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Quarante-huitième année.
5 Avril iai2
N. 14.
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L ECHO DES
PARAISSANT CHAQlJE VENDREDI
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commencement de l’année. j »
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ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV,
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SOMMAIRE:
Nos catéchumènes — A quelque chose malheur est bon — Impressions d’Ecosse —
Un peu d’eau renversée — Chronique
vaudoise — Nouvelles et faits divers —
Bibliographie — Feuilleton: Le trésor de
grand prix — Nouvelles politiques —Opéra
Balnearia G. P. Meille.
NOS CATÉCHUMÈNES
Nous voici arrivés de nouveau à l’époque de l’année où il nous faut penser à nos catéchumènes et à leur admission dans l’Eglise. C’est le moment
le plus angoissant pour un pasteur qui
a travaillé à les préparer et pour un
Consistoire qui doit les examiner. Le
pasteur a fait son possible pour les
instruire dans la connaissance de la
parole de Dieu, pour leur apprendre
à se donner et à se consacrer au service de Jésus, leur Sauveur. Il a prié
pour eux et avec eux; il a chanté et
s’est efforcé de les faire chanter les
louanges de Dieu; il a été doux, patient, parfois sévère, suivant les cas,
et cependant, malgré tout cela, il se
sent impuissant et voit avec peine un
bon nombre d’entre eux insensibles,
indifférents, éloignés de cette ardeur
juvénile, de cet enthousiasme qui devraient les pousser au pied de la croix,
pour s’écrier avec joie: Merci Jésus,
tu es mort pour moi; je t’appartiens
tout entier, corps et âme.
Pourquoi ce résultat si décourageant ?
Nous devons avant tout confesser une
préparation insuffisante due à plusieurs causes : au travail quotidien, à
la difficulté de comprendre la Bible,
au désir de s’en aller le plus tôt possible à l’étranger. Il y a toute une
préparation, il est vrai, à l’école des
jours, à celle du dimanche, au catéchisme, mais il faudrait pouvoir la
continuer plus longtemps.
Avouons en second lieu que plusieurs
familles font fort peu de choses pour
encourager les enfants à lire la Bible.
Quand ce livre reste fermé presque
toute l’année, quand le culte de famille a disparu, quand ii y a du temps
pour tout, sauf pour ia parole de Dieu,
que pouvons-nous attendre de nos catéchumènes qui se trouvent transportés dans un monde étranger? Ah! si
les familles pouvaient comprendre
quelles ruines elles préparent en négligeant la parole de Dieu, probablement qu’elles s’efforceraient d’accomplir leur devoir.
Avouons en troisième lieu que les
chrétiens sont fort peu conséquents
dans leur vie de tous les jours. Quand
Dieu occupe la plus petite place et
(j^uele fljjoode absorbe tout; (juaad pour
la plus petite co'ntrariété, c’est sur
Dieu qu’on fait retomber la faute, comme s’il était le grand coupable, si tout
ne va pas comme nous le voudrions ;
quand nos catéchumènes entendent un
certain langage qui n’a rien du christianisme, que pouvons-nous prétendre
de nos catéchumènes, en fait de zèle
et d’enthousiasme ?
Et alors? Que chacun rentre en soimême et qu’il s’avoue le grand coupable. Connaître notre faute, c’est déjà
beaucoup car nous pourrons faire autrement à l’avenir.
En attendant, nous voudrions dire
aux parents: n’allez pas détruire ce
qui a été fait.
Ces catéchumènes, qui sont vos enfants, entourez-les ces jours-ci par votre sympathie, ayez une parole d’encouragement et de foi pour eux. Rappelez-vous que Dieu vous demandera
compte de ce que vous auriez pu faire
et de ce que vous n’avez pas fait.
A l’Eglise nous voudrions lui rappeler sa lourde tâche. Ces nouvelles
i-ecrues que nous t’amenons veuille les
soigner et les entourer en priant pour
elles, en leur donnant une tâche, en
les associant à tes œuvres, à ta foi, à
ton activité et à ta vie. Eglise de
Christ, ne sois pas un glaçon, un éteignoir et ne méprise pas ces petits qui
ont besoin de grandir dans la foi, de
se réchauffer au contact des âmes vivantes. Eglise de Christ, ne te contente
pas de porter un nom glorieux, mais
que ce nom soit une réalité et sois
comme ton chef une source d'amour,
de bonté, de secours, de sacrifices !
Veille sur ce dépôt que nous te confions; veille et prie!
Et nous Membres du Consistoire,
nous surtout, chers collègues, ne perdons pas de vue ces catéchumènes devenus membres du troupeau. L’ennemi
les attend pour en faire sa proie; le
monde les attend pour en faire des
victimes, les partis les attendent pour
en faire des soldats et les façonner à
leur image et à leur ressemblance. A
nous de veiller encore et toujours sur
ceux qui ne nous ont pas toujours compris, qui nous ont lait de la peine, mais
qui ont besoin de nos conseils et de
nos prières Ne les perdons pas de vue,
suivons-les pas à pas, dans la paroisse,
à l’étranger, jusqu’au jour où appelés
à être des pères ou des mères, ils sentiront aussi leur responsabilité.
Remercions Dieu de nous donner
chaque année des catéchumènes et en
les plaçant sous sa garde, puissionsnous nous présenter un jour devant
lui pour lui dire: Me voici avec tous
ceux que tu m’as donné.
C. A. Tron.
A quelpii te inieyr est lion
Nous aurions pu choisir un autre
mot, comme celui-ci : « Il est bon qu’il
arrive des scandales », mais nous n’aimons pas abuser de la parole de Dieu.
Le décès du soldat Chauvie, à Derna,
a soulevé toute une discussion dans
les journaux, et à ce sujet, a eu lieu
une interpellation au parlement. Pourquoi toute cette agitation? Parce que
l’inhumation a eu lieu hors du cimetière commun, et cela par ordre de
qui savait que c’était un mépris, une
insulte, une offense à la liberté religieuse. Le véritable coupable a été
laissé dans l’ombre, mais à cette heureci, il a pu se persuader d’une chose,
et c’est que en arrière on ne peut plus
retourner, le moyen-âge ayant fait son
temps. L’intolérance, de laquelle on a
si souvent abusé est bien condamnée,
parja civilisation, par les lumièrqg
de la liberté, par les parlements; en
un mot: par tous indistinctement, sauf
par les aveugles qui s’obstinent à
croire que rien n’est changé.
Le parlement Italien en applaudissant chaleureusement les paroles du
sous-secrétaire d’état, qui a déclaré
que ïmtolleranza religiosa, non alUgna net nostro esercito e che in esso
esiste un solo culto, quello del proprio
dovere di fronte alla patria, s’est engagé à défendre la liberté sacrée de
la religion, malgré le P article du
statut, qui n’a plus sa raison d’être,
et qui, dans la pratique, est ignoré.
Mais au-dessus du parlement, il y a
le quatrième pouvoir auquel rien n’échappe et qui a le devoir de tout contrôler. La presse a accompli son devoir, d’une manière fidèle et, si souvent, nous devons la blâmer pour ses
nouvelles empoisonnées, pour ses haines qu’elle déchaîne, nous devons reconnaître sa haute mission, qui bien
remplie est une force, une sauvegarde,
une victoire.
Enfin, constatons-le avec joie et reconnaissance, notre gouvernement et
nos autorités supérieures ont fait tout
ce qui dépendait d’eux, pour réparer
le mal et se sont hâtés de donner une
légitime satisfaction à ceux qui avaient
été froissés, dans ce triste cas.
A quelque chose donc, malheur est
bon. Un Vaudois, un Augrognin, aura
donné lieu à des explications nécessaires et qui nous rassurent pour l’avenir. Que cela nous donne du courage et de l’énergie pour accomplir
fidèlement notre tâche. Continuons à
servir fidèlement notre patrie, spécialement dans ces moments de luttes, et
surtout, continuons à être fidèles à
Dieut <^ui saura toujoura nous défen
dre et nous faire triompher quand
nous nous trouvons avec lui, en faisant sa volonté. o. o. n.
IMPRESSIONS^ECOSSE
.Te sonne et aussitôt une jeune bonne,
bien mise et ayant très bonne façon,
vient m’ouvrir, m’introduit au salon
où un bon feu flambe dans l’âtre à la
barbe de la grève, prend ma carte de
visite et la porte à son maître, le Rev.
D' Black, premier pasteur d’une des
plus importantes Eglises de Glasgow.
Je jette autour de moi un regard chargé
de curiosité. Un riche tapis recouvre
entièrement le plancher, des tables
magnifiques, des chaises élégantes, des
fauteuils dans lesquels on risque de
sombrer, peuplent le salon. Aux parois
sont suspendus des tableaux qui, à mon
œil novice, ont tout l’air d’être de
m^n dg maître. L’ensemble démontre
clairement sinon la richesse, du moins
l’aisance la plus ample.
Mais voilà que pendant mon attente,
mon esprit s’amuse à battre la campagne. Porté sur les ailes du vent (ce
n’est pas le vent qui manque ici), il
file au delà des mers et des monts,
droit sur mon ancienne paroisse, entre
sans frapper dans mon ancien presbytère et s’y établit en maître. Sans le
vouloir, mais tout naturellement, je
me surprends faisant une espèce de
comparaison.
Mon presbytère à moi avait l’air
assez cossu de loin, mais en y entrant
il démentait tout de suite son apparence. On remarquait immédiatement
l’absence totale de la loi de l’adaptabilité et du confort qui, sans être d’une
importance absolue, a pourtant, ce me
semble, par moments ses charmes.
J’avais bien recouvert le plancher
- sans planches - d’un vieux tapis, mais
le froid de la pierre ne s’en moquait
pas mal de mon vieux tapis. Les murailles étaient aussi ornées de quelque
timide réclame de la Claudiana et de
quelques photographies à l’air égaré,
mais je ne puis pas dire que l’effet
produit fut très satisfaisant. La braise
qui remplissait le franklin tâchait de
dégager autant de chaleur que possible,
mais la bise glaciale qui soufflait du
Col du Pis et qui s’infiltrait dans la
chambre par les portes et les fenêtres
mal jointes, venait la narguer en la
neutralisant. Et pourtant... et pourtant ... non, décidément, je ne changerais pas de presbytère.
Avec cela, je ne veux pas que vous
croyiez, pas même pour une minute,
que la position du pasteur dans les
Vallées n’a nul besoin d’être améliorée ... S. iERT4:i<QT.
2
UN PEU OBU ^VERSÉE
Dîniuit hiei' en wagon-restaurant,
j’ai été témoin de la petite scène que
voici. Le garçon affairé courait à travers lès tables, dans l’étroite allée qui
les sépare. Comme il se penchait pour
servir l’un de mes voisins, il renversa
une bouteille d’eau minérale; cette
malencontreuse inondation se répandit
sur la nappe et gagna la chaise... et
le pantalon de ce monsieur correct
qui se leva d’un bond, l’air furieux.
Et il commença d’invectiver le garçon, d’un ton dur, d’une voix brève
de commandement, sans éclat de colère, mais avec une sorte de dédain
méprisant pour une telle maladresse.
Il obéissait, sans aucun doute, à ce
premier mouvement que l’on ressent
toujours, quand on est en public, le
héros d’une semblable mésaventure.
Naturellement, le maître d’hôtel en
habit noir s’était déjà précipité vers
nous, obséquieux, multipliant les excuses... Quant au malheureux, auteur
de tout ce brouhaha, il épongeait de
son mieux, avec des serviettes, la
nappe, la chaise et le pantalon.
Mais le monsieur correct ne se calmait pas et de ce même air sévère
et hautain, accentuait ses reproches
et exhalait ses plaintes. Il eut quelques mots vifs, blessants, qui piquè]'ent le garçon et lui firent dresser la
tête, une flamme étrange dans le regard. Je vis le pauvre diable faire un
visible effort pour se contenir; un
instant, les deux hommes semblèrent
se mesurer des yeux et ce fut tout...
Le garçon, sentant derrière lui le maître d’hôtel ne prononça pas une parole et, toujours silencieux, se remit
à sa besogne de laborieux essuyage.
Mais la flamme de ce regard m’a
frappé. Elle confessait plus de souffrance peut-être que de fureur. Il est
pénible de se voir reprocher ainsi une
maladresse d’autant plus excusable,
dans la hâte du service d’un wagonrestaurant, que l’équilibre d’un express
qui marche à haute vapeur est toujours quelque peu instable.
Et j’ai cru pouvoir interpréter le
langage muet de ces yeux. Ils disaient
la détresse humaine d’un inférieur involontairement fautif dans l’accomplissement de son service, souffrant
tout le premier du faux mouvement
commis, appréhendant une réprimande
de la part de son chef, soucieux avant
tout d’éviter tout ennui à cet être impatient, nerveux et fantasque qu’est
trop souvent le client. Ils disaient encore l’ironie des inégalités sociales, la
dignité froissée de l’homme qui doit
se plier à mille exigences, être aussi
aimable qu’empressé pour répondre à
tous ceux qui l’appellent et dans leur
hâte d’être servis les premiers, ne savent pas attendre... Car, le métier de
ce garçon de wagon-restaurant, cette
course glissante à travers les tables,
c’était pour lui le pain de la femme
et des enfants, le salaire vital...
Souvenons-nous que ceux qui servent sont des hommes, qu’ils sentent,
souffrent, peinent... Soyons un peu indulgents, même au prix d’une nappe
salie et de l’arrosage de notre pantalon et n’allons pas qualifier d’arrogance ce l’egard qui n’était sans doute
qu’une tristesse secrète d’avoir mal
fait et qu’une crainte d’une plus dure
réprimande, d’une mauvaise note d’un
chef irascible et intransigeant.
Les messieurs corrects, prompts à se
fâoher, touj purs le temps d©
songer à ces mécontentements sourds
qu’une impatience même justifiée, mais *
trop vivement exprimée, créent dans
l’âme du travailleur ? C’est ainsi que
naissent, à notre insu, ces haines sociales que les meneurs révolution- •
naires exploitent et attisent et que
nous provoquons, sans le savoir, en
nous enfermant strictement dans notre
droit. Les petites causes produisent
parfois de grands effets.
{La Démocratie). Jean Lefort.
CHRONIQUE VAUDOISE
Aiig;rog;ne. Nous rappelons la soirée musicale et récréative de la Société Chorale, qui aura lieu à SaintLaurent mardi 9 cour., à 8 li2 h. Le
programme, riche et vaiâé, composé
de récitations, dialogues, morceaux de
pianos, solos et surtout de plusieurs
chœurs, ne manquera pas d’attirer un
grand nombre de personnes, non seulement d’Angrogne, mais aussi des
communes voisines. Il convient de se
procurer au plus tôt les billets d’entrée, car la porte sera ouverte d’abord
à ceux qui seront pourvus de billets.
Florence. L’opuscule publié par M.
B. Pons, en souvenir de feu Jacques
Weitzecker, a été composé à la demande de la société géographique de
Rome, qui s’est chargée des frais d’impression. P’est un beau témoignage
qu’elle a voulu donner à un de ses
membres.
ü Nous apprenons de source certaine que M. le prof, docteur Henri
Bosio, a exprimé au Conseil de Théologie le désir de se retirer comme professeur, à dater du l"'juillet 1913, après
avoir travaillé pendant 40 ans au service de son Eglise. — Nous nous^ermettons de publier cette nouvelle afin
d’en nantir le corps pastoral, qui devra s’occuper de la succession de M.
Bosio.
La l'our. Mardi, le 26 mars, a eu
lieu la réunion finale des missions, à
laquelle se trouvait M. le missionnaii e
Coïsson qui présida le culte. La société de Via d’Oliva a continué à travailler avec zèle, sous la présidence
de M“® Meille, aidée par les demoiselles Karrer. Elle a collecté 521 frs.,
somme réjouissante, surtout si on tient
compte que d’autres sociétés travaillent dans le même but, au sein de la
paroisse.
© M. le candidat Jules Tron après
avoir passé six mois à la Tour, comme aide du pasteur, a été appelé à
travailler, provisoirement, à Lugano.
Nous accompagnons notre jeune frère
avec nos meilleurs vœux, en le remerciant de son travaii qui a été apprécié par les membres de notre Eglise.
© Le 29 mars, dans la grande salle
de l’Hôtel de l’Ours, la société Sainte
Cécile, a offert à une 40"® d’invités une
soirée charmante, où l’on a pu goûter
d’une excellente musique. Nous sommes heureux de voir une partie de
notre jeunesse cultiver cet art qui peut
exercer une si grande influence dans
la famille, dans la société, comme au
sein d’une Eglise. — Plusieurs morceaux de musique vocale ont été bissés, ce qui est une preuve évidente
que le public a au apprécier ces exercices qui ont dû coûter beaucoup de
travail.
© Joseph Sert de Ste-Marguerite,
une figure bien connue à la Tour, type
du Vaudois rappelant le passé, régent
de quartier à Pramol, membre de l’Ul mon de Ste-Marguerite, vient ^e noua
quitter, dans sa 78“® année. Il a souffert patiemment et avec foi. Nous exprimons notre sympathie chrétienne à
sa veuve, à ses enfants et à ses nombreux parents.
© Lundi dernier ont eu lieu les obsèques de M. Antoine Eynard des Appiots, décédé soudainement à l’âge de
78 ans. Bien connu à la Tour où il
était dans le commerce, il s’en est allé
en suivant de près son frère Michel.
Nous adressons aux parents notre sympathie dans leur deuil.
© Samedi dernier David Arnoulet
de Barthélemy, a fait bénir son mariage avec Julie Cesan des Armands.
Que Dieu bénisse cette nouvelle famille de notre paroisse.
© Le culte de dimanche dernier, aux
Coppiers, a été imposant. Près de 200
personnes se pressaient dans notre
vieux Temple et au delà de 100 communiants s’appi’ochèrent de la Table
du Seigneur.
Loiitlre.*^ Les journaux apportent
la nouvelle que M. Muston, le président du Comité d’Evangélisation s’arrêtei'a en Grande Bretagne jusqu’à la
fin de mai.
Ferrier, i avril 1912.
Cher Monsieur Tron,
Quoique un peu en retard, je confirme la nouvelle qui vous a été communiquée dans une correspondance
anonyme de l’élection de deux anciens,
dont l’un pour le quartier de Faët et
l’autre pour le quartier du Crouzet.
La votation a été si calme, et le résultat obtenu si conforme à l’attente
presque générale, que le correspondant
improvisé du Perrier n’aurait pas dû
éprouver le besoin de cacher son identité. En effet, au premier tour, nous
avons reconfirmé dans sa charge l’ancien de Faët, Jacques Poët, et nous
avons élu Jean Pierre Pascal pour le
quartier du Crouzet. L’anonyme m’aurait donc rendu un vrai service en signant sa lettre, et je ne serais plus
revenu sur ce sujet.
Vous avez déjà annoncé à vos lecteurs que la visite d’Egiise de la paroisse de Perrier-Maueilie avait eu lieu
le 24 mars, avec l’intervention de MM.
Jean Bonnet pasteur, et Louis Rostagno instituteu]-, secrétaire et vice-président de la Commission Exécutive.
Leur visite nous a causé un grand plaisir et nous désirerions qu’ils reviennent chez nous bien souvent, même
plus souvent que cela est prescrit par
les réglements. M. Bonnet nous a donné
un sermon bien pensé et très édifiant
sur le texte: « Vous êtes le sel de la
terre ». Dans la discussion fraternelle
qui a suivi, plusieurs personnes ont
pris part et ont dit sincèrement leur
opinion sur la marche de la paroisse.
Nous les en remercions sincèrement.
Dans l’après-midi, M. Bonnet a présidé
un culte bien fréquenté à Maneille et
sa prédication a produit dans le cœur
des auditeurs une bonne impression.
Le lundi et le mardi M. le pasteur
¡Soulier est venu s’unir à M. Bonnet
pour visiter plusieurs de nos quartiers.
Nous avons vu ces chers frères prendre le chemin du Crouzet pour y visiter cette partie de la paroisse la plus
isolée. Le soir de ce même jour ils
présidaient une réunion aux Grangettes de Faët, et le lendemain ils montaient à Traverse. Ces réunions de
quartiei', dans lesquelles nos amis ont
adressé des appels très pressants aux
nombreux auditeurs accourus pour les
entendre, ont fait un grand bien à ceux
qui ont eu le privilège de les fréquenter.
Nous remercions donc sincèrement
les deux membres de la Commission
Exécutive et M. Soulier pour le bien
qu’ils nous ont fait, espérant que la
bonne semence qu’ils ont semée sera
tombée dans un terrain bien préparé.
Un auditeur.
Foiuaret Messieurs les pasteurs
des Vallées qui auraient des ressortissants travaillant à l’Argentière, la
Bessée (près Briançon) rendraient service à l’Eglise et à ces frères eux-mêmes, en faisant connaître le nombre
et les noms à M. le modérateur B.
Léger au Pomaret.
Kio de 11» Flata. La Conférence
du district Sud Amérique s’est réunie
à Dolores les jours 10, 11, 12, 13 mars.
Elle doit avoir pris note avec satisfaction du produit des souscriptions
pour le Fond de Reconnaissance commencé il y a trois ans. Les 37 mille
francs ont été placés sur des terres.
D’après les décisions de la Conférence
de 1909 ce fond sera intangible, et administré par la Commission exécutive,
il servira: 1° pour les besoins de l’œuvre au sein des Eglises ; 2“ pour visiter les personnes et groupes isolés;
3® pour l’œuvre d’évangélisation dans
les environs de nos Eglises du Sud
Amérique.
© La moisson est achevée partout.
L’année a été bonne. Dans la Pampa
quelque colon a battu près de 4 mille
sacs de froment; le maïs est très promettant aussi, mais les ouvriers prétendent jusqu’à 20 francs par jour pour
leur travail.
S A Iris aussi la récolte a été très
bonne, et la détresse, dont ont parlé
nos journaux, est heureusement passée.
Le bien-être, la joie et la reconnaissance ont effacé les tristes souvenirs
de la sécheresse.
Étocloret La visite d’Egiise a eu
lieu le dimanche 24. Après l’édifiante
prédication de M. Grill, président de
la Commission Exécutive, l’assemblée
nombreuse, malgré le mauvais temps,
passa rapidement eu revue le travail
et l’état de l’Eglise. Dans l’après-midi
du dimanche MM. Grill et Marauda,
accompagnés par tous les régents de
la paroisse, présidèrent des réunions
aux Fontaines et à la Ville ; et le lundi
aux Rimas et au Champ du Clôt. Partout nos locaux se remplirent et les
nombreux auditeurs écoutèrent avec
joie le message édifiant qui leur fut
présenté.
Mt-Jean. M. Henri Tron a fini sa
mission à St-Jean, ayant laissé cette
paroisse lundi dernier à 4 heures. Le
Consistoire l’a remercié pour le travail qu’il a fait pendant ces six derniers mois et lui a remis un souvenir
au nom de l’Eglise.
Le même jour arrivait de Bergamo,
M. le pasteur T. Gay, qui a repris son
travail, étant beaucoup mieux de santé.
Villur. Actes liturgiques de février
et mars. — Baptêmes; Vernet Jean,
Veruet David et Vernet Louis, de feu
Auguste et de Giraudin Madelaine
(Brueras); Gönnet Pierre, de Jean et
de Berlon Madelaine (Saret). — Ensevelissements; Favat Jean Daniel, feu
Philippe, 72 ans, mari de Rivoire Marguerite (Giaime); Albarea Jean, feu
Jean Daniel, 71 ans, mari de Lausarot
Anna (Boudeina). A. J.
Nouvelles et faits divers
Allemagne. Il s’est formé dans un
bon nombre de régions de l’Allemagne des associaUoôif quij rompre..
3
tout lien avec les Eglises officielles,
ont cependant une vie propre et avec
lesquelles les Eglises établies doivent
compter. Le journal Die Warle publie
l’exposé suivant de leurs principes:
Nous, membres des Gemeinschaften
(associations chrétiennes) ne voulons
rien de nouveau et de particulier. Nous
voulons être de ceux qui ont la certitude de leur salut.
Nous voulons pratiquer une vie d’obéissance et de conformité à JésusChrist. Nous ne voulons plus nous conformer au monde, mais chercher à
toujours mieux connaître la volonté de
Dieu pour la mettre en pratique. Nous
voulons être, en particulier dans notre
vocation terrestre, fidèles, soigneux et
consciencieux et ne cacher rien de
mal sous de belles apparences reli
gieuses.
Nous voulons cultiver aussi dans nos
Gemeinschaften le sens du Royaume
de Dieu et travailler au sauvetage des
fîmes.
Le christianisme n’est pas seulement
pour nous une affaire privée mais aussi
une affaire collective.
Il faut qu’il y ait une véritable communion d’esprit enti’e chrétiens. La
vraie charité fait souvent défaut même
dans nos associations. On y rencontre
souvent la médisance, les luttes et les
discordes. Celui qui veut appartenir
aux Gemeinschaften doit consentir à
ce qu’on lui dise ce qu’il a besoin d’entendre, car c’est la condition essentielle pour quiconque veut parvenir à
la vérité divine.
Il est possible que les Eglises nationales se dissolvent bientôt. Comme il
est à craindre que l’antichristianisme
ne s’empare une fois des Eglises d’Etat,
il est important qu’il y ait une Eglise
qui connaisse clairement la vérité di
vine et qui la réalise avec décision.
Tels sont les buts poursuivis par le
mouvement et par l’œuvre de nos Gemeinschaften.
BIBLIOGRAPHIE
A--'
La Passion, la mort, la résurrection et l’Ascension de N.
S. Jésus-Christ. O crux Ave
spess unica, par Daniel Jackson.
Paris - Librairie Fischbacher 33, rue de Seine. Prix 2 francs.
Beau volume de 116 pages, contenant tout
ce que l’Evangile nous dit sur ces grands événements, suivi de deux cantiques pour Pâques
et trois contes de la Passion et de Pâques.
Ce volume sera lu avec plaisir dans les familles et il fera du bien.
Wilfred Monod. Prière et Silme.
. 31 simples méditations matinales
pour chaque jour du mois. Se vend
à la même librairie, au prix de
2 francs.
L’auteur est assez connu pour que nous nous
abstenions de porter des jugements sur ce travail pratique et qui sera efficace pour quiconque voudra en protiter.
William T. Stead. Me voici. Maître,
envoie-moi. Roman social, traduit de l’anglais par A. J. Jézéquel,
avec préface de M.'le pasteur Wilfred Monod. Se vend à la même
librairie, au prix de 3 fr. 50.
C’est une touchante histoire qui ressemble
à celles écrites par M. Slieldon d’Amérique.
C’est le triomphe de la vérité sur le mal, du
bien sur l’iniquité. Nous n’en disons pas davantage car il vaut mieux acheter le livre et
le lire.
178) l_E
TRÉSOR DE GRAND PRIX
PAR
marguerite s. comrie
TOULOUSE
SOCIÉTÉ UES Ll VUES UELIGIEUX
—---------------
Bruce faisait de vains efforts pour calmer
l’inquiétude de sa sœur et dissiper ses sombres prévisions.
— Voyons, peiite, disaii-ii gravement, pourquoi prendre ainsi les choses au tragique ? Rita
reviendra biontQt saine et sauve.
— Comment peux-tu le savoir?
— Je suppose reprit-il en clignant de l’œil,
je suppose que tu .l’as demandé à Dieu ?
— Bien sûr ; mais Jacob avait bien demandé
au Seigneur de lui rendre Joseph, et pourtant
sa prière ne fut pas exaucée.
— Et crois-tu qu’il aurait été préférable que
Joseph fût rendu à son père, pendant que Jacob, Benjamin et tous les Egyptiens mouraient
de faim ?
La pensée que l’absence déhnitive de Rita
pourrait épargner une calamité nationale n’était
pas une consolation pour Eisa.
— Sois sûre qu’elle reviendra saine et sauve,
répéta encore le jeune Ecossais.
— Pourquoi en es-tu si convaincu ?
— Parce que, parce que... je le sais.
Ce raisonnement, aussi illogique que sans
réplique, parut en quelque manière calmer
l’angoisse d’Eisa. Ce que voyant. Bruce s’apprêtait à répéter cet argument, quand on entendit le bruit d’une voiture. 11 s’élança dans
la cour et s’écria presque aussitôt :
— La voilà 1 la voilà!
Eisa tomba dans les bras de sa cousine, incapable de prononcer un mot, et les sanglots
longtemps contenus éclatèrent avec violence.
Marguerite ne comprenait pas la joie et l’émotion avec lesquelles on l’accueillait. Henri ne
l’avait pas mise au courant de leurs angoisses.
11 avait été à Montebagni pour demander conseil à M. Ferrari : là il avait appris que Marguerite venait seulement de partir à pied pour
Rüccadoro. 'Trop heureux do la savoir dans le
pays et iiOn pas a Rome, il l’avait suivie sur
la route et l’avait rejointe à quelques kilomètres du château. II l'avait fait monter dans
sou tilbury, et comme elle paraissait exténuée
de fatigue, il ii’avait pas jugé nécessaire de
lui adresser le moiiulo reproche. Quand elle
vu l’emotion de tous les domestiques, les larmes convulsives d'Eisa, qu’elle entendit le fervent: « Dieu soit loué!» de M“® Mactavish,
et qu’eutiu elle constata que Smith était
aussi pâle et défaite que rintendant, elle comprit combien elle avait agi follement.
— Je SUIS bien lâchée, dii-elie, de vous avoir
ainsi tous inquiétés ; je vois maintenant combien j’ai eu tort. D'abord j'ai cru agir pour le
mieux, et ensuite j’ai été trop tiére pour avouer
mes torts. Oh I Nanuette, comme la voix intérieure a parlé 1 11 a bien fallu l'écouter et revenir en arrière.
— Le Seigneur en soit béni! dit la vieille
bonne avec ferveur.
— Mon cher Baldi, reprit Marguerite, je vous
accusais de manque do cœur, parce que vous
ne vouliez pas me laisser aller près de ma
tante. Vous aviez sans doute raison, et j'aurais
du me soumettre. Me pardonnez-vous f
Pour toute réponse, Henri baisa respectueusement la main de sa jeune maîtresse.
« 11 fut un temps, pensait-il, ou notre demoiselle 110 se serait jamais humiliée devant qui
que ce lût, même devant le roi ».
Eisa no pouvait se détacher de sa cousine;
elle la serran dans ses bras, l’embrassait avec
passion.
— T'ai-je rendue malade, cousine ? Ce serait
la pire punition. Je ne mérite pas d’être aimee comme cela.
— ulil murmura Eisa, je ne suis pas malade; je SUIS seulement trop heureuse, et tout
est oublié puisque tu es là.
M"® Smiili s’étaii retirée dans sa chambre,
de pareilles émotions étant trop violentes pour
sa irêle constitution, pensait-elle. Rua, secondée par Naneiie, obtint entin qu'Elsa se mit
au ht; mais elle ne quitta le chevet de sa
jeune cousine que lorsque celle-ci fut profonuément endormie.
Elle se mit à la recherche de Henri; elle
voulait lui demander s’il avait télégraphié à
son père, ainsi qu'il en avait parlé.
L Intendant était encore au château, retenu
par le récit que Bruce lui faisait de la visite
du père Uaspard.
— Henri, avez-vous envoyé le télégramme
à mon père ? suivre).
i\ouvelles politiques
Pendant la dernière quinzaine nos
troupes en Afrique ont eu un peu de
répit. L’ennemi n’a plus osé s’approcher de nos fortifluations qui sont devenues lonnidables et imprenables, et
les Arabes n’oublieront pas de si tôt
les attaques iulructueuses contreDerna
et Hengasi.^is ont pourtant tente d'empêcher les travaux de construction d'un
nouveau fort jprès de Tobruk, ujais U
a suffi de quelques coups de canon,
bien dirigés, pour les obliger à s’éloigner. On a cru un moment qu’un mouvement vers l’intérieur allait s’effectuer : mais soit à cause de la maladie
du général Caneva, qui n’est pas encore rétabli, soit pour d’autres raisons,
aucun déplacement de troupes n’a été
commandé. Un nouveau bataillon de
troupes indigènes provenant de Massaua va débarquer à Tripoli, et il ne
manquera pas de rendre de précieux
services comme l’a déjà fait le bataillon qui l’a précédé. Les officiers aviateurs et aéronautes ont continué leurs
intéressantes excursions aériennes qui
permettent au commandant d’être renseigné sur tous les mouvements de
l’ennemi. Ils ont pu aussi constater
l’effet meurtrier des bombes lancées
sur les campements, et lorsqu’un navire aérien est signalé, c’est un sauvequi-peut. L’importance du service aérien en temps de guerre n’a plus besoin d’être démontrée : c’est pourquoi
une initiative a été prise par le Comité de l’Aéro Club italien pour fournir notre armée d’un grand nombre
d’aéroplanes, au moyen d’une souscription nationale. Plusieurs italiens
établis à l’étranger ont souscrit chacun la somme nécessaire pour l’achat
d’un appareil portant leur nom, et le
succès de la souscription est très vif
aussi à l’intérieur.
Une action plus efficace de notre
marine de guerre n’a pas encore eu
lieu, quoique les journaux l’annoncent
tous les jours comme imminente. Nos
torpilleurs ont arrêté deux paquebots
chargés de contrebande de guerre,
mais les Turcs continuent à être abondamment fournis d’armes et de vivres
soit d,u côté de l’Egypte, soit du côté
de la Tunisie.
Les cinq grandes puissances vont
tenter à Constantinople une démarche
collective, analogue à celle faite à
Rome. Ils demanderont à la Turquie
sous quelles conditions elle serait disposée à conclure la paix. Pour cette
démarche, qui d’ailleurs sera parfaitement inutile, on attend paraît-il que
le nouvel ambassadeur russe, M. De
Giers, soit installé à Constantinople.
En attendant le comité Union et Progrès, se servant de tous les moyens de
violence et de corruption, a réussi à
obtenir une majorité considérable dans
les élections politiques. A la rentrée
de la Chambre, le 18 courant, ils comptent sur une majorité écrasante.
A Rome on est en vacance jusqu’à
la fin d’avril. La chambre des députés
et le Sénat sont allés vite en besogne.
Les budjets de la marine, de l’agriculture et de l’instruction ont été approuvés presque sans discussion.
En commençant ses voyages printaniers sur la Méditerrannée l’empereur Guillaume d’Allemagne a rendu
visite à l’empereur d’Autriche. Dans
une courte escale à Venise il a reçu
la visite de notre roi qui a désiré probablement avoir une conversation amicale avec son ami et allié. L’entrevue
a levé grand bruit dans toute la presse,
mais on ne peut lui donner une importance très grande, au point de vue
politique, puisque les ministres des affairesétrangèresn’accompagnaientpas
leurs souverains, et aucune communication officielle n’a été publiée. L’empereur d’Allemagne a reçu ensuite la
visite de l’Archiduc héritier d’Autriche, dans les eaux de Trieste. Mais on
ne voit pas, pour le moment, que ces
visites im|)éi'iales et royales, iatrodui
sent des nouveautés dans la situation
internationale.
Angleterre. La grève des mineurs
qui a paralysé pendant quelques semaines l’activité de la grande nation
industrielle et causé des dommages
incalculables, n’est pas encore finie.
Les mineurs ont obtenu du Parlement
un Mil établissant que dans chaque
district une commission spéciale fixera
un salaire minimum pour chaque travailleur ; mais ils ne sont pas satisfaits
encore, d’abord parce que la loi est
provisoire (elle est établie pour 3 ans);
ehsuite parce qu’ils auraient voulu le
chiffre du minimum fixé par la loi.
Un référendum pour la reprise du travail a donné un résultat négatif. Quelques milliers d’ouvriers ont repris le
travail, la majorité a voté pour la prolongation de la grève. E. L.
Opera Balnearia G. P. Melile
I.
Borse per adulti.
Sono, aperte le iscrizioni alle borse
per cura termale o marina a favore
di operai della Chiesa Valdese in attività di servizio. Secondo il regolamento dell’Opera queste borse sono in
numero di quattro o cinque per anno
e date soltanto a quelli che ne abbiano
vero ed assoluto bisogno.
Le domande, in lettera raccomandata, dovranno essere spedite al sottoscritto prima del 30 aprile p. v.
corredate dal seguente documento :
Certificato medico comprovante la necessità della cura e indicante la località ove la cura deve esser fatta.
II.
Squadre marine gratuite di Finalpia
per bambini e adolescenti.
Sono aperte le iscrizioni per la cura
marina a favore di bambini e adolescenti d’ambo i sessi, appartenenti alla
Chiesa Valdese.
Per le iscrizioni dei bambini e adolescenti che risiedono nelle Valli Vaidesi e in Pinerolo, i genitori o chi
per essi dovranno presentarsi in persona ed esclusivamente al pastore della
rispettiva Parrocchia, prima del 30
aprile p. v.
Per i bambini e adolescenti residenti in Torino od altre località fuori
delie Valli, le iscrizioni dovranno farsi
presso il sottoscritto, prima del 30
aprile p. t.
Non si richiede la presentazione di
alcun documento.
La visita medica per tutti i richiedenti fatta da un solo medico incaricato dalla Direzione dell’Opera, avrà
luogo nei giorni, ore e località che saranno fatte ulteriormente conoscere.
ni.
Disposizione generale.
Per nessuna ragione verranno prese
inconsiderazione domande d’iscrizione
sia per le borse per adulti, sia per le
squadre di Finalpia, che pervengano
alla direzione dell’Opera dopo il 30
aprile. Ekn. Giampxccoli
15, Via Pio Quinto.
OPERA BALNEARIA G. P. MEILLE
Souscription précédente L. 973,—
M. Pierre Tron, régent évangéliste » 3,—
Bourse des pauvres d’Angrogne » 20,—
G. Vinay, Trieste . . . » 3,—
Total L. 999,—
Ab. payés et non quittancés.
M. Bert, Toulon (reçu fr. 4 p. solde abonn.
arriérés) - B. A. Pons, Tarariras (solde 1912).
J912: François Bertalot, St-Gerraain - M.
Pons, St-Sauveur - E. Raynaud, Jamaïque J. Jacq. Ribet, Faure - Jacques Ribet f Jacq.,
Faure - J. H. Pascal, Fontaines - J. Hugon,
ex-anc., La Tour - Ernestine Pastre, NewYork - Marie Coisson, Id. - Hustadt, Turin.
Ç.-A. Tron, Directeur-resfomofile,
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Barge . aperta Lunedì, Giovedì e Domenica.
Cavour . » Martedì, Sabato e Domenica.
Torre Peliice » Mercoledì, Venerdì e Domenica.
Perosa Argentina aperta Mercoledì e Domenica.
Presso le suindicate Sedi Succursali si eseguiscono le seguenti operazioni :
Emissione di libretti di risparmio ordinario al 3 0[0, con un massimo credito di L. 5000
ed un disponibile giornaliero di L. 500.
Emissione di libretti di piccolo risparmio al 3,50 OlO, a determinate categorie di persone attendenti a lavori manuali, con un massimo credito di L. 2000 ed un disponibile
giornaliero di L. 100.
Emissione di libretti nominativi vincolati almeno per un anno, per somme non inferiori
a L. 5000, all’interesse del 3,25 0|0.
Ammissione di prelevamenti dai libretti a mezzo di assegni (chèques), pagabili alla Sede
Centrale.
Limitatamente alle Sedi di BARGE e di TORRE PELLIGE :
Emissione di libretti nominativi ma pagabili al portatore, al 2,75 0|0, con un massimo
credito di L. 25.000 ed un disponibile giornaliero di L. 2500.
In tutte le Sedi Succursali sopraindicate :
Si fanno acquisti di rendita dello Stato o di titoli della specie di quelli che la Cassa
può acquistare, per conto dei depositanti, e nell’interesse di questi se ne esìgono le
semestralità.
Si ammettono come contanti i vaglia cambiari e i tagliandi di rendita scaduti.
Si accettano domande d'iscrizione alla Cassa Nazionale di Previdenza e depositi sui
libretti della Cassa stessa.
Si accettano domande per essere trasmesse alla Sede Centrale per quanto riguardano •
Libretti pagabili al portatore al 2,75 0|0, nelle Sedi che non sono autorizzate all’emi.ssione diretta.
Mutui e conti correnti ipotecari.
Operazioni di riporto e di anticipazioni.
Accettazione di titoli in amministrazione contro un diritto di L. 0,50 per mille o
frazione di mille lire sul valore nominale dei titoli depositati.
Accettazione gratuita di titoli in amministrazione per conto dei depositanti di piccolo risparmio fino alla concorrenza di L. 8000.
Sconto di cambiali con garanzie reali e personali.
. Sconti di favore ad Istituti che si occupano del credito agrario.
Informazioni e spiegazioni riflettenti la Cassa Nazionale contro gli infortuni degli
Operai sul lavoro. _________________
A TALI ISTANZE VERRÀ DATO PRONTISSIMO CORSO
Il Presidente II Direttore generale
C. Ferrerò di Cambiano. Franco Franchi.
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CURA PRiiilAVERILE
La stagione di primavera è la migliore per la cura tendente
a rafforzare i bulbi piliferi ed agevolare così lo sviluppo e la
conservazione dei Capelli e della Barba e la preparazione
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L’2Voqvta CHININApreparata
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qualità, possi'-di le migliofi virtù terap<>utiche, le
quali solianto sono un pnssMite e ti'iiare rigeiie atore
del sistema •■apillare É-s ' e un liq mio fin fresca lite e
litnpido fil mtc! iiMinntP ■•o t (, - n li sos anzc egetali,
non cambia il colore dei cap ■Ili e ne impedisce
la caduta prematura. Essa ha dato risultati im-1
mediati e soddisfaceutìssìmi anche quando la
caduta giornaliera dei capelli era fortissima.
Tutti coloro che hanno i capelli sani e
folti dovrebbero pure usare rAoqtxa dopo la cura
CHtNÌNJ|.MIGONE e cosi evitare il perirolo delia eventuale caduta di essi e
di vederli imbianchirsi. Una sola appli azione rimuove la forfora e dà ai capelli
un magnifico lustro.
Si 'bende de tiiiti { Fertna-ctsii, Droghieri e Profumieri.
Deposito Generale da MIGONE & C. Via Torino N. 12, Milano.
PRIMA DELLA CURA
ALPQÌ&