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Quarante-quali'iéme année.
12 Mars 1009.
N.-11.
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L ECHO »ESÎ VUIËE8
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
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Pasteurs.
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et pour l’Aduiinistration à M. J Coissoji, prof., Torre Pellice.
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commencement de l’année. j le «anf
Les changements non accompagnes de la somme de 10 oeni
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
O
O
S
SOMMAIEE;
Ephémérides vaudoises — Per fattn personale
— Do Colonia Vaidense — Echo jJe Germauasca — Après les élections — Nouvelles et faits divers — Nouvelles politiques.
EPHEMERIDES VAUDOISES
O .Ylar».
David Rostain.
Le 9 Mars 1615, mourait à Angrogne
dans la force de Tftge le pasteur David
Rostaiu auquel nous voulons consacrer notre « éphéiuéride » de ce jour.
Piei're Gilles auquel il était lié de
particulière amitié nousi raconte eu
détail les faits saillants de sa carrière
pastorale et les circonstaucos de sa
mort (voir Gilles II, 83, 178, 209).
Il moui ut après 17 jours de maladie, entouré des principaux de son
église, de son ami Gilles alors pasteur de La Tour, et de sou propre
père le pasteur Henry Rostain âgé de
près de cent ans, après que ses visiteurs
eurent à sa prière chanté le psaume
G’'™®. Son vieux père qui vécut, au
dire de Léger, piès de Îlo ans, était
né avmnt que les nouvelles de ia réformatiou fussent arrivées aux Vallées, avait été un élève des anciens
Barbes, et avait épousé F. Pascal qui
appartenait (dit Léger) à la famille
du martyr G. L. Pascale. Sa femme
lui avait donné outre son fils David,
une fille appelée Marie qui épousa le
chirurgien Laureus et devint la mère
de Catherine Laurens laquelle, mariée
à Jacob Léger fut la mèie de notre
héros célèbre Jean Léger.
David Rostain était donc le grand
oncle maternel de rhistorien Léger
et mourait à Angrogne tôt après la
naissance de celui-ci â Villesèche.
Son ministère ne fut pas long, semble-t-ii, car nous ne le voyous pas
mentionné comme pasteur avant 1597 ;
et alors il est indiqué comme pasteur
de St. Germain, k propos d’une dispute publique avec des moines..
Le capucin Valeriano Berno, dûment
autorisé par le duc, le nonce et l’inquisiteur, avait dès le 12 Mars 1597
lancé un défi aux pasteurs, et Rostain
l’ayant aussitôt accepté, il trouva Je
moyen de retarder la dispute de 17
mois environ. Mais le 2 Août 1598
force fut au moine Filippo Ribotti de
se mesurer avec Rostain dans un débat
public, dont le résultat fut si désastreux pour Je clergé Romain que Ribotti ayant publié le compte rendu
officiel de cette dispute (croyant y
avoir fait bonne figure) l’inquisiteur
défendit la vente de ce livre qu’il
jugeait fatal au prestige de la papauté.
Cinq ans plus tard, le 31 x4.oût 160.3,
nous retrouvons David Rostain, encore
pasteur de St.-Germain, de nouveau
en compagnie de deux moines; mais
ce n’est plus à une dispute, c’est à
un souper, auquel le sénateur Guidetto (envoyé par le duc pour arranger diverses difficultés) T a retenu
avec ses deux collègues Gilles de
Pramol et Gay de Eocheplate. David
Rostain et ses collègues avaient soutenu les droits des Vaudois dans la
conférence tenue ce jour-là au Doublon, et au souper qui termina la
journée ils firent si bonne impression
sur les personnages assis avec eux à
CONFRONTO Elezioni Politiche 1004 e 1900 nel Collegio di Bricherasio.
COMUNI
Bricherasio . .
Angrogna . . .
Bibiana . . .
Bobbio Pellice .
Campiglione e Fenile
Cavour .............
Garzigliana ....
Invei'so Fol te . . .
Luserna San Giovanni
Luser netta ....
OsaSCO ........... •
Pramollo............
Prarostino e Roccapiatta
Rorà...........
San Germano
San Secondo
Torre Pellice
Villar Pellice
TOTALI
ELETTOBI VOTI OTTENUTI
inscritti votanti SOULIER GIRETTI
1904 1909 1904 1909 1904 1909 1904 1909
522 591 428 469 23 89 405 376
343 383 263 256 227 173 35 82
294 316 246- 251 8 44 2.36 200
292 324 236 237 231 207 5 30
183 192 144 146 13 64 129 78
651 705 449 533 179 345 248 170
70 77 44 53 16 23 27 27
80 89 53 60 46 52 4 8
410 60 474 84 374 347 67 161 89 17 198 256 50
86 92 64 63 11 34 52 29
159 154 124 114 123 95 1 19
259 276 205 209 195 167 9 40
110 142 83 109 56 74 27 35
130 148 100 104 85 81 13 21
164 189 131 150 40 60 91 88
580 813 465 574 272 292 191 266
169 271 130 185 121 145 7 39
4562 5320 3539 3927 1807 2051 1678 1814
table que l’envoyé ducal adressa par
leur entremise aux Vaudois des compliments plus uniques que rares de
la part d’un fonctionnaire de Son
Altesse.
Rappelons avec honneur la mémoire
de pasteurs comme David Rostain qui
ont su combattre vaillamment les erreurs du clergé Romain, et s’asseoir à
la même table que leurs persécuteurs
pour sceller la cessation de la persécution.' Teofilo Gay.
Per fallo personale
(1)
Sig. Direttore dell’Echo des Vallées,
Tratto dilettamente in quistione, mi
rivolgo alla di Lei lealtà ed imparzialità perchè dia posto nel giornale
a questa mia dichiarazione.
Si comprende che nelle ore di eccitai^iento di una lotta elettorale non
tutti possano conservare un criterio
di giudizio sereno ed equo nel valutare parole, scritti ed atti altrui; e
però, a lotta fluita, penso, il redattore
dell’articolo firmato « L’Echo des Vallées », comparso nel N. 10 del giornale,
dovrà, rivedendo quello che scrisse,
riconoscere anzi tutto che i firmatari
della lettera circolare agli elettori
valdesi non si arrogarono mai — se
la lingua italiana ha ancora un significato — di parlare a nome del popolo valdese, nè inteso quale chiesa,
nè inteso quale corpo elettorale, come
l’articolo del giornale sembra voler
far credere. Essi si fecero avanti come
un gruppo di elettori valdesi del collegio — perchè altrimenti la lista dei
nomi poteva diventare molto lunga —
i quali, giudicando di quel complesso
di concetti politico-sociali che possono
logicamente essere comprési nella
espressione « idea valdese », in quanto
è connessa al principio religioso evangelico, presentarono quei concetti ai
loro co elettori e null’altro.
Cade così la base stessa dell’inciso
di colore oscuro e poco sereno davvero, a dir poco, che mi riguarda, e
cadono le conseguenze.
Non vedo bene poi chi siano coloro
a cui tutti sono soliti guardai'e per
sapere che voglia dire « idea valdese » ; perchè, se si tratta di idee religiose, questi « coloro » non possono
essere che Cristo e il suo Vangelo;
e se si tratta di idee politiche e sociali, nessuno ha tra noi questo speciale ufficio, nè di fi’onte alla chiesa,
nè di fronte al popolo.
— Ci sono nell’articolo citato ap
(1) Nos lecteurs nous excuserons d’insérer
cette lettre en italien. Ccmnie il s’agit d’un fait
personnel nous nous faisons un devoir de n’y
rien changer. Le Rédacteur.
prezzamenti sulla mia linea di cofi.-*
dotta, su opportunità o meno di azione,
e ci sono dei velati e degli espliciti
rimproveri. Sia, non mi impermalisco
per questo, trovando giusto che ognuno
sia libero di giudicare, anche con
asprezza se crede, della mia condotta
pubblica e privata; di giudicare anche della carica che attualmente rivesto, pure quando essa per la prima
volta mantenne l’istituto affidato alle
mie cure estraneo alle lotte politiche.
Solo tengo a dichiarare che io non ho
mai creduto che le cariche — specie
nel caso di chi come me ha sempre
riguardato ad esse con un manco assoluto di cupidigia, e chi mi conosce
lo sa — le cariche, dico, fossero un
mezzo per mettere la sordina al pensiero e le pastoie all’azione. Non Pho
mai pensato, non lo penso e continuerò a non pensarlo, perché hi ogni
situazione, di fronte alle considerazioni dell’opportunismo sfibrante (troppo spesso battezzato prudenza), sta per
me e prepondera la preoccupazione
di esempio di carattere fermo e coerente da dare agli altri. Ad ogni modo
mi si tenga conto della sincerità con
cui dichiaro il mio pensiero, che —
lo protesto — la prudenza non la
vuole disconoscere, solo la intende
forse diversamente da altri. E avviso
a chi vuol conferire cariche al sottoscritto ; 0 prenderlo qual’è, o rivolgersi altrove.
Grazie dell’ospitalità e gradisca. Signor Direttore, i miei rispettosi saluti.
Mario Falchi.
Quelques mots de réponse.
Nous ne relevons pas le reproche
de manque de sérénité fait aux observations qui se rapportaient à. M.
Falchi dans l’article publié la semaine
passée. Question d’appréciation.
Nous n’avons, non plus, aucune difficulté à admettre que notre collègue
et ceux qui ont signé avec lui Vappel
cité par l’article en question, n’aient
pas prétendu parler au nom du
peuple vaudois. Ce qu’il importait
d’empêcher, c’est, comme le disait
l’article, que beaucoup d’électeurs,
étant donnée la position des principaux signataires et de M. Falchi surtout, ne le prissent pour tel. Et nous
avons eu, avant et après la publication de l’article, des preuves certaines
que ce danger était réel. Il fallait
mettre les choses au point et dire:
Ces messieurs, quelque position qu’ils,,
occupent dans l’église vaudoise, ne
parlent qu’en leur propre nom, et leur
manière d’interpréter Vidée vaudoise
leur est tout à fait personnelle. C’est
ce que nous avons fait.
Vous n’allez pas npus demander de
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dresser uuo liste de noms de personnes auxquelles on regarde, chez nous,
comme ayant qualité pour parler au
nom de l’opinion Vaudoise. Le fait est
cependant réel. Il y a des hommes
auxquels le peuple regarde plutôt qu’à
d’autres. Ne parlons ici que d’orientation politique et électorale : ceux à
qui il regarde, ce ne sont pas les dénigreurs, comme nous en avons quelques-uns parmi ceux qui cherchent à
influencer les électeurs, qui sont de
l’opposition partout et exercent, sur
tout ce qui est, une critique dissolvante et sans principes. Ce ne sont
pas non plus les dilettantes de la politique républico-socialiste dont les
goûts et les habitudes ne s’accordent
guère avec leur attitude politico électorale et auxquels leurs théories sociales n’ont jamais Coûté ni efforts ni
sacriflees. Par contre, il regarde beaucoup aux hommes qui, comme M. Falchi, pour ne parler que de lui, se distinguent par leur caractère, par leur
activité, par la fermeté de leurs principes et leur esprit de sacrifice quand
il le faut — surtout si ces nobles qualités sont accompagnées d’une piété
sincère.
Seulement, voici. Le peuple vaudois
a ses traditions et ses idées — scs
préjugés, direz-vous sans doute — que
ceux qui n’en font pas partie par
leur naissance ne peuvent pas tou' jours comprendre. Il est, dans son
immense majorité, sincèrement attaché aux institutions nationales, plus
-encore, phénomène incompréhensible
pour bien des gens, il est cordialement affectionné à son Roi. Ce n’est pas
qu'il ^it oublié ce que ses souverains
ont été pour lui dans le passé, mais
là loyauté de leurs descendants, depuis l’émancipation et le Statuto j usqu'à ce jour, n’a laissé subsister dans
les cœurs que des sentiments de reconnaissance et, répétons-le, d’affection. Cela ne durerait pas, si ce
n’était qu’une affaire de sentiment,
mais, comme nous le'disions la semaine passée, le peuple vaudois,
dans sa presque totalité, croit que la
monarchie constitutionnelle, si elle
n’est pas le régime théoriquement
idéal, est celui qui, à l’heure actuelle,
garantit à l’Italie le plus de liberté
avec le plus de tranquillité, et que
toute tentative de changement, au
temps présent, produirait des troubles
dont les conséquences pourraient être
effrayantes, et qui seraient certainement suivis d’un recul sur la voie de
la liberté et du progrès. Si c’est là
de l’opportunisme, nous sommes opportunistes, par conviction.
Nous voici bien loin du sujet, direzvous. Non, car la propagande électorale, entre les mains de quelques uns,
vise bien plus loin qu’à remplacer un
député par un autre jugé par eux, à
tort ou à raison, plus capable. Il faut
que le peuple sache dans quelle direction le conduirait, s’il la suivait,
la propagande politique de quelquesuns des hommes auxquels il serait
porté à regarder beaucoup plus qu’à
d’autres, à cause des belles qualités
que nous avons tenu à honneur de
relever et, d’autant plus, s’ils ont une
position officielle dans l’église vaudoise.
Ce dernier point est particulièrement délicat, et il serait à la fois injuste et dangereux de l’envisager d’un
seul côté. Il n’en reste pas moins, que
personne ne peut s’isoler de sa charge
jii de sa profession. Si large qu’on
%
veuille être, on ne peut pourtant pas
nier que la liberté à’action extérieure
est quelque peu limitée par la place
qu’on occupe et les devoirs qui en
découlent, y compris ceux qui ne rentrent pas directement dans la catégorie des devoirs dits professionnels.
Sans entrer plus à fond dans ce
sujet, nous ne pouvons nous empêcher
de relever encore l’affirmation soulignée par M. Falchi, que la première fois le Collège a été maintenu
étranger aux luttes politiques. Cela,
que notre collègue nous pardonne, il
eût mieux valu ne pas le dire. Certes
il est arrivé dans de précédentes.campagnes électorales, que des professeui's
se sont fait aider piir des élèves à
écrire des adresses ou copier des listes d’électeurs, ce qui ne peut guère
s’appeler prendre part aux luttes politiques. Mais il n’était jamais arj'ivé
de voir, comme cette année, des élèves de toutes les classes discntei' passionnément d’élections et de candidats, quelques-uns même pousser des
cris provocateur^ et irrespectueux en
présence de professeurs et d’autres
personnes. Nous n’avons garde d’èn
rendre responsable M. Falchi comme
directeur, puisqu’il est intervenu fer
mement, à la première plainte reçue
de quelques collègues, pour i-appeler
les criards à leur devoir professionnel... d’étudier. Mais qui pourra dii’e
quelle part son attitude publique a
pu avoir ou ne pas avoir dans la formation de cet état psychologique? Ce
qui est certain, c’est que maints élèves se sont crus appelés à une active
propagande, allant de comice en comice, où n’auraient dû être admis que
des électeurs, criant evviva et abbasso,
recoininandant partout et à tous* l’indispensable candidat, et disant, le résultat connu: Nous sommes battus,
mais nous avons combattu noblement.
— Que feront-ils, ces mouches du co
che, quand ils seront électeurs? Et —
puisque ce n’est pas d’eux qu’il s’ixgit
ici — n’y a t-il pas dans de tels phénomènes, matière à réflexion sur tel
principe ou telle règle de conduite,
qui paiaiît très simple en théorie, mais
l’est moins dans ses applications pratiques?
Le directeur de l’Echo des Vallées.
DE COLONIA VALÚENSE
Honoré Directeur,
Le Dimanche 31 Janvier, à 9 h. l\2,
avait lieu dans la chapelle de Cosmopolita le culte d’inauguration de la
V° Conférence annuelle des Eglises
Vaudoises du ViP District (Sud Amérique). Ce culte était présidé par M.
le pasteur P. Davit qui prit pour texte
Luc XIV, 22, insistant avec beaucoup
d’éloquence et d’énergie sur les paroles: «Maître, il a été fait ainsi que
tu as commandé ». Pouvons-nous dire
la même chose ? Avons-nous fait ce
que le Maître a commandé? Ceci concerne tout le monde ; tous ont une mission à accomplir, ont quelques choses
à faire pour le Maître: hommes, femmes,
grands, petits, riches, pauvres. Il y a
à faire de plusieurs manières: pour
l’âme, la vie spirituelle, pour le corps,
la vie matéi-iclle, car le christianisme
ne mérite pas du tout le reproche
qu’on lui fait de ne s’occuper qu’à
porter les regards de l’homme ,sur
1’« au-delà», sur l’invisible, (fe'distrayant des affaii'es temporelles; il
s’est occupé et s’occupe des ava»t^es
matériels, terrestres, des*fidèles. Mettons-nous d’accord pour faire collectivement ce qui n’a pas été fait; que
ces journées’ de conférence nous y
préparent, nous y disposent. Et effoi'çons-nous individuellement de travailler afin de pouvoir aussi dire: «Il a
été fait. Seigneur, ainsi que tu as commandé ». Dieu veut associer l’homme
à la grande et sublime œuvre de sauver le monde. Il ne veut pas le faire
seul. Ne négligeons pas un tel privilège.
Dans l’après-midi des cultes eurent
lieu dans les différents endroits où se
trouve des locaux pour cela faire et
qui sont de la paroisse de M. Bounous:
Artilleros, Rosario, Barker.
Le Lundi, f Février, par un temps
magnifique, on commença' les séances
proprement dites de la Conférence.
M. Ugon, Pi'ésident de la Commission
Exécutive, ouvre la session après le
chant d’un cantique et une fervente
prière, par une prédication toute d’occasion et pleine d’exhortations. Il fait
ressortir les progrès qu’il y a eu à
tous égards dans une mesure qu’on ne
pouvait prévoir. Il n’y a pas 30 ans
qu’il n’y avait au Sud Amérique qu’un
pasteur: maintenant il y en a six pour
sept paroisses dûment constituées.
Pour tout ce développement Dieu
s’est servi de moyejis ordinaires et
dans des conditions ordinaires, sans
aucun de ces faits éclatants qui se
produisentdans des circonstances spéciales, comme il ari'ive lorsqu’on entend des prédicateurs si éloquents
qu’ils attirent et entraînent des foules.
Cela doit remplir de courage. Ce qui
vit par l’éloquence d’une personne
peut finir lorsque disparaît la personne;
mais ce qui repose sur Dieu nu dépend premièrement de Dieu demeure,
et ceux qui viennent après peuvent
le continuer. Notre consigne, durant
ces jours en particulier, doit être d’honorer Dieu par nos sentiments, nos
désirs et notre conduite.
On chante le cantique 160, et M.
Léger; particulièrement invité à le
faij'e, ajoute quelques paroles: «Je
suis venu pour écouter et non pour
parler. Cependant je veux exprimer
ma joie et satisfaction de me trouver
au milieu de vous, qui constituez une
petite assemblée délibérative et législative pour ce qui concenie vos intérêts spii'ituels au Sud-Amérique. Que
tout ce que vous ferez ces jours concoure à votre accroîssement spirituel
et moral. Si vous avez pu vous grouper dans ces contrées d’une manière
stable, c’est à Dieu que vous le devez. Je veux vous laissci' comme recommandation cette parole : souvenezvous de vos conducteui’s : à eux doit
aller, après Dieu, votre reconnaissance. Durant ma tournée j’ai vu en
partie seulement, mais j’ai pu me rendre compe du travail qu’il leur a fallu
accomplir pour avancer au milieu des
difficultés qu’ils ont trouvées. Mais la
reconnaissance seule ne suffit pas: il
faut les aider et les soutoiir par la
sympathie et la prière. Je n’oublie
pas les nombreuses personnes laïques
sorties du milieu de vous pour aider
au pasteur et qui travaillent avec efficace de bien des manières. Je ne
25uis que leur adresser mes remercîments les }>lus sincères en les encourageant à continuer». Je demande
à Dieu du fond du cœur de vous bénir
tous abondamment».
M. Léger clôt ce beau service par
une émouvante prière.
On constitue la Conférence qui se
compose cette année de 22 délégués,
sept desquels sont pasteurs. Le bureau
est ainsi formé: M. D. A.-Ugon, président; M. II. Beux, vice président ;
MM. L. Jourdan et P. Davyt, secrétaires.
On lit ensuite les divers rapports
des Eglises et Commissions.
Celui de la Commission Exécutive
reçoit les applaudissements et les éloges unanimes pour les précieuses données qu’il contient. M. Bounous propose
de publier les tableaux statistiques
et quelques autres chapitres. On décide, par contre, sur la proposition
de M. ügon, d’acheter un ceidain nombre d’exemplaires du «Rapport de la
Table» qui contiendra ces données
et qui aura l’avantage d’être à meilleur marché. Chaque pasteur donne
à M. Léger le nombre d’exemplaires
qu’il désire recevoir.
On entendit pour la première fois
un rapport des Colonies Iris et environs. Plusieurs personnes exprimèrent
la joie de tous d’un tel progrès et
adressèrent au nouveau pasteur des
I)aroles d’affection et de sympathie
fraternelle et des félicitations à la paroisse pour avoir pu voir enfin ses désirs les plus chers réalisés. Iris était
une annexe de Cosmopolita, ce qui fait
que c’est la quatrième Eglise qui sort
de la paroisse de M. Bounous.
M. Fornei’on remercie les membres
de la Conférence de ces témoignages
d’affection. M. Samuel Berton, délégué
de Iris, le fait au nom de la paroisse.
(A suivre).
ECHO DE GERMANASCA
Faôl, 2 Mars 1909.
« Haro sur le baudet ! » s’écrièrent
jadis les animaux malades de la peste.
La morale de cette incomparable fable
de La Fontaine me semble trouver
une parfaite application dans l’article
« Prograjnme électoral de M. L. D.
(voir N. 9 de VEcho des Vallées). —
Qu il y ait au sein de notre classe
une grande ignorance, j’en conviens:
mais je ne pense pourtant pas que le
grand Fénelon ait dit une sottise,
lorsqu’il nous a appelés « le vrai soutien de la iSociété humaine». — M.
L. D. n’a jirobablement jamais observé
que bon nombre de ces campagnards
dont «l’ignorance crasse» l’écœure,
transportés dans ces contrées où leur
dignité et leur énergie ne sont pas
avilies et paralysées p)ar l’égoïsme de
la classe dirigeante, font honneur à
leur nom et relèvent le prestige de
leur pays natal. (1)
Pour ce qui concerne la disparition
de nos hôtes ailés, nous n’avons pas
attendu que M. D. L. nous signale le
danger pour nous mctti-e en garde;
mais toute notre prévoyance est impuissante en face de ces lois mêmes
que l’A. de l’article en question semble considérer comme parfaites.
Les moyens exécrables de destruction contemplés et condamnés par la
loi sont, d’après lui, les trébuchets et
les lacets — engins assez primitifs —
qui saisissent les oiseaux un à un,
tandis qu’il semble ignorer les filets
des chasseurs qui prennent les oiseaux
par dizaines et par centaines, filets
(1) Nous taisons remarquer que l'auLeur du
Programme ne parlait pas des agriculteurs
des Vallées, qui sont sans doute plus instruits
que ceux de son entourage. Ptéd.
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qui sont légalement permis à une
certaine époque de l’année.
Sans avoir la prétention d’approfondir le sujet je désii-erais, en terminant, de poser quelques simples
questions à M. L. D. — Qu’en pensezvous de cette loi qui permet la vente
des oisillons? Qu’en pensez-vous de
ces législateurs qui, dans les circonstaiK'es extraordinairemeni extraordinaire, bâillent devant la cuisse de
hœuf et sourient devant les langues
d’alouettes? Qu’en pibisez vous de
cette loi qui pennet (^) aux modistes
d’orner les chapeaux des dames (h.
des demoiselles avec des ailes arrachées aux pinsons et aux fauvettes,
juste au moment où ces_ oiseaux ont
leur couvée? (car c’est aloi's que les
couleurs du plumage sont le plus
éclatantes).
Oui, qu’en pensez-vous, cher M.
L. D., de ces grandes dames dont
l’ignoi'ance n’est pas « crasse », il est
vrai, mais qui n’encouragent pas
moins, par leur ambition ou plutôt
par leur orgueil, la ruine de l’agriculture? C’est là ce que désire savoir
Un campagnard de la montagne.
Après 1rs éicclioiis
Nous donnons ailleurs le l'ésultat,
par sections, de l’élection de dimanche dans le collège de Briquéras, par
lequel on voit que M. Soulier a obtenu une inajoi'ité de 2h7 voix sur son
compétiteui’, une centaine de plus
qu’à l’élection de 1904. Ses adversaires n’ont pas manqué et ne manqueront pas de l’attribuer aux votes des
cléricaux. Il y a pourtant une chose
qu’ils auraient dû se rappeler dés le
commenceraenQ c’est que la candidature de M. Giretti s’était rendue profondément antipathique, d’abord par
l’inopportunité avec laquelle elle s’était posée la première fois, il y a 12
ans, trois mois à peine après la première élection de M. Soulier, puis par
son insistance à se représenter chaque fois, et peut-être plus encore par
les déclarations injurieuses qu’il a publiées à plusieurs reprises après ses
défaites, à l’adresse d’une partie du
corps électoral. Cette antipathie a été
accrue encore par l’attitude que ses
principaux soutiens aux élections passées, et le journal qui est leur portevoix et le sien ont prise, d’une hostilité in’éductible et, disons le, méprisante à l’égard de M. Souliei', ce qui
entretenait dans le collège un état de
division dont les divei'gences d’idées
politiques et sociales n’ étaient pas
la seule cause.
L’inopportunité de représenter pour
la quatrième fois cette même candidature a été vivement ressentie par
la majorité des électeurs vaudois, au
point que môme ceux qui n’auraient
peut-être plus voulu donner leur vote
à M. Soulier se sont décidés, quand
ils ont vu qu’on lui^opposait toujours
le même «éternel candidat». Cai-, il
faut le reconnaître, ils ne sont pas en
petit nombi'e ceux qui n’étaient pas
décidés, à l’ouvertui'c de la campagne;
non pas qu’ils prêtassent foi aux stupides histoires de madone et de cléricalisme, mais parce qu’ils auraient
voulu que le collège fût représenté
par une personnalité plus marquante
et plus... personnelle. Mais quand on
leur a dit, comme les autres fois : si
(2) Il faudrait plutôt dire: de l’ab.sense d'une
loi qui défende. Red.
ce n'est pas Soulier, c’est Giretti, il
n’en a pas fallu davantage pour les
décider.
Et maintenant, les amis de M. Giretti, s’ils ont de l’influence sur lui,
devraient lui conseiller deux choses:
d’abord, que, s’il veut publier un remerciement à ses électeurs, il ne le
fasse plus sous forme d’injures à ceux
qui n’ont pas voté pour lui; puis qu’il
ne songe plus, au moins pour les deux
prochaines législatures, à se représenter (ou .se laisser représenter, ce
qui revient au même) dans ce collège.
Les circonstances pourront changer
dans un avenir plus éloigné, mais poulie moment, basta.
Dans le Collège de Pignerol, M. Facta
a été réélu par 2187 voix contre 499
données au socialiste Maccari.
Une voix de paix.
Les lignes qui Suivent sont la dernière partie d’une lettre qui nous vient
de Saint-Jean, où la lutte électorale
a été plus âpre peut-être qu’ailleurs.
Nous ne publions pas la première partie de la lettre qui n’aurait plus qu’un
intérêt rétrospectif; mais nous en donnons volontiers la conclusion, parce
qu’elle fait vibrer une note'qu’on n’entend pas souvent au sortir d’une bataille, même quand celle-ci n’a pas
été sanglante. Nous n’eu corrigeons
pas le style ; le lecteur regardera, dans
la prose comme dans les ver.s, uniquement à la pensée et au sentiment
qui les ont inspirés. Red.
Et maintenant que le bruit des armes a cessé, que reste-t il d’une bataille si acharnée, peut-être sans égale
pour nos populations plutôt apathiques? Un vaincu et un vainqueur?
-Batts ce-eag^-riQua pouvons sympatliT:^
ser avec le premier en félicitant le
second... Mais non, parcourons par la
pensée ce vaste champ de bataille et
nous y découvrirons des blessés nombreux jonchant le sol, agonisant peutêtre, et dont les blessures ne se cicatriseront jamais ; d’autres moins gravement atteints, mais qui porteront
longtemps les stigmates du combat.
Approchons-nous d’eux, n’y aurait-,
il pas parmi ces souffrants quelque
ami, quelque frère peut-être? Parmi
le bruit confus qui manifeste une si
grande souffrance, n’entendons-nous
pas une voix nous dire: C’est toi, mon
frère, qui plongeas dans mon cœur le
dard empoisonné.
Frère, pardüune-aioi la bessiire profonde
Que mou cœur endurci t’infligea sans pilié
l’ardonne-inoi mon Dieu et que ta grâce abonde
Olil vieil' meure Va?nour où régna le péclié.
O Dieu de l'univer.s lépands sur cette terre
Le (en de ton amour qui chas.sant le péché
Apporte le bonheur en chassant la misère
lit que l'humble moi tel se sente un racheté.
D. R.
Nouvelles et faits divers
— M. Joseph Mina-Capelli, exprêtre, a exposé les j'aisons de son
passage au protestantisme dans une
conférence publique,, tenue dans l’église méthodiste de Florence. Il était
chapelain d’une abbaye en Sicile et
professeur au séminaire de sa ville
natale.
— M. le pâsteur G. Foltz, aux Vastres,
par Fay-le-Fi'oid (Haute-Loire) adressera gratuitement à qui lui en fera
la demande, son cours en 6 pages,
permettant à un pasteur peu versé
eu musique d'oi’gauiser, en un hiver,
un chœur capable de déchiffrer les
cantiques d’église.
IVoiivelles politiques
A l’heure où lious traçons ces lignes,
c’est à peine si les résultats des élections politiques de dimanche dernier
sont cpnnus pour tous les collèges
du rojmume. Et comme les nombreuses
élection^ de ballottage du 14 c. peuvent encore varier sensiblement le
résultat définitif, nous n’ essayerons
que Mans huit jours de vous retracer,
chiffres en mains, la physionomie de
la nouvelle Chambre. Nous pouvons
cependant constater, dès aujourd’hui :
1“ que la majorité ministérielle a plus
que compensé, par de nouvelles acquisitions, les quelques pertes qu’elle
a dû subir par-ci, par-là au profit des
partis anti-constitutionnels. 2° Que les
catholiques purs, qui s’étaient affirmés
dans une cinquantaine de collèges au
moins, ne sont, jusqu'ici, victorieux
que-dans 13. 3° que les radicaux ont
gagné 3 collèges, les socialistes 6, les
républicains 1 ; total 10 nouvelles recrues pour l’E. Gauche. On prétend
que M.'Giolitti en serait vivement
affecté; mais il était à prévoir que la
participation officielle du clergé à la
lutte électorale aurait nécessairement
provoqué une réaction anti-cléricale,
se traduisant par l’élection d’un plus
grand nombi’e, non pas de simples
libéraux, mais de républicains-radicosocialistes.
Parmi les députés les plus en vue,
ayant définitivement succombé, nous
citerons le doyen du Parlement, cidevant président de la Chambre, M.
Tommaso Villa, à qui les électeurs
de Villanova d’Asti ont eu le mauvais
goût de préférer un certain Gazzelli
44-jlPssano, calboliqüe pai-l-Le rg=
muant M. Sanlini est battu au 2® collège de Rome par le socialiste Bissolati et, pour mon compte, je n’y vois
pas un gi'and mal.... le président de
la Chambre non plus. A Venise, l’illusti-e Fradeletto, mis en ballottage
avec le socialiste Todeschini, grâce
à un vilain tour que lui ont joué les
constitutionnels, vient de retirer sa
candidature et se démèt, par la même
occasion de toutes les hautes charges
qu’il occupait à Venise sauf de celle
de président de l’exposition artistique.
— Le nouveau président des EtatsUnis, M. Taft, est entré en fonction
au commencement de mars, et la transmission dps pouvoirs n’a pas donné
lieu au plus léger désordre. M. Roosevelt va donc rentrer dans la vie
privée et consacrer une partie de ses
loisirs au journalisme qui a toujours
eu beaucoup d’attraits pour l’éminent
homme d’état. Et, à propos du nouveau président ou plutôt de la nouvelle présidente, on prétend que M.me
Taft serait bien décidée à faire de
Washington non seulement la capitale officielle de la confédération, mais
la vraie capitale morale et sociale,
en s’efforçant de réformer la haute
société américaine où le dollar est
tout et où la mentalité d’un homme
passe en seconde ligne. La ploutocratie de New-York et de Chicago n’a
donc qu’à se bien tenir.
— Par 407 v. contre 166, la chambre française,a enfin approuvé, après
une discussion ayant occupé non moins
de 90 séances, le projet d’impôt sur
le revenu. Cette nouvelle taxe, dont
le trésor public va retirer quelques
centaines de millions, est une sorte
' d’impôt progressif qui ne frappera que
les riches. Cela vous explique pour
quoi la Chambre s’est joliment fait
tirer l’oreille avant de la voter.
— Ce n’est pas encore la fois où
nous pouvons vous annoncer la solution définitive du conflit austro-serbe.
La Serbie a bien dûment renoncé à
un agrandissement de territoire, mais
elle semble vouloir traîner les choses
en longueur et se refuser d’entrer ouvertement en pourparlers avec l’Autriche. Cette dernière tiendrait de son
côté à régler la question préliminaire
du traité de commerce avec la Serbie
avant d’aborder le sujet principal du
conflit. La réunion d’une conférence
internationale s’imposerait donc plus
que jamais; la Serbie l’invoque, mais
l’Autriche en ferait volontiers à moins...
et les Puissances, partagées en deux
groupes bien distincts, n’osent prendre trop ouvertemert parti ni pour
l’une ni pour l’autre.
•— Lundi dernier, à Athènes, tandis
que la chambre grecque était en train
de discuter le budget des finances, une
foule énorme s’assembla devant le palais où siégeait l’assemblée pour faii'e
une démonstration hostile à l’adresse
du gouvernement et de sa politique
financière. Après avoir brisé à coups
de pierres les fenêtres de la bâtisse,
on lança des pétards dans la salle des
séances. Les troupes étant aussitôt intervenues pour metti'e à la raison ces
énergumènes, elles se virent obligées
de faire feu sur la foule ; et celle-ci
répliqua par des coups de révolver.
Il y eut de part et d’autre des dizaines de blessés. j. c.
A. Rivoir, gérant.
AGLI ELETTORI
DEL COLLEGIO DI BRICHERASIO.
Anche questa volta voi avete voluto,
col rinnovarmi la vostra fiducia, rendere omaggio ai criteri direttivi cui
mi sono informato nelle passate Legislature, convinto qual’ero di contribuire al maggior bene morale ed economico del nostro Paese, seguendo una
politica di lavoro, di riforme sociali
sempre progressive, di giustizia amministrativa sempre meglio intesa,
d’ordine sociale ispirato ai principi
di vera libertà per ogni classe di cittadini, penetrato ognora dalla fede
inconcussa nelle nostre libere istituzioni e da un sentimento di riconoscenza profonda verso la nostra Monarchia Sabauda.
Vi ringrazio di questa nuova prova
di stima, di affetto e di benevolenza
da cui trarrò quella forza novella che
mi sorreggerà nell’adempimento dei
miei doveri.
Torre Pellice, 10 Marzo 1909.
Enrico Soulier.
Ab. payés cl non quittancés.
1908-09: Rev. J. Pons, 'Valdese; P. Tron, Id.;
D. Bounous, Id ; H. Long, Id.
1909: M. Coueourde, ex-régent, Envers Pinache; Louise Rivoire, Californie; J. Baret,
(Cerisies) Pomaret.
La veuve M““’ G. D. Turino, ainsi
que les différents membres des familles Goètzlof et Turin, désirent exprimer leurs remerciements sincères
aux Eglises et aux personnes qui ont
bien voulu leur témoigner leur sympathie chrétienne dans le deuil récent
qui les a frappés.
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