1
Soixantième' année.
4*r Février 1924
l ECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Etranger................................
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Arnaud, 31); darts toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
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Torre Pelhce — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
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Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de Tannée.*
vx, Le Numéro ; centimes vx,
Que tontes les choses vraies, honnêtes, fastes, pares, aimahles.».. dignes de loaange, eccapent vos pensées. (Phil. IV, 8).
Le soldat de Jésus-Christ.
2 Tim. Il, 3.
La seconde lettre que saint Paul adresse
à Timothée, « son enfant bien-aimé », a
pour but, entre autres, de l’appeler auprès
de lui, à Rome. « Viens au plus tôt vers
moi », écrit l’apôtre, et un peu plus loin :
« Tâche de venir avant l’hiver » (TW8, 21).
Saint Paul est presque seul; plusieurs
amis l’ont abandonné; sa captivité est dure,
beaucoup plus dure que celle qu’il eut à
subir une première fois à Rome et dont
nous parlent les derniers versets du livre
des Actes. Néron est sur le trône. A-t-il
déjà déchaîné les persécutions si cruelles
qui rendirent son nom célèbre ? Livre-t-on
déjà les fidèles aux bêtes du cirque, à la
croix et au feu ? Pas encore, peut-être ;
mais les temps sont sérieux. La haine grandit dans Rome contre les chrétiens. On sent
que l’orage se prépare. Et c’est cette
heure-là, précisément, que l’apôtre choisit
pour écrire à Timothée qui ae trouvait
alors en parfaite sécurité à Ephèse : « Hâte-toi de venir ! ». Pourquoi ? Le temps de
son départ approche (IV, 6) ; il a besoin
d’un ami sûr pour transmettre ses dernières volontés aux églises qu’il aime, et
pour recueillir, en quelque sorte, le testanTeritTîe Sa viê. Dû reste, si Timothée avait
des craintes, son grand Ami lui rappelle
qu’un vrai chrétien n’est pas seulement un
racheté de Christ, ou un serviteur de
Christ, mais un soldat de Christ. Il faut
savoir renoncer à ses aises, combattre l’ennemi et braver les dangers. « Souffre avec
moi comme un bon soldat de Jésus-Christ ».
» « «
Actuellement le Christ a-t-il encore besoin de soldats ? Ceux qui s’en vont quittant la douce patrie, pour porter l’Evangile jusque sur les plages les plus inhospitalières et réagir contre les coutumes
ignobles de païens dégradés, ne sont-ils pas
exposés à rencontrer chaque jour et corps
à corps les puissances de Satan ? Ne sont
ils pas des soldats ? — Oui, mais nous, toi
et moi, ami lecteur, qui vivons dans des
pays civilisés et christianisés, dans le sein
paisible de nos églises, sommes-nous aussi
appelés comme Timothée et comme les missionnaires à être des soldats ?
Mon frère, ma sœur, réponds en bonne
conscience, pour toi, comme je réponds
pour moi. N’est-ce pas que la plupart du
temps nous vivons dans un calme profond,
tout au moins lorsqu’on a la santé et qup
les affaires marchent bien ? N’est-ce pas
que nous nous contentons souvent de nous
recommander nous et les nôtres à la bonne
protection du Sauveur, heureux lorsqu’il
nous bénit, et sans songer à autre chose ?
Et cependant, spirituellement parlant, nous
sommes plus que jamais en temps de
guerre. L’Ennemi attaque de tous côtés :
partout progrès de la dissipation, de l’alcoolisme, de l’immoralité, du matérialisme
pratique, de l’incrédulité. — Et tant que
l’ennemi occupe le sol de la patrie, lâche
est celui, lâche est celle qui ne fait pas
tout son possible pour le chasser. Oui, mes
amis, des rachetés, le Seigneur en a au
milieu de nous, béni soit son saint Nom !
■‘Qu’Il ait aussi des serviteurs et des servantes ; mieux que cela : qu’il ait aussi des
soldats prêts à se lever et à combattre la
sainte guerre contre le mal sous toutes ses
formes. « Souffre avec moi, dit l’apôtre,
comme un bon soldat de Jésus-Christ ».
* * *
Le soldat est un homme qui a renoncé
aux aises de la vie bourgeo'se et au gain
que lui rapporte son travail oïdinaire. Le
soldât est un homme qui non seulement
sait se défendre quand on l’attaque, mais
' qui est plein du désir d’attaquer à son tour
l’ennemi dans ses propres fortifications.
C’est un homme qui est toujours prêt à
s’expeser aux dangers, aux blessures, à la
mort, mettant le triomphe de sa cause audessus de son propre bonheur ou de sa propre vie. — Pour l’amour du Seigneur Jésus-Christ, notre divin Chef, et pour sui
I
vre ses traces, et avec le secours indispensable de son Esprit, apprenons à renoncer
à nous-mêmes, à ce moi encombrant qui
nous a paralysés en tant d’c-ccasions et
nous a valu de si misérables défaites; apprenons à attaquer le mal en son propre
terrain en aimant de tout notre cœur les
perdus ; apprenons à mettre le triomphe
de la cause du Sauveur au-dessus de tout,
même de notre propre, bonheur et de notre
propre vie. — Et toi. Seigneur, qui connais rlbtre faiblesse, aide-nous à ccmbattre,
à souffrir et à mourir, s’il le faut, comme
de bons soldats de Jésus-Christ !
B. S.
la MË ilipe U liai.
Aucun de nos lecteurs n’ignore la prodigieuse et bienfaisante activité que la «Société Biblique Britannique et Etrangère»
exerce à travers le vaste monde, en général, et au profit de nos concitoyens en par- '
ticulier. Mais nous ne connaissons les choses qu’en gros et tout juste assez pour
nous donner envie d’en savoir davantage.
On nous dit que si les résultats sont encourageants, il s’agit, pour les obtenir, de
lutter contre les multiples difficultés qui
viennent entraver l’œuvre de nos colporteurs ; mais il nous faut, de temps à autre, de plus amples détails, des précisions,
pour tenir notre intérêt en haleine. Et
c’est ce à quoi le directeur de la « branche
italienne », docteur E. Pons, s’emploie périodiquement — une fois par an, au moins
— par des rapports substantiels et tou. ^
jours intéressants.
Nous avons sous lies yeux le « rapport
annuel pour 1923 » qui souligne, dans son
introduction, les difficultés croissantes de
« l’œuvre », dues à la crise économique,
mais surtout à la guerre acharnée qui lui
est faite par la presse clérico-nationaliste.
La Bible est cependant toujours « la puissance de Dieu » pour le salut de tout croiyant. Et on cite à ce propos une foule de
faits des plus probants, entre autres celui
d’un colporteur, parmi les bons qui, sous
l’influence de la Bible, abandonne gargotes
et débits de boissons où il ruinait sa famille... et sa santé, pour s’enrôler au service du Maître ; et celui d’une jeune demoiselle qui, dans ses prières, s’adressait
au « Grand Inconnu », et qui trouva, le Seigneur par le moyen d’un petit Evangile,
découvert par hasard chez des parents cath9liques et ennemis des protestants.
8
Le rapport mentionne tout naturellement, en le commentant, l’autodafé de Bibles du printemps dernier, en pleine Rome,
sur l’instigation, on ne l’a pas oublié, du
fameux député catholique Cingolani, sans
oublier cependant de citer les protestations
indignées des rares journaux libéraux qui
ont eu le courage d’improuver cet acte d’intolérance moyenâgeuse. Et il ajoute que
s il y a malheureusement trop de prêtres
et de nonnes ennemis de la Bible, on en
trouve aussi qui honorent le Christianisme
et aiment l’Evangile : témoin cette « supérieure» de couvent qui achète à un colporteur 70 Evangiles de iMarc; ce curé qui possède la Bible Martini « trop volumineuse »
et achète deux « Diodati » pour ses paroissiens ; cet autre curé qui, après avoir examiné les livres du colporteur, invite les
jeunes gens présents à acheter des « Proverbes et Evangiles » ; cet archevêque qui,
par une lettre privée, autorise un libraire
catholique à vendre les livres de la Société
^ Biblique. — « Dans les polémiques publiques entre colporteurs et prêtres, neuf fois
* sur dix le peuple se range du côté du colporteur ». Nous ne l’aurions jamais cru,
n’est-ce pas ? et vous ne serez pas moins
étonnés d’apprendre qu’en, maints endroits
tes fascistes ont pris sous leur protection
'des colporteurs que la populace essayait de
molester.
L’œuvre -parmi les prisonniers, entreprise Tannée dernière sous les plus heureux auspices, a pu être continuée au milieu d’une foule d’obstacles. Le Directeur
en personne a cependant pu visiter trois
grandes prisons de l’Italie du Mjdi, où il
fut fort bien accueilli et où il put adresser
aux prisonniers et prisonnières de tout âge
des paroles de consolation. On lui permit
même de tenir un discours aux détenus
d’une prison, qu’on avait réunis tout exprès dans la vaste chapeUe. Dans une autre prison il eut - à côté des détenus - un
auditoire choisi, où figüraient rien moins
que l’archevêque et plusieurs prêtres. Ailleurs un prisonnier, touché des bonnes paroles de M. Bons, le remercie avec effusion
en s’écriant : « Si j’avais, par le passé,
connu et suivi ce que j’entends aujourd’hui, je ne serais pas ici ! ».
Nous pourrions glaner, si l’espace ne
nous faisait défaut, maintes anecdotes témoignant, d’un côté, l’ignorance incroyable
de notre peuple — sans en exclure les classes cultivées — à l’endroit de la Bible et
de son contenu ; et de Tautre, le besoin impérieux, constaté un peu partout, .de la
mieux connaître, de s’en nourrir, le naïf
étonnement d’y trouver d’aussi grandes,
belles et bonnes choses. Il y a eu des maîtres d’école, des, professeurs, des chefs
d’instituts qui, en faisant Iqurs « commandes », s’informaient si la Bible contient
aussi le Nouveau Testament; si le Nouveau
Testament contient aussi les paraboles ; si
les quatre Evangiles ont les paraboles ; un
bon curé avoue d’avoir demandé à son archevêque « qu’on fasse traduire dans les
séminaires au moins un Evangile par an!
Et M. Pons de s’écrier : « Dans nos écoles
du dimanche, les enfants de 10 ans pourraient en remontrer, en fait de connaissances bibliques, à plusieurs de nos plus doctes clients ! ».
Pour les raisons que nous expliquons
plus haut, la vente a malheureusement
marqué un recul sur Tannée dernière. Elle
se chiffre cependant par des centaines de
milliers d'exemplaires, dont voici le détail :
9.203 Bibles; 12.393 Nouveaux Testaments;
213.160 Portions ; total : 234.756 volumes.
Et si chaque volume a eu ne fût-ce que
deux lecteurs, vous jugez d’ici de la haute
importance de cette forme efficace d’évangélisation. Mais l’ignorance de notre 4>euple — en matière religieuse — est incommensurable et fait songer aux dizaines de
millions « qui n’ont jamais lu un mot de
la Bible et ne savent pas comment se la
procurer ». La Société Biblique sème beaucoup et voudrait semer partout. Elle doit
donc pouvoir compter sur l’aide généreuse
de toutes les églises évangéliques dont elle
est le plus précieux auxiliaire. j. c.
Pour l’année 1924.
De l’article deyond dirni des derniers numéros de TEglise Libre, signé M. Hirsch,
mus extrayons - les sages réflexions que
voici, dont nos lecteurs vont faire leur
profit :
« Ne nouâ laissons pas gagner par la fièvre, laquelle est dans Tair que nous respirons. Tout, autour de nous, est fièvi-e>
tout se fait à la vapeur, à l’électricité, la
piété elle-même et, avec elle, Tévangélisation. Sous prétexte que le temps est court
et qu’il faut le racheter, on accumule les
réunions et ont les fait durer infiniment ;
On les remplit de discours et de prières,
d’exhortations et d’oraisons, où bientôt les
nerfs se disloquent et le cerveau bat la
campagne. On provoque des manifestations, sincères au moment où elles se produisent, qu’on reprend le lendemain et les
jours suivants et les mois suivants, comme
si eUes se produisaient pour la première
fois, leur reconnaissant un caractère spontané, intensif, alors qu’elles ne sont plus
que le produit d’un mécanisme plus ou
moins bien réglé ou plus ou moins incohérent. On appelle, à son aide, les extravagances de la rue, les attraits du cinéma,
du théâtre et du bal, — et c’est à ce levain
qu’on demande de faire lever la pâte.
« Cela n’est pas à côté de la sincérité, qui
est hors de doute ; cela est à côté de la
réflexion. La réflexion, le recueillement, la
possession de soi-même, qui seuls rendent
possible le don de soi-même, sont inconciliables avec le mouvement perpétuel, avec Tagitation de jour et de nuit. C’est la fièvre,
créée, entretenue, considérée comme une
force effective, et la plus grande, dans
l’œuvre de Dieu ; c’est, qu’on s’en doute
ou non, la mise en pratique de la formule
qu’il faut laisser à d’autres : « La fin justifie les moyens».
« Après avoir dit : pas de fièvre, j’ai hâte
d’ajouter : pas d’anémie, et peut-être ce
dernier écueil est-il plus redoutable que le
premier, parce que plus fréquent. Pour ne
pas dépasser la mesure, on reste loin en
arrière ; on passe ron temps à se discipliner ; on a surtout souci de la symétrie ; on
impose silence à 'tout élan et Ton estime
que le convenu, qui est l’ordinaire, est la
suprême sagesse. Parce qu’il y a des réunions qui dégénèrent et des prières dans
lesquelles on cherche en vain une prière.
2
mr
on frappe d’interdit toute prière en commun ; on ne prie pas davantage pour œla
en famille ; on ne prie même plus du tout ;
on s’étoigne des réunions, quelle qu’en soit
la nature, quel qu’en soit l’esprit.
« La vie spirituelle, la vie de l’église, la
vie missionnaire ne se confinent pas dans
ces deux pôles. L’équilibre, vous dis-je. Il
faut le ramener, l’établir assez solidement
pour qu’il ne puisse plus être rompu et
pour qu’il harmonise les forces diverses,
lesquelles veulent faire die l’année 1924 une
année de labeur fécond qui ne doit rien
aux procédés mondains, qui reçoit tout de
l’Esprit de Dieu».
CORRESPONDANCE.
Chers lecteurs de
l\ Echo des Vcdteés »,
Pendant longtemps vous avez eu de ma
part des nouvelles des Abruces, et c’est
avec plaisir que je vous ai entretenus de
cette région de l’Italie ; maintenant, me
voici dans la belle et grande vallée de Suse
- couronnée de pics neigeux - où je dois
m’oocuper de deux églises, c’est à dire Suse
et Coazze. Je parlerai d’abord de l’église
de Suse.
La vaUée de Suse s’ouVre à peu près vers
les beaux lacs d’Avigliana, qui présentent
un paysage enchanteur, et l’on passe ensuite devant la « Sagra di San Michèle »,
église et ancien couvent juchés sur un contrefort qui surplombe la vallée. La vallée
présente d’abord un ovale jusqu’à Suse, où
elle se ferme. Ici commence le défilé de Salabertr£ind jusqu’à Oulx ; on arrive enfin
à Bardonecchia, où s’ouvre le tunnel du
Moncenis. A droite de Suse, au pied du
Bocciamelone, s’ouAne le vallon du Moncenis, qui va jusqu’au lac et à l’hospice de
ce nom.
L’on voit clairement que la ville de Suse
anciennement était fortifiée, et elle a dû
subir certainement des sièges. Maintenant
c’est une citadelle du catholicisme qui lie
manque ni de prêtres, ni de moines, ni de
nonnes.
Il y a plusieurs années que l’Eglise Vaudoise a commencé une œuvre dans cette
région. Dans la ville, nous n’avons qu’un
vieux pauvre et presque infirme qui est
un témoin de la vérité. Malgré qu’il se
serve des bâtons et parfois des béquilles
pour marcher, ü parcourt, surtout en été,
beaucoup de régions, parlant de sa toi en
Christ, sans aucune crainte. C’est le cas
de dire que Dieu a choisi les choses viles
du monde et les plus méprisées, celles qui
ne sont point, pour frapper d'impuissance
celles qui sont, afin que nulle chair ne se
gtorifie devant Dieu (1 Cor. I, 27, 28, 29).
Nous avons aussi deux familles haptistes
qui s’unissent volontiers à nous pour le
culte. Le pasteur baptiste vient jouer de
l’orgue le dimanche matin. L’esprit de
Christ travaille dans les cœurs et unira
toutes les dénominations en un seid faisceau à la gloire de Dieu.
Là-haut, à deux mille mètres environ, à
l’hospice du Moncenis, notre frère le maréchal des gendarmes M. Frédéric Bounous,
passe l’hiver avec sa famille. Prions
pour lui.
A Suse nous avons le maréchal Peyronel.
Dans le village de Giaglione nous avons
trois familles dont les membres sont en
partie évangéliques et qui sont comme une
lumière au milieu des tén^res.
Plus bas, à Monpantero, quelques familles évangéliques sont aussi placées, presque miraculeusement, pour jiJonner la vallée de groupes d’évangéliques.
A Bussoleno, gare de chemin de fer très
importante, nous avons une famille dont
le père est allemand d’origine, et qui est
ferme dans la vérité. C’est un plaisir de
faire le culte dans cette famille.
A Borgone nous avons le maréchal Bounous et sa famille qui est un vrai témoin
de la vérité. La famUle Alliaud, vaudoise,
honore le nom des Vaudois.
Nous avons en outre deux veuves inscrites sur nos r^istres.
Enfin, à Condove, nous avons un frère
en la foi qui maintenant est infirme. Issu
du catholicisme, il a toujours combattu
vaillamment jusqu’à ce qu’il a été terrassé
par la maladie. Frères, prions pour lui. Si
quelqu’uir voulait lui écrire pour le soutenir dans sa foi, voici son adresse : Croce
Battista - Via Fucina, 1 - Kjo Rosso Condove. ^
Nos frères de l’église baptiste ont aussi
des églises à Meana, Mattie, S. Aiitonino,
Avigliana (Turin), et ils font une œuvre
bénie. Que la lumière de Christ vienne
éclairer cette vallée de Suse !
Je dirai peu de mots de ~Coazze, car l’espace me manque. Coazze est située dans
un charmant vallon qui s’ouvre parallèlement à la vallée de Suse, à six kilomètres
des lacs d’Avigliana. Paysage enchanteur.
Que de villas on trouve dans ce vallon à
l’air salubre ! La nature s’est plu à réunir
ici de hautes cimes neigeuses, de riants coteaux et des vallons solitaires. Dieu est sublime dans ses œuvres !
Nous avons à Coaxze une église composée d’une cinquantaine de membres, mais
bien constituée, avec un Conseil d’église.
L’ancien Rosabrusin est un vieillard convaincu qui ne craint nullement de donner
son témoignage dans toutes les circonstances. Dieu l’a grandement béni dans sa famille. Il a le bonheur de voir ses enfants
élevés dans la crainte de Dieu : une de ses
filles est directrice de l’Asile des Vieillards,
à Saint-Germain. Dieu bénit les justes.
Le diacre Martoglio remplace l’évangéliste en l’absence de celui-ci.
M.Ue Lidia Carbonero dirige l’école du
dimanche.
L’Eglise Vaudoise possède à Coazze un
joli temple avec un beau péristyle. C’est
dommage qu’il n’y ait ijas le logement pour
le pasteur. Les membres d’église sont dispersés dans les environs. Il y a là de très
bons éléments. C’est merveilleux qu’au sein
du catholicisme ou trouve une %lise aussi '
bien constituée.
Nous remercions Dieu de ce que nous
iwuvoitô, comme l’indique notre devise,
faire «briller la lumière au sein des ténèbres ».
Nous avons eu, grâce à de généreux donateurs, . deux fêtes de l’arbre de Noël :
une à Suse et l’autre à Cofizze. Que nos
amis reçoivent ici nos remerciements.
Dieu m’a protégé miraculeusement jusqu’ici, malgré les difficultés. Priez pour
mon œuvre et pour moi. G. Bert.
Miss MINNIË RUDDLË BROWNË.
L’Eglise Vaudoise vient de perdre une
de ses amies des plus dévoueés, en la personne de Miss Broume, rappelée par le
Maître au commencement du mois de janvier. Ayant beaucoup voyagé en Italie, elle
apprit à nous connaître et à aimer, notre
patrie dont elle était enthousiaste ; grande
admiratrice de nos beaux arts et du pays.
A Londres, elle fut le centre d’attraction de tous ceux qui se proclamaient nos
amis, en aidant notre Eglise. Ce qu’eUe a
fait pour nous faire connaître, pour nous
attirer de nouvelles sympathies, pour essayer de nouveaux plans, ceux-là seuls qui
l’ont vue à l’œuvre peuvent le dire. Nos
collecteurs avaient leur pied-à-terre dans
sa maison, si hospitalière, où ils étaient entourés de tous les soins imaginables. Le
docteur Prochet et le soussigné, d’une manière spéciale, ont trouvé en Miss Browne
une âme d’élite qui n’a fait que se donner
pour la cause de Christ en Italie. Et non
seulement son activité était exercée en vue
de nous aider, mais, même dans des temps
critiques pour elle d’une manière inattendue, elle persista à s’imposer des sacrifices.
Abonnée à nos journaux, elle suivait de
près la marche de notre Eglise, se réjouissant de nos succès, et sympathisait avec
nous dans nos épreuves.
Une âme si belle ne pouvait agir de la
sorte, qu’en possédant l’amour pour Christ,
auquel elle s’était consacrée. Toujours sereine, voyant le beau côté des choses, elle
s’en alla avec sérénité, soutenue par une
foi qui l’a accompagnée jusqu’au dernier
moment. M. Gaulther, son ami intime, nous
écrit que son départ, à l’âge de 80 ans, « a
été im triomphe dé la foi ».
Que Dieu bénisse la mémoire de cette
amie si fidèle, si humble, si dévouée.
C. A. Tron.
CHRONIQUE VftUDOISE
POUR LE 17 FÉVRIER
nous avons publié la deuxième édition de^
Chœurs Patriotiques Vaudois
avec la musique, contenant les 6 chœurs
suivants :
1. Le Retour de l’exil.
2. Le Serment de Sibaud.
3. ' Il Rimpatrio.
4. Saluto ai patrii rmmti.
5. Chant patriotique : O mon pays...
6. Comme volent les années!
Prix : L. 2,50.
Adresser les mandats à l’éditeur Edouard
Jalla - 51, Via Serragli - Florence.
lü H: H:
LA TOUR. Mardi, 22 janvier, une foule
nombreuse accompagna au champ du repos
la dépouille mortelle de Bianca Fieger, ravie à l’affection de ses parents à l’âge de
17 ans. Elle appartenait à la «Uget»,
aussi les membres de cette société accoururent-ils en corps avec leur drapeau.
Toute notre sympathie est assurée aux
parents si durement éprouvés par ce départ inattendu.
Jeudi, un autre cortège accompagnait au
cimetière le corps de Barthélemy Geymet,
décédé à l’Envers, à l’âge de 7i9 ans.
— Samedi soir, avec un riche programme préparé par M.Ue Italia Medan, a eu
lieu, à l’Aula Magia, la soirée de la jeunesse, qui y participa en grand nombre.
Les saynètes Miss ArabeWa fait ses confitures, ainsi que Che peccato !, ont été fort
goûtées, et les acteurs se sont fait applaudir avec enthousiasme.
Après les rafraîchissements habituels et
l’exécution de quelques chœurs, M. Tron
remercia tous ceux qui contribuèrent au
succès de la fête ; et après avoir ajouté
quelques conseils pratiques à la jeunesse,
il termina par la prière. X.
— A l’heure de mettre en page, on nous
annonce la triste nouvelle de la mort de
M. Barthélemy Fontana, l’évangéliste du
Pra-du-Tour, décédé dans sa maison aux
Chabriols, après une courte mais douloureuse maladie ; ses funérailles ont lieu aujourd’hui jeudi, à 2 h. de l’après-midi. En
nous réservant de compléter ces détails au
prochain numéro, nous tenons à exprimer
à la veuve, aux enfants ét autres parents,
notre vive sympathie.
LUSERNE SAINT-JEAN. S’il est une
semaine que nous aurions voulu pouvoir
allonger c’est bien la dernière, car elle a
été lumineuse malgré les brumes dont elle
nous a gratifiés dans sa seconde moitié.
M. Soulier, remplacé au ViUar par M.
Gardiol, l’a inaugurée avec trois discours
bien propres à remuer les cœurs et les consciences. Puis M. Jules Tron du Pomaret
vint lui succéder et notre série de réunions
continua partout avec de magnifiques et
sympathiques auditoires, dont l’attention
n’aurait pas pu être plus soutenue. Vers
la fin de la semaine, M. L. Marauda de Pignerol vint aimablement unir sa voix à
celle de M. J. Tron ; et dimanche ils clôturèrent dignement notre semaine de consécration soit en s’adressant aux élèves de
notre école du dimanche centrale et aux
catéchumènes, soit surtout avec une double prédication franchement évangélique
et efficace au culte du matin et par deux
discours adressés particulièrement à la
jeunesse, le soir.
L’élan de notre vaillante Chorale eut J
lieu de se manifester nouvellement aussi .
dans la plupart de ces cultes (y compris
celui du quartier éloigné de Mourcious),
non seulement par l’exécution d’hymnes
soigneusement préparés, mais aussi par ‘J
des chants spontanés qui soulignaient et
gravaient dems les cœurs les vibrants appels de nos prédicateurs.
Ce fut un effort soutenu par la prière
et nous sommes assurés qu’il n’a pas laissé
uniquement le plus agréable des souvenirs, |
mais aussi des fruits bénis d’une consécration plus entière d’un bon nombre de personnes. Aussi, au nom de la paroisse reconnaissante, nous remercions vivement |
tous nos obligeants collaborateurs.
—■ La chronique de nos deuils au prochain numéro. E. T.
CHRONIQUE POLITIQUE.
ITALIE. Les deux grands événements
politiques de la semaine sont la signature
du « pacte d’amitié » entre le noyaume
yougo-slave et l’Italie, signé à Rome par
les délégués yougo-slaves et M. Mussolini,
et le discours-programme du Président du
Conseil, prononcé à Rome dans le palais
Venezia. Le traité d’amitié est conclu
pour une période de cinq ans, et sera renouvelé tacitement si aucune des parties
ne le dénonce un an avant l’échéance. Une
convention alléguée au pacte concerne l’annexion de la ville de Fiume au royaume
d’Italie. Après cinq ans de luttes et de
souffrances, nos frères peuvent voir enfin
leurs aspirations couronnées, et de grandes réjouissances ont déjà commencé dans
la vide. Des manifestations grandioses de
toute la population en fête se sont déroulées dans les rues, et. le général Giardino,
gouverneur actuel, a prononcé un éloquent # '“^
discours patriotique.
La date des élections politiques est définitivement fixée pour le 6 avril et la
Chambre sera convoquée pour le 24 mai,
date commémorative de l’entrée en guerre.
Pendant cette période électorale, tous les
partis travailleront pour gagner quelques
sièges, mais il n’y a aucun doute que la
grande majorité sera conquise par le parti
fasciste qui entre dans la lutte le mieux
armé. M. Mussolini l’a déclaré clairement
dans un discours éclatant comme une fanfare de victoire. Ce n’est pas un programme, mais une haute affirmation de supériorité et d’autorité, indiscutables. Les fascistes ne demandent l’appui d’aucun parti.
Ils pourront demander la collaboration
d’hommes appartenant à d’autres partis,
ou même à aucim, s’ils pensent trouver
en eux une compétence, spéciale, mais ils
veulent rester maîtres de la situation et
développer entièrement leur programme.
La milice nationale sera maintenue, les ennemis cachés seront poursuivis sans relâche
et anéantis sans pitié. Inutile de dire que
le discours a été accueilli par les plus vifs
applaudissements. M. Mussolini a déclaré
qu’il ne prononcera aucun autre discours
électoral.
— La famille royale a été réjouie par
un heureux événement, la naissance d’une
petite, Maria LodOvka, fille de la princesse *
Jolanda et du comte Calvi de Bergolo. La
reine Hélène, qui s’était rendue à Turin
à cet effet, a prêté à la jeune princesse
les bons soins d’une mère.
FRANCE. Les projets financiers pour
faire face à la crise du franc continuent Ä
à être discutés à la Chambre française. -.4ïi
M. Poincaré lutte avec acharnement pouf.^
défendre ces mesures qu’il retient absolu-i,jj^
ment indispensables pour l’avenir du paysL’opposition est très forte et compacte, ce
qui fait que le résultat est encore douteüXIl paraît que le Président du Conseil au- ^
rait l’intention de demander les pleins pou*
voirs en matière financière, comme l’a
il y a un an, son collègue italien, avec un,excellent résultat.
On est très préoccupé, en France, de la
politique que va suivre le nouveau Cabinet
#1
m
3
if'
v-^cr
Anglais, présidé par M. Mac Donald. S’il
iaut croire à un intepnew accordé par M.
Mac Donald lui-même à un journaliste
français, le nouveau ministère labouriste
ne demande pas mieux que de marcher
4’accord avec la France à condition que
les choses s’arrangent dans la Ruhr, dans
l’intérêt de la France d’abord et de toute
l’Europe ensuite. Pour cela il faut que l’Allemagne et la Russie entrent aussi dans la
Société des Nations, que les peuples renoncent à leurs ambitions excessives, que les
petites nations cessent de faire des empnmts pour des armements qui ne peuvent que nuire à la cause de la paix.
RUSSIE. Lénine est mort. Cette fois la
nouvelle est on ne peut plus vraie. Le
grand chef de la révolution russe, qui a
complètement transformé la face de son
pays, est mort à l’âge de 54 ans, après
plusieurs mois de maladie. Nous ne pouvons juger de la valeur morale d’un homme qui, de sang-froid, a fait mourir des
milliers de personnes et prêché la destruction et la haine. Il a poussé à l’excès l’application de ses théories, ne reculant devant aucune extrémité, et il a amassé dans
son pays des ruines immenses d’où un nouveau monde renaît lentement. Le peuple
russe le pleure comme un grand bienfaiteur. Ses funérailles ont été imposantes.
Pendant trois jours la foule a défilé sans
interruption devant son cercueil. Maintenant la succession est ouverte : le successeur n’est pas encore choisi. Mais que ce
soit l’un ou l’autre de ses ministres, il ne
pourra garder le pouvoir et obtenir la popularité de son prédécesseur s’il ne se met
sur la même voie que lui, pour ramener
peu à peu la Russie sur les voifô de l’or»
dre, de la légalité et de la civilisation : sinon la révolution aura été inutile. L.
BIBLIOaRAPHIES.
Vladimiro Solovtof ; 2Ve discorsi in memoria di F. DostojevsMj. - Quaderni di
Bilychmis - N. 16 - 1923.
En trois discours, clairs et captivants,
'l’atifceur développe la pensée fondamentale
•de F. Dostojevskij à propos de la question
sociale : quel est l’idéal suprême de la société et quelle la voie pour l’atteindre ?
A la recherche d’une vérité abstraite quelconque, dont l’unique résultat est d’entraîner au crime, F. Dostojevskij oppose l’idéal
religieux populaire, fondé sur la foi en
Christ. Cet idéal religieux universel c’est
l’église imiverselle, c’est le Christianisme
universel, la base de toute nouvelle vie spirituelle et qu’un esprit de conciliation peut
seul réaliser. C’est cet esprit de concilia
^ LES ŸAUDOIS
[ jngEs par lears amis et par leurs ennemis.
I {Suite, voir N. 52 - 28 Décembre 1923).
r En 1878, l’Archivio Storico Italiano (VI
I livraison), publiait un compte-rendu de
; Carlo Falletti-Possati sur la «Storia del
I Regno e dei tempi di 'Carlo Emanuele II »
I du baron Gaudenzio Claretta. Nous y li[ sons ces mots : « Gli abitanti delle Valli del
■ Chisone, Pellice, .Luserna e Angrogna...
anche oggidì si fanno ammirare per la
; semplicità dei costumi e per l’amore al
; lavoro ».
I Le Fieramosoa, de Florence, du 19 Fé• vrier 1898, rappelle l’Emancipation des
Vaudois du 17 Février 1848 par ces mots :
s- «Caddero in quel giorno le barriere che
tenevano i Valdesi confinati fra le strette
•delle Alpi Cozie, e in tale maniera si compiè la loro riconciliazione colla madre patria; oggidì i Valdesi formano con tutti
gli Italiani una sola famiglia : amano le
istituzioni che ci reggono, desiderano la
grandezza della Patria ; e Edmondo De
Amiois, in una delle sue più belle pagine,
d«» chg i Valdesi formano una delle pro''^■bcie più nobilmente patriottiche della
nuova Italia ».
a.:
La Lanterna Pinerolese publiait, en iFé^er 1905, un article du- docteur Ottavio
Turina, de Luseme Saint-Jean, dans lequel
nOTtó lisons: «Considerando le due popolazioni (cattolica e valdese) con occhio im-.Parziale, bisognna rendersi all’evidenza e
constatare che presso i cattolici vi è minor
-Pulizia, minor ordine, minore agiatezza,
tion, en effet, qui détruit d’un côté, les différences qui divisent les hommes dans la
société et qui, de l’autre, les unit dans im
profond esprit religieux universel. A. T.
** «
Quaderno N. 2 di Gioventù. P. ChimiNELU : Ahhasso l’Y. M. C. A. ?, reproduit
d’un des derniers numéros de Giov&ntü et
publié en fascicule à part pour en faciliter
la diffusion. M. Chiminelli nous donne
mieux qu’une apologie de la puissante association mondiale de la jeunesse chrétienne qui nous a rendus de si précieux
services au cours de la dernière guerre et
autour de laquelle se sont acharnés nationalistes et cléricaux avec une manifeste
mauvaise foi ; il nous retrace brillamment
son origine, son activité, ses nobles buts,
toujours désintéressés, son développement
à travers le monde, et fait crouler au souf
fle d’une argumentation et d’une logique
serrées « le château de papier mâché des
sottes accusations » (L. 0,50).
<« « «
Vient de paraître:
1" Le Vmpt-sixième Rappo^ du Refuge
Roi Charles-Albert, avec le « compte financier » du 1922 et la « liste des souscriptions» pour 1923. Relevons quelques précisions et quelques chiffres suggestifs. « Il
s'agit de trouver chaque année, en sus des
entrées ordinaires, la somme d’environ
50.000 lires ». La moyenne des malades dépasse la cinquantaine, avec plus de 22.000
journées de présence, 22.000 journées qu’il
s’agit de multiplier par L. 3,40, leur coût
moyen. Faites le compte. Le rapport accuse
un sensible progrès dans les collectes aux
Vallées et surtout dans les dons en nature,
toujours fort appréciés et reçus avec la
plus vive reconnaissance par ces temps de
vie chère.
L’exercice 1922 « restera mémorable
pour la forte somme qui a été capitalisée :
124.580 lires ». Par contre la marche ascendante des dotations a subit un arrêt en
1923, où l’on n’enregistre que la dotation
(10.000 lires) du lit «Suzanne BertinAyiassot» fondé par son fils M. Etienne
Bertin, de Pignerol, et le « lettino Violette
Leali » (2j000 lires), fondé par M. et M.me
Leali de l’Armée du Salut, en souvenir de
leur fille unique.
Un exceRent témoignage est rendu à
tout le personnel du « Refuge », et en particulier à sœur Alice Beney, la directrice
dévouée et intelligente qui, de sa propre
initiative, a « recueilli les fonds nécessaires
à la construction d’un hangar pour le bois ».
Le Refnge comptait 61 malades à la fin
de 1923 : des paralytiques, des arthritiques aux articulations déformées, des phtysiques, des idiots... en un mot des épaves
de la société, pour lesquels le Refuge est
l’asiIe suprême. Les entrées ordinaires de
toute provenance — pour 1922 — se montent à L. 214.059, et les sorties, y compris
les 124.000 lires capitalisées, à L. 197.328.
La contribution des Communes n’atteint
minore dignità personale, mentre presso i
valdesi tutti questi attributi si trovano in
grado assai più elevato : vi sono naturalmente delle eccezioni, ma in generale è
proprio così ».
h’Italia Militare e Marina publiait, en
Janvier 1908, deux articles de E. Tradigo
sur les Vaudois, dont il parle avec respect
et sympathie. Il a des paroles émouvantes
pour évoquer les cruautés auxquelles ils
furent exposés par la tyrannie de la Papauté, aveuglément obéie par l’ignorance
et le fanatisme. Il voudrait que l’ancienne
injustice fût en quelque sorte réparée par
l’admiration moderne. Il s’arrête surtout
sur la Glorieuse Rentrée des Vaudois, qui
mériterait un monument plus durable que
le bronze et qui pourrait et devrait être
le sujet d’un grand poème.
Un correspondant de la Nuova Sardegna,
qui avait visité la haute vallée de la Germanasca, écrivait à son journal, à la date
du 5 Juillet 1912 : « ...Questa val'e è abitata da una pMjpolazione molto religiosa
detta Valdese, più antica dei Luterani e
dei Calvinisti ; alcimi storici 'a datano dai
tempi degli apostoli... ; altri da certo Claudio, vescovo di Torino, ...altri infine da
Valdo, celebre eresiarca di Lione, che, scacciato da Lione, avrebbe, coi suoi aderenti,
varcato le Alpi nello scorcio del XII“ secolo.
« ..Bono molto laboriosi, onesti ed ospitalieri ; ogni singola famiglia possiede la
Sacra Bibbia, e come la conoscono!...
« Non vogliono essere ch’amati protestanti, epiteto dato ai riformati tedeschi
alla dieta di Spira nel 1529, ma bensì Vaidesi, ncane sacro per loro».
même pas 1.6(X) lires, ce qui est décidément trop peu ; par contre les paroisses
ont dépassé la somme de 30.000 lires. Parmi les amis de l’étranger figure toujours,
en première ligne, MJle Barde de Genève
qui collecte, à eUe seule, plus de L. 7j000.
Mais en voilà assez pour nous signaler
les besoins du Refuge, la noble mission
qu’il continue à remplir et la nécessité de
lui fournir les ressources indispensables à
son fonctionnement.
2“ « Il Soldo Missionario » - « bollettino
italiano per le Missioni » - petite feuille binie^rielle de propagande pour les Missions,
dirigée par le prof. Attilio Jalla et adressée aux «amis» en général, aux jeunes
gens et aux enfants en particulier, les encourageant à cpllaborer efficacement à l’œuvre missionnaire en versant régulièrement,
chaque semaine, au moins un sou au « collëçteur ». Tous peuvent être collecteurs :
il suffit de s’adresser, pour un carnet et
les instructions nécessaires, à M.me Fuhrmann - aux Mustons - Lusema S. Giovanni.
»**
Un fidèle abonné de Pignerol se plaint
à nous de ce qu’on ne trouve, ni à La Tour
ni ailleurs en Italie, un dépôt de livres
français d’édification, d’almanachs évangéliques, etc. Il voudrait que l’Echo se fît
lui-même le dépositaire de ces publications.
Nous ne pouvons malheureusement pas le
contenter, pour de bonnes raisons qu’il
n’aura pas de peine à comprendre ; mais
nous nous demandons, comme lui, pourquoi
nos librairies évangéliques ne s’empressent
pas de combler cette lacune.
Abonnements payés.
1924 : Dott. A. Pons, Ivrea - Bracco
Blanche, Menton - Chauvie B., Torre Pellice - Barbieri A., Woodside - Famille Fenouil, Turin - Rostan Léontine, S. Second Buffa G. D., Pisa (15) - Olivetti-Revel L.,
Ivrea - Vinay O., Castellanza - Fomerone
G., Montodine (12) - Nisbet M., Gênes Pellegrini David, Turin - Buffa G. P., S.
Antonino - Andrion Henri, Pramol (10) Long Alexandrine, Lyon (1 sem.) - Longo
G., Florence (15) - Benz H., Lausanne Grill M., Fleurier - Wood-Brown L., Florence - Malan doct.' A., Turin - Billour F.
A., Vallecrosia - Billour G. D., Id. - Negrin
Mii: Bobi - Tadini M,, Pomaret - Bajridon
P.j Saluzzo - RoUet G., Verzuolo - Roland
Mi-Pi^erol - Tourn François, Rorà - Morel Rosine, Vemey, Td. (9) - Ribet Jdarie,
Rivoire, Id. - Planchon È., Monett - Pons
G. , Eymet (25) -'Tron Jean, New-York Bonnet Clémentine, Lusema S. Giovànni
(12) - Tron Jean, Champ-Ia-salse - Mourglia V., Luserna S. Giovanni (10) - BertinRevel L., Id. (10) - Long Jacques, Combe,
Id. (10) - Marauda E., Id. - Benech J. P,.
Odin, Id. - Malan Ernest, Id. (10), - Bourne
H. , Vignes, Id. (10) - Tron Marie, Didier,
Salza - Tron Palmari, Massello (et 1“ sem.
1925) - Gardiol Alexandre, Rivoira, S. Secondo - A. C. D. G., Id. (10) - Pons Pran
Le Messaggero, de Îlome, dans son
N. 273 de 1915, mentionne, parmi «i più
vabrosi combattenti », les « alpini piemontesi dehe Valli Valdesi, i cui sentimenti
cristiani sono noti ».
En 1920, le journal Volontà publiait une
étude sur le Protestantisme. Voici ce que
son auteur, V. Giambi, dit des Vaudois :
« Abbiamo in Italia una forma di protestantesimo indigeno, anteriore al luterano
e ai derivati di questo, mirabile esmpio
nei secoli di lotta eroica e tenace per la
libertà religiosa, per la propria fede e per
i propri altari : la confessione valdese. Ma
è storia civile e religiosa insieme, delle
« Valli » ; dove sorse e lottò e vive ancora,
in una sua atmosfera di intimità e di purezza ; altrove in Italia non ha che piccole colonie etniche e religiose e, per comunità di spirito e d’intento, ha legate le
sue sorti a quelle delle comunioni evangeliche venute dopo».
Le journal fasciste de Turin R Piemonte
publiait, en Septembre et Octobre 1923, une
série de «Lettere Valdesi» de N. Terzaghi. Dans la première nous lisons ces paroles : « ...Alla Domenica si possono vedere
qui uomini e donne, tutte col caratteristico
costume che le fa sembrare figure staccate
da qualche bruno ritratto di Van Dick per
i loro abiti neri e per le cuffiette bianche
gheronate, recarsi in folla a sentir la parola del Pastore... Il sentimento religioso
è tenace e si conserva forte in tutti...».
Eìt l’auteuT remarque aussi chez les Vaudois « un altro sentimento, altrettanto nobile e sereno : ...ü sentimento e il concetto
di patria».
pois, Rivoira, Id. - Gay E., Id. - Long James, Provo City (1924, 25, 26 et 27) Garrou Philippe, Valdese - » Dott. Lusina,
Fiume (15) - Comba A., Id. (15) - Gay
Gaio, Naples - Pons Darius, Envers-Pinaché (12) - Famüle Armissoglio, Turin (15)
- Mûris Adolphe, Milan (12) - Travers
J^queline, Envers-Pinache - Fomeron
Henriette, Roc, S. Second (9) - Paschetto
Sophie, Brusis, Id. (9) - Pons Adélaïde,
Perrier (1923 et L. 2 en acc. Ii924) - Tron
A. B., Bordighera - MourgÜa Cadé, Pralacà, Rorà - Meytre Marguerite, Chanforan, Salza - Tron Auguste, Id. - MeytrePons Adèle, Chanforan, Id. - Gaydou
Louise, Ajasse, Massel - MicoLPOns L.,
Grangedidier, Id. - Pons Pierre, Ajasse, Id.
- Clot Marie veuve Tron, Salza - Breuza
Philippe, Id. - Miool Albert, Marseille Decker-Varese E., Turin - Varese Corinna,
Id. - Long Amilda, Id. (15) - Bahnas Amélie, Mondon, S. Germano Chisone - Pastre
Suzanne, Cannes - Bouchard Lamy, Ruà,
Pramol - Beux Henri feu Paul, Sappiat,
Id. - Beux Auguste, LouisviUe - Rostan
Clémentine, New-York - JaUa Odoardo,
Florence. (À suivre).
***
L’expéditeur du mandat N. 94 du 16
janvier, de Milan (L. 10) est prié de se
faire connaître.
NOVITÀ
Doti. ARISTARCO FASULO
IL PRIMATO PAPALE
nella Storia e nel Pensiero Italiano
(volume di 25fì pagine).
INDICE :
Prefazione del dott. D. G. Whittinghill Intfroduzione.
Parte Prima : Progetti di riconciliazione
tra Stato e Chiesa in Italia - Gap. I : Garanzia intemazionale della legge delle Guarentigie - Gap. II : Restaurazione minu•scola del dominio temporale.
Parte Seconda : I titoli giuridici delle rivendicazioni papali - Gap. I : Origine e
sviluppo del primato spirituale del vescovo
di Roma - Gap. H : Origine e sviluppo del
potere temporale - Gap. Ili : Il Papato e
l’Italia nei secoli.
Parte Terza : Il Pensiero italiano di
fronte al Papato - Gap. I : Medio Evo Gap. Il : Il secolo di Dante - Gap. Ili : Dal
Rinascimento al Risorgimento.
Parte Quarta : La mèta necessaria - Gap.
I : La legislazione ecclesiastica del Risorgimento - Gap. Il : La separazione dei due
Poteri.
Prezzo : Italia, L. 8 - Estero, L. 14.
Inviare le ordinazioni aUa Casa Editrice
BUychnis ^ Piazza in Lucina, 35 - Roma 9.
JEAN BONNET, Birant mpaniabla
T«m P«llie* - Imprimer!« Alpine
Le Matin, journal de Paris très répandu,
publiait en Juin de l’an dernier im article
de Louis Forest, qui venait de visiter le
Val Pélis. Nous y lisons, entre autres, ces
lignes : « Un heureux hasard m’a permis,
il y a quelque temps, une excursion dans
les Vallées Vaudoises du Piémont. C’est
une région digne de visite, surtout lorsqu’on peut, dans le cœur du pays, toucher
le cœur des habitants. Là, vit une race
studieuse — ils sont 20.0Q0 — qui, solidement attachée à la patrie italienne, a cependant la physionomie française, porte
des noms français, parle français...».
Le correspondant du Journal de Genève
écrivait, dans sa narration de la visite de
S. E. Mussohni à Turin, le 24 Octobre 1923,
ce qui suit : « ...Au milieu de la foule sombre des spectateurs, des' « chemises noires »
et des uniformes gris-vert de la milice nationale, une délégation jetait une note gaie
et pittoresque, causant au Président ime
très agréable satisfaction : quatre cents
jeunes Vaudoises du Piémont, toutes coiffées du bonnet de dentelle blanc et vêtues
du ravissant costume noir avec tablier de
soie aux couleurs vives, étaient descendues de leurs hautes Vallées, pour venir
représenter leur vaillant petit peuple si
fermement attaché depuis des siècles à ses
croyances et à ses traditions, et exécuter
en l’honneur du Dux du fascisme quelquesunes de leurs douces et suggestives chansons nationales».
Auguste Jahier.
FIN.
4
fe?
INDIRIZZI
ilili priDiipali [Mese ed Opere Vaidesi ia Jtalia
VALI I VAI nP<il
ANGROGNA - Pastore : Eugendo Revel.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIQV. - Pastore : Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. D. Gaydou.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda. '
POMARBTTO - Pastore : Giulio Tron.
PRALI • Pastore : Guido Comba.
•PRAMOLLO - Pastone ; Davide Pons.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Sig. Guido Miegge.
RODORETTO - Pastore : Giovanni Bertinatti.
RORA’ - Pastore : Alberto Fuhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastori : C. A. Tron e
JB. Revel.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de ViUe Pastore ; Pietro Chauvie, ivi.
BARI - Chiesa j; Corso Vittorio Emanuele-164. ■
BENEVENTO - Sig, Antonio Cornelio, Via
Pietro De Caro, 17.
JBIEIìLA - Chiesa ; Via Funjcolaré - Pastore :
fiiovanni Petrai, Casa Bogliettì Bottalino.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa ; Via Congregazione, Casa
Zacearo - Sig. Pietro VarveUl, Via Circonvallazione.
CASALE MONFERRATO - Chiesa; Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : D. Forneron.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Malda, 15.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
Giovanni GriUi, Via S. Martino, 8.
CORATO - Chiesa Evangelica : Vià Garibaldi Pastore G. Moggia, ivi.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Giudici.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore ; V. Sommani, ivi.
Chiesa : Via Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem Benelll, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Via Trieste, 219.
FORANO - Chiesa Evangelica, Sig. Enrico
Corsani.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
Giovanni Bonnet, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
G. G. Ribetti - Via S. Nazario, 3.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa ; Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore;
G. D. Buffa.
LUGANO - Sig. Paolo Calvino, pastore evangelico, Cassarate (Lugano).
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli,
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore ;
Emilio Corsani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attilio Arias^ ivi.
PACHINO - Chiesa Evangelica.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIÀNO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: F. A.
BiUour, Asilo Evangelico.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastoi’e : G.
D.'Buffa, Via Mazzini, 23.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
- Pastore ; Arturo Vinay, ivi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore ; Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese ; Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Alessandro Simeoni. Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Pietro Oossa, 42.
SAMPIERDARENA - Chiesa ; Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa : Corso Crisi. Colombo, 13.
SIENA - Chiesa.; Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto ogni Martedì
aUe ore 18.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Beri.
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 35.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele lì
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Franfcesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa.': Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Emilio Rivoire, ivi,
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. CeUi, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
UÌ’FICIO''dI PRESIDENZA DELLA TAVOLA^
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Lé^
ger, moderatore - Sig. pastore Antonio.
Bostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107 Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Gossa,
42, Roma (26) - Professori :G. Rostagno,
Ern. Comba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pellice,
Via Arnaud» 31.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pel-i
lice - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
PeUice - Direttore : Prof. A, lolla.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
Prof. G. Maggiore (Torre Pellice).
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore ; Pastone F. Grill.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
ORFANOTROFIO - Torre PeUice - Direttrice :
Suor Ida Bert.
ISTITUTO GOULD - Via Serragli, 51, Firenze (33) - Direttore : Past. V. Sommani.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore : Pastore F. A. BiUour.
RIFUGIO PER INCURABILI - Luserna S. G.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione : Via BerthoUet, 36, Torino - Direttore : Pastore À, Comba, Via Beaumont,
22, Torino.
SCUOLE ELEMENTARI (annesse aUe Chiese):
Carema, Dovadola, Forano, Grotte, Pachino,
Palermo, Riesi, Rio Marina, SaUe, Sanremo, VaUecrosia, Vittoria.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
Raccomandiamo le seguenti pubblicazioni della
LIBRERIA "LA LUCE..
La Religione Cristiana (Ern. Comba, U. Janni, ecc.). Compendio delle Prezzo Lire Per Posta Lire Estero Lire
verità fondamentali del Cristianesimo. Indicatissimo per studenti e
persone coite .... 3,- 3,60 5,60
II Catechismo Evangelico, elementare (stessi autori) .... I 1,20 2,20
Catéchisme Évangéliqne, edizione francese dei precedente 1 1,20 2,20
La Bibbia nel giudizio di illustri italiani (A. Jahier) 2,75 3,25 4Amore e Luce (T. Vasserot). Esposizione sintetica dell’insegfiamento 10- 13di Gesù - 444 pagine . . ... 10,-
SERIE STORICA. Storia dei Valdesi (Ern. Comba). Dalle origini ai nostri giorni. - 292 pagine, con numerose illustrazioni fuori testo e carta geografica —
Novità . 10,- 10,- 13Georges Appia, biografia scritta dalia famiglia, in francese, con pre-
fazione di Wilfred Monod - Riccamente illustrata .... 10,- 12,- —
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Scienza e Fede (B. Celli) 0,50 0,70 1,40
Perchè siamo cristiani (E. RivoiRE) . . . . 0,50 0,70 1,40
L'Esistenza di Dio (T. Longo) 1,- 1,20 2L'Idea Cristiana di Dio (T. Longo) 1,50 1,80 2,60
L'Immortalità dell'anima (T. Longo) - Novità 2,25 2,75 4SERIE DI CONTROVERSIA.
Il Culto cristiano (U. Janni) - Esaurito — — —
L'Autorità nella fede (U. Janni) 2,- 2,40 3,60
L'Idea Cristiana dell'Aldilà (U. Janni) - Novità 2,25 2,75 4Perchè sono diventato Evangelico - Opuscoletto .... 0,20 0,30 0,50
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I libri dei Profeti d'Israele (Ern. Comba) - Novità .... 4- 4- 5RACCONTI PER FANCIULLI.
Il lumicino sulla montagna (N. Buffa) . . . 2,50 3- 4Il' mio nido (E. Fasanari-Celu) 3,- 3,50 4,50
Tre mesi in campagna (S. Longo) 1,50 2- 2,70
Fanciullezza (F. Buffa) 3,50 4- 4,70
L'Erede di Torresenra {N. Donini-Buffa). Copertina e illustrazioni di
Enzo Gazzone - Novità 5- 5,50 6.
Indirizzare le ordinazioni I A I (RDCDIft “ I A I ||pp TORBE PELLICE
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