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Prezseu. Llm 15
Unno LXXIX - N. 24
TORRE PELLICE, 24 Giugno 1949
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'' Chiunque avrà fatta la volontà del Padre
mio che è nei cieli, esso mi è fratello e sorel
SETTIMANALE DELLA
■*59!
Viens et vois
Jean 1: 46.
Dafis les versets que nous venons de lire, il nous est permis d entreioir rEglise chrétienne en miniature: le tableau a des proportions
$iens limitées, mais il nous présente tous les éléments nyessaires pour
ppus donner une idée juste et complète de ce que doit être toute vraie
église- ^ .
■ Voila-, en effet, en premier lieu, VAgneau de Dieu qui ote Le peche
È rnonde. Celui que le Père a reconnu comme son Fils hienaime tet
W lequel est descendu le Saint Esprit; Celui que S- Fml appellera is
Chef ilo l’Eglise, le seul fondement sur lequel puisse s’élever I édifice
spirituel- Et voila, près de lui. son premier messager, le prédicateur
qui sait s’oublier soi même, se maintenir dans l’ombre, pourvu que le
nom du Maître soit exalté et que soni oeuvre d’arnour, couronnée par
le plus grand des sacrifices, soit connue et apreciée : but suprême que
doit se proposer tout prédicateur fidèle
Et voilà la congrégation: un public varié, où se^ trouvent représentés toute espère de sentiments et sur lesquels la prédication produit
des effets bien differents, suivant les dispositions des eoeurs Lai plud
grande partie reste indifférente: plusieurs seront venus entendre le
prédicateur du désert par simple curiosité et feront attention à sa personne beaucoup plus qu’au message qu’il délivre touchant Venvoya de
Dieu pour le salut du monde; bien d’autres s’en vont fâchés contre le,
prédicateur qui leur fait voir trop clairement leur état de péché et La
nécessité de se repentir; le plus grand nombre de ceux qui reçoivent
le baptême ne font qu’ajouter une cérémonie de plus aux nombreuxA
actes cérémoniels dont se compose leur reli^on toute extérieure... Mais
heureusement, U y a aussi ceux qui répondent à l’appel, ayant reçu lu
parole commit venant de Dieu pour leur salut personnel, et qui comprennent que leur devoir est désormais <ilel rendre témoignage à la vérité, d'être des évangélisateurs, de fmre luire la lumière autour d’eux,
heuv nombre est bien réduit: ils ne sont d abord que deux ceux que la
prédicnlion de Jean conduit à Jésus; ce sont les deux premiers anneaux
■ême chaîne qui s’allongera chaque jmiv d’avantage’ ^ « «
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Philippe aurait pu raîso/|(iier, discuter, tachant de oonvaincre sop amif
U ne le fait pas. % ’fe . -iT
Tout ce qui se rapfwrte à notre salut ne peut s’approprier dnon
par une expérience pers^hitslle, quels que soyent, du reste, les témoi- "Iî
giiages que notis re<'evoï^^du deho-rs. Les habipants de-Sichar disaient a
la femme qui leur pairlait^lf Jésus comme du- Messie ¡.Ce n’est plue a cause de ce que lu nous as-lft que nous croyon8;.car nous l’avons entendu
ncjus-inêmes, et nous savMis que c’eat lui qui est veritablemeijt le
Christ, le Sauveur du mâde. N
En troisième lieu, laSponse de Philippe est un appel à h decision;
Viens et vois! Il faut somir de l’état d’ind^férerwe, qui ne conduit à
rien de bon. Le prophèë'Elie disait à son peuple;^Jusques à quand
boilorez-votis (ïes deux C^s? Si l’Eternel e^t Dieu, servez-le; nwis si
e’esi Bühal, sertez-le. Important, c’est de se décider, même au risque d’aller du mauiuiÆôté et d’avoir ensuite à rebrousser
jiour prendre la bonne eSPeOtion. ’ -t;. _ x~ A”-/
Viens et vois implitMe- un effort à faire:^ s® lever, laisser de vote
toute occupation, renoiv^' à bien des choses. Il faut le faire en pensant aux bénédictions quÎvet effort petu produire. Viens! Ou Philippe
icul-il conduire Nathamm? î* ne l’invité évidemment pas à aller s unir à ce petit groupe defëersormes qui avaient déjà reconnu, en Jésus,
le CAirist; mais à aller c^Jesus même, à entrer en oonctact direct
lui, non pas comme un «ÉFÎew* quelconque^nuds'èn chercheur sincère.
De quoi? De lumière, décrite, de force, en un mot de tout ce que
l’homme naturel ne peni pas trouver en même, ni dans les institu-.^tUms humaines; mais qqë.le Fils de Dieu {qui se plaü à s’appeler soimême le Fils de Vhominit) offre en abondance à tout chercheur sincère.
’S«'.-,,
Venons-en à notre texte: Viens et vois- C’est l’appel d’un de ces
premiers coinmincus: Philippe, à un douteur, Nathanaiel- Et celui-ci
est le représentant d’un grand nombre de personnes, de nos jours et de
nos temps. Il ne nie rien, il n’affirme rien, ses paroles: Peul-il venir
quelque chose de bon de Nazareth? ne font qu’exprimer un doute;
mais de fait re doute est une condannation- On dira de même, aujourd’hui, de-l’église.: y a-l-il parmi ceux qui fréquentent les cultes quelqtie chose de mieux que parmi les autres? ou bien: A quoi sert la religion? La réponse de Philippe: Viens et vois devrait pouvoir être la
notre, lu réponse d'un vrai chrétien,^toujours et partout.
Nous devons reconnaître qu’elle exprime, en premier lieu, une
conviction profonde, la conviction de celui qui a trouvé en Jesu.s le
Mfessie promis par les prophètes du peuple dMsrael à travers plusieurs
siècles d'attente, la Libérateur, le Sânrewr; c’est le témoignage de la
foi: J ai erii, e’est pourquoi j’ai parlic.
C’e.st aussi un appel à l’examen d’une question très sérieuse. En
présence de l’objection un peu superfidelle de ISatluuuiel, inspiréfc
peut-être par un préjugé, ou bien par un dicton populaire injus e,
Il nous, reste à ctÆ^er un dernier point. Nous pouyono nçm
metireitîü placé de NmSomet, et nous ranger porr^ épo* nitxqmeh é»— '
adressé l’appel: Viens et vois. Mais nous pouvons également nous mettre à la place de Philippe, avec la responsabilité d’adresser à d’autres
ce même appel. Oserions-nous le faire? _
Supposons qu’une personne qui n’est ni un indifferent ni un moqueur, mai un homme animé de l’esprit de Christ, adresse à quelqu’un de nous la demande de Nathanaël, en n’y changeant qu’un mot :
« Peut-il venir quelque chose de bon de Cosmopolita ? » Oserions-ivoiis
lui donner la réponse: « Viens et rois» mréc la même conviction avec
laquelle Philippe la donna à Nathanaël? Ce qu il verrait dans nos
temples, dans nos maisons, dans nos réunions de jeunesse et autres,
pourrait-il lui donner l’impression que nous parlons et agissons domme
de dignes représentants de Celui qui a été, et veut continuer à être la
lumière du nvonde pour conduire au salut tous ceux qui croient?
E. Beux.
pandosi fìnirà coll’apparìre a tutti
la'sua assurdità e gli uomini dovranno reagire automaticamente distruggendolo. C '
Così certe dottrine non cristiane
devono talvolta'svilupparsi e raggjuu- ’
_^ere le ultime loro conseguenze, perchè tutti aprano gli occhi alla loro
falsità e si ritraggano da quelle £atu-^.
U conseguenze.
Forse il dogma fantastico che sta
maturandosi per ragioni opportmiislìche di ordine molto terreno, sarà
l’elemento più utile per far aprire
gli \xjchi alla gente e per spingerla
a tornare alla semplicità c-v-uigelica.
Allora i fe-deli s’ingìnocohieaniiuo
jton davanti a Maria, ma al fianco
della soave figura della madre terrena di Gesù, per adorare, con essa,
Dio,' e ripetere con lei le parole del
suo grande Magnificat:,,« L’anima
T;,mia magnifico il Signore e lo spirito,
mio esulta in Dio- mio SalvtUore ; per--,,-^.
che'Egli ha riguardato alla batset-ta
i deila sua ancella... y>”{Luca l: 46-4«).^
' ■■■ ^ Paolo Bosio 'fe;
li-’'
-rfU
tiprtift pins'
qnc in |ml)i,Moniitn(l
Fragments du dernier sermon écrit civ français par le Pasteur Henri
Beux de üosrmtpolita {Uruguay)^ prêché h dimanehe 30 novembre 1947 —
Adaptés par le directeur du journal.
Nous envoyons à M. le fmsteur H. Beux notre, pensée reconnansmnte et
nos souhaits. (Dir.).
TROP OCCUPE POUR PRIER. _
vous êtes trop occupés.
Satan tremble quand il voit le plus
faible des chrétiens à genoux.
GEORGES MULLER DANS LA
PRIERE.
(( Je vis dans l’esprit de prière, je
prie quand je marche, quand fe me
couche et quand je me lève. La réponse
arrive toujours. Des milliers et des dizaines de milliers de fois, mes prières
ont été exaucées. Dès que fe suis persuadé qu’une chose est juste, Je prie
jusqu’à ce que la réponse vienne'. Georges/Muller n’abandonne jamais ».
m jr^oLTi s>
11 mese cosidelto Mariano è passato. Si è notata, quest’anno, l’evidente prcoceupazione di dare alle
festività in onore di Maria, un carattere ancora più intenso e più solenne degli anni passati: probabilmente ciò fa parte del lavoro di preparazione della promulgazione del miovo dogma sull’assunzione di Maria,
anima e corpo, in cielo, per opera
del Cristo e dell’arcangelo Michele :
dogma che si fonda sulla leggenda
puerile contenuta nel « Liher tran«t«s S. Mariae », storia apocrifa della morie di Maria della fine del V
secolo, condannata in un Concilio da
Papa Gelasio, come spuria, ma che,
dopo essere stata cacciata dalla porta,
è rientrala dalla finestra colle sue
leggende. Quelle leggende c’è chi le
chiama « pie »; ma a noi pare più
appropriato chiamarle « empie » !
' Chi ha assistito alle numerose processioni con relativo trasporlo di immagini di Maria e l inevitabile contorno di lampionarie ed al ri spettacoli coreografici, non ha potuto fate a meno di sentirsi l'animo pieno
dii amarezza. Come abliiamo ben eom.
preso, vedendo le cerimonie sfarzose a Brescia ed a Verona e dintorni,
i sentimenti di Paolo in Atene, quaii
contemplando la città piena d’idoli. « lo spirito gli s’inacerbiva dentro »-.•! Allora la genie seguiva sempliceminle le superstizioni dei culti
pagani, perchè non conosceva ancora la Rivelazione di Cristo. Ma oggi
sono popoli cosidetli cristiani che
sostituiscono al culto del solo e vero
Dio, il culto di creature umane, commettendo lo stesso peccato d’inf«d 1là e d’idolatria.
Intendiamoci bene: ognuno è libero di seguire il cullo che prefri isce! ma uno NON PUÒ’ chiamarsi
distiano eppoi sostituire al (ail o insegnato dal (’.RISTO, altri Culli che sono nettamente condannali dalla sua
Rivelazione. Si tratta di essere o rum
essere dei CRISTIANI.
a Dio che il Cristo ha messo al centro
della Sua religione?
Che la deviazione si sia venuta accentuando in questi ultimi decenni,
noi. tanto da un punto di vista teolo;ieo, quanto piuttosto da un punto di
vista pratico, è un fatto incontestabile. fjggi non si sentono più. in cam.
po ealtolìeo romano, come nei secoprecedenti, delle voci di protesta
li
• - I' '- r •
contro a questo culto. Per la massa
de
il
d(
la
fedeli romani, Maria occupa oggi
primo posto nel campo della loro
‘vozìone e del loro culto. Tanto che
loro religione dbvrebbe essere definila, a buon diritto, MARIANA
anziché CRISTIANA.
Dove sfocierà questa deviazione
dalla religione cristiana originale?
dalla lotta e tutto sembra agire a favole degli errori e degli elementi
che producono quel male.
Tjo aveva notato anche rantioo
poeta romano questo fenomeno, in
un altro campo, quando egli aveva
fatto la sua nota riflessione che si direbbe che Dio faccia prima impazzire quelli Ch’Egli vuole distruggere!
Qualche volta l’errore ha preso
tali sviluppi e messo tali radici che
non c’è più speranza che le forze di
verità riescano da sole ad eliminarlo naturalmente. Allora Dio opera in
modo opposto a quanto faceva prima ; non ostacola più l’errore, anzi
lo lascia sviluppare, perchè svilup
Ne priez pas pour des vies faciles.
Priez pour être des hommes forts. Ne
priez pas pour des tâches égales à vos
forces. Priez pour une puissance égale
à vos tâches. Alors l’accomplissement
de votre travail ne sera pas un miracle. Chaque jour vous vous émerveillerez de la richesse de la vie qui entre
en vous par la grâce de Dieu. — P.
Brool's.
Un jour un pasteur v'sitait une maisôn de paroissiens et dans le feu de la
conversation amicale avec Venfant il
lui demanda : « Est-ce que tu pries
tous les soirs, mon garçon? » « Non »
répondit l’enfant, a il y a des soirs ou
je n’ai envie de rien-». Certaines personnes partagent ce point de vue. La
prière n’est pas seulement pour des
pétitions personnelles, mais pour des
actions de \grâces, pour l'adoration et
l’intercession pour les autres.
Oeunesse pour Christ)
IL BRODO DI RUYSBROECK
* # *
# * *
Mentre consideravamo, in Verona,
la storica piazza delle Erbe, (che per
una volta tanto era stala ben lavala
e rijuilita) piena di folla osannante
a Maria, non potevamo fare a meno
di pensare: quale sarà l’ultima conseguenza dello sviluppo di questo culto
ehf! a poco a poco sta mettendo in
om,bra - e quasi sostituendo - il culto
Riflettendo a questo problema ci
siomo domandati se anche in questo
noi potessimo scorgere l’azdone d Ila
Provvidenza divina che opera in tutti i movimenti umani. Abbiamo notalo spesso, nei fenomeni storici, che
quando un male sociale o politico o
morale si sta sviluppando, viene il
momento in cui si direbbe che le
forze di reazione sono come ritirate
Se siete in estasi tanto in alto quanto S. Pietro
o S. Paolo o chi altri vogliate, e venite a sapere che un
malato hà bisogno di un brodo caldo..., io vi consiglio
di ridestarvi dalla vostra estasi e di scaldare il brodo.
Lasciate Dio per Dio : cercatelo, servitelo nelle sue
membra ; non rimetterete nel cambio. Ru.v»broeck
2
' . *V‘V ' / *<^^\ <^'
L'EOO DBUOE VAILI VALDESI
DISTRETT
1^
ir-'
Luserna San 'Giovanni ha accolto,
il 16 Giugno, i delegati delle Chiese
del I Distretto per l’annuale Conferenza.
Riuniti nella bella sala della Chiesa" Valdese, rimessa si può dire a
nuovo, essi hanno partecipato al culto di apertura, presieduto dal Fasi.
. Paolo Marauda il quale ha tratto da'le parole dell’Apostolo « La parola di Dio non è incatenata » alcune
efficaci considerazioni sulla missione
della Qiiesa nel mondo, sulle difficoltà che l'annunzio del messaggio
evangelico sempre incontra e sulla
potenza di Dio che infrange le umane catene e opera a al di là di quel
che domandiamo e pentiamo », suscitando andie in mejKo ai peccatori
ed ai nemici della fede dei testimoni
fedeli della Sua. parola.
Dopo il culto, il seggio provvisorio presieduto dal Fast, lEnrico Tron
di Massello svolge il solito lavoro
per la formazione della lista dici membri della Cotoìetenza, lavoro che ogni anno si rivela fuor di luogo e
troppo lungo. L’Assemblea chiama
a far parte del seggio definitivo j sigg
Fast. Paolo Marauda, Fresidente;
Alberto Bleynat, Vice Fresidente;
Valdo Forneron, Segretario e finalmente, alle ore 10,15 il Capo Distretto Fast. Alberto Ricca inizia la
lettura della relazione della Com
•missionc Distrettuale.
I^a Relazione
Iva relazione diiara, completa nella sua visione panoramica della situazione e delle attività del I Distretto ecclesiastico, è stata seguita
con reale interesse ed avrebbe potuto dar luogo a non poche ed utili
discussioni se, come vedremo in seguito, il tempo ncHi fosse stato eccessivaniente limitato.
Alcune considerazioni generali
sulla situazione contemporanea pongono senz’altro in rilievo Fesigenza
■ di una impostazione cristiana della
vita, anzi la necessità di una « nuova nascita » di fronte alle varie soluzioni politiche e sociali che s’infrangono contro l’egoismo umano.
La visita di Chiesa è stata fatta dai
membri della Commissione Distrettuale alle comunità di Angrogna,
Bobbio Fellice, Finerolo, Rorà ; ed è
con particolare compiacimento che
l’Assemblea vede inserito nella relazione un notevole accenno a queste
visite ufficiali, da cui «nergono, come in uno specchio riassuntivo della
vita di quelle comunità, le luci e le
ombre, i progressi realizzati e quelli verso cui bisogna tendere sulla via
della testimonianza cristiana e della
edilicazione dell« anime.
Le attività collettive indette dalla
Commissione Distrettuale sono state
le seguenti: due convegni per monitori, dite convegni per anziani e
diaconi, tre colloqui pastorali, un
convegno di pastori e professori.
La Conferenza autunnale di Fomaretto, occupandosi del programma
di attività invernale nelle singole comunità, ne aveva fissalo in questo
modo le linee generali ; approfondimento della vita spirituale, edificazione cristiana dielle congregazioni,
ricerca di quanti vivono alla periferia delle chiese; e questo si è cercalo di compiere, nell’anno che è seguito alle celebrazioni centenarie,
mediante la costante predicazione
del Vangelo nei templi e fuori dei
templi, pure in mezzo agli ostacoli
che ogni generazione offre all’annunzio della parola di Oisto ed alle infedeltà di quanti ne sono i messaggeri.
Un passo innanzi è stato fatto con
la istituzione di una Commissione
delle Scuole Domenicali, presieduta
dal Fast. Umberto Beri, che ha iniziato il suo lavoro in vista del migliore e più redditizio funzionamento delle Scuole stesse, mediante una
opera di visite, di collegamento e di
provvista di materiale pedagogico
che è da augurarsi possa ancora essi re intensificata e dare dei buoni
frutti. Un ringraziamento è quindi
rivolto a tale Commissione.
La risposta alla consultazione delle asseinbke di chiesa sul problema
del quarto anno di catechismo ha rivelato dieci parrocchie favorevoli e
sei contrarie; l’opposizione di queste ultime è dovuta a ragioni di carattere pratico, ritenendosi non sempre possibile ritardare dÌ un anqp
la confermàzione dei catecumeni
nella Chiesa. La relazione richiama
l’attenaiione delle famiglie sull’importanza di una preparazione spirituale dei giovani catecumeni, oltre
Pastore Emerito VITTORIO ALBERTO COSTABEL
deceduto a Bordigkera il 27 Maggio 1949
che sulla responsabilità che esse
hanno, ed esorta i Concistori ad accettare con dii^iplina le decisioni
della maggioranza delle assemblee.
Foi il relatore entra nel vivo della
trattazione: se il nostro Distretto ospita ben nove Fastori emeriti, alcuni dei quali continuano ad offrire
all’opera della chiesa la loro apprezzata collaborazione, esso scarseggia
invece di pastori in attività di servizio nelle varie parrocchie e perciò
la sistemazione del campo di lavoro,
avvenuta nell’antuimo scorso, ha assolutamente bisogno d’esser completata col provvedere ad ogni comunità un Fastor« fisso, risiedente
sul posto.
Problemi vari
Da quelli che sono gli aspetti tipici della vita ecclesiastica nel nostro Distretto si passa all’esame di
altri argomenti.
La relazione accenna agli stabili,
alcuni dei quali necessitano urgenti riparazioni; non bisogna permettere che il'nostro 'patrimonio edilizio, chiese, presbiteri, cajppelle,
scuole, sebben modesto, sia vittima
di incuria o di incompetente interessamento.
Un saluto riconoscente ed affettuoso al Fast. Roberto Nisbet, per
sette anni Sovrintendente del I Distretto, era dovuto; e l’Assemblea
ha cosi voluto esprimergli il suo ringraziamento per la fedele opera compiuta uel pa^^b.
L’Eco delle Valli Valdesi che, una
volta tanto non è stato setacciato
dalla critica, ma che ha avuto anzi
una parola di incoraggiamento, dovrebbe essere ancora più ampiamente diffuso nelle Valli e fuori. E’ necessaria un’azione di propaganda
più intensa, più adeguata; così .come più intensa dovrebbe essere la
diffusione di libri e di giornali affinchè la stampa evangelica contribuisca sempre maggiormente alla elevazione spirituale e culturale della nostra popolazione.
Agape non poteva essere assente
nella relazione della Commissione,
perchè la casa che tanto ha fatto
irlare di sè in Italia e nel mondo
sorge nel I Distretto; i benefici spirituali di cui Agape è stata la fonte
e la sua risonanza in molti paesi, a
tutto vantaggio della Chiesa Valdese,
sono stati posti in rilievo dal relatore e ribaditi molto sentitamente
dal Fast. T’ullio Vinay in un suo intervento nella discussione pomeridiana.
Infine, un ultimo problema: quello delle vocazioni pastorali oggi
straordinariamente scarse alle Valli. Indice questo di stanchezza o dii
carenza di vita spirituale? Forse
che le Chiese conoscono soltanto più
i termini di uso corrente nella vita
religiosa e ne ignorano la portata?
Ovvero le Qiiese si conformano troppo a questo secolo che ha perso la
sua religione e si dibatte negli errori e nelle vanità?
Non ci opprima, dice la Commissione, un eccessivo pessimismo; l’albero è vecchio, ma conserva energie
di vita- Fossiamo essere pessimisti
se guardiamo a^li aspetti umani dell’opera nostra e diella Chiesa, ma
non cosi se guardiamo a Dio. Bisogna evitare il Iduplice scoglio del
pessimismo deprimente e dell’oUimismo facilone. La notte viene, ma
l’opera appartifene prima di tutto al
Signore, e il Signore è fedele. A noi
il dovere di compiere l’opera « mentre è giorno ».
v<La conferenza Distrettuale, preso
atto che la maggioranza delle Assemblee di Chiesa si è pronunziata favoriivolmentc al manteinimento del IV
anno di catechismo, ine conferma l’istituzione ».
*
La discussione
Un rapido accenno alle msite ricevute da parte di amici provenienti dall’estero, particolarmente a quella dei Missionario Roberto Coisson
al quale la Commissione ed il Fast.
E. Ayassot inviano un riconoscente
saluto; un accenno un po’ più ampio alla erigenda Scuola Agraria che
dovrà dare un apporto notevole allo sviluppo della vita economica dei
nostri agricoltori, ringiovanendo e
razionalizzando i melodi agrari; poi
eccoci al paragrafo delle finanze, a
proposito del quale la relazione nota, non per spirilo di autocompiacimento ma per incoraggiare i più,
che l’aumento delle contribuzioni
alla Cassa Centrale è stato generale
e che bisogna tendere verso la mèta,
cioè l’autonomia finanziaria dèi Distretto, in primo luogo, per procedere quindi verso l’autonomia finanziari.'; di Ogni comunità.
La discussioiie della relazione, inìziatasì alle ore 11, sospesa a mezzogiorno, ripresa alle 14,15 avrebbe
dovuto esseore troncata m(alamentp
alle 16 per dar modo ai delegati della Valle Gennanasca di ripartire;
ma la felice proposta del Frof. Ernesto Tron di trasportare, cioè, in
macchina i delegati nelle loro sedi,
diede modo alla discussione di continuare e offrì ad alcune Commissioni speciali la possibilità di riferire in merito al loro lavoro.
Commissioni varie
I primi interventi oratori hanno
perciò avuto lo scopo di invitare la
Commissione Dlstrett. a dare in avvenire più ampio spazio alla Conferenza, determinandone meglio il tempo ed il luogo. Poi si attacca di fronte e di traverso lo spinoso problema
del IV anno di ealeehismo di cui, in
realtà, non si doveva più parlare,
dopo l’esito della consultazione d( 1le assemblee di chiesa. La discussione si riaccende invece e dura a lungo, troppo a lungo, spostandesi dal
campo del IV anno su un altro terreno: quello della ammissione dei
Quest’ultimo argomento sembra
non preoccupare molto la Conferenza ed è. in realtà, 1 essenziale.
Ma- si ha fretta di andare avanti; i
problemi economici e sociali della
nostra popolazione riescono, talvolta, a passare dalla periferia al centro; ed ecco una interessante relazione del Past. U. Beri suU’attività indubbiamente utile della Pro Valli,
attività che presenta vari aspetti:
sislemazione della mano d’opera e
di difesa dèi patrimonio terriero
Valdese; scuola agraria che sta
per aprirsi in autunno, dopo aver superalo non lievi difficoltà,
sotto la direzione di un tecnico svizzero, e attività pedagogica che ha
trovato la sua utile manifestazione
nei Convegni degli insegnanti a Torre Pejlire ed a Pomaretlo, oltre che
nelle scuole di francese, per il mantenimento delle quali si fa anche
appello airintereMAinento dei Co*
munì, L’Assemhleà) per mezzo del
Fast. Ayassot ,ringrazia la Commisu
peej
ragazzi al corso, di catechismo alla
stessa età delle ragazze. Vari oratori
intervengono a favore e contro l’o.
d. g. presentato dal Fast. Neri Giampiccali e, in realtà anche a favore o
contro la proposta della Commissione Distrettuale tendenti a livellare
Un incoraggiamento ancora alla
Commissione della Scuole Domenicali, anche se qualche volta lavora in
mezzo ad un apparente disinteresse;
im richiamo a curare e ad arricchire le ormai vecchie biblioteche parrocchiali; poche parole suU’attività
della Claudiana la cui gestione è di
competenza del Sinodo; la constatala inopportunità di una Commissione tecnica per gli stabili, come da
proposta della CommissiMie Distretluale; il silenzio com'pleto, impressionante, sul problema posto dàl
Fast. Enrico Geymet, quello della
vita spirituale dei membri di chiesa
e del risveglio delle coscienze.
sione Pro Valli e particolarmenp
il suo Presidente Dtat. Gherardi,
Sul canto sacro riferisce il Pai
Edoardo Aime; e poi, novità
quest’anno, ma novità non indovina'
ta, mentre alcune gentili signorine
servono il tè e perciò l’Assemblea è
in « tutt’altre faccende affacendata »
si tenta una discussione nientemeno
Cile sul « canto sacro »; in conclusione, nessuno sa bene che cosa gli
oratori a,bbiano voluto dire, pur supponendo che abbiano espresso dehé
ottime idee in vista del migliorai'
mento del canto sacro.- (Mi diceva giustamente un collega: non è
tanto questione di cantar bene, ma
di cantare e di' cantare con fede).
■ 4
Il Fast. Arnaldo Comba, Preside^"
te della CIOV, olfre all’Assemblea,
un quadro interessante della situa-’ !
zione dei nostri Istituti di beneficen-%
za, delle loro difficoltà ma anche,
dei progressi notevoli die sono stati
realizzati o che si vanno realizzando ’
negli stabili, in modo speciale neli’Usptdale di Torre Fellice e nelFA-"
silo dei Vecchi di San Germano. Un pensiero di riconoscenza alle Suore
ed al personale, particolarmente alle due signorine svizzere che sono
venute volontariamente a lavorare >'
mi nostri Istituiti, portandovi una’’’
nota di allegrezza e di cousavrazioi"
l’età di ammissione ai corsi e perciò anche della confermazione. In
fine l’o. d. g. Giampiccoli viene repinto. La discussione ha rivelato una
certa impreparazione dell’Assemblea a discutere questo argomento
, per quest’anno almeno, si continuerà come per il passalo, dando al
IV anno il suo contenuto di lavoro
di cura dei giovani in vista della
loro confermazione. Viene, infatti,
votato il seguente o. d. g, ;
Il Fast. Paolo Marauda parla dell’attività dèlie Unioni Giovanili del
Grappo Valli, attività che ha aiiclìié
f s.sa le sue luci e le sue ombre, so-^);
pratutto se si pensa a quanto poco’’
si è potuto fa're in senso collettivo; :^
e, come abbiamo già dello, il Fast, ^
Vinay rivela quanto gli sta a cuore,,"
cioè Agape, il suo significato e la sua missione.
Infine, il Prof. Ernesto Tron legge una breve relazione su di un’attività nuova, il Convitto della Scuola
Latina di Pomaretto: umile, ma iKi
li le istituzione, che ha svolto egregiamente la sua missione a favore
degli studenti.
Nel corso della giornata, la Conferenza ha avuto il privilegio di U-,
dire il messaggio caldo e Iraterno
del Fast. Giovanni Tron, proveniente dalle (^iese Valdesi dell’Uruguay. ^
In pochi minuti, egli ha saputo av ^
vìcinarei ai fratelli Valdesi delFA*'-''
merica del Sud, interessarci ad aleuni problemi delle lorq Chiese, par-ticolarmente a quello (iella Facoltà’
di Teologia di Buenos Ayres ehe attende un professore delle Valli, e
ci ha espresso l’augurio di un senx-i'
pre più fedele sereizio reso alla causa del Signore. Il Presidente, a no- |
me di lutti, lo ha ringraziato. «
SU
Le elezioni
Prima di terminare i lavori, rAé-,.
sembleu ha riconfermato per acclamazione tutte le Commissioni ; 'é
Commissione Distrettuale: Vice
Pres. Doli. Italo Malhien; Segret.
Fast. Luigi Marauda.
Pro Valli: Pres. Doli. Gherardi;,
membri Prof. Teofilo Pons, Fast., ,
U. Beri.
Canto Sacro: Pres. E. Ainie; mim-"5
bri: Prof. Ferruccio Rivoir, Past.,^
P. Marauda, Signora Delia Beri, Sig.'
Gustavo Albarin.
Sede della prossima Conferenza"'
sarà, D. v., Finerolo. Un ringrazia*^
mento al Pastore A. Deodato ed al-;.,
lo stuolo di gentili eollaboratrici che \
hanno fatto del nostro soggiorno
Luserna S. Giovanni un soggiornò
ricolmo di una caldia e fraterna ac-'
coglienza.
La preghiera innalzatalIpisF’^Frot.
Giov. Miegge ed un canto hanno po- ■sto termine alla Conferenza. #
Colmi Iddio con la sua grazia le
lacune di tutti noi e vivifichi con il
Suo Spirito quanto abbiamo fatto eg
ci disponiamo a fare affinchè, in mezzo a tutti i nostri pensieri ed a lutti
i nostri propositi, scorgiamo veramente la « sola cosa necessaria »«
l’afferriamo con fede e l'additiamo ’i
a tutti i nostri fratelli. ^
Ermanno Rosfan. %
3
( OBBIETiTIVI )
• ^ Î' - , ’
L’EOO DEliLE VAjLíLI VALDESI
I. ■-■• '■ ■ ' *^V» '’»*■'■■■
r -.-*-TrH-...v'.
'. ‘vw.rwTaS^'í'r* ”
”7
éologia ed
Fletterà aperta ;
Caro amico,
K Nel nostro colloquio su « Teolo^j;ia I fi evangelizzazione » mi pare
che vi siano ancora alcuni punti non
chiari.
J^unzione della teologia
Quando affermo che la teologia
ha ueìla Chiesa una funzione di vigilanza, non intendo dare il monopofUio di questa vigilanza a una facoltà
_leologica, ma a tutto il corpo dei
« verbi divini ministri », cioè dei
pastori e a tutte le comunità (S. Paolo chiedeva ai fratelli di controllare
la sua predicazione con le S. Scritture). Questa è la ragione per cui
r-’iion vorrei sentire parlare di « lai^ cato ». Teologia è meditazione e ridessioue sulla rivelazione attestata
.-dalle S. Scritture e nessun cristiano
cosciente della sua fede può sentirsi
idispensuto da questa meditazione e
riiiessioiie. Naturalmente venti seco^ li (li storia e quindi di tradizione pe^ sano sulla Chiesa, specialmente in
^ un paese di antica cultura come il
^ nos.io, ed è perciò necessario che alcune persone nella Cliiesa (anche
nelle comunità apostoliche v’erano
dottoii) si consacrino in modo parlicolare a questo studio. In tal modo
i predicatori e le comunità saranno
aiutati nella loro meditazione e pro^5 clamazione, per rendere ragione della loro Speranza anche di fronte alla
s< iciiza laica e atea e per respingere
e denunciare le eresie, che talvolta
hanno ima impalcatura culturale formidabile come quella cattolico-roma.
Dunque teologia non è astrologia,
come alcimi sembrano intendere, e
non e monopolio nè delle facoltà
tiologiche nè dei pastori, ma è una
1 unzione di vigilanza nella Chiesa,
un ministero affidalo in modo pàrtiiotaic ai ministri della Parola di Dio.
“Xa ¡{iforma ri-annuncio
'f: della ^uona J/ovella „
bc la teologia è meditazione c riS’ flessione sulla rivelazione attestata
dalle S. Scritture, è indispensabile
^''cite ( ssa preceda la proclamazione
■ evangelica, come il pensiero nelle
\ persone normali precede l’azione.
Quinui se « la Riforma fu annuncio,
meglio ri-annuncio della Buona No.¡1' velia », fu necessariamente iimanzi•i, tutto una meditazione e una ri-medilazione e una ri-flessione sulla Pa'II', fola di Dio, specialmente per poter
'\f essere un ri-annuncio della Buona
Novella che la Chiesa ufficiale di al"•’1 loia aveva de-lormata. Ciò è confermato da lutti i documenti storici.
Ciò non toglie nulla all’azione dcllo Spirilo Santo, il quale non si serC, ve degli uomini come « truncus aut
lapis » (legno o pietra), ma appunto
7-^ come uomini. Se la Parola di Dio
non avesse bisogno in questo mondo
('ella vigilanza dei suoi ministri, il
comandamento del Signore sarebbe
„ ato « Dormite tranquillamente »,
anziché « Vegliale ».
Ciò naturalmente non toglie che
seiiz<i la vigilanza del Signore, invaIlo vegliano le guardie, e che noi,
qmuwlo abbiamo jatto tutto ciò che
eraiMimo in obbligo di fare, siamo
servitori inutili e che la gloria è
■' soltanto del Signore, perchè se non
Opera Io Spirilo confermando la nostra proclamazione, tutta la nostra
teologia, ma anche la nostra predicazione, è vaniloquio.
iL »
iy
«
JC. ^arth e i barfiani
Quanto a K. Barili, caro amico, è
un teologo e non la Parola di Dio, e
per (pianto io abbia molta venerazione per lui e gli sia profondamente
grato per tutto ciò che mi ha dato
inlelleltualmcnte e spiritualmente,
pure (piatulo mi studio di compiere
fedelmente il mio lavoro di ministro della Parola di Dio, confronto il
mio discorso con la Parola di Dio e
non con gli scritti di Bardi. Del resto non so come tu faccia a conoscere
Teodoro JBalma
anto bene gli «tudenti della nostra
Facoltà da potere affermare che i
.uoi « predicatori laici » capiscono
Barth meglio dògli studenti in teologia. Ma forse tu alludi ad altri studenti che non sono i nostri... Ad ogni modo io conosco gli studenti, ma
non i (Í predicatori laici » della comunità di Torino, per cui non sono
in grado di dire se il giudicio sia
giusto.
Ma chi sono a gli attuaii sostenùoli di Barth fra noi » 'i Tu dici : « Da
noi, Bariti significa incomprensibilità, elucubrazione dialettica inattuale,
nebbiosità discorsiva... » Di chi intendi parlare? Degli esistenzialis i
die si occupano di Barili soltanto da
■un punto di vista filosofico? Questo
non mi sembra un argomento molto
adatto a L’Eco delle Valli, ohe ci ospiia con sì mirabile spirito di soppoi.azione cristiana. O vuoi dire di
Si.e? ili tal caso accetto la critica perchè nessuno conosce la propria voce.
U vuoi dire di altri Pastori valdesi?
Ma dove sono da noi i piediiatori
dia.eitici, nebbiosi, incomprensibiii?
J,a Comunità in via dei
jYlaicontenti
Veniamo all’evangelizzazione ialla
dalia nostra Facoltà di Teologia, h.videntemente la Facoltà nop ha iunzione di fondare delle comunità, ma
di formare degli evangelizzatori. Affinchè un organismo prosperi è necessario che ogni membro compia la
sua particolare funzione, e non già
che trascuri la sua per esercitare la
funzione dì un altro membro. Comunque non si può dimenticare un
tatto tipico che caratterizza lo spirito evangelistico che più o metiO in.ènsàmenie ha sempre àniniato la nostra Facoltà, intendo dire del Prof.
Geymonat che quando il Comitato di
Evangelizzazione gli tolse la comunità di via dei Serragli a Firenze, per.è era professore alla Facoltà di
Teologia, ne fondò un’altra in via
dei Malcontenti (anche il nome della
via dice qualche cosa), che dopo successive trasmigrazioni divenne l’atluale comunità di via Manzoni.
Ma le occasioni che Dio ci dà di
evangelizzare, evidentemente non sono affinchè ce ne vantiamo. Questo
volevo dire soltanto per chiarire dèi
pensieri e rettificare dei fatti.
Cordialmente,
VALDO VINAY.
Uld eli [[(lesìasiid,
IlDiiaii e Pallai!
Ed altre simili distinzioni, riaffiorano e riaffioreranno sempre, o megl o
riaffioreranno finché 11 cristianesimo
non abbia superato il concetto di « iniziazione » che lo rese sospetto a Piotino ed a Proclo'-- cioè qualche annetnetto, mi pare, prima di quel Calvino
cui Henri d’Espine, dell'Università d'
Ginevra, attribuisce, e non dico a torto, la colpa di avere lasciate sussistere
nellM sua Riforma quelle linee di demarcazione, un po’ troppo gerarchiche, le quali, nel primissimo cristianesimo, non erano che delimitazioni di
compiti, a seconda dei propri talenti,
ma. che, non sorvegliate e non comprese nel loro spirito di lavoro comune,
furono il primo passo verso i clericalismi- E si era a poco pià di dugent'anni da Cristo!
Ma quando si pensi che la filosofia di
Alessandria conteneva già quello che
noi crediamo essere princip o tutto moderno, anzi principio quasi tatto nostro,
cioè 'i principio della libertà di coscienza, non possiamo non deplorare
che lo spirito di « sacra iniz'tìzione »,
e non quello di comune salvezza, che
lo spirito di tmti piccoli sacri salvatori, e non quello del Salvatore unico, abb a deturpato, devastato, il Cristiane
simo di Cristo. Un plauso, dunque, a
chiunque darà il sm effettivo apporto
spiritude e materiale in questa che non
è cosa di superficie, ma di fondo.
Per questo dopo i corsi di diaconato
0 di anzianato, dopo la voce autorevole
del D'Espine, e gli articoli di Aurelio
Mauri-Paolini (La Via, 1 agosto ’46),
di Nerj GiampiccoH (Eco delie Valli,
23 agosto ’46) e di tarit’altri, ne vengano pure altri, ancóra, che diano onorata sepoltura al concetto che esistano
e debbano esisterei come li chiama
Giampiccoli, gli a'^pec alisti » di teligione. Meglio annettere dei (( dottori in teologia » (iMendiendo con questa una scienza) che dei sacerdot - in religione, se si ammette « l'universal sacerdozio », della fede, della conversione, della testimonianza, della vita
CRISTIANA. j
E non è forse pen livellare le funzioni, anzichè gerarctózzarle ^ che i nostri Regolamenti Organici hanno isti
tuito anche un a insediamento dei diaconi e degli anziani », anàlogamente a
quello dei pastori, il quale (( insediamento » è trascurato'in certe comuni^
tà-.- forse per limitare-,.' il clero? E'
bene o è male mantenere é gli uni o
gli altri? E perchè soltanto la c, consacrazione n dei <( Ministri del calió »'
e non degli altri ? E perchè il pastore è
tale (( a vita ». e gli altri a scadono »
cosi spesso? La comunità si pronunci
pure sulla loro dignità o meno, sulla
necessità o meno di sostituirli con altri element '; ma perchè questo non avviene per tutti in egual tempo e modo?
Sono perfettamente d'accordo con 7 ullio Vinay nel reputare bene che un, consulto della comunità, e su gli uni e su
gli altri, sia ottima e necessaria cosa;
ma reputo ugualmente necessario che
il responso ne sia.dolo, e ne sia seguito, in piena responsabilità cristiana, da
tutti.
SILVIO PONS.
PUNITO E
Questi due articoli pongono termine ad un dibattito me, se da alcuni è
stato giud eato un 'po’ lungo e inopportuno, da altri invece straordinariamen.e attuale, ha ^àvuto per altro il
merito di interessare una massa di lettori e di suscitare nèn pochi commenti.
D.ciamo anzitutto ohe si è parlato
chiaro su di una questione di grande
importanza nella vita della Chiesa, anche se non tutti i giudizi espressi sono
stati la Quintessenz^ della saggezza o
del buon senso; è stato e sarà semp-e
così, finché gh uomini con tutte le loro limitazioni si metteranno a discutere insieme.
Il dibattito ha tuttavia spinto a parlare ed a parlar chiaro; il che non è
poco, quando si pensa che tante quest oni vitali nel no^o mondo ecclesiastico sono avvolte fai più placido o dal
più inquietante silènzio.
In secondo luogo, si è messo coraggiosamente il dito sul dovere della evangelizzazione. Altri problemi sono
affiorati nella discussione, come quello del (( sacerdozio universale » o della « distinzione » tra laici e pastori,
quello della collaborazione laica o della funzione delle Facoltà TeologicheMa un problema centrale è stato posto
in evidenza, problema fondamentale
per" la Chiesa in ogni generazione,
dunque anche nella nostra; quello della evangelizzazione, nel suo pieno significato neo-testamentario.
Anche se questo ha potuto turbare
la quiete di alcune anime, era però
doveroso dirlo- Non siamo mai abbastanza sensìbili alle voci del nostro
tempo e siamo troppo fiacohd nell’impegnarci in quella ¡ che è To-pera di
Cristo e della Chiesa : andare attorno
di villaggio in villaggio, predicando
1 Evangelo del Regno. Troppo fiacchi, tutti: Chiese e Facoltà di teologia, Pastori e fedeli, clero e laicato,
anche se questi due ultimi termini suscitano una certa fipugnanza.
E poiché l’evangelizzazione è una
io ta, è anche naturale che si chieda
di essere preparati ad affrontarla.
Infine, riconosciamo che c’è stata
non poca confusione nei giudizi espressi sulle: Facoltà teologiche, anche sulla
nostra Facoltà, e che, qualche volta,
si sono oltrepassati i limiti della real.à.
Indubbiamente le Facoltà di teologia
hanno la loro funzione indispensabile
e complessa nella vita della Chiesa
cristiana. Non ci pare ¡yossibile considerare la Facoltà, di teologia quasi soltanto in funzione deH’opera evangelistica, per quanto non debba essere estraneà a quella missione, perchè il suo
compito è più vasto ; essa deve preparare dei Pastori e degli Evangelizzatori, degli uomini, cioè, i quali ciascuno con il loro proprio dono s’adoperano a predicare la pura dottrina e a
condurre la anime a Cristo; e se l’evangelizzazione è oggi, come sempre,
necessaria, non a può dire che lo sia
meno l’edificazione delle anime e la
cura pastorale.
Del resto, la nostra Facoltà, ha fornito degli uomini veramente idonei e
consacrati all’opera di evangelizzazione, i quali con l’aiuto di Dio hanno dato una solida base alla nostra Chiesa
in Italia; e s’è anche sforzata di immettere nel campo di lavoro altri uomini, con altri doni, per l’opera più tipicamente pastorale nelPambito delle
parrocchie
Ben vengano quindi i predicatori o
i « predicanti » laici ! ben vengano i
var. anziani ed evangelisti a recare il
loro messaggio e la loro testimonianza
di fede nell’opera del Signore; ne abbiamo grandemente bisogno. E possa
la nostra vecchia e gloriosa Facoltà di
teologia veder accorrere fre le sue mura dei giovani veramente (( chiamat: »
da Dio ad esercitare il ministerio con
ogni pietà e fedeltà
(Dir.).
La posa della prima pietra
del nuovo oratorio Evangelico Valdese di Chivasso
'I Canti nel Teatro
Giornata meravigliosa, quella dell’Ascensione; anzitutto per il tempo
favorevole (e in questa stagione così
mutevo'e, non è cosa da poeto), mn
sopratiUto per lo spirito di gioiosa
fidmia in Dio e di comunione fraterna, ardente e giovanile, che Vha animuUL
Fin dalla mattina, la Scuola Domenicmle di Corso Vittorio, una delle
due di Torino, aveva fatto i dintorni
di ChitMisso mèta di una sua passeggiata; mentre numerosi fratelli della
comunità di Torino accompagnavano il pastore Attilio Arìm che avrebbe celebrato il oultò dell’Asomsione
a Toreazza, borgata distante otto
chilometri da Chivasso, dove la Chiesa Valdese. ha un*oratorio.
A questa prima parte del programma, faceva seguito, nel pomeriggio,
quel che potremmo chiamare il nucleo centrale della manifestazione.
Fin dalle 14 affluivano in Chivasso
dei fratelli da Torino, da Asti, da
Ivrea, ria Aosta, da Torrazzo, da Santhià, ed anche dalle Valli. Alle 15,
nel Teatro Civico, la Società Corah
le Torinese, diretta dalla .signora
Balma van Aalst dava un ooncerto di
musica sacra,consistente nella esecuzione, accuratamente preparata, di
una dozzina fra i più belli e i più
commoventi inni del nostro Innario
Evangelico. Ognuno degli inni veniva presentato, dal pastore Teodoro
Balma o drd pastore Elio Eynard, con
una appropriata rievocazione delle
circostanze in cui Virino era sorto o
che avevano dato all’inno un suo ca
rattere di universalità : U « Più presso a le, Signw.., » al tempo del naufragio dèl ti Titanio », qmUctùe Salmo
aU'epoca dette dragonale, L a Mi leverò, e andrò dal Padre mio » corna
rievocaziontY del dramma'spirituale ^ .
del figliuol prodigo,'.,.11 pubblico che
gremiva il'Teatrino, còmposto per u- ’
na. buona. nwtà di simpatizzanti e di ^
estranei alla nostra fede, appariva
vivamente interessato, spesso commosso. Motti volti eremo rigati dmfe
lagrime; una bimba seguiva appassionatamente a fior di kdbbra le parole degli inni, che udiva per La pi ima
volta in vita sua, e ripeteva con il
pastore che la presentava, la sempre
commovente parabola del figlio che '
ha ubabrukmato la pace, della casa
pateriuA,..
, , Là prima Pietra
Dopo il concetto, riuscito sotto ogni aspetto, in una bella località nei
pressi della Stazione ferrmiiaria, cerimonia della posa delia prima pietra. ’'Prima pietra ’ è qui veramente
Un modo di dire, perchè ag.i astanti non è apparsa La PtilMA pietra,
ma già un muro perimetrale delL’oratorio, che sulle fondamenta già interrate si eleva di circa un metro.
Questo miracolo hanno finti i fratelli Valdesi di Chivasso; e non è esagerato dire che molti fratelli della
Diaspora torinese si guca-davano fra
loro stupefatti, chiedendosi come
ma/, essi stessi non avessero saputo
far tanto... La realtà è che la fode
li asporta le montagne; o, nel caso
nostro, edifica templi cd culto in spirito e verità; e non pone tempo in
mezzo, ma agisce con maggior tempestività di chicchessia....
Alla cerimonia della posa della
pietra inaugurale sono presenti più
di 1000 persone; quattro pastori in
toga, fra cui il dott. Elio Eynard, vicemoderatore della Tavola Valdese,
officiano. Il pastore Eynmé tiene il
discorso inaugurale; con forte, appassionata parola, egli invita i presenti alla fede in Cristo. Terminata
l’orazione, da tutti ascoltata con vivissima attenzione, si mura la pergamena che ricorda la giornata, e sulla
quale, sotto a semplici parole :
Se l’Eterno non edifica
invano si affaticano gli edificatori
Ascensione 1949,
hanno apposto la loro firma, oltre ai
quattro pastori, tutti i predicatori
volontari della comunità di Torino e
Diaspora, al completo, e alcuni fra i
membri di chiesa di Chivasso. La Co- .
rate Valdese, sempre prima nello zelo, Canta gli inni di circostanza.
Dopo l’inaugurazione, un ricevimento cospicuo è organizzato dai chivassesi per tutti i presenti. Si ammira l’organizzazione, e si raccolgono
ancora delle offerte per la costruzione dell’ oratorio {e se ne raccolgono
ancora adesso; avviso ai lettori!)^ al
quale fratelli Valdesi di diverse comunità ed anche dall’estero hanno
già dato o promosso il loro appoggio.
La Conferenza
La sera, di nuovo nel Teatro Civico, il dott. T. Balma ha chiuso la
giorrutia con una ooiìlferenza sul te~
ma a Culto in spirito e verità », a
spiegazione dei principii fondamentali di architettura sacra protestante,
ma soprattutto a dichiarazione appassionata ed attuale dell’imperativo
categorico evangelico a cui nbbiaisce Ut predicazione e la testimonianza (Iella Chiesa Valdese nell'ora presente. Il pubblico degli evangelici era molto diminuito, rispetto al pomeriggio; stante Vinderogabile necessità, per molti, di rientrare in sede prima della notte. In compenso,
maggiore constatela affluenza del
pubblico del luogo, il quale ha mostrato davvero di non stancarsi di
ascoltare il messaggio evangelico. E
(E termine della, conferenza, come
del resto durante tutta quanta la gior.
naia, non si è stancato di chiedere
spiegazioni, di sollecitare delucidazioni, di invocare dagli ospiti del
giorno la piena comprensione dei loro bisogni religiosi e delle loro esigenze morali. Molti ci hanno seguiti fino all’ultimo; e dalle 1.5 (die
22,30,li tempo non era certo breve!
Una giornata, dicevasmo, meravigliosa. Ne siamo grati tutti a Dio, che
l’ha con(ressa. Egli è stato buono,
molto buono con noi. SiamogU riconoscenti nella testimonianza della
nostra fede! Dno che c’era,
4
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’ L'ECO DELLE ViiLtLl VALDESI
ANGROGNA
' ' ' "í . '
Sabato 18 oorr. ino] Tempio del Serré è stato .benedetto il matriinionio di
Buffa Italo (Odine) e Malan Maria
(Oas). ' .
La grazia del ISSgnore oiroondi ed
aecomp'agni queeto nuovo fooolare.
Domenica 19 o. nel corso del nostio
culto all’atperto al Martel veniva presentato al S. battesimo il bambino
Rivoira 'Cesare di Enrico e di Bertin
Dina (Rocoiamaneod).
Il Sàg.nore 'benedica il binubo e là
sua famiglia. e. a.
LUSERNA S- GIOVANNI
La conferenza distrettuale, radunatasi nella rinnovata 'Sala Albaain della Casa Valdese ed il pubblico accoriti so alle due .rappresentazioni della Fil'odrammatica, hanno potuto con.-jtatare l’entità e l’accuratezza dei lavori
di restauro dei quali la sala è stata
. oggetto^ lavori tanto più riooncscibili, nella lor<> utili'tà (e perciò apprezzabili), dai giovani della parrocchia ohe, in essa, trascorrono le loro
ore ^benedette e ad essa sono quindi particolarmente attaccati. Se i giovani si sono agitati nelle loro tonsiderazioni sulla opportunità o meno di
quella o di questa porta, ciò è segnò
d’amore per i loro locali, anche se ^ed
appunto perchè) questo amore si manifesta in quella forma un po’ scontrosa e gelosa della gente attaccata
alle cose sue. Il merito della realizzazione 'dei lavori di restauro va al nostro amato pastore; senza il suo spirito di iniziativa mai ü tanto sospirato progetto sarebbe forse divenuto
realtà già ora, e di questo tutti gli
siamo grati, perchè ci rendiamo conto di quanto egli si -sia preoccupato
eh« i gioyani abbiano la possibilità e
la soddisfazione di 'potersi radunare
in una bella sala e grati gli siamo pure per la cura da lui dimostrata nella
sistemazione del palco della Filodrammatica. Naturalmente, se il pastore è
stato l’intelligente ispiratore ed iniziatore, il 'Concistoro, la 'Oommission* degli (Stabili, la Società di Cucito
e le gentili Signorine della Gioventù
vanno ricordate con altrettanta gratitudine e riconoscenza ed a loro tutti
deve andare il nostro concorde plauso perchè ¡ne sono stati glj esecutori
curati : tanti, piccoli lavori ohe non
.si vedono, ma ohe ci sono e contrioniscono a 'Completar® il tutto, sono op°ra paziente, silenziosa e sconosciuta
di molte mani gentili che devono ,essere ora qui da noi ricordate. Alle
discussioni, alle preoccupazioni dj coloro che ài presero la briga di attuire
i restauri, alle ore di lavoro strappate
al sonno e dedicate alla sistemazione
dell’impianto della luce, alle ore
cucito per le tende ed il sipario ed a
tutto il piccolo ma ocstante lavoro di
chi, per il fatto di viver vicino alla
Sala Albari'n, s’è sempre prestato con
silenziosa devozione, pensavamo giovedì scorso sera assaporando il successo d’una recita andata bene in una
sala piacevole, linda, pulita, accogliente nella sua diffusa luce: a tutto
ciò pensavamo e ne r¡ingraziaviito
Iddio^ perchè, <»sì, nella gioia, ci
sentivamo solidali ed accKimuaati da
quella grazia divina eh© ci raccoglie
nel iSuo nome per essere, alla 'Sua gloria, la Sua iChiesa. r. j.
TORRE PELLICE
Domenica 26 alle ore 15 i bambini
dell’Asilo Valdese sotto la direzione
della loro valent® insegnante Signoriña Dora Revel ci daranno il saggio
finale deiranno... scolastico. Avvenimento sempre atteso ohe ogni anno
gremisce di pubblic» la sala. Oontiamo anche quest'anno su di un successo
di pubbli-co e di « saggio » e mentre
auguriamo buona riuscita ai piccolissimi attori e cantori, ormai alla yigilia deH’attesa e«eouzione, invitiamo
cordialmente amici e popolazione
tutta.
So anno il Ooncistoro aveva provve.
■duto a imponta«nti istauri aH’esterno
del Tempio ed al Oam'panile. Que.
st’anno l’opera è stata proseguita e
condotta a.buon (punto con i lavori appena, terminati. Rivolgiamo un fervido appello a tutti i valdesi di Torre ohe amano il vecchio Tempio dei
Ooppieri (com'pirà fra poco i suoi 400
anni essendo stato edificato mel 1555!)
a partecipare al 'Culto di Domenica
prossima.
Durante i mesi di Luglio e Agosto i
Culti serali della Domenica nel Tempio dei iCbppieri alle ore 9 saranno
celebrati OGNI DOMENICA in lingua italiana la l.a e 3.a Domenica del
mese ed in francese la 2.a e 4. a.
Domeni-oa 3 Luglio alle o.re 15 : Cuite, alla CAPPELLA DELLA SE A
(tempo permettendolo, naturalmenté '
Daremo nel prossimo numero alcune notizie sul .programma della visita
di un gruppo di giovani Svizzeri
della Parrocchia di Gingins. Saranno
circa 40 e ci daranno una serata a’
Sabato 2 sera © dei canti popolari alla Sea dopo il 'Culto preannunciato
domenica 3.
Ricordiamo ai Membri di Chiesa e
ai villeggianti il Culto del GIOVEDÌ’
SERA nel Tem.pio di Torre all® ore
21, Vi continuiamo la lettura ed il
commento dei SALMI. *
Le scuole domenicali del Centro hanno ultimato il loro anno soolasti-co effettuando nel pomeriggio di domenica 19 eorr., una bella gita in corriera
fino a San Gei-mano 'Chisone. La comitiva, composta di una sessantina
di bambmi con le loro 'direttrici e monitrici, ha fatto visita all’Asilo dei
Vecchi distribuendo ai ricoverati delle caramelle e cantato alcuni inni.
Dopo aver fatto un giro attraverso
al paese, i bambini sono stati gentil,
mente ospitati nei locali della Chiesa
per la merenda e giochi ohe si sono prò.
tratti fino all’ora della partenza. Durante il viaggio di ritorno essi hanno
esaltato con gioia i loro inni preferiti,
por(bando con sè un luminoso ricordo
della bella giornata insieme trascorsa.
■?! anche vero ohe il Signore non ci lascia senza richiami ® avvertimenti efficaei.
■ .V"'
Il prof. Gino Oostabel, mebro della
Tavola Valdese, ci ha p'ure visitati
domenica 12 giugno presiedendo il
nostro culto e rivolgendoci un effica.
ce messaggio bihlieo e prendendo lo
spunto da un argomento apparentemente profano: «Una casa moderna
sembra uno specchio».
Una terza visita '" quest’ultima domenica 19 giugno, ciÌè stata fatta dal.
l’Orfanotrofio Fem'Bainile Valdese di
Torre Pelli'oe. Le sUè quaranta figliuole hanno portato nói nostro tempio
un po’ triste per le (diserzioni causate
dalla fienagione un’ondata di vita
primaveril-e, I loro canti diretti dalla sig.na Dora Revel hanno arriochito il nostro culto ed edificato i presenti.
Nel pomeriggio, giuochi e canti sulla piazzina insieme con alcuni bimbi
Villaresi. Giuochi ben fatti che interessavano anche i grau'di che rimasero
per varie oie ad osservar li. 'Degni di
menzione anch® i vestitini delle care
ospiti. Vestitini tutta diversi gli uni
dagli altri, graziosi, ben fatti dai colori vivaci, come quelli degli altri
bimbi che vivono con 'papà e mamma,
che non hanno più nulla in comune
con la vecchia uggiosa divisa quadret.
tata 'degli orfani «rinchiusi» in un
istituto. iCosì rOrfanobrofio ci piace
di più. Ma quello sopratutto che destò
la nostra ammirazione fn l’ordine armonioso che regnava come cosa naturale in questa numeroea famiglia. Ci
parve quasi strano e incuriositi ce ne
domandavamo il motivo; ma non stentammo a trovarlo quando osservammo con quanta tenerezza materna la
Direttrice e le sue collaboratrici, trat.
tavano le loro figliuole di adozione.
Oh sublime, eterna potenza dell’iiga,ie cristiano.
villasecca
La fine dell’anno ecclesiastico è
stata allietata da una serie di battesimi : Ferro Luciarut, di Ermanno e
Xeggeie X'€co delle Valli Valdesi
fate opera di propaganda
Vada a nome di tutti un ringraziamento particolare al sig. Pastore Gustavo Bertin e al sig. Deodato per la
ospitalità gentilmente offerì^.
VILLAR PELLICE
(t’itn a Como. La comunità Villarese
non dimentica il Pastore che l’ha condotta per di-ciotto anni nell® vie del
Signóle. Per dargliene una prova gli
ha mandato una deputazione dj settanta giovani fimo a Como, domenica
29 maggio u- s. Amljasciata d’aimore
accolta con amore.
Onlto nel tempio a¡ mattino, gita
a Brúñate nel pomeriggio e prima di
partire riunione intima nei locali della gioventù, 'oon canti, sorrisi, dolci
biscotti e tè, 'parole fraterne e promesse di buon ricordo.
L’amore ohe unisce le comunità ai
loro conduttori è veramente cosa santa e bella. A Como abbiamo ribadito
uTii’anello dell® su® caten® benedette.
Il 4 giugno u. s. si sono uniti in matrimonio nella nostra Chiesa il sig.
Meyron Davide e la sig.na Berton
M argherita. Insieme all ’Assemblea dei
parenti ® degli amici abbiamo prega’<) per la loro unione ® sulla Parola
di Dio aperta per loto abbiamo pronunziato quelle esortazioni ® <jiiei consigli che attraverso secoli hanno resi
feliici quei frtcolari eh® li hanno saputi aocogliete e metter® i'n praticai,
Dio li a,ssista e benedica. •
Sempre Domenica 26, ma alla sera
alle ore 9, sarà celebrato nel Tempio
dei Coppieri un cult© special® per la
inaugurazione dei restauri interni che
hanno riadattato l’interno del Tempio steaso ® l’hanno dotato di un impianto di illuminazione. Gi.à lo soor
Tl Pastore Arnaldo Oomba ha pr®.
sifid'iito il nostro culto del 29 maggio
11. s. ® nel suo messaggio cj ha esortati con l’apostolo a perseverare nella
preghiera. E ’purtroppo vero eh® la
tendenza odierna è quella di abbandonar® la pratica della preghiera ma
Pahnira e Legar Marisa, di Aldo e\
Ida, da Villasecca; /immous Eemo, di
Levi e Alessandrina, Clot Bruno, di
Emilio e Margherita e Ribet Walter,
di Giosuè e Susanna. dall’Albarea;
Poet Odetta EmrrM, di Francesco e Evelina, da Pian di Faetto. Iddio benedica tutti questi cari bimbi, con le
loro famiglie.
Lutto. Il 18 maggio, dopo lunga e
penosa sofferenza, il Signore 'ha richiamato a Sè Ribe.t Gmconw, di anni 41, fratello del nostro Anziano della Bastia. Il Gran Consolatore, ohe animò il nostro Fratello con la sottomissione della Fede, sostenga la famiglia afflitta.
Il 4 giugro è stato celebrato il mafrimnmo della figlia del nostro sindaco, Massel Ida BmiUa oon Ferrerò
Augusto della chiesa di Perrero, al
quale diamo il bemvenuto nella nostra
parrocchia, invocando ancora sulla loro unione le celesti benedizioni.
Le attività inveruali si sono chiuse
con Feste e culti speciali, ohe hanno
lascialo buon ricordo nella Comunità.
Segnaliamo in ispeci® la riuscitissima
serata offerta dalle «Cadettei) alle
mamme od al pub*>lico in occasione
della ((Domenica della Madre»; e la
l>ella passe^iata di chiusura della
Scuola Domen, alla Zarà, il 12 giu(gno.
con culto e giuochi all’aperto ed abliondante raccolta di fiori alpini; men.
tre il culto nel Tempio era tenuto
gentilmente dal nostro diacono sig.
Giosuè Ribet, al qual® rinnoviamo la
più sentita, rioonosoenza.
L'Assemblea elettorale, oon rallcgran.
te affluenza di elettori (circa i 3/4 degli iscritti) ha nominato quali del®.
gati alla Conferenza Distrettuale gli
anziani sigg. Edoardo Maasel ed Alile rto Peyronel.
SUSA
Il giorno del'l’Asoensioine l’Unione
Giovanile ha fatto la sua passeggiata
oltre 'Chiomante, alla « Ramat »,
grossa borgata vicino al bacino della
centrale eletti'ica. Per aver© Un’idea
di questa località, si può pensar® di
andare al 'Serre Malan passando p'ir
il Serre dj Angrogna, di fatti, da
Chioraonte, ridente paes® sulla /la di
Bardonecchia, si scende al torrente
Dora, eh® si attraversa per risalire
su una ripida mulattiera. La strada
ohe sale da iS'usa per Gravere e Chiomonte è quanto mai bella, pittoresca ;
lungo la via, eespugli di pro'fumata
lavanda, alberi da frutto ovunque,
ruscèlli limipidi ohe scorrono tra i
prati in fioire ® poi, caratteristica di
questi 'paesi, cas® costruite sulla roceia ohe richiamano alla mente i versetti ‘di Matteo cap. 7 : v. 24-25. Gi
dissero( oh© a Chiomonte vi sono i resti di una Oàppella Evangelica, ora
adibita ad abitazione, ma non ci fu
possibile trovarla; faremo le ricernhe
negli archivi del comune.
Alla Ramat vi è una sola donna
valdese la quale, malgrado abbia passato molti anni senza ricevere nè visite, nè giornali, sola evangelica nella vasta zona, è rimasta ferma nella
sua fede, ed ora è felice di rivedere
i membri della sua chiesa; questa sorelia dà una viva tesftiimonianza della
sua fede ed è l©i eh® ci invita a salire
al suo villaggio, a tenere dell© liuii'oiii all’aperto affinchè tutti i '/icini
possano udir® il messaggio della .sai.
vezza in Cristo Gesù.
Cosi quel giorno eravamo numerosi
a dare un messaggio suiramore di
Dio e del mostro Salvatore, 'dopo aver
cantato alcuni inni. Ciò che pure ha
colpito è stata la preghiera : u possibile che u-na persona mai vista chieda
a Dio di benedire le nostre famiglie e
il nostro lavoro! » diceva una pei sona, ed al m'Omento di separarci da
quei 'bravi agricoltori ci siamo detti :
« arrivederci! ». Sì, se piace a Dio,
ci rivedremo ed intanto il Signore
provvederà a far germogliar© il seme
gettato nei cuori, se non è caduto su
di un luogo roooio.so eom® quello dei
monti.
A Pentecoste abbiamo avuto l’as■semblea di Chiesa 'per l’esam® della
relazione annua © la nomina del delegato alla Conferenza Distrettuale
nella irersona del fratello Rostagno
Giovanni.
Il 12 corr. è stata jicr noi una gran
bella giornata ; abbiamo ricevuto la
visita della Chiesa di Ferrerò col suo
P;istore 'Sig. Lamy Coiason ; era’i<> 40
i fratelli e le sorelle eh© ci 'hanno portato un soffio di vita delle no.stre care
valli. Al 'Culto abbiamo sentito j tnessaggi del Paator® locale, del Pastore
Antonietta della Chiesa Battista e
del Sig. 'Ooisson ; al pomeriggio dopo
una brev© visita alla zona aroheoiogica della città siamo »aliti alla Brunetta dov© tra i ruderi di un antichissimo forte, ospitati am larga generosità dai decani della chiesa i cotiiugi Giovanri'i ed Amalia Vottero,
abbiamo trascorso alcune ore tra canti... e cesti di cigliege. L’ora della
partenza è giunta troppo presto, ma
ci rivedremo, cari fratelli di Perrero, se piace a Dio, al 29 giugno; salendo per la nostra visita ad Agape,
avremo ancora la gioia di stringervi
la mano.
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Neirkn‘próBÌbilità di farlo diretta.”
mente la Signora Mairgherita Cramer
ved. Gostabel e la famiglia tutta de!
rimpianto
Vittorio Alberto Costabel
^. Pastore Fmei'ito
con animo veramente commosso espri.
me la sua sincera riconoscenza per le
iionumerevoli attestazioni di condoglianza e simpatia Cristiana rice vute
nella dolorosa circostanza.
Bordighera, 17 Giugno 1949.
Nella impossibilità dj farlo perso,
nalmente, Nora, Guido, Gustavo, Ili.
ta Ribet con 1© loro famigli© ringraziano quanti hanno voluto prende)'©
parte al loro dolore in oocasion© della
dipartita della loro Mamma
Adelina Ribet Cougn
In modo particolare ringraziano i
Sigg. Pastori Deodato e iBertinatli, ,1
la Signora Revel Scavie ed i vicini
di casa.
CASCINOTTA da vendere sulla col- %
lina di Pra rosi ino, 8 giornate circa, vigneti, prati, boschi.
CASCINOTTA sulla collina di Srn
Secondo, oltre 10 giornate, vigneti, prati in parte irrigui e bosebi.
Rivolgersi a Giovanni Vicino, San
S condo di Pinerolo — per queste
due cascine.
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