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Ciaqnante-nenvième année.
50 Mars «929
N“ 15
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VALLtlES
PARAISSANT CHAQUE.VENDREDI
PRIX D'A.
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Vallées Vaadoises .. . . .
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Que tontes les choses vraies, honnêtes, jostes, pares, aimables dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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« Le Seigneur est vraiment
ressuscité ». Luc XXIV, 34.
Le Seigneur est vraiment ressuscité, et
c’est la certitude de notre réconciliation
avec Dieu.
Nous ne sommes pas pour Dieu ce que
nous devrions être. Nous l’offensons par
nos transgressions et nos révoltes. Coupables, nous sommes malheureux. 11 nous
- faut la paix avec Dieu. Où la trouver ?
Nos remords, nos larmes, nos souffrances,
nos prétendues bonnes œuvres, nos sacrifices, ne peuvent pas nous réconcilier avec
Dieu. « Il est impossible que le sang des
taureaux et des boucs ôte les péchés » (Hébreux IX, 22). Pour que le pécheur puisse
entrer de nouveau en communion avec
Dieu, il faut qu’une réparation soit offerte
pour ses péchés. Il faut un sacrifice expiatoire. Et voici Jésus-Christ déclare qu’il
est venu « donner sa vie pour la rançon de
plusieurs» (Matth. XX, 28). Il s’appelle le
Bon Berger qui « donne sa vie pour ses
brebis» (Jean X, 15). Quand il institue le
sacrement de la Sainte-Cène, il déclare que
son sang est le sang de la nouvelle alliance
« lequel est répandu pour plusieurs en réniission des péchés» (Matth. XXVI, 28).
Jésus n’était pas ressuscité, toutes ces
déclarations auraient été vaines. « Si
Christ n’est point ressuscité, notre foi est
vaine» (1 Cor. XV, 14), puisque nous ne
possédons aucune garantie de la réalité du
pardon de nos péchés. — En ressuscitant
Jésus-Christ des morts. Dieu montre qu’il
approuve pleinement son œuvre de rédemption, qu’il accepte son sacrifice. Donc,
par le sacrifice de la croix « tout est accompli » pour notre réconciliation avec
Dieu. « 11 a plu à Dieu de se réconcilier
toutes choses par lui, ayant fait la paix
par le sang de sa croix » (Col. I, 19, 20).
— A nous de saisir par la foi cette paix
que Dieu nous offre. Quelle vie transformée est alors la nôtre ! Dans une communion toujours plus profonde avec lé Sauveur Vivant qui pardonne et sanctifie, notre âme trouve des forces et des joies qui
1 aident à remplir les devoirs souvent douloureux de la vie d’ici-bas.
Le Seigneur est vraiment ressuscité, et
c est la certitude de la victoire définitive
du Bien.
Notre premier devoir, une fois notre
paix faite avec Dieu, est de travailler au
triomphe de cette paix dans le monde. Que
Dieu nous garde d’une piété égoïste ! Ouvriers avec Dieu pour la rédemption du
monde, nous devons nous sanctifier pour
nos frères? Aussitôt les difficultés commencent. Bientôt elles s’accumulent. Sans parler de celles qui proviennent de nous-mêmes, voici celles dont Satan, le grand ennemi de nos âmes, se plaît à multiplier le
nombre, et il faut bien dire que, dans l’en*4 sem le, les chrétiens ne lui font pas une
opposition redoutable.
Nos consciences que révoltent les triomphes apparents du mal, réclament avec
force à la fois le châtiment des méchants
et la délivrance des victimes. EUes croient
au triomphe du bien. Et c’est parce que
cette espérance se trouve dans le cœur des
hommes que depuis des siècles et des siè
cles ils marchent, soutenus par elle, à la
poursuite de l’Idéal. Cependant, l’abîme est
souvent si grand entre cet Idéal et la réalité, que plus d’une fois le doute se présente à nos esprits. —■ Eh bien ! la résurrection de Jésus-Christ vient faire de cette
réconfortante mais un peu vacillante espérance dans le triomphe du bien, une ferme
et joyeuse certitude. Il n’y a jamais eu de
bourreaux plus odieux que les ennemis de
Jésus, parce qu’il n’y a jamais eu de victime plus sainte que lui. Satan pouvait
croire qu’il était le vainqueur de Jésus,
puisqu’il l’avait fait mourir. Erreur profonde. Le Seigneur ressuscite, proclamant
ainsi solennellement que Satan ne saurait
l’emporter sur Dieu, le Mal sur le Bien !
— Courage donc, ô vous qui, affamés Je
vérité et de justice, souffrez du contraste
entre votre Idéal et la réalité. Vos souffrances ne sont pas inutiles. Pèlerins infatigables, march^ toujours malgré les difficultés de toutes sortes que l’Ennemi vous
suscite. Marchez : la victoire est certaine.
Si vous succombez, votre cause ne succombera pas. — D’ailleurs, la résurrection de
Jésus n’est qu’un commencement du triomphe. Le Seigneur reviendra un jour sur
la terre avec puissance et avec gloire. Il
exercera les jugements de Dieu. Levons la
tête. Les ,cœurs et les regards en-haut. Le
Seigneur, notre Défenseur, vient !
Le Seigneur est vraiment ressuscité, et
c’est la certitude de notre propre résurrection.
En paix avec Dieu et ouvriers de pacification, nous pouvons fort bien, avant le
retour du Seigneur, disparaître dans l’il^e
de ces affreuses tourmentes que 1’ esprit
du mal soulève dans le monde. La certitude de la victoire n’empêche pas le soldat de tomber sur le champ de bataille,
avant cette victoire elle-même. Donc,
quand nous mourrons qu adviendra-t-il de
nous ? Si tout finissait avec la mort, pourquoi en nous ces aspirations, très incomplètement satisfaites ici-bas, vers toujours
plus de lumière, de justice, de sainteté et
de bonheur ? En vérité, nous serions les
êtres les plus malheureux, et les plus incompréhensibles. Mais Dieu en soit béni :
Jésus-Christ proclame la réalité de cette
vie à venir dont notre conscience et notre
cœur réclament l’existence. « Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi
vivra, quand même il serait mort » (Jean
XI, 25). « Mon désir est que là où je suis,
ceux que tu m’as donnés y soient aussi
avec moi, afin qu’ils contemplent la gloire
que tu m'as donnée» (Jean XVII, 24). —
Sa glorieuse résurrection vient confirmer
la vérité de ces solennelles déclarations.
Mais par sa résurrection, Jésus-Christ ne
nous donne pas seulement la certitude de
la vie à venir, il nous donne celle de notre
propre résurrection. La résurrection qui
nous attend n est pas une vague immortalité, c’est une résurrection corpoi^lle. Nos
corps ressusciteront transformés, glorifiés,
semblables à celui du Seigneur lui-même
après sa résurrection (1 Cor. XV, 42-44).
Ainsi glorifiés, « nous serons toujours
avec le Seigneur» (1 Thess. IV, 17), et
avec ceux qui ont lavé leurs robes et les
ont blanchies dans le sang de l’Agneau»
(Apoc. VII, 14). — Toujours avec le Seigneur : Quelle consolation !
Certitude du pardon de Dieu, certitude
de la victoire définitive du Bien, certitude
de notre propre résurrection. Voilà les glorieuses conséquences de la résurrection de
Jésus-Christ. Ces bénédictions sont offertes à tous. Gloire à Dieu !
B.VRÏH. SOI.LIER.
Il
Pour accomplir sa mission dans le
ftionde, une église chrétienne doit être libre des entraves du monde ; élite doit se
Siouvoir dans une atmosphère de pleine
liberté morale et spirituelle, parce que son
Chef a dit : « Mon royaume n’est pas de
ce monde ». Dans la liberté de l’église il
y a le germe de la vraie liberté pour ce
monde auquel elle ne doit pas être assujettie. Sans être liée à l’Etat, l’Eglise, en
vivant dans l’Etat, peut concourir à l’élévation et à laTtransformation morale de
ce dernier, en lui facilitant sa tâche, qui
doit avoir pour but le bien idéal et parfait
des citoyens.
« Ce qui faisait le despotisme antique
— a dit E. de Pressensé — c’est précisément que l’Etat prétendait s’emparer de
.riiiomme tout éntîéix lui imposer "sei dieux,
ses maximes, le frapper de son empreinte ;
aussi la religion avait-elle un caractère essentiellement terrestre et matériel. Il n’y
avait plus d’asile pour la liberté». Lorsqu’une église s’alliè à un Etat particulier,
pour accroître sa puissance matérielle et
son influence dans le jeu de la politique et
de la diplomatie, elle cesse d’être chrétienne et par conséquent elle perd sa liberté. L’Eglise Catholique Romaine s’expose à ce danger, en Italie, à l’heure
actuelle.
Le rapprochement entre elle et 1’ Etat
italien, qui s’accentue jour après jour, ne
peut avoir que deux issues : ou le loup
mangera l’agneau, ou bien le soi-disant
agneau mangera le loup. Mais ’ lors-même
que l’Eglise réussirait à absorber l’Etat ou
à 1 asservir à son esprit de domination, elle
n’en perdrait pas moins sa vraie liberté,
parce qu’elle lierait à son pied le boulet
fatal de la puissance matérielle. '
Nous avons le privilège inestimable d’appartenir à une Eglise entièrement indépendante. C’est son plus beau titre de
gloire, c’est sa force. Mais à la condition
que les membres qui la composent ne
soient pas des branches sèches, qui absorbent inutilement la force de l’arbre, sans
donner des fruits. Pour augmenter l’efficacité de notre témçignage et agir comme
un levain spirituel dans notre pays, nous
devons nous rendre compte de la valeur
réelle de notre indépendance matérielle
vis-à-vis de l’Etat. Hélas ! que de Vaudois
qui ne s’en soucient guère et ne font que
de faibles efforts pour maintenir leur église
et rendre toujours plus parfaite sa sainte
indépendance.
Je ne parle ici que de l’indépendance
matérielle, parce que, tout en étant un
simple aspect de la .vraie liberté de l’Eglise,
elle n’en est pas moins la base et la condition première.
Une église qui cherche à se faire maintenir par l’Etat et dont le clergé doit s’a
giter et courir à la curée de la caisse du
gouvernement, est une église qui confesse son impuissance morale et spirituelle.
La foi qu’eUe nourrit dans les fidèles n’a
plus la force de leur imposer le sacrifice
nécessaire à son entretien. La part de Dieu
étant moindre, il faut recourir à César!...
Et dès lors l’esprit du Christ s’éteint peu
à peu et le royaume de Dieu cède la pfece
à l’empire du monde.
Nous voudrions que tout bon Vaudois se
délivre finalement de la tentation de croire
que notre église gagnerait une bonne bataille, le jour où l’Etat lui ouvrirait son
Trésor, pour compléter les honoraires de
ses ministres, comme il le fait toujours
largement pour les prêtres catholiques. Ce
n’est que le manque de foi, de courage et
d’esprit de sacrifice, c’est-à-dire l’apathie,
l’égoïsme et l’avarice qui peuvent générer
une telle erreur. N’envions donc pas à
l’Eglise Romaine ce qui est un signé'de sa
pauvreté, spirituelle. Soyons de plus en
plus dignes de la sainte liberté que Dieu
a donnée à notre Eglise.
Dans un premier 'article ,sur la question
centrale de la politique ecclésiastique italienne, paru le 24 février dernier dans Conscientia, M. Mario Piacentini fait à ce propos des réflexions que nous appuyons de
tout cœur, 'en les adressant aux membres'
de nos églises : « Une confession religieuse
qui tire son suc vital de la libre adhésion
des fidèles et des libres^ contributions de
ses adérents, est vraiment une confession
vivante. Que l’on pense anix libres églises
d’Amérique et d’Angleterre, dont les membres donnent des milliards (je dis des milliards !) par an pour les besoins du culte
et pour les besoins de la bienfaisance et
des missions. Les missions protestantes recueillent des fonds cent fois supérieurs
aux missions catholiques, justement parce
qu’eUes imposent à chaque chrétien qui
est vraiment tel, le devoir du sacrifice
comme consécration de toutes ses énergies
et de tous ses biens au triomphe du règne
du Maître sur la terre. A ce propos,^ je ci'terai un seul épisode, assez éloquent dans
la simplicité de ses lignes.
« La charité internationale est venue en
aide aux orphelins de ce peuple glorieux
qui est aujourd’hui le symbole vivant du
martyre : le peuple arménien. Le pape
pourvoit à 400 de ces malheureux à Castelgandolfo. Les catholiques du monde entier,
dont le nombre s’élève pourtant à 250 millions, c’est-à-dire un peu plus du tiers de
toute la chrétienté, n’ont pas su donner au
Chef de l’Eglise Catholique Romaine les
moyens pour un secours plus efficace. Tandis que les croyants des libres églises d’Amérique ont donné à eux seuls, à la Near
East Relief Society, les moyens pour pourvoir à l’entretien de au moin^llO.OpO orphelins ‘arméniens ! ».
C’est bien le cas de dire que la charité
chrétienne peut faire des miracles, lorsqu’elle est nourrie par une foi vivante, capable de délivrer le cœur humain de l’égoïsme mesquin. Des églises qui possèdent
de tels membres peuvent regarder avec
optimisme vers l’avenir, parce qu’elles sont
les instruments bénis dont Dieu se sert
pour établir son règne de paix, d’amour
et de fraternité sur la terre. De telles églises n’ont pas besoin de faire des compromis avec le monde pour assurer leur exis- _
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2
tence. Elles sont libres, parce que là où il
y a l’Esprit du Seigneur, il y aussi la vraie
liberté et la libéralité joyeuse !
F. Peyronel.
Le Sou de la Gominunioii.
L’Echo des Valtées, dans un de ses derniers numéros, se réjouissait de ce que le
Musée Vaudois continue à s’enrichir de
nouveaux dons. Voilà qui est bien. Nous
n’àvons pas de reliques à offrir, mais nous
essayerons d’évoquer les us et coutumes
des temps passés. Parlons aujourd’hui du
Sou de la Communion.
Efet-ce que l’homme a une tendance h
être le Laudator temporis acti, ou bien
est-ce une impression de jeunesse ; le fait
est que nous avons le sentiment que la célébration de la Sainte-Cène se faisait d’une
manière plus solennelle que de nos jours
et que les participants étaient plus
nombreux.
L’assemblée était au complet lorsque le
Pasteur faisait son entrée dans le temple
accompagné par les anciens et les diacres
qui portaient le pain et le vin.
Dans ma paroisse de Prali, un des diacres, à la pose hiératique, m’intéressait
d’une manière spéciale. On naît diacre
comme on naît poète et compie on devient
quelquefois orateur, pas toujours.
Le chant des Psaumes était enlevé avec
entrain. Avant la Communion, on chantait
ordinairement le 42.me dans la belle traduction de Théodore de Bèze ; « Comme utC
cerf altéré brame après le courant des
eaux, etc. ».
Qui n’a pas entendu ce « brame » dans
le vieux temple de Prali, n’a jamais rien
entendu. On sentait que l’assemblée, comme la pauvre biche, avait vraiment soif.
De nos jours, on change trop souvent les
paroles et la musique de nos' cantiques.
Dans l’espace d’une génération, dans l’évangélisation, nous avons déjà eu trois recueils, et ce n’est pas la fin. La Commission
du chant sacré avait à peine touché barre
et venait de déposer dans les mains du Synode de septembre dernier le fruit de son
travail ; je dis de son travail, car elle avait
travaillé, et en guise de remerciement on
se hâtait de nommer une nouvelle Commission chargée de préparer le matériel
nécessaire pour un nouveau recueil. Si
nous avions quelque chance d’être écoutés
en haut lieu, nous voudrions répéter avec
Manzoni : « Adelante, Pedro, cum jwicio,
si puedes ». Moins de changements, s’il
vous plaît, si vous voulez éviter le charivari que l’on entend souvent dans nos assemblées.
Dans bon nombre d’églises de la mission
on a l’habitude de se ranger en cercle autour de la table pour participer à la SainteCène. A l’époque dont nous parlons, on allait à la file, deux à deux, comme cela se
pratique encore aux Vallées. Pour la circonstance, les hommes mettaient leurs
meilleurs habits ; la couleur sombre prédominait. Qn ne s’approchait pas de la table en blouse, je vous l’assure ; on ne
traitait pas le Seigneur de pair à compagnon. Nous en avons encore vu avec le frac ,
et la culotte boutonnée au genou. L’étoffe
était grossière mais propre, la tenue digne.
Les femmes se paraient des robes qu'elles avaient portées le jour de leur mariage,
robes en soie, à ramages, s’il vous plaît ;
un mouchoir de la même étoffe, plié en
triangle, était posé^ur leurs épaules. Dans
la main droite elles avaient le psautier, et
pour la Communion de Pentecôte, elles
avaient. soin d’y ajouter un bouquet de
Heurs champêtres ou bien un brin de menthe cueilli le matin même dans le jardin
attenant à la maison. Mais c’est surtout
leur couvre-chef qui mérite une mention
spéciale. Dans les assemblées des paroisses
de montagne, le chapeau des grandes faiseuses de la Rue de la Paix à Paris, n’avait
pas encore fait son apparition. Les jeunes
filles portaient une coiffe noire ornée d’une
belle ruche encadrant la figure ; les fem
mes la coiffe blanche, plissée, tuyautée,
d’un goût parfait. De la partie postérieure
retombaient deux longs rubans d’un bel
effet.
Si celui qui écrit ces lignes n’était pas
brouillé avec la poésie, il chanterait la
coiffe vaudoise : voilà un sujet qu’il se pei-met de suggérer à nos poètes. Ils n’ont pas
de temps à perdre, car on dit qu’elle tend
à disparaître.
En s’approchant de la table, chaque communiant, homme ou femme, déposait son
offrande sur un plateau en étain. C’était
ordinairement une pièce de cinq ou de dix
centimes ; les plus moyennés en offraient
cinquante ou un franc. Si quelqu’un donnait un écu, la chose s’ébruitait et on en
parlait sous « l’humble toit » durant le repas de midi.
Critique qui veut, le fait était beau et
d’une signification profonde. L’homme offrait sa pite, comme la veuve de l’Evangile, à Celui qui se donne pour nourrir nos
âmes avec le Pain descendu du ciel.
Dans nos églises, sauf exceptions, on a
mis la collecte à la porte, comme s’il s’agissait d’une chose secondaire, et encore
ne la fait-on pas partout. Je connais quelqu’un qui s’est donné beaucoup de mal
pour l’introduire, et il n’a pas toujours
réussi. Les conservateurs à tous crins, ne
voulaient pas imiter les catholiques.
M. le pasteur Ugo Janni, dans ses Saggi
liturgiques, a bien raison de mettre la collecte au centre du culte. « Raccolte le oblazioni durante il suonO deU’organo, queste
si consegnano al ministro che le depone
su la viensa ». Ici ce sont les diacres qui
circulent dans l’assemblée pour recueillir
les offrandes ; anciennement c’étaient les
fidèles qui les déposaient eux-mêmes.
Comme il n’y a rien de parfait dans .?e
monde, il y avait bien quelque accroc. —
Voici ce qui arriva un jour : à un certain.
moment, la longue théorie des communiantes subit une interruption. Qu’était-il arrivé 7 Une bonne « dando », « la magna »
des paroisses de la plaine, au lieu de tenifc
son obole dans la main, prête à la déposer
sur le plateau, l’avait laissée dans sa poche. Que ne contient-elle pas la poche de
nos campagnardes ? Je vais vous le dire '
un étui en buis rempli d’aiguilles et d’épingles, un ou plusieurs dés, une pelote de
fil blanc et une de fil noir, un couteau, un
morceau de pain, etc. Aussi ne faut-il pas
s’étonner si la pauvre femme ne réussissait pas à retrouver sa petite pièce. Le
Pasteur et le diacre à la pose hiératique
avaient beau lui faire signe de s’approcher
quand même, elle continuait à répéter: «e
piiro l’aviou». Quand finalement elle put
la trouver dans le labyrinthe que je Viens
de décrire, elle s’écria avec un air de triomphe : « Eccou lou eich't ». Elle pouvait communier en paix ; elle avait déposé son offrande sur l’autel !
Après l’exortation du Pasteur, le chant
du cantique de Siméon et la bénédiction,
l’assemblée s’écoulait avec ordre et décence. On était et on est poli à la montagne. On ne se masse pas dans le couloir
central, on ne se précipite pas à la sortie,
comme s’il fallait prendre d’assaut la Bastille. On cède le pas aux dames ! Les femmes sortent les premières, et ce n’est que
lorsque la dernière a disparu que les hommes se lèvent et sortent à leur tour.
M.me Pigorini Beri, si je ne me trompe,
a écrit quelque part que les Vaudois, en
entrant dans l’église, prient dans leur chapeau. Cela vaut tout autant que de tremper ses doigts dans l’eau bénite, riche en
microbes. Pourquoi ne ferait-on pas une
courte prière, avant de quitter le temple,
et ne dirait-on pas simplement : « Seigneur, bénis le Pasteur, il a bien travaillé.
Accorde-moi la grâce de mettre en pratique les bonnes paroles que je viens d’entendre. Amen ». Fr, Rostan.
Vedere in 4^ pagina:
Nlimioni BELU IIIIIUI " U UllE
Message d’amour ehrétini.
L’Eglise Nationale Protestante de Genève adresse un pressant appel à toutes
les Eglises chrétiennes, les hivitant ci assiéger, le jour qui nous rappelle la glorieuse résurrection du Sauveur, le trône
de grâce en faveur des millions de créatures humaines « qui se débattent dans les
affres de la misère ».
Frères en Jésus-Christ,
Au moment où l’avenir de notre civilisation paraît gravement compromis, nous
croyons que l’heure est venue pour la chrétienté évangélique de rendre publiquement
•témoignage à son Maître en adressant au
monde un message inspiré de son exemple
et de son esprit de charité !
La famine, avec ses conséquences atroces,
est à l’œuvre dans l’immense Russie; les
épidémies déciment les • populations. En
Europe centrale, des années de sous-alimentation ont atteint dans sa force vive
la génération qui grandit. Les régions dévastées du Nord de la France et de la
Belgique témoignent tragiquement des
temps terribles que nous avons vécus. Enfin, dans le proche Orient, déjà si éprouvé,
les massacres et les incendies ont accumulé
à nouveau les ruines. L’Europe, épuisée
par la guerre, se débat dans les affres de
la misère.
Et ce n’est pas tout : les pays jusqu’ici
épargnés passent maintenant par la crise
intense du chômage qui atteint des millions d’ouvriers. C’est la déchéance et la
démoralisation frappant à la porte de milliers de foyers. En face de ces faits, deux
voies sont ouvertes : ou bien les peuples,
dominés par l’égoïsme, refuseront de s’entr’aider et poursuivront la satisfaction de
rêves orgueilleux de grandeur et de prospérité exclusivement matérielles, ils continueront à nourrir des pensées de vengeance et de haine ; ou bien ils entendront
1 appel du Sauveur et accueilleront son
Message de paix, d’espérance et de vie.
N’est-ce pas lui qui a dit : « Aimez-vous les
uns les autres. Aimez vos ennemis. Heureux les miséricordieux »..
Sur cette terre désolée, le Seigneur nous
demande d’être les serviteurs qui .marchent sur les traces de leur Maître. Il nous
dit d’avoir pitié de ceux qui ont faim et
qui sont malades, d’apporter l’espérance à
ceux qui sont dans la sombre vallée de fa
mort. C’est l’Esprit du Christ qui seul peut
résoudre les problèmes du temps présent
et donner aux peuples la vie et la paix.
Discipks du Sauveur, si les sceptiques et
les moqueurs haussent les épaules et traitent le message du Christ d’utopie, voire
même de folie, vous savez et vous croyez
que ce monde peut et doit être sauvé, et
qu’il le sera dans l’avenir comme il l’a été
dans le passé, par la folie de la Croix, par
la flamme brûlante de la charité, par la
puissance du sacrifice librement consenti...
.Membi'es de l’Eglise de Jésus-Christ, prenons pleinement conscience de nos responsabilités ; de tous les points de la terre,
faisons monter vers Dieu nos ardentes intercessions ix)ur tous ceux qui souffrent,
pour toutes les victimes du péché. Les appels de toutes les œuvres de secours sont
pressants, ils ont déjà été entendus, mais
les besoins sont immenses. Songeons, en
particulier, à l’infinie détresse des millions
d'enfants, affamés, abandonnés, orphelins
et malades. Ouvrons nos cœurs à la charité
du Sauveur, et nous aurons la joie d’entendre le Maître nous dire : « J’ai eu faim
et vous m’avez donné à manger, j’étais nu
et vous m avez vêtu. Ce que vous avez fait
a 1 un de ces plus petits de mes frères,
vous l’avez fait à moi-même »...
Et nous tous, qui nous réclamons du beau
nom de chrétien, travaillons à préparer un
monde nouveau et à rapprocher les cœurs.
Abstenons-nous de tout sentiment de
haine, de toute parole mauvaise vis-à-vis
des autres peuples. En face des résultats
maudits du matérialisme et du culte de la
force brutale, montrons à la jeunesse la
voie meilleure qui mène à l’apaisement
-.universel si ardemment désiré. Le tempsi
presse, l’humanité souffrante crie à l’aide..;
Refuserons-nous d’entendre sa voix ?
Que Dieu nous accorde le secours de sort
Esprit, qu’il inspire nos décisions, et que
gloire soit rendue à Son Saint Nom en.
Jésus-Christ !
Genève, février 1923.
H.
lA CONFÈRENCE DES U. C. de 1. G.
Lundi prochain, 2 avril, dans le temple^
vaudois de Pignerol, aura lieu la Il.me
Conférence générale des Unions Chrétien-1
■nés de Jeunes Gens des 'Vallées et de Turin.l
En voici le programme : ;
8 h. 30 - Culte d’ouverture (M. L. Ma-I
rauda, pasteur), 1
9 h. - Rapport moral et financier du Co- ■
mité de Groupe - Activité des Unions du
Groupe. ' >
10 h. 30 - Discussion sur les sujets :
L’œuvre de propagande chrétienne (rapporteur M. U. C. Rastellini) - L’œuvre du ■?
diaconat (rapporteur M. Corrado Jalla).
12 h. - Dîner en commun à 1’« Albergo ;
Regina ». 1
14 h. - Discussion sur les sujets : Unions
mixtes (rapporteur M. Luigi Giaccone) Modifications dans la constitution du Comité de Groupe (rapporteur M. H. Beux) Recrutement des membres (rapporteur M.
G. Bertin).
16 h. - Service de thé, offert par l’U. C. 4
de J. G. de Pignerol. i
17 h. - Discussion sur les sujets : Lutte |
contre le blasphème (rapporteur M. E. Ja- i
hier) - Lutte contre l’ivrognerie (rappor- J
teur M. A. Gardiol)-- Le Camp Unioniste '^
(rapporteur M. Pedriali) - Nécessité d’œuvres dramatiques de sujets vaudois (rapporteur M. R. Pellenç). - 3
19 h. - Souper en commun, dans le local j
de ru. C. de J. G. de Pignerol. |
20 b. - Discussion libre sur le sujet : I
L’œuvre pour le peuple — Election du Co- 1
mité — Culte de clôture (M. J. Bertinat,
pasteur). . . ,
Durant la Conférence, une part importante sera faite au chant. Les hymnes suivants du Recueil Unioniste seront chantés:
N. 9, 14, 15, 16, 17, 20, 22, 24, 26.
L’entrée à la Conférence est libre à tous
les amis de l’œuvre unioniste.
"i
Communications aux U. C. de J. G.
Un délégué de chaque Union sera prié,
dans la séance du matin, d’exposer, dans |
un très court résumé, l’activité de son ;
Union dans l’année sociétaire courante. ;
Aussi, chaque Union est invitée à charger
de ce résumé un de ses délégués. Cet '
échange d’expériences pourra être une
source bénie d’encouragements et d’initiatives pour l’œuvre que les Unions doivent^
accomplir.
Chaque Union est vivement priée de
transmettre le plus tôt possible, si elle ne
l’a pas déjà fait, les noms de ses délégués t
à M. Peyronel, secrétaire de l’Union de Pi- i
gnerol (Via dei Mille), pour qu’on puisse
former la liste des membres de la Conférence, et pourvoir à l’inscription au dîner |
et à la préparation de l’hospitalité que les
Unionistes de Pignerol et de Saint-Second
offrent à leurs collègnes des autres Unions, f
Le Comité de Groupe.
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGROGNE. Dimanche dernier notre
paroisse a eu la visite du directeur de la |
Maison des Diaconesses de Turin, M. le <
pasteur Adolphe Comba, qui a occupé la
chaire le matin et a tenu une réunion ;’
l’après-midi, dans l’école de Saint-Laurent, 'j
Nous espérons que cette bonne visite aug- ï
mentera l’intérêt de notre Eglise pour î
l’œuvre des Diaconesses, en faveur de la- ;
quelle a été faite la collecte, qui a produit 1
L. 52,35, I
— Mardi matin, un très long cortège
- .Si
accompagnait au cimetière du Pradutour-j
la dépouille morteUé de barba Damd Be-
3
fiech, du Pont de Bartfé, décédé dans sa
89.me année, entouré des soins de ses deux
filles et de son petit-fils, auxquels nous renouvelons notre sympathie chrétienne.
LA TOUR. Un long cortège d’amis et de
parents a accompagné, lundi 26 courant,
au cimetière la dépouille mortelle de MJle
Marie Bert, décédée samedi dernier, après
deux jours seulement de maladie.
M.lle Bert. fille cadette du feu chapelain
Amédée Beid, appartenait à une famille
qui a de nobles traditions et une grande
place dans notre histoire vaudoise. Elle
avait eu l’occasion, au moyen de nombreux
voyages, d’enrichir sa vaste culture, dont
elle donnait largement les fruits à ceux
(¡ui avaient le privilège de jouir de sa conver.sation. Dans son ancienne maison de
Sainte-Marguei-ite, elle conservait avec
fierté les souvenirs de ses ancêtres. Elle aimait à faire, sans bruit, du bien autour
d’elle.
Nous déposons une fleur sur sa tombe et
exprimons aux nombreux parents toute
notre sympathie.
Le service funèbre fui présidé à la maison par ,M. D. Bosio, et au cimetière par
M. H. Tron, pasteur émérite.
NîlW-YORK. CJier « Echo » l Nous voici
de retour ; non pas d’un long voyage, mais
tout simplement à notre devoir comme correspondant de New-York.
Nous voilà bientôt à la fin de février,
puisque les fêtes du 17 sont déjà passées.
Les Yaudois de New-York et environs ont
voulu fêter la date inoubliable de l’Emancipation de notre peuple par trois faits
spéciaux.
D’abord nous avons eu un grand concert,
le soir du jeudi 1.5 ; musique choisie devant un nombreux auditoire. Le produit de
rentrée-payante a été destiné à l’Eglisenièi'e.
Ensuite la commémoration de l’Emancipation, qui eut lieu le dimanche 18, à
1 heure du culte principal, devant un bon
nombre d’auditeurs. Les deux cantiques
d occasion les mieux connus furent chantés.' un par la congrégation et l’autre par
un groupe de notre jeunesse. Le doct. A.
Pirazzini, un ami et un des fondateurs de
notre congrégation, nous exhorta à « garder le bon dépôt». Son éloquence et son
grand amour pour le bien de notre patrie
d origine nous fait comprendre combien
peu nous avons fait jusqu’ici pour notre
Egli.se-mère !
Et le soir du même jour — malgré le
grand froid chez MM. Grill-Plavan,
presque toutes nos paroisses furent représentées au dîner traditionnel. Elles nous
ont apporté, chacune par le moyen de son
représentant, un salut fraternel. — M.
Etienne Grill nous a raconté quelques faits
histoi'iciues fort intéressants.
Ce que nous a dit M. C. Peyronel a été
bief, mais plein de conviction et de force.
Les Vaudois ont mis sur-le-champ ses conseils a execution et l’ont chaleureusement
applaudi.
M.lle Marie Pasquet de Bobi a donné un
cachet bien vaudois à notre fête, en revêtant notre joli costume national. Elle et
M.lle Elisa Irong du Pomaret, missionnaire
à Brooklyn, nous ont fait une agréable surprise en récitant chacune une jolie poésie.
M. Ph. Grill, pai- quelques mots de bienvenue, s est déclaré heureux et fier à la
fois d’avoir été choisi comme hôtelier de
cette soirée si chère aux coeurs vaudois.
Nous ajouterons que son joli restaurant,
SI strictement propre et chrétiennement
tenu nous semble le meilleur endroit pour
une fete de ce g,*enre
Nous mettons cette fois encore, parmi
les hôtes distingués, le doct. L. Long, bien
qu d ait protesté contre cette dénomination. et le remercions de la poésie bien à
propos qu il nous a fait connaître.
^ Et enfin, nous avons eu avec nous le
doct. Pirazzini. La soirée s’étant un peu
trop prolongée, il n’a pu nous dire que
quelques paroles, mais la façon inimitable
de plaisanter, dont il a seul le secret, ne
fit qu’épanouir davantage les visages tendus vers lui.
Nous devions avoir parmi nous le pasteui E. Bertalot et Iç^doct. Ch. Fama, mais
ils n'ont pu venir, l’un pour cause de maladie, et 1 autre a cause de ses nombreux
malades !
Nous ne citerons pas individuellement
tous ceux qui ont parlé ; mais il nous faut
remercier nos hôtes Grill-Plavan pour le
service et le dîner parfaits.
— Visites. Nous afons eu, jusqu’ici, les
personnes suivantes qui ont bien voulu
nous apporter à leur tour leurs messages
très appréciés. Je me permets de les nommer en signe de remerciement. Ce sont
MM. les pasteurs Giovannino Tron, Giuseppe Brunn, G. Buggelli, Agide Pirazzini
et Eli Bertalot.
— Bazar. Notre Bazar a eu lieu les 13
et 14 décembre et a eu un bon résultat,
malgré le mauvais temps.
Consistoire. Le nouveau Consistoire
est ainsi composé : Etienne Grill, Philippe
Rostan (trésorier), Frédéric Gaydou, César Peyronel (caissier), C. Cill'is, Louis Jahier, Jean Tron de Salse, Louis Poët et
Emile Coïsson (secrétaire).
— Baptêmes. Maggi, le 3 décembre, chez
le Pasteui- — Remo Victor Long, le 18 février, chez A. H. Jahier. Baktii. Tron.
cHRoiviaiE miTiaiiE.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet du ministre Oviglio, qui prévoit la suppression de 4 Cours d’appél, de 57 Tribunaux et de 550 Prétoires. D’après ce projet, le Tribunal de Pignerol et les Prétoires de Fénestrelles, Perrier et La Tour
seront abolis. Le Gouvernement a aussi
supprimé le monopole des assurances sur
la vie et le Ministre des finances a grandement simplifié les taxes sur les aft’aires,
qui étaient d’une complication inouïe.
A 1 occasion du quatrième anniversaire
de la fondatiôn du fascisme, de grandes
manifestations ont eu lieu en Italie, notamment à Rome et à' Milan, où l’hon.
Bianchi, après avoir fait l’éloge de M'. Mussolini et du Gouvernement fasciste, a annoncé officiellement l’abolition du système
électoral actuel et le retour à l’ancien système majoritaire.
Le rapport sur les résultats de l’enquêté
1 elative aux dépenses de g’uerre a suscité
des discussions et des polémiques excessivement vives, nullement favorables à la
lestauration de notre crédit à l’étranger.
Nous ne serions pas italiens si nous savions nous taire quand il le faut ! M. Mussolini a déclaré que le Gouvernement se
propose d inviter tous les citoyens à mettre un terme à cette discussion qui n’a
plus sa raison d’être, vu que l’affaire est
dans les mains de la justice, qui frappera
énergiquement les coupables.
Le syndicat des cheminots, une des plus
importantes organisations ouvrières d’Italie, a offert sa collaboration cordiale au
Président du Conseil qui en a pris acte et
a transmis son mémorandum au Commissaire des chemins de fer. Cette démarche
est importante en tant que ce syndicat a
été, pendant ces dernières années, sous
1 influence directe des socialistes extrémistes et a souvent dirigé des grèves de caractère politique. Décidément, tout le
monde tient à être, ou du moins à paraître, fasciste.
Les négociations italo-yougoslaves continuent dans une atmosphère de difficultés :
on ne trouve pas de solution satisfaisante
au problème du consortium du port de
Fiume, dont nos voisins voudraient l’entière possession, tandis que l’Italie est décidée à consci ver à la ville-martyr son indépendance .économique.
A Rome a eu lieu un Congrès de la
Chambre de Commerce, international, auquel ont pris part les plus grands représentants de l’industrie et du commerce du
monde entier. Des délibérations très importantes ont été prises en matière écono
mique et financière en vue d’une plus intime collaboration de tous les peuples à
1 œuvre essentielle de la reconstruction de
1 Europe. — Un délégué des Etats-Unis,
parlant au nom d’une organisation qui rer
présente 22.000 banques, y a formulé une
proposition très intéressante touchant l’intervention américaine. Les Etats-Unis sont
disposés à annuler une partie des dettes
de guerre des Alliés, pourvu que ces derniers consentent à résoudre d’une manière
pacifique la question de la Ruhr et que
tout le problème des réparations soit examiné à nouveau sur des bases plus équitables. L immense portée de cette proposition n’a pas échappé aux milièux dirigeants de l’Allemagne qui veulent arriver
à un accord, et M. Stinnes, «le roi du
charbon », s’est empressé de se rendre à
Rome pour s’aboucher avec M. Gory, « le
roi de l’acier», et avec plusieurs autres
personnalités de la haute finance américaine. Il a eu aussi une entrevue avec le
sénateur ;M. Contarini, secrétaire général
des affaires étrangères.
L’Italie est très favorable, en principe,
à cette proposition, qui sauvegarde la dignité des nations en lice et ouvre des horizons complètement nouveaux.
— La situation intérieure de l’Allemagne devient toujours plus difficile : un
grand complot nationaliste, ourdi à Berlin pour renverser le gouvernement du
Reich, annuler la constitution et proclamer
la dictature, vient d’être découvert par la
police, qui a procédé à l’arrestation d’un
grand nombre de conspirateurs.
Cependant à Monaco, |M. Hitler, chef du
parti national bavarois, continue en toute
sécurité à organiser son armée de «fascisiês ».
— Les experts alliés sont réunis à Londres pour examiner les contre-propositions
d’Angora et régler les questions d’ordre
technique, afin d’établir un front unique
à l’égard de la Turquie. C’est simplement
le prélude d’une autre Conférence d’Orient!
— M.me Sarah Bernhardt est morte à
Paris, le 26 courant. C’était la plus grande
actrice dramatique des temps modernes et,
malgré son âge très avancé, elle avait fait
encore une dernière tournée triomphale
en Italie, le mois de novembre. A. S.
OPERA BALNEARIA G. P, MEILLE.
E aperta l’iscrizione per la cura marina
a Borgio-Verezzi. Le domande devono essere inviate entro il giorno 25 Aprile al
Pastore della Parrocchia cui appartiene il
richiedente.
In questa domanda, perchè venga presa
in esame, i richiedenti devono indicare ;
1" Nome, cognome, paternità.
2“ 1] preciso indirizzo (borgata, contrada
e numero).
3" La data di nascita (giorno, mese,
anno).
4“ Professione o condizioni dei genitori
0 chi per essi.
•5" Se ed in quali anni vennero già ammessi alla cura marina, avvertendo che coloro i quali hanno compiuto consecutivamente un triennio di cura, non jiotranno
essere accettati.
6" La data precisa alla quale saranno
liberi da obblighi scolastici. Quelli che ritengono di essere esenti da esami dovranno
notificarlo nella domanda stessa, onde si
possa foimare e far partire al più presto
una .squadra.
Attiriamo l’attenzione degli interessati
sui punti seguenti :
«) perdurando ancora le ragioni di vita
enormemente cara, verrano rigorosamente
esclusi tutti coloro per i quali, a giudizio
del Sanitario dell’Opera, la cura marina
non sarà giudicata assolutamente indispensabile.
b) gli ammessi dovranno portar seco un
corredino con biancheria di ricambio,
scarpe in buono stato, pettine, forcelle,
ecc., e sopratutto un costume da bagno,
senza il quale non saranno accettati.
NB. 1 richiedenti verranno ulteriormente avvisati del luogo, della data della
visita medica, delle speciali norme per
l’accettazione e della data precisa della
partenza.
. Torino, 20 Marzo 1923.
In Pkksidente: ALBERTO PROCHET.
CONCORSO MUSICALE.
' La Commissione permanente « Pro Innario », della Chiesa Valdese, bandisce
un concorso per tre Inni, parte musicale,
sulle poesie indicate qui sotto nel doposcritto :
Per il giudizio la Commissione si aggregherà un Maestro compositore, non
concorrente, di fama riconosciuta.
All’inno classificato primo verrà assegnato un premio di L. 5(X), al secondo
un premio di L. 300 e al terzo un premio
di L. 200.
Ogni concorrente è però obbligato a
mandare tre composizioni musicali sulle
tre poesie qui proposte.
I lavori dovranno essere contrassegnati
da un motto ripetuto su una busta che
conterrà il nome del concorrente.
Termine ultimo per la presentazione
dei lavori, il 31 Maggio 1923.
Indirizzare al pastore Ugo Janni. Via
Roma, 8, Sanremo.
I manoscritti non saranno restituiti e
tutti gl’inni, premiati o no, rimarranno
proprietà esclusiva della Commissione.
UGO Janni, presidente
G. Del Pesco
A. Giampiccoli.
PS. - Le tre poesie da musicarsi per
il concorso sono le seguenti :
1“ - Quella intitolata Laboremus! che
comincia col verso « Chi resta in ozio
nella pianura », pubblicata nel giornale
« La Luce » del 28 Febbraio 1923.
2* - La poesia dell’inno 89 della raccolta « Inni Sacri » (la cui melodia non
è stata ammessa nel nuovo Innario) là
quale comincia col verso: «Gesù se la
memoria ».
3* - La poesia «Fiat voluntas tua!»,
pubblicata nel giornale La Luce del 14
Marzo.
ERRATUM. Per causa del copista la poesia
Fiat voluntas tua! tu mandata ai giornali con uno
sbaglio nel penultimo verso deirultima strofa.
Ne domandiamo venia all’Autore della poesia e
rettifichiamo il verso cosi :
~ Tu mia luce sarai, Tu la mia guida.
_ . ______________ uj
Abonnements payés.
1923 : Bonétto Céline, Nice — Nanni G.,
Savona — Consistoire Eglise Vaudoise, Colonia Vaidense [29 exempl.] (et 1921) —
Ricca Esteban, La Paz — Griglio M.,
Asiago (1° sem.) — PeyroJ-Albarin E.,
Pinerolo — Forneron Louise, Prarostino
(dal 1° Marzo al 31 Dicembre 1023) —
Constantin Elisée, Buffe, Id. — Barolin
Esteban, S. Gustavo — Trezzi-Rostan L.,
Ponticelli — Gallian L., Venaría Reale —
Long Jean, Martel, Angrogna — Union
Chrétienne du Serre — Poët Ernest, Traverse — Vicino M., Pinerolo — Moore M.
B., Rosario Tala (Aprile-Dicembre) — Rostan W. T., Id. — Rostan Juan E. A., Mansilla — Rostan François, Siena.
J. Bonnet, Rêdacteur-Resfônsable.
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VALLI VALDESI.
A«grogaa - Pastore: Eugenio RcTel.
$iobbio Pellice - Pastore: Enrico Tron, S.
Lnaerna S. Giovanni - Pastore: Emilio Tron.
MIassello - Sig. D. Gaydou.
Ferrerò - Pastore: Luigi Micci.
Pinerolo - Pastore: Luigi Marauda.
Pomaretto - Pastore: GinUo Tron.
Proli ■ Pastore Guido Comba.
Pramollo - Pastore: Davide Pons.
Prarostìno - Pastore: Augusto Jabier.
Fticlaretto: - Pastore: G. Marauda.
Rodoretto - Pastore: Alberto Fuhrmann.
Rorà - Pastore: F. Peyronel.
B.G ermano Chisone - Pastore : Enrico Tron. J.
TorrePellice - Pastore: Davide Bosio.
VlllarPellice - Pastore: Bart. Soulier.
Aosta - Chiesa: 3, Rue Croix de Ville - Pastore: Pieia:o Chauvie, ivi.
Bori - Chiesa:Corso Vitt. Em., 164,
Benevento - Sig. Ant. Cornelio. Via Pietro
De Caro, 17.
Biella - Chiesa: Via Funicolare - Pastore:
• Ribetti, Casa Boglietti Bottalino.
Carrello - Chiesa Evangelica, Sig. G. Bert.
Brescia - Chiesa: Via dei Mille (ang. Piazza
ss R^store: Luigi Rostagno, ivi.
.rindisi - Chiesa: Via Congregazione. Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via Circonvallazione.
Casale Monferrato - Chiesa; Piazza Giaralni Pubblici - Pastore : Davide Forneron.
Catania - Chiesa; Via Naumachia, 22 - Pastore: Giuseppe Fasulo, ivi.
Caltanissetta - Chiesa: Via Maida. 15
Evangelica: Sig. D. Rosati.
Villa Comunale.
Coazze - Pastore G. Petrai.
Como - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
Giovanni Grilli - 8, Via S. Martino.
Corato - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Pastore: G. Moggia, ivi.
Courmayeur - Rue Reine Marguerite - Evangelista C. Arnoulet.
Dovadola - Chiesa Evangelica.
Felónica Po - Chiesa Evangelica - Sic. Ben.
Giudici.
Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51: Pastore
V. Sommani.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore:
E. Meynier, ivi.
Fiume - Chiesa: Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Arnaldo Comba - Via Trieste, 219.
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
Corsani.
Genova Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
G. Bonnet - 2, Via Curtatone.
Grotte - Chiesa Evangelica
Ivrea - Chiesa: 5, Corso Botta - Pastore:
G. D. Maurin - 3, Via S. Nazario.
La Maddalena - Chiesa Evangelica:
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi.
Lucca - Chiesa; Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19,80 - Pastore:
G. D. Bufia.
Lugano - Sig. Paolo Calvino - Pastore Evangelico, Oassarate (Lugano).
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore:
Benv. Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
Milano - Chiesa di S, Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel - 22, Via
Telesio. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore: Emilio Corsani, i Via Stradivari
Napoli - Chiesa; 25, Piazzetta Tagliavia Pastore: Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Evangelica
Palermo - Chiesa: Via Macqueda, 36 - Pastore: Rinaldo Malan, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vallecrosia - Pastore: F. A. Billour,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Bufia - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa: Piazza S. Marco Pastore: Arturo Vinay, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingardi. >
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour - Pastori: Al’ess. Simeoni,
107, Via Tre Novembre, e Paolo Bosio,
Via Pietro Cossa, 42.
Sampierdarena - Chiesa: i6. Via G. Carducci
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa: Corso Crist, Colombo, 13
Siena - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
Siracusa - Via Cavour - Culto ogni Martedì alle ore 18
Snsa - Chiesa: i‘4. Via Umberto I - Pastore:
G. Petrai.
Taranto - Chiesa: Via Pupiuo, 35 - Sig. Pietro
Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori: Alberto Prochet e Giov. Bertinatti,
15, Via Pio Quinto.
Trieste - Chiesa: Via S.M.Maggiore - Pastore;
Guglielmo Del Pesco - 535, Via Scorcola.
Venezia - Chiesa: Palazzo Cavagnis (Santa
Maria Formosa) -Past. : Davide Revel, ivi.
Verona - Chiesa: Via Pigna (presso il Duomoìl
- Pastore: B. Celli, 2, Vicolo S. Andrea.^^
Vittoria - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia*
Ufficio di Presidenza della Tavola Valdese
Sig. Past. Bartolomeo Léger, Moderator»,
Sig. Past. Ant. Rostan, Segretario-CaSi
siere, 107, Via Tre Novembre, Komsiit):
Facoltà di Teologia : Roma (26) - Via Pietro
Cossa, 42: Prof. G. Lussi,G. Rostagno, Ern
Comba.
Ufficio Pubblicazioni : Torre Pellice, Via
Arnaud, 29.
Liceo-Ginnasio Pareggiato: Torre Pellice
Preside: Prof. D. Jahier.
Scuola Normale Pareggiata: TorrePellice
Direttore: Prof. A. falla.
Scuola Latina: PoiaaLro.tto - Direttore : Prof l
G. Maggiore (Torre Pellice).
Convitto Maschile: Torre Pellice - Direttore.
Past. F. Grill.
Convitto Femminile : Torre Pellice - Direttrice: Sig.na A. Vinçon.
Orfanotrofio: Torre Pellice - Direttrice: Sig.
N. Arnoulet.
Istituto Gould:5i, Via Serragli - Firenze (33)
— Direttore: Past. V. Sommani.
Istituto Femminile Valdese di Vallecrosia
Direttore Past.F. A. Billour.
Rifugio per incurabili: Luserna S. Giovanni
Asilo pei Vecchi: Luserna S. Giovanni.
Asilo pei Vecchi: S. Germano Chisone.
Casa delle Diaconesse - Sede e Diresiom
Via Berthollet, 36 - Torino. — Direttore
A. Comba - 22, Via Beaumont - Torinoi
Scuole elementari (annesse alle Chiese) : Ca-:
rema, Dovadola, Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle,
Sanremo, Vallecrosia, Vittoria.
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Il culto principile si celebra in tutte le’
chiese alle ore 11 circa della Domenica.
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del Cristianesimo, 220 pagine . . . L. 3,— [Bstero L. 5,
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