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Soixante-deuxième année.
8 Janvier 1926
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Vallées Vaudolses . , , ^
Italie (en dehors des
Etranger . . . . > ............
Plusieurs abonnements . même adresse
Etats-Unis d’Amérique .................
VENDREDI
colonies
% doll.
Ob s'abonne i à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNBMENVSB PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean CoIsson, professeur.
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
I de l’année.
iiw Le Nuséro: 95 centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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1
La, dynastie est en deuü et avec elle la
7i»tion tout entière. La 'REINE MARGUERITE, personnifiant la grâce et la poéde
île la royauté ; la plus populaire des souveraines, à laquelle le peuple italien, sans
iUstinction de classes sociales ou de partis
politiques, voua durant un demi-dècle une
ttàmiratioa sans bornes, un vrai culte, vient
de s'éteindre dans sa villa de Bordighera.
Reine, doublement reine par la grâce,
l’mtelligence, la culture et la beauté, elle
laisse après elle des traces ineffaçables.
<Son souvenir, ^affirme avec raison M.
Mussolini, indissolublement uni à la période
la plus glorieuse de l’histoire d’Italie, sera
impérissable dans le cœur généreux du
peuple italien».
Et les Vaudois, dont le loyalisme est légendaire ; les Vaudois demeurés constamment fidèles, à travers les siècles et les
persécutiorts, à la Maison de Savoie, s’inclinent respectueusement aujourd’hui devant la tombe de la « première Reine d’Italie », en s’associant de tout leur cœur du
deuü du Roi et de la Nation.
Télêgraiw de la Table Vaudolse aa Roi.
Generale Cittadini
Primo Aiutante Sua Maestà il Re
Bordighera.
La Chiesa Valdese, che segue sempre con
amore gli eventi lieti o tristi della Reggia,
circonda della sua piii sincera simpatia la
Reai Famiglia in quest’ora dolorosa di lutto
ìtazionale ed implora sugli Amatissimi Soorani e sugli Augusti Principi le consolatimi e le benedizioni divine.
ìLéger, Moderatore Tavola Valdese.
Nous invitons les quelques abonnés —
au nombre de 80 environ — qui n’ont pas
réglé leur abonnement de l’année dernière,
il le faire sans retard.
Nous prions vivement les ¡Pasteurs et
autres personnes qui ont l'obligeance de
nous adresser des listes d'abonnements., de
toujours ajouter, au nom de l’abonné, la
'¡Mtemité, avec le nom du village ~ôu du
hameau, et de ne pas oublier d'indiquer
s'il s’agit d’anciens ou de nouveaux abonTiés, et eek en vde de faciliter l’ouvrage de
L'Administration.
Pour le 17 Février.
La Société d’Histenre Vaudoise prépaie
la jmhlication d’un opuscule sur « Henri
Arnaud, pasteur et colonel des Vaudois».
Le sujet ne manqué pas d’aetudUté, ’pour
les Vallées qui se préparent à inaugurer
jyr^chxiinement un monument, à Torre Pellice, au héros de la « Glorieuse Rentrée ».
L’opuscule en langue française est dJvL
à la plume de M. le prof. Jean JaUa ; celui
en langue italienne à celle de M. le prof.
Dairid Jahier.
Le prix : toujours le même, 5Q centimes
l’exemplaire.
MM. les Pasteurs sont instamment priés
d’envoyer leur commamde, avant le 25 janvier, au Président de la Société
David Jahier.
MÉDITATION.
« Au point où nous sommes parvenu'S, mai'dions ensemble».
•Phüippiens III, 16.
Nous voici sur le seuil de la nouvelle année. Il est bon de nous y arrêter quelques
instants pouf réfléchir sur le passé et pour
écouter ce que la Parole" de Dieu Duus ordonne à l’égard de l’avenir. Lannee oui
vient de s’écouler a été, sous bien des rapports, une année 'd^é de remarque : et
ceux qui écriront un jour l’histoire devront
rappeler bien des événements importants
qui se sont déroulés en l'an 1,925, au point
de vue politique, social, économique et même au point de vue religieux. Quant à nous,
pour ce qui nous concerne de plus près,
nous nous limiterons à observer que l’esprit anti-protestant, qui s’agite depuis
quelques années avec im renouveau de
zèle digne d’une meilleure cause, s’est encore accentué au cours de l’année dernière.
Nous ne pouvons pas prévoir à quoi aboutira le vaste mouvement qui se dessine
dans l’ombre, et cela du reste ne nous
préoccupe pas outre mesure, car nous savons que l’Eternel continuera à veiller sur
ceux qui Lui sont fidèles ; mais nous tenons
à apporter aujourd’hui un mot d’ordre
spécial aiix lecteurs de cette feuibe^ afin
que tous les Vaudois sentent toujours'davantage le besoin, senti par leurs pères
aux graiides heures de l’histoire, de « marcher ensemble». Grâce aux pages sanglan-'
tes, écrites dans l’histoire par nos aïeux,
nous sommes parvenus à la connaissance
de la Vérité et nous pouvons en toute liberté professer notre foi. Mais quel usage
avons-nous fait de ces avantages ? à quel
point en sommes-nous aujourd’hui ? que
devons-nous ¡faire en vue de l’avenir ?
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Pour nous bien rendre compte du « point
où nous sommes parvenus », il est nécessaire que nous établissions en quelque
sorte le bilan de notre vie spirituelle collective, à la suite de l’étape franchie l’année qui vient.de s’écouler. La vie spirituelle de l’Eglise ne doit pas être confondue avec la vie matérielle du peuple ; on
peut être matériellement dans l’abondance
et ne pas avoir de vie religieuse. La vie
spirituelle de l’Eglise ne doit pas non plus
être confondue avec le son des cloches, avec
le nombre des cultes ou des réunions, avec
les manifestations purement extérieures de
la piété ; on peut avoir un grand nombre
de cérémonies et ne pas être le « sel de la
terre » ni la « lumière du monde ». Ce qu’il
nous importe de définir, t’est ce que nous
pourrions appeler la lutte des âmes entre
la puissance de Dieu et le péché. A quel
point en sommes-nous à cet égard ? Avonsnous avancé ou reculé, ou bien sommesnous restés stationnaires, semblables à ces
eaux stagnantes qui, dans leur trouble
immobilité, cachent des germes de corruption et de mort ? Nous croyons, en regardant en arrière à l’année qui vient de
s’achever, que, malgré nos lacunes et nos
imperfections, quelque progrès a été accompli et que pendant les douze mois écoulés un pas en avant a été fait. ^
•Mais avoir fait un petit pas en avant,
être arrivés au point où nous en sommes,
cela ne signifie pas du tout avoir atteint
le but. Loin de là : du point où nous som
mes arrivés, nous devons « marcher » en
avant. Pendant l’année qui s’œt ouverte
devient nous depuis peu, il nous faut tâcheÿ de faire de nouveaux et de plus réels
progrès. Ceci implique que nous devons
trioqapher de la piété satisfaite d’elle-même et qui prévaut, hélas ! trop souvent :
piéfié stagnante, piété immobile ; nous ne
devOTS pas croire que nous avons répondu
à ce que Jésus attend de nous, quand nous
avons certaines habitudes rebgieuses, individuelles ou collectives ; lorsque nous
noi^ contentons d’êtres de braves gens évitant les gros péchés, et lorsque, peut-être,
nous sommes simplement semblables à ces
chrétiens desquels l’Apôtre dit qu’ils
avaient « l’apparence de k piété », mais
qu’ils avaient « renoncé à sa force ». La
piété, selon Jésus-Christ, est autre diose ,:
c’est une vie et c’est un mouvement ; une
vie qui doit croître et s’enrichir, un mouvement qui doit tendre à un but. Cette
piété, l’apôtrie Paul k caractérise en disant ; « Oubliant ce qui est derrière moi
et m’élançant vers ce qui est devant moi,
je cours vers le but... » (Phü. III, 14). Quel
est. ce but ? Jésus-Christ nous l’indique
lor^u’il .dit : « Soyez parfaits comme votre
Pèite Céleste est parfait». Le but à atteinte, c’est la perfection dans k sainteté
et dans l’amour. Plusieurs ont marché vers
ce but pendant l’année qui vient de finir ;
ils en ont reçu un accroissement de lumière et de vie spirituelle : qu’üs persévèrent dans cette voie, marchant dans la lumière qu’ils ont reçue de Dieu, et .Dieu
augmentera leurs connaissances, leur zélé,
leur enthousiasme et leur foi ; Dieu leur
donnera des ailes pour monter plus haut,
Il leur accordera des révélations toujours
plus merveilleuses.
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Cependant, l’Apôtre ne nous invite pas
seulement à marcher, mais à « marcher
ensemble » ; à marcher ensemble sur le
chemin de k sainteté, afin qu’il y ait comme une mise en commun des dons spirituels, des énergies diverses et des expériences religieuses faites par chacun et que la
vie spirituelle collective puisse ainlsi se développer, s’enrichir et s’approfondir toujours davantage. Marcher ensemble dans la
' sainteté, “mais marcher ensemble aussi dans
l’amour. Notre peuple a plus que jamais
besoin de fondre en un seul faisceau toutes ses énergies vives. Si nous voulons que
l’œuvre que ¡Dieu lui a confiée se poursuive
avec fruits, ü est nécessaire que pendant
k nouvelle année tous les membres qui
composent l’Eglise marchent ensemble à la
conquête des âmes. Croire que l’on peut
arriver à l’idéal de k sainteté, oubliant
ridéal de l’amour, c’est' une erreur ; l'idéal
n'est pas k sanctification, mais k sanctification « pour les autres ». Marchons ensemble dans l’amour! (^elle force pour
l’E/glise si tous marchaient ensemble dans
l’amour, pendant la nouvelle année ! Quelle
force si tant de frères et de sœurs sortaient de leur « isolement splendide », comprenant que le salut individuel doit aboutir au salut social, que k vie parfaite n’est
pas seulement k réalisation de l’idéal de
la sainteté, mais aussi k réalisation de
l’idéal de l’amour, comprenant que k piété
du Christ n’a pas été seulement un tête à
tête avec Dieu, la contemplation mystique
exclusive des réalités spirituelles, le recueillement de k Chambre haute ou du
Mont des Oüviers, mais l’action en pleine
foule, le contact avec les pécheurs les plus
dégradés et k recherche de tous ceux qui
étaient « perdus » !
***
Si l’an 1925 marque, comme nous l’avons
dit, une recrudescence de l’esprit anti-protestant, cette même année marque aussi,
sans contredit, un réveil admirable des forces évangéliques mondiales, les forces d’un
christianisme toujours jeune et vigoureux^
ces forces qui n’ont jamais cessé d’être à
k base de tout progrès véritable, à l’avant
■y
garde de toute civilisation, vraiment digne
de ce nom. jCe réveil est pour nous le gage
certain, de nouvelles conquêtes, de nouvdles ascensions, de nouveaux progrès ; ce réveil est l’aurore du grand jour où tous les
chrétiens véritables « marcheront ensemble » pour le triomphe du Royaume de Dieu
sur k terre. Que l’année 1026 marque une
nouvelle étape vers la réalisation de ce
grand idéal ! . D. P.
S. FRANÇOIS D’ASSISE.
{Fin - Voir N° 51, du 25 décembre).
lüe retour à Assise, François usa de l’influence qu’ü avait acquise en apaisant les
dissensions entre les seigneurs et les bourgeois de la vflle, en même temps qu’entre
les citadins et les habitants des campagnes.
C’est là k paix dvile de 1210, qui vit la
rentrée des proscrits et qui valut quelques années de tranquiDité à Assise.
C’est à partir de 1211 que François
adopta la Portioncule comme résidence définitive, avec ses Frères, dont le nombre
allait en au'gmentant. ITles dressa au travail manuel, n’ayant nullement l’intention,
quoi qu’on en dise;, de fonder im Ordre
mendiant. II disait seulement, avec St-Paui
(ïue quand tel' d’entre eux avait travaillé
pour apporter k nourriture spirituelle à
une localité, il avait le droit d’en recevoir
k nourriture du corps, et même de k demander. Travailler était la règle, mendier
l’exception.
Son exemple et son enseignement ont
donc été étrangement méconnus, déjà de
son vivant, et par ses premiers disciples.
L’un d'eux a laissé une Lamentation à
Dieu sur la paresse et la gloutonnerie des
frères. Au reste, François ne leur permettait d’accepter que la nourriture nécessaire, car il voyait dans l’argent l’instru-'
ment du diable par excellence.
A la Portioncule, on vivait une vie
d’amour fraternel intense, chacun travaillant à un métier, les plus capables quittant parfois cet abri pour parcourir les environs, prêchant, visitant les misérables,
préférablement les lépreux. Il arrivait, iiéks ! que les disciples, voulant imiter leur
chef sans le comprendre, tombaient dans
le ridicule. • '
'La personne qui a peut-être le mieux
compris François, fut Claire, jeune fille
noble, de 12 ans plus jeune que lui, qui se
sentit appelée à l’imiter, à^l’occasion de la
paix dvile, en devenant la servante des
pauvres. Elle aussi s’enfuit, de nuit, du
château paternd pour se rendre avec deux
compagnes à la Portioncule, où François
leur fit prendre le voüe. L’opposition vio-
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lètite des parents n'y fit rien. C’est ainsi
que naquit insensiblement l’ordre des Clarisses, qui ne tarda pÿ à s’étendre. François leur procura un asüe sur les flancs du
Subasio. Elles avaient les mêmes devoirs
que les Frères, sauf celui de la vie missionnaire. Le zèle pour la propagation de la foi
se réveilla, au contraire, avec force dans
l’esprit de Français, qui, en vrai apôtreT
nourrissait rfllusion que les Musulmans se
rangeraient en foule sous la bannière de
rEvangüe, annoncé dans toute sa simplicité. Il se rendit parmi les Maures d’Espagne, et plus tard parmi les Sarrasins
d’Egypte, mais sans grand succès,.
Entre deux, il accepta d’un comte du Casentino, en , Toscane, la possession de la
montagne de la Vemia ou Alvemia, plus
propre à la méditation et à la solitude que
la Portioncule, située aux portes d’Assise.
En 1217, le Chapitre de l’Ordre divisa en
provinces l’Italie et les contrées avoisinantes qu’il fallait évangéliser. A l’occasion de
la nouvelle (jroisade en Orient, François envoya en mission frère Elie, avec plusieurs
compagnons, qui obtinrent de grands succès en Syrie. Il n’en fut pas de même de
ceux qui se rendirent en Allemagne et
dans d’autres pays, dont ils ne connaissaient pas la langue. Ce fut en . 1219 que
François lui-même partiÎ pour l’Egypte
avec plusieurs compagnons. Mais, au lieu
de s’appliquer à convertir les Musulmans,
il dut se mettre à prêcher aux Croisés,
qu’il trouva livrés à l’indiscipline et à toute
sorte d’excès. Après la prise de Damiette,
il fut écœuré à la vue des monceaux de
cadavres des Egytiens massacrés, des querelles pour le partage du butin, dé k, vente
comme esclaves des malheureux surviva,nts.
C'est de là qu’il partit pour la Terre
Sainte, mais l’on n’a aucun détail sur ce
séjour, qui a cependant dû faire une impression profonde sur l’âme de François,
éprise d’amour pour son Sauveur. Le sultan', avec lequel ü avait eu luie entrevue,
dont on raconte merveilles, avait accordé
, aux Frères le libre accès au Saintr
Sépulcre.
Pendant ce temps, à l’instigation de la
papauté, les vicaires, que François avait
laissés en Italie, commencèrent à mitiger
les préceptes du fondateur en ce qui regardait les jeûnes, d’autant plus que le
bruit s’était répandu qu’il était mort.
Averti par im frère parti tout exprès pour
la Palestine, François se hâta de rentrer ,
en Italie. Il trouva que ses adeptes avaient
accepté des propriétés, avec l’excuse qu’elles n’appartenaient à aucun des Frères en
particulier. Le cardinal Ugolino se servit
habilement du mécontentement de François pour obtenir qu’ü demandât ap pape
d’avoir ce même cardinal comme protecteur de l’Ordre, pour éviter de plus graves
inconvénients. François cessa d’être à la
têtes des minorités et dut s’adapter à une
règle semblable à celle de St-Benoît.
C’est depuis ce fiioment que, libre de
soucis administratifs, il fixa par écrit sa
pensée, qu’on retrouve surtout dans ses
Admonitions, ainsi que son amour pour la
création dans le Cantique du soleil.
La nouvelle règle établissant des chefs,
.il y eut forcément des subordonnés, con.* tre l’idée de parfaite fraternité de François. Il fallut des résidences fixes, partant
d^ propriétés, puis des églises, avec la
tendance à y attirer les foules, au détriment des paroisses du clergé séculier.
François, ne pouvant plus mettre un
frein à ces déviations de sa règle primitive, vécut toujours plus dans la retraite.
C’est à l’Alvernia qu’il aurait reçu les stigmates, sur lesquelles les auteurs sont loin
d’être d’accord. Selon les uns, c’étaient des
espèces de cals rappelant, grosso nwdo} la
forme des clous de la croix de Christ : d’autres en font des blessure béantes et sanglantes. La médecine connmt des cas semblables, où le mysticisme religieux n’entre
pour rien, mais simplement un défaut de
circulation. En effet, Fifançois était déjà
alors d’une grande faiblesse, et il passa la
dernière année de son existence à se traî
ner d’un ermitage à l’autre, torturé par de
vives souffrances, qu’il supportait avec sérénité. Il était, d’ailleurs, vénéré à im tel
point par les populations que ses cheveux,
les rognures de ses ongles, etc., devenaient
des reliques, certes"à son insu.,On se dispu^
tait même son corps de son vivant, tâchant
de l’arrêter dans ses pèlerinages pour avoir
son tombeau ! Les Assisiates envoyèrent
ime escorte armée à sa rencontre pour
s’a^urer qu’il atteindrait leur viHe.
Sur son lit d’agonie, il parlait fortement
contre les déviations de son idéal, en même temps qu’il s’accusait^ de lâcheté pour
avoir abandonné la direction de l’Ordre. Il
dicta une lettre aux Frères, et une à tous
les chrétiens. Transporté à la Portioncule,
il y expira le 3 octobre 1226. *
Après sa mort, les Franciscains s’éloignèrent toujours plus de son idéal de pauvreté
et d’amour. En France üs disputèrent aux
Dominicains le privil^e d’exercer l’Inquisition, et ils y déployèrent une férocité
impitoyable. Partout ils acceptèrent de riches donations et de somptueuses résidences, même ceux qui résistèrent d’abord à
la tentation et qui furent appelés « de la
Stricte Observance ». Leur corruption alla
à un tel point qu’elle provoqua, au XVI.me
siècle, une réforme, celle des Capucins.
Mais, après la première génération, celle
d’Ochino et de Varaglia, les Capucins s’enrichirent à leur tour et la pauvreté n’est pas
précisément l’épouse des conventuels franciscains. Quant à leur fondateur, on a appelé
sa vie une des plus belles fleurs de l’esprit
du moyen-âge. Et quand on a ladmiré son
amour pour Christ si pur et grand, l’étendue de ses renoncements, son courage liéroïque dans l’action, sa persévérance dans
la souffrance, on, est obligé de lui donner
une place parmi les grandes figures dè
l’Eglise chrétienne. J. J.
Deux petites corrections au premier article. Ce n’est pas par xm F que François
se signait, mais par un T, rappelant la
croix de Christ. Un des sentiments qui servirent de frein à sa corruption, ce fu^ non
la piété, mais la pitié pour les misérables.
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANOROGNE. Deux autres arbr^ de
Noël oiit eu lieu encore dans la .Paroisse :
un aux Pons, grâce aux seins aimables de
M.me Stéphanie Goss-Albarin, maîtresse
d’école de ce quartier ; et l’autre à St-Laurent, dans la grande école, dimanche 3
courant, à l’occasion de la réunion des mères de famille et des jeunes filles de rUnion
Chrétienne, une septantaine de personnes,
environ. Après un, culte. introductif, les
jeunes filles de l’Union nous firent entendre des cantiques qu’elles avaient préparés sous la direction de M.me Lisa Pons, et
elles récitèrent ^quelques poésies et trois
dialogues qui furent accueillis par de vifs
applaudissements. La réunion intime se
termina par une bonne tasse de thé et par
une collecte en faveur du Refuge^ Roi Charles-Albert. Nous remercions les organisatrices pour les beaux arbres resplendissants de lumières et pour les instants
agréables qu’elles nous ont fait passer.
— A propos de fêtes, nous ne devons pas
oublier celle qui a eu lieu, en décembre
dernier, au culte du Serre ; devant un bel
auditoire, une soixantaine de personnes
entre grands et petits, a eu lieu une distribution de prix aux élèves de l’école du
dimanche, '
— Au culte principal du npuvel^n, dans
le temple de SULaurent a assisté une nombreuse assemblée. Le culte s’est terminé
par la célébration de la Sainte-Cène,
X.
LA TOUR. Nos décès se suivent avec
une fréquence impressionnante. Nous, signalons, pour cette dernière huitaine, le
départ de M.me Susanne Chauvie née Gaydou, décédée après une longue et pénible
maladie, le 29 décembre, dans sa 74.me
année.
Nous avons connu M.me Chauvie jeune
épouse, heureuse' compagne de l’ex-ancien
M. Biarthelcmi Chauvie ; mère exemplaire '
de huit enfants, dont l’ainé, le toujours re^gretté pasteur Adolphe Chauvie., a été emporté tragiquement dans la catastrophe de
Messine de ,1908 ; d’une activité dévorante,
compatissante aux pauvres et aux malheureux, toujours disposée à se dévouer aux
voisins, aux amis qui recouraient à elie.
Tous ceux qui 1 ont connue de près, surtout
avant la longue infirmi'té qui vint assombrir aes dernières années, vont la regret
ter sincèrement.
Un très nombreux public
dont des
centaines de personnes étaient accoumœ
d’Angrogne où la défunte avait passé la
plus grande partie de son existence — prit
part, jeudi dernier, à ' ses funérailles, voulant par là témoigner sa vive sympathie
aux affligés : au mari M. Barthélemi Chauvie, à son fils, aux .cinq filles, dont deux
établies aux Etats-Unis, aux familles Gaydou et Chauvie. Nous les recommandons
, au iDieu des consolations !
~ M.me Marguerite Nisbet née Turin,
« l’endait son âme à Dieu, après de longues souffrances », elle aussi, le l.er janvier,, à l’âge de 49 ans.
« Femme et mère exemplaire », elle laisse
plongés dans le deuil son mari, le capitaine James Nisbet, actuellement sur les
grandes eaux, en route pour l’Amérique,
et ses trois enfants, dont l’un est inscrit
à notre Faculté de Théologie de Rome.
Notre sympathie chrétienne va également à cette autre famille affligée, et en
particulier au capitaine Nisbet, qui ne reverra ijIus ici-'bas sa compagne fidèle et
dévouée.
Le service funèbre eut lieu le 2 courant,
à la maison mortuaire et au cimetière, où
le corps fut provisoirement déposé (à la
morgue) avant d’être trasporté à Turin
pour la crémation.
— M.me Madeleine Revel née Gay s’est
éteinte doucement, presque sans souffrances — quoiqu’elle gardât le lit depuis tantôt deux moix — dans sa SO.me année.
C’est une douce figure de vieille dame,
empreinte de sérénité et de bonté, qui disparaît et que nous allons regretter, avec
ses nombreux amis et connaissances.
Après la mort de son mari, M. Théodore
Revel, elle, vécut dans sa retraite paisible
des Appiots, entourée des soins affectueux
de sa fille dévouée qui lui ferma les yeux.
Son fi,ls, M. le pasteur Eugène Revel, eut
encore la consolation de se trouver à son
chevet, étant accouru' tout exprès d’Aoste,
le jour avant sa mort.
Un long convoi accompagna sa dépouille,
mercredi 6 courant, d’abord au temple où
eut lieu le service funèbre, et ensuite au
cimetière.
Nous renouvelons à Mlle Madeleine Revel, au pasteur M. Eugène Revel et à sa
famille l’expression de notre sympathie
chrétienne.
— Pbur la première fois, sauf erreur,
notre (Paroisse eut un culte de fin d’année,
la veiUe du nouvel-an, au 'temple neuf. Public très nombreux, démontrant que l’heureuse nouveauté était agréée. Discours de
circonstance impressif, du pasteur M. J.
Tron, suivi de la distribution de la SainteCène. Beau chœur d’occasion, exécuté par
notre vaillante Chorale.
NEW-YORK. En donnant, à bon droit,
l’hospitalité à la chronique ci-dessous, à quelques semaines de distance d’une autre
chronique nous informant de la nomination d’un autre pasteur pour une autre
congrégation vaudoise. dé New-York, nous
ne pouvons qu’exprimer les plus profonds
regrets pour le schisme qui s’est produit !
A-t-on réellement fait tout ce qu’il était
possible de faire, et avec toute la charité
chrétienne voulue, pour l’éviter ? Dieu seul
le sait ! Réd.
Cher Echo,
H est grand temps que nous te redonnions des nouvelles de l’Eglise Vaudoise de
New-York, surtout depuis qu’une certaine
épuration s’est produite. Dieu, qui connaît
.„les cœurs, fait toutes les choses pour le bien
de ceux qui l’aiment et le servent fidèlement. Nous ne comprenons pas toujours
les .desseins de l’Eterhel, car ses voies ne
sont pas les nôtres et c’est à cause de cette
grande ■vérité que nous avons courbé le
front sans murmures et que, le remerciant
pour tous ses bienfaits, nous avons dit avec
le Psalmiste; « Mon âme,, bénis l’Etemel ! ».
Voici les nouvelles principales.
Comme toujours nous n’avons pas reçu
nos catéchumènes à Pâques, mais à la Pentecôte. La raison en çst très simple. lit
Amérique, dans les écoles publiques et même quelquefois dans leur famille, nos enfants n’ont aucune instruction religieuse.
Nous tenons donc à ce qu’ils viennent aux
leçons de catéchisme le plus longtemps
possible.
Une seule catéchumène,, cette année,
Evelyne, fille de l’ancien Louis Peyrot. Elle
a été accompagnée devant un public très
recueilli par M. Henri Charbonnier (de La
Tour) qui a voulu, lui aussi, déclarer devant Dieu et son Eglise qu’il acceptait
Jfeus pour son Sauveur.
Que 'Dieu, dans sa grande bonté, veuille
nous accorder- de nombreux témoignageis
comme celui-là ! Qu’il veuille nous apprendre la différence qui existe entre un Vaudois de naissance et un chrétien qui a reçu
« la nouvelle naissance » en Christ notre
Seigneur.
22 nouveaux membres, mais ceux-ci par
lettre, ont été ensuite reçus.
Voici nos baptêmes : Odette Perrou de
François et de Catherine Rostan, baptisée à
l’église, le 12 avril 1925 — Aldo Henri M'icol de Henri Daniel et de Adélaïde Pons —Edwin Tron de Emmanuel et de Lina Pbns,
baptisés chez leurs parents, le 17 mai —
Ruby RameUa d’Anselmo et de Henriette
Tron, baptisée chez ses parents, le 5 juin
— HeUen Anna (Porten de John et de Iledwig Gros, baptisée à l’église, le 8 juin —
Cébne Ermelinne Clôt d’Humbert et de Lyflie Tron, baptisée à Midvale N. J., le 4
juillet.
Deux mariages : Doct, Kleist et M.lle
Léna Wirth, le 11 avril — M. Giovanni
Poët et MJle Jenny Ribet, le 25 avrü. Tous
les deux à l’église. Babth. Tron.
?
ï
PERRIER-MANEILLE. Notre Union
Chrétienne de Jeunes Gens est en bonne
reprise.
Sous la présidence de notre régent, M.
Auguste Pascal, elle accomplit un bon tra^
vail. M. Pascal même réunit notre jeunesse
chaque samedi soir et développe un petit
cours d’histoire vaudoise que nous croyons
fort utile, soit en vue de la connaissance,
soit en vue de la formation du caractère.
C’est encore l’Union qui a préparé, dans
le temple de Maneille, un magnifiqué arbre
de Noël pour les enfants, ce dont nous la
remercions de cœur.
il
'(
PRAMOL. M. Chauvie, atteint d’influenza pendant quelques semaines^ a été
remplacé par M. J. J, Ribet, pasteur émérite,
établi à St-Germain, et qui de là, »malgré
son âge avancé, montait régulièrement
deux fois par semaine, c’est-à-dire le mercredi soir pour le catéchisme du jeudi matin et le samedi pour le catéchisme et pour
les services du dimanche matin (école du
dimanche et culte).
Le Consistoire remercie sincèrement M,
Ribet pour les précieux services rendus au
Pasteur et à la Paroisse.
Les examens de quartier, qui se font ordinairement en décembre, à cause de 1»
maladie du Pasteur sont renvoyés en
janvier.
Vendredi, jour de Noël, le culte a déjà
été présidé par M. P. (3iau'vie. L’auditoire était celui des grandes occasions et
bon nombre de personnes ont participé à
la Sainte-Cène. r' •
La coUecte faite à la porte du tçnfiple, en
faveur de L’évangélisation, a dohné L. 35.
Des trois écoles ouvertes l’année dernière sous forme privée, celle des Chaureng seulement a été rouverte cette année.
Celle du Clôt devait s’ouvrir aussi, mais on
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n’a pas encofè trouvé une maîtreisse qui
s’engage à enseigner toutes les matières
prescrites par la Commission ; si avant la
fin de l’aimée on pouira mettre la main
sur une personne qui réponde aux aspirations de la Commi^on, on l’ouvrira encore
pour les mois de janvier, février et mars.
Quant à l’école des Toumim, on n’a pas
même songé à l’oüvrir, vu que les élèves
qui, devraient la fréquenter seraient réduits, cette année, au'nombre de deux.
■ L’église est ' fort reconnaissante envers
' M.ne Ester Vinay qui, pendant l’hiver dernier, a tenu l’harmonium au temple, ainsi
- qu’à Mile Hélène Chauvie qui, pendant tout
l’été et chaque fois qu’elle monte à Pramol
(elle est maîtresse à Angrogne), rend le
même service. ' ,
— Samedi, 2 janvier, un nombreux convoi accompagnait au champ du repos la dépouille mortelle de M. Jean Bouchard, du
quartier de la Ruà, décédé dans sa 82.me
année, après une douloureuse maladie supiportée avec foi et patience.
Jean Bouchard a encore pris part aux
guerres de l’indépendance de l’Italie, en
1866, et jouissait donc, depuis bien des
-années, d’une modeste pension. Il fut conseiller communal et même syndic pendant
plusieurs années et, comme tel, il s’est toujours efforcé d’être juste, impartial et bon.
A la veuve, bien âgée aussi, aux trois
filles avec leura familles respectives, l’expression de notre sympathie chrétienne.
D. G.
SAINT-GERMAIN. Les grandes assembiée.s de Noël et la charmante Ifête des enfants, sont des choses du passé, appartenant à l’année qui s’est envolée. Le 1926
a été salué par une journée de printemps,
un soleil resplendiæant apportant ses
: rayons radieux dans les cœurs de tous,
même des indifférents à tout.
Les vieillards de l’Asile, eux aussi, ont
eu une bonne part dans l’entrain général :
cadeaux à Noël et au nouvel-an, rafraîchissements abondants le dernier dimanche
de 1^^5, offerts par ;M. l’ing. Vingon.
Le premier dimanche de l’année ne sera
pas oublié de si tôt ; l’Union Chrétienne
de Jeunes Filles, présidée par M.me Trop,
procura à nos vieillards une après-midi délicieuse, avec des récitations ; une comédie:
Chi vuol far l’altrui mestiere, fa la
zuppa nel paniere, débitée, sous la direction de M.lle Rivoir, d’une manière irréprochable ; des morceaux de musique, joués
i admirablement par^ l'orchestre locale ; et
tout cela, suivi'd'un bon café, des grissins
et des brioches, a laissé un souvenir de
la plus vive reconnaissance.
Si nous avons nos points noirs, sachons
aussi apprécier les élans généreux de la
jeunesse et des amis du bien. * N.. N.
SAINT-JEAN. Les fêtes de Noël et nouTel-an ont eu lieu dans notre Paroisse avec
la solennité des grandes occasions, et avec
le concours d’im grand nombre de fidèles.
Au culte du matin, M. Tron, par une prédication excellente,; a attiré l’attention de
l’auditoire en parlant sur ces paroles :
< Voici je me tiens à la porte et je frappe »
(Ap. III, 20).
Un chœur de circonstance chanté par la
Chorale, forte d’une quarantaine de bonnes voix bien exercées sous la savante direction de M. le prof. -A. Tron, a puissamment contribué à rendre le culte plus édifiant. Le chœur a été dirigé, ce jour-là, par
le prof. iM.Ue M. Vigliano.
Le lendemain, à 2 heures, quelques centaines d’enfants de nos écoles du dimanche
se réunirent autour d’un arbre féeriquement beau,, pour leur fête traditionnelle.
On y entendit une allocution de M, Tron,
des chants nombreux enlevés avec entrain,
toute une série de récitations variées, le
tout couronné, à la sortie, par de petits
cadeaux offerts aux enfants. Nous tenons
à remercier tous cœ émis généreux qui
nous ont donné le moyen d’offrir cette jolie fête, amsi que les moniteurs et monitrices, mmtre et maîtresses qui avaient
tout préparé pour en a^rer le suc
cès. La joie des enfants doit leur avoir dit
toute leur gratitude.
Le dernier dimanche de l’année une gentille fête, très sympathique dans son intimité, réunissait tous les membres de la
Chorale. On nous dit qu’on s’y amusa royalement, et les charades et les jeux contribuèrent) avec les rafraîchissements offerts,
à faire passer agréablement quelques heures dans la plus franche gaîté et la plus
saine détente.
Au culte du 31 décembre, M. Tron. prit
pour texte ces paroles du iPSaume XC, 9 :
« Nous voyons nos années s’évanouir comme un songe », et s’adressa â mi auditoire compact en termes d’occasion. Au service de Sainte-Cène qui, suivit, un. grand
nombre de personnes s’approchèrent de la
Table Sainte.
M. le pasteur émérite Gardiol occupa la
chaire à deux reprises pendant le mois de
décembre, ce dont nous le remercions sincèrement.
Dimanche 3 janvier, fête offerte par
l’Union Cadette à l’Union des Mères, avec
le concours efficace de l’Union des Jeunes
Filles.
■Mercredi soir, soirée des deux Unions
réunies, dont le pingramme attrayant attirera, nous en sommes sûrs, b®3ncoup de
jeunesse des deux sexes.
— Dimanche 10 janvier aura, lieu, dans
notre Paroisse, la visite d’Eghse, avec le
concours de quelques pasteurs du dehors.
M. G. A. Tron occupera, D. V., la chaire
au ciilte principal du matin, et prêchera
sur le regard de Jésus et le salut. Des réunions d’appel seront organisées dans les
différents quartiers, et seront annoncées
dimanche prochain. . Y.
Le soir, à 8 heures, M. le prof. Mario
Falchi tiendra, dans la saUe Albarin, une
conférence sur ce sujet : Nél mare vasto
e tempestoso.
Le public est cordialement invité.
TURIN. M. Rodolfo De Planta, doyen de
notre Consistoire et consul de la Confédération Suisse à Turin, est décédé à Turin,
le 27 décembre, à l’âge de 66 ans.
Etabli à Turin depuis plus de 40 ans, M.
De Planta occupait une place de première
importance dans le monde industriel, en
sa qualité de président du Conseil d’Administration des Manufactures Dora et de
Caluso, et de conseiller de maintes autres
sociétés industrielles. Il occupait également
une place fort en vue dans les œuvres de
bienfaisance de la ville, et tout particulièrement dans les œuvres protesta,ntes ; parmi lesquelles nous ne mentionnerons que
THôpital dont il était -le président. On n’oubliera pas de si tôt l’intérêt qu’il a constamment démontré à nos Institutions de bienfaisance, les aidant de ses dons généreux et
sollicitant en leur faveur les contributions
de ses amis et connaissances.
Ancien de l’Eglise Vaudoise, depuis nombre d’années, il fréquentait avec une ponctualité exemplaire nos cultes et les séances
du Consistoire, apportant dans toutes les
discussions la note de la conviction chré-.
tienne et d’un réel amour pour l’Eglise
Vaudoise. Voilà ix)urquoi son départ fut
accompagné des plus profonds regrets de
toute la congrégation, ainsi que cela s’est
vu à ses funéràüles, lè 29 décembre. Environ 1500 peraonnes prirent part aux funérailles qui eurent lieu dans le temple, et
bon nombre d’entre elles voulurent encore
accompagner ses dépouilles au cimetière,
où des arnSs lui adressèrent encore les
adieux suprêmes au nom de la Colonie
Suisse et de l’Industrie Turinoise,
Que ¡M.me veuve Alys De Planta née De
Pemex, ses trois filles et tous les parents
reçoivent l’expression de nos vives condoléances et de notre affection chrétienne.
D. B.
L’abondance de matière nous oblige de
renvoyer au prochain numéro une partie
de la Chronique et un article d’actualité.
, Réd.
AIOIJVëLLES POLITUIUES.
M. Mussolini, apr^ avoir passé les fêtes
de Noël à Müan, auprès dé sa famille, s’est
arrêté, avant de rentrer à la capitale, à
Rapallo, où il a eu un colloque privé avec
le ministre anglais des affaires étrangères,
M. Chamberlain, dans lequel les deux hommes d’Etat ont examiné les principaux événements de la politique internationale, en
constatant la possibilité et l’utilité de la
caUaboration entre les deux nations pour
raffermissement de la paix européenne, et
ont préparé le tèrrain en vue des prochaines négociations italo-anglaises pour le réglement de notre dette de guerre.
Dans le Conseil des Ministres,, tenu aprœ
le colloque de Rapallo, le Président du Conseil a informé sœ collègues sur la teneur
et sur la substance des questions touchées
avec M. Chamberlain. Dans ce même Con
seil des Ministres a été approuvé le projet
de loi concernant l’amplification de la vüle
de Gênes, a laquelle 19 Communes limittophes devront être agrégées.
Comme de coutume, au nouvel-an, les
Autorités de l’Etat et les représentants
des deux brandies du Parlement, ont été
apporter aux Souverains les souhaits pour
la nouvelle année. Cette année le cérémonial d’usage a subi un changement : M.
Mussolini a été reçu le tout premier au
Quirinal en conséquence de la loi qui fixe
lœ attributions et la dignité du premier
rùinistre.
\ Le gouverneur de Rome, sénateur Cremonesi, a été installé dans sa charge par
une solennelle cérémonie, qui eut lieu, le
31 décembre, au Capitole, au cours de laquelle M. Mussolini lui fixa la consigne suivante : ' « Dans cinq ans, la viUe de Rome
« ddit apparaître merveilleuse, vaste, bien
«ordonnée, puissante comme elle le fut
«aux temps de l’empire d’Auguste».
Durant les cinq premiem mois de l’exercice financier 1925-1926, l’Etat a encaissé
un milliard en plus du prévu, dont 700 millions sont dus au rendement augmenté des
impôts et des taxes.
'La Famille Royale vient d’être plongée
dans le deuil par la mort soudaine de la
reine Marguerite, survenue à la suite d’une
bémorragie cérébrale. Comme nous l’avions
annoncé la semaine dernière, la Reine était
en convalescence de sa récente maladie et
tout faisait espérer une prompte guérison ;
mais sa grande faiblesse ne lui a pas permis de résister à l’attaque soudaine qui l’a
frappée. Toute la nation, qui l’aimait d’une
profonde affection pour ses vertus et sa
grande charité, s’apprête à l’honorer avec
de grandes solennités, en demandant pour
elles les honneurs du Panthéon, où elle reposerait auprès du roi Humbert. Son souvenir demeurera toujours dans le cœur du
peuple italien.
— France. M. Briand a réussi à faire
approuver par le Conseil des Ministres et
par la Commission financière les projets
de nouveaux impôts, ce qui augmentci la
confiance dans l’approbation que la Chambre devrait donner le 12 courant, à sa ré^
ouverture. M. Briand a affronté d’une manière très énergique la situation parlemen-i
taire et, en bravant les coalitions des groupes et des partis, il a proclamé sa ferme
intention de garder le poste qu’ü occupe
même s'il devait changer tous ses collaborateurs, pourvu de surmonter les obstacles
contre lesquels la France se débat nn ce
moment.
Au sujet du Maroc, après avoir exposé
au cours de la dernière séance de la Chambre les raisons de convenance diplomatique
qui l’empêchent d’ouvrir des négociations
avec Abd-el-Krim ou avec son émissaire
anglais capitaine Canning, M. Briand a
déclaré fermement que l’émir rebelle doit
être et sera écrasé.
— Rouménie. Le prince héritier Carol
vient de renoncer au trône en faveur de
son fils Michel, âgé de 4 ans, qui par là
devient prince héritier. On ne connaît
pas les raisons de cette décision soudaine
du prince Carol, mais on l’attribue à des
dissensions qu’il aurait eues avec sa famille et à son désir de divorcer de sa deuxième femme, la princesse Hélène de
Grèce, mère du prince Michel, pour continuer sa vie aventureuse.
— Bulgarie. Sous la pre^ion du roi
Boris, qui s’était déclaré contraire à toute
reconstitution du Cabinet, le président
dictateur Zankoff vient de donner sa démission. Il sera probablement remplacé
par le député démocrate liapceff, qui a
été chargé par le Roi de composer le nouveau Ministère.
— Grèce. Pendant que le régime dictatorial tombe en Bulgarie, en Grèce le président du Conseü, Pangedos, en suspendant
les élections politiques, vient de proclamer
la dictature militaire. Il a déclaré que tous'
les malheurs qui sont arrivés à la Grèce
ont été causés par le" parlementarisme.
« L’armée seulement sauvera la patrie ».
t.
Refuge Roi Charles-Albert.
Fleurs en souvenir de M.me Lina Tron:
Ch. L.-B., en souvenir de sa chère tante,
L. 200.
Pour le Sanatorinm Populaire.
Fleurs en mémoire de M.me Mathilde Pro. chet-Didero :
D’après lè désir exprimé par
leur bien-aimée, son mari et
ses enfants L. 1.000,—
M.me veuve Amalia Prochet-Gay » 25,—
Famille Michel Robert » 100,—
Famille C. Brenta, » 100,—
L. 1.225,—
Jean Coïssan, directeur-rèsponsable
Terre PetHee - Imprimeria Alpine
La famille Adolphe Prochet, profondément touchée par les nombreux témoignages de sympathie reçus dans la doriUmreuse épreuve qui l’a frappée, remercie
de tout cœur toutes les personnes qui l’ont
entourée pn ces tristes moments.
Barthélemi Chauvie et ses enfants,
très toiichés des nombreuses marques de
sympathie'dont ils furent l’objet à l’occasion du départ de leur chère épouse et mère
SUSANNE CHAUVIE
expriment leur profonde reconnaissance
aux nombreux parents et amis qui - de
près et de loin - ont pris part à leur deuü.
Torre Pellice - Via Wigram.
• La famille Nisbet et les familles Ribet
et Bertinat remercient pour les preuves
de sincère et touchante sympathie chrétienne, reçues à l’occasion du départ, après
une longue maladie, de
ilE nilMOi
épouse et mère exemplaire..
Un remerciement spécial à Sœur Jenny,
directrice de l’Hôpital, pour tous ses soins
dévoués et affectueux.
« Ne crains point, car je t’ai racheté ; je t’ai appelé par ton nom,
tu es à moi». Es. XLIII, 1.
La Tour, l.er Janvier 1926.
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1926: Lydie Pons, Cannes - . Bertin
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- Monnet Margherita, Angrogna - Benech
Enrico, Id. - Pons David, pasteur, Id. (2)
- Jourdan Luisa, Id. - Rinesi Fanny, Id. (2) .
- Bertin Alina, id. (2) - Gaydou Madeleine,
Id. - Bertalot Ida, Id. - Bertin [Rina,, Id. (2)
Constantin veuve Louise, Id. (2) - Jourdan Marguerite et Augustine, Id. ,(2) Bertalot Thérèse, Id. - Bertin, Marguerite,
Id. - Gaydou Marguerite, Id. (2) - Long_
Jean, Id. - Chauvie Barth., Id. - Besson
Clotilde, Id. (2) - Rivoire Alexis, Id. (3) Ricca Madeleine, Id. (2) - Benech Anna,
Id. (4) - Malan Marguerite, Id. (1) - Malan Elisa, Id. (1) - Fontana Catherine, Id.
(2) - Ancien Rostan, Prali' (2) - Ancien
Grill, Id. (2) - Ancien Louis ^rus, Id. (2).
(A suivre).
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VALLI VALDESI;
ÀNGROCNA - Pastore : Davide Pons.
'BOBBIO PELLICE - Pastore: Enrico Tien, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore: Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
PEI®ERO - Pastore : Luigi Micol.
: Lui^ Mara,uda.
f^MABETfO^ - Pastore : Guido {^mba.
PRALIi r,. Sig, Roberto. Jahier, studente teol.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLAREITO - Sig. D. Gaydou, evangelista.
RODORETTO - Sig. Guido Miegge, cand. teol.
RORA’ - Pastore : Alberto Fuhrmann.
S. GERM. CHISONE -Pa.store: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
yÌLLAR PELLICE - Pastore : Bart. SouUer.
PRADELTORNO - Sig. E. Coissoi:, evangelista.
■ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comha,
da Fiume. —
AOSTA - Chiesa: 3, Rue Croix de Ville Pastóre: Eugenio Revel, ivi.
6A|II - Chiesa - Candidato teoL T. R. Casti:glÌo»e, Via Roberto da Bari, 106. '
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Sig. Diodato Rosati, evang., .Casa Boglietti, BieUa-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica - Sig. Amato
Billour, evangelista.
BRESCIA - Cliiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, evang., ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Sig. C. Bonavia, evangelista, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore : Giugeppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - -Sig. S. Pa.squaloni, evang.. Villa Comunale, Casa ,Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo 'Bert, evang., da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi. ,
CORATO - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Pastore : G, iMeggia».
eOtJR'MÀ'YEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Guidici, evangelista.
FIRENZE - Chiesa: Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivi.
Chiesa : Via Manzoni, 13 - Pastore: E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Antonio
Cornelio, evangelista. '
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Sig. C. Bonavia, evangelista.
IVREA - Chiesa: Corso Botta, 5 - Pastore:
D. Forneron, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA -'Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore :
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa,: Via Bacchio, 4 ■ Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Emilio Corsanl.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Rivoir, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Attilio Arias, ivi. — Sig. Enrico
Corsani, evangelista (Diaspora).
NIZZA - Chiesa : Bue Gioflredo, 50 - Pastore ;
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Sig. G. B. AzzareUl,
evangelista.
PACHINO - Chiesa Evangelica. - Pastore: S.
CoIuccL
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: F. A'.
Billour, Asilo Evangelico.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
j PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - ' Chiesa : Piazza S^n
Marco, 4.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
iMingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
"Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivL
SAVONA - Chiesa : Corso Crisi. Colombo, 13
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena, \
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai. ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
alle oie 18 - Pastore : S. CoUicci. ,
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 11 - Sig. Gustavo Bert, evangelista, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori:
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15. — Sig. Carlo Lupo, candi
^ dato teol. (Diaspora).
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Cliiesa: Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa:'Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. CeUl, Rigaste S. Zeno, 39.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Il evito principale si celebra in tvtte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
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VALDESE - Sig. pastore Bartolorheu Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Bostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
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42, Roma (26) - Professori : 6. Rostagno,
Ern. Comha, T. Longo,
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CONVITTO MASCHILE - Torre PeUlce - Direttore : Pastore P. Orili.
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