1
Cinquantième année.
10 Juillet 191«
N. 28.
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PARAISSANT C H A Q M 5 VEN DR EOI
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Pasteurs.
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et pour rAdÎMalstratleB à M. J. OoIssom, prof., T<»^e Pelltc».
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commencementIde Tannée. j ,e
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ne seront pàs pris en considération. . ^ .
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.../: âigùes de louange, occupent Vos pensées. (Phil. IV, 8)
s;t
SOMMAIRE :
Méditation — Benjamin de Joux, un pasteur Vaudois — Souvenir de la Conférence
Rome-Itaüe méridionale — Les beautés
de l’Angleterre — Les incidents de Barcelone — Chronique vaudoise — Nouvelles et faits divers.
b*
MÉDITATION.
Ananîaset Saphira frappés de
,v mort pour un mensonge.
---- Actes V..
tiihistoire du> peuple d’dsiâsSl est écrîte
avec du sang, c’est à dire que pour s’emparer du pays de la promesse et pour s’y
maintenir, il a fallu verser beaucoup dé
sang et livrer une quantité de batailles. A
cause des meneurs et de la faiblesse des
rois, combien d’hommes ont du donner
leur vie ! Dans le Nouveau Testament nous
n’avons rien de pareil; on dirait que tout
se résume dans l’amoür fraternel. Un fait;
cependant, fait exception à la règle générale:. celui d’Ananias et de Saphira. Les
libres penseurs n’hésitent pas S'ie corir
damner; certains chrétiens se trouvent
perplexes, mais l’enfant de Dieu comprend et courbe la tête devant le: juge^ ment du Saint et du Juste. Oui, Tentant
de Dieu comprend qu’au berceau de Téglise chrétienne il éta^t nécessaire d’éviter
toute confusion, tout malentendu, d’empêcher que le monde mensonger n’exerçat
son influence délétère sur cette famille
naissante qui devait se distinguer par sa
sainteté. Malheureusement, malgré cet
exemple, le mensonge a continué à s’infiltrer dans son sein comme un poison
subtil et, aujourd’hui encore, nous devons constater qu’il n’en est pas autrement. ii ;
Le mensonge officiel est chose admise;
considérée comme un besoin des temps
pour aller de l’avant. Dans les conseils des
nations que fait-on, si ce n’est d’escompter
le mensonge par lequel on endort les peuples en cachant la vérité et en préparant
de; tristes réveils qui se manifestent par
des explosions de colère, par des désastres
' que Ton peut déplorer, mais qui sont
toujours des désastres laissant des traces
bien pénibles et douloureuses. Les faits
récents qui nous ont profondément humiliés et affligés, et le massacre de la Bosnie sont trop éloquents pour qu’on puisse
les cacher; ils sont là pour nous dire où
conduit le mensonge officiel. C’est un certain malaise qu’on rencontre partout et
qui tue tout élan, toute initiative. Oh !
si en haut lieu on pouvait se persuader
que, la meilleure politique, la vraie, la
seule vraie, est d’être sincère, comme
tout irait mieux et comme la paix serait
bien vite proclamée 1
he,mensonge habituel est celui,que nous
rencontrons dans les relations commerciales iftternationales ou jOrdinaires. L’é.tiquette, même dorée,,.ne dit plus grand
chose;-elle peut frapper Tœil, mais elle
ne trompe pas le client rompu aux affaires'. 'Qui souffre ? c’est Téhfant, c’ést
l’acheteur innocent qui achète, qui paie,
qui croit et qui doit bientôt s’apercevoir
qu’il a été volé. En Angleterre et même
chez nous, on s’efforce de relever la dignité de Thomme en inspirant la Confiance par l’honnêteté; quelque chose a
été obtenu, mais ce n’est pas suffisant.‘Il
faut pouvoir compter sur la parole de
Thomme, sur ses affirmations, et alors
seulement nous comprendrons la valeur
des échanges commerciales. Il faut que
par la vérité ôriipuisse faire disparaître
ce qu’on appelle de l’habileté à tromper
son prochain. Il faut que le monde soit
battu par une force supérieure qui en impose et qui transforme graduellement.
Douter qu’il puisse en être ainsi' c’est
douter de la puissance dè‘la vérité; de'
Christ lui-même. ‘
Le mensonge familier est une vieille
•i ^
connaissance, sans doute, mais’toujours
moderne. Sâtls qüë Ton puisse s’en rendre
un compte exact, on prend Thabitudè dê
glisser à côté de la vérité; Ce n’èst pas
tout à fait la'vérité, mais c’est une partie
de laWéritê, assez pour sauver lés apparences compromettantes. Est-ce bien possible qu’on en arrive à ce point, même
avec les intimes, les membres de la famille, même en prenant Dieu à témoin ?
Ah ! Satan est habile à accomplir son
œuvre ! C’est une chose insignifiante d’abord, qui ne fait que grandir jusqu’au
point de nous effrayer quand nous nous
trouvons en présence de la réalité.
Qu’elles sont rares aujourd’hui les
Henriettes semblables à celles dont nous
parlait M.r Muston dans notre dernier
numéro ! Et qu’ils sont rares lés parents
scrupuleux veillant sur les peccadilles
qui se transforment en montagnes prêtes
à tomber sur nous 1 '
Le mensonge religieux est cependant lé
plus abominable de tous aux yeux de
Dieu comme aux yeux des hommes. Se
servir de la religion pour se donner comme honnête, probe et religieux; se servir
de la religion pour couvrir des péchés
odieux; se servir de la religion poür pénétrer dans la bonne société; se servir de
la religion pour croire qu’on est en règle
avec Dieu quand le cœur est esclave du
péché, alors nous nous trouvons en présence de Tahortiination. Ce n’est pas seulement du pharisaïsme, de ThypocriSie;
c’est se moquer de Dieu, le défier, c’est
imiter Ananias et Saphira.
Le châtiment ne s’est pas fait attendre,
car pour nous, il est évident que cette défiance que Ton rencontre un peu partout,
ces haines qui se cachent à peine sous uni
dehors qui Voudrait s’appeler de la politesse, cette stérilité qui frappe tous les
efforts tentés pour améfiorer le soit’des
raalhewreux et surtout la vie religieuse;
tout cela est un châtiment qüi fait souffrir plus‘qu’on ne le croit généralement.
AlhJtiS-noüs rendre les armes et baisser
paviilMi ? Non; quoique le tableau puisse
nouS’pàraître sombre et chargé, il nous
semble que la sincérité doit vaincre et la
vérité Saura encore accomplir ses miracles.‘M nous appellera ingénus, soit;
maiS^ati 'moins nous’ nous procurerons
quelques-beaux moments de joie et de
bonheur; nous en procurerons aux aütrès
et pëUt-êtfe,* qui le sait ? nous arrêterons
une qUatîtitê dé victimes allant à la niort,
nouS'êVitérbns des naufrages. Oh ! soyons
sinçèreS“etlVers 'nous-mêmes, envers nos
frèr^'ët'surtout envers Dieu qui’sonde
les cœurs et les reins. C. A. TUoN; •
Btnt3M:iioni,; un paster'Yais;”
¡Afrique 1700-1703.
Quand le ;yent de la persécution s’abattit aur nos/Vallées en 1655 et en 1I686; un
certain [nombre de nos ancêtres plus
aye.f»turauxqaef d’autresi cm partant
ports de la Hollande ou de l’Angleterre
traversèrent l’Océan et s’établirent dans
les colonies hollandaises de l’Afrique du
Sud ou dans les possessions anglaises du
Nouveau Monde, Déjà en 1658, une petite Eglise Vaudoise, s’élevait ,à Stony
Brook, Staten Jsland. A l’entrée du port
de-New Amsterdam (New-York); d’autres Vaudois et Huguenots parvinrent
jusqu’à New Çastle Del, vers 1660; mais
upej grande colonie, à la tête de laquelle
se trouvait un pasteur Vaudois et de laquelle faisaient partie un bon nombre de
faipilles Yaudoises, très probablement de
Prqgela, s’établit à Monacan Town, Henrico C^, Virginia, en 1698 et 1700.
jjjjÇcnjamin De Joux fut pasteur à Féneslrelle (1659-1662) où il eut une dispute
ayqc le Jésuite Calamart, le, 2 octobre
16^9, à la suite de laquelle il publia Le véTit0le récit de la Dispute.^ puis à Die, Lyon
et,frondres. Il se trouvait déjà dans cette
defnière villqle 30 mars 1691 où il s’était
renÙa très probablement, de Lyon, immédiatement après la Révocation de
j’JEdit de Nantes. Son nom paraît dans
un, document signé par tous les pasteurs
ré^Ùgiés en Angleterre, affirmant leur foi
évangélique, et qui porte cette date. Le
m.^e document porte la signature de
Spn,,fils, J. De Joux, junior, chapelain du
vaisseau de Leurs Majestés .« Nortbumbprland ». .
Comme le nombre des réfugiés Françms et .Vaudois en Angleterre et surtout
à hondres était énorme, le Roi dédda
d’e,n envoyer un certain nombre dans les
(r) Ouvrages consultés: JohnTiske. Old
Virginia. II vpl., p. 205. - Ç. /Ed Baird.
History of the Huguenot Èniigràüon to
Aifterica, II vol., pp. i78;ftr8o, 185J - N.
Ed. Eiss. History of the Frer^h Protestant
Refugees, II vol. - Bulletin of the Hxstorical
Sdaiety of Virginia, vol. V. - i Henrico Oo.
Court Book 4, p. 46. Richmond Va. - Teofilo Gay. Histoire des Vaudois, p. 264.
possessions de la Virginie, où^ on avait
acheté uh demi-million d’acres de tërraih.
La première expédition partit en 1698
avec le marquis Olivier de la Mùcè, De
Sailly et le pasteur Philippe de Dichëbourg et les deux médecins Castàing e^
La Sosée. ' * "
En 1700 on préparait une seconde expédition. Les coloris’devaient s’établir à
Monacan Town) sur le James River, sur
10.000 âcres de terrain, le’lông du fleuve.
Benjamin De Joux fut choisi poür diriger cette expédition et exercer son miriitére p'arnii ses coreligionnaires Vaudois
ou Français. La colonie devait être
exempte des taxes pendant sept ans et
constituée, en paroisse régulière sous le
nom de Kin^ William parish, k çet effet.
Dé Joux fut consacré par T,évêque,protestant de Londres, afin ,qu il fit part|e
du clergé régulier anglican.
oui'of ihe coÙection, on rqmit trént^iiuit J livres,^sterling,' outre vin^^quaUe
autres livres afin qu’il « se fournit du nécessaire pour le^vqyage». •
On s’embarqua à Londres sur le bâteau
Peter â: Anthony y coaimande par panjçl
Pérriaii^.
premieresti Ifl ^
par Perreau 4 ■ÎamestoWsri.^Virgirpa, le 20
éeptéiribfè* W6O, Wes ' probaTiiement le
jour où ils débarquèrent. Cetté seconde
expédition comprenait 169 personnes;
hommes,' femmeS'ét“enfarits; Ori a cette
même liste 'de là main de De'JbuX, en
date 1 décembre 1700 et de sa main âüssi
et sous la même date la liste du’troisiéme
et quatrième cOrtPôj/. Les noms qüi rious
paraisserit Vaudois sür ces lisieà'oü'hür
celles éuecesMves seraient les suivahitk:
Jourdan, Chabran, Hugon, BaudriS, Clàpié, Giraut, Peru (aussi écrit: Però;'Berrot, Perot), Atnaut, Durant, Soulié, Morel, John Buffe, Musset,’ Chambon, David Reynaud, Vigne, Goodîri’, Flipirt; Garnier, Cardori, Barret, Bondurarid', Pérrachon, Pastour. ’ ^ ”
Lés'colons eurent des diflficültés.’Dè 10
et le 11 mai 1701, W/Byrd, avec le coloneT Randolph et quelques mutreà'qeritilhommes leur fireht une visite ét trôüvèreilt qu’ils ti’aÿaierit pâs éricÒre défriché leurs terrains. Ils firent des Tèpréséfitalions à De Joux qui prorifit d’eri parler
auX colons à'ieür prrichaîHé réuh'ìòriVsolìk
peiné qü’on'ne lés aurait plris aldés/*-’^
En 17Ó2, ils tâchèrerit dé faire dû "Vîri
avec' du raisiri dè vigrié sauVage. ' " ’
Que*fienjamih De Joux se soit acquitté
de'son travail,^corrime coriducteür de spii
peuplé avec habileté, cela est prouvé jiat
üri Rapport du lieutenant gpüVerheür dé
la Virginie, Nicholson;'dans lequel il.lui
reftd un bori'témoignage et se plaint des
colons de la première expéditiori qui
avaient reçu, paraît-il, des dons' et déà
secours pour aidër leurs cOrëligidriaires
et ne Tavài'ërit paS fàk. lldëin'aùdViiiêmû
2
. <■ r--'
ítiiíc'í
que De Sailly, un des chefs de la première
Expédition avec De I^ce^(^ cot^attné
à > débourser trent^^Tes |s^rlin|^construire un pr^y|ère l^r
Joiix, en l’endroit qrfë'ceÉiièl incÉïi^a.
D’autre part Olivier de la Muce, dans
une lettre à M.r Nicholson, en date 15
février 1701, demande que la « scanda-*
leu$e pétition » de M.r De Joux lui soit
livrée ou soit brûlée /o pacify all what is
past. ■ '^'5
Nous ne saurions dire si çesdüttes en
tre frères continuèrent >t*rem^irent 4’an
mertume les derniers jours de notre héros.
W était mort"déjà en'1704,’puisqu’lt
existe une délibération^ du tribunal dé
Hénrico C° en date 24 août 17Ô4, que j’ai
trouvée dans les registres de la cour du
^Cohit^ à Richmond Pff livëe d.Mé,^ge
'46. nièrdàmiëS tèrTnèT slùîvaïïWï 7f fs b>-‘
deret that John Stewart, ¡un., giuebond,
with good security for the administration
of M.r Benfamin De Joux Estate. « On
ordonne que John Stewa,rt, jun., donne
un fort bail pour l’administration des
biens de M.r Benjamin De Joux».
Cette décision du tribunal nous permet
d établir trois faits; De Joux dut mourir
subitement puisqu’il ne laissa pas de testament; il avait des biens assez considérables puisqu’on demandait un fort bail
de la part de l’administrateur; il laissait
des enfants absents, ou en bas âge, en faveur desquels les biens étaient administrés.
Voilà les maigres informations qui nous
restent sur la vie d’un homme que les persécutions arrachèrent de ses Vallées natales, dans les Alpes, et jetèrent dans les
forêts du Nouveau Monde. Quelle influence son zèle et son activité dè trojs
ânncés âX6nt eue sur lâvîe de ces ¡pionniers
de la grande République des Etats-Unis,
ce sera toujours un mystère de l’histoire’;
nous sonnies heureuit dé Je nommer : le
premier pasteur' Vaudois en Amérique.
Prof. Alberto Clot '
Délégué de l’Ëglise ^audoise en Amérique
le pied à terre que je me dirige vers le
^astevè^. Le J^ilà le "^^re, fleuve fé-î
are
da# l’hi^ire... amt le soir,
uchor^ sol«^. Les deniers rayo
leil dorent les Vives du fleuve et l’A
tin verdoyant.
Il faudrait étré pèfntre pour peii^o“
ce beau tableau.
-V Mais je dus me rendre à la conière|0
é 8 heures, in Via Nèzi
nalfi K)7, dans le Temple Vaudois! Jd|^f
.trouve là deux anciens amis, le pnstlOT
* :Rostagrto de l’Eglise de Piazza Cavour’^fe
.^Edouard Jandola,¡ l’un de nies anciens
»'élèves de l’Union Chrétienne de Naples.
apprécié lé discours pratique Mû
pasteur Rostagno et j’ai.joui particulièreineú,t¡ de In.jSnjnte-Qéne¡ qui a suivLr
T'-'
Souvenir de la Conférénee
Boiue-Italie méridionâlo.
La journée du 16 juin était belle et lumineuse et de Tocco je me ,rendis à la station pour partir pour Rome. J’eus le plaisir de trouver,: dans le train, notre cher
frere le pasteur Banchetti, avec lequel
nous finies un voyage délicieux.
Bientôt le train, après avoir passé le
golfe de Popoli et la plajne de Sulmpna,
rejoint à Goriano Siculi le sommet des
Apennins. ,
Quelle vue se présente A nos . yeux 1 !
Voilà Sulmona qui s’étale dans la verdure
et Popoli qui ferme l’ipimense ovale baigné par la Pesçara aux rives fraîches et
délicieuses. Le Mprrone, sourcilleux, :se
dresse fièrement vers l’Orient.
Mais nous n’avons pas le temps de contempler que le train, de tunnel en tunnel
à travers des gorges, étroites, et, sauvages,
nous transporte à A,yezzano, yille située
dans le fond lacustre du lagOjFucino desséché par le prince Torlonia, .
Défilons par les gorges de Tjagliaçozzo
et arrivons à Carsoli et de là descendons
dans
la vallée de TAniene. Que c’est
beau ! ! De la plateforme du train mes
yeux suivent, les sinuosités de la vallée et
e cours du torrent qui va former les bel- cette Eglise de Rome dèstiiiéé à'porter
les cascades de Tivoli. C’est un paysage J la lurtiière dans plusieurs régioPs d’ftalie.
qui devaient ¡suivre. ¡.
J ai constate avec plaisir qu’il y ay^|t
10 pasteurs, 10 évangélistes et 6 membres
laïques, et quelques membres d’église
qui se sont unis à nops. Les relations,ppt
été encourageantes,
À 1 Eglise. de Rome, à Piazza Cavpur,
nous avons un temple tout à fait modérée, mais les méthodes d’évangéli^tion adoptées par le pasteur sont apisi
tout à fait modernes. . ,
Le temple attire beaucoup de visiteurs
et un colporteur est là pour les receveppet
les évangéliser. Que d’ûmes troublées.ûpps '
le deuil, dans le désespoir même, trouvent dans le recueillement et la prière la
paix qu’elles désirent. ^
J’admire ce-nouveau genrè- d’évasgélisation. Il y adoin de Jà à l’Eglise
‘ chemin JÎfë
Eglisë Â^fkiÇl Lâ, JÎfès du’ Vatican! du
Château Saint-Angelo, du palais dej|ustice S’oûvre le temple de la paix, * la
conciliation; de l’UmOur. C’est le csi de
dire le célèbre mot de Justinien : Tu as
vaincu, Galiléen ! • L’ère des-bûchers est
passée I - !
Venez âmes altérées, veilez aui^eaux
pures de la Parole de Dieu; ici yoHÿtrouverez la paix de Fame. F .! r/
Entendre la relation de l’Eglfee de
Piazza Cavour a été pour moi un délice.
Puissions-nous briller d’un vif éclat dans
la cité des papes et des empereurs, et que
la flammé de la charité anime notre Cœur.
Une'discussion fraternelle a eu lieu sur
la position juridique des évangélistes et
les mèmbres de îa conférence ont démon
tré -Un esprit de largeur et de fraternité
envers cette catégorie d’employés qui ren
dent des serviées signalés à l’Eglise.
Un avoiat et un étudiant en'droit sont
évaugélistes, et même de simples Jaïques
Se distinguent dans cetté ¡vocàtiott. Oh !
comme il serait désirable d’âVôir'uûe école
d’évangélistes' et de cÔlporteui-sAyângélistes qui poûrraîent, avec- une'- culture
théologîque et'un ardent »amour ponr
les âmes, rendre des sefviéès signalés.
Nous remercions chaleùreûsemént l’Efllise de Rome et les membres J)réseftts du
Comité qui nous ont reçus et quLnous
ont traités comme des frèrés et ont voulu
faire les frais de notre' nourriture. Merci,
éhers frères de Rome, votre "Sympathie,
votre àrdént amour des âlmès! votré solidarité fraternelle noiis ont émüs viVemerit.
Que le Seigneur bénisse nos Eglisès et
.Qqe le Se^neur nous accorde.de faire
m ||ésoiv,d^' impressioijs reçues?^
iT^ôus spmines certains gqç^les travaux
de ^s co^féé|nces, qui oaitèu lieu dans'
(Âv^I% endroits seront béîiil.
Ce qu’il nous faut surtout ce sont des
Marques èclairé.s, ^èlés,* mais évangélistes.
Ce qu’il nous faut, ce sont de bons colporteurs comme ce frère Goglio qui est
dans le temple de Rome, à Piazza Cavour
jour évangéliser ceux qui yisitent le npu^au temple.
.»Nous avons besoin, pasteurs, évangélistes, colporteurs, de l’Esprit de Dieu en
abondance. '
Que Dieu envoie des ouvriers dans la
moisson. Les vieux tombent sur la brêche, jet tea jeunes, puIsont-ils.? , j...
mijihrist^ _ _ J'
G. Bert.
alpestre, tout à fait agreste. L'œil se repose sur la verdure. On se dirait plutôt
en Suisse qu’en Italie!
^ Le nœud central des Apennins a une
grande analogie avec la Suisse^ et avec
nos Alpes,
Enfin, nous voici nell’Agro Romano
et bientôt à Rome. Je n’al pas plutôt mis
Si M.rs Kennedy, la donatrice'düAouVeau temple, a autorisé de'faire leS choses
avec élégance.mous la remercions. Notre
pauvreté inatérieiré est çôûhtfe à'ttâvers
tous les âges ; nous n’avons pour nous que
la richesse spirituelle, mais ayûnt'tès richesses 8|ûrituelles nous voulons enrichir
les'autres/'' i-a
Les beautés de l’Angleterre.
Dans un autre article précédent, quelques beaux côtés de la vie anglaise ont
été indiqués; aujourd’hui nous nous limitons à mentionner les beautés naturelles. On se représente ce pays couvert
d’un brouillard épais, empêchant le soleil de percer; rien de plus erroné. Sans
doute, les villes manufacturières, telles
que Birmingham, Sheflield, Wpolverhampton, Liverpool et d’autres encore,
y/compris Londres, qui est visitée parfois^ par un brouillard jaunâtre, surtout
en novembre et décembre, sont plongées
dans l’obscurité momentanément, au
moment du travail et de la saison d’hiver, mais à.part cela, on juge mal l’Angleterre si on la croit le, pays du brouillard; car le ciel serein et bleu se trouve
ici comme ailleurs, et les étoiles pendant
la nuit, comme le soleil durant le jour,
brillent dans, .tout , leur éclat. Sur la côte
surtout, le long de la mer,, les vents vior
lents se chargent de dissiper les brouillards, si jamais ils avaient l’intention, de
s arrêter un peu trop longtemps. i .¡j
Le climat, qui spr le continent est jugé
intenable, est par contre très modéré et
ne va pas aux extrêmes comme chez nous.
Le fait que le bétail est laissé dehors en
plein air sans abri, et cela toute l’année,
montre que l’hiver n’est pas rigide comme dans le nord de l’Italie. Le changement subit, la pluie qui revient dix ou
douze fois par jour, le vent violent, sont
les élépients les plus désagréables. C’est
surtout , cela qui pousse une quantité
d Anglais à visiter la Riviera et les pays
du .Sud ensoleillés.
Le pays, comme nature, est charmant.
Pas de hautes montagnes, non, mais des
cojlines et d’immenses plaines ondulées.
Le tout est si bien tenu et cultivé, qu’on
diraitIfacilement que toute l’Angleterre
est un vaste jardin. Si ce pays avait un
soleil chaud comme le notre, évidemment, cç.serait un pays idéal. La grande
différence entre l’Italie septentrionale et
1 Angleterre consiste dans le climat, et si
le soleil avait la même force ici qu’en
Itahe, ce pays serait tout aussi riche que
le notre, et au beu d’un foin on pourrait
en récolter deux ou trois. Dans tous les
cas, ces. vastes plaines ondulées recouvertes, par-ci par-là d’arbres, se contemplent toujours avec admiration.
Les villes d Angleterre sont partout si
bien administrées qu’elles présentent un
comfort spécial. Londres est unique dans
son genre et mérite un,article à part,
mais les alentours de Liverpool, de Maiicester, de Bolton, de BJackburn,- les villes comme Harrogate, Malvern, Ram'sgate, Torquay, Bath, Bristol, sont autant de centres d’attraction. Les communications sont faciles^ les parcs admira
bles et tes Bibliothèques pour le pu|)liè
1 élt évident que toutes ices
b^utcs-^it dues à r^e bonne adm¡|ii5t^tion e^|à la genérii^ité infatigable! du
pûblic.-MîIftque citoyen se croit en deyoîr
d’améliorer sa ville natale. I f
Deux beautés spéciales, inconnues |¿m'e par plusieurs Anglais, sont les grêles
deiGhilshürst et Ide Chedder Valley.] Ce
sont deux inerveilles dans leur genre, j La
première est une grotte qui.peut coâtenir facilement 200.Ô00 personnes et plus.
Elle a été découverte parles Romains et
les Druides y célébraient leur culte, ^ns
un guide'on s’y'perdrait tout conii^
dans les catacombes de Romo. La grqtte
de Chedder ¥alley, moins longue, est par
. contre^plus m®rveil,leusev^Pn,^y.,yoit ’des
stalactites formées par les années étalés
siècles qui vous donnent l’idée du pays
des fées; c est de; toute beauté, quelque
chose d’inoubliable, C’est, dans la yallée
du Chedder qu’on produit le: fameux, fromage, si renommé en Angîetèrre. Nous
ne parlons pas de la région des lacs, ni des
mines de charbon de pierre qui sont aussi
des merveilles, Nous, en„ ayonsMit assez
pour donner une idée du pays qui se fait
admirer, surtout lorsqu’oû rencontre sur
son chemin, ûes chrétiens si aimables que
tout devient beau. .. C. A. Tron.
LES INCIDENTS.DE|BARCELONE.
Dans une lettré datée de Madrid, 15
juin, et publiée parle Courrier de Genèvê
du 20 juin, l’écrivain qui se;dissimule sous
le nom d’Astur reproche à la presse libérale et protestante d’avoir dénoncé l’intolérance catholique à l’occasion des incidents qui ont marqué le Congrès régional ides. Sociétés d’Activité. chrétienne,
ténuilé 3 maüdernier à Barcelone.
Le correspondant du Cdmrier s!étonne
d’abord.que les cultesdisMdfentS;-tolérés
par la .Constitution espagnole »dans leûi
exercice privé seuleittenti'prétendent âujourd hui jouir des mêmes' prérogatives
que le culte catholique otficiel. — C’est
une erreur. Les protestants île demandent
nullement qu’on leur aecot-de les privilèges particuliers que L’Etat réserve à
1 Eglise de la majorité. Le Congrès évangélique de Barcelone in’a» pas envahi la
voie publique, comme le fait la procession
du Saint-Sacrement; il s’eSttenu dans un
local fermé, où. l’on ne pénétrait qu’avec
une carte d entrée, et si l’autorité locale
lui a concédé pour un jour l’usage de là
grande Salle du palais- des Beaux-Arts,
c est là une faveur qui n’est pas» réservée
par la loi au culte officiel, mais dont beaucoup d’assemblées inofficielles 'de toute
nature ont déjà pu jouir à diverses reprises. .. i - I,
Astur, qui dit s’être trouvé par hasard
à Barcelone au moment du Congrès, et
qui paraît-il, est venu se promener aux
environs du, Palais des Beaux-Arts, prétend qu’à côté d’un nombre restreint de
congressistes, presque tous étrangers,-41
n y avait là que .quelques centaines de
curieux, qui éprouvèrentî beaucoup d’en-i
nui. — Les protestants de. Catalogne qui
sont affiliés aux Sociétés protestantes
d’Activité chrétienne ne peuveritj en effet, pas être très nombreux ; il y en avait
pourtant là au moins 600, composant» le
Chœur de la tribune. Quant au chiffre
total des personnes qui ont assisté à la
séance du 3 mai, il a été évalué, par les
journaux espagnols,-à 4.000 et même à5.000. Que ce calcul ait péché par exagération, c est possible. Mais, enitraçantces lignes, nous avons;, sous les yeux unè
photographie de l’assemblée dont il s’agit, et cette image authentique nous
montre une belle salle, plus grande que
notre Salle geuevôise'dite de là'Réfôrhià-
3
thm,■•‘absolument bondée d’auditeurs des
deux sexes. Or, comme Astur avoue qu’il
^’a pas mis lui-mêm^.l|s p^ds- àjl’i#té|
tieur du local, nous croyons nous trouver, sur ce point, mieux docurpentés^que^
lui. —¿ Qudques chants, quelques discours sans enthousiasme », nous dit le
■Courrier.
Immensa concurrencia, mn
r f
-■■S'..'
ÿnificos canios, discursos entusiastas, grandes aplausos, lui répond le journal espagnol que pops alsons sops la n^ln*; ft dont
le récit proi?iePÎ d’uP temom* ôcialaire et
auriculaire.
L’écrivain, ; Clérical ^ Constate cpsuitç
qu’à l’extérieur, — c’est à dire là où il
se trouvait lui-même, — le Palais des
Beaux-Arts était gardé militairement, et
il y voit une sorte d’offense faite à la religion de l’Etat dans « les précautions policières exagérées prises par les autorités
locales pour protéger^.un culte non reconnu officiellement par l’Etat. i> — Le
fait est que le gouverneur civil de Barcelone avait été averti que quelques fanatiques cherchaient à se procurer des cartes d’entrée et avaient comploté de provoquer dans la réunion des désordres et
même un échange de mauvais coups.
Voulant prévenir à tout prix un malheur
public, il fit garder les avenues conduisant
au palais par 400 gendarmes à pied ou à
cheval et dispersa en outre, dans la salle,
de nombreux agents de police. Plusieurs
centaines de personnages jugés suspects
furent retenus à la porte ; quelques-uns
furent fouillés et l’on saisit sur-eux non
moins de 46 armes ; revolvers, poignards,
etc. Seize jeunes gens furent arrêtés pour
résistance à l’autorité. Dps bandes qüi
étaient conduites par quelques prêtres et
qui se disposaient à assaillir les auditeurs
à la sortie de l’assemblée, furent cernées
par la police, et enfermées à clé| dans |un
parc public.(Enfin, l’une de cef bandes,
qui s’Itoit rendue à Iq rue ¡flippoll et s’était mise à imbiber de pétrole la porte
de la chapelle méthodiste, afin d’y met-?,
tre ensuite le feu, fut surprise en flagrant
délit par la police et décampa sans de-^
mander son reste. On voit, par ces dé;
tails, si l’intervention protectrice de l’autotrité civile était injustifiée et si notre
contradicteur est fondé à déclarer qu’il
ne valait pas la peine de déranger tant de
gendarmes et d’agents.
Ce qui caractérise lé mieux la 'mëntalité des cléricaux espagnols, c’est que
Astur demeure pleinement persuadé que,
dans ces incidents de Barcelone, la partié'"
offensée c’étaient les catholiques. Suivant lui, le moins que pouvaient faire ces
pauvres., opprimés, c’était de convoquer
en retour, un grand meeting de protestation contre ces détestables autorités libérales qui avaient « prodigué le déploiemènt des, forces publiques pour protéger un culte non reconhu officiellement
pai" I Etat »;. Aussi noti-e contradicteur
s'iâdigne-t-il de « l’intolérànce » que le
gouverneur de Barcelone a déployée, le
7 juin, envers cette « manifestation de la
religion. 'd’Etat » en faisant ^¡envahir -»-ie
théâtre de Tivoli, où les mânifestants
s‘é|aient assemblés-, par des policiers qui,,
ont dissous rassemblée softs prétexte de ^
m4®t®UÎf l’drdre,’ Le fait est que, d’apr^ les'^tfrnaux libéraux, une' conteSti^enTu-uyante s’est, élev,^ au cours,du
ûleetîig^, entre les deux>|racti*ns du parti,
c|érical»v;ûelfe qui tient pour 16? rd|
pion|^.<^- celle qui vèut lui èubstitùerTe
prétendant Don Jaime, et que la séance
â été êldse 'par'ün Commissaire de police '
parte que'son président ne pouvait plus
dominer le tumultei Astur devrait, ce
semble, savoir gré à l’autorité civile d’agir cherché, dans cette occasion, à sauJe prestige compromis de l’imposante
Semaine Religieuse),
CHRONÎOtlE VAU001SE ,
J»
FLORENCE. Les examens à notre Faculté de Théologie viennent d’àvoir lieu.
Deux étudiants : MM. H. Tron et L. Tron
ont terminé la troisième année; cinq étudiants sont inscrits dans les deux premières années et quatre autres vont probablement être admis en automne. Trois
I éandidàts Îé ptésenferoat^â la consécraBdrf: Mm. Micol, Del Pesco et'Leonardi,
tous les trois déjà engagés au service de
l’Eglise, t ' ,
LA TOUR. Les examens de Bible viennent d’avoir lieu dans toutes les écoles
primaires, donnant un résultat satisfaisant.
M.r le pasteur épiscopal américain
Lowrie, après avoir passé quelques jours
à Bobi et avoir visité la Tour, le dernier
dimanche de juin est reparti pour Rome,
où il a son Eglise.
i — Deux élèves seulemeijt ofit été
exemptés des examens à l’Ecole Normale:
M.lle H. Jalla et M. A. Revel.
Des cinq élèves provenant du Pomaret, deux seulement ont un examen à
refaire en automne, ce qui indique une
bonne préparation pour la promotion én
quatrième. ? ¿
— Au Lycée, un seul étudiant à été
promu sans examens: M.r l’étudiant
Théophile Pons, de Massel.
— Vendredi dernier 27 enfants, tous de
là paroisse de la Tour, y compris huit orphelines, sous la direction de M.lle Eveline fSayl'^sont partis pour les bains de
ùier. Nous ne pçuvons qu’exprimer.notre
yi-^e reconnaissance au président de l’o
*pera balneaï^ia'U. P. Meille, qui procure
un si grand bienfait à nos chers enfants
qui vont être fortifiés dans leur santé.
— M. le prof. Falchi a été proclamé
conseiller provincial, succédant ainsi à
M.r le commandeur Poët.
' — Dans le Conseil Communal tous les
partis seront représentés, ce qui permettra à tous de travailler dans l’intérêt de
la Commune, qui ne demande qu’^ être
bien administrée.
¡ PRAMOL. Nous avons gardé jusqu’ici
le silence sur l’indisposition de not#e„gollègue M.r le pasteur Ph. Grill; nous sommes heureux de pouvoir donner à nos
lecteurs de meilleures nouvelles à son
égard, notre collègue étant beaucoup
ét à ¡peu près rétabli. Après un
* tout de prédication qui vient d’avoir lieu*
MÎr le pasteur D. Bosio le remplacera en/'
core pendant quelques semaines. |
SAINT-GERMAIÑ. Le 30 juin, à 10
heures et demie du matin, devant les vieillards de l’Asile, au nombre de 47, M.r le
pasteur C. A. Tron, après la lecture du
psaume xcvi et ime prière adressée à
Dieu, posa la pierre fondamentale d’ün
autre Asile. Nous demandons à notrè
Père céleste de diriger toute chose pour
sa
Nous avons reçu,>pour l'Asih des
vieillards, d’un anonyme, frs. 30 — d’un
autre anonyme, L. L. D., de St-Germain,
frsi 5 ^ de M.r A. Jàlla, de Turin, frs. 25
— de la Commune de Massel, frs. 10. —
Nod& remércilins- Sincèrem'eht les dona.teupa. ■? ^ JS®'-; -swb
— Nous apprenons a^ec plaisir que M.r ^
le^asteÙT Di^ddjBosio, apfès lin long séjour aux Etats-Unis, vient de Pentfer aux
Vallées. ..
— Dans les élections communales de
dimanche dernier, nous sommes heureux
de..ydir figurer deux hommes qui seront
utiles à la Commune, ceux de MM. l’indus
■ tiiéî Widetnann et de' Ping. <3; Vlnçotiv
Voilà deux bonnes acquisitions.
VI^4Çj. fcfTjpilPIfiliES PB
JUIN. Baptêmes: Charbonnier Marthe de
Josepf^jpf ^f^rand Marie (Pigntà) ;
Michelip-'^àlombn Jeanne dé Jean Daniel eT^de Charbonnier Mark (Piantà).'
Enterrements: Giraudin Aider de David
et de Mondon Susanne, 2 ans (Place) —
Charl^a^pApguste,1eu l^| jnàrî de
Salomon Annette, 75 ans (Prafrî) — Geymonat Henri feu Paul, mari de Geymonat
Esther, 61 ans (Ciarmis). ^
— Jluli*?l êouriâht uii long éoùvoi funèbre üdédn^âgnait au Ghàmp'dû repos
la dépouille mprtçJte dpjM.r Uçnri Gey- :
monat, décédé 'dahé^^à vîlia « Là Fiorentina », à Tâge de 61 ans. Fils du regretté
professeur de dogmatique, il était bien
connu de tous les étudiants Vaudois qui
ont fait l^ts études théologiques à Florence. iLsîétait fixé, depuis une trentaine
d’annéès, au Ciarmis, où il avait épousé
M.lle Esther > Geymonat, qui a été pour
lui la fefpfne dont parlent les Proverbes:
« le cœur de sou mari a confiance en elle;
elle lui Mrdü bien tous les jours de sa
vie ». M.r'Geymonat fut, pendant quelques co.j^munal du ^
Villaf. Ses numbfoux parents^et amis re-^
grettenj JSon(.dépa^rl et éùprinjê.ntléur vive'
sympathie^ à la veuve éprouvée. A. J.
5-—........................... •
Nouvelles et faits divers.
INDES. Les journaux anglais signalent
un püiséànt mouvement des’populations
des Indes vers le christianisme. D’après le
WiZness,il40-200.indigènes ont été récemment baptisés, et il faut évaluer à plus
de defX mîllidns et demi le nombre d’Indous prêts à àécepter l’Evangile.
C’est dans la classe la plus humble et
surtout îdatini les laboureurs que ce mouvement a’pris naissance : il vient de s’y
manifeÿer, dTnyincibles aspirations vers
ur^e amélioration religieuse et sociale qui
pmte ces populations malheureuses vers
le christianisme. L,es mlssionhaireg, sont
débordés, en particulier dans là Pundjab,
lés provinces du centre, Delhi et Baroda.
 Meerut, qui hè'gossèdé que deux missiônnaires, 50.000 baptêmes ont été enregistrés et les prosélytes deviennent d’infatigables prédicateurs de l’Evangile; en
ce: moment, 565 prédicateurs indigènes
sont*À l’œuvre dans les diverses provinces.
15 (Le Chrétien).
fiZURICH. Nouvelle liturgie zuricoise. —
l|| Kirchertfreund déclare que ce recueil
ofti^li qui went^de paraître avÇé une intfÔ^ction jde M“r 1^ Th. Golds-_
chfflîd, lui semble une solution très heua*reuse du problème posé par le Synode de
Zuiîch. Il frappe d’abord par sa richesse,
,.car i comprendra deux volumes, renfer. me des -formulaires parallèles nombreux ,
et #riés, ainsi que des prières pour des
-'fêlp et cérémonies très diverses. Cette
pri^feie tient compte de l’année ecèfésiasti^p, telle qu’elle est comprise par Ira-'
luwriens. Elle a emprunté des textes à
b^fcoup d’autres recueils ancieaé oa^i
mé#rnes, ce qui pourrait frayer la ^oie
((à %fe liturgie unique, commune à toute .
la ^isse. Au point de vue doctrinal, ellé’l
s’abétient de toute étroitesse rationaliite, r
jj,et aèuiet dans son sein des prières adreà*sées^’un bout à l’autre à Jésus-Christ, ce
' que Jes libéraux zuricois ont laissé passer
sanà. réclamation. ,
(Semaine relig^use).
*La '^France qui meact.
statistique apprend qu’on«-meurt
4nii|s en France aujourd’hui qd’il y a
qiMante ans. De iriêiâe on se marie daviSàge. Mais sur lÿ)‘familles, 16 ont 0
*enf#t; 50 en ont 1 ou 2; 23 en oni;3 ou
f ; Sl«n ont 5 ou 6; 3 en ont 7 et au-dè^^us.
La §iuse est dans cÇfte fausse conception
de l| vie: « Nous somipes sur le terre pour
jouSl » — « Celui qui a le mieux vécu,
ic*es| celui qui a le plus joui », alors on ré- j
Vdui& nombre des invités au banquet'de
la V». Sâns doute, la misère est une cause
de iS diminution de la natalité, mais il se
tfg^e que les pauvres sont encore ceux
"iqdi ont le plus d’eiMants.
Deux fléaux à signaler: T alcoolisme et
Li
la tubercolose, fléau:^ doi^kmei^
triers, car ils augiui^te^t la bitjiîplifh
diminuent la natalité. Quels sont les candidats qui, dans leurs manifestés, avaient
indiqué les moyens législatifs qu’ils proposeraient à la Chambre pour combattre
ces fléaux. La Chambre qui vient de finir
son mandat comptait 270 célibataires
sur 395 députéL^_______________________..
Si les moyens législatifs nç son| p^gs^en
notre pouvoir, nous qui ne sommes ni
députés ni sénateurs, nous pouvons cependant réagir en combattant le matériâlisme grossier, celui qui ne songe qu’à
jouir, l’arrivisme qui sévit daji^ toutra
les classes, l’égoïsme étroit, Sv^i^lé,^^
, gueilleuxet jqidsseur pour lequel il n y
ni faîniHl, fiiLpalïié, tWmanité. L^à
églises, les dogmatismes, les superstition^
perdent leur empire sru les cœurs, qq
n’est pas ce qu’il fa ut. déplorer.. Mais 1 Et
vangile doit les remplacer, l’Evangile qpl
est un idéal, une force de vie, de dévouei
ment, d’activité, dé vië saine et dç prèl
grès. L’Evangile est une puissance de salut et de relèvement. Voilà ce qu’il fa
dire, ce qu’il faut enseigner, ce qu’il faiif
prêcher du haut de toutes les chaires qt
dans toutes les écoles. Et c’est ainsi quq
je, comprends TéVangélisation, répétanli
avec l’Apôtre: « Malheur à moi si je n’é;
vangélise pas 1 ». Jean b’If.
(Le
La fajnine au Japon.^i. :^
Plus de 9 millions d’habitants du
du Japon manquent actuellement dfe
nourriture, par suite ,de la récolte de riz^
qui a été entièrement manquée, i La pê-,
che, de laquelle vivent un bon nqmbr|,
famillesj a égalemqpt très peu prodïiif.j
Les Territoires affligés s’étendent au norjd
de Tukushima et comprennent les pro-Z
vinces de TukuSihma, Miyagi^ IVfâtei-Ae-'
mari et Hokkaido. Les récits, dés mission-*
naires ne laissent aucun doute sur l’ftat
pitoyable de ces populations: dans le di|-^
trict d’HqJckaido, 66.000 personnes pc^t'
besoin de secours. « Les homihes viVeqt
de paillé', de l’écorce des arbres, des glai^
en poudre et réduits en farine, des bai^sl
pas mûres, de la balle de sarrazin trasfot«
mée en ‘ pâtée pra rà’diofiçtloù d’e^
chaude.. , ■«» ]!
Les mères, féduités à une ' sèmblab|q
nourriture, sont incapables d’allait®
leurs petits, et leur donnent, en guise diq
lait, des gousses de riz pilées et mélangéqà
à l’eau chaude, , iJ
Les jeunes gens quittent le pays eji
quête d’ouvrage, tandis que les vieillard^
restent et sbuffrent du froid et de là faiui
jusqu’à ce qu’on leur apporte des secouiq
du dehors. Le comité, venu de Sappoijq
pour examiner les conditions dans trojs
villages où le mal, sévit le, plus fprt,„n^
trouva qu’une’ femme sur quinze-, càpa“ble de nourrir son- enfantr " ~
Un comité, composé de.,membres des
différentes églises .de la vîiie»lsle^ organisé sous le nom de* Société de secours
contre la famine â Hokhàidq ; il a été décidé de diviser là ville en sections'qui seront visitées par des volontaires. iChaque
en riz, froniéîit, Vêtemei
argent, au choix des donatè
tu (Extraittdu^!
ce ou
La Veuve de Monsieùf
"'i:;.’
remercie avec reconnaisSancë tqütds les
personnes et les Sociétés,, Ouvrière et
Unione AlpinistioaT qui ont^ voulut iendre un témoignagé,^^affectuiîiri’,rq^f à
son cher défunt, -prié'^|¿c^sef Tfehublis‘d’enyoL^d4.|ai^|^|.;^l
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istituita dàlia di Città Torino nell’anno 1827 - Sede Centrale: Via Alfieri, N. 7
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^cnt^ainf-Marhn - Raccomgi - Revello - Rivarolo Canavese - Rivoli - Romagnano Sesti
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Verzuolo - Vignale - Vtgone - Vtllaframa Piemonte - Villanova d'Asti - Volpiano |
Sede Succursale di Tórre Pellioe, Piazza Cavòur,7 - Casa ArnolettoÌ
L Ufiwio è aperto nei giorni di Mercoledì - Venerdì - Sabato e Domenica. ?
OPERA^ONI CHE LA CASSA ESEGUISCE AI DEPOSITAÌiTI: 1'
I. Apertura d; libretti nonmativi di Risparmio Ordinario col massimo credito J '
^ cpl disponibile giornaliero di L. 500, sui quali è ccurisposto l’ial'i
teresse del 3 netto da imposta. Alle steage..condizioni di deposito, di pre- "
libretti a Riaparauo Ordinario con RAE* J
presentante dichiarato, sui quali il rappresentante può eseguire f
senza formalità le stesse operazioni autorizzate, al titolare, , / v
Apertura a determinate categorie di persone (persone di'servizio, salariati
OTCrm e attendenti in genere à lavori manuali) di libretti nominativi di Pici'J
colo Risparnuo col massimo credito di L, 2000, e col disponibile giornaliero
m E. iDo, smqu^ viene corrisposto l’interesse del'3,50 °/„ netto da imposta,
AjMrtura <ti hbretti nominativi, pagabili al portatore, col massimo credito fruì- v
mero oi E. 25.000, e con un disponibile giornaliero di E. 2soo. sui anali’4^ ’^
corrisposto 1 interesse del 3 % netto da imposta. 3,i> i
■1. Apertura di hbretti nominativi, con deposito di somme non inferiori alle E. 5000,! ^
mncotatt a^eno per un anno, sui quali viene corrisposto l'interesse del ^ 50 ®V'‘
netto da .imposta. ■ f ~ •*) ®
3. Deposito di tìtoli in amrflinistrazione : La Cassa accettad ai titolari dei libreiiil ì
nomtnahvt quale deposito in .amministrazione, i titoli di loro proprietà, taniàfii
nommatm che al'portatore, compresi fra quelli che la Cassa può acquistare
st tncartca dt esigere per conto loro le cedole maturaté'^ dei titoli, inscrivendo^'
^(■Pretti-—- Questo servizio è fatto GRATUITAMENTE AlDI PICGOEO RISPARMIO sino alla concorrerle
al titoli del valore nominale di L. 30Q0. • 1 ’’
®. Acquisto per conto dei depositanti di titoli della specie dì quelli che la Cassa
può acquistare, facendone eseguire su richiesta' il trapasso in certiacati hòmmativi. j. 1
H. In tutte le Sedi della Cassà di Risparmiò, sia in Torino chC'presso tutteuie
Suecimahluori Torino, si rilasciàno a richiesta, invece del denaro, degli chèques
girabili, pagabili presso qualunque> Sede dell’Istituto e presso altre Casse di
Risparmio d'Italia. < ì, ; ¡ìk
». Servizio di CASSETTE DÌ RISPARMIO A DOMICIEIO. TaU cassette vengono oistribuite gratuitamente dalla Cassa a chiunque possegga già un librétto
^di risparn^ nominativo od al portatore con un credito di almeno E. 3.,
CASSA INPIÌ^ FUNZIONA quale Sede Secondaria della Cassa Nazionale
(p, .previdenza per l invalidità e la vecchiaia degli operài, e della Cassa Nazioààle
di Maternità. ° ^ ’
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SORPREfeSñ MERflUlòyóSft
I
I
Fra due bimbi era Insorta una questiono
E parevan due cani intorno a un osso,
La mamma li guardava in apprensione,
Ma sull’uscio però stava a ridosso.
Diffìcile ò il saper chi avea ragione;
Gridavan tutt’e due a più non posso ,,
Per l’acqua di Chinina di Migone.
Che poi finiron col gettarsi addosso.
Par che alla madre il fatto non dispiaccia;
Anzi dir si dovrebbe che lo garba, ’
Che I bimbi ci profumino la bccÌA
Por ctupor poi restò senza parole.
Quando vide venir tanto di barba
Sul mento dglla pEifillafW I
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L'ACQUA
CHIMIIifl'MIGOME
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preparata con Sistema speciale e con materie di primissima qualità, possiede le migliori virtù terapeutiche, le quali
soltanto sono un possente e tenace rigeneratore del sistema capillare. Essa è un liquido rinfrescante e limpido ed
interamente comimsto di sostanze vegetali.
^Nen camtua il colore dei capelli e ne ifflpe'dìsce ìa caduta prematura. Essa ha dato risultati immSdiafi 0 eqddisfacentissimi anche quando la caduta giornaliera dei capelli era fortissima.
6i Vóndt tante oretumata dia Inodora od al patrolie da tutti i FarmaciatI, Frofumlarf. Parrucentarl. Oroahtarl Chtneacifart a Baiar.
Oapealta (anaralo da tatOONE A C. • Milano. Via Ortfffli (Paaaatgio Cantrala.V
TQ^R» PSI.WÇB - IHPRIMBìUR Al,PÌ»a
SPECIALISTE ^ 8 r
ancien assistant à rhôpital Necker 0 n
de Paria 0 0 Î
Turin - 30, Via Orto Botanico 0 1
Téléphone 23-26 0 0 1
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