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L’EOHO
DESf VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
Vous me serez témoins. Aet. 1,3. Suivant la vérité avec la oharité. Epli. IV, 18- Que ton régna vienne. Matt. VI- 10
Sommaire !
Avis — La prière d'interceasion — Education
et race — Chroniiiiie — Evang-élisation
— Mort de Moody — Annonces.
J^*VXS
Pour éviter tout retard et toute confusion à la poste, mus prions les ad'»linistratîons fies journaux qui faut
échange avec le nôtre de nous les adresser
ainsi :
Echo des Vallées Vandoises
TOERE PELLICE (Turin)
ITALIE
LA PRIÈRE D’INTERCESSION
Avons-nous le droit d’intercéder
''s-uprès de Dieu? Comment devons
■ nous le faire ? Pouvons-nous espérer
de le faire avec succès ? Tout autant
■ de questions qui se posent naturellement à nous, en une semaine comme,
celle-ci, qui s'appelle « la semaine de
.prière» précisément parce que la chrétienté évangélique l’a consacrée à la
prière et surtout à la prière, d’in
tercession. T.a réponse n’ est pas
difficile, car la Parole de Dieu se
charge elle-même de la donner très
clairement à chacune de ces questions.
I. Saint Paul priait pour que la
charité des Philippiens abondât de
plus en plus avec la connaissance et
toute sorte d’intelligence (I, g) et il
leur demandait qu’ à leur tour il
priassent pour lui et ses compagnons
d’œuvre (II, 3). St. Jacques commandait aux chrétiens de son temps
de prier les uns pour les autres
(V, 16) St. Jean recommandait de
prier spécialement pour le frère que
l’on voyait tomber dans le péché,
pourvu qu’il ne s’agît pas du «péché
à mort» (I Ep. V, 16). Voilà tout
autant d’indications, de recommandations, d’ordres même, à intercéder
pour l’Eglise et au besoin pour tel
do ses membres individuellement.
Et pour r humanité en général ?
Plus que jamais. Lisez 1’ exhortation
de Paul dans I Tim. II, i, 2. Elle
est courte, et pourtant elle comprend
totït, car elle embrasse “ tous les
hommes „ et “ tous ceux qui les gouvernent Et pour notre nation en
particulier ? Non moins, si nous voulons ressembler en patriotisme chrétien à St, Paul dont le souhait du
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2
-10
cœur et la prière pour les Israélites
étaient qu’ ils fussent sauvés (Romains X, I ).
Quant à l’évangélisation du .monde,
il y a l’ordre exprès de Jésus luimême à ses disciples de prier pour
que le maître de la moisson envoie
des ouvriers dans sa moisson (Math.
IX, 37, 38).
Ce n’est donc pas seulement comme
un droit, c’est comme un devoir que
nous devons considérer la prière
d’intercession, droit sublime, devoir
glorieux.
II. Par le fait même de 1’ excellence de ce droit et de ce devoir, il
importe de bien savoir comment en
user, comment l’accomplir. Trois
conditions sont pour cela indiquées
par la Parole de Dieu.
I® Il faut que la prière soit faite
“ en esprit „ ou “ par l’Esprit „ (Epb.
VI, 18), ce qui ne veut pas dire
qu’elle ne puisse pas s’exprimer en
paroles mais qu’ elle ne doit point
n’être qu’en paroles, mais venir des
profondeurs de l’âme. Ce qui veut
dire aussi qu’elle doit être inspirée
par l’Esprit de Dieu lui-même agissant en nous (Rom. VIII, 26). Ainsi
donc point de prières machinales,
point de vaines redites, point de
multitudes de paroles, point de chapelets, point de machines à prières,
laissons les uns aux catholiques et
les autres aux Thibétains. Point non
plus de prières distraites, moins encore hypocrites, mais des prières
simples, sincères, ardentes, conformes
à la Parole même de Dieu.
2® Ce n’ est pas encore assez. Il
faut que les mains que nous élevons
à Dieu soient des «mains pures (I,
Tim. II, 8} il faut que nos sentiments,
non seulement, et nos demandes soient
conformes à la volonté de Dieu, il
faut que notre vie elle-même soit
conforme à cette volonté. Elever à
Dieu les plus belles prières, les plus
justes requêtes mais avec des mains
souillées par des richesses mal acquises ou mal employées, ou bien
par l’avarice, ou par la fraqde, ou
par r adultère, la fornication, ou
d'autres impuretés, ou bien par la
violence ou par des pratiques païennes
et superstitieuses, c’ est se condamner
d’avance à ne pas être exaucé. Dieu
a les yeux trop purs pour les fixer
sur des mains souillées par le sang
ou par la chair, ou par l’or ou par
l’argent ou par l’encre de la calomnie
et des faux de quelle espèce que ce
soit.
3®. Et ce n’ est point tout. N’ayant
par nous-mêmes aucun droit de nous
approcher de Dieu et de rien obtenir
de lui, c’ est au nom de Jésus notre
réconciliateur avec Dieu et notre
intercesseur à nous-mêmes auprès
de lui que nous devons présenter
toutes nos prières. « Tout ce que
vous demanderez au Père en mon
nom il vous le donnera „ ( Jean XVI,
23). Voilà sa promesse formelle sur
laquelle il insiste en insistant sur
la condition même qui la caractérise
(ibid. V. 24 et 26). — Et demander
au nom de Christ ne veut certes
pas dire se limiter à terminer la
prière par la formule « au nom de
J-C. » mais en se confiant en lui,
en s’ appuyant sur lui tout le long
de la prière elle-même.
En intercédant de la sorte nous
pourrons compter sur l’exausement.
(La fin proc/umiement),
J. WEITZEEKBR.
Education et... race
C’est bien cela: une race. Ne
m’en voulez pas si je me permets
de reprendre le sujet. Vous connaissez
ce Voudois un peu chauvin, mais
bon patriote, qu’on appelle Valdésius.
Il a ses marottes, c’est là son moindre défaut, — et quand on touche
à certains sujets, c’ est comme si
r on touchait un ressort...
Conserver, cultiver et accroître les
énergies qui sont en nous, que nous
avons reçues en germe çn venant
3
tv
*-11 —
au monde, — pour les transmettre à
notre tour, comme un héritage inaliénable, « à ceux dont la personnalité
se forme, en quelque mesure, d’avance
en nous-mêmes », c’ est fort bien.
Mais ce n’est pas tout. Il faut aussi
les développer, ces énergies, chez
ceux qui les ont reçues de nous virtuelletnent ( comme disent les philosophes ). On ne saurait parler de
face sans parler d’éducation.
Education I Ce mot renferme tant
de choses, qu’il faut du courage
pour r écrire en tête d’un petit
article, fût-ce même d’une série de
petits articles d’un petit journal.
N’importe. Les petites pierres ont
leur place dans les plus grands édifices ; et ce n’ est pas de la présomption que de vouloir apporter quelques grains de sable à un bâtiment
auquel tous doivent travailler.
Il y a certains côtés de l’éducation qui
me paraissent passablement.... laissés
de côté, chez nous plus qu' ailleurs,
et qui ont cependant une très grande
importance pour le développement
de ces énergies dont nous parlons.
Ces lignes n’ ont d’autre but que d’indiquer quelques-uns de ces points et
d’attirer sur eux 1’ attention des
lecteurs de 1’ Echo.
Et d’abord, l’éducation physique
est-elle bien comprise ? Se rend-on
même bien compte, dans beaucoup
de familles, qu’il y aune éducation
des facultés physiques, et qu’ elle
est aussi nécessaire que celle des
facultés intellectuelles ou morales ?
Les anciens le comprenaient bien,
quand ils divinisaient la Force, la
Beauté, la Grâce, tout comme la
Justice, la Fidélité, la Sagesse, et
accordaient les mêmes honneurs à
ceux qui se montraient vaillants dans
les exercices corporels qu’à ceux
qui excellaient dans les arts ou les
lettres.
Tout ce que nons savons des mystérieux rapports entre* l'âme et le
corps dans notre vie terrestre, de
r action et réaction constantes de
l’un sur r autre et des phénomènes
de l’hérédité, devrait suffire pouf
nous persuader qu’une bonne éducation physique est aussi nécessaire
qu’une bonne éducation morale. C’est
ce dont on ne se rend pas assez compte
dans la plupart de nos familles et,
ajoutons, de nos écoles.
On cherche à développer les facultés intellectuelles, à former le
jugement, à réveiller la conscience, à
inculquer de bons principes de conduite — et tout cela est excellent.
Mais on ne se préocupe pas assez
du développement des facultés physiques — et cela est mal. L’éducation
physique, si tant est que 1’ on puisse
appeler cela du nom d’éducation,
n’ est guère considérée que sous un
point de vue négatif : elle ne consiste
guère qu’à défendre l’enfant contre
toutes sortes d’ennemis qui sont
censés le menacer de tout côté. Et
cette œuvre de défense, qui aurait
sa raison d’être si elle était bien
comprise et tenue dans de justes
limites, n’aboutit, la plupart du temps,
qu’ à contrarier la nature. On entoure
r enfant de mille précautions pour
le protéger contre le froid, la chaleur, l’humidité, l’air, le soleil, la
fatigue, le bruit, et que sais-je encore.
S’il fait froid, il faut qu’ il reste à
la maison, de peur de s’ enrhumer ;
s’il fait chaud, il ne faut pas qu’il
sorte, de peur de prendre un coup
de soleil ; s’il pleut, s’il neige, s’il
fait du vent.... n’en parlons pas. Il
n’ est jamais assez chaudement vêtu,
jamais assez à l’abri des intempéries,
jamais assez prémuni contre tous
les dangers qui le menacent.
A ces craintes.... hygiéniques s’ajoutent des craintes d’un autre ordre,
qui conduisent aux mêmes résultats.
Il y a les raisons d’économie. A le
laisser courir, sauter, grimper comme
il voudrait, ce petit “ mouvement
perpétuel „...Il faudrait toujours être
chez le cordonnier — avoir un tailleur ou une couturière tout exprès
pour lui. Et puis, on voudrait qu’il
fût un enfant iien élevé, qu’ il pnt
des habitudes d’ordre et de propreté.
L
4
— lü
Comment le laisser faire si rien ne
r amuse comme de se rouler dans
le sable, remuer de la terre, porter
de r eau..„ ?■ On peut se figurer dans
quel état il se met. — Et l’enfant
« bien élevé » reste le plus longtemps
possible dans la maison, et au lieu
de la vie au grand air pour laquelle
il est fait, au lieu des jeux libres,
bruyants même, dont cet âge a besoin
autant que d’air, il passe le meilleur
de son temps enfermé dans une
chambre, très confortable, sans doute,
et bien chauffée, jouant à des jeux
ti'aiiqiiUles ou feuilletant des li\T,es
d’images. Au nom de 1’ hygiène, de
r économie et de la « bonne éducation», on fait violence à , la nature
dcins ses lois les plus élémentaires.
Bientôt vient l’âge d’aller à l’école.
On pense gagner du temps en 1' y
envoyant le plus tôt possible, aussi
tôt que la loi permet de le recevoir.
Je n’ y verrais pas grand mal, si
l’école était vraiment éducative sous
tous les rapports, si elle faisait la juste
part de tous les besoins et se donnait
pour tâche de développer « en bonne
harmonie » toutes les facultés, physiques autant qu’intellectuelles et morales. Malheureusement nous n’ en
sommes pas là en Italie, et aux
Vallées pas plus qu' ailleurs. Les
coTiditions de V école telle qu' elle
est généralement, les programmes,
les horaires, les méthodes d’enseignement sont tels, que si les faculté^
intellectuelles s’ y développent, c’est
trop souvent au détriment du développement physique. Ajoutez à cela les
conditions des locaux, du mobilier,
du matériel scolaire, souvent déplorables au point de vue de l’hygiène,
et demandez-vous quel sera l’effet
de tout cela sur un enfant déjà rendu
faible et délicat par une vie trop
sédentaire et qui maintenant se trouve
enfermé plusieurs heures par jour,
respirant la poussière et un air vicié,
contraint à une longue immobilité
insuffisamment interrompué par quelques exercices plus ou moins méca
niques et peu ou point fortifiants,
et obligé par le mauvais état du
mobilier à prendre des positions qui
sont tout ce qu’ il y a de moins
hygiénique.
Au moins si, après les heures
d’école, la nature pouvait'librement
réagir et prendre sa revanche, si le
petit écolier, rendu à la liberté, pouvait en jouir en satisfaisant le besoin
impérieux qu’il a d’air et de mouvement! Mais non. A la maison il
retrouve les habitudes déjà prises,
et les craintes qui les ont fait prendre. D'ailleurs il y a des deooirs,
des leçons à préparer, et peut-être
d’autres travaux à ajouter à ceux
de 1’ école. Et la vie devient de plus
en plus sédentaire, et le développement physique est de plus en plus
sacrifié. Comme l’enfant paraît délicat, anémique, on croit devoir redoubler de prudence. On lui reepm
mandera de ne pas se faire transpirer
en jouant à des jeux trop “violents^ ;
s’il y a une excursion, une promenade de la classe, il n’ y prendra
pas part de peur qu’ il ne commette
quelque «imprudence»....... Et cela
continue d’année en année.
. Chose curieuse, c’ est dans les familles où r éducation des enfants
est r objet d’une réelle et constante
préocupation des parents, où elle est,
à certains égards le mieux comprise,
qu’ un système si erroné se rencontre
le plus souvent. Il en résulte ce fait,
évidemment anormal, que les enfants
élevés avec le plus de soin sont
souvent les plus délicats, tandis que
les plus robustes et les mieux constitués physiquement parlant se trouvent presque toujours dans les familles
de ia campagnes, où 1’ on n’ a, en
fait d’hygiène comme en fait de
pédagogie, que des notions on ne
peut plus élémentaires, où l’on manque même souvent de beaucoup de
choses réputées indispensables dans
la plus simple des maisons “ comme
il faut „. Ce qui prouve que, sous
ce rapport du moins, on obtient de
5
13
meilleurs résultats en laissant agir
la nature qu’ en voulant la corriger,
c' est-à-dire en la contrariaiat.
( A suivre ).
Valdésius.
K
le nouvel an à
On nous. écrit :
Massel, le 3 janv. 1900.
Dimanche soir, à la veille du
nouvel an, les membres des trois
unions chrétiennes de Massel et en
outre quelques amis, se réunirent
dans le but de célébrer joyeusement
et saintement la venue de la nouvelle
année, qui pour quelques personnes,
devait signifier le nouveau siècle.
La réunion se prolongea jusqu’ à
minuit, moment de mort et de vie
pour les années qui s’écoulent et
qui naissent : moment solennel qui
nous fait comprendre, d’une façon
plus frappante que jamais, la courte
durée de notre existence. A huit
heures, M. Tron pasteur, commença
par le culte en indiquant le but de
la soirée et en invitant les auditeurs
à se recueillir devant Dieu. Après
la prière, on chanta des cantiques,
on récita des poésies, des monologues,
des dialogues, ce qui tint en haleine
les auditeurs durant les trois heures
qui restaient encore. A la fin l’heure
approche, sans que l’attente ait fatigué personne ; le silence se produit
dans l’assemblée; on se prépare et,
minuit venu, un chant s’élève au
Dieu infini et grand : « O Seigneur
éternel, une nouvelle année....»
Après avoir cassé quelques grissins
gentiment offerts par la société des
jeunes filles et trinqué ensemble,
toutes les personnes se séparent en
Se livrant à des compliments et à
des souhaits merveilleux et interminables. Tous les cœui3 sont joyeux
et tranquilles parce qu’ils ont passé
le seuil de la nouvelle anpée en
veillant sous le regard de Dieu.
Vingt-cinq personnes environ, trop
heureuses pour aller au lit sans faire
part de leurs joies, se dirigent tour
à tour vers la maison de deux malades et leur chantent des cantiques
dans le silence de la nuit: « Levonsnous frères, levons-nous», « O toi
Dieu de lumière », « Ho un buon
padre che m’invita in ciel», «O
Seigneur Eternel..,.» Les notes douces
et les paroles consolantes des chanteurs, arrivent aux oreilles des deux
infirmes qui croient entendre une
musique venant directement du ciel.
X.
Merci aux amis qui nous envoient
des journaux dans lesquels nous
butinons pour les lecteur de VEcho
des Vallées.
Le Risorgimento de Nicastro nous
donne des détails sur l’arrivée à
Ealerna d’une maîtresse d’école qui est
attendue à la gare par de nombreux
évangéliques et rencontrée près du
village par une foule de peuple avec
le syndic à sa tête. Le chevalier
Horace Spinelli offre un appartement
dans son palais pour caser très convenablement l’école et la maîtresse.
Les nombreuses élèves sont enthousiasmées pour les bonnes leçons
qu’elles reçoivent et l’on a dû bientôt
doubler le nombre des bancs.
La Gazzetta di Messina donne des
détails sur la récente ( g décembre )
inauguration d’un temple à Milazzo
avec L’intervention deM. le pasteur
Muston de Païenne.
Le BoUettino donne de bonnes nouvelles de Riesi qui fournit des maîtresses d’école à Vittoria et à.Falerna
et envoie trois de ses meilleures élèves
à l’école normale de Piazza Armerina.
L’école du Dimanche e.st florissante
et compte 774 élèves inscrits. Les
maîtres et les maîtresses d’école ont
initié une série de conférences sur des
sujets de pédagogie. Une souscription
6
U
à laquelle prirent part le syndic, le
préteur et d’autres notables fournira
de quoi fonder une modeste bibliothèque à l’usage des élèves. L’infatigable M: Ronzone va publier un
journal religieux et éducatif qui prend
le titre de « La Riesi EoangeUca. »
M. le pasteur, Théophile Gay a
fait à Naphs la commémoration d’Olivier Cromwell, le grand protecteur
des Vaudois à l’occasion du 3e centenaire de sa naissance.
Le culte de Noël a été très édifiant
à Rome. Auditoire nombreux, beaucoup de participants à la Sainte Cène.
Des arbres de Noël très réussis à
Rome, à Livourne et un peu partout;
mais nos colonnes sont trop petites
pour y loger de belles forêts, si belles
qu’elles soient.
L’on a parfois de bien belles assemblées à Gênes, où dix admissions
ont porté le nombre des communiants à 250.
E. B.
D'une lettre de M. le pasteur P. Longo.
«... Grâce à Dieu, et malgré plu
sieurs deuils douloureux, l’Eglise
Vaudoise do Milan, à chacun de ses
cultes (et ils sont nombreux) a pu
célébrer des fêtes bénies, édifiantes
et riches de consolations spirituelles.
Nous avons eu le bonheur de recevoir à la Table de la Communion
cinq nouveaux membres, et les services de S.te Cène, soit dans le temple
soit dans 1’ humble chapelle extra
niuros, ont été très suivis... Le traditionnel Arbre de Noël attire toujours à notre temple une foule sympathique, attentive et compacte. Cette
fête est un moyen puissant pour
semer la Divine Parole du Maître ».
Une corresf)ondance de Riesi, nous
apprend que la fête de l’Arbre de
Noël a été magnifique, quoique 300
seulement des 700 élèves de l’Institut
aient pu y trouver place. Les autres
avaient reçu leurs étrennes la veille,
à r Ecole du Dimanche. Parmi les
morçeaux les plus appréciés qui ont
été récités, on cite deux poésies d’un
évangélique neslno, étudiant à l’université de Naples (M. Gaetano Baglio)
et une de la maîtresse M.lle Lo Grasso.
Notre correspondant (qui signe Salv.
Ferro Matera, croyant-librç) résume
ainsi le discours de M. Ronzone :
« Cet arbre représente notre vie ; la
lumière c’est notre foi ; les fruits sont
l’amour des chrétiens, et ces feuilles
vertes sont nos espérances ».
Mort de M. Moody
L’évangéliste moderne de langue
anglaise n’est plus, il est mort le
Vendredi avant Noël à Northfield
dans le Massachusets. Sa mort causée
par une maladie de cœur, ■ qui le
minait depuis quelques mois, a produit partout une bien douloureuse
impression, car il n’avait que 63
ans ce héros de la foi. Moody était
né à Northfield même en 1837: son
père, un ouvrier maçon, avait lui
aussi laissé une nombreuse famille,
composée de neuf orphelins, tous en
bas âge. Tout petit, le jeune orphelin
n’ était pas de caractère facile se laissant emporter souvent par la violence,
l’orgueil et la fierté. L’ attachement
pour sa mère cependant était touchant. — Un jour travaillant sur la
ligne de chemin de fer, il tomba
sous une masse de ferraille et il crut
que sa dernière heure était arrivée
quand il cria à Dieu qui le délivra.
Cette impression ne s’ est jamais
effacée et a marqué dans sa vie. —
A 17 ans il fut envoyé chez son
oncle à Boston qui était un marchand de souliers. Etant unitaire il
ne suivait pas les égli.ses où Christ
est annoncé, mais l’oncle ayant insisté
pour qu’ il fréquente l’Ecole du D.r
Kirk, un pasteur indépendant, c’est
là qu’il fut converti. En 1855 Moody
se rendit à Chicago, où tout en
soignant ses intérêts commerciaux,
il commença à travailler pour le
7
- 15
Seigneur, en amenant les enfants les
plus dépravés à l’Ecole du Dimanche.
C’est en 1873 qu’il traversa pour
la première fois l’Atlantique pour
venir en Angleterre. Sa mission
fut hautement appréciée en Ecosse
comme en Angleterre. Il a eu en
Sankey un ami fidèle qui n’ a pas
peu contribué au succès obtenu. —
Les chants de Sankey préparaient
les cœurs et Moody suivait pour
semer. — Il revint en Angleterre
en 1883 et c’est là que j’ai eu le
plaisir de l’entendre et de me faire
une idée de cet homme extraordinaire. Il savait remuer les cœurs;
il savait se faire des amis, il savait
se faire tout à tous. — Riches et
pauvres, Lords et ouvriers tous furent
captivés par la force de cet homme
qui peut se résumer en ces mots:
foi, simplicité, amour ' pour les âmes.
Ce que le monde désire, ce n’est
pas de l’éloquence, des phrases, de
la science, mais un cœur qui aime
et qui conduise à Christ ; ç’a été le
secret du succès de Moody. Ses dernières années furent employées à
former à Northfield des ouvriers pour
les pauvres : sa maison a été un
rendez vous des âmes pieuses. Son
influence a été et sera bénie. — Que
Dieu suscite beaucoup de Moody.
Quand le tour d’Italie viendra-t-il? —
C. A. Tron.
Abonnements payés.
i
Pour 1900; M.M. Martinat, Maneille; ThRibet, Pomaret ; anc. Gril), Pérouse ; Coucourde, Prarustin ; Godin, Giacouliiiera ; Eynard-Bert, J. P. Malan, la Tour ; Malaii-Muston,
S. .Tean; Long;, Pignerol. — Turin: FerreroRevel, Guat. Deker, Acb. Malan, P. Melile —
Porueron, Coazze; Gay, Suse; Boland, Parme;
Marquis d’Angrogne ; Longo, Milan ; Bostan
et Helbing, Corne : Eomano, Vérone ; Bevel
et Eibet, Venise; Klett, A. B. Tron; Malan
et Pasteur, Gênes ; Trou, Bapallo ; Pons,
Spezia; Luzzi, Florence; Long, Sienne; Bibet,
Bari ; Banchetti, Grotte ; Gay, Lyon ; Bivoire,
Haye; Bureaux Postes Lugano et Lausanne ;
Pascal, Sebapala; Louis. Forueron, Osasco;
Reynaud Barthélemy et Aiitoitie Beitalot,
Abbadia Alpina ( Pignerol ) Duyé, Berlin ;
Lçnis Bostan, Vittoria ( Sicile ) Prof. Bivóir,
S, Jean ; Rivoir Jacques, Veironlera ( Prarustiii) M.lle Catherine Bivoire, Cornigliano Ligure, ; M.lle Marguerite Peyrot, Livourne ;
Etienne Bostan, S. Jean; P. B. E,evel, S.
Jean ; B. Gay, S. Jean; Angrogne : E. Bonnet,
L. Bonnot; Bonnet, Turin ; Tron, Bochoplate;
G. Bretagne : Mackenzie. Jolinstone, Worsfold,
Ford ; Boaio, Pramol ; Bosin, Florence.
Pour 1899 ; Ribet, F aure, Poinaret ; Beux,
Envers-Portes; Allio Saret, Villar; Varese,
Turin ; Catellani, Padoue ; Appia Paris,
Un pasteur allemand qui a visité
l’Autriche résume ainsi ses impressions:
€ Le fondement sur lequel repose
l’Eglise romaine en Autriche commence
à vaciller, beaucoup d’âmes sincères
ne trouvent plus en elle aucun secours
pour leur vie intérieure, tandis que
l’Eglise évangélique gagne de plus en
plus, par sa force juvénile, la confiance
des populations.»
Société Yaudoise iütilité Publique
Le Bureau de Présidence ayant
l’intention de publier sous peu une
liste générale des Membres de la Société avec l’état de leurs contributions,
prie vivement tous ceux qui se trouvent en retard pour le versement de
leurs cotisations do bien vouloir se
mettre en règle au plus tôt, c’est-àdire dans le courant de la semaine,
en envoyant au soussigné une cartolina-vaglia ou un mandat-poste international.
On peut, si on le désire, payer
plusieurs années à l’avance : dans ce
cas prière d’indiquer exactement combien d’années l’on compte payer.
Torre Pellicn, le 8 Janvier 1900.
Le Trésorier :
GIOVANNI GEYMET
Prnlafera (Torre Pellice),
8
16
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Piano excellent et élégant. — S’ adresser à l’Administration du Journal.
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versale di Parigi, la G-azzettu yiei t’odialo fa un bellìS'
simo regalo a coloro die preiuieramio rabiionanieiilo
per un’intera annata.
Dà loro in dono mia elegante GUIDA ILLUSTRATA
DELL’ITALIANO A PAÌllOI, che si sta ora stampando appositamente per gli abbonati della
del i'iipolo. Cotesta OUIO-A. sarà di grande
utilità a tutti quelli che vorranno fare un viaggio
nella capitale francese.
Inoltre la Gazzetta del Vopnio si è assicurata pel
1900 la pubblicazione di romanzi origÌHali dì Aiitua
Giulio RarriU, di Edoardo Chiamila, di Vittorio
Bersezio, di De Gastyne e di altri acclamati
scrittori.
Il SERVIZIO TELEGRAETCO della Gazzetta del
jpoprdo verrà pel 19Í10 ancora ampliato, e, grazie
all'acquisto di una quarta macchina rotativa perfezionata, deito giornale sarà in grado di esciro con
tutte le pagine tagliate, ingommate e piegate o di
pubblicare al mattino le ultimissime notizie della
notte.
Coloro che si abbonano alla Gazzetta
del Popolo direttamente al sao ufficio
• d’aimniniatrazione in Torino, o con Vaglia o con
cartoìina-vavlia. hanno diritto:
1. A la Gazzetta del Poiiolo della Dotueuica,
settimanale, illustrata;
' 2, Alla Cronaca Agricola, colle lezioni della
Scuola Aoravia deirUiiiversìtà di Torino, e coi prezzi
dei principali Mercati Italiani ed Esteri;
3. Al Bollettino Ufficiale delle Estrazioni Piiianzinrie, colla Vaheìia hìmen^Ue. dei COV6Ì dei valori e
titoli quotati alle Borse più importanti d’Europa.
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