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Cinquante-quatrième année.
14 Juin 1918
N. 24.
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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commencement de l’année.
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ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE; Ecole Latine de Pomaret —
Une tournée d’Evangélisation dans les
Abruces — La recette de Eisbeth —
La page du Soldat — Il caro-viveri
in Austria — Chronique" vaudoise —
Nouvelles politiques.
ECOLE LATINE DE POMARET.
Les examens d’admission à l’Ecole
Latine — pour les élèves qui à cause
de circonstances particulières ne pourraient se procurer le certificat de maturité — auront lieu, D. V., vendredi
21 courant, dès 7 heures, et, à 11 heures du même jour, aura lieu la traditionnelle petite fête des promotions, à
laquelle les amis de l’Ecole et de l’instruction sont cordialement invités.
Nous invitons Messieurs les pasteurs
des vallées de St-Martin et du Cluson,
à avoir l’obligeance d’annoncer du haut
de la chaire cet avis.
Pomaret, le ii Juin 1918.
Le Directeur B. Léger.
dans les Abruces.
Nous lisons dans les Actes des Apôtres
que Barnabas et Saul de Tarse ayant été
chargés d’annoncer l’évangile par l’église
d’Antioche, après avoir accompli fidèlement leur tâche, retournèrent auprès de
leurs mandataires pour raconter les
grandes choses que Dieu avait faites par
leur moyen.
Ce préambule vous a déjà dit, M.r le
Directeur de l’Echo, que j’ai l’intention
de vous envoyer deux ou trois articles
sur un voyage d’une quinzaine de jours
dans les Abruces, voyagé qui m’a fait
du bien au physique et au moral et qui,
par la grâce de Dieu, a fait du bien à
une foule de personnes.
Ma tournée a été inaugurée par une
prédication dans le temple de Via Nazionale le 28 avril. Il y avait un bel auditoire, malgré le temps incertain.
Le soir, à 6 heures, j’assistais comme
auditeur au culte de Piazza Cavour, présidé par M.r Simeoni. La pluie, qui avait
recommencé à tomber de plus belle
avait naturellement empêché bon nombre de personnes d’être présentes.
Le lendemain, à 6 heures du matin, la
pluie tambourinait contre les vitre.s de
ma chambre et je me demandais si ce
n’était pas le cas de rebrousser chemin.
En effet, que peut-on faire dans les Abruces avec le mauvais temps? Dans plusieurs endroits il n’y a pas de route et si,
par extraordinaire, on peut s’y rendre,
les membres d’église ne peuvent pas sortir de leurs maisons dans la nuit toute
noire. Je fis acte de foi et je n’eus pas à
m’en repentir. Sauf une averse qui m’a
surpris sur la route de Salle, j’ai toujours
été favorisé par le beau temps. Que la
campagne est belle après, une ondée à
cette saison 1 Elle est couverte de verdure et de fleurs; j’entends pour la première fois le chant du coucou.
En approchant de Salle une jeune fille
qui conduit au pâturage une chèvre qui
a une barbiche digne d’un sous-officier
des sapeurs, me reconnaît et me dit qu’on
m’attend pour la réunion du soir. Un peu
plus loin, un homme qui appartient à
notre église m’offre sa monture. Je suis
bien aise d’en profiter et d’en avoir fini
avec la boue de Salle. Que dis-je la
boue? C’est de la poix, c’est du ciment,
c’est de la colle et quand on a pataugé
dans ce bourbier pendant des heures (la
distance de Torre dei Passeri à Salle est
de 17 kilomètres, on est tout heureux
d’essayer d’un autre mode de locomotion.
À Salle, je fais une visite au Syndic
et à plusieurs membres d’église. À la
réunion du soir, j’ai un bon auditoire;
l’élément féminin est au grand complet.
Un ancien de l’église, M.r Pietro Ruffini,
et M.r Domenico D’Orazio, prennent la
parole pour me remercier et remercier
l’administration d’avoir pourvu à la célébration du culte d’une manière assez
régulière par les temps qui courent. La
reconnaissance fleurit encore quelque
part dans notre pauVre monde. Je n’ai
pas 1 occasion de visiter l’école dirigée
par M.me Lidia Martelli. Elle iç’apprend,
dans une de ses lettres, que actuellement
ses élèves sont moins nombreux que durant l’hiver, parce qu’ils aident leurs
parents, en travaillant à la campagne.
À mon retour, le lendemain, je jette
un coup d’œil aux maisons en bois que
le Gouvernement avait fait construire,
quand on croyait devoir abandonner la
bourgade de Salle rongée par le torrent
qui menaçait de l’engloutir. La nuova
Salle est habitée par des prisonniers qui
ont pour tâche de déboiser le pays qui
est déjà assez nu.
Arrivé à Bolognano, voilà le doct. Banchetti qui vient à ma rencontre. Bon
comme le pain, ante bellum, franc comme
l’or, il se réjouit en apprenant que le
bourbier n’a pas fait de victime.
Dans ce gros bourg, situé à mi-chemin
entre Salle et Torre dei Passeri, nous
avons une longue conférence avec le Syndic sur la différence qui existe entre le
catholicisme et le protestantisme. Nous
prenons la chose de haut, et sans nous
perdre dans des détails, nous parvenons
à persuader l’excellent administrateur
de Bolognano. Cependant les miracles,
le mystère, le surnaturel sont pour notre
avocat des pierres d’achoppement. Ban- '
chetti, qui tutoie Archimède (ceux qui
lisent ses articles dans La Lues le savent),
lui montre que le mystère est partout,
que nous le connaissons en partie. Notre
interlocuteur n’est qu’à moitié convaincu.
J’i^ oublié un incident qui a une saveur toute spéciale. En montant j’avais
croisé un soldat qui, en apprenant que
le train de Torre dei Passeri n’avait pas
subi de retatd et qu’il était parti à
l’heure précise, voyant qu’il avait perdu
la course, s’était écrié: « Le chef de gare
aura maille à partir avec moi ; comment,
le ti’ain est parti à l’heure précise et moi
qui comptais sur un retard d’une demiheure au moins ! Le chef de gare aura à
en découdre avec moi ! ». Qu’il est difficile d’être chef de gare et qu’il en coûte
pour porter le berret avec 4 galons d’or !
Si le train est en retard c’est sa faute, s’il
part à l’heure précise c’est encore sa
faute. Mes amis, ne lancez pas vos fils
dans cette carrière si vous voulez leur
épargner des déboires sans fin !
Àf Torre dei Passeri je serre la main à
Banchetti et je continue jusqu’à Sulmona où je passe la nuit. Le l.r mai je
prends le train pour Pescolanciano. La
voiture dans laquelle j’ai pris place est
bondée de bourgeois et de militaires..
Mon vis-à-vis parle de religion ; il en
veut aux prêtre^ qui sont sa bête noire.
Il en dit de toutes couleurs sur leur
compte; ja galerie rit aux anges et applaudit. C’est un mauvais signe pour une
religion quand son clergé est méprisé par
ses adeptes ! Je prends la parole à mon
tour, et je parle de la religion évangélique.
On m’approuve, et je m’aperçois bien
vite que plusieurs voyageurs ont fréquenté nos églises et en ont reçu une
bonne impression. .Je remercie Dieu de
m’avoir donné une bonne occasion pour
témoigner de ma foi.
Le soir, nous voilà réunis dans notre
belle salle de Pescolanciano. La petite
congrégation est presque au complet; il
ne manque que deux membres d’église.
Plusieurs membres très actifs pour la
propagande sont sous les armes, soit
aux Etats-Unis; quand ils retourneront
le noyau évangélique se fortifiera.
F. Rostan.
Nous remercions sincèrement notre collègue qui nous envoie de si bonnes nouvelles
de notre œuvre d’évangélisation; nos lecteurs sauront les goûter et les apprécier.
N. R.
la recette de Lisbeth.
Dans une pauvre vieille, cabane noircie
par les intempéries, en dehors du village,
vivait seule Lisbeth, toujours joyeuse,
toujours contente de Dieu et des hommes. Elle cultivait son petit jardin, elle
filait et elle tricotait pour les paysans,
et gagnait ainsi quelque argent. Partout
on ne la connaissait que sous le, nom
de « l’Heureuse Lisbeth ». baie n’était pas
vieille mais très pauvre ; elle n’avait point
de famille; elle était presque aveugle,
paralysée et contrefaite. Malgré un extérieur assez repoussant, il y avait dans
toute son attitude le sceau royal du Dieu
qui se manifeste avant tout dans ce qui
est 1 plus infine, le plus méprisé.
— Eh bien ! Lisbeth, vous /chantez
toujours lui dit un passant.
— Eh oui ! Monsiei’r, répondit-elle
joyeusement.
— Dites-mois donc, Lisbeth, comment
est-ce possible? Quelles raisons avez-vous
de tant chanter? "Vous êtes toujours seule
vo^us vous tuez à force de travailler, vous
n’avez rien de beau; comment se fait-il
quo vous soyez si heureuse?
— Cela vient sans doute de ce que je
n’ai personne d’autre que Dieu. "Voyez,
les gens riches comnàe vous se fient à
leur famille, à leur maison. Vous pensez
à vos affaires, à votre femme, à vos enfants, et vous avez toujours peur de ce
qui pourrait arriver. Pour moi, je n’ai
point de soucis, parce que j’ai tout remis
à mon Dieu. Je me dis que, â’il peut maintenir l’ordre sur la terre, faire luire le soleil jour après jour, chaque nuit remettre
les étoiles à leur place, faire pousser les
petites plantes dans mon jardinet. Il peut
aussi prendre soin d’une misérable créature comme moi.
— Tout cela, c’est bien beau, Lisbeth.
Mais si un jour vos arbres fruitiers ou
vos plantons gèlent, ou si...
— Oui, oui, interrompit-elle, voilà
justement l’affaire; tous ces «si». Jamais
je ne pense à « si », parce que^je sais bien
que Dieu fera toujours tout pour le
mieux. Ce qui vous rend malheureux,
vous autres, c’est précisément parce que
vous pensez toujours aux « si ». Attendez
que les choses arrivent et arrangez-vous
de ce que vous avez.
Ah 1 oui, Lisbeth, je vois bien que
vous irez droit au ciel avec votre foi d’enfant, tandis que beaucoup d’autres sages
resteront dehors.
— C’est toujours comme ça que vous
faites, vous autres, reprit Lisbeth en hochant la tête. Vous voyez toujours les
nuages les plus noirs. Vous laissez le diable entrer tout droit dans vos cœurs au
lieu de l’en chasser.
Oh ! combien les hommes seraient plus
heureux s’ils voulaient suivre la recette
de Lisbeth et ne pas se gâter la vie par
toutes sortes de maux imaginaires 1
(Traduit librement du Friedensgruss).
LA PAGE DU Soldat.
Jean Hector Massel: merci, nous insérons, et le journal est envoyé régulièrement; l’aspirant officier Guido Bounous
est bien et transféré à Pignerol; Long
Frédéric fait saluer ses parents, amis et
soldats qui sont au front; Enrico Bounous et une quantité d’amis reconnaissants, envoient leurs remerciements pour
1 Echo et saluent; Giovanni Davife Agassotest bien, salue, a changé de compagnie
et aura le journal; nous recevons un excellent message de Micol Adolphe, duquel
nous remercions sincèrement: il salue
parents et amis; Forneron Giacomo, de
2
^ Rocheplate, est bien, salue parents et
amis; le bersagliere Cougn Giovanni se
trouve à Travagliato, près de Brescia,
est heureux de faire son devoir et salue
cordialement; le lieutenant Cresta avec
ses deux cousins Monnet Pietro et Rivoira
Davide envoient leurs cordiales salutations des nouvelles positions arrachées
à l’ennemi; Dema Stefano, de La Tour,
envoie ses salutations cordiales con una
buona stretta di mano : merci ; Peyrot
Stefano, malgré les longues marches, est
bien, salue et désire le journal qui lui
sera envoyé; le caporal Jean Jouve est
bien et content, a assisté à un petit culte
présidé par le capitaine Bertalot: trois
soldats étaient présents ; le soldat Malan
Amedeo a été très encouragé par la visite
de l’aumônier Adolphe Tron qui a aussi
pu voir Etienne Grill et le maréchal Bounous, interprète auprès des Français;
nous recevons une carte postale du sergent Hugon Prosper, de La Tour^^ que
nous insérons : que Dieu veuille soutenir
nos chers prisonniers; Gellato Augusto
est toujours à l’hôpital, mais plein dfe
courage: nous insérons; Catalin Eliseo
salue et réclame le journal qui lui sera
envoyé; Legger Paolo Lami reçoit le joilrnal qui le suit partout, et salue ; Pellenc
Alexandre salue et demande une modification d’adresse ; le sergent Poël Giovanni
envoie ses meilleures salutations: il y a
dans son régiment plusieurs Vaudois,
mais jusqu’ici les aumôniers ne sont pas
arrivés jusqu’à eux. Voici l’adresse: 1®
Armata, 5° Corpo d’Armata, 53» Divisione : nos collègues seront heureux d’en
prendre bonnè note ; le sergent Jean Louis
Garrou envoie une bonne lettre que nous
insérons; Bounous Federico a été enchanté de recevoir la visite de l’aumônier
Fürhmann et, reconnaissant, envoie ses
salutations enthousiastes aux parents,
amis, soldats qui sont au front, et au
pasteur Marauda; Garnier Giovanni dévore le journal qu’il reçoit régulièrement,
qui lui donne des nouvelles de son Eglise :
il salue tous les amis de Bobi qui sont
au front; le sergent major Pavarin Eli,
de Rorà, reçoit le journal avec reconnaissance et envoie ses salutations cordiales
aux soldats Vaudois qui sont au front;
l’aspirant officier Italo Mathieu nous envoie, avec ses cordiales salutations, 5
francs pour l’EcAo du Soldat, ce dont nous
le remercions bien sincèrement.
— Militaires visités par M. l’aumônier
D. Bosio: Lieutenant mitrailleur Bolognini Mario (Genova), soldats mitr. Angelini Enrico (Milano) et Guillelmet Samuele, vice-brig. RR. CC. Pegronel Enrico, soldats infant. Malan Alberto et
Rondini Giovanni (Catania), soldat télégraphiste Buffa Stefano, caporal artill.
Gag Gustavo (Vercelli), soldats sanità
Cardon Michele et Lari Gustavo (Bisaccia), lieutenant T. A. M. Galassi Gioele
(Genova), soldat sussistenza Long Eli —
(Z. di G., 1° giugno 1918.)
— Il cappellano Adolfo Tron comunica
quanto segue (4-6-1918) : Militare ammalato: il caporal magg. Massuccone C. il
31-5 è stato trasferito dall’osped. milit.
di Mantova all’osped. milit. di Torino.
Abbiamo avuto la viva soddisfazione
di ritrovarci, per un culto domenicale,
con il caporale di sanità Jouve Giovanni,
i soldati di fanteria Negri Paolo e Léger
Mario ed i soldati del genio Del Sere
Laudo e Long Paolo. Al capitano Bertalot, che in tale occasione volle rivolgerci
alcuno^buone esortazioni, rinnoviamo i
nostri ringraziamenti.
Nel corso della settimana abbiamo visitato i militari : fanteria : soldati Charbonnier Davide, della Romana, e Charbonnier Giovanni del Villar, che hanno
il privilegio d^ ritrovarsi nella stessa
compagnia; caporal magg. PalmieMAntonio della chiesa di Borrello e Soldati
Sciandra Gaetano, di Caltanisetta, i quali,
-perchè appartenenti alla stessa brigata,
possono procurarsi di tempo in tempo la
gioia di rivedersi; soldato Ferrerò Emilio,
dei Clos, ritornato da poco dalla licenza;
alla brigata* « Sassari » : caporaliT Basciu
Antonio, di Cagliari, e soldato Diana
Paolo, di Sassari, ambedue valorosi fra
i valorosi guerrieri della loro gloriosa
brigata. Tenente artigl. Canobbio Antonio
di Roma. Maresciallo RR. CC. Bounous
Enrico di Pramollo, presso un Comando
francese e con mansioni di fiducia. Soldati di sussistenza Malan Amedeo di S.
Giovanni e Griglio Stefano dei Clos.
— Du chapelain A. Fürhmann nous
recevons: (7 juin 1918):
Je viens de passer quelques beaux
jours parmi les alpinsji^audois qui de l’armée de M.r Pascal sont passés à la mienne
Leur nombre est considérable, mais ils
sont tellement éparpillés sur nos belles
montagnes du Trentin, qu’il ne m’a pas
été possible de les visiter tous en une
seule fois. Grâce à Dieu, ils se portent
bien; ils accomplissent toujours avec
courage et dévouement leur devoir. En
communiquant les noms, je transmets
aux familles et aux amis leurs alTectueux
messages :
Battaglione «Aosta»: capitano Mathieu Samuele, sergente Bellion Arturo,
sergente Bosso Giovanni, soldati Massel
Ettore, Garnier Giovanni, Costantino Cesare, caporale Bounous Alfredo, caporal
magg. Geymet Guido, soldati Avondet
Levi e Robert Giovanni. Ils me donnent
de ^bonnes nouvelles du soldat Cocoz
Francesco, du caporal Bounous Alfredo
et du soldai Avondet.
Battaglione «Levanna»: Soldati Costabel Pietro, Morel Domenico; bonnes
nouvelles du sergent Revel Henri, en
permission.
Battaglione « Val Toce » : Tenente Levi
Rostagno, soldati Pegronel Federico e
Peyran Ernesto, caporale Beux Arturo,
soldati Jouve Edoardo, Gönnet Giovanni,
Gönnet Arturo, Bonnet Alberto, sergente
Rostagnol Giovanni, caporale Bleynat
Giovanni e Gaydou, soldati Castagna
Luigi e Grill Emanuele. Bonnes nouvelles du soldat Parisa Enrico et Baridon
Costanzo, actuellement en permission.
Battaglione «Monte Cervino»: Major
Garbrecht Corrado, sergente Garnier Giovanni, soldati Reynaud Emilio, Revel,
Gaidiol Michele, Po'ét Giovanni.
J’ai visité encore les soldats Meynier
Giovanni et Chiavia Giovanni, sez. treno,
autom. CoslantinoEdoardo, soldat infant.
Jourdan Pietro, capitaine artill. Alfredo
Salvadori, tenente Gustavo Comba, sottotenente Ottavio Prochet, tenente fant.
Alfredo Del Rosso, tenente genio Gay Enrico, soldat autom. Costantino Cesare,
tenente alpino Guido Comba, capitano
fanteria Francesco Angeleri.
— Militaires visités par M. l’aumônier
D. Bosio (8 juin 1918).: Aviation: capitaine Giorgio Girardet (Rome) et soldat
Di Bello Rocco (Cosenza); infanterie: capitaine Marilon Fed. (Bergamo); artillerie de mont. : soldat Clapier Emile: T.
A. M. : soldats Long Giorgio, Chiavia Giovanni, Michelin-Salomon Giovanni, Grill
Giovanni, Bertinai Giovanni, Odino Ales- ,
Sandro; soldat sussistenza Berlin Pietro; lieutcngjgt des bombardieri Bertalot
Ernesto; soldat alpin Catalin Stefano,
soldai du génie Gardiol Federico, caporal
major centurie Diasparra Gius. {Coraio).
Le soldat alpin Gönnet Salomone se
trouve dans l’hôpital militaire de San
Giorgio in Bosco, malade de « febbri reumatiche ». 11 va mieux et espère bientôt
retourner à son poste.
Soldat ARmAND-HUGON DAVID
de la Vigna - Torre Pellice
mort pour la patrie à Monte Tomba
le 22 Novembre 1917 - dans sa 20“>«|Jannée
LONG BARTHÉLEMY
né à Pramol le io Mai 1894
mort pour la patrie sur le Grappa
le 18 Décembre 1917.
11 caro-viyeri in Austria.
Conversando con un rimpatriato.
Nous reproduisons de V « Eco del Chisone» : .
(G. B. B.). — Ebbi giorni sono il piacere di conversare con l’egregio sig. Travaglio, maggiore degli alpini comandante
il battaglione Fenestrelle distaccato a
Torre Pellice. Siccome il cav. Travaglio
è stato rimpatriato da poco tempo per
l’intervento della S. Sede, era inleressantissimfl il sapere da lui, persona seria,
colta e competente, notizie attendibili
sulle condizioni economiche dell’Austria.
E le informazioni sue, precise ed a base
*di cifre, mi parvero così utili per meglio
radicare nelle nostre popolazioni lo spirito di resistenza, facendo un paragone
fra il disagio economico dell’Austria ed
il nostro relativo benessere, che domandai, ed ottenni, di poter pubblicare la
nostra conversazione.
I miei buoni lettori rin^arranno non
poco impressionati daU’enormità dei
prezzi che vedranno riferiti e perciò ho
voluto, con questo preambolo, dire loro
quanto sia autorevole il mio informatore.
Ringrazio il valoroso ufficiale deU’opera
buona che mi, permise di fare, autorizzandomi a pubblicare questa piccola intervista. Le nostre massaie le quali, ripensando ai tempi passati, trovano enorme l’attuale caro-viveri, potranno consolarsi un pò, meditando, nelle lunghe soste
dinanzi agli spacci municipali, sulla miseria più grande delle massaie austriache.
In questi frangenti si può ben dire : « Mal
comune mezzo gaudio ! ». O meglio faranno bene a pensare che se sanno rassegnarsi, per spirito di disciplina, le donne
del nemico, molto più provate di noi,
debbono a più forte ragione sapersi rassegnare le donne nostre che sono nell’abbondanza in paragone delie altre.
♦
È reale la miseria dell’Austria, domandai all’egregio ufficiale, oppure è
una storiella per farci sperare bene?
Mi rispose : Giudichi dai prezzi delle
derrate più comuni: l’olio si paga l! 180
al chilo quando se ne può trovare; la farina L. 10 al chilo; il burro L. 32 al chilo,
la carne L. 17 al chilo ed ^la merce a più
buon prezzo; il cioccolato L. 90 archilo;
Hriso L. 80 al chilo; la pasta non esiste
da tre anni. Il caffè coloniale non esiste;
vi è un surrogato: il caffè di ghiande; il
tabacco non c’è. Un rocchetto ^di filo si
paga L. 32. Non esistono più negozi nè *
di stoffe, nè di gioiellerie ed oreficerie ;
quindi immagini la desolazione delle città
austriache. Pensi Via Roma a Torino,
senza negozi aperti, eccetto qualche
spaccio municipale di tratto ip tratto,
senza movimento di pedoni e vetture ed
avrà un’idea della opprimente malinconia delle città austriache.
Notai un’altra cosa durante la mia
prigionia: l’assenza di borghesi tra la
popolazione civile, composta unicamente
di donne, vjecchi e »fanciulli; non si in
»
contrano più visi rubicondi che segnano
l’abbondanza, ma volti patiti ehe portano
i segni evidenti di gravissime privazioni.
Ci diceva il vecchio medico del mio con• centramento di ufficiali prigionieri che
il 50 % dei fanciulli e dei vecchi muoiono
per esaurimento, essendo impossibile
prestar loro le cure necessarie, perchè
mancano i medicinali, manca il latte ed
ogni ricostituenti. Anzi, la deficienza di
materiale per medicazione e bende è cosi
grande che vennero requisiti in case private ed alberghi tutte le* tovaglie e tovaglioli, e furono utilizzati per gli ospedali. Su nessuna mensa si trovano oramai
i candidi lini che abbelliscono ancora le
nostre tavole, ma giornali, oppure nulla.
Il razionamento della popolazione civile è ridottissimo; 100 grammi di pane
al giorno, un chilo di rape, uno di patate
settimana e 150 grammi di carne
ogni 4 giorni. Il menu del pranzo che
viene servito negli alberghi, uguale per
tutti i clienti, è: 50 grammi di carne,
50 grammi di pane, una rapa con un po’
di brodo, oppure una patata ed acqua.
Vino^ birra non si dànno.
Questa rigorosa limitazione c’è per
tutti. Monsignor Valfrè di Bonzo, Nunzio
apostolico a Vienna, ce lo assicurò quando
venne a visitare il nostro concentramento e ci disse che il razionamento era
cosi rigido che egli stesso stentava, ad
averne a sufficienza. Gli si concedeva,
p. e., un uovo alla settimana !
È perciò naturale che i prigionieri nostri, come del resto, i soldati austriaci in
zona territoriale — si fa eccezione per
quelli che sono alla fronte e che stanno
molto meglio — abbiano fame.
— Come sono trattati i nostri prigionieri?
— Senza disprezzo, con disciplina rigida come trattano anche i loro soldati, 9
e li fanno lavorare.
Essi hanno bisogno di ricevere pacchi
di cibarie dall’Italia ed i pacchi giungono
tutti, magari con grande ritardo, ma
giungono e song consegnati.
— Come si spiega, domandai io, la resistenza dell’Austria, posto che essa si
trova nelle tristissime condizioni da lei
esposte?
L’egregio ufficiale mi rispose: Dica che
gli Austriaci- sono meravigliosamente disciplinati, che essi hanno avuto una
scuola impareggiabile che educò gli animi
ad una coscienza rigida del dovere, dell’amor di patria fino al sacrifizio, che essi
hanno un vero culto per la religione e
per le istituzioni e che questo, e questo
soltanto, può spiegare la resistenza morale di quel popolo.
Però essi sono stanchi; anelano alla
pace con tutta l’anima e nulla può dar
loro entusiasmo, se non la notizia che
3
ia pace è conclusa. La Germania è odiata
in Austria, perchè tutti sanno che essa
è la responsabile del prolungarsi della
guerra.
Dica pure, eoncluse il mio cortese informatore, che io hovla convinzione che
l’Austria" non puè più resistere a lungo.
— Però, soggiunsi io, la rotta di Caporetto avrà dato nuovo coraggio agli
Austriaci, avrà suscitato entusiasmo.
— No, niente entusiasmo, le ripeto:
una sola notizia, quella della pace, può
far esultare quel popolo tanto stanco.
Essi dissero allora: Si, sono nuove terre
acquistate, che però bisognerà difendere
con nuovi sacrifizi e tutto ciò servirà solo
a prolungare la guerra. E quando si parla
del Monte Grappa essi sono tristi perchè
il Grappa costò loro sacrifizi immensi di
vite umane I
Le informazioni del cav. Travaglio,
così precise, serviranno, io penso, ad accrescere nell’animo delle nostre popolazioni il proposito della resistenza ed il
desiderio della vittoria !
CHRONIQUE VAUDOISE
ANGROGNE. M. le pasteur Revel
s’étant rendu, avec la Chorale de la Paroisse, à Bobi, a été remplacé,"dimanche
dernier, par M.^l’instituteur|Théophile
Mathieu.
AUTRICHE. Le sergent major Jean
Bert donne de bonnes nouvelles.
BRESCIA. M. le pasteur Burattini
écrit à La Luce que M.r Dubs, un des
membres influentsjdegnotre église de
Brescia, vient de se transférer à Florence ;
son départ laisse un grand vide que nous
comprenons aisément.
CORSIER (Vaud-Suisse). La paroisse
nationale vient de nommer comme pasteur M.r Louis Gardiol dont le père, Paul,
était originaire des Chabriols de La Tour.
LA TOUR. Dimanche dernier, à 6
heures et demie, 26 soldats se trouvèrent
réunis dans la grande salle de l’Ecole
Normale pour un petit culte, auquel prirent part le Pasteur de la Paroisse, le Mo. dérateur, le Maire de La Tour et le comm,
Vinay. Toutes les allocutions, ayant une
note accentuée patriotique et religieuse,
furent écoutées avec un vif plaisir par
ces jeunes recrues. Un petit service de
rafraîchissements leur a été servi, et nous
espérons qu’ils emporteront un bon souvenir de La Tour. Nous regrettons l’absence des soldats Vaudois des paroisses
voisines, mais nous la comprenons.
— Pendant cinq dimanches consécutifs, la chaire de La Tour sera occupée
par M. le pasteur F. Peyronel, de Massel, auquel nous souhaitons la bienvenue.
— Nous sommes heureux d’apprendre
que le jeune soldat Eynard Emile, des
Gesans, quartier des Simounds, qui n'avait plus donné de ses nouvelles depuis
le mois d’octobre, vient de lancer une
carte à ses parents, leur annonçant qu’il
est prisonnier en Allemagne,
— Le Ministre de l’Instruction Publique ayant ordonné que l’on donne des
conférences dans les écoles secondaires,
sur la guerre, samedi dernier c’eft M.r le
Modérateur qui s’est adressé à notre jeunesse scolaire en lui parlant des devoirs
à remplir pendant ces temps-ci, c’està-dire faire en temps de guerre ce que
l’on faisait en temps de paix, travailler
avec un esprit de discipline pour faciliter
la tâche aux professeurs, et avec un esprit de solidarité.
— La « Pra del T orno » a célébré son
34.me anniversaire, samedi soir 8 cour.,
dans la grande salle de l’Ecole Normale,
BOUS la présidence de M. Giovanni Miegge.
^ Nos lecteurs des Vallées n’en sont plus
à se demander quel est le but de cette
si sympathique société de jeunes étudiants qu’ils voient à l’œuvre depuis un
tiers de *siècle au milieu de nous, plaidant
avec un enthousiasme toujours renouvelé la cause des Missions en pays payen.
Aussi vont-ils se réjouir avec nous des
magnifiques résultats obtenus dans le
courant de l’année sociétaire.
Mentionnons d’abord en passant, le
discours soigné et chaleureux par lequel
le président ouvre la séance et glanons
ensuite quelques données de son rapport,
complet et détaillé, sur l’activité de la
« Pra del Torno » dans le courant de l’année sociétaire 1917-18. Nous y relevons
avec un immense plaisir que les étudiants
vaiMois, de sexe masculin, du lycée et
du gymnase supérieur sont, à fort peu
d’exceptions près, tout autant de membres actifs de la société; que nos jeunes
amis ont visité, au cours de leurs 53 réunions, toutes les paroisses des Vallées,
moins deux... où on les a priés de repasser plus tard; que ni le mauvais temps,
ni les distances n’ont jamais arrêté leur
activité, et que partout on les a suivis
avec la plus bienveillante sympathie. Et
enfin que les résultats tangibles de leur
travail, a été des plus encourageants:
1025 lires, sauf erreur, y compris les contributions des membres honoraires, un
chiffre jamais atteint par le passé. Ne
vous étonnez donc pas si le public nombreux qui garnissait la salle n’a pas marchandé ses applaudissements à ces jeunes propagandistes d’une si belle cause.
Nous ne voulons pas oublier de noter
que, pour la première fois, par les soins
de l’étudiant Zaccaro, la « Pra del Torno »
a tenu un certain nombre de réunions
dans quelques-unes de nos églises du sud
de l’Italie: Bari, Brindisi, Corato, etc.
MM. G. A. Tron et Giampiccoli expriment ensuite, au nom de l’assemblée,
notre admiration reconnaissante et celle
de l’Eglise à nos jeunes amis et les exhortent à ne pas s’arrêter en si beau chemin.
M. G. A. Tron clôture par une fervente prière. — La collecte faite à l’issue
de la séance a donné un total de 52 frs.
{Reporter).
— Le Rapport de la Société des Demoiselles pour la protection des enfants paucres des écoles du dimanche vaudoises vient
de paraître, signé par M.lles Ninette Selli,
secrétaire, et Charlotte Beckwith, trésorière. La Société a accompli fidèlement
sa tâche et signale le départ de M.lles
Marie Meille et Amélie Karrer, qui lais-|
sent un grand vide. — Près de 600 francs
ont été consacrés à nos enfants.
MILAN. Le Touring Club de Milan se
distingue par son esprit généreux et patriotique envers nos soldats. 8000 paquets sont arrivés à ces vaillants défenseurs de la patrie outre 12.000 frs. Dernièrement, une Commission a été chargée
de visiter nos défenseurs sur le Piave.
Un des membres de la Commission est
M.me Dora Fontana-Roux, en sa qualité
de marraine des Gagliardetti et de directrice du laboratoire du Touring pour J[ps
doi^. Après la bénédiction des petits drapeaux M.me Fontana-Roux les plaça dans
les mains de quatre officiers désignés en
prononçant ces paroles : « A voi, giovani
alfieri, consegno commossa i sacri colori
della Patria; voi ne siete degni e saprete
portarli sempre più in là, fin dove sorride
il cielo della nostra Balia. Per "voi e con
voi essi vivranno soltanto are di gioia e di
glorta'D. —'Au déjeuner, auquel fut invitée la Commission, le général Alfieri,
s’adressant à M.me Fontana-Roux, salutò in lei la donna italiana, inspiratrice,
in quest’ora sacra ail’Balia, delle più alte
virtù e dei più nobili entusiasmi. — C’est
avec un vrai plaisir que nous lisons ces
éloges dans le Corriere délia Sera, adressés à un membre de la famille Vaudoise.
Puisse cet exemple être suivi par bien
d’autres.
PRAMOL. Le fusilier Long Daniel
(Henri), zone de guerre A. M., a été blessé
au pied gauche assez gravement, le 18
mai dernier, et se trouve 4 l’hôpital de
camp N° 173. — Bons vœux de guérison.
SAINT-GERMAIN. M.me Tron, de La
Tour, vient de passer quatre semaines à
l’Asile de St-Germain, où elle a Remplacé
la Sœur qui a pris son mois de congé.
— Nous avons eu à l’Asile, ces derniers mois, quatre décès: ceux de M.me
Hermann de Brescia, de François Pascal
de Praly, de Susanne Long de Pra mol
et de Daniel Combe d’Angrogne. •— Toutes ces places vides sont déjà ou prises
ou assurées; d’autres candidats devront
{
encore attendre quelque temps. Le
grande préoccupation est toujours celle
du ravitaillement.
TURIN. Un faire-part nous annonce
le mariage de M.lle Laurence Goss avec
M. Raffaello Operti, major d’infanteriç.
— Nous adressonsiaux ’époux nos meilleurs vœux.
VENISE. M.r A. Balmas, après trois
ans de guerre, vient d’obtenir un congé
et sera remplacé par M. le doct. Grilli,
de Como, qui, après avoir passé un mois
dans les Abruces, s’est rendu directement
à son nouveau poste, où nous lui souhaitons un ministère béni, dans ces temps
d’une si grande anxiété.
yiLLESÈCHE. M. David Viglielmo,
instituteur émérite, après avoir desservi
l’église de «yillesèche pendant '36 a4is,
entrait dans son repos le l.r juin, juste
un mois après le départ de sa compagne.
Jusqu’au dernier moment de sa vie il a
dépensé ses forces au service du public. Il
a été rappipléparle Maître d’une manière
soudaine: le soir, après une journée de
travail, consacrée à des comptes, il s’endormit tranquillement pour se réveiller
dans l’éternité. Il laisse une grande place
vide dans l’église, dont il a été un fidèle
ouvrier, et dans sa nombreuse famille,
à laquelle nous renouvelOtis ici l’expression de toute notre sympathie chrétienne.
Au service funèbre, auquel est accouru
un nombreux public, ont pris part le
pasteur de la paroisse, M.r B. Léger comme membre de la Table, et M.r Balmas
du Perrier.
INSTITUTIONS
HOSPITALIÈRES VAUDOISES.
\ 2“® Liste DE Souscriptions.
Anonyme, par le moyen de M.r
Jahier, syndic L. 1000,—
M.me Pattison, Naples, Refuge » 50,^—■
M.lle Charlotte Beckwith, pour
Flôpitaux » 300,—
La même, pour Orphelinat » 100,—
M.r Isaac Benech, p. Refuge » 3,—
M.lle Emma Cesan, p. Refuge » 3,—
M.me M. R. ' » i,_
M. E. Bernoulli » 20,—
Total L. 1477,—
Listes précédente » 2625,—
Total général L. 4102,—
Nouvelles politiques.
La grande offensive allemande déclenchée le 27 mai entre ^Soissons et Reims,
après avoir eu un succès incontestable
les premiers jours, s’est arrêtée sur la
Marne, où la ville de Château Thierry
forme la pointe d’un large saillant menaçant Paris. Les alliés, tout en résistant vaillamment aux ailes, ont dû se
replier au centre sur une profondeur
d’une cinquantaine de kilomètres. La
supériorité immense du monbre et de
l’artillerie sur le point d’assaut, la vio
lence de l’attaque et l’élément de la surprise n’ont p^ permis d’arrêterl’attaque
allemande; elle n’a été contenue qu’au
bout de six ou sept jours entre l’Ourcq
et la Marne. Les pertes allemandes ont
toujours été très lourdes. Dans de brillantes contre-attaques les alliés ont repris plusieurs positions importantes,
améliorant leur ligne de défense.
Maintenant la bataille a repris plus au
nord entre Montdidier et Nqyon, sur un
front de près de 35 kilomètres. Les alliés
résistent avec une magnifique vaillance:
sous la violence du premier choc ils ont
replié légèrement au centre tenant ferme
aux ailes. Les troupes américaines se
sont distinguées en prenant part aux
derniers combats.
— Sur notre front la situation n’a pas
changé. L’ennemi a tenté des attaques
locales contre nos positions avancées
sans remporter de succès sensibles. Sur
le plSteau d’Asiago un de nos détachements d’assaut a fait irruption dans les
tranchées ennemies devant le Mont Valbella et a capturé plus de 50 prisonniers,
6 mitrailleuses et un matériel abondant.
Un détachement français a exécuté un
coup de main bien réussi sur les lignes
du Sisemol et a capturé 21 prisonniers.
Nos avions et dirigeables continuent à
faire de la bonne besogne en bombardant
les camps d’aviation ennemis et abattant
de nombreux appareils au cours des com- *
bats aériens. Des hydroavions autrichiens *
ont survolé sur Brindisi où l’on déplore
quelques morts et blessés. Notre artillerie anti-aérienne et nos avions de
chasse ont repoussé les assaillants qui
ont perdu trois appareils.
— L’armée grecque a remporté uji
brillant succès dans le secteur de Guegv,ueli contre les troupes bulgares. Sur
un front de 11 km. les troupes helléniques se sont emparées des positions ennemies sur une profondeur de 2 à 3 kilomètres, faisant plus de 1800 prisonniers et prenant un ^s nombreux matériel. Des contingents français ont. coopéré à la bataille.
— Un raid de sous-marins allemands
sur la côte nord-américaine a produit
une certaine sensation, mais pas la panique que, peut-être l’Allemagne espérait par cette lointaine offensive. Un paquebot et huit ou dix bâteaux de commerce ont été coulés. Contre leur ordinaire les commandants des sous-marins
ont montré de l’humanité pour les équipages leur aidant Îiême à prendre place'
dans les canots de sauvetage. Les forces
navales américaines qui sont actuellement en Europe ne seront pas rappelées
et les transports des troupes continueront dans une mesure toujours plus
'grande. ''
~ La conférence des présidents du
Conseil des pays alliés qui s’est tenue à
Versailles la semaine dernière, s’est préoccupée en premier lieu du renforcement
des effectifs, mais elle a jugé nécessaire
en même temps d’assurer Ijes Slaves opprimés par les empires centraux de son
entière sympathie. Des deux déclarations publiées, la première se rapporte à
la Pologne. La création d’un Etat polonais uni et indépendant avec libre accès
à la mer constitue une des conditions
d’une paix durable et juste et d’un régime de droit en Europe. La deuxième
regarde les Slaves soumis à l’Autriche.
Les gouvernements alliés expriment leur
plu,s vive sympathie pour les aspirations
nationales des peuples tchéco-slovaques
et yougo-slaves vers la liberté. E. L.
PETITE POSTE.
M. Whiitinghill, Rome - Te n’ai pas reçu
le livre.
M. J. Garrou, Valdese - Reçu j- Nous verrons ce qu’il y a à faire.
M. et M.me Albert et Marie Peyrot, Chicago
— reçu, mais rien dans la lettre.
Louise Âvondet, Monett - Reçu - c’est bien.
M. Ph. Grill, pasteur, Pramol - La famille
aura son cliché.
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Joseph Davyt Ardemore solde 1918
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Fra due bimbi era insorta una questiono
E parevan due cani intorno a un osso.
La mamma li guardava in apprensione.
Ma sull'uscio però stava a ridosso.
Oifticne è il saper chi avea ragione;
Gridavan tutt’e due a più non posso
Per l’acqua di Chinina di Migone.
Che poi finiron col gettarsi addosso.
Par che alla madre il fatto non dispiaccia;
Anzi dir si dovrebbe che le garba,
Che i bimbi si profumino la faccia.
Per stupsr poi restò senza parale.
Quando vide venir tanto di barba
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