombre ont tenu à l’accompagner au champ du repos. C’est une
nouvelle perte pour la colonie et d’autant plus sensible que le Dr Davyt
commençait seulement a présent à donner des fruits. Il avait été reçu comme
médecin il n’y a que deux ans. Il était
né à la colonie en 1873 d’une famille
d’agriculteurs. Fils de ses œuvres, il
avait dû pourvoir en grande partie à
ses études, dont il faisait les frais tout
seul, en travaillant comme précepteur,
régent et ensuite dans l’hôpital de
Montevideo. C’est dire qu’il avait beaucoup d’énergie et de grandes capacités.
En effet ses études ont été brillantes
et il était un des élèves les plus appréciés. Sa mort est deploree par un
grand nombre, même en dehors de nos
congrégations. Nous avons peu d’hommes instruits parmi notre peuple, aussi
cette perte est d’autant plus sentie.
Sur sa tombe ont parlé MM. Bounous,
Pons, un monsieur du Rosario, et le
soussigné. M. Ugon est encore absent,
à Iris.
Fils d’une famille chrétienne, ses parents le pleurent avec espérance. Ils
peuvent répéter avec nous : « Tu ne sais
pas maintenant ce que je fais, tu le
sauras dans la suite ».
L. Jourdan.
Sur le même sujet, M. Ugon nous
écrit de la Colonie Iris :
Un télégramme, dans son laconisme
souvent brutal, nous apportait ici, à Iris,
la nouvelle aussi terrible qu’imprévue
de la mort du jeune docteur de Colonia
Valdense. Nous ne le savions pas malade, à la distance où nous sommes.
Et voilà qu’un typhus contracté probablement en soignant quelque malade
le ravit à l’affection des siens et à l’estime de tous, le 11 courant, dans la
trente-deuxième année de son âge, dans
la ville du Rosario de l’Uruguay.
L’employé du télégraphe^ de Jadnto
Arauz, dans la Pampa Central, qui recevait cette triste dépêche, Joseph Gon-
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net, est un des premiers élèves du Lycée
de Colonia-Val dense ainsi que la personne à qui elle était adressée, Alexis
Griot. Les deux par conséquent, étaient
des condisciples du Dr Davyt et j’ai
été leur professeur pendant plusieurs
années. Comme, malgré la distance, nous
ressentions, tous les trois, le contre-coup
douloureux de cette perte et comme
l’angoisse nous étreint le cœur à la
pensée de cette mort inattendue !
Il n’y avait pas encore deux ans que,
apres des études aussi solides que brillantes et rapides, le docteur Davyt s’était établi au Rosario, où il était à la
portée de la plupart de nos colonies et
groupes de l’Uruguay. Et, grâce à son
habilité éprouvée [de chirurgien comme
aussi a la surete de son diagnostic et
a la prescription sure et efficace des
remedes, il avait acquis bien vite la
confiance d’un très grand nombre de
personnes et soulagé bien des maux.
La popularité ne devait pas se faire
attendre dans des conditions aussi favorables. Et, en effet, il lui est arrivé
d avoir jusqu’à trente clients attendant
le moment de le consulter, sans compter
les visites à domicile, et cela, dans le
cours d’une journée.
Ayant du visiter pendant notre hiver
les familles de notre groupe de Tarariras, j’entendais citer partout deux
noms que l’on prononçait avec une estime et un amour tout particuliers ; celui du pasteur, M. Bounous, et celui du
docteur, M. Davyt, avec cette différence cependant que ce dernier était
apprécié et loué par les catholiques romains tout autant que par les vaudois,
seuls en état de se rendre compte de
1 importance du travail de leur pasteur.
Dernièrement, c’est dans la maison
du docteur Davyt que se trouvait notre
salle de culte au Rosario, ce qui nous
dispensait de l’inquiétude d’avoir à réunir mensuellement toute la somme, assez
forte, que l’on nous exigeait auparavant
comme loyer. Et il ne manquait pas
d’assister lui aussi aux cultes, à moins
qu’il ne dût s’absenter pour visiter un
malade.
Utile comme il l’était à ses semblables, dans la force de son âge, très
experimente quoique au commencement
de sa carrière, toujours prêt à visiter,
à soigner les pauvres dont il s’occupait
avec amour, sans espoir de rémunération, tout notre peuple attendait beaucoup de lui, de même, notre Eglise.
Dans 1 amertume que nous cause la
mort du Dr Davit, ce n’est pas sans
effort que nous réprimons le mouvement de révolté qui nous pousse à dire :
«A quoi bon cette perte?» Mais le
Maître nos répond : « Tu ne sais pas
maintenant ce que je fais, mais tu le
sauras ci-après ».
Colonia Iris, 14 décembre 1905.
D. Armand-Ugon.
Nous avons aussi eu des réunions à
Challancin (village éloigné du chef-lieu
d’une heure et demie) auxquelles ont
assisté, en moyenne, de vingt à vingtcinq personnes, dont plus de la moitié
sont catholiques.
Dans une de ces réunions M. Ribetti
prit pour texte le conseil donné par
Marie; «Faites tout ce qu’il vous dira» ;
texte fort bien choisi pour La Salle où
(comme d’ailleurs dans toute la Vallée
d’Aoste) le culte que l’on adresse aux
saints et surtout à la Vierge est plus
fervent que celui qu’on adresse à Dieu
meme, et 1 on oublie volontiers le Créateur pour n’adorer que la créature, et
pire encore, les images et les ouvrages
de la création. Ce culte est tellement
invétéré qu’il fait même oublier les dates du calendrier, et lorsque l’on parle
de quelques faits passes ou que l’on
veut fixer une date, on dit toujours :
avant tel ou tel saint, après telle ou
telle madone, etc.
M. Ribetti a fait aussi deux conférences, l’une sur le travail au point de
vue chrétien, l’autre sur la sanctification du jour du repos, avec bon nomI bre d’auditeurs.
Mais le prêtre de La Salle, qui est
plus estimé comme agriculteur et éle- I
veur de bétail que comme soi-disant I
ministre de Dieu, s’est déjà mis en *
campagne pour empêcher le public d’aller écouter la vérité.
Nous espérons que Dieu bénira l’œuvre de M. Ribetti à La Salle et l'aidera à travailler avec efficacité à l’avancement de son règne, comme aussi
nous le souhaitons pour M. Bert qui
est actuellement à Carême.
Louis Beneyton.
La Salîe^ 6 Janvier 1906.
c à’ ï? 0 I 0 U' K
Nouvelles de VEvangélisation
M. le Directeur,
Je vous prie de bien vouloir publier
dans votre estime journal ces quelques
lignes, pour vous donner des nouvelles
de l’Eglise de La Salle.
Notre nouveau pasteur. Monsieur J.
Ribetti, et Madame ont organisé un
magnifique arbre de Noël, avec récitations, chants et distribution de cadeaux.
A cette fete ont aussi assisté un grand
nombre de personnes catholiques, parmi
lesquelles il y en avait qui étaient étonnées que les protestants eussent été
capables d’organiser de si jolies fêtes.
La Tour. M. le prof. Alex. Vinay
a donné dimanche soir, à Sainte-Marguerite, sa conférence sur les colonies vaudoises en Allemagne. L’école était pleine
comme nous l’avons rarement vue aux
reunions du soir, et le nombreux auditoire a écouté avec un intérêt visible le récit que le conférencier a fait
de 1 origine des diverses colonies, en
commençant par celles que fondèrent
les pauvres de Lyon et les pauvres de
Lombardie des le XIII.e siècle. Mais
ce n est pas de celles-là qu’il nous a
surtout entretenus, mais bien de celles
qui furent fondées au XVII.e siècle,
surtout par les Vaudois de Pragela,
chassés déloyalement de leur vallée par
ce même duc Victor-Amédée II qui
leur avait promis de partager avec eux
jusqu’à son dernier morceau de pain.
Comme le sujet est vaste, M. Vinay
s’est borné à raconter l’origine des diverses colonies qu’il a visitées dernièrement, décrivant leur situation géographique et donnant quelques détails sur
leur état actuel, en se réservant de nous
faire part, dans un autre entretien, des
impressions qu’il a reçues de la visite
qu il leur a faite au mois de septembre
dernier. Nous sommes a.ssurés d’avance
que cette seconde conférence aura un
auditoire aussi nombreux et aussi attentif que la première.
Une première réunion sur VEmngélisation a été tenue dimanche à 3 he ures
a 1 Ecole supérieure, sous la présidence
de M. halchi. Mais l’auditoire était restreint. Il paraît, que les heures de l’après-midi ne sont pas favorables.
Saint-Jean. Les lecteurs de V Echo
nous sauront gré de quelques lignes de
chronique sur les récentes fêtes du
centenaire du Temple de S. Jean auxquelles nous avons consacré déjà un
article de fond. Dimanche 31 Décembre
à 3 h. eut lieu l’inauguration de la
Maison Vaudoise dans la Salle Albarin
remplie de monde. Après la lecture
d’un psaume, une prière fut prononcée
par M. Balmas, pasteur d’Angrogne ;
puis vinrent les discours du pasteur de
St-Jean qui présidait, de M. Ant. Gay
ancien pasteur de S. Jean, du modérateur, du prof J. D. Rivoir et de M.
Joseph 1-ong, entremêlés de chœurs
fort bien exécutés par nos deux unions
chrétiennes.
Lundi I Janvier à 10 h. i\2 eut lieu
au temple l’inauguration de la galerie.
La Société chorale en cortège précédée
par le pasteur traversa le temple et
monta .sur la galerie où le pasteur
prononça une prière consacrant au culte
du Seigneur cette nouvelle partie de
l'édifice ; après quoi la Société chorale
chanta un chœur, et le pasteur monté
en chaire prêcha un sermon sur l’importance du chant dans le culte. A ii
h. ï\2, à la sortie du culte, la foule
descendit à la maison vaudoise où par
les soins de l’U. C. des jeunes gens
près de 200 volumes du livre du cenI tenaire écrit par notre pasteur (« Tem; pies et pa.steurs de l’Eglise de S. Jean »)
furent vendus en un clin d’œil.
A midi et demi, dans la Salle Albarin,
200 convives prenaient part au dîner
offert par le consistoire et la paroisse
a Mr et Mme Albarin. Ce fut un délicieux repas de famille, simple et bien
ordonné, auquel à notre grande joie
, voulurent bien prendre part aussi bien
des frere-> d autres paroisses. La série
des toasts fut ouverte par le pasteur
de St Jean qui félicita M. et Mme
Albaiin non pas tant d’avoir pu mais
j d avoir voulu faire ce don généreux à
leur paroisse ; puis M. le modérateur
paria av< c beaucoup d’affection de StJean, M. Cougn voulut relever ce qu’a
fait notre pasteur pour la Maison Vau■ doise en en formant le projet et en en pouri suivant l’exécution jusqu’à sa réaiisaI tion et le prof Rivoir, le syndic de
Rora, M. Berlin de La Tour, François
hrache de St Jean, le pharmacien des
Airals et M. Joseph Long prononcèrent
I aussi des toasts applaudis.
I Le héiault de table, M. Ayassot,
auteur du plan et directeur des travaux
de la Maison Vaudoise, et M. Bleynat
qui était chargé du dîner, s’acquittèrent
aussi de leurs missions de la façon la
plus sati-faisante ; et M. Et. Albarin
termina celte belle fête par des paroles
élevées c‘t chaleureuses.
Nombre d’adhésions par lettres et
télégrammes, dont une venant du président comm. Brochet de Rome furent
lues aussi et applaudies.
Le lendemain, Mardi 2 Janvier, l’Ecole
de couture s’établissait dans la salle
du premier étage ; et Mercredi 3 et
Vendrefii 5, deux réunions religieuses
avaient lieu dans cette même salle qui
peut contenir jusqu’à roo auditeurs.
Samedi 6 eut lieu à 8, h. dans la
salle Albarin comble de spectateurs la
soirée donnée par l’Union chrétienne
des jeunes gens. Nos jeunes frères représentèrent le drame historique « I
Valdesi» de Govean, et les chaleureux
applaudissements des 400 spectateurs
dirent assez combien leur soirée avait
été goûtée.
Maidi 9, à 7 i[2, L’Union Chrétienne
d. s jeun, s gens prit possession de la
chambre ipii lui est destinée au rez de
chaussée en y tenant une réunion fort
interessante a laquelle elle invita les
membres honoraires.
Mercredi 10 et Samedi 13 deux réunions d’Alhance Evangélique sont convoquées déjà dans la maison vaudoise
Et Jeudi 18 la société « Le Printemps »
donnera dans la salle Albarin, une
soirée, qui sans doute sera comme
toujours fort intéressante et attirera
beaucoup de monde.
Au milieu de ces fêtes, un deuil est
venu frapper notre paroisse en nous
enlevant le doyen du consistoire, Jean
Daniel Gay, qui depuis 1864 était l’ancien du quartier des Blonats.
Il avait été conseiller communal et
Capitaine de la garde nationale, et en
1851 avait avec d’autres amis fondé à
S. Jean la première union chrétienne
de jeunes gens existant en Italie.
Un long cortège accompagna sa dépouille Dimanche dernier et le modérateur, et M. Ant. Gay pasteur émérite
et M. J. Long, outre le pasteur de S.
Jean parlèrent ou prièrent à la maison
et au cimetière. Que Dieu console sa
famille affligée !
Refuge. Le huitième Rapport du Refu,ge Ch. Albert vient de paraître. Le
nombre desmaladessoignésdansl’établis
sement au cours de 1905 a été de 54
dont 17 reçus pendant l’année et 37
^ déjà en traitement depuis l’année préI cédente. Il y en a de toutes les paroisI ses des Vallées ou à peu près, plusieurs
I provenant d’autres régions de l’Italie
; et quelques-uns de Suisse et de France.
I Le compte rendu financier se rapI porte à l’année 1904, les comptes de
1905 n étant pas clos à la publication
; du Rapport. Les dons et collectes se
sont élevés au total de L. 15073,94 et
; le total des entrées, y compris le fonds
I de caisse de l’année précédente, à L.
I 27624,64. Le fonds de dotation s’est
j accru d’une façon réjouissante. Un nouI veau lit a été fondé et entièrement doté
, par M. et M.rne Etienne A. Gillet, en
I souvenir de M. Paul A. Brez, pèr^ de
M.rne Gillet.
Le nombre des lits complets e.st actuellement de 14. Parmi les lits en fondation il faut mentionner en particulier
celui du Canton de Vaud dont le fonds
a atteint L. 9905.90; «Mon âme bénis
l’Eternel », arrivé au total de L. 8680,
et celui qui portera le nom d’Adolphe
Pellegrini, encore éloigné du but, mais
dont l’achèvement sera immédiatement
suivi de la dotation complète d’un autre lit par la famille du regretté Ingénieur Pellegrini.
Le Refuge ayant souffert de la sécheresse de l’année passée, la Commission s est assuré la possession d’une
abondante source d’eaù qui sera conduite à l’établissement moyennant deux
mille mètres de tubes, ce qui amènera
une dépense de 10.000 francs, mais assurera à la maison la quantité d’eau
nécé.ssaire, même dans les mauvaises
années.
Lii&eriie St-Jean. Une Conférence.
La Cassa Nazionale di Previdenza petla invalidità e la vecchiaia degli operai
n est pas encore assez connue par notre population ouvrière. Dans le but de
la faire connaître davantage, le Président de la Société d''Utilité publique a cru
bon d’invjter une seconde fois M. l’avocat Attilio Fontana de Turin pour une
autre conférence publique sur cette philanthropique Institution.
Elle aura lieu Ditnanclie prochain, 14
l'ouraut, à 3 h. et demie de l’aprèsmidi, dans la grande salle du Palais
Communal, N. 2 de Luserne Saint-
3
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W5*V‘> -:S'> y:<;;i • .«■;
3 —
Jean, aimablement mise à la disposition
de la Société.
Nous espérons que les ouvriers, y
compris ceux de la campagne, voudront
s’y rendre en grand nombre.
Massel. Nous avons pu avoir cette
année, à Massel, un arbre de Noël pour
tous les enfants de la paroisse. Tout le
monde s’était donné beaucoup de peine,
mais on a eu une belle récompense
dans la bonne réussite de la fête. Les
poésies bien choisies et dites avec entrain, les chants de même. Un merci
de cœur à tous ceux qui ont travaillé ;
toute notre reconnaissance à l’union des
jeunes filles qui ont préparé les garnitures de l’arbre et au régent paroissial
qui a enseigné et dirigé les chants.
X.
NottYelles et faits divers
France. Mardi, le g courant, doit
s’être réuni à Orléans le Synode officieux des Eglises réformée de France.
La séparation des églises et de 1 Etat
étant maintenant un fait accompli, il
s’agit de décider comment les églises
réformées devront s’organiser et par
quels moyens elle pourvoiront à leurs
divers besoin et en particulier au traitement des pasteurs. Une grosse question se pose au Synode c’est de savoir
si les églises soumises au régime synodal
officieux s’organiseront a part sans se
préoccuper de celles qui sont restées
en dehors de ce régime, ou bien si l’on
cherchera une organisation qui comprenne toutes les églises, orthodoxes
et libérales. La discussion sera sans
doute très vive, et l’on ne peut faire
de prévisions certaines sur le résultat,
quoique la majorité des synodes particulier soit plutôt favorable à la première solution. Une autre question sur
laquelle le synode devra se prononcer
c’est celle de la date de l’Assemblée
générale des églises reformées, votee
à une faible majorité par le Synode
de Reims.
— Les cinq cardinaux français se sont
réunis à Paris le 28 décembre sous la
présidence du cardinal Richard pour
délibérer sur l’attitude à prendre en
face de la loi de séparation. D apres le
Journal des Débats, ils ont été unanimes
à accepter la loi, à condition que le
règlement d’administration publique qui
en fixera l’application, soit conforme a
l’esprit et à la lettre de la loi. Les
cardinaux ont décidé de tenir une autre
réunions au mois de mars, après la
promulgation des décrets réglementant
les cultes.
Genève. Le Consistoire i-t la Compagnie des pasteurs de Genève a adressé,
sous la date du 25 décembre, une lettre
aux Eglises Réformées de France pour
leur exprimer leur sympathie fraternelle
à ce moment solennel de leur histoire.
«Les protestants genevois, dit la
lettre....sentent avec vous toute la
gravité des circonstances que vous crée
le présent, tout le poids des austères
devoirs que vous réserve l’avenir. Mais
ils vous ^sent surtout ; Ne crains point
petit troupeau, car il a plu au Pere de
te donner le Royaume.... U vous semble à cette heure quê votre demeure
spirituelle, que la maison de vos pères
va être détruite et que vous serez errants et sans abri ; mais so)'ez certains
que le Père Céleste a déjà tracé le plan
et posé le fondement de la nouvelle
Eglise Réformée de France < t qu’il la
veut plus viYijmtp encore, plus forte et
plus conquérante que l’ancienne.... »
Almanach français des Missions
Evangéliques , pour 1906. Edité par
la Société des Amis des Missions de
Montauban. Cahors, Coueslant — Genève, Jeheber. Prix 30 centimes.
La Société des Amis des Missions
de Montauban (composée uniquement
d’étudiants en théologie) publie cette
année encore un Almanach dans le but
de faire connaître et aimer l’œuvre
missionnaire. Il est en effet bien propre à intéresser à cette œuvre et lui
gagner des sympathies, avec ses tableaux de la vie missionnaire, ses notices sur divers champs de mission, ses
belles et nombreuses illustrations et le
soin qu’on a mis à lui donner un aspect artistique. Nous lui souhaitons le
succès qu’il mérite et c’est beaucoup
dire.
NouYelles publications de l’éditeur Hoepli
Nella Veranda, novelle di A. Avancini.
Un voi. di pag. 428. — Ulrico Hoepli.
editore, Milano, 1905. — L. 4.
Prof. Bellini Clitofonte. Trattato elementare teorico-pratico dì Ragioneria
generale. — Un volume in 8” di pag.
X-454. — Ulrico Hoepli, editore, Milano,
1905. — L. 4,50.
G. L. Cerchiali. Fisionomia e mimica.
— Un voi. di pag. XH-336 con 77
figure e 33 tavole. — Ulrico Hoepli,
editore, Milano, 1905. — L. 3.50.
P. Gavina. Il Ballo, tutoria della danza
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— Danze locali — Feste di ballo — Igiene
del bullo. — Seconda edizione ampliata,
con 103 figure, di pag. VII-268 (Mannali
Hoepli) —Ulrico Ploepli, editore, Milano,
1905. — L. 2,50.
Guido Della Valle. La Psicogenesi
della Coscienza. Saggio di una teoria generale dell'evoluzione. Un voi. in 8 grande
di pag. XII-292. — Ulrico Hoepli, editore, Milano, 1905. — L. 6.
Manuale deirAutomobilìsta e guida pei
meccanici conduttori d’automobili. Trattato sulla costruzione dei veicoli semoventi, di S. Pedoni, 2.a ediz. di pag.
XX-746 con 837 figure Ulrico Hoepli
editore, Milano, 1905- L. 8,50.
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fascìcoli di 24 pagine, con elegante copertina,
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risparmiando al lettore tempo e denaro e dandogli modo di tener dietro al movimento del
pensiero e della coltura contemporanea.
Revue Politique
Lundi 8 janvier, anniversaire de la
reine d’Italie; mardi 9 janvier, 27.e anniversaire de lu mort de V. Enmiaiuicl II,
les écoles du royaume de tous les degrés
étaient fermées, en signe de réjouissance
le premier jour, de deuil le deuxième.
Et ce n’est pa.s la jeunesse sui-disoiii
studieuse qui s’en plaint. Mais si la
question ne pouvait paraître ois» n>e, i lUs
voudrions demander à qui de dioit, .-i le
meilleur moyen de participer aux joies
ou aux deuils de la dynastie qui mus
gouverne, est de nous obligm- à cliôn.i-r
lorsque nous ne demanderions qu’à i;availler? Si on croit par là reinlr»* la
monarchie populaire ? S’il ne serait pas
temps, nne bonne fois, de rayer du calendrier scolaire toutes les fêtes dynastiques, moins peut-être celle qui nous
rappelle la naissance du chef de l’Etat,
et à peu près toutes les fêtes religieuses
qui ne font qu’entraver la bonne marche
des études ? Le ministre qui aurait ce
courage nous relèverait à nos propres
yeux d’abord, et nous gagnerait l’estime
des étrangers pour qui nous demeurons
un peuple de festoyeurs. Mais notre voix
est si faible, et les mauvaises traditions
si profondément enracinées! Vous ne
vous attendrez pas après cela que je
vous rabâche ici la messe du Panthéon,
ni des commémorations ayant eu lieu
par-ci par-là, ni même des dépêches
échangées avec la reine Hélène.
Par la nomination de MM. Carlo Rizzetti au sous-secrétariat de l’Agriculture
et Dari à celui des T. Publics, le Ministère est enfin au complet. Ce n’est
pourtant pas encore une raison pour que
la Chambre reprenne ses séances, vu
qu'elle ne sera convoquée que le 30 c.
Les malins attribuent ce long ajournement, à la crainte qu’aurait M. Portis
de voir renverser son Cabinet dès le
premier vote politique que l’Assemblée
sera appelée à émettre.
L’exercice d’Etat n’a pas amélioré le
service de nos lignes de ch. de fer, bien
loin de là. Les retards sont toujours plus
fréquents, les gares plus encombrées, le
matériel roulant plus avarié et plus insuffisant aux besoins. Dans le but de se
rendre compte du bien fondé des plaintes,
des protestations, des réclamations qui
obsèdent le ministère des T. Publics,
M. Tedesco, accompagné du directeur
général M. Bianchi, a entrepris une tournée
générale d’inspection aux principales gares
du royaume, en commançant par Florence.
— La franc-maçonnerie italienne vient
de jeter, par une circulaire, un cri d’alarme à propos de certains compromis
entre le Gouvernement italien et le Vatican, qui préluderaient à la conciliation.
Dieu veuille qu’il n’y ait là qu’une exagération voulue pour engager les libéraux
à veiller sur les menées du St Siège et
de ses aveugles amis I
— Dimanche 7 c. ont eu lieu en France
les élections sénatoriales partielles (Nos
lecteurs n’ignorent pas que le sénat de
la République est électif). Sur 103 nominations, on compte 70 républicains de
gauche, ministériels, et 33 sénateurs appartenant aux différentes nuances de
l’opposition, dont deux socialistes, les
premiers qui siégeront à l’assemblée. Au
total, la physionomie politique du sénat
français demeure à peu près la même.
Le 9 c., la Chambre a repris ses séances
et a débuté par l’élection du nouveau
bureau de présidence. Sont nommés MM.
Paul Doumer président par 287 v. ; Lockroy, Gerville-Reache, Guillain et Doumergue V. Présidents.
— Le 16 c., les représentants des
grandes puissances se réuniront en conférence internationale à Algésiras (à quelques kilomètres à l’ouest de Gibraltar)
pour y résoudre, si possible, la fameuse
question dite du Maroc qui a déjà fait
couler des torrents d’encre, et qu’il faudrait désigner sous le nom de question
franco-allemande. Le sujet du litige est
trop counii pour qu’il soit nécessaire d’y
revenir, et d’expliquer comment et pourquoi la France revendique des droits
spéciaux de tutelle sur le Maroc, et pourquoi l’Allemagne les lui conteste. Les
d< nx Gouvernements intéressés n’ayant
pu réussir à s’entendre par les voies
diplomatiques, on est convenu de soumettre la question à une conférence internationale, cft-qui semble déjà un pre
mier pas de fait vers la solution. Mais
il y aurait témérité à affirmer dès aujourd’hui que le différend va être tranché ;
il faudrait pour cela connaître la teneur
des instructions secrètes que les plénipotentiaires français et allemands ont reçues
de leurs gouvernements respectifs, et quelles sont les concessions réciproques qu’ils
sont autorisés à se faire. L’Angleterre,
la Russie et l’Espagne vont, à ce qu’on
affirme, soutenir les droits de la France,
si droits il y a. L’Italie, à qui la France
a garanti, en ce qui la concerne, une
future expansion éventuelle en Tripolitaine, à condition qu’on lui laissât prendre
pied au Maroc, serait portée aussi, de
par ses intérêts, à appuyer la France.
Mais notre envahissante alliée de Berlin
est là qui nous observe... et nous gênes.
Aussi, il n’est pas de trop de tout le
tact, de toute la prudence, de toute la
finesse diplomatique de notre représentant à la conférence, M. Yisconti Yenosta,
pour nous garantir contre les compromissions dangereuses et sauvegarder nos
intérêts indirects. Il en est même, en
Italie et ailleurs, qui voient déjà M.
Yenosta, jouant un rôle prépondérant à
Algésiras, et obtenant, grâce à son autorité et à sa compétence indiscutables,
que les parties adverses se mette t complètement d’accord. C’est aussi le vœu
que nous formons, pour la gloire de
l’Italie et dans l’intérêt de la paix européenne.
j. C.
Les familles Albarin et Gai'diol ont
la douleur d’annoncer la perte qu’ils
viennent de faire de leur bien-aimé
DANIEL ALBARIN
âgé de 64 ans
Receveur des postes et télégraphes
survenue hier matin à 6 heures.
L’ensenelissement aura lieu demain samedi à 3 heures.
On n'envoie pas de participations et l’on
ne reçoit pas de visites.
La famille de
jJîxV.xr i>.viv OÀY
ancien
remercie sincèrement toutes les personnes qui leur ont donné des preuves
si touchantes de sympathie à l’occasion
du départ de leur bien-aimé pour la
patrie céleste, et demande excuse à
ceux qui dans cette douloureuse circonstance n’auraient pas reçu la lettre
de faire-part.
Ab. payés et non quittancés.
1906 : Mme Gounet, Ramels ; Giacomo Longo,
Florence ; Jean Rochat, id; Arthur Muston, Gênes;
Bastia Paul, S. Jean ; Costantin Jean, ancien,
Pomaret; Louis Bounous, S. Germain ; Barai Jean,
La Tour ; Ribotta Eusebio, id ; Daniel Simond,
Ang'rogne ; Jean Jacçiues Bertet, Pérouse ; Union
Evangélique du Serre ; Bmy Chauvie, Appiots ;
Henri Ribet, Turin; Godin David, Prarnstin; Ri voir
Laurent, id; Rivoir Jacques, id.; Juan Negrin,
Rep, Argentine; Emile Bouchard, id. ; Alejo Griot,
id.; Juan Pedro Negrin, id.; Lorenz Gönnet, id.;
Santiago M. Vinson, id.; Av. Poet, Pignerol;
Philippe Guigou, Valdese (2 ex.); E. Revel, S.
Jean ; B.my Soulier, Clos ; Louis Vinçon, S. Germain; Jouvenal, Turin; D. Turin, S. Jean; P.
Bounous, Riclaret; Madeleine Janavel, Villar;
Giuseppe Banchetti, Pomaret; A.ssociazione Cristiana dei giovani, Turin; J. H. Beux, S. Germain ; Sylvie Lageard, Pomaret ; Pons Emmanuel,
Perrier; Ernest Rostan, la Tour; B.my Griset,
Enver.s Pinache; Aimé Jalla, Turin; J. D. Prochet, Turin; Jacques Martinet, Praly; Jules Guigou, id.; B.my Bornions, Pramol; Gustave Decker, Turin ; J. J. Jourdan, Sparea ; Marguerite
Malan Fassiots; Henry Gay, S. Jean ; Turino Gènes.
1905-06: Jenny Bert-Rostan, Careraa; Turin
Emesto, Turin; David Peyrot, Turin.
1905: Gaydou Henri, Pomaret; Henri Peyrau,
Clos (7,10); Michel Rostain, la Tour; Giovanni
Gardiol, prof. Turin. ________________
A. Rivoir, gérant
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