1
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Tous 1rs \»Ays Oe TUnioii rlo
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Ain<!ri()iuî (lu Sud . . » 0
On s'iiUonuR:
Au ImvR.au d’Xdu\lnisti*atiou;
Ohnz Ml\[. les Pastôiivs:
Oh«z M. Rlrnoflt Robürt ('î’ignorolj
Cf. à la Libraine Chiantorc of,
Mascarolli j'I’igbernl 1.
îi'abnnnoiuejit part du ]•
ût 80 |)'Vïij d'av^aui!«.
JiUîvîur
N. il.
Numéro» séparés d,emaiDdé.a avant
le tirage 10 oettéimes chacun.
AnnonreX : 20 centimes par ligne
pour une seule fois.^16 centimes do 2 à 5 fois et 10 cen
times pour 6 fois ^ aii dessus.
S'Oil rosser pour la Keda^tlpn .et
l'idmlnifltrftAion à M. to Pasteur H. .Bosii>>—Gei^ainClituon (^Pinerolo ) Ttaiie.
Tout clmugoTuoiiit d'adrosHe est
payé 0.26 ceTUimes. : ’ ; t
ÉCHO DES VALLÉES VAUOQISES
; I
Paraissant chaque Vendredi'
Vfjitï «« j«-«î témoiii-s. Acte'S 1, S, Suiiinnt lii veriU mn la élntrite. Ki'H. Iv'J i‘3.
-iorriiiiair*G.
Qui peut duvenir pasteur? -- Au Mont
Viso. ^ Missions.— Bibliographies. — ftvangélisation. — Nouvelles religieuses. — Chronique vaiidoise. — lievue politique, —
Annonce.
Qui peut devenir pasteur?
. Il serait bon pour ITiglise que
celte question se posât plus souvent. Les motifs qui poussent nn
jeune liomme au ministère sont
d'un ordre essentiellement intime
et personnel. On sent si bien que
cette vocation est grande et enviable qu’on redoute de contribuer
à en écarter quelqu’un qui eu serait
digue, La moisson, de nos jours,
est si grande, les ouvriers si peu
nombreux 1 Ce sont là, entre beaucoup d'autres, les raisons qui empêiili'ént de trier avec la .sévérité
voulue lesfutursprédicateurs. Bien
des gens parviennent à entrer dans
la carrière du pastorat qui découvrent ensuite, mais trop tard, qu’ils
se sont fourvoyés. Ob.servez le Sei
gneur, au moment où il'va choisir
les hommes qui prêcheront son
Evangile : la prudence qù’iidéploie,
la majesté sulétinellé de^soii action,
tout doit nous frapper: « Én ' ce
.»temps-là, .lésus alla sur la mou»tague pour prier; et il passa toute
»la nuit à prier Dieu. Et dès; que
»le jour fut venu, il appela ses
»disciples, et il choisit douze"
» d'entrè eux qu’il nonima ses apô» très ».
Des personnes bienfaisantes, et
certaines sociétés charitables pratiquent un système qui a éveilÎé
dans l'Eglise, le fait-est cèrtain,
de sérieuses appréhensions: elles
ont pour principe'de^ ^prodiguer
les offres de subventions.'.Certes, on
rencontre dans le ministère, et en
grand nombre, les nobles caractères et les âmes pléines de foi.
Mais ils ne sont pas les seuls qui
forcent l’entrée. Je fais allusion
à une foule d’homnteis, aimablés
et pieux tant que'vous voudrez,
mais incapables de 'se faire euxmêmes leur place dans la vie. Ils
2
..................................322 -•
attendent que quelqu’un veuille
bien leur en trouver une et les y
caser.
Le ministère, j’en ai laferme conviction, n’aura jamais sa dignité
véritable, ni toute sa puissance,
aussi longtemps qu’on pourra y
arriver par quelque cliose qui ressemble k la mendicité. Les jeunes
gens qui ont îi cœur d'être pasteurs
devraie|it se f«ayer eux-mêmes leur
chemi#’jusqu''à la chaire, ^t.qüand
il leui*^en ôoûierait autant d'énergie
et de peinp-q^u’il fUiiaut à tous
ceux qui aspirent à réussir dans
les affaires ou au barreau, où serait
le malí L'impulsion qui porte un
homme au ministère est, nous le
croyons tous, d’un ordre infiniment plus sacfé. Pourquoi, alors,
ne sèrait-elle pas infiniment plus
puissante?
....La première des qualités indispensables au pasteur, c’est la
piét^ personnelle. Vous devez posséder, dans le plus profond de
votre âme, la foi, l’espérance et la
force que vous prêcherez à vos
frèreSj pour renouveler leur vie.
Qp n’allume du feu qu’avec du feu.
Il faut que fout ce qui est en nous
vive de la vie qui est en Christ.
Prêcher,sans cette qualité c’est
faire oauvrei rebutante, ingrate et
stérile ; prêcher avec, c’est un privilège et une joie perpétuels.
Vi^nt epsuite ce qu’on peut appeler le désintéressement intellectuel et le désintéressement spirituel.
Il, s’agit moins d’une qualité morpl^ qpe d’unei qualité de l’esprit.
V,qlç,i ce qne je veux dire: c’est
une dispositiion à ne jamais s’ap
proprier la vérité que pour la répandre, et à n’accepter une bénédiction spirituelle que comme un
dépôt à transmettre.
Une autre qualité, qui rentre nécessairement dan.sle caractère d’un
vrai-prédicateur, c’est Voplimisma.
Prenez n’importe quelle situation
compliquée : tel homme saura toujour.s en démêler d’imstinct tous
les symptômes favorables; tel autre,
invariablement, n’y verra que matière à sombres pronostics. Les
caractères du second type peuvent
avoir leur raison d’être.... Mais
quand il s’agit de l’Evangile de
Christ, pareille humeur est absolument hors de propos. Dans certains
cas le prédicateur peut menacer,
blâmer, effrayer. Mais, quand il le
fait, il n’est pas dans la partie spécifiquement chrétienne de son rôle
de prédicateur. Si son tempérament
le porte à craindre et à trembler
sans ces.se, il n’est pas fait pour
prêcher,
Ajoutez à cela, certaines conditions physiques, et au moins un
grain d’enthousiasme et vous aurez
le portrait de l’homme apte au
ministère; «Il déborde d’amour
pour Christ; il tient toute vérité,
toute bénédiction qu’il reçoit pour
un dépôt; il est didactique dans
le meilleur sens du mot, et prompt
â saisirlacôté favorable des choses;
sain de corps, il estime que la
santé, pour autant qu’il en est
maître, fait partie des biens qu’il
a consacrés au service de T)jèp;,il
est prêt, non seulement, comme
tant d’autres, à risquer sa santé,
mais aussi à la conserver, dans
l’intérêt même de l’œuvre de Dieu ;
3
„.323.
quand il prêche, c’est avec enthousiasme,preuve certaiue qu’il est fait
pour prêcher. Plus vous pourrez
vous rapprocher de ce modèle, meilleurs prédicateurs vous serez, c’est
à ce signe que vous reconnaîtrez
le mieux si vous avez le droit
d’être prédicateurs».
( Eïtvait des' Conférences, sur ta x/rédication
par lé rév. Pliillips Brooks).
Al W«VT mi)
Il y a des années que je cherchais
trois jours pour faire une course au
Mont Viso; j’ai flnalemént pu y réussir
le mois passé. G’esl le sol vaudois que
nous avons foulé, et c’est aux vaudois
que nous faisons part de nos impressions de voyage.
Nous longeons la Vallée du Pòlis de
La Tour au Villar, où nous la quittons
pour enfiler au dessous de Peyrela l’inlerminable Combe des Charbonniers,
Chemin faisant, nous pensons aux-nombreux réfugiés venus de Saluces, de
Coni et des localilés avoisinantes pour
éctnippér aux persécutions et qui p¿rt'ent acluellefnenl le nom de Gharhonniér, non qn’il ait été le leur auparavdnt, mais parcéqu’ils sont venqs
s'établir pour un temps dans la combe
dite des Charbonniers.
Arrivés â Romana nous examinons
la spacieuse, école qui a remplacé l’ancien temple, dans lequel sé réunissaient jadis lés nombreux vaudois de
ce vallon pour adorer Dieu eh esprit
et en vérité.
A l’alpage de la Gianna nous observons un ingénieux système pour faire
le beurre d’une manière prompte et
sans fatigue, qu’il serait bon de généraliser dans nos montagnes. Il i%gii
d’une boite ronde en forme de roue
que l’on ferme herniétiquenienl après
y avoir déposé la crème, et que l’on
adapte ii un cilindre que l’eau du
torrent, voisin 1 fait tourner, comme
tournent les mpulïns, pendant que le
lierger va faire autre chose.
Après souper nous avons une< bonne
réunion, à laquelle assistent tous les
habitants de l’endroit, et nous allons
passer la nuit sur le foin d’une grange.
Sur le col de la. Gianna, à 2620
mètre.s d’ail ilude, le tonnerre gronde
et la pluie tombe par torrents.. Nous
nous mettons, mes garpon>s et moi,
à dix pas de distance* pour que la
foudre ne puisse pas nous atteindre
tous d’une fois, et nous déspendohs à
Pian del Re pour nous sécher et nous
restaurer au refuge, bâti sous ies,auspices du Club Alpin. On y est bien
servi, à des prix modérés.
Le soleil parait et nous allons voir
le joli lac de Fiorenza au pied du
Visó qui élève majestueusementsa,téte
de granit en face de nous. Ses flancs
robustes sont couverts de neige:et de,
glace, et les touristes qui ont tenté
ce jou r-là l’ascension ont dû rebrousser
chemin sans avoir pu atteindre le
sommet.. Un tour en bsrque .sur les
ondes limpides du lac de Fiorenza qui
a 500 ra. de long, 300 de large’et
de profondeur nous procure un grand,
plaisir, car nous n’avions plus essayé
les rames depuis t’île d’Flbe. ,j,,. ,
Nous avons tout juste le temps; de
gravir la rude penie¡qui nous amène
au col des Traverseties (3070 mètres)
et au tunnel du, Vjso qui est,rempli
de neige accumulée par Je: venl, de
contempler le Monte Granero (3170 m.)
de venir sôiiper près de ,>I’uBe de.s
sources du, Po ,ei d’allei; ,tro,uyer,iUn
bon lit à l’hôiel Pilatone à GrissoJo,i
C’est un vrai plaisir que, de foulèr;,bi
neigé pendant une bonne liepre (oris-,
que le thermomètre dépas,se 30 degrés
centigrades dans les plaines d® l’UélÎe,
et que là hau,t,nous ipuiflp'ns sur nos
doigts pour les réchauffer. ,,,
A une dehii heure dç Crissolo,,dans
le flanc de la montagne, il faut voir
la Grotte de Rio Marlino. traversée dans
presque toute sa longueur par un
torrent fort tapageur et donl,l’eausuffil pour faire tourner un gros rhoùlin.
Celte grotte est creusée dans des rochers de substance calcaire ,qui donnent d’admirables stalactites e.t d’énormes stalagmites; taulôl je* parois
se rétrécissent, tantôt elle forment de
4
..324.
vastes salles en s’élargissant, comme ie'iori'ent qui la parcourt forme
de jolis petits lacs et au fond une
énorme, magnifique ét très bruyante
cascade, il faut une demi heure pour
arriver jusqu’au fond de la grotte en
ne s’arrêtant pas. Si vous y allez, tenez
vos allumettes au chaud, car si vos
lumières venaient à s’éteindre, vous
ne sortiriez que très difficilement de
ces précipices au milieu des ténèbres
épaisses qui les enveloppent. Je suis
content d y être allé etjè n’oublierai
pas cela de ma vie, tant les impressions produites sur moi ont été profondes.
Dans la vallée supérieure du Po,
nous sommes assiégés par une foule
d’enfants qui n’ont pas du tout l’air
misérable et qui pourtant vous demandent la cariià d'im sold — (la
charité d’un sou).
— Que veux-tu en faire? demande
mon plus petit garpon à une filJelte
qui savait à peine le demander en bégayanl.
— Veut andê fê ’n gir a la gioslra.
(Je veux aller faire un tour au carroussel ).
A côté de la mendicité enseignée
par les parents, nous observons la superstition enseignée par les prêtres.
ParlOiüt dés croix, des niches, des images.— et quelles images! oh! peintres
voilez-vous la face! ~ et avec cela une
grande ignorance chez la population
peu moyenïiée.
Quel grand bien ferait la lumière de
l’Evangile si elle pouvait briller comme jadis darlscetle longue vallée! Quel
bien ÿ feraient de bonnes écoles, dans
un pays oû j’ai entendu faire l’éloge
de oefles de nos Vallées!
Par Paesanaj) Barge, Bagnol, et Bibiana nous rentrâmes à Angiogne fatigués,'mais reconnaissants envers Celui
qui nous avait permis de contempler
de bien pi ès les œiivrés de ses mains.
Nous règardions encore de loin ces
cimes gigantesques couvertes de neiges
éternelles-qui alimentent les fleuves
et les rivières qui arrosent nos campagnqte pendant Pété. Ces immenses
réservoirs ne sont rien si nous pensons
â Celui qui est la source de toute grâce
excellente et de tout don parfail, et
qui se plaît à répandre ses bienlails
,à pleines mains sur non.«. e. iî.
Evangélisation
Nous apprenons que le Comité d’Evangéiisalion, a, dans ses dernières
séances, apporté les changements ciaprès dans le personnel des ouvriers:
M. B. Revel a été transféré de Gênes
à Como.
II. Jahier de Como à Manlone.
A. Balmas de Ma moue à Riesi.
V. Notarbartolo de Riesi à Gêne.s.
P. Giraud de Susc à Ivrée avec M.
D. Revel.
G. R. Bosio de Rio-Marina à Suse.
B. Celli à Rio Marina.
A. Jahier candidat à S. Remo,
D. Jahier candidat à Florence
avec Mr. le prof. Geymonat.
J. P. Peyrol insliluleur évangé
liste et sa dame à Grotte, ainsi
que M“* Elisa Rosian, pour les
écoles.
Mr. et M“® Minuleila .'i Rio Marina,
pour remplacer les Corsani.
9
* *
On annonce de Venise la mort du
Doct. G. B. Boltaccini, docteur en
Lois, qui assistait l’année dernière au
Synode en qualité de délégué de son
district et qui est revenu cette année
à La Tour. Ce bon vieillard, que nous
avons entendu rappeler les difficultés
et les combats qu’il avait eu à surmonter pour embrasser l’Evangile, a voulu
léguer à son église une rente de frs.
200 pour être employée en faveur du
culte et des écoles.
Missions
Missioss Moraves : Salem (Coronie,
Surinam).
Une sécheresse extraordinaire a
régné dans le district de la Coronie.
»Pendant les cinq derniers mois»,
raconte le missionnaire Gerhârdt, à
la date du 18 février 1888, * il n’é-.
5
'ir
tait presque pas tombé de pluie dans
noire contrée)». C’est h peine si les
gens avaient encore de petites rations
d’eau pour le ménage. Quelques-uns
durent cesser tout travail et se borner à aller cliercber bien loin quelques gouttes indispensables. Enfin, réduits <à l’evirémité, nous organisâmes
unesemainede prières extraordinaires
pendant laquelle, selon Rom. 12, 13,
nous nous réunîmes chaque jour à la
chapelle. C'est là que nous nous humiliâmes ensemble devant le Seigneur,
que nous lui demandâmes de nous
montrer ce qu’il pouvait y avoir parmi nous de contraire à sa volonté,
et que nous criâmes au secours. Ces
réunions, aussi bien fréquentées que
le sermon du Dimanche matin, furent
on bénédiction â plusieurs. De plus,
avant que la semaine que nous avions
mise à part, fût écoulée, Dieu donna
une bonne et douce pluie de plus de
12 heures! Nous n’oublierons pas celte
réponse à nos cris de détresse. Elle
a fait taire ceux qtii nous disaient;
Vos prières sont inutiles, et affermi
la foi des chrétiens. D. P.
Caisse missionnaire. — Sous ce litre,
la Semaine religieuse annonce que le
Comité auxiliaire genevois de la Société des Missions de Paris se propose
d’expédier à la fin de novembre prochain une caisse à Mr. et .M""* Weilzecker de Léribé (Lessoulo). Les amis
de l’œuvre sont priés de préparer dès
maintenant leurs dons.
Notons parmi les objets désirés;
Pour le ménage: flanelles rouges,
flanelles blanches; nappes pour table
à manger; L¡ebig^ Objets de pharmacie
et instrument* de chirurgie; linge et
bandes pour pansements ; teinture
d’Arnica , papier Fayard, papier Rigollot, sparadrap de laflelas révulsif;
taffetas d’Angleterre, un .grand davier
recourbé et un autre droit.
Fournitures d’ouvrages: aiguilles à
coiidi'e N. 1 à 6; des ordinaires pour
jeunes filles de H à 18 ans; fil blanc
et fil noir, coupons d’étoffe.
Foiirniliires de bureau: becs de plumes pour écriture ronde et ordinaire;
cahiers demi cartonnés, bon papier;
cire à cacheler verte et bleue.
Pour les indigènes: Jupes en colon
(4 on 5 largeurs, non coupées en
biais) de couleurs voyantes; cnemises
de femme, en coton ; grands mouchoirs
de coton en couleur; tabliers, robes,
blouses ou pantalons pour les petits
négrillons.
Livres: Dictionnaire français de A.
Grazier (3 fr. 50); Dictionnaire de
poche allemand-français et français-allemand; l’Evangile des Evangiles-de
F. Hamilton; gravuresbihiiquesunpeu
grandes pour montrer aux natifs.
Jeux instructifs à montrer aux indigènes: alphabet à leitres-rnobiles;
ballons et animaux en baudruche;
objets aimanfés; jeux électriques ; petite lanterne magique; petite boité à
musique.
Les amis des missions devront joindre à leurs envois en nature 2 fr. par
Kiiogr. pour les frais de port qui sont
considérables. L’adresse à laquelle ces
dons devront être déposés, sera indiquée ultérieurement.
On sait avec quelle ardeur travaillent les missions américaines pour la
propagation de l’Evangile en diverses
contrées de l’empire turc, et quels résultats satisfaisants elles ont obtenus
déjà principalement dans le Liban.
Il parait, dit le Progrès religieux,
que la Porte voit d’un mauvais œil
cette propagande. Un révérend amé-,
ricain établi â Janinâ, en Albanie,
vient d’être arrêté par la gendarmerie
turque, son magasin d'imprimés bibliques fermés et les volumes qu’il
renfermait, détruits.
/
Bibliographie
Brevi lezioni di Geografía ad
uso delle Scuole Elementari, disposte
secondo il metodo razionale con molti
e recenti dati statistici, da G. Long.
Torre Peìlice, Tip. Alpina 1887t —i
Un voi. de 113 pages in 12° — prix
fr. 0,75.
Tant que le monde actuel existera,
les manuels de Géographie seront con-
6
w
326.
damnés à avoir la vie courte. Les découvertes qui se l'ont dans les parties
inexplorées du globe, les nouvelles études plus précises^ les changements politiques, l’accroissemenl on la diminution de la population, les mouvements
religieux, tout cela ensemble fait vieillir un manuel an bout d’une dixaine
d’années. Les Brevi lezioni de Mr. l’instituteur Jos. Long ont donc incontestablement ce premier avantage: d’être
jeunes. Elles en ont d’autres qui les
recommandent tout particuliérement
aux écoles vaudoises. Elles réunissent
en un tout complet, condensé en 11.S
pages, pas trop aride.*, les tiolioiKs les
pins iraporlfintes de géographie phy.siqne, astronomique et politique.
Le prix du volume est très abordable.
Selon la méthode rationnelle et raisonnable, elles contiennent beaucoup
plus de détails sur les Vallées, le
l’iémont, et l’Italie, que sur-le Mononiolapa ét le Beloiilchislan. Enfin elles
sont écrites par un institiiteur vaudois
et dans cet. espi'il chrétien qui porte
l’enfant à s’élever de l’élude de la création à l’adoration du Créateur.
PF. B.
Tes Vaudois d«s Alpes françaises
Pt de Frêissinièm eit particulier,Imr
passié', leur présent et leur avenir.
Cette, élude de notre ami et collègue. Mr. L. Brnnel, pasteur à Salavas,
débiplepar une introduclion historique
qui; a pour but de faire connaître les
origines des Vaudois. Les Vaudoi.s des
Alpes françaises ne formant qu’une
seule' et rnêriie famille avec ceux des
Alpes italiennes, et la question de nos
origines restant toujours encore ouverte, l’ouvrage de Mr. Brunei intéresse les Vaudois dé.sireux de connaîIrè leuf propre histoire, ne fût-ce que
parceqii’il Lraile de ce point spécial.
«Je me plais à espérer, nous écrit
l’auteur, que mon modeste travail
monlreî’aclairemeftl que Mr. E, Monlel
estI dans l’eiTeur en soutenant que
Vaido est le fondateur de ce que ce
docteur appelle la secte Vaudoise».
Mais ce beau volume de' 380 pages
in 12° va nous intéresser aussi à un
' haut degré parceqii’il contient l'bistoire de nos frères des Hautes Alpes
qui ont en tant de rapports avec nos
ancêtres.
L’ouvrage se divise en plusieurs chapil res qui embrassent différentes époques de l’histoire depuis les premiers
jours diichristianismé jusqu’aux temps
actuels.
La partie la plus dramatique, la
plus circonstanciée, .est assurément
celle qui retrace l’ère des persécutions
subies par les Vaudois à l’instigation
permanente et sous l’autorité despotique des tout-puissants archevêques
d’Embrun.
Pendant la période de la Réformalion, le zèle de ces Alpins, au lieu de
se refroidir, n’a fait que .se raviver et
prendre plus de consistance an récit
des conquêtes opérées par ce grand
mouvement religieux et moral, et au
conciacl surtout des réformateurs qu’ils
prenaient soin de consulter, et en particulier de Farel, l’un des leurs, du
pays de Gap, l’une des vives lumières
de la Béforrnalion.
Une portion de l’ouvrage plus rapprochée des temps actuels est celle qui
embrasse la période du Réveil, sons
le ministère de Félix Neff, l’apôtre
des Ilaules-Alpes. Elle fait assister an
spectacle vraiment édifiant que fournil
cette vie toute d’abnégation, de zèle
et de dévouement.
L’auteur du reste a vécu pendant
quinze ans dans ces contrées et sur
le théâtre même des événements qu’il
raconte, faisant appel à tous les souvenirs de ses contemporains, exhumant tous les manuscrits qu’il lui a
été donné de recueillir et interrogeant
tous les écrivains qui, à un titre quelconque, ont fourni leur pierre à l’édifiçe de l’histoire des Vaudois.
Ce travail Fônnera un beau volume
in 12 de 380 pages au prix de francs
2,50. Les personnes qui voudront
bien encourager celte publication sont
priées d’adresser leur souscription à
la Librairie Fischeacheb, 33, rue de
Seine, Paris, on à M. Brumel pasteur
à Salavas, par Vallon (Ardèche).
Le paiement pourra se faire après
réception du volume. e. u.
7
327.,
lïout)eUe6 IKcU|gtcusce
Un clirétien russe, le colonel Pasdikoff, aidé d’un évangéliste, a entrepris dans le Nord de la France une
œuvre d’évangélisation itinérante qui
mérite tout au moins d’être signalée.
Avec une voilure wagon, parfaiiemenl
meublée et aménagée, munie de rayons pour Bibles, Nouveaux-Testaments et traités religieux, il va d’une
localité à une autre, offrant de maison
en maisoni’EcrilureSainte, des traités,
des Journaux, et parlant sur les places
publiques.
D’après une lettre écrite au 'lemoin
de la Vérüé, l’accueil fait au colonel
Paschkoff a été généralement satisiaisant, sauf dans la localité d’Eiretal
où les fanatiques ennemis de la Parole de Dieu, ont fait pleuvoir une
grêle de pierres sur la voiture et contraint les évangélistes à partir. Ils ont
visité un grand nombre de villes et
de villages, et après avoir parcouru
tout le Nord de la France, ils se proposent d’évangéliser aussi une partie
de la Belgique et de l’Allemagne.
Le congrès des Vieux-Catholiques
s’est tenu pour la neuvième fois à
Heidelberg le 4 et 5 septembre sous
la présidence du docteur von Schulte.
170' délégués y ont pris part. Dans
la réunion publique du ^'\jour l’évêque
Reinkens, a fait, dit le Progrès de
Strasbourg, une conférence ou il mettait en parallèle le pape Pie ix et Louis
XIV, et aux portes de la salle on distribuait des feuilles intitulées: '(Douze
gloses marginales sur l'infaillibilité du
pape» avec cette épigraphe: «Ose
penser, romps le charme»,
diron t que ^nubo tee
Ecole de Théologie. — Comme nous
l’avons annoncé la séance d’ouverture
de l’Ecole de Théologie a eu lieu le
courant. Tous les membres du Conseil, divers pasteurs et amis de Florence, et tous les étudiants étaient
présents. Le Doct. Geymonat après
avoir rappelé à grands traits l’histoire
de la Glorieuse Rentrée a parlé du
devoir qui en découle pour l’église
vaudoise de servir d’abord, .selon la
parole^ de Victor Arnédée II, Dieu, en
évangélisant l’Italie et de servir ensuite le roi comme de bons citoyens.
Pour cela, comme le disait Jan'avel,
il faut que rien ne soit plus ferme que
notre foi. Si les progrès de l’œuvre
religieuse sont lents, on peut dire cependant comme Galilée: eppursimuove.
Afin de mieux servir au progrès de
l’Evangélisation, nolreécoleaélé trans férée au centre de l’Italie, à Florence,
et de Florence nous disons ce que
Victor Emanuel a dit de Rome: Nous y
sommes et nous y resterons.
.M. Stagniua de l’Eglise Libre, reconnaît les grands services rendus par
l’Ecole de 'rhéologie à l’œuvre évangélique et invoque la bénédiction de
Dieu sur tes professeurs et sur les
élèves. — Le Doct, Comandi insiste
sur la nécessité pour un jeune homme
quia les connaissances voulues pour le
ministère de recevoir la force d’enHaut, le baptême de l’Esprit. —Mr.
Luzzi s’offre aux étudiants pour les
initier au ministère pratique. Le Dr.
Comba parle enfin de la nécessité
d’unir la foi à la .«cience pour devenir des apôtres et non de simples
scribes.
Quatre candidats ont fait une partie
de leurs examens généraux, et un étudiant qui a suivi, l'année passée, les
cours de 1''''année, comme externe, a
passé brillamment les examens qiii
lui restaient à subir et a été promu
en 2'"“ année. Mr. Gianpiccoli est un
converti du catholicisme.
Les séances du Conseil.ont été fort
longues. Le doct. Geymonat a été .
confirmé dans la Vice présidence du
Conseil, le Dr. Revel dans les fonctions
de bibliothécaire, tandis que Monsieur
B. Long a été nommé secrélgire du
Conseil.
Qn a décidé d’augmenter le nombre
des exercices pratiques pour les. étudiants et de faire ae celte partie importante de la préparation au ministère l’objet dmn examen spéojai,
chaque année, '
8
-328.
ficuuc |>olilt)quc
L’ilalie vient de perdra un de sés
plus iltastfcs citoyens, ie Sénateur
César Correnti, Nalil' de Milan dont
i! fut le député pendant de lou'''uos
aimées, principal chef et or_f>'aiiisatcur
de: la révolution lombarde, journaliste
et écrivain distingué, rédacteur de
plus d’un discours de la Couronne,
Conseiller d’Etat et Ministre de l'iiisIruelion piibliquri, honoréde plusieurs
missions délicates à l’étranger, un de
ceux fjui contribuèrent ic plus à l’ascension de la Gauche au pouvoir,, en
1876, président de la Société géographique de Rome et, premier secrétaire
de l’ordre équestre de Si. Maurice et
Laüare et de la Couronne d’Italie, il
s’est éteint à Meina, sur le lac Majeur,
jeudi 4 c. à l'âge de 74 ans. De magnifiques funérailles' lui ont été faites
aux irai-s de l'Etat, à Milaii, oii ses
dépouilles mortelles ont été transportées.
11 laisse après lui, presque achevée,
une histoire de la Pologne.
1j es j O U rn a u x, d ep u i s q u e I qii o s j o u rs,
sont remplis de descriptions rciatives
aux préparatifs faits par le Gouvernement, l’administration de la Maison
royale, la Municipalité de Rome et le
Vatican, à l’occasion dé l’arrivée et
dit séjour de l'impérial vi-sileur.
(juillaume IT passait mercredi soir
vers les 8 h. la frontière italienne,
à Ponlobba, où le général Lanza avait
été, au nom du roi, lui souhaiter la
b i en V en u e, s’a n'ê 1 a i I ' q u e i q u es i n s ta n Is
à Florence, et faisait son entrée dans
notre capitale hier à 4 h. de ¡’après
midi.
Après le plaisir, 1e devoir; s'il est
vrai que Magliani prévoie pour l’année
courante 1888-89 un nouveau déficit
de 60.000.000, i! faudra, bon grè, malgré, s’occuper sérienseincnl, une fois
les fêles closes, de la qrtestion financière, et voir s’il convient de jeter
'd'autres miflions sur les côtes d'A
juillet et septembre, supérieures do
669.813 fi's. sur celles du, biinestre
correspondant de l’année'précédente,
les taxes sur les aiïaii'cs et sur les
douanes ont subi une diminution de
3.728.233 frs,
La police de Palermo vient de faire
une saisie de quelque,s ceulaines de
personnes sonpçonuéos d’appartenir
a la Maffia.
Ft'ftMce.
Le Président de la République continue sou voyage dans dilféi'ents départemcnt.s d'e la Franco. A l'occasicm
d’un déjenuer offert à S. E. par la
Gbambre de Commerce de Lyon, le
Président de celle-ci, Mr. Sérene. lui
a fait noter en termes très accentués
les immenses pertes causées à l'induslrie de la soie de cette ville par la
rupturedu traité franco-italien; Carnol,
sans pi'cndre des engagements directs,
a laissé croire que le Gouvernement
ne manquerait pas de- tenir couipte
de.s plain les des citoyens l,yonais.
SttemnffMet
Quelques journaux assurentquc ¡’Allemagne médite une expédition conli'o
le Zanzibar dans le but dq venger le
mass.acre de plusieurs de scs .siijels
et imposer an Sultan une forte indemnité de guerre.
Pendant que les ënlrée.s po.ur impôts
directs ont été, dui'ant les mois de
Annoino©
COMUNE- DI PROMOLU)
È aperto il concorso al posto di
maesli'O a questa Scuola di 3'"^ classe
rurale.
Olire l’alloggio, viene corrisposto
lo stipendio legale a bimestri posticipati.
Le domande, corredate dai prescritti
documenti, dovranno pervenire al Sindaco prTnia del 15 ottobre p.
' . li ;■ Il Sindaco
■■ I Jaiiier.
Ernest Robert , Gérani.
Pignerol, Imp. Chiantore-MascareUi.