1
£ o > aìitiQ-tiIreildèìne année
P''i;,-W. ' '• ■ , './'Vvtì
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PR0t D'ABONNBMnmTt
Italie et Colonies Itatiennes < . .
I Bfrangec . .. ~ .
Ptasieurs abonnements à la même adiessé .
Per a*t Poor P mele
L, 10,- e,- ■ "
» 24,— 12y—
. 22,
Oa ■*eboiin«i 11 Torre Pellke, au Bureau d’Administration de r£cAà(Via WIgram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs. . t-'
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S'adresser : pour ht Rétfnetioui, à Mi le Pro#. Loew Mkol -î Terre Pttike peur
n rAittiitfttatrutlilin, tu Bureau du Journal Via Wigram, N" 2 - TorrePeilke. v,i,
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ut Bureau du journal^ Via Wigram, N" 2
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Totts les ehangeineitts d’àdHisse coûtent 99 centluM». sau# ceux du commen1' cernent dfr l’année. .
Que toutes le« ehoses vraies,, honnêtes, justes^ pures, aimables.», diifnes de l^pmnge,. occident pensées j^Bh^pipp. XV, $>.
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•nées ils sont instamment priés de se mettre en règle avec l’Administration, s’ils ne
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Nous répétons que tout ce qui regarde
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Wigram, 2 - Torre PeUice ; et .ce gui concerne la Rédaction, à M. le prof. Louis Mi/col H Torre PeUice, pour éviter des ennuis
et ume perte de temps considéraible.
. Un gros merci d tous ceux., qid ont déjà
remouvelé leur abonnement et notre pror
fonde reconnaissance aux aimables lecteurs qui ont versé rni don, supplémentaire
pour effacer le déficit de notre feuille.
ComiDissioQe FioaDZiaria
L. M. Bi, Metegiaatio Ij,
Ik GtdkilMfandsen, Brescia »
Jeanne De Fernex, Torino
(2® versamento)
F. Avondetto, Id, »
Un Pastore e la sua Compii
gna (rinunzia a parte didl’onorario) » ;
Ing', M. D,, Genova »
Alessandro Massabò, IcL »
Margherita e Celia DeMisfe, Id. »
In memoria del prof. GioiSiué
Balma, la moglie, Pinerolo »
Boeniger P. e Erick, Brescia »
Ehna Bouchard, Milano .
Famiglia Eosenberg, Torino »
100,
200,
■250*
250,
2.900,
1.000,
100
■ . 25,
100
200,r
50,
150,
PRO EMERITAZIQNE.
jDechma Liste), ,, , ^
Signore e Signori, :
Coniugi Peranzioni-Malan,; Lusema'S. Giovanni L. 130,
Luigi Eostagno, Milano » 500,
Gi.no Jahier e famigMa, Torino » 300,
PRO COLLEGIO.
{Decima Lista).
Martinat col. Giulio, A. O.
Tron Samuièle, Pin'erolo
Peyrot dott. E. e Nora, Luserna S. Giovanni
G'ardiol-Jourdan Eosa, Torre
Pelltee
Jòurdan Adele, Id.
Geymonat Abde, Gerrnagnano
(1® versamento)
Luigi EoStagtio, Milano
F. Avondetto, Torino
Cesare Eostaih, Id.
Alessandro Massabò, Genova
Dora e Eenato Longo, Id.
In memoria del prof. Giosuè
Balma, la moglie, Pinerolo
Emilio Toum, Montevideo
L. 100,—
» 300,—
», 100,—
» . 25, » 25,—
f .» 100, » 100,—
. » 250,—
» 150,—
» ■* riîo;l. » 25,» .500,—
Ï0O,—
» 300,—
(s.
Universelle de
. P. I.)
La Commission chrétienne universelle de
ieunesse a organisé à nouveau, comme les
lecteurs du S. CEI. P. I. en ont été informés à deux reprises, un Concours initernation,al pour la jeunesse, sur ce sujet :
« Christ et la Fraternité universelle »,
grâce à la générosité de M.roe F. G. Van
Loan, de Babylon (Etats-Unis), <ïui a étaibli une fondation en souvenir de son. maki,
afin de promouvoir un esprit d'e. compréhension et d'amitié parmi la jeunesse. Les
concurrents ont, été divisés en deux carté*
gories : juniors, de 15 ans révolue à moins
de 19 ans ; seniors, de 19 ans révolus à
moins, de 23 ans. NotJs reproduisons en
partie, ci-après, le travail auquel a été attj’ihué lé premier pïix.
ihremler prix, oatégoiie “Seniors,,
Qu'est-ce que les Eglises, en général,
et mon Eglise, en partfeutfer, dtevrafent
Iliire pour la pahe mondiale ?
■* A ceci tous connaîtront q^e voue
êtes mes disciples,, si vous avez dé
Painmir las uns pour lès autres».
JèernXm,m.
Uii' pasteur soédois quF a récemmenti vit
âtiélia l^rre Sairrteî a p«rl^ â-km»ïeteitiP,
dê la Bénédictinn et dè lèt joie avait
reetïes à pafireotarif fe pays où te SàiuveiOir
avait vécu et agi en qualité de Pflîr de
lîhwniae. 1; awdit vu» pluweuwi-i (te»/ Beux
dont parte ter Bitte. Boutevarsé U' sfiâtadt
tenu sur Golgoiha. R avait, aussi visité
^nce et l'union entré lés péupïes chrétiens et les Eglises chrétiennes? Et les
peuples chiétiens né devraient-ils pas
aborder avec amour et confi^ance les peuples qui ne connafeent pas encore Christ
afin que ces peuples sentent prédsérnent
l’amour du Christ dans cet amour chrétien manifesté. Il h'y a pas de plus grand
i,amour que Famour du Christ et par conséquent la communauté des Eglises doit
précéder la fraternité des peuples.
Entre les peuples ee trouvent toujours
des causes d’irritation : envie dé pOiissatlce
ou désir de liberté, questions raciales et
anakîgues, pour susciter la haine. Et la
haine conduit, tôt ou tard, à verser le
sang. Contre cette haâ,ne qui ronge constamment, contre la guerre et ©entre la vioJencc, Christ nous appeüé, nous les chrétiens, à un nouveau combat, à un combat
pour la paix sur la terre.
*■:• Au sein de la chiétieuté, il y a toujours
.jou des luttes doctrinidies. lï n’est réellement pas facile, pour le chrétien qui pense
f$xe c’est précisément son point de vue et
^h pas un aiitre qui est le vrai, de con^sidarer les chrétiens qüi ont une autre
éteiception conune des frères «égaux»,
'éfelui qui écrit ces lignes et qui souhaite
dépendant de tout son cœur que tes chrlétfens vivent mutuellement en paix, -n’est
pas ^parvenu à faire abstraction desr’dfffé
■ lences, au lieu dfe 'æ'^éjouïr d’abord
l’églitie du Saint Sépulcre, lieu présumé où,
après sa mort, le Fils de l’homme rasstascita, comme prémices de la vie étemelle.
Là dans l’Eglise du Tombeau, le pasteur
trouva des chrétiens de nations et de confessions différentes, priant côte à côte 1©
Ressuscité. Quelqu'un lui' fit remarquer
que le gardien du portail de l’église était
un musulman, un non-chrétien. On lui raconta comment les chrétiens de différentes
Eglises n’ayasnit jamais pu s’entmdre, on
avait dû choisir pour gardien quelqu’un
qui soit complètement impartial et puisse
séparer les adversaires^, uni nonicllrétièam ,
Et ce qu'on lui a raconté Fa jeté dans
une grande douleur. Si les chrétiens ne
peuvent stentendre pour avoir la paix; mur
tuellement en ce saint lieu, mmiment te
pourront-ila en didiors; dans te monde ?
©elui qui avait été couché’ lài dans te tombeau, mais ressusciita te troisième jour,
comme les prophètes l'avaient prédit, ^
àependant te Maître' des’ peuplés eit en
outm le Prince de te paix Les peuptee
chrtetflanisés ont reçu en. Lui un. don si
stoidiant iqu'ite: n«c’ peuventi jamais Fap^
précter assez, haut, line nation^-dont.beaucoup' d’horarai« vivent dan«; te ; pardon de
Eteu et veulent faire pfeiitemse de tout
teuj?" cOBur pour te service dfe Dfeu et du
pTOchain-, dans/une vteptetee d^ânMïUr,, un©
telle-nation est riche? en v&ité.
Et puisque nous savons que te dan.dù
riirèstianème a été tmnisinjâ. de peuplé à
pnuite, cetSs©' connateannee ne' devraitelte
pas fiwtMer te' santimeiit de la reiMnniate
f l’élément commun : la rédemption en Jé^
; sus-Christ.
Il a reçu récemment une admonitioin et
I un avertissement, en visitant une égËse,
f qui appartient à une communauté dont le
i point de vue est différent de celui d© la
’ sienne: Cela l’empêchait d'élever son cOeur
à Dieü en ce sanctuaire, dam la prière et
' l’adoration. Avec un sentimant de vide il
f allait quitter Fêglilse, quand iï aperçut le
chœur. Toute l’église et particulièrement
le chœur étaient dans l’obscurité. Sur
Fautél se trouvait Un crucifix d’or, qui justement en cet instant était frappé par
quelque» rayons de soleil tombant d'une
petite fenêtre dû chœur. C^ rayons de soleil faisaient briflér te crucifix si vivement
que te jeune homme ne vit plûs rien d’au?tre dàns toute Féglise que Fîmage écluidêe
du' Sattveût crucifié.
Aiiîjsi lés iEglises’ doivent avarit tput
voir Christ, létir commun Seigneur et Eoi,
■ et non pas ce qui’ le» «épare. Une teüe' fàçon’ dé penser’et d'agir ne siguifle pas que
voir Christ, feur commun Seigneur et R<»,
tes Chnétiens doivent ne pas remaarquér lè»
choses que léo frère© d’autres Eglises tiennent pour fausses doctrine»? mai« la- oritique doit toujours s’inspirer de l’amour
pour tes frères et être dépourvue de pensée orgueilleuse sur sa propre excellence.
La rédemption, lié plûs grand don dé
Dieu, dont la connaissance est transmise
(te peupte È pe^ie, oMige à te recOnnafesaraee et à Famour eritne te» peuplé». Oui,
élite' nous, donne un senotiment qui non»
poRospe’ U' h. tnamnettnr au» hommes et
mui’ Péupteaiqui ne les sussèdient pas endore. R, est donc tout-à-fait naturel que
Fanaoux' fraternel d^ peuples chrétiens
iteivu aussi s’étendre à ceux .qui sent pri\’ésjde te connaissaocede Christ. Bar reconnàisaMifie joyeuse et agissante des hommes chr^iens, et par amoUr, l’oeuVre milJ.
sîbiïiiîaii'e a été poursuit; Ràr te» misions, un peupte apprend à en coïffliaStlfe
un amtrei non pes dtor une visée dé dœ
rntealii€B( imw de servteé.'
& y Eglise dû Christ? est Iteîspressiotx de ce qu’il y a de . grand sur te
teyire—- Famour du Christ et l’amour eterêtien -L, Me' peut pas procurei? te paix à la
terre, rien ne te pourra. C’est pourquoi
une res^onaabiltié formidable pèse sur
noua chrétiens, Seul» nous ne peùmtes rîén.'
faiire, mais nous plaçons paisiblement cette
cause danas le« mains du Prince de la paix ;
jrien doiie ne pounra ewqiêchBr le royaume
dO; Dieu? le iroyatune de te pfrix, de s’étendre parmi les* hommes. Alors soulement
nous serons dSivrés dier fardetei de lia réafpousabflité, et au. oonthate©: poussés par la
joie de uotrè dessein. Si noite' nous repo^
sons réeUentent sur Faide de Dieuj nous
pourrons tout. « Si Dieu est avec houk qui
sera eonitre nous? ». Cette confiance, devient un bDudier à l’abri dUqUel noua pouvons tmvadter avec séeurité pour la cause
de lapsix% Pomxir travailler,., mais le fa»sons-Uous réeâlement ? Travaitens-neus
réeLtement dan®' ce but» nou« le®. ehrétilen»(
toi et moi? et nos Elises te fisUtteïlie» ?
Trop veJontiers nous invoquions Uhe ptUf
deur apparente, màte raremmt atoeère» disant que ehacuu’ pour soi, ne peut rien
faire pour cette cause, et que bjotre j^lip
manque dies moyi^is et de l’autorité requis
jintlr faire quriqUe chose pour la fraternité des peuples.
Comment pourrai-je, homme sim'pte,
isolé dans mon banc à Féglise et dans mon
travail quotidien, faire (pielque chose pour
la Fraternité'des"'p©upïea?''*a8i‘' coîÎa&È(l®.‘
tien né peut pourtant pas aveir 'Une signification quelconque ! Cépehdânt, '’n’oublions pas qu'il y a deux voies, dont chacun peut suivre l'une ou l’autre.
(La 'fin au prochain numéro).
y -i
Le Duc Victor
sauve par les Vauiois lurant le sieee É Turin.
L’auteur de ces lignes n’est plus ! R s’est
éteint presque subitement, mercreS matin., à La Tour. C’ési avec Un sgisisseihent
de cœmr que. tims l’amnonçonsi en attendant dé' parler plus l&nguemeM du cher
disparu. . ,
Nos lecteurs ont eu maiintes occasions de
lire le récit, très sympathique pour nous,
du refuge que' le duc Viétor Amédée II,
traqulé comme une bête fiaïuve dan» te
plaine, trouva dans ne» montagnes parmi
les Vaudois. La légende «l’en eqt emparée, et il est aujourd’hui embelli par
quelques détails dus à la fantaisie populaire : mais le fait en lui-rnême, dénué de
tout ornement; n’est pas moins vrai, comme il résulte de nombreux- documents dé
cette époque, qui ont été. récwnment publiés. Notamment des lettres nteme» que
le duc écrivfliit, pendant le siège
rih, au comte Daun et au prince Eugène.
ÏT vaut la peine que nous y retour-'
nions prochainement, dans FqpiisGute dû
17 février,, pour réduire la légende que
nous connaissons tous en fait historique
pur et simple fl ne perdra rien de son
importance.
Ma,is'il' est une autre l^ende sur le sujet, qUé nous dearons faiiié con?iàî'tTe aux
liactéurS; Éfie se trouve parïni'ïès manuscrite dû capi-taine Volte, de âtiJean (què
le regretté profi Jallà a procurés à la Société d’Ê^istoirè Vaudoise), et semble avoir
été recueillie par te pasteur Daniel Comba.
Nous la piehilôns, ici,, textuèltemenL Nos
lecteurs, nous sauront- gré de la- coniMÎtfe
©n'-entier.
k M existait m une furnSk do»t le
• A
2
Z
'r
¡f- 'ir ’
L^Echq.des Vallées - 22 Janvier 1937-X\^.
.• , * V V lì . ' 1
fv/
mtmçm était Combe Magmot^,-oomp(méjie
4 frèrea en famMe, desquels Fainé nommé
Jean était capitaine cFvne compojgriie de
Vaudeis, et ses frères servaient sous lui,
^u»**i^®** ordres de Mens. Henry Arnaud,
n^nistre du cuite vaudois' et odUmd de
leurs mmpagnies r surnommé le Ferré,
.. iwur sa vfüe'ur ».
« Le§ Français aasiégeaient Tmin, au
nombre de cent m^Oe hommes, en appa~ reme s&us les ordres du Duc dOrléam,
mais en eff et sous ceux du Comte Marsin ».
« S. A. B. était alors à Casai. (M nms
retirer ? dit-il au Comte GaUowai, alors
ambassädeur de & M. B., en attendant
l’arrivée du Prince Eugène ? avec ses Allemans. — Chez les Vaudois. — Je leur
ai tant fait de malí — N’importe, j’èn réponds corps pour corpn, je cornais Imr
fidélité invariable pour leur souverain. ___
Et bien, partons ».
« Rs arrivent à St-Jean, première com! m^mß yaudœse vers la fdaine, descendent
chez le capitaine, qtd les loge selon ses
facultés. Alors S. A. R. ordonna qu’on pfaéàt sur la maison une girouette à la crcêx,
blanche, pour signe de sa présence et dit
oai Capitaine que. cela durât toujours, en
ménmre de l’1wspit<dité, hii fit présent
d ime devise dont l’embleme est wnp tête
'l’homme qui regarde le soleil, avec cette
légende « lucem nos timet ».
^ La tradition de famille raconte que
lorsque les Français brûlèrent Inteeme, üs
vinrent a St-Jean, au lieu dit Békmat, et
firent des perquisitions rigoureuses. Mais
S. A. R. étant si bien cachée que leurs efforts furent inutiles, peu importe scavoir
le comment. S. A. R. partit donc, contente
du Milord et des Vaudois, et eOe en donna
en' mdUe des preuves, par la tolérance
qiéeUe leur accorda, ne pouvant faire plus
à cause des drcomtances, mais parla à
leurs députés patemeâement ».
Comme dans toutes les lég^end^, il y a
ici des éléments Andáis, évidemment historiques. On ne peut mettre en doute l’exist^ce des personnages : du capitaine Jean
Coimbé et ’de ses frères, du Müord GaÜo^
way et de ses boms rapports avec le duc
Victor Amédée Îl ; pour certains détails, voire loàué id-une hospitalité maercée envers le duc et récompensée par uile
devise nobiliaire... ; mais fl n’est pas niécessàire d'avoir un esprit critique pour
voir que cette légende n’a rien à faire
avec l’épisode qui nous occupe. Pas nécessaire d’entrer dans trop de détails. Quelques observations suffiront pour le démontrer.
Avant tout, durant le siège de Turin,
en 1706, ni le duc ni le milord se trouvaient à Casai. Le duc avait bien trop à
faire, autour de sa capitale assiégée ; et
Je milord en était bien loin. Evidemment
le fait, s’il s’agit d’im fait, doit se reporter en arrière d’une dizaine d’années, lorsque le milord Galloway, succédant au duc
de Schömberg, tombé sur le chamip de bataille de la Marsagba, était à la tête des
troupes attiglaisea Bien vu par le duc, qui
ne se lassait dans Sies lettres officielles de
l’appeler « son cousin », il s’était constitué
le protecteur des Vaudois, au point d’intervenir personnellement ou par ses missives à nos Synodies. Rien de plus naturel,
au fond, que le dialogue entre le duc et
le milord. Mais ils u'etaieint nf l’un ni
l’autre â Casai Et rien nous résiilte de la
nécessité, lorsqu’ils étaient à Casai (en
1794-95),, d’m refuge aux Vallées !
Nos deux personnages arrivent ensemble aux Vallées, à SaintJean, et descendent chez te capitaine Comba, qui les loge
^on ses facidtés. Une hoi^italité en
temps ordinaires, c’est bien. Mais peut-on
concevoir ainsi un refuge d’un homine
poursuivi par l’ennemi ? Un refuge à dèux
pas de Luseme ; dans la plaine, partant
d’accès facile ; puis une girouette à la croix
blanche sur la maison, pour signe de la
présence du duc ; mais c’est tout ce qu'il
y a de plus invraisemblable!
La tradition de fanulle raconte en outre
que lorsque les Français bi<ûlèrent Lusemé... (liiais quand? durant le siège dé
Turin ?) ds Arwit des perquisitions rigoureusès î mais S. A. R. était si bien cachée
(dans tme petite maison presque ouverte
à tout venant!) qu'elles furent inutües,
" « peu importe^ scavoir le comment ».„C’est
pourtant 09,.,'qui, nous importerait de
■■ savoir. ■' ,
Non., Cette légende, rapportée' à l’année
‘ 1706, est du tout au tout inadmissibte. Elle
est contraire à toutes les données historiques que nous possédons aujourd’hui, tan-’
dis que cèlte du refuge de Rorà chez les
Durand-Canton en est essentieUement coni
firmée. , ?. i
Il importe, croyons-nous, pour notre
crédibilité, de revoir, nos légendes soi-disant historiques, de les , éliminer ou'du
moins les réduire à ne pas discréditer notre histoire. Davtd Jahier; '
L’IostitQt Goold de Florence.
Nous tirons quelques données du rapport
qui paraît tous les deux ans.
L’Institut Gould eut son siège à Romei,
de 1871 à 1919. Après une courte suppres-'
sion, l’oeuvre reprit à florenee, où elle flit'
transférée, il y a quinze ^ans.
Le nombre des élèves augmente année
après année. En 1922, lors de son ouverture à Florence, il n’àvait qu’une section,
nmis en 1930 on a été contraint d’en erfer
une deuxième, ce qui permet de séparer'
!es plus grands des plus petits. En ce moment, les deux sections sont au grand com' ptet.
La bénédiction de Dieu a accompagné
cette œuvre, comme le démontre le fait
que la première année on ne re;ut, com
> me dons, 2995 lires, contre lites 45.0gl0
.îde.la 'Sémlère année d’exèreioe. De i^r
avec les dons '‘èn argent, arrivent ..assea
souvent des dons en nature, sous fom|e de
soins médicaux, de séjour à la mer, de
çons particulières pour les élèves les plus
diligents et tes plus doués.
La conduite des élèves, malgré les difficultés provenant de caractères si diverS)
■ est tout-a-fait louable. Le provisîeuir d’une
école du gouvernement fit appeler dein:
« gouldini» pour porter le drapeau à
une cérémonie, motivant sa requête par
les paroles suivantes, qui sont un beau
témoignage: «Les élèves dé l’Institut
Gouid sont parmi les meilleurs de notre
école ; il est juste qu’ils aient l’honneur
de porter te drapeau ».
La direction de l’Institut est confiée au
pasteur Sommani, dont on connaît les qualités d’éducateur.
Le rapport termine par la remarqpue suivante : Au début d’une nouvelle année;
nous nous posons la question : AürOnsnous ce dont nous avons besoin ? Question
angoissante quand on pense que pour les
trente jours du mois de novembre, le boulanger a porté une note de 1.300 lires, et
cette dépense importante est accompagnée
de plusieurs autres.
Mais on ne se pend pas dans l’inquiétude, car on sait que te Père céleste « i>ourvoira»; Que les amis des bonnes œuvres
n’oublient donc pas 1’« IStibuto GouM».
CHRONIQUE VAUDOISE
« Pra del Torno »
Società Missionaria Studentesca.
Invitiamo i signori che fanno parte di
detta Società come « Membri Onorari », di "
versare la loro quota annua, sia nelle riu-’
nkuii nostre a cui ixarbeciperàtono, Sia agli
stessi Pastori deBe rispettive parrocchie,
che poi ci faraimo pervenire la somma
tali ùltimi membri abbiano la cortesia dil^
dmei il, indÌriK^tònder
loro avere la ricevuta della somma versata.
Ringraziamo. /I
** *
BOBI. Le 8 janvier, un long cortège accompagnait à sa dernière demeure terrestre la dépouille mortelle de Jean Jacques
Pontet, du Puy, décédé à l’âge de 61 ans.
Nous renouvelons notre sympathie aux affligés. 4 ,
★ Le culte du 10 courant a été présidé
par le pasteur M. Pierre Chauvie, que
nous remercions encore vivement.
'k Ij6 17 couraint, te temple était bondé
comme nous ne l’avions pas encore vu. Les
paroissiens étaient accourus de tous lés hameaux de la paroisse pour écouter le message de leur ancien pasteur M. Barthélemy
Gardiol, « ce message », dit le prédicateur ’
en commençant son. sermon, « que je vous*
ai annoncé pendant quarante-quatre ans ».
L’émotion saisit le pasteur et les fidèles ;!
plusieurs s’essuient les larmes. Que de souh
venirs évoque la présence die M. GardûÆ
dans la chaire ! La i)aroiisse, reconnais-*
santé à M. Gardiol de sa visite, le remercie, et formule pour lui les meilleurs vœuX
et lui dit « au revoir à bientôt ! ». ' R.
BOÜBDEAUX. (Drôme). Un mariage'^
franco-italien dans les montagnes drômoises. Ce fut un' jour bien émouvant,
que ce 29 décembre 1936, où, par xm soleil printeinier ipour la saison, devant une
assemblée de fidèles fort nombreuse, M. le
pasteur A. Peyronel, élève de la Faculté
de Théologie Vaudoise de Rome, nommé.-,
en novembre dernier, pasteur intérimaire
à Bourdeaux, lia s|a vie, dans le propra-<
temple où, dimanche après dimanche, 3,,
apporte le message de l’EvangTÎe, av^
MJle Sirhom Achard, diplômdée d'une de
nos meilleures, écoles d’inftrmièresévangé- .
listes, que sa pr^amtion rendait tout-à>.'
fait apte à tenir sa place dans un presbytère. .
Toute la jeunesse,“ réxuife, chanta un^
hymne d’amour et de consécration, que .
l'assemblée écouta recueillie, et des laiv
mes dans les yeux.
Puis l’ancien conducteur de la paroisse,
venu tout exprès dé sa nouvelle égHse,
prononça tes paroles qui unissent indissolublement, pour la vie et la mort.
Journée de fête indicible, pour ce grand
viÜage couronné de huit annexes qui
étaient représentées dans te temple !
Dieu bénira te ministère de ces deux enfants consacrés à son service et que la
masse formidaHe des monts n’a pu emp%her qu'ils se rancontrassént ipouir s’ai- '
mer le servir toute ime vie durant.
Í. R. D. Loa'y.
{Le Christianisme au XX" dède).
LA TOÜB. Jeudi, 14 courant, Madame
Louise Mathieu-Vinay s’est endormie paisiblement dans le Seigneur. Toute la famille était présente pour dire à la bienaimée épouse et mère un « au revoir »
dans la maison du Père céleste. Madame
Mathieu ,a eu un ministère béni, parce
qu'elie s’était vouée sans i-éserve à sa vocation. Compagne digne de .son mari, dont
eUe a été l’aide constant durant sa carrière d’évangéliste et puis comme maître d’école : mère dévouîée, dont la plus
grande préoccupation a toujours été de
dortner à ses enfants une vie spirituelle
chrétienne, qu’elle considéra justement
comme la base indispensable pour quelconr
que service auquel ils seraient appelés ;
chrétienne convaincue, qui a joué dans
l’église un rôle dont Dieu æul' peut mesurer toute la portée. C'était une de ces
âmes qui attirent par leur modestie, leur
humilité, leur charité, qui ne connaît pas
de frontière et dont le seul désir, mais ■ ardent, est de faire du bien. Et que de gens
en~ont reçu! Servante du Seigneur, eHé
s’efforça de toujours mieux te servir dans
ceux que te Maître lui faisait rencontrer
sur sa route. Au dernier temps de sa vie,
Dieu l’appela à Le glorifier dans la souffrance. Et ici aussi, elte fut fidèle jusqu’au
bout. EU© put l'être grrâce à sa foi, rocher
inébranlable que rien ne put ébranler, en
Dieu le Père, dont elle a vu l’amour dans
toutes tes circonstances par lesquelles eUe
passait, heureuses ou douloureuses ; en Jéfus-Christ, qu’elle a toujours senti à côté
d‘eHe. A sa foi ü faut ajouter sa volonté
de tenir malgré tout et contre tous les
chocs de l’advéraaire — la sympathie, dont
elle était entourée, de bien des âmes, ce
dont elle fut très reconnaissante, et surtout l'amour de son mari et de ses ertfants. .
Madame Mathieu a été une preuve de
ce que i»ut faire te Christ dans une âne»
qui s’ouvre à Lui, en qui II demeure, une
âme qui --vit en communion journalière
avec le Seîérnour ipar la lecture de la Sainte
E^iturei-la méditation et la prière.
'•■A A l’aube du dimanche 17 courant, la
Seigneur vint appeler pour le grand déh
part Madame Marguerite Gaydou
Bouissa, femme „du vénéré évangéliste
M. David Gaydour
La venue du Seigneur fut un exaucement à ses prières ; elle était du nombre
de ces « travaillés et chargés » qui soupirent après le repos céleste. En effet, eUe
avait été frappée dans sa santé deptiie
onze ans et dès lors die ne s'était jar
mais plus remise complètement. Cee derniers temps ses souffrances étaî^t allées
en« augmiéntant ét contré elles la science
était impuissante. Son départ laisse '
un grand vide dans te voisinage, où elfe
était aimée pour soin bon cœur, où l'on
sympathisait beaucoup avec eUe à cause
de £®s épreuves, et où epe était un exempte ■ dé - pàtiehce dâriS le ' 'Îiltemâfit ■oü ' l’b^
est passé au crible, de pérbevérànce
dans te combat contre l’adversaire, qui se
sert des circonstances douloureuses pour
semer dans nos âmes le doute, le murmure et la rébellion, de confiance iliirrMtée dans le Seigneur qui n’abandbnne ja<mais ceux qui regardent à Lui et qui ne
nous donne pas un fardeau plus lourd
que nous ne pouvons porter. Madame
Gaydou, en se donnant à Dieu, a eu la joie
de te servir d’une façon plus directe comme compagne vaillante et dévouée de son
mari dans son travail d’évangélisfe. Sa
constante prière et la plus grande grâce
qu’elle n’a cessé de désirer par dèssus tout
étaient que Dieu soit aimé, servi et glœ
rifié par' ses enfants et petits-emfants, qui
tous ont senti de quel grand amour ite\
étaient aimés par teur mère et grand’mère.
Le souvenir reconnaissant de celle qùii
est partie aidera ceux qui restent à continuer leur route, si longue et pénible soit-elle
dans les mêmes dispositions de cœur et
d’esprit qui a fait de Madame Gaydini un
témoin dq Jésus-Christ.
★ Dimanche xjerAή^’ nous avons accompagné: att cbaj^ Au rqÿips WFr..
telle de Madame Marguerite Jalh née
Ugon. Elle a eu une vie qui n’a. pas, été
sans soleil, parce que là où Dieu est, il y
a la lumière, mais les ombres avec leurs
dangers et leurs angoisses ne lui ont pas
été épargnés. Notre sœur a eu une vie
dure, et elte s'est démontrée vaillante dans
les temps de lutte, comme elle était reconnaissante pour les attentions affectueuses
dont eUe était l'objet de la part des cœurs
généreux qui connaissaient ses peines.
Dieu l’a rappelée au repos et à la paix du
Ciel.
★ C’est une courte apparition qu’a faite
sur cette terre l’enfant Henri Jourdan,
mars qui a été durant vingt-six mois un
rayon de joie dans le foyer de ses parents,
qui savent que cette lumière ne s'est
éteinte ici-bas que pour briller plus vivement (1,9,ns la Maison du Père céleste.
Aux familles éprouvées par le deuil, nous
exprimons notre vivante sympathie chrétienne.
PIONBROL. Une soirée unioniste fort
bien réussie a groupé, samedi, 16 courant,
la jeune.sse de l’église : allocution du yieeprésident de l’Union de Pignerql, M. Ettore Serafino ; messages du- Pasteur, et de
M. Aldo GrigHo, président de rUnion de
Saint-Second : chants, jeux, récitations... et
l’immanquable tasse de thé, nous oïit fait
sentir, une fois de plus, « qu’il est doux
pour des frères de demeurer ensemNe » ;
que, réellement, «l’Etemel y envoie ■ la
bénédiction »!
★ Une nouvelle place vide vient de se
creuser dans nos rangs, par te départ , de
M.me Virginie MurisCodinc ; c’est aussi
une place qui reste vide dans l'auditoire
de nos fidèles assiitas au temple... « le
Dieu de l’Espérance» veuille comhter, en
quelque sorte, le vide dans le cœur des
affilés,, par te sentiment de la réalité de
Sa présence! Nous leur renouvelons l'expression de notre vive sympathie chiétienoe.
mLlSÈOHB. Un deuil très cruel a
frappé la famille de Barthélemy Gardiol,
des .Clos, en la priyànt du cher petit Syl
«¿I
..a
r|
3
' f»>í • '
.......................... ■ ' '•/>-.
rie, emporté à laspite d’un accident d'auto.
soina les plus ompre^i^ et affectueux
n’ont pu éviter l’irréparable :• âgé de quat^ ans i^et demi,- le cher enf ant a’en est
aBé en plongeant, dans la douleur la plus
proforndè sa famiBei, soutenue cependant
daPB,^.;girande épreuve par la force de
la foi. Une foute immense, accourue samedi après-midi, a démontré de quelle
sympathie est entourée la famille. -Que
tontes ces' manifestations et surtout que
les consentions du Père céleste apportent
un -baume à la btestsure de ces cœurs
mpurtris/
te’Union dés Mères et Jeunes Files
a,;^ dimafliche dernier, sa petite fêtei
Après .^une courte méditation, du Pasteur,
ont développé un gentil
fUj^ramine de récitations et de chants, qui
apprécié. Très appréciée a aussi
é1^, la traditionnelle tasse de thé, après
qpi)i ch^un faisait retour à sa demeure,
reconnaissant pour, cette belle après-jnidî
pa^ée ensemble.
' l'.r,:’
PERSONALIA.
Nous apprenons avec plaisir que te prof.
Gustavo Viruuy vient d’être nommé, par
S. Ë. le Ministre de l'Education Nationdle,
membre correspondant de la «R. Depm
fazione Subalpina di Storia Patria », en
recpnnaissance des mérites aciquis par ses
nombreux publications historiques.
,Au jeune professeur, si favorablement
connu parmi inaus pour son activité en
faveur du Collège, nos félicitations tes plus
sipçèreB pour cette marque de distinction
et nos souhaits d’une très brillante car
nere.
* * «
I.e 4 février, à Felónica Pô, la famiUe
Ayasæot a accueilli avec joie son deuxième
Tinfant, te petit Marco.
Féhcitâtions aux, heureux parents et
bç)ns vœux pour le petit.
» * *
Ije 14 janVief, à La Tour, une petite
EtUm Paota Etnüia eét arrivée dans te, famille de M. Geymonat, ancièn secrétaire
commùnal de Bobi, ¡actuellement à Germagnano. ‘
Félicitations aux heureux parents et
lions vœux pour l’enfant.
!lf ^ ^
Ija troisième Convention d’études religieuses, convoquée par les Unions Chrétiennes, eut lieu à la Maison Unioniste de
Torre Pellice, dimanche dernier, en Ja présence d’une centaine d^Ünionistes des différentes Unions du Val Péliis. Après le
culte, présidé par M. le prof. Attiliô Jalla,
le ‘ rapporteur, M. Robert Jahier, pasteur,
présenta, d’une façon très claire, complète
et ihitéressante, le sujet à l'ordre du jour :
le salut, considéré avant tout dans son esseriée, ensuite dans l’élément qui en est
la cause fondamentale, te grâce de Dieu
par Jésus-Christ ; dans la foi du chrétien,
qui est te Seul moyen de la saisir, dans la
salictification qui doit en être la eonsé(îuence nécessaire. La belle exposition de
M. Jahier et te vif échange d’idées qu’elle
provoqua, furent suivis avec une attention
très soutenue par toute l'assembllée.
Nous rappelons la prochaine Conventioin,
qui aura lieu le troisième dimanche de
février. A. J.
U*!*'‘*
La famille MATHIEU exprime sa plus
prbfmide reconnaissance pour les affectueux
ses paroles de sympathie reçues et pour le
grand témoignage d'estime ckmié à m très
■chère Disparue,
Notre profonde sympathie à M. Théophile Mathieu et à ses sept enfants, pour j
la perte de Madame Louise Vinay-Matlùm,
femme d’élite, mère exemplaire.
L-Echa des Volées - Vendredi 22 Jianvier ‘‘1937-XV
•A /k'A
3
Lettre d’une aïeule a son petit-fils.
Tu as, m'écris-tu, beaucoup d’’aniig. C'est
magnifique, mais ces amis, quels sont-ils ?
Amis aux jours de fête, amis quand la
fortune te rit, amis pajrce que tu t'es fait
une petite place au soleil et que l’on pourrait obtenir de toi quelque service ou. quelque recommandation utile? ’
Ta vie touche à peihe à son midi, et
poui'tant l’épreuve a déjà visité ta demeure... Ces nombreux amis dont tu te
vantes aujourd’hui, où étaient-ils quand
grondait te tempête ? Ils avaient dmpe^rui,
emporta comme autant de fétus de paffle
par te vent de l'adversité. ^ '
D’ailleurs, qu’importe le nombre. des
amis, l’essentiel n'est-ce pas de savoir les
choisir? . . ,
Quand ce ehmx. ne dépend ¡que .de .ta
seule volonté, qui recherches-tu ? Avec qui
te plais-tu ? Avec ceux qui flattent tes ,défauts, avec ceux qui voudraient faire de
toi un égoïste et te conseiUent la réush:
site à tout prix, ou avec ceux qui te disent : «Sois noble, sois bon, sois fort',
SOIS UN HOMME ».
Et quelles sont les conversations, awxqueiles tn aimes prendre part ? Celles où tout
ce qui se dit est aimable, pur, honnête...
ou les autres ? — Mais, me diras-tu, il
faut pourtant bien rire, quelquefois.
Rire ! mais quoi de plus légitime et de
plus salutaire que le rire ailé, frais, musical, qui salue ITesspr d'un mot spirituel ou
d’une innocente plaisanterie ? La gaîté
n’est-eUe pas le plus charmant apaîiage
de te jeunesse ? Mais que penser de
l’épaisse rigolade qui se vautre dans te
fange à la suite de qu^que polisonnerie
licencieuse ou dé quelque ignoble ^us-èntendu? Ce rire-là, Enfant Chrétien; ta
seule présence, si tu es fidèle à ta vocation, suffira à le bannir des entretiens auxquels tu pourrais prendre part.
Tu me trouves .bien austère. C’est quei
du choix de tes amis dépend surtout celui
de tes loisirs. Gomment les empkd^-tu ces *
heures précieuses et rares qui n'appàrtiennent qu’à toi ? En de niaises ou puié‘ riles distractions ou en des passe-teiiips
bons, utiles et intelligents ? Ta conscience
te dicterait la bienveillance et te dévouement, ces nobles délassements du cœur
comme l’étude est le noble détessement de>
l’esprit... Oses-tu obéir à ce fidèle moniteur, ou bien, intimidé par le sourire moqueur de tes amis, vaincu par leur sempiternel « Il faut bien s’amuser », te laisses tu entraîner là où on te mène ?
Que de belles pages ont été écrites sur
l’amitié. Je suis du nombre de ceux qui
admettent la valeur de tout enseignement
profitable quel qu'il soit et j’estime que
par ses côtés les plus grands et les plus
beaux, l’Antiquité païenne a de nombreuses affinités avec la religion chrétienne ;
oui, bien dès soi-disant chrétiens pourraient s’honorer de pratiquer les vertus
d’un Socrate ou d’un Platon, par exemple.
Veux-tu savoir de quelle manière on entendait l’amitié à Corinthe ? Ijaisse-moi
t’en citer un exemple ; Eudamidas avait
deux amis : Charixenus et Aretheus. Venant à mourir pauvre et ses amis riches,
Eudamidas fit ainsi son testament : « Je
lègue à Aretheus de nourrir ma mère et
de l’entretenir en sa vieillesse et à CharixenuB de marier ma fille et de lui donner^le plus grand douaire qu’il pourra et,
au cas que l’un d’eux vienpe à mourir, je
substitue en sa part celui qui survivra».
Les héritiers acceptèrent le testament et
Charixenus étant mort cinq jours après,
Aretheus nourrit cette mère et donna à
la fille d’Eudamidas une dot égale à celle
de sa propre flJtei et fit faire le même
jour les noces des deux fiancées.
Mais écoutons les modernes. Ceux-là, je
te safe, t’intéressent davantage. Aucun,
parmi eux, n’a chanté d’une voix plus
émue, l’ineffable douceur dé la véritable
amitié, que l’exquis poète qui charma notre enfance, rinimitaHe La Fontaine. Te
souviens-tu de te fable des deux pigeons,
<fDeux p^eons s’aimaiehl; d’amour tenA«», et die œffle des deux Amis? Laissemoi t'en rappeler l’^ilogue ; ce rtiorcéau inouï'de grâce et^de tendresse qui
remplit nos yeux de larmes si douces :
Qufun am véritable est une dmice chose!
lEcherche vos besoins au fond Se votre cœuri
tPVoua épargne la pudesir '
Oe les lui déccyuvrir vous-même ‘
Un songe, un rien, tout lui fait peur ■
Qua-M il 0igit de ioe qu'il aime.
i Et tout près de nous, cet ami incomparable que fut te R. P. Didon, s’écrie : « Un
Ami,, savez-vous ce que c'esf?... C’est un
être qui ne demande rien et qui est prêt
a tout vous donner. Un Ami, c’est un terreneuve qui se jette à l’eau pour vous repechar c est un être qui se compromet
pour vous servir... Un Ami <ÿ,est un être
clairvoyant qui a le courage de vous dire :
Tu fdis mal». Un ami c'est un cœur
large qui oublie et qui pardonne... Un Amii
c est une péri© au; fond des • mers ■», -r- »
— Mais, me diras-tu encore, dois-je donc'
oxcluro de ma vie ces amitiés de rencontre peu profondes, il est vrai, mais souvent agréables en teuir courte durée?
A Dieu ne plaise. Il ne faut repousser
personne mais je voudrais. Enfant, (¿üe
fu appréciés les hommes et les choses à leur
juste valeur.
Sais-tu à quoi me font penser ces amitiés-jà ? A ces fragiles fleurettes écloses le
matin sur te bord de la route et qui, quelques heures plus tard, ont déjà disparu ;
ina|s l’Ami véritable est comme un bel
arbre aux racines pleines de sève. Aucun
vent d’adversité ne saurait l'abattre. Dans
te? pauvreté comme dans te richesse, dans
la maladie comme dans te santé, dans la
douleur comme dans te . joiei demeure.
Il demeure parce qu’ü aime et que l’amour
qui vient d'en-baut est étemel,
-Tu as beaucoup d'aimte?-. Mais moi je
te dis que si Dieu t’a fait rencontrer sur
ta_^route .ne serait-ce qu’un seul être ami
(^prouvé et Adèle tu es un privilégié parmi
'es. hommes. O mon Enfant, montre-toi digne de te conserver à toujours.
J, . !......................(A suivre).
•H- J %i-',
Des Mes d’Ëglise
, , remplacées par des disqaes.
Dans une église récemment construite
en Angleterre, l’architecte a fait irstaller
— au lieu des cloches traditionnelles —
un gramophone et un haut-parleur, grâce
auxquels les viltegieois peuvent entendre
les carillons les plus célèbres du monde. Le
liaut-parleur est aménagé dans le clocher ;
il suffit de. mettre un disque au choix (et
le pasteur die la paroisse en quation en a
déjà acheté un certain nombre) pour que
retentisse, dans la paisible vallée où est
niché le petit village, tel célèbre carillon
flamand, allemand ou français.
Monde» Adolfo Munis ; ses filles VirGiNiAi et Luigina avec son mari Renato
CiAMExccoLi et leur petit Ernesto, ont la
douleur de faire part à leurs amis et connaissances de la perte qu’ils ont éprouvée
en la personne de
iDia ms
que Dieu n rappelée à Lui vendredi soir,
Iñ etnirant.
« Je sais la Résurrtxition et
‘ la Vie ».
'Bv. St-Jean XI, 25.
l'ìgnei ol. (Via dei Mille, 3), 17 janvier 1937-XV.
La famille GAŸDOU, des Chabrids, remercie avec reconnaissance tous ceux qui
oni témoigné le» affection à
Harguerité Gaydou
pendant sa maladie et en l’accompagnant
ausichamvp db repos; dune façon partieulièrp elle remercie le pasteur Monsieur Jules 'Tron, le docteur Quattrini, Madame
veuve Vigna, Monde» A. Ptoët, la famille
Ja,lla, lès Sœurs de l'HÔpttai et les Orphelines.
Torre Bellice, le 19 janvier 1937-XV.
Nonostante l’intervento della edema
■ J t 1 .....
Owi'^àail
asoli trent’anni, non è piü qm, ed ha lor
sdato mornentartpanumte la moglie Eevisa
coi bimbi Maria Grazia ^ e Giorgio, la
mamma Valentina odi fisfii Ahìm. e Laura,
eé i parenti tutti. ’
L’Iddio vivente ha potuto, <ì vincer e*
pritm nel suo cuore, ed è con questa certezza die i suoi cari accettano con fidente
sottonmsione la prova di dolore loro data.
I funerali hanno avuto luogo a Padova,,
e la salma è stata trasportata a Torre,Pdlice il Ì8 corrente e^tumulata nella tomba
di famiglia. ■ .
Padova (Clinica R, Università),
.15 gennaio 1937-XV,;
La femme du regretté
Henri Boer
prof ondément èrhâe de là grande mamfestation de sympathie rendue à son bienahné disparu, remercie de tend cœ». eeux
qui l’ont aidée et consolée pendant ad
grande épreuve,
Lnsorne St-Jean (Liouna), 17 janvier I.9a7-XV.
Ce matin, à l’dge de 71 ans, s’est erir
dormi dans la Paix de Dieu le
in. M. m. n iiiE
Les enfants: EVELINA, avec son mari
avocat Eugenio Taliento et leur petite
Lia ; ROBERT, pastepr, avec sa femme
Emuja Vidossich et leurs enfants Mxssix
et Enrico ; avocat MARIO, avec sa femme
Mary PArise eVÏeurs petites TERÉaavA et
MargUerete ; le frère, poste» AUGUSTE,
avec sa famüle, et tous les parents, affSgés mais confiants dans les promesseé dé
Dieu, vous on font part.
« Et maintenariit, Seigneur,
tu laisses ton serviteur aller'
en paix ». Luc //, 29.
Le service funèbre cmra lieu. Dieu leperimettant, vendredi, 22 comrant, à 15 h. 30,
au temple.
Torfe Pqïlice, oê ^O janvier 1937-XV*
La famüle Barthélémy Gardidl, profondément émue des témoignages de symx
pathie reçus à l’occasion du départ de son
cher petit
remerde toutes les personnes qui ont
prêté leur assistance dans ce triste moment, et toutes les personnes qui, au
moyen de fleurs et écrits et p» la participation au service funèbre, ont pris part
à sa grande douleur.
« Laissez venir à moi les petits enfants, car lo Royaume
de Dieu est pour' ceux qui leur
ressemblent
Luc XVIII, 16.
ViRosèche (Les Clos), 16 janvier 1937-XV.
Faits et l^onvelles.
Etats-Unis. Tendances parmi les étur
diants. Dans un rapport présenté au Comité national des A. G. E. on a relevé ce
qui suit : « H est encourageant de signae
ter les courants qui se dessinent chez les
administrateurs, les professeurs et même
les étudiants, dans les Collèges. On se détourne du froid matérialisme, du culte de
la science, de rengouement pour les grades, les diplômes, les victoires d^ équipes
de foot-baJl, qui 'étaient , si caractéristiques
de te rOTolutiloin industrielte à son apogée...
fin revient à l’introspection, dans les collèges. On y parte beaucoup des valeurs
spiritueUes, des motifs d'action des étudiants, de nouveaux standards intangibles
de conduite, qui remplacent tes normes
objectives et matêrialiçtes prônées auparavant. Quelques collèges ont bouleversé
leurs pri^rammes d’étudœ et ont introduit
des cours d’orientation personnelle, etc. ».
(Service d'information des ü. C. J. G.).
**#
France. Congrès mondial de la jeunesse.
Le Conseil du Congrès mondial de te jeunesse a tenu sa réunion à Genève, à te fin
du mois de décembre. Il a passé en revue
l’activité déployée, dans les différents pays,
depuis le CÎongrès de Pété dernier.
Pour donner une expresskm à la votonté
, -yt.
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JMf^nara k V®*BO»tipn., uaryi^rs^ de
9wMa, eft i9âT. A <sette «wwwâ m «m»
HAter^a^^Wal çt reneoatie de Jçauw
tie« ^ Fï^<fe.
, {Service <ïInformation dßi p, C^
'1'
« ae
hïBis/JDéw(5oppd»ie^i chi christi(f»4sme^
aWf UBe popujatíq» de 3ÖO.OOO.0O» d’habf
tapatf^ les Indeÿi ' coHïpteait 6.000.00^^ de
oinfé^ns^ mai» ce» derniers auj^mentefit
»(»iMdenieBt au rythme d'environ 180.000
par an. i/fnfluence des ehdÊtiens dêpasçe
grandement l'im^rtance de leur nombrè.
Les classes dé^ëriiiée& cbevehent à rompre 1#R' bées 'i^' les tiennent prisœini軫pvmmi ^a®a k chrMiamiÈMae tPie
«w teikrte ka komiam e» égats*:.
Dans le seid diocèse de Dornakal, 40.000
peiwnnes ont demandé le baptême et l’on
estime à «sAviw vn miüiw 1«: nombre de
ceux qui ont prit k décision dé suivre JésiçsKïoriis^’ fîairtout k twwveiaïnt ysOT» k
yk ifhç^e^n^ s'ipteï^fie et Von, peut ca]feB^\reçipiÿr (pi’iWi cours des cinq PiTOr
çiiaifteé wnées 5.000,600, d’$flseé pasaerwit
au christianisme. (S. Œ. ?. l.,. Genève).
4i * «
Suède , Ce que pensent ' les étttdicmts
(^nxé^em. 1* tendance , k j^us évôtete
dans les Assocmtîons chrétiennes (fêtu.dknts est k conc^tration sur la ioi personnelle. Les étudiants évitent les débats
s^ar le» problànes que soulève le christiiir
nisme, et consacrent leur temps à
questions perso.nne31es : Comment devenir
chjsêtien, ooffianent garder k foi et croître
dan» k connaissance reli,gieuse ? La jeune
génération insiste tout spécialement sur
cet aspect. EîBe estime qu'iJ est mutile de
discuter les relations entre k civilisation
et le ebr-isiianlsme et d'autres sç^hères dé
k vie* s’ih n’y a pas d'abord des ehidétiensi
ü^k relève que les problèmes intellectuels
whérent» au chrktianisme ne saniraient
trouver de solution tant que nous ne savons pas persoïffisitenient ce qu’est le
christianisîne, B est carætérktique qu’à
côté de cette tendance, on voue un grand
intérêt aux questions pratiques. a.ux étuides et au travail sociaux en particulier, et
aapi activités diverses des LfeJises.
{Serviee âfïnfvnmtiorn. des U. G. J. d.).
hsiliites.
REFUGE.
A k m&noire de feur mère Mondon-Pra^
che (titre), L. 100 - A la mémoire d'Abreimo Porestan, Luserna S. Gibvanind, 10
- Jeanine Gönnet, (Port), Torre Pellice, 10 Rosa GardiolrJourdani, 10 - Eredi .Talk Augusto, Luserna S. Giovanni, 2 - Malan
Jenny, 1 - Clémentine Bonnet, 10 - Elise
Pons-, Luserna S. Giovanni, 5 - Ida Bertalot. Id., 5 - Comune di Praly (contribuzione 1936), 80 - Id. di Perrero (id.), 200
- Id. di Maasdio (id.), 60 - Vok David et
Marie, Torre Pfeliice, 25 - M.lle Genicoud,
Id., 20 - Fenouil Bartolomeo, Luserna San
Giovanni, 2 - Meynier Jean, Id., 1 - Bounqu» Henri, Id., 1 - Angelo Peranzoaii, Id.,
10 - Giuseppe Vidoœich, Milano, 100 Alma Vicino, Tome PeUioe, 20 - Luigi Talmazzi-BaHocchi, ved*, Napoli (titre), 200
- Fapiiök» Pasehçtto, Rjvoirav, Buuafe, Peyrot, 50 - Clémentine Maggiore, Torre Peliice, « in memoriana:»i 2&- Chauvie B;, pasteur émérite, Bobbio Pellice, 25 i- Union
des Mère» de La Tour, pour Noël, 10 - Eu'gôik, Geymct et Eaisa Gabella, Rorà, .30
- Gay Idkbel, Lucerna S. Giovanni, 5 - Bevel Sa#»welv I4l, Z Rea««, ldi, li - Grand
Stefano, £d„ 8: -^.Maraudâ Ikvid^ M, 10< Adeline Goîssrari, M, 5.' Veuve Pons Gasabianoa, I;d., 4 - Anita Ricca, M., 3 - PauUne Ricca, Id., 2.‘“ Eh«ienip, l;/qng;^ id,, 5 G, VackgQ. Id„ lOQi- Capv geom», Ek. Ayasaefc Rodeiità, Id., 36.- Lega Femmàniji» Valfkso, Mijfeno, 200> - Giuseppina QtouktiAstesano,, S. Remo, 500 - Une chère amie
du Refiig^, lOQ -.Sara.RetmLLuaer^
Gipyaqni, 25-- RMoa. Berta«, Pmerolq, 25
-, Rwkt Susette* ViUab Bdh*e, 6, - l^helia Salcanon Jj R., Mi, Q. - Baridoa Catherin», Idi, 10 “ Pauline et Marguerite Geymonat, New-York 76ï
GoSéicéé par Mile Charlotte GfAvel; Lem!^im^ MB? A- Himliinann, ftanc» awis^.3. - M,îPè CkvdL 3,- EClfe ÂfoW.,6 . Vente, dçkPiQfkSs. 19>9Qî - R, Ckfeii 10 M.miQ müJkjv Sî-X,, 12 - Versé‘par le<Refuge, 10/-*- Itetal, au che,nge, Si. 1^,80.
Lw, . A,, ,>(.>•’' _ ,
Îeaaïue Gcamat .JFort), Tome. JPeBSc»,
L, 10 - (Îtémentine Jîaggi<»e, « in memoriam 36 - Rijea- Gardioì-Jourdàm 10 - \
Geynxwiat Paul feu P., Robbio Peliiçe, 6 J,
- Boüa^Mark, Id« 6 - Barolin Maddalena,
id„ 3 - Gnas Stefan® fu, ÍX, 5 - ,Vok Da*vid et Marie, Teme FeUioe, 50 - Liten des
Vaudois dtes Etats-Unis d’Amérique, pour
le fond du lit des Vaudois des Etats-Unis
(supplément à k remise précédente dé
L. 900), par- le pasteur doct. Pietro Griglio, New-Yorfc, lOO* - Bonjour Costanza,
Bobbio PeUioe, 5 -Caiffàrel Giovanni, ld.,<|g
S - Pwîtet-Caffarel Mark, Id., 5 - Chauvie ,
P., pasteur éraêrite, M, 25 Geesn. cav. "'j
Ep, Ayassot, Luserna S; Giovanni, 10 - |
Pauline et Marguerite Geymonat,“ VÎIkr
Peüce, 70 - Bernard Giacomo, Pomaretto,
10 - Pastre Cesare (Amiens), Id;, 20
Riostaing Cesare © iglfe, « ih meraoriam- »,
30 « Breuz» / j&ricoÿ pMitane, 5© *- FatUffteii'*
CoïssoB, professeur, fleurs en souvenir de
Jean Gaydou, dSes Odfes, 20 - Famille Fcmtana-Roux, Milan, « in memoriam » de Mar
dame Chroliiaa Fontama-Roux-Buffoli, 2000
- Amandi e Elena VigMelmo, Villasecca, 25.
3mriér''mxy
ijÎt-'AlVtj'
T£flMWS*EN YEHTE
îti
orphelinat.
T*
Fiorina Maddalena, Torre Péliiee, L. 5'
- Jeanne Gönnet (Fort), Id., 10 - Pa-.
schettè-Mon-net, Idt, 25 - Tomasîni-, famiglia, Idi, 10 - Prof. Violetta Vinay, Id.,*^
f< in memorkm » Amilda Ixmg, 10 - Alber-*"
tkie Jourdan, Id., en souvenir de sa mère,i"
50 r. Rosa GardiolJourdan, Id., 10 - Con-^
SKéoire de l’Eglise Vaudoise de La Tour
(Vente de Bienfaisance), 500 - Lega Fem-^'
minile Valdese, Milano, 100 - Chauvie P.,’*,
pasteur émérite, Bobbio Pellice, 25 - Geom.’
cav. Ep. Ayassot, Luserna S. Giovanni, 15
Union des Mères, Idi, 50 - Giuseppe Vi-*
dpssich, Mikno, 100 - Renata, Fernando,^
Gustaw, LxKierna S. Giovanni, « ïn memoriam » de leur grand-papa Giulio Giar ”
cebino, 20 Pharmacie Cesano, Torre PelliCet, 50. - Bertin-Michelin, Villar Pellices^
5 7 Rivoire Jeanne, Id., 5 - Jean CaïruS
(Praïet), M, 5 - Veuve Garda, Id.,’20
Giovanni Bertalot, Luserna S. Giovanni, 2(j
- Boîte « Pour Dieu », Hôtes des AirâJs
Blancs, 150 - Servettaz Sophie 250 - Familles Pacchetto, Rivoira, Beux, Peyrot, 50
- N. N., 10 - Clémentine Maggiore, « in
memoriam», 25 - Borsa Poveri Valdesi,
Luserna S. Giovanni, 100 - Lien des Vauh
dois des Etats-Unis d'Amérique, pour le
fond; pour le maintien d’une orpheline
(suppldnent à k remise précédente de
L 1000), par le pasteur doet. Pietro Griglio, 200 - Cav. Rivoiro Emanuele et Cléânttlie, Torino, 200 - Teresa Fion, Aosta, 40
- Elvira Decker-Silvani, Torino, 25 - R. F.,
IO' - Fainille Cokstm, professeur, fleurs à
k mémoire de Jean Gaydou, des Odins, 20
- Quelques frères, 50 - Madeieine Planchan,
5 - Pauline et Marguerite Geymonat, de
New-York, Vilkr Pellice, 70 - Veuve PS'zzardi, Torre Pellice, 100.
Nous remercions sincèrement toute», les
personnes, qui s’intéreBsent d’une mmiière
si Migible à nos Institutions de BieiÂisanc&
Poter rAdministration
des Imtitutiom Hospitedières Vaudoîaes :
Le Président : Avv. Stjefam)' Pbyboi:.
k Dans le centre de La Touiir î un© mai- •<
son de onze pièces ; une autre maispn
de quatre chanrbres et cave. — Prarustin
(Allamaada) : urte maisonette avec une
iesufiiiiée et demie de iier«atii. Rorà
(Çiè Biuera); Châletrq&Uque avec iwttte
étendue de Hrraio et cav© de pierre^
aménagé pour fe sé|our d’été.
Pour informations 's’adresser a M.r <
BauD — Administration du iournal —
avec un timbre poste pour la réponse.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
Stato ClYlIe dairil al'l? 6oBBai(H93Mï,
Nascite N® 3 — Decessi N® 8
SCIATICA
CASA m CURA.
V^AR,^:GASTEi
10 - ntNr. Tmin
(Pressa Santuar. delta Madonna)
thîef. 22^35 - Suppl. 2833 ’
M Dûtt. ÜÔMEÜÎCO BORSELLO
SpedaUsta Malattie degU Occhi; ^
riuve là TORREPELLieB - Va&fese
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