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Soixante-dixième année - Anno XII®.
5 Octobre 1934
N® 39
SE>eitt- fltBoteca, Valdeee
TORRE PELLIN
PRIX D'ABONKBM^T:
Italie et Colonies italiennes .
Etranger .......
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On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration del’£cAo(Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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O Le numéro: 90 centimes o
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.,., dignes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV^ 8).
Voeux de pasteur.
{Suite - Voir numéro précédent).
III.
Telles sont les requêtes adressées par
St-Paul à Dieu en faveur des chrétiens
d’Elph^. Quelles sont les conséqueinces
spirituelles qui, d’après l’Apôtre, découlent die la sagesse, de la piété perænneUe
et de l’iUuimiiinatian intérieure ? Laissons-le
nous réponjdlre luli-même.
Je demande à Dieu pour vous ces trois
grâces « afin que vous sachiez ;
a) quelle est Vespércmee qui s’attache à
son aippél;
h) quidle est la richesse de la gloire de
sm Héritage .qui’Il réserve aux saints ;
c) et quelle est — envers nous qui
croyons — l’infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec efficacité par
la vertu de sa force ».
a) L’espérance qui s’attache à son appel.
L’appel die Dieu, la réponse de l’homme
à l’invitation de Dieu, l’acceptation pratique, concrète, positive, dé la Direction die
Dieu, de la Souveraineté de Dieu, dé la
Réalité de Dieu dans notre vie^ porté attachée à soi — entraîne avec soi, logiquement, indissolublement, inévitablement —
une espéranœ!
Quelle espérance ?
L’espérance fondamentale, l’espérance
totale, cette espérance qui a été et qui
est et qui sera de tous temps l’objet des
recherches angoissantes et des courses folles de toutes les créatures humaines, d’un
bout à l’autre de notre planète : l’espérance du bonheur, l’espérance d’une vie
heureuse. « Le secret du bonheur est dans
notre réponse à l’appel de Dieu».
Voilà le défi qui — depuis que le Christ
est passé sur la terre — est lancé audacieusement et victorieusement à toutes
les philosophies et à tous les matérMismes par la Bonne Nouvelle de l’Evangile !
L’espérance qui s’attache à l’appel de
Dieu ! Venez idonc et présentez-vous .devant le tribunal de la justice immortelle, vous qui prétendez d’apporter aux
humains la sérénité et la paix.
Quel est donc le secret du vrai, de l’inaltérable bonheur, à l’abri de toutes les tempêtes de notre frag'ile existence ? Vous, riches, êtes-vous heureux à cause de votre
argent ? Et vous, gens du monde, l’êtesvous à cause des mille frivolités dé votre
existence fiévreuse et iniutile ? Non pas 1
Vous êtes foncièrement heureux malgré
vos trésors, malgré votre mondanité, dans
la mesure où vous avez répondu à l’appel de Dieu. Et vous le. seriez probablement bien davantage si vous tourniez résolument le dos à l’ambiance qui vous entouire, si vous vous débarrassiez de ce que
vous appela vos obligations de société et
si vous vous décidiez à suivre résolument
le seul Maître qui — etneore aujourd’hui —
mérite qu’on le suive : Jésus de Nazareth,
le crucifié de Golgotha l...
b) Et voici une deuxième conséquence
spirituelle des grâces divines invoquées
par l’Apôtre sur les chrétiens d’Bphèse :
la richesse de la gloire de l’héritage que
Dieu réserve aux saints.
Si — a un certain moment — on a pu
avec raison accuser les croyants « de vivre trop dans les nuages», je pense qu’il
n’y a plus de raison pour adresser ce reproche aJux croyants d’aujourd'hui : peutêtre n’aurait-on pas tous les torts de leur
adresser le reproche opposé ! A force de
faire de la religion, comme on dit, quelque chose de « vécu » et d’« appliqué », et
du Chrfetianisme quelque chose de «social», les chrétiens marchent trop souvent les yeux rivés au sol : ils ont perdu
le sens de l’Au-delà. Ils admiretnit la nature, la création, et oublient le Créateur !
Ils ne savent plus — pendant le jour —
lever leur front plus haut que le sofeü
qui resplendit au zénith ; ils ne savent
plus adorer l’Etemel —_pendant la nuit
— en contemplant le ciel criblé d’étoiles !...
‘Ah ! ne la perdons jamap de vue, mes
Frères et Sœurs, cette « richesse de la
gloire de l’héritage que Dieu réserve aux
saints». Pauvres et misérables pécheurs
tels que nous sommes — mais rachetés
par le don suprême de l’amour de Dieu en
Jésus-GhriSt — nous sommés, comme dit
ailleurs le même St-Paul,^ les enfants de
Dieu. « Et si nous sommes enfants, nous
sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu
et cohéritiers de Christ» — héritiers de
la gloire étemelle — « si toutefois nous
souffrons avec lui » — nous acceptons
d’être crucifiés avec lui — « afin que nous
soyons aussi glorifiés avec lui » (Romains
VIII, 17).
c) Et enfin une dernière conséquence
spirituelle des grâces divines que St-Paul
demandait pour Ephèse et que je demande
à Dieu pour notre Eglise, mes Frères :
l’infinie grandeur de sa puissance se mennifestant avec efficacité, envers nous qui
(moyens, par la vertu de sa force.
La puissance !
Notre génération s’est développée, on
peut bien le dire, ¡dans une atmosphère
intellectuelle et morale dominée à tous les
points de vue — scientifique, économique,
politique .— par l’idée de puissance.
Plus que jamais, depuis cinquante ans,
la science parle de force et d’énergie. La
vapeur, l’électricité, dans leur miEe applications, sont des sources de piuissance.
Par la conquête de l’air l’homme a décuplé sa puiæance. Les progrès de la médecine,' de l’hygiène, du sport se traduisent
en vigueur musculaire, en santé, en,
puissance.
Et dans le domaine économique, les applications indtistrieEes, les progrès gife^tesquies de la mécanique, le dévdloippement inouï des moyens de communication
de toutes sortes donnent eux aussi, comme
résultat, une augmentation de puissance.
Enfin, dans le domaine pohtique, plus
peut-être que dans tout autre, s’affirme
et domine, de plus en plus, l'idée de
puissance.
Mais que constatons-noxis, mes Frères et
Sœurs ? Et il faudrait être aveugles pour
ne pas le voir ! Nous constatons, avec une
évidence angoissante et tragique, que c’est
précisément la recherche aveugle et désordonnée et insatiable, la recherche à
tout prix et dans tous les domaines, la
recherche pour des fins souvent inavouables de la puissance qui a condùit notre
humanité de 1934 à la démoredisiante constatation de la totale impuissamee de la
Puissance, à la faillite pitoyable de la force
pour assurer, je ne dis pas le bonheiur,
mais même le pain quotidien des hommes !!
Dans le domaine pohtique la « puis^
sanœ » a conduit à la guerre et à la course
frénétique aux armements dans l’aprêsgnerre.
Dans le domaine économique, la « puissance » a conduit à la crise : machinisme,
surproduction, chômage.
Dans le domaine scientifique, la «puissance » a conduit au néopaganisme dont
les divinités sent : la vitesse foEe, coûte
que coûte, les cinémas où les arfants
(quelle hypocrisie J) ne sont pas admis.
Et puis encore les concours de beauté et
les bizarreries du nudisme, les progrès de
l’alcoolisme, l’abus des stupéfiants, les exaltations contagieuses qui portent foules en délire à prendre parti pour l’un ou
l’autre de deux champions (on les appelle,
pàrafit-il, des << ciiampions ! >>), qui se
cassent la figure pour savoir lequel des
deux mettra dans son portefeulEle un chèque d’un demi-miEion.
Toiu/te cette misérable déchéance moderne — qui' entraîne après eEe un redoublement d^’immoralité dévergondée —
constitue le contraste d'ombre qu’il fallait
pour mettre en lumière, de nos jours, la
seule, vraie, indestructible « puifesance » :
l'infinie grandeur de la miséricorde de
Dieu.
Cette pu'issance se manifeste — aujourd'hui comme toujours — «avec efficacité,
[par la vertu de sa force», comme dit
TApôtre, EEe se manifeste envers ceux et
par le moyen dè «ceux qui crcôent». Ce
sauvera, demain, notre pauvre humaen déroute, c’est le sd de rEvangile,
j^est le levain de la Bonne Nouvelle. Contre les armées du mal se lèvent, dans le
monde en,tier, les léguions des anges de
Dieu qui combattent avec l’épée à deux
tranchants de sa Parole. Puissions-nous
tous être enrôlés dans les phalajniges célestes qui luttent sur la terre avec la puissance de i’Etemel. J. Henry Meexe.
églises ottfdts 00 fcriits?
Noue avons reçu, au cours de l’été, deux
réponses à la (Question que nous avions présentée aux lecteurs. Par devoir climpartialité nxms les publions toutes deux.
Cher <iEciu)»,
Je lis dans le numéro du 13 juillet la
proposition d’un lecteur, de tenir les éghses vandoises ouvertes pendant un certain
nombre d’heures dans la jouméei, à l’imitation de ce qui se fait déjà dans l’une
d’eEes, ceEe de Trieste.
Les raisons données paraissent être les
suivantes :
1“ se conformer aux habitudes de la
majorité des connationaux ;
2“ offrir u|n asüe tranquille et confortable à l’abri du bruit de la viEe ;
3" influencer les esprits des passants
dans un sens « rehgieux » par l’aspect intérieur de ce heu de culte.
Je dénonce cette proposition comme nettement contraire à Tesprît de l’EfeliBe Vaudoise et aux principes évangéhquies auxquels eEe s’inspire :
1° parce qu’efle introdiujt chez ceux qui
ne l’ont pas et fortifie chez les autres le
sens de la «localisation de Dieu», cette
forme grossière de paganisme qui s’est si
longtemps maintenue dajns l’histioire et se
maintient encore dans taiït d’églises
chrétiennes ;
2° parce qu’eEe fait appel à un mysticisme formel dont l’Efelise Vaujdoise a si
heureusement su se défendre pendant des
siècles ;
3° parce qpe l’élise, dans le sens de
construction servant à abriter les fidèles
pendant le culte, n’a pas le but de rem
placer les «lAlberghi diumî» ni les jar-^
dins pubhcs.
Si les Vaudras, qui ont su tenir leurs
cultes sur les rochers, dans les grottes et
dans les forêts, ne s’aperçoivent pas de la
gravité de cette proposition, quelles que
puissënt être les raisons matérieEeB ou
pratüquies qui l’inspirent, cela veut dire
qu’il est grand tenxps de proiwser l’adorar
tien des images et des rehques, comme
base de notre culte. Un lecteur.
Par contre, urne lectrice nous écrit :
Je saisis cette occasion pour vous dire
combien j’approuve un do vos derniers
articles parus sur l’Echo à propos de l'ouverture de nos éghses, pendant certaines
heures de la journée, et à certaines
conditions.
Que de fois je l’ai désiré, en rentrant
pour me recueiEir un instant...
Je souhaite donc que cette idée, lancée
par votre journal, puisse rencontrer l’approbation du pubhc... et ceEe des Pasteurs !
Deux morts en réponse an lecteur.
Noik savons tenir nos positions évangéMquies et vaudoises, mais en mêntô temps
nous ne souffrots d’aucune phobie, pas
même de la phobie anticathohque, et nous
ne voycœs pas pourquoi on devrait pros- ^
crire quelque chose de bon et d’utjile, tout
simplement parce que cela se fait chez les
catholiques.
Quant à la «localisation de. Dieu», je
crois que les Vaudois en sont délivrés —
et pour toujours. — Reste le fait qu’on
peut se concentrer dans son cabihet d©
travail ou aux champs, mais cela n’est pas
possible, certes, dans les rues de nos grandes viEœ : l’église ouverte y représente
un asile de paix.
Nous avqns trop de respect pour le sanctuaire pour le transformer en « Alberghi
dîumi » ! !
Et laissons de côté « les images et les
rehques » de la conclusion ; oda est tellement exagéré que ça frise la boutade.
Nous termiinons en citant une phrase
d’un journal suisse du très protestant Canton de Vaud:
« Qu’une éghse puisse offrir, une porte
fermée à clef à un visiteur est un tel
non-sens qu’on croit rêver en apprenant
qu’il y a encore des éghses fermées pendant la semaine.. ».
Et sur ce nous faisons point, car il y a
d’autres questions plus importantes.
DISTINCTION.
Notre ancien Modérateur vient d’être
nommé, motu proprio de S. M. le Roi, commandeur de l’Ordre de la Couronne d’Italie.
Nous félicitons M. Costatael de cette distinction émanant de S. M. le Roi et qui
s’ajoute à œEe de rUniversîté d’Edimbourg qui lui a deoemé, il n’y a pas longtemps, le grade de docteur en théologie.
Une fois encore l’Eghse se sent honorée
et ne peut que savoir gré à notre gracieux
Souverain, qui a reconnu les mérites de
M. (Jostabel, soit pour le travail accomph
en Itahe, soit pour avoir si souvent représenté notre E^hae et notre patrie à
l’étranger.
**•
REMERCIEMENT.
M.me V. A Costabel nous prie d’exprimer, par le moyen du journal, sa profonde reconnaissance aux dames qui, de
différentes manières, lui ont donné des témoignages de sympathie et lui ont exprimé leur regret de la voir partir.
2
L’Echo dés Vallées - Ve^redi 5 Octobre 1934-XII
w
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'î-
mr'
La rentrée des classes.
Voilà les vacances estivalra finies ; la population scolaire reparaît, comme par enchantement : les tout petits, accompa^és
par teuns piarents, s'en vont à l'école d'îm
pas trotts-meîiiu avec leurs cartables neuis
dont ils sembteit très fiers ; lœ plus
grands, pour qui la rentrée n'est plus une
nouveauté, s'attardent à jouer daps la
rue, car ils pensent qu'il y a bien diu
temps à aller se renfermer et à étudier.
Les étudiants des écoles moyeniniœ et supérieures, qui comprennent déjà mieux,
acceptent la nouvelle corvée comme ime
nécessite, comme une échelon à gravir pour
se faire im chemin, pour se créer une position ; les plus sages pensent au travail
avec joie et enthousiasme, car ils ont déjà
réalisé que le seul vrai plaisir de la vie,
celui qui restera quand tous les autres auront disparu, c'est le travail
Quoique nous soyons habitués à la rentrée des classes, nous ne pouvone que sentir que c’est un moment solennel ; si l'enfance ne s’en rend pas compte, noifâ en
avons au contTiaire la pleine conviction.
'■ En ce moment nous voudrions dire à .
toute la nombreuse famille scolaire : Soyez
contents, soyez heureux, car l’étude est un
privilège qui, en dehors idieis''classes primaires, ii’est pas accordé à tout le monde.
&)yez donc reconnaissants envers vos palets qui font peut-être de grandis sacrififcéé pour vous, et cette reconnaissance dêtÎionitrez-la en vous appliquant dès le début ; vous aimez pourtant réussir si vous
avez un peu de bonne volonté et d’amourpropre ; n’atbandez donc pas les miracles
de fin d’année, car il est difficile qui’ils se
‘produi^t !
; Une maisan bien bâtie doit reposer sur
de solides fondements : dans l’étude il est
de toute convenance <ie soigner les prenfle'is' pas pOülr miàrcheï ensuite aveb sû
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO cmiE dai » ai âO Settemlire 1931-XII
bê et satisfaction.
Que nos enifaints ne l’oublient pas au
moment de reprendre les leçons.
S’il y a une responsabilité enfantine, le
coips .enseignant, d’autre part, doit sentir toute la sienne et s’efforcer d’atteindre le double but d’instruire et d’éduquer.
Qui, affirmons-le bien haut, il ne suffit pas
dfinstruiire, car la science sans l'éducation
^ une arme à deux tranchants.
Aujourd’hui l'éducation vise à faire de
bons citoyens : l'éducateur chrétien doit se
préoccuper de former de bons citoyens à
travers l’homme une éducation qui ferait
litière des droits de l’humianité, des sentiments d’humanité, ne pourrait qu’être
imparfaite et au bout du compte préjudiciable à la nation.
Forgeons des hommes droits, laborieux,
honnêtes, consacrés au devoir, et il sera
aisé d’àVôir de bons citoyens.
A .C.D..G.
liusiilileMiit la San ianaie iielii.
Organisé par « Vita Nova », de Turin, le
dimanche 23 septembre a eu lieu, à San
IfeirZano Oliveto, om rassemblement des
Unionistes du groupe pdémontais. La b^le
journée a contribué à rendre heureux et
béni ce rendez-vous de jeunesse.
Le culte matinal fut préadé par le pasteur de l’endroit, iM. Brazzinj, et le sermon fut prononcé par le prof. Falchi sur
ée(s paroles : « Voici, je me tiens à la porte
et je frappe... ».
A <14 h. 30 a lieu ime séance d'études,
présidée par le pasteur Ghetti, qui dure
plus de deux heures, sans fatiguer les assistants, grâce à son intérêt.
Comme concluàon des travaux on adopte
un ordre du jow.
Les Unions féminines étaient représentées par M.Ue Elise Mfeynier, secrétaire
nationale ides U. C. D. G., et par M.Be Miarthe 'Turin; l’Armée du .Salut avait aussi
deux représentantes.
Les évangéliques de San Marzano firent
un chajeuneiux accueil aux visiteuirs et contribuèrent ainsi à la bonne et agréable
réussite de l’inoubliable journée.
(Impossible de publier tout le compte^rendu. - Réd.).
Nascite N" 0 — Decessi N» 1
CHRONIQUE VAUOOISE
S; épousé M.lle Jourdan Pauline de Barthélemy ; M. Cattre Jean de Pierre a épousé
M.lle Cougn Albertîne de Jean Louis. Nous
DONS
REQUS
Pour le Collège.
M.me Goss-Rostain L. 50,__
M. Adolphe Giampiccoli » 2000,__
M. Robert Revel » 5000,__
En outre, de Gênes, de la part d’un
ancien élève du Collège, qui désire rester
anonyme, est parvenu à l’avocat Peyrot le
généreux don de L. 50.000, qui doit être
inscrit au fonds permanent « Pro Collegio ».
Le beau don, au moment de la rentrée
des classes, est significatif et encourageant.
« H! «
COURMAYEUR. Nous lisons dans la
Stampa du 26 seîStemibre qu’ont eu lieu,
dans cette ville, les funérailles de deux alpiniSbes anglais, tombés sur le Mont Blanc,
pendant unie* excursion, depuis le mois
d’août. Leurs corps, trouvés après de longues recharches, furenit portés à Courmayeur, et c’est là que se sont déroulées
les obsèques. Comme ils étaient protestants, le .service & eu lieu dans notre église.
La Stampa écrit : « La cérémonie funèbre,
avec une simplilcité austère, s’est déroulée dans l’église vaudoise locale, puisque
telle était la religion des vibtimies ; le Pasteur a prononcé des paroles appropriées à
la circonstance».
Les cercueils étaient accompagnés par
les gepdiarmes, par la milice de frontièie
et par les guides avec leur équipage de
montagne.
— Parmi les victimes de l’alpinisme on
doit ausisi enregistirer un pasteur anglais,
le rév. Frank Lenwood, mort comme les
deux précédents, sur le massif du Mont
Blanc, ÒÙ il guidait une expédition. ' ;
LATOUR. Le Collège. La réouvertuinf'
officielle des cours a eu lieu, lundi, oo-;
tobre, à 15 heures, dians la Salle du Spnode. Sont présents les Professeurs, les élèves, plusieurs parents des élèves. Les Autorités sont représentées par le chev. Ettore Merlo, l'ingénieur Lodovico Merlo, Secrétaire politique du « Fascio », le secrétaire communal M. Guyot.
La cérémonie est présidée par le modérateur ipnof. Ernesto Comba qui, après la
prière, lit le passage de TEcclfeiiaste (chapStne lU), où fl est dit qu’il y a im temps
pour toute chose", et la parabole des
En s’adressant ensuite aux élèves, il explique et applique la parabole des talents
d’une maniière claire et simple.
Le idïscburs de rentrée "est prononcé par
le prof. Corrado Jaüla, qui dévdoMJe Un
suj^ d’actuaiité : « Le ressaisi^em^t
des marais Pontins ». Il fait Thfetodre d!œ
tentatives aecomipliies depuis le temps des
Romains jusqu’à>*pos jours et donne les
raisons de leur ifîhuccès pour mieux mettre en relief les raisons du succès acfaiel
Comme conclusiolni, en citant Mazziiî, il
exprime ce que le corps enseignant propose ide faire pendant Tannée scolaire
qui commence.
Le Preside lit ensuite son rapport sur
la marche de l’institut pendant k dernière année sedaire.
L’ing. Lodovico Mèrlo apporte les salutations des organisations fasedstes, et comme
président de la « Dante Alighieri" », il invite les ^èves à s’inscrire à cette Société.
Le secrétaire communal M. Guyot, apporte les salutations et les souhaits du podestat, chev. off. colonel DeCarolk, qui
n’a 'pu participer à la cérémonie. _
Les leçons ont régulièrement commencé
le mardi matin, 2 octobre. Le nombre dés
élèves est un peu inférieur à celui de Tannée passée : espérons que la qualité soit
une adéquate' Compensaticai à la quantité
et que Tannée scolaire puisse être fructueuse et béliïie.
— Deux nouveaux foyers viennent de
se fonder : M. Pellegrin Aldo dé Louis a
.. î;
' 2 iîh
*)-•, invoquons sur ces époux les bénédictions
« divines.
.- A l’occasion de la réouverture des
écoles éléniientaires, un service religieux a
ou lieu dans le temple, où le Pasteur attira l’attention de son nombreux auditaire d’élèves sur l’importance de Técole
^pour la formation du citoyen et du croyant.
— Au culte de dimanche dernier, M. Jules Tron remercia au nom de la paroisse
M. Barthélemy Soulier pour le travail dévoué et fidèle accompli durant l’absence du
Pasteur titulaire.
Nous tenons en même temps à dire
toute notre reconnaissance à MM. les Pasteurs qui, au cours de Tété, ont bien voulu
accepter l’invitation qui leur avait été
faite d’occuper la chaire de notre temple.
Leurs messages nous ont fait du bien.
— Un Concert très attrayant aura lieu
samedi, 6 courant, à TAula Magna, à
20 h. 30, au bénéfice de Tassisfen^a invernale, avec le concours de Marco Peyrot,
de TAugustés de Rome, du violoniste aveugle prof. Domenico Fiorio, accompagnés au
piano par M.lle Adelina Theiler. Le programme très beau, les prix modérés, le
noble but, attireront certainement au concert notre meilleur public.
—■ Au Concours pour le grandiose Palais du « Littorio », qui sera érigé à Rome
dans la Via delVImpero, en face des plus
grands monuments de l’Empire, a pris part
le jeune et vaillant architecte ing. Gian
Carlo Eynard, fils du comm. ing. Emile
Eynard, qui a présenté un projet très remarqué et commenté, étant le seul, des 73
projets présentés, qui n’ait pas un style
très moderne. Le célèbre critique d’art
Ugo Ojetti, citant ce projet avec honneur,
observait que le grand public l’admirait
avec des expressions de vive sympathie,
en comparaison des constructions extrêmement modernes qui l’entourent. Que
notre vaillant coreligionnaire reçoive l’expression de nos félicitations et de nos
souhaits. A. J.
— La Cuisine gratuite pour les pauvres
a continué tout Tété son œuvre bienfaisante, au bénéfice d’environ 45 personnes.
L’hiver approche ; ce sont des besoins nouveaux et plus urgents, auxquels il faut
pourvoir. Et c’est dans ce moment que les
amis de cette institution envoient ordinairement leur aide, pour lui donner les
moyens de faire face aux nécessités. Le
Comité leur adreæe de nouveau sa vive
prière ; 1« ddns peuvent être consignés
à M. le doct. Cagna, caissier (Pharmacie
Internationale), ou à M. Attilio JaUa,
président.
PIGNEROL. Pendant le mois de septembre, la chaire a été occupée par MM. les
pasteurs Elmiilio Corsani, Seiffiredo Coiucei,
doct. Enrico Meynier, candidat en théologie Carto Gay ; elle le sera, D. V„ le premier dimanche 'd’octobre, par le candidat
en théologie Paul IMajrauda. Nous remercions tous ces frères pour leurs ménagés
chrétiens en demandant à Dieu de les bénir avec abondance.
— (Retardée). Notre Eglise a reçu, avec
reconnaissance, la somme de L. 150, offerte
« in miemoriam » par les enfants de M.me
Madeleine Roman veuve Peyrond, de
Saint-Second.
PRARU8TIN. Dimanche, 30 septembre,
a été une belle journée pour cette Eglise :
il s’aigissait de rouvrir au culte divin le
temple restauré et embellL C’est bien toujours le même édifice ; mais ceux qui Tout
connu jusqu'à hier seront agréablement
frappés dies améliorations : le vieux sanctuaire a été complètement respeint et revierni, à ifintérieur comme à l’extérieur ;
■toe éléganite boiserie, en style ajvec les
panneaux de la chaire, recouvre k partie
inférieure des murailles, préservant de
Thumidiilté elt du froid et doninaiat une sen•saition de ireouedUement ; k petite chaire
tiiii ■« régait », désormais inutile, a idispaïu
?(déviâîlan!t, aux amateurs d’arclmves, dans
ses décombfies, mainte indiscrétiiHi seerèta..); k petite place, sur le devant,
s’est transformée en jardin superbe; enfin, une croix massive en marbre sombre
ornie la façade bknche, en surmontant le^
passage inspiré : « Crois au Seigneur
Jésus... ».
C’est à k mémoire d’une de ses membres que cette paroisse doit ce privilège;
car c’est "en souvenir de M.me lAMise Gardiol née Vinçon — leur bien-aimée mère
et tante — que M.me Emma LeidheuserGardiol et MM. Ting. Jules Rostan et le
rag. Emile Gardiol, de Milan, ont offert
la somme nécessaire.
La cérémanie a été simple et solennelle :
culte préside par Tex-modérateur M. le
doct. V. Alb. Costahel qui prend pour
texte A,poe". III, 11 ; la Chorale exécute un
chœur de circonstiance, et le Surintiendant
ajoute quelques mots de remerciement
aux bienfaiteurs, au nom de l’Eglise. —
Détail sympathique : c’est de cette même
chaire que M. Costabel a prêché son premier et son dertiier sermon ,de pasteur en
activité de service.
Dieu veuille bénir cette journée pour la
chère Eglise de Prarustin et "pour un re-'
nouveau spirituel dans son sein ; iqu’Il ,
veuille seconder le zèle que ,son pasteur,
M. Guido Rîvoir, y "déploie et son activité
vraiment infatigable, grâce à laquelle les
travaux présenits ont été accomplis et d’autres importaUtes initiatives sont en cours
pour le progrès de la paraisse.
RIESI. Eedes Vaudoises. A l’occasion de
la Soirée' synodale, consacrée à l’évangélisation, le Pasteuir de Riesi a reçu, ide k
part de plusieurs amis, des dons pour nos
écoles. Nous avons déjà atteint la somme
encourageante de L. 638. Nous remercions
sihcèreraent le président du Synode, M. le
doct. H. Tron, et tous les généreux donateurs, dont plusieurs nous sont inconnus.
Nous leur serions très obligés de bien vouloir nous envoyer leur adresse afin que
nous puissions leur témoigner notre reconinajissance en leur envoyant le « Bulletin Paroissiial », qui donnera des nouvelles
întériessantes sur la marche de nos écoles.
L’activité scolaire a bien commencé et
nous ferons de notre mieux pour que les
écoles soiiienit à k hauteur d© leur nobletâche. U. ÎBeet.
RODORET. Le' 19 août, notre paroisse a
reçu la visite de M. Albert Ricoa, pasteur
à Massel et le 2 septembre celle de M. Albert Rîbet, pasiteuir à Orsara di Puglia.
Nous remerc'ions vivement ces ¡deux frères pour Je bon message qu’ils nous ont
apporté. M. le pasteur Ribet était accompagné par uri- groupe de 26 jeunes frères
de nos Eglises d’Italie, venus aux Vallées
à Toccaision du IV® Camp-« Congtresso » de
notre Fédération.
— Le 6 septembre, après une courte mar
ladie, s’est endormi dans le Seigneur notre
frère Jean Henri Pascal, des Fontaines, à
Tâge de 87 ans. Nous renouvelons à la famille en deuil notre vive sympathie
chrétienne.
Bdoaedo Micol, amdidat en théologie.
SAINT-GERMAIN. Asile des Vieillards.
Dons reçus en mémoire de M. le comm.
C. A. Tron: Avocatesse Poët, Pignerol
L. 250 - Elise Bruno et famille, en souvenir de leur tante Long Henriette veuve
Vinçon, 200.
— Long Jules, de la Combine, après une
longue maladie, nous a quittés, jeune encore, pour une vie meilleure auprès du
Seigneur, là où ni larmes ni souffrances
ne seront plus. A la famille afflig'ée nos
condoléances.
SAINT-JEAN. Vendredi, 28 septembre,
a eu lieu l’ensevelissement de notre frère
Paul Proche, décédé aux Curts, à Tâge de
57 ans, après une longue maladie. Que
Dieu console k veuve, Torpheline et tous
les parents affligés.
SAN-GUSTAVO (lEntre-Rios), le 20 août 1934.
Ch&r frère.
Me voici de nouveau en route pour visiter les dissérrfinés et leur apporter les consok'tions de TEvangile : k vie nouvelle et
le salut en Christ, mort pour iios péchés.
Au lieu de suivre k route habituelle
par Buenos-Aires, je suis venu par k province d’Entne-Rios, que j'ai traversée d'est
à ouest. A OualeguaydhîL il y a deux familles vauidbises : celles de Daniel Baridon
©t Jean Gorfield Roland. A Rosario Tala,
3
L’Echo des Vallées - Vendredi 5 Octobne 1934-XII
J
i
une grande paroisse, sur une immpnjy
étend,ue, il y a beancôap de famiUeB vaur
doises ; Guigou, Buffa, Romalh, IMartinalfc,
Coïsson, Odin, Fomeroïi, Salomon, Rostan,
Bonnet, etc. Elle est desservie par un pasteur italien, Monti, d'Ajexandrile. H m'a
invité à présider le culte dans la petite
viHe du Tala (le tala est le nom d’un ai^
bre), à la chapelle de la colonie, et à celle
d’Echagüe. J’ai eu ainsi l’occasion de sar
luer beaucoup de gens connus lors de mes
précédentes visites. Nous avons alussi eu
une belle réunion chez Jules Rostan, près
de Soki. Entouré de' catholiques, il les a invités, et huit familles sont accourues.
Nous avons senti la présence de l’Esprit.
J’ai salué un beau vii^llard vaudois,
Etienne BOnnet, d’Angrogne, de 80 ans,
encore fort et robuste, Théophile Bonnet,
Daniel Gönnet, de Sailnt-Jean, etc.
Un converti, plein de zèle et de feu,
E. Galliano, m’a amené ensuite en auto à
Lucas Gomalez pour visiter la faimiUe
d’Ernest Corfiiéld, de Colonia Valdense. A
Paraná, capitale de la province d’’EntreRios, viUe de 65 mille habitants, j’ai visité la famiUe KeHer-Gardiol, qui profite
des cultes de l’églihe méthodiste, îéfc M.lle
L;icie Barolin, de S. Gustavo, qui termine
cette année les études die maîtressel
Je visite, pour la neuvième fois, les
chers frèjres de San Gustavo. Cette année,
tout est bœiu et la récolte présente une
l>erspectiv6 miagnifique. Il n’y a pas de
sauterelles j:usqu'à présent. Les terrains
sont ici d'une fertilité extraordinaire et
surprenante'. Les colons sèment des étendues immenses, presque tout de lin et du
maïs. Ils ont a,ussi beajucoup idJe bétail.
La piété a aussi les promesses de la vie
présente et Dieu a béni les colons de toute
manière. « J’,honorerai celui qui m’honore », dit l’Etemei. Ils en sont une
preuve. On a dit d’eux : « Ce sont ceux de
la Bible». Comme il serait à désirer qu’on
puisse le dire de nous tous les Vaudois,
ici, en Amérique ! Car la parole sous l’action de l’Esprit produit en nous la vie
nouvelle.
Grâce à l’auto, je puis visiter toutes
les familles, même les plus éloignéea
Les conditions matérielles ne sont plus
ce qu’elles étaient tôt après la guerre ; les
choses ont changé. On voit pairtout des
gens sans travail, surtout près des gares
et le long des voies ferrées : dies va-nu^pieds, un sac sur le idios. Dans les grandes
villes et près dés ports ils sont innombrables. L^ gouvernements font beaucoup
pour subvenir aux nécessiteux. On Æstribue du pain, de^ la viande. Ici même, à
S. Gustavo, les colons soutiennent un© ouisine écatiiomique. C’est bien triste. Mate il
y a des choses plus réjouissantes, heureux
sement, et ce sont oéUies qui forment notre
espérance en Christ pour la vie éternelle.
Ici les gâte croient toute la Bible et attendent la venue du Seigneur. Dans notre
jeunesse nous chantions : « Jusqu’à la
mort nous te serons fidèles, jusqu’à la
mort Tu seras notre Roi ». C’est bien notre vœu sincère, mais nous ne supposions
pas toutes les difficulté et les épreuves
que nous aurions reaicontrées sur la route.
Nous étions 'au commencement de la carrière, maiintenant elle ^ prewïue achevée.
Lorsque j’y pense, après plus de quarante
ans d'expérience dans nos colonies, j’ai
bien des sujets d’humiliation, pour nos infidélités, lacunes, lâchetés. Toutefois le Seigneur ne m’a pas abandonné et II continuera sa grâce envers moi jusqu’à la fin.
Je demande à Dieu qu’il bénisse ma tournée et qu’il me garde jusqu’à la fin. Les
frères de S. Gustavo envoient leurs saïutatioTis à ceux des Vallées, surtout au Villar. Nous passons vraiment des moments
bénis ensemble.
Votre bien dévoué L. Joübdan.
VILLAR, Baptêmes. Huit chers enfants
de notre famille d'égltee ont été, dans ces
dernières semaines, présentés à Dieu par
le rite du baptême ; Caïrus Italia de
Etienne et Emma Ricca, du Centre - Bertucci Bianca de Albert et Lina Böton, du
Centre - Chanforan Dorine et Anne de
J. Daniel et Anne Nicolet, du Palet, le dimanche 9 septembre ; et Bertinat Irène,
Irma, Renato et Albert de Paul .et Suzeinne
Cougn, le 30 s^t«nbre. Noos invoqucms
encore sur ces t^idres agneaux du troupeau les bénédicticÉis du Bon Berger.
— 'Nouveau foyer. Jeudi, 20 septembre,
nous avons célébré, au temple, le mariage
de M. Auguste Davit, de St-Cristophe, aveç
M.Ue Ottilia Dalmas, du Tesmaud. Nos
vœux dq vrai bonheur accompe^ent ces
chers époux.
— Départs. Vraidredî dernier, 28 septembre, un immense coiiège de parents
et d’amis, de jeunes surtout, acccanpagnait
au champ du’repos la dépouille mortelle
du jeune Aldo Geymonat de PàuL de Subiasc, emporté par tine douloureuse et
inexorable malaffie, à l’âge de 21 ana Les
jeunes fascistes, aux ordres du commandant du «Fascio Giovanile» de Bobi,
M. Osvaldo Coïsson, ont participé en grand
nombre à la triste cérémonie et ont porté
'à bras le corbillard.
Lundi, un autre cortège accompagnait
au cimetière la dépouille du petit Etienne
Berton de Paul et Constance Charbonnier,
qui n’a pas réjoui pour longt«nps ce cher
jeune foyer. Que Dieu console les familles
affligées et qu’il transforme pour tous l’affliction en épreuve sanctifiante.
— Pour notre Maison Unioniste. Le IV®
Bazar en faveur de notre projetœ Maison
Unioniste a eu un résultat trfe encourageant. Nos vifs remerciements à ces infatigables dames et demoiselles dé l’Eglise,
et à tous les amis, de près et de loin, qui
ont contribué à sa bonne réussite.
— Nos écoles ont inauguré, mardi matin, 2 courant, par un culte au temple, la
nouvelle année scolaire. A la simple, mais
touchante cérémonie, étaient présents les
maîtres et maîtreæes et les écoliers de
nos différentes écoles. A grands et petits
nous renouvelons nos souhaits pour une
année bénie dans le Seigneur !
Nous saisissons l’occasion pour exprimer
à un cher ami ViUarenc, de... Marseille, notre très vive reconnaissance pour le don
généreux et fraternel qu’il nous a fait parvenir pour alléger le lourd déficit qui pèse
encore sur la Caisse de nos écoles de
quartier. « j.
VILLESÈCHE. Vendredi, 28 septembre,
ont eu lieu les obsèques de notre sœur
Césarine Feyronel née Clôt, décédée au
Souhet, après une longue maladie, à l’âge
de 56 ans. A son mari, à ses enfants et
à ses nombreux parents nous renouvelons
notre sympathie chrétienne.
□nnnaaanDnni^nnnnpaana
Dans l’Armée du Salut.
Le 3 s^itèmibre, le Canseil Suprême de
l’Armée dlu Salut a élu, poiur succéder au
général E. G. Higgins, la commandante
Evangéline Booth. La direction die cette
grande organiteaJbion mondiale revient ainsi
à la famile du fondateur, qui a donné
trois chefs : William Booth, Branwell
Booth, son fils, et la nouvelle éluei, ele
aussi file du fondateur. Avant le vote,
Evangéline Booth avait déclaré : « Que je
sois générale ou non, jusqu’à mon dernier
souffle Dieu aura toute ma santé, toute
ma force, toute mon.' inteUigence, toutes
les fibres de mcm être».
4s « g:
Le commissaire Albin Peyron quitte Parte. Evangile et Liberté, pour lui rendre
hommage, rappeUe les belœ étapes de sa
carrière et écrit :
« Au cours de leur longue carrière, le
commissaire et M.me Albin Peyron ont
rempli maintes fonctions dans l’œuvre à
laquelle ils avaient consacré leurs vies.
Entre autres, ils oPt dirigé l’œuvre de
l’Armée du Salut en Italie. Au début de la
guerre, les Commissaines étaient à Lausanne, et c’est là que le général Bramwdl
Booth les a appelés, en mai 1917, pour assurer la direction de l’Armée du Salult en
France.
« Les Foyers du Soldat, durant la tourmraite, les nombreux postes en provinoe,
ixuis à Paris ces fondations admirables : le
Palafe du Peuple, le Palais de la Femme,
la Miaison du Jeune Homme, TAsile Flottant, la Cité du Refuge, avec la Mafeoin' de
la Mère et de l’Enfant, en province, le
Foyer du Peuple à Marseille, la Vüla Blan
che Beynn. à Nîmes, pour nos sœurs
dans la peine, le Foy&c féminin à Mulhouse, le château de Saint-Georges-lesBians (Ardèche), pour enfants, la Maison
Ho^itialjère de Tohneins (Lot-et-Garonne),
les ïéveilbns des saPe-taudis, et, tout réosmment, en Guyane, l’œuvre des hagards
yMrés, demeureront les témoins vivaces
de ce labeiïT acharné pour le bien.
« Àltws qu’en 1916 le nombre des places
dans les instittitions n’était que de 600,
il est aujourd’hui de 3.678. L’année derrière, l’Armée du Salut a pu fournir grar
tuiferoent, ou à très bas prix, 2.674.441
parlions de nourriture et 627.290 lita La
création de ces œuvres a entraîné une dépense d’en'virort 25 millions de francs.
«Au cours de oes derniers mois, l’Ardu Salut a pu trouver des dévouements proportionnés à la grandeur toujours plus exigeante de sa tâche. Ses effeètife se composent de 26.000 officiers, de
100.600 sou&<Æciers, de 2 millions de soldats. L’armée qu’elle a dressé contre la
misère actueUement la plus forte et
la mieux organisée du monde. Personne
tte songera jamais à demander son
licenctemeat.
«Le 10 septembre, salle léna, à Plaris,
M. Albin Peyron faisait ses adieux à l’œuvre qu’il a dirigée pendant dix-sept ans.
«Des discours ont été prononcés par
MM. Justin Godiart, ancien ministre, président du Comité d’honneur des œuvres
sociales de l’Armée du Salut ; Pierre
ÏJainp, homme de lettres ; le pasteur Marc
Bœgner, président de la Fédération protestante de France, et par le Commissaire
^éral M-même ».
Fails et Nouvelles.
Le prof, Karl Barth aux arrêts. Il y a
(ioielques semiaines, le bruit s’est répandu
jljae le prof. Karl Barth était frappé de
#Stiadtamest », ce qui signifie qu’il est
qpmsigné dans la viHe de Bonn. Eh outre,
te revue Tedogisdhe Existenz aurait été
teterdite. Cette nouvelle est confirmée,
fe'is le prof. K. Barth était en Suîæe au
moment où elle lui fut communiquée. H a
donc pu assister à la retraite pastorale
romande dè Vaumarous les 10 et 11 septembre et exposer sa théologie devant environ 200 pasteurs et profesisiaurs, dont
rdusieuns lui ont opposé de séiliieuaes objections, tout en rendant hommage à son
attitude courageuse à l’égard dé la direction nouvelle imprimée de force à l'Elgltee
allemande. S. p. p.
H; « 4:
Congrès calviniste internationtd. Du 23
au 26 octobre 1934, se réunira, à Amsterdam, le 2® Congrès international calviniste. Le premier a eu lieu à Londres, en
1932. Ce Congrès æ fonde sur les confessions de foi calvinistes des différents pays :
confession de La Rœhefle, confession de
Westminster, 39 airticles de l’Eglise anglicane, confession de foi néerlandaise, Catéchisme de Heidelberg, articles de Dordrecht, etc. Les sujets à l’ordre du jouir
sont : La souveuaSîàeté de Dieu et la vie
moderne ; la souveraineté de Dieu et la
vie politique ; la souvéraineté de Dieu et
la vie oecuménique ; la souveraineté de
Dieu et la vie religieuse.
S. Œ. P. I., G^ève.
4> * 4i
France. Les Sans-Dieu en Franae. Il
semble que la propagande bolchéviste des
Sans-Dieu ait choisi la EYance pour centre de son activité. Le 15 jufflet a eu lieu,
à Paris, une « jourtiée idœ Saïi&Diieu », à
laquelle participèrent un certain nombre
d’instituteurs. Le mouvement a pour organe La Lutte, qui se crie ouvertement
ju^ue dans les rues de Genèvei. On pirévoit pour les me^ prcxfflsins, ehi Francei,
toute une série de conférences et de publications, touteis dirigées contre k religion. Ehcouragés par les amabilités de
M. Barthou à l’égard des Soviets, les communistes paraissent faire de la EVance le
centre de la guerre' du bolehévteme contre
la religion. S. p. p.
4c * 4I
Suisse. « La Cause » à Lœmmnei. Depuis
dix ans, «La Cause» a chaque année, à
Parte, son assemblée générale. Mais ces
trois journées de ttavaîl en commun
ayant pris le caractère d’un vrai Congrès
internationail aùquel assistent des protestants de Bdgîejue, dé HoHainde et de
Suisse, l’idée s’est fait jour de tran^vorter de temps à «uttlre l’assemblée générale
en provînee ou ihême en dehors de France.
Or voici qu'à la suite de diroonstanoes fa
vorables, Lausanne aura très produiinemoit te privilège de recevdr dans ses
murs la dite aaseoùxlée genérala Celte-cî
aura lieu les mardi 16, mercredi 17 et
jeudi 18 octobre prochaina, dai^ le cadre
de la paroisse de Saint-François.
& p. p.
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» 6,15 t 7,33 10,25 12,52 17,15 18,41 20,07 21,20
» 5,24 6,36 7,- 7,53 10,45 13,14 17,38 19,04 20,25 21,39
» 5,47 6,50 7,26 8,05 11,06 13,33 18,01 19,20 20,49 22,02
a. 6,31 7,20 8,10 8,30 11,47 14,07 18;42 19,51 21,27 22,40
p. (3) 0,25 4,50 6,36 7,56 11,36 13,20 17,27 18,25 19,06 20,10
» 1,03 5,29 7,22 8,26 12,14 14,02 18,02 19,08 19,32 20,44
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8,42 15,17 19,17 VillarP. . 6,41 12,06 17,46
8,49 15,24 19.24 Chabriois » 6,48 12,13 17,58
8,55 15,29 19,29 S. Margh. » 6,56 12,20 .18,9- 15,35 19,35 TorreP. a. 7- 12,25 18,05
(•) Al Venerdì e Festivi.
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerolo p
Ponte Lemina (}ac.)
Abbadia
Riaglietto-FiugeraCtdc)
S. Martino
Porte
Malanaggio (fac.)
S. Germano
VillarPerosa
Dubbione
Pinasca
S. Sebastiano
Perosa Argentina
Perosa Argentina . p.
S. Sebastiano »
Pinasca »
Dubbione »
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6,15 (1) (2)
7,52 10,45 12,45 14,35 16,40 18,25 19,50
6,23 7,59 10,52 12,52 14,42 16,48 18,32 19',57
6,26 8,02 10,55 12,55 14,45 16,51 18,35 20,—
6,30 8,05 10,58 12,58 14,49 16,55 18,38 20,03
6,33 8,08 11,01 13,01 14,52 16,57 18,41 20,06
6,36 8,11 11,04 13,04 14,55 17,- 18; 44 20;09
— 8,16 11,07 13,08 14,59 17,03 20,12
6,44 8,19 11,10 13,12 15,02 17,06 18,51 20; 15
6,54 8,26 11,17 13,21 1.5,10 17,13 18,58 20;22
7,02 8,33 11,24 13,26 15,18 17,20 19,05 20,29
7,05 8,36 11,27 13,29 15,21 17,23 19,08 20;32
— — 11,34 13,36 15,29 17,28 20,37
7,15 8,45 11,40 13,39 15,35 17,31 19,16 20,40
6,50 (I) (2)
7,35 8,55 12,05 13,55 16,20 17,56 19,35
6,53 7,38 — 12,08 13,59 16,23 19,38
6,58 7,43 9,02 12,13 14,05 16,28 18,06 19Ì43
7,01 7,46 9,05 12,16 14,08 16,31 18,09 19;46
7,07 7,53 9,15 12,23 14,15 16,45 18;i6 19;53
7,17 8,- 9,22 12,30 14,22 16,53 18,24 20;—
7,20 8,03 9,25 12,33 14,40 16,56 20,03
7,24 8,10 9,28 12,39 14,43 17,- 18,31 20,08
7,27 8,13 9,31 12,42 14,46 17,03 18,34 20; 11
7,30 8,16 9,33 12,45 14,49 17,06 18Ì37 20; 14
7,33 8,19 9,36 12,48 14,52 17,10 18,40 20; 17
7,36 8,22 9,39 12,51 14,55 17,13 18Ì43 20,20
7,42 8,30 9,45 12,58 15,- 17,20 18,50 20,25
(I) Sabato (Mercato a Pinerolo) — (2) Festivo.
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Pomaretto » 7,43 13,58 19,38 Penero
Chiotti-Rlclaretto » 7,58 14,13 19,53 Trossieri-Faetto
Trossieri-Faetto » 8,02 14,17 19,57 Chiotti-Riclaretto
Perrero » 8,10 14,20 20,- Pomaretto
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6,07
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