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Soixantième année.
18 Avril 1924
N» 16
L ECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAdUE VENDREDI
8
PRIX D'ABONNEMENT: Par an
Vallées Vaudoises..........................L. 8,—
Poor 6 mois
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Etranger . ..........................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique...................
5,
6,
11
, . » 10,—
...» 20,—
...» 19,—
... 1 doll. Vz doll.
On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Adrainistration de VÉcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
/ L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la «Rédaction, au Directeur M. Jea.n Coïsson, professeur.
Torre Pellice — pour l’AdministratioiL au Bureau du journal, Via Arnaud,
N® 31 - Torre Pellice. J
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
•«A. Le Naméro; 90 centimes ^ <wv
Que toutes les choses vraies, honnêtes, )ustes, pures, aimables ••«•a dignes de ¡louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
8
FÊTES DE CHANT.
Les « Fêtes de Chant » pour le Val Pérouse miront lieu, D. v., dans lê temple de
Saint-Germain :
a) pour les Chorales {Adultes), dimanche 27 avcrü, à 3 h. de Vaprps-midi ;
b) ipour les Enfants des Ecoles du dimanche, jeudi 8 mai, à 10 h. du matin.
; Le public y est très cordialement invité.
Pignerol, le 14 avril 1924.
Pour la Commission du Chant Sacré :
L. Marauda.
V
f - . « Le Seigneur , est vraiment res
t - suscité». Luc XXIV, 34.
I Pour les enfants de ce monde, il-y a
d’abord la joie, puis la tristesse ; pour
' eux, la vie se termine avec la mort. Il
en eit tout autrement pour le peuple de
I " Dieu. Aux angoisses de Gethsémané et de
Golgotha, aux luttes et aux ténèbres du
Vendredi saint, a succédé pour le Sauveur le matin de Pâques, la victoire, la
lumière, la force et la paix. 11 en sera
de même pour ceux qui sont à Christ :
la défaité d’abord, puis le triomphe ; d’abord les douleurs et la mort, puis la vie,
la joie éternelle.
Que serait cette vie sans l’immortalité?
Naître pour passer quelques jours au milieu des luttes et des misères de ce monde,
puis finir dans le tombeau ; porter en soi
des facultés qui n’arrivent jamais à leur
plein développement ; vivre pour n’atteindre jamais un but qu’on a rêvé, pour
former des liens qui vont bientôt se briser, pour voir triompher l’injustice et ap-.
Il peler vainement la justice... Serait-ce
pour cela que nous avons été créés ?
^ Quoi ! il ne resterait plus rien de cet enfant, âme de votre âme, vie de votre vie,
de cette épouse, de cette mère que vous
avez tant aimée ! Et de vous-même il ne
resterait bientôt plus qu’un nom, un souvenir plus ou moins prompt à s’effacer !
S il en était ainsi, que serait l’homme ?
Indéchiffrable énigme, déception constante et universelle, contradiction perpétuelle ! — «Il n’y aurait, a dit Victor
Hugo, aucune dignité à vivre, et cela
n’en vaudrait pas la peine, si nous devions mourir tout entiers. Ce qu’aUêge
le labeur, ce qui sanctifie le travail, ce
qui rend l’homme fort, bon, sage, patient, bienveillanit, à la fois hiunble et
grand, digne de l’inteUigenice, digne de la
liberté, c’est d’avoir devant soi la perpétuelle vision d’un monde meilleur rayonnant à travers les ténèbres de cette vie.
Quant à moi, j’y crois profondément, à
•ce monde meilleur; et après bien desi lutI .tes;,, bien des études et biqn, des épreuves,'« est la suprême certitude de ma raison,
-i, comme il est la suprême consolation de
hK>n jâme ».
Cette espérance du poète, c’est \ la
' wienne, c’es(t la tienne sans doute, ô mon
frère qui lis ces lignes ; on peut bien dire
* que c’est celle de l’humanité tout entière.
Nous portons en nous à la fois le besoin
®t le pressentiment de l’immortalité.
fj’Eîvangile vient à la rencontre de ce be
soin et de ce pressentiment en nous apportant la glorieuse certitude de l’immortalité : « Le Seigneur est vraiment ressuscité », et ce Seigneur vraiment ressuscité
a dit : « Parce que je vis,, vous vivrez
aussi ». — Jésus vivant, Jésus assis à la
droite de Dieu son Père, Jésus me préparant une place, afin que là où il est, nous
y soyons aussi ; Jésus me criant de son
beau ciel : « Je suis le chemin, la vérité,
je suis la résurrection, et la vie», il y a
là de quoi m’inonder d’allégresse, l'enouveler mes forces comme celles de l’aigle,
et donner à mon âme uqe superbe envolée
au-dessus de cette terre, de cette terre où
trop souvent nous devons marcher dans
les larmes, dansi la maladie, dans les tristesses, dans toutes les misères physiques
et morales, de cette terre où nous creusons
la tombe de nos bienraimés, de cette terre
qui va bientôt s'entr’ouvrir pour nous ! —
La vie, la vraie vie, la vie éternielie qui
chante en cette matinée de Pâques me rassure, me réjouit eit m’exalte ; elle ajqute
à la splendeur même du soleil, elle donne
aux fie|urs plus d’éclat, elle me fait voir
darfâ le printemps qui reverdit comme une
image de l’étemel printemps des Cieux.
* * «
Courage donc, ô mes amis! Etesi-vous
dans la joie ? :manifestez votre reconnaissance par l’action de grâce. Etes-vous dans
l’affliction ? recueillez les consolations de
l’espérance « qui ne confond point». Etesvous âgé ? venez recevoir le gage d’un
immortel avenir. Etes-vous jeune ? attachez-vous au Guide qui ne vous égarera
jamais. Etes-vous troublé par les soucis ou
les regrets ? saisissez la main secourable
qui vous aidera à porter votre fardeau.
Luttez-vous pénible|ment contre le péché ? suivez le grand Vainqueur qui,
vous animant de son esprit, vous donne
la paix avec Dieu. Qui que vous soyez,
vous qui connaissez le Christ vivant, réjouiss(ez-vous avec Ses fidèles et avec Lui.
B. S.
U COLONIE PROTESTlINTE OE GÈNES
ET L’EGLISE VAÜDOISE.
{Fin).
Sous l’ancien régime, avant la Révolution française, il n’y avait pas eu de culte
protestant orgaqisé à Gênes. A peine
avaiton pu obtenir, en 1782, que les protestants ne fussent plus ensevelis avec les
bêtes, lorsqu’on avait assigné le; cimetière
de la Gava, pour la sépulture des Negozianti protestanU del Corpo Elvetico. Sous
le régime de Napoléon, les temps étaient
trop agités pqur que l’on pût profiter de
la liberté religieuse pour dresser une
église en due forme, et surtout la colonie
protestante étrangère fut bien, réduite par
le fait que le puissant empereur fut souvent en relations d’hostilités avec les nations protestantes, Prusse et Angleterre.
La chute de Napoléon ramena les négociants et marins: des nations du septentrion, mais elle ramena aussi l’intolérance
du Gouvernement sarde, assiervi au clergé
ramain,. Cependant, comme c’était slurtout à l’Angleterre que la Maison de Savoie devait d’avoir pu remonter sur le
trône de ses pères, et que c’était la flotte
anglaise qui avait amené Victor Emma
ïiuel I de Cagliari à Gênes, il fallait bien
âvoir- quelques égards • pour cette Puissance. Aussi voit-on, en 1815, le rév. Georges Winnock, chapelain des Forces de S.
M. Britannique, qui baptise un enfant de
la famille Charbonnier, originaire de La
Tour.
Dès l’année suivante, le consul de Prusse
à 6ên,es, et le comte Waldburg-Truchsess,
^bas^eur de cette nation à Turin, firent des démarches auprès de S. M. Sarde ,
pour qu’une église réformée fût reconnue
à Gênes. Le roi se fit excuser de ne pouvoir l’accorder, de crainte d’offensqr les
Génois, encore moins tolérants que les
Turinais. WaJdburg essaya alors de provoquer une pétition, que les Gouvernements anglais et prussien appuieraient,
en réclamant la réciprocité des privilèges
qu’ils accordaient chez eux aux catholiques. Miáis on ne put rien obtenir pour
lors, et les actes liturgiques continuèrent
à être célébrés par ‘ des pasteurs anglais
ou vaudois dé passage.
' Ün enfant de Jean Matthieu Jourdan,
dé La Tour, domicilié à Gênes, et de Henriette Hermanjeat, du canton de Vaud, est
baptisé e¡n 1817 par Guillaume Rolant
Dick, ministre anglais ; un autre, en 1818,
.par le rév. ,.^Trevor, ministre de Chester.
Par contre, le 10 mars 1819, c’est le ^JOsltqur vaudois Pierre Geymet, naguère sous^ préfet de Pignerol, qui baptise Gaspard,
' fils de noble Gaspard de Murait, de Zurich,
et de Lisette Sprungh, de Berne. De 1818
à 18^0, le capitaine Humphrey, de la marine anglaise, plaça ses enfants à La Tour,
chez le pasteur Bert, pour leur instriifction.
Les Anglais avaient fait un pas en
avant à l’égard de leur culte, et l’on
trouve en 1820 J. Cracoft, chapelain des
forces britanniques, attaché au consulat
d’Angleterre ; en 1821, Martin Stow, chapelain des Anglais Protestants résidant à
Gênes. A une demande officielle de leur
part, le Gouveirnement dp Turin avait répondu que, « nullement disposé à tolérer
ouvqrtement la rel^ion protestante à Gênes, il fermera les yeux si les Anglais veulent remplir leurs devoirs religieux dans
une maison quelconque, arrangée à cet effet ». De Tà, l’origine de la, chapelle
anglaise.
Après la révolution de 1821, le consul
suisse, Matthias Schlæpfer, le vrai fondateur de l’église de Gênes, d’accord avec
Waldburg-Truchsess, convoqua les chefs de
famiüe de langue française et allemande,
le l.er mai 1822, pour oiganiser le mouvement et assurer les honoraires d’un pass
teur. Sa proposition fut aoeueillie avec enthousiasme et les contributions offertes par
'les 31 prégents atteignirent le total 4®
5790 francs par an, dépassant sensiblement le minimum requis. On, y compte 18
Suisses, 6 Allemands, 1 Hollandais, 1 Danois, 3 Vaudois : Jacques Pons, qui souscrit 180 francs par an, Paul Rostan et
Matthieu Jourdan, 30 francs chacun.
A une demande de l’ambassadeur Waldburg, appuyée par tous les consuls protestants, le Gouvernement répondit, lé 8
mars 1823, que l’on s’entendît avec lesi Anglais pour occuper le même local. Mais la
réponse définitive ne vint que trois mois
plus tard, après que le gouverneur et l’archevêque eurent été interpellés pour savoir s’ils n’avadent point d’opposition à
faire. On loua un, appartement rue San
Giuseppe, et on adressa un appel au pasteur Paul Appia, le ,père du regretté Georges Appia. Sur son refus, on s’adressa à
un Suisse, M. Bandelier. Mais ce ne fut
que le 25 janvier 1824 que put avoir lieu
le culte d’inauguration.
sJ^’est cet évènement dont l’église de Gênés a célébré naguère le centenaire. -Bouze
autres pasteurs ont rempli cette chaire,
parmi lesquels César Malan, genevoisi d’origine vaudoise, de 1851 à 1854, Amédée
Bert, de Lja Tour, de 1857 à 1885 et de
1893 à 1896, et Adolphe Comba, d’Angrogqe, de 1896 à 1920. Le pasteur actuel,
M. Paul Bonanomi, a commémoré cette
date par une étude historique à laquelle
nous avons puisé plusieurs données.
Dès 1827 on essaya d’ouvrir une-école
protestante, mais elle ne fonctionna régulièrement qu’à partir de 1850. Le premier
régent, M. Oltramare, de Genève, appartenait à ,une famiUe de réfugiés, d’origine
génoise.
L’Hôpital Protestant fut fondé en 1856,
sur la proposition de l’Eglise Vaudoise.
Ce ne fut <^u’en 1850 que le pasteur obtint de tenir les registres d’Etat cìatìI;
jusqu’à cette date, il fallut recourir, fois
par fois, à la paroisse catholique la plus,
proche.
En 1847, le prince Charles de Rrusse,
en séjour à Pegli, ayant fait le don d’un
orgue, il fallut d’abord obtenir du (jOuvernement l’autorisation de s’en servir.
Jusqu’alors, on s’était abstenu de chanter
au culte « pour éviter tout ce qui pourrait
le plu^ frapper l’attention de la population et' l’occuper de nous ».
(jés craintes n’étaient pas sans fondement. Même dang les temps de. liberté qui
suivirent,. soit en Via San Giuseppe, soit,
depuis 1859, au palais Celesia, en Via Assarotti, les locataires de l’étage supérieur
faisaient des’ bruits infernaux pendant le
culte, jouant alla boccia avec des boules
en plomb, ou roulant xme machine, ad major em Dei gloriami Pendant plusieurs dimanches, on ne put tenir le culte. En 1871,
il fallut transférer église et école en Via
Curtatone. Mais, plus tard, les héritiers
du piTipriétaire eurent des remords! de
conscience de favoriser des fonctions hérétiques et congédièrent la congrégation,
en 1889, pour louer les locaux aux Sœurs
de la Purification. C’est alors que l’Unione
Elvetica entreprit la bâtisse de Via Peschiera)^ qui put être inaugurée le 21 décembre 1890. Rendant la construction, la
congrégation avait joui de l’hospitalité de
l’Eglise Vaudoise.
Au reste, dans tout le cours de leur histoire, ces deux corps ecclésiastiques n’cait
jamais cessé d’avoir entre eux une entente
cordiale et les meilleurs sentiments de frar
ternité chrétienne. J. J.
LE XI"" Congrès
des A. G. D. G. d’Italie.
Le Comité National, ne pouvant trouver
pendant l’année sociale une date à laquelle
une grandte partie au moins,des unionistes
pût participer au Congrès,'on fut obligé
de choisir l’été, malgré le souvenir toujours très vif de la chaleur suffocante lors
du Congrès! précédent de Venise,.
On a cherché néanmoins d’éviter cet in-
2
f*
i’H.y"
convénîent, et d’adh.érer aussi aux fortes
recommandations de quelques associations,
en choisissant dans les environs de la ville
un emplacement commode, frais et tranquille. Un Congrès d’unionistes ne doit
pas laisser l’impresBion d’un travail assommant ou difficile, d’une fatigue surmontée,
et d’un poids dont on est enfin débarrassé !
A quoi sert-il que les délégués viennent
des VaHéès et de la Sicile, des régions les
plus éloignées, pour faire un grand voyage
et supporter ensuite une série de journées
de martyre, de discussions pénibles ou violentes (sijiivant l’influence de la chaleur
sur les différents teanpérements), dans
une salle où l’on étouffe ? A quoi siert-il
de prendre des résolutions et peut-être de
renouveler et changer même des Eéglementa et des Statuts, si l’on n’emporte
pas dans le cœur un suave souvenir d’heures lumineuses et de fraternité cordiale,
des relations amicales, si la grande réunion unioniste n’a pas su créer des liens
d’amitié, des souvenirs d’une vie commiune
dans laquelle le vrai esprit du Christ est
toujours présent?
Dans les Appeunins de la Toscane tout
en fleurs, dans la riche vallée du Mugello,
nous tiendrons nos réunions en plein air
et nous trouverons du repos et de la fraîcheur pour les corps fatigués, tandis que
les cœurs chercheront dans d’autres cœurs
l’écho des mêmes sentiments, l’idéal de notre vie chrétienne.
On a arrangé les choses d’une telle façon, qu’au lieu de limiter le Congrès à
deux ou trois jours seulement, on pourra
passer une semaine entière ensemble. A
Florence un Comité d’organisation, composé de MM. E. Spini, E. Sbaffi, S. Pons,
F. Caeciapuoti, L. Marchetti, et des Présidents des Associations locales, sera là
pour ' recevoir les membres du Congrès,
leur procurer im logement gratuit à l’Institut Gould de Via dei Serragli 51, ou à
celui Méthodiste de Via Magenta, et fera
visiter aux Congressistes qui le voudront
les monuments, les musées, les merveilles
d’art de la ville ; et cela les deux dimanches qui précèdent ou suivent le Congrès.
Une personne chargée de la chose fera
trouver à chaque luiioniste, du lundi jusqu’au samedi, une table bien garnie et un
bon lit, de sorte qu’il n’ait pas à soupirer
après le confort des grandes villes tout en
étant dans ce coin délicieux mais isolé
de terre qui s’apelle Gretzano, le long de
la ligne de Faenza.
A une heure de chemin de fer de Florence se trouve la gare de Borgo S. Lorenzo, où l’on admire un ancien pont médiéval sur la Siève, en pierre et à plusieurs
arcades, construit en 1625. Un peu plus
loin, dans la vallée de Luco di Mugello, se
trouve Grezzano, qui avec ses collines
riantes, couvertes d’arbres et de verdure,
est un repos pour l’œil et pour l’esprit. '
Je ne résiste pas à la tentation de transcrire ici quelques fragments des « Ricordi »
de Giovanni di Paolo Morelli, écrits en 1393:
«Je dois dire que le Mugello est le plus
beau coin de notre pays... Il est situé au
milieu d’une plaine magnifique, pleine de
beaux fruits, tout ornée et belle comme
un jardin : tout près de là une délicieuse
petite rivière, et puis des étangs pleins de
poissons, des ruisseaux qui descendent avec
un doux murmure des montagnes qui entourent c^tte plaine. Autour, les pentes et
les collines forment une belle guirlande ;
il y en a de très grandes et hautes et toiut
axxssi délicieuses. Elles sont en même temps
sauvages et cultivées, et il y en a aussi
de celles qui ne sont ni sauvages ni cultivées, mais qui. tiennent des deux et qui
sont d’une grande beauté.
« ...Plus près des maisons il y a des bosquets... si propres... qu’on peut y aller nu
pieds sans avoir peur de se faire mal.„
« ...Je dis que la beauté se voit clairement
sur les personnes mêmes ; c’est à dire que
au Mugello il y a beaucoup de gens (parmi
les paysans aussi) qui sont très honorables, méthodiques et propres dans leur métier ; ... ils sont loyaux et droits, laborieux.
polis, gais, respecteux et gentils, sachant
faire de tout, et spécialement tout ce qub
est agréable aux gentilshommes...». t
Grâce au travail spécial idu doct. Edmondo Dapples, le terrain qui nous offrira
l’hospitalité (très aimablement mis à no- ^
tre disposition par M.lle Dapples), est cou-:
vert de pins, de mélèzes et de sapins.
Les conférences des premiers jours auront un cachet spirituel, social, cultural,'
etc., tandis que les derniers jours seront
plus spécialement réservés au Congrès. Les
conférences principales seront faites par
le pasteur D. ¡Pons, sur la Palestine, par
le président prof. Falchi et prof. Jalla; l’on
traitera aussi des questions pratiques se
rapportant au travail des Unions Chrétiennes de jeunes gens en Italie.
Nous rappelons que pour avoir le droit
d’envoyer leurs délégués au Congrès, les
Associations doivent payer, dans le courant
du mois, pour chacun de leurs membres, la
cotisation annuelle de L. 1,20.
Rome, le 8-4-1924.
C. Gay.
CORRESPONDANCE.
Colonie Cosmopolita (Uruguay), le 5 mars 1924.
Monsieur le Directeur
de l’« Echo des Vallées ».
On ne sait pourquoi depuis quelques années il n’y a plus, du District de l’Amérique du Sud, que quelque rare correspondance à VEclw. Est-ce manque d’intérêt de
notre part aux joies et aux peipes de nos
frères d’Italie, aux luttes et aux victoires
de notre Eglise ? Bien sûr que non. Je
crois ne pas me tromper en supposant, et
même en affirmant, que la cause de notre
silence est due au fait que notre périodique le Mensajero Valdense est généralement considéré comme le correspondant général du District, étant donné qu’il est
envoyé à chacun des journaux vaudois
d’Italie, qui peuvent y puiser les nouvelles
à pleine mains, et les communiquer à leurs
lecteurs. Cela se fait quelque fois, mais pas
d’une manière assez suivie, et nécessaire- (
ment pas toujours, vu la langue dans laquelle notre organe est rédigé, avec exactitude. Aussi me semblerait-il convenable
que VEcho eût Un correspondant attitré
dans la Région Rio-Platense, qui lui communiquât directement les nouvelles les
plus saillantes de nosi colonies. En attendant, je me permets de remplir provisoirement ce rôle, espérant que vous saurez
trouver une plume mieux taillée que la
mienne pour lui confier la mission, pas du
tout secondaire, de maintenir, par le moyen
de VEcho, et de resserrer toujours plus les
liens spirituels qui nous unissent les uns
aux autres.
Nous sommes à la veille de notre Conférence annuelle. Le moment peut sembler
mal choisi pour inaugurer unie correspondance régulière : pourquoi ne pas attendre
que soient passés ces jours de labeur intense, de discussions animées, mais aussi
de fraternelle intimité, qui pourront fournir a^ correspondant occasionnel des sujets
actuels et intéressants pour tous les Vaudois ? Mais pas n’est besoin d’attendre...
Nous avons derrière nous, sans avoir à regarder à un passé lointain, deux datœ, à
divers égards, mémorables, et auquelles je
vais me limiter.
Vous imaginez-vous que les Vaudois de
l’Uruguay- et de l’Argentine aient complètement oublié la signification du 17 février ? Nous en connaissons, certes, plus
d’un auquel cette date ne dit rien ; mais
les églises comme telles tiennent à honneur
de célébreir, qui d’une manière, qui d’une
autre, ce grand jour. Que je sache, on n’a
encore essayé nulle part dlans notre District, de le fêter comme aux Valléesi, et ce
ne serait guère possible non plus. Nous somnres, à cette date, au plus fort des chaleurs, aussi se donne-t-on volontiers ren- '
dez-vous à l’ombre des arbres : c’est ce que
nous avons fait à Cosmopolita. Après avoir
rappelé aux enfants de l’école du dimanche
ce qu!^t le 17 février et leur avoir donné
n
un petit « souvenir », la commémora,tion
propr^ent dite s’est faite dans l’aprèsmidi, à l’air libre, sous les magnifiques
eucalyptus, plantés, il y a une quaranr
taine d’années, par le pasteur Bounous,
auprès de la petite chapelle-école d’alors et
QSui protègent encore le vaste temple construit à côté en 1914. L’Union Chrétienne
locale,, aidée par quelques autres membres
d’église, nous a donné trois beaux chœurs:
un italien, un français et un espagnol ; la
fanfare de l’endroit a gentiment prêté son
concours spontané ; le pasteur a prononcé
le discours commémoratif, et M. le
pasteur émérite P. Bounous et un Capitaine de l’Armée du Salut, en tournée de
collecte, ont rehaussé par de vibrantes allocutions l’idée de liberté. Le soleil était bien
basi à l’horizon lorsque les familles, qui
après la commémoration s’étaient groupées
à leur fanitaisie, pensèrent au retour.
Le 24 février ne représente pas pour
nous une date historique ; mais la cérémonie qui s’est déroulée ce jour-là à Colonia
Valdense, ne s’effacera pas de si tôt du
souvenir de ceux qui ont eu le privilège
d’y assister. Il s’agissait de l’iniauguration
du beau salon de l’Union Chrétienne. Le
culte a été présidé par le doyen du corps
pastoral du District, M. Hugon ; et après
lui, non moins de 12 orateurs ont successivement pi'is la parole, entre autres M.
Emanuel Galand, le député national M.
Griot, un des premiers unionistes de la Colonie, et M. le pasteur Richter de la Colonie Suisse. De nombreux chœurs, parfaitement exécutés, ont dormé un cachet
artistique à la cérémonie, qui dura environ
deux heures et demie, et que personne n’a
trouvée trop longue.
Ce même jour, et dans le même local,
s’est constitué le troisième Congrès des
Unions Chrétienues de l’Uruguay, qui a
continué ses æances les 25 et 26, ayant
dans son ordre du jour des sujets très importants, tels que : La sanctification du
jour du repos, le concours des laïques' à
l’œuvre pastorale, l’étude des Statuts de
l’Association et autres. Nous en avons rapporté l’impression que les Ünions Chré- ^
tiennes ont assez bien travaillé et qu’elles
ont la volonté de faire toujours plus et
mieux ; ce que nous leur souhaitons de
tout cœur.
Agréez, Monsieur le Directeur, les salutations cordiales de votre dévoué
E. Beux.
Nous remercions chaleureusement M. Beux
peur son. intéressante correspondance qui
va être la première d’une longue série,
n’est-ce pas, M. Beux ? Nous avons toujours vivement souhaité d’avoir pour chacune de nos Colonies, notamment pour celles des deux Amériques, « un correspondant
oittitré ». Nous venons d’en trouver un
pour les Etats-Unis, et M. Beux qui continue - vous le voyez - à manier son français
avec la plus parfaite aisance, voudra hien
être celui de nos chères Colonies de VAmérique du Sud. Tous les lecteurs de ï’Echo
se joignent à nous pour le prier de nous
rendre ce service que mts savons apprécier
comme il convient.
Nous saisissons l’occasion pour nous excuser auprès de nos frères de la Région
Rio-Platense de l’exactitude toute relative
avec laquelle nous résumons de temps à autre, pour nos lecteurs, certaines nouvelles
intéressantes du Mensajero : ü faut songer
que nous ne connaissons pas l’espagnol et
que notre version est nécessairement faite
au pelât bonheur. Mais... à qui la faute?
Rêd.
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGROGNE. Dimanche dernier, un
nombreux public, formé en grande majorité d’éléments jeunes, accourait de tous
côtés pour assister à la soirée récréative,
organisée par l'Union Chrétienne de Cacet-Rivoire. La première partie de la fête
est présidée par le Pasteur de la paroisse,
qui, s’adressant particulièrement aux membres de nos Unions', ' leur propose comme
.devise cette parole, du psalmiste : «Servez
l’Etemel avec allégresse». Après quoi, le
* président, M. Etienne Benech, commenceif|
la deuxième partie par quelques paroles
de bienvenue aux présents. Un riche programme de poésies, dialogues et chants se
déroule ensuite, nous faisant passer agréai
blement trois bonnes heures, qui S’écoulent rapidement, grâce au choix des divers
morceaux et à la verve des acteurs. Nous
voudrions pouvoir transcrire le programme, avec les noms de nos braves artistes,
^ mais cela nous mènerait trop loin, vu qu’il
y avait plus de vingt numéros et que tous
les membres de l’Union, avec l’aide, d’un
groupe de jeunes filles, y ont pris une
part active ! Nous tenons cependant à releyer, cette année encore, le zèle déployé
par M. Daniel Buffa (Lin grand), vaillamment secondé par la maîtresse de
quartier, Mlle Hélène Chauvie, dans la
préparation des chœurs, qui ont été, comme tout le programme, fort goûtés' du public et chaleureusement applaudis.
La belle fête termine par la traditionnelle « troisième partie », à laquelle plusieurs font honneur et où, entre un chant
et l’autre, a lieu un entretien sur l’activité des Unions Chrétiennes et le devoir
de notre jeunesse de s’y enrôler en grand
nombre.
A la sortie, une bonne collecte a été
faite en faveur de nos Etablissemen,ts de
bienfaisance.
Nous présentons ntos félicitations et
nos remerciements sincères à nos amis
de Cacet-Rivoire pour cette sympathique
fête, avec nos meilleurs vœux pour la
prospérité de leur Union !
LA TOUR. Vendredi et dimanche derniers, le Consistoire a admis 56 catéchumènes, qui seront reçus le Vendredi Saint.
— Nous devons avec peine enregistrer
trois nouveaux décès : Barus Jean, venant
du Val Saint-Martin, et décédé à La’Tour,
à l’âge de 83 ans. Il vivait très isolé, mais '
connaissait admirablement bien sa Bible.
Cougn Livio Renato, enleyé à l’âge dfe huit
jours. Mme Paul Margiuntâ, originaire de
la Suisse, depuis peu de temps établie à
La Tour. Nous espérions que sa santé délicate se serait fortifiée et qu’eUe aurait
pu continuer sa mission si belle de mère
de famille et d’épouse, mais Dieu en a
jugé autrement, eh l’appelant plus haut,
à la fleur de l’âge. Que toutes ces chères
familles frappées par le deuil reçoivent
l’expression de notre plus vive sympathie.
— La soirée artistique de bienfaisance « en faveur des œuvres de l’Eglise Vaudoise de La Tour, organisée par
la Chorale Vaudoise » eut lieu samedi dernier à l’Aiula Magna, avec un public choisi
et sympathique, Bonne exécution de tous
les numéros du programme (chœurs à 4
voix, duos et trios pour chant, morceaux
de violon et piano) ; excellente pour plusieurs : la Tyrolienne, la Chanson de la
forêt, deux chœurs exquis qu’on a tout
particulièrement applaudis ; le Danze magiare (violon et piano), le duo des Meunières, etc. Entre la première et la deuxième partie du programme, MM. Jouve
et Pellenc et M.Ile H. Rivoir, jouèrent,
avec tout le brio et l’entrain qu’on leur
connaît, la brillante saynète en un acte :
Dal Nord al Sud.
Inutile d’ajouter que toius les exécutants
appartiennent à la Chorale Vaudoise et
que la préparation et l’organisation de la
«soirée» sont dues à la directrice même
de la Chorale, M.me Balme-Van Aalst, qui
a dfoit ,une fois de plus à la reconnaissance du public, ainsi qu’à celle de l’Eglise
ü
pour la bonne recette qu’dlle lui a procurée.
LUSERNE SAINT-JE AN. Le 12 avril a
eu lieu, dans notre temple, la bénédiction,
du mariage de M. Barone Mario, de l’église *
évangélique de Mopteorfano (Novare)
avec Mlle Gaydou Hélène, de la Louchera ;
f. • • 'iiÎF
auxquels nous renouvelons ici l’expression
de nos félicitations et de nos vœux, j, .
— Dimanche soir, 30 mars, le protf. Re- -y
nato Longo nous a donné une intéressante j
conférence sur les missions après la * ÿ
3
*
- ^ 4.^ * ‘ '^T* ^ '
'■tól'f.. i-er-v'
^fuerre ; et dimanche soir dernier l’étu^^liant en médecine Italo Mathiou nous a
Aimablement présenté une série d’artistiques projections lumineuses du Val Saintb Jidartin. Nous remercions une fois encore
gœs' deux jeunes conférenciers.
^ Mercredi, 16 courant, a eu lieu l’én;seveli^seiment de Bayntond Charles Félix,
-décédé à 47 ans, à la suite d’une chute
afioidentelle. Notre profonde sympatMe est
aaSprée à ses deux filles. E. T.
IAsile des Vieillards. Dons reçus en
‘.meifenir de M. Barth. Brochet : Emiliô
ù$y et famille, L. 25 - Adolphe Prochet,
25 - Henri Bellion,, 10 — Par M. Luigi Fer‘ Tero : M.me Noélie Malan et ses demoiselles, 50.
Don reçu en souvenir de M. Albert Gay.
Henri Bellion, 10.
POMARET. Nos sincères remercîments
aux demoiselles Jeanne et Esther Barus,
•de l’Enver^Pinache, qpi nous ont fait parvenir L. 50 pour les « Petitee Ecoles ».
\ J. T.
TURIN. Le diihanche des Rameaux, le
pasteur Peyromel a reçu 27 catéchumènes
33 qu’il a instruite depuis qu’il est
ji Turin. Le culte a été très solennel, soit
■à cause de la circonstance spéciale et de
la cérémonie émouvante, soit à cause de
^ Üa foule énorme qui bondait le temple.
— Les soirs de samedi 12 et de diman■die 13, les jeunes gens ont organisé deux
•belles soifées de bienfaisance pour les œuvres,de la paroisse, en récitant joliment
une comédie de Labiche, traduite en italien par M.me E. Perazzi : La pólvere nçrÿli occhi, et une farce : La Tombola.
PS — semaine sainte, des cultes,
^vec Sainte-Cène sont annoncés pour jeudi
aoir, dans la chapelle de S. Donato ; pour
P' le vendredi saint et le dimanche de Pâi’;, ques, dans le temple, à 10.30. x.
Il
O Père mystérieux et méconnu ! tu invii ' tes-'âftà tablé-sacrée, comme au banquet de
* la parabole, « les pauvres, les infirmes, les
estropiés... ». Me voici donc. Seigneur ! car
, tu m’as appelé. Parle, tcm serviteur écoute!
Tu convies au grand festin les pauvres,
fc-ceux qui ne peuvent rien donner, les timi5, des, les secs de cœur, les pauvres en ar
V-i ■
.gent, les condamnés aux travaux forcés du
souci perpétuel et du surmenage ehroni;que, et les pauvres en talents naturels,
en instruction, ou en influence, les
pauvres de temps, auxquels manquent les
tecasions de cultiver leur esprit, ou de
travailler directement pour le Christ et la
cause humaine qui est ta cause... Et pour
cette invitation aux pauvres, mon Père,
je te bénis !
Au grand festin tu convies les infirmes,
les malades, ceux qui connaissent l’insomîiié, « la souffrance tenace et cachée qui
n empêche pas d’aller et. venir, qui qe provoque pas^de manifestations de sympathie, mais qüî obscurcit tout le ciel, et
nous arrache le gémissement du prophète
en son désespoir : « C’en est assez ! Maintenant, ô Eternel, prends mon âme».
Tu convies ceux qu’opprime cette fatigue incurable de chaque jour et de chaque nuit, dès heures d’activité et des heures de repos, à laquelle on ne peut échapp per par aucune attitude, au point qÛ’on
|-se sent à l’étroit dans le monde entier,
■ oppressé sous la voûte étoilée... Et pour
^ cette invitation aux infirmes, ô mon
^ère, je te bénis !
„ .Au banquet de la compassion, tu conigg estropiés, ceux qui se traînent
' amputés sur le chemin de la vie ;
•*oeuiTqyg jg ^ mutilés, et dont la
oourte histoire se résume en deux mots :
Après !... CeiUx pour qui les
horizons clairs apparaissent voilés de fuh^ies tentures; ceux qui accueillent lœ^
frondaisons nouvelles avec indifférence
.Pafoe que les feuilles du printemps igno,,itent leur agonie de l’automne ; ceux pour
Jiïtü k parfum des récentes fleurs épa.^tiies ravive des senteurs de chambre
Í
mortuaire et de cercueil jonché de roses...
Et pour les invitations aux estropiés, mon
Père, je te bénis !
Je viens tel que je suis, sans autre préparation que mon indigence, et mon infirmité même, et ma blessure ; car c’est le
Fila de l’homme, ô mon Dieu ! ton Fils et
notre frère, ton Fils et notre Sauveur,
qui souffre et pleure en moi ; c’est lui
qui s’écrie : « Pourquoi m’as-tu aban
donné ? », c’est lui qui entonne l’hymne
vainqueur : « Je ne suis jamais seul, car le
Père est avec moi». Amen.
WiLPRED Monod.
CHRONIQUË POLITIQUE.
Aprœ les élections, M. Mussolini est rentré dans la capitale, où il a trouvé une
réception enthousiaste. Un immense .cortège, comprenant toutes les associations
politiques de la viUe et un grand nombre
de citoyens, a défilé devant les fenêtres
du iqdais Chigi, en acclamant le chef des
fascistes. M. Mussolini a prononcé ,un dis^
courq, où il a mis en évidence la signification du résultat des élections, et a souligné
le fait que près de cinq millions de citoyens ont voté la liste nationale, et il a
conclu : « Qu’à cette nouvelle victoire succède la discipline, la coopération et le devoir, que tous les groupes politiques disparaissent - le nôtre compris - pourvu que
la patrie italienne soit grande ».
La séance d’inauguration de la nouvelle
Chambre, au cours de laquelle le roi prononcera le discoure du trône, aura lieu le
24 mai, anniversaire de l’entrée en guerre.
La nouvelle Chambre comprendra 259 députés sortants et 266 nouveaux .élus. Sur
ce nombre 46 seulement appartiennent à
la minorité et 220 à la majorité. Parmi
les députés réélus il y en a 134 qui appartiennent à la minorité.
— Le Roi eft,la Reine ont passé trois
jours à Milan, où ils s’étaient rendus pour
l’inauguration de la grande foire internationale d’échantillons.
ALLEMAGNE. Les deux Comités des
experts nommés pour étudier les ressources et capacités de payement de l’Allemar
gne, ont remis leurs rapporte à la Commission des réparations qui les a approuvés, après une discussion sommaire, et a
recommandé aux Gouvernements alliés
d’en adopter les conclusions, si l’Allemagne
par son approbation les rendra applicables. Ni les Gouvernements alliés, ni l’Allemagne n’ont encore répondu à cette invitation. La presse du monde entier reconnaît l’intérêt, l’importance et l’indépendance du travail des Comités, présidés par
deux financiers américains. La phrase de
début de l’Un de ces rapports mérite d’être citée: «L’Allemagne, avec sa population industrieuse croissante, son agriculture en développement progress.if, son outillage, industriel considérable amélioré depuis l’armistice, sa dette intérieure éteinte,
est en état de stabiliser sa monnaie et
d’équüibrer son budget, tout en faisant
face aux charges du traité. Mais¡ il faut
qu’elle se mette, au point de vue des
charges fiscales, à la parité des pays alliés
et qu’elle. réduise simultanément ses dépenses! à ce qui doit être jugé raisonnablement indispensable ». Il faut donc que
le peuple allemand ait la bonne volonté
de payer ses dettes de guerre, mais aussi
qu’ü soit mis en état dé le faire.
— Le fameux ííiugo Stinnes, le « iroi du
charbon et du fer», comme on l’appelait,
est mort jeudi à Berlin. C’était l’homme
le plus riche et le plus puissant de toute
l’Allemagne. Son rôle politique dans les
événements récents est très considérable,
et on peut dire qu’il est responsable, pour
une .bonne part, des conflits et des crises
qui ont produit le formidable mouvement
de réaction qui domine actuellement en
Allemagne.
GRECE. Les premiers résultats connus
du plébiscite grec donnent une majorité
favorable au régime républicain. Des mesures très sévères ont été prises pour
maintenir l’ordre. L
Istitutiolus Hospitalières Vaudoises
Souscriptions des mois de Février et Mars.
Refuge « Roi Charles-Albert » 1
M. Pastre Auguste, Pérouse L. 25,—
Doct. Geymonat, pharm., La Tour » 50,—
M. Éiiiiiio BioUey, Turin » 30,—
Doct. Vasario, pharm., Lus. St-Jean » 50,—
Prof. Théodore Longo, Rome y> 15,—
M. Isaac Benech, La Tour » 5,—
M. et , M.me M. Lpng-Boër, Milan » 100,—
Société Vaudoise des Etats-Unis d’Amérique » 2.270,^In memoria di Alberto RoUier, Milano 5.000,—
M.jte Annette Travers, La Tour » 5,rN. N., Id. » 5,—
Famille Oudry, Id. » 25,—
M.me De Steeman Haderoltev, Da- nemark 10,M. Ooucourde, syndic, Inv. Pinasca » 20,—
M. Adolphe Mûris, Milan » 20,—
En souvenir d’Elie Broggi, de la part d’un ami » 43,—
M. Sappé, Niarmes, France » 26,40
M. François Gardiol, La Tour ». 10,M.me M. Ferro, Riclaretto » 10,—
Flews en souvenir de M.me Caro- line Boër :
M.me Marie Vigne-RoUier, Milan » 100,—
« La Soie de ChâtiUon », Id: » 1.000,—
In memoria della compianta sig.ra Carolina Boër nata Gay, le due Società Anonime « La Soie de OhàtlUon », Milano, et Filati Ar- tificiali ChâtiUon, Milano, of- frono, invece di fiori » 2.000,—
M. et M.me prof. Coïsson, La Tour » 30,—
M.me Henriette Garnier » 25,—
N. Ni, La Tour » 25,—
En souvenir de M. Albert Gay : M. Barth. Gay, Lus. St-Jean » 10,M:. François Gay, Id. » 5,M. ¡Adolphe Prochet, Id. » 10,M. Barth. Prochet, Id. » 10,Flews en souvenir du cher ami Barthélemy Prochet : M. Vincenzo Morglia, Lus. St-Jean 20,—
M. EmUio Gay et famille, Id. » '25,—
C. et A. Prochet, Turin » 25 —
Sœurs Malan-Rivoir s, 10,—
La Veuve et ses enfants » 50,—
Fleurs en souvenir de l'ing. Gus-
tave Turin : ■ ■ 1 ■ M. David PeUegrini, Turin » 100,—
1 Total L. 11.164,40
Hôpitaux : M. H. Benech, ancien, Angrogne L. 10,M. Pastre Auguste, Pérouse » 25,—
Doct. Geymonat, pharm., La Tour » 50,—
M. et M.me M. Long-Boërj Milan » 100,—
M.lle Annette Travers, La Tour » 5 —
M. Michelin-Salomon, Villar Pellice : » 10,FamiUe Oudry, La Ibur » 25,—
M. Adolphe Mûris, Milan ‘Pleurs à la mémoire de Irène » 20,—
Vinçon, une amie » 25,—
Colonel L. Rivoira, Angrogne 30,—
M. François Gardiol, La Tour »■ 10,Total L. 310,—
ürphelinait :
M.me veuve J. Pizzardi, La Tour L, 32,—
Doct. Geymonat, pharm., La Tour », 50,—
M. et M.me M. Lang-Boër, Milan » lOOi—
M.lle Annette Travers, La Tour » 5,—
FamiUe Oudry, Id. » 25,—
M. Coucourde, syndic, Inv. Pinasca » 10,M. Adolphe Mûris, Milan » 20,M. François GaiMiol, La Tour Fleurs en souvenir de M.me A. »• 10^
Ricca :
Comm. L. Bounous, Turin » 20,—
M.mes Arias, La Tour » 10,—
M.lle A. Vinçon, Id. » 25,Famille PeUenc, Id. » 25,—
» E. Rivoir, Id. » 5M.Ue Catlicriiie Léger, Id. » 5,—
M.me N. Balma, Id. » 5,Famille Peyrot-Cesan, Id. » 5,J. C. Long, Id. » 5,M.me Madeleine Beux, Id. » 5,—
FamiUe Planchon-Coïsson, Id. » 10,M.me Rosine Meynet, Id. » 10,—
M. Barth, Ohauvie, Id. » 10,M.me E. Schalck, Turin » 50,—
M.me R. Moreno, Gênes Fleurs en souvenir de l’ing. Turin : » 10,M. Vincent Morglia, Saint-Jean » 20,—
Total L. 472,—
Sans destination spedalo : In memoriam, O. A. R., Luserne
Saint-Jean L. 15,Eglise d’Aoste » 120,—
» de Viereng / » 65,—
» de Courmayeur » 20,—
Pahteur ém. A. Balmas, Rome » 50,—
M.mes Pons-Karrer, La Tour 20,—
Total L. 290;—
Tofaî général L. 12.236,40
Nouvelies et faits diyers.
France - Un jubüé pastoral. Il n’est peutêtre pas beaucoup de noms plus connus
et plus favorablement connus, parmi les
protestants de langue française, que celui
de M. Hirsch, le directeur incomparaiy.e
de « L’Eglise Libre ». Mais M. Hirsch n’est
pas seulement un journaliste de grand talent; il est encore et par-dessus tout pasteur, l’un des doyens du corps pastoral de
Baris, dont on va fêter, demain 19 avril,
les cinquante années de ministère. Notre
modeste Edio des Vallées s’associe de
grand cœur aux vœux et félicitations qui
seront adressés, à cette occasion, au vénéré
pasteur-journaliste.
***
Etats-Unis. D’après le recrutement officiel des églises des Etats-Unis pour le
1923, il résulte que les membres se rattachant aux différentes dénraninations protestantes atteignent le chiffre de 45.457.366
communiante, avec 237.404 églisies et
206.843 pasteurs. Les gains de l’année sont
d’environ un demi million de communiants,
2.733 pasteurs et 2.884 églises. Parmi les
dénominations dont on signale les progrès,
nous remarquons l’église baptiste qui accuse une augmentation de 192.520 communiants ; la méthodiste de 87.683 ; la presbytérienne de 6II29O.
Les cathcdiques-romains des Etats-Unis
comptent 15.750.260 fidèles (y compris les
enfante, quel que soit leur âge).
FLEURS à la mémoire de M.lle
Lydie Roman.
Hôpital du Pomaret:
Liste précédente L.
M.me Madeleine Cappellini »
M. Jean PeireStti, « fiUeul de
guerre » »
M.ime J. Charbonnier, Ramels »
Total L.
100,
100,
lOQ,—
10,
310,—
Refuge Roi Charles-Albert:
M. Gay Barthélemy, Saint-Jean L. 25,—
M. Gay François et famiUe, Id. » 15,—
Total L. 40,
Abonnements payés.
1924 : Jourdan Henri, Vichy (févrierjuin) - Balmas O., Pomaretto (10) - Ferreri C. M., Roma - Long Elisa, Abbadia
(1923 et 1924) (18) - Gej^onat Paul, Pignerol (10) - Durand Ribet S., Vivian,
Inverso Rinasca - M. Griset, Pomaretto B|aret J- Daniel, Cerisiers, Id. - Jahier Cécile, Tteitasi, Inverso Rinasca - Castagna
Jules, Cianavas, Id. - Ribet J. Louis, Bouchard, Pomaretto (1923) - Ribet Eveline,
Id., Id. (1923 et 1924) - Rochon Màrgueritei, Fleda, Inverso Pinasca - ArmandHugon Marie, Montevideo (1923 et 1924)
(40) - Gamier Raul feu Paul, Serre, Bobi
- Mondon Suzanne, Ville, Id. (10) - Rivoire
Henri, Peyroutira, Angrogne - Bonnet
Pierre, Martel, Id. - Besson Cothilde, Rocciaglia. Id. (compì. 2) - Bonjour Guido,
Torre Pellice (10) - Mane Bourde, Marseille (23) - M.lles Brower, Gouda (25) Arcangeli B,, Milano - Nanni G., Savona
(12) - Pascal Henri, Frogtown, Valdese GriU Hélène, Paris (mar^écembre) Balmas Gallian L., Venaria Reale - Rivoira
L.,' Gastdlazzo di Garzigliana - Pons Alexandrine, New-York - Baridon Pierre,
Canipolasalza (10) - Perazzi V., Torino Malan Luigia, Id. - Bounous G., Id. (1
sem.) - Cougn Alda, Rome - Negrin J. Elisée feu Elisée, Bobi - Geymonat Marguerite, Id. - Clot Alexandre, Drôme - Peyrot François, Granges, Bovile (10) - Bounous Henri, Bameo, Riclaretto (10) - Ferrerò Giov. Enrico, Poumarat, Faetto Gmre G. P., Chenevières, Inverso Pinasica
(10) - Coïsson Paolo, Villar Perosa - Ribet
Teofilo, Id. - Rochon Judith, Id. - Forneron
Lina, Id. - Beux En,rico, Id. (compì. 1924)
- GriU Etienne, New-York - Chanforan
Antoine, Genève (2“ sem. 1924 e 1" sem.
1925) - Pasquet Marie, veuve. Campana
- Pasquet Marie, Serre, Prarostino - Ribet
Léontine, Naples - Mathé Louise, Cannes.
(A suivre).
JBAN BONNET, flinnt respcniabto
Tarra Palliaa - Imprimaria Alplaa
Les familles MARGIUNTI et SUTTER
remercient de cœur toutes les gentilles
personnes qui ont pris part à leur douleur,
en accompagnant leur Bien-Aimée
BERTE MARGIUNTI SUTTER
au champ du repos.
Torre Ptellice, 16 avril 1924.
4
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verità fondamentali del Cristianesimo. Indicatissimo per studenti e
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INDIRIZZI
[Mese ei Opere VaMesi in Italia
VALLI VALDESI
¡ANGROGNÀ - Pastore : Eugenio ReveL
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LTJSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
MASSELLO Sig. D. Gaydou.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMAREITO - Pastore : Giulio Tron.
FRALI - Pastore : Guido Comba.
PRAMOLLO - Pastore : Davide Pons.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Sig. Guido Miegge.
RODORETTO - Pastore : Giovanni Bertinatti.
RORA’ - Pastore : Alberto Fuhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastori ; C. A. Tron e
B. Revel.
PILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
'ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de VUle Pastore ; Pietro Chauvie, ivi.
BARI -I Chiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Caro, 17.
BIELLA - Chiesa : Via Funicolare - Pastore :
Giovanni Petrai, Casa Boglletti Bpttalino.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveUi, Viale fi.
Carlo V, 49 C.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Maida, 15 Evangelista,; C. Bonavia, ivi.
OAiSALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : D. Forneron,
Còrso Alba, 17.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Gius^pe Fasulo, ivi.
•CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
ViUa Comunale, Casa Munez.
(20AZZE - Sig. Gustavo Bert, da Susa.
COMO - Chiesa ; Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
Corato - chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : G. Moggia, ivi.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Giudici.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, Ivi.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Via Trieste, 219.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
Corsani.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
Giovanni Bonnet, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista:
C. Bonavia.
IVREA - Chiesa : Corso Bptta, 5 - Pastore :
G. G. Ribetti.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Ciùesa : Via G. Yexdh i - P^toi« :
AiHniro MTùston, ivi.
LUCCA - Chiesa: Via GaUi Tassi, 18 - Culto
Ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore :
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Vía Maddalena, 120 - Pastore : Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Corsani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa: Piazzetta Tagliarla, 25 Pastore Attilio Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa; Rue Gioifredo, 50 - Pastore ;
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA*- Candidato teol. Carlo
Lupo, Via S. Filippo, 76, Benevento.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore.: S.
Colucci.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica
Evangelista: G. B. AzzareUi.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : F. A.
Billour, Asilo Evangelico.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Mazzini, 23.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
4 - Pastore : ArtJuro Vinay, ivi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mlngardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, "107,
e Piazza Cavour - Pastori : Alessandro Simeoni. Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa : Corso Crlst. Colombo, 13.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa,: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto ogni Martedì
alle ore 18.
SUSA - Chiesa: Via ^Umberto I, 14 - Evangelista : Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 35 - Candidato teol. Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
lORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori ;
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesac Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore,; Emilio Rivoir, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. CeUi, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Il culto principale si celebra in tvlte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica. '
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Piètre (tossa,
42, Roma (26) - Professori : (?. èostqgno,
Ern. Comba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pellice,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig V. Perazzi.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre PelÌice - Preside ; Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
Pellice - Direttore ; Prof. A. lolla.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
Prof. 6. Maggiore (Torre PeUlce).
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastone F. Grill.
(CONVITTO MASCHILE - Pomaretto ^ Direttrice : Sig.ra F. Davit.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice : Sig.na A. Vingon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI - Torre Pellice - Presidente : Prof.
A. Sibille.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via Berthollet, 36 - Direttricei; Suor Lidia Pasquet.
OSPEDALE VALDESE - Torre Pellice - Direttrice : Suor J. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice : Suor E. Perret.
RIFUGIO PER. INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni Direttrice : Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze ■ - Direttore :
Pastore V. Sommani.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Suor Ida Bert.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Valleì^,
crosia - Direttore ; Pastoie P. A. BillourJ
ASILO PEI VECXDHI - Luserna S. Giovanà},<
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.^i'*
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Dire-,
zione: Via BerthoUet, 36, Torino - Direttore : Pastore A. Comba, Via Beaumoat‘*a
22, Torino.
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