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Soixante-deuxième année.
7 Mai 1®6 ;.
N* 19
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VALLEES
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Vallées Vaudoises .... .. ..
Italie (en dehors des Vallées) cl Colonies
Etranger
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Etats-Unis d'Amérique........................
On •'«bonne t à Torre Pellice, au Bureau ’d'Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L. 8,. 10,. 20,» 19,1 doll.
5,
6,
11
Vt doll.
L'ABONNEMENT 8E PAYE D’AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jbak Coïsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement'
de l’année.
•wv 1,0 Numéro: sentlmet «a,
Que toutes les chosesvraies^honnêgsyugg^^mg^aigaj^^ de louange^occupentjvos^^
Le nonveaa Recueil
de “ Psaumes et Cantiques
Nous aurions dû en dire quelques mots
depuis longtemps, et si nous ne l’avons
pas fait plus tôt, c’est uniquement parce
qu’on nous a prié d’attendre la nouvelle
série, bien plus présentable au point de
vue de la reliure, que les 500 premiers
exemplaires, mis en vente il y a quelques
mois.
Nous n’allons pas insister, n’est-ce pas,
sur l’importance d’un recueil d’hymnes religieux destiné à une Eglise comme la nôtre où l’on a le louable souci de bien chanter, en tout cas de chanter un peu mieux
qu’on ne le faisait par le passé ; une Eglise
où l’on a compris toute l’efficacité, toute
la valeur du chant, comme instrument
d’édification et de réveil des âmes. Il nous
suffit de constater que le Synode même n’a
pas cru déroger en s’occupant de la question et que c’est un de nos Synodes qui
« invite la Table à nommer une Commission pour la publication d’une nouvelle édition des IPsaumes et Cantiques en y apportant toutes les améliorations possibles ».
La Commission de révision, formée de
MM. Eugène Eevel, président ; Guido
Comiba, Héli Long, Adolphe Tron et Daniel
Turin — tous compétents à des titres divers — avait une tâche multiple à remplir : il fallait s’occuper du choix d’abord,
c’est à dire de la qualité ; il fallait ensuite
déterminer la quantité, de façon à ce qu’il
y élût un nombre suffisant de cantiques et,
autant que possible, pour toutes les manifestations de la vie religieuse ; il fallait en
outre contrôler la partie musiede aux
points de vue de l’harmonie, du mouvement
et de l’expression ; enfin il s’agissait d’aviser à une distribution plus rationelle de la
matière et à une meilleure disposition dans
la mise en pages.
Avant de passer outre, laissez-nous
d’abord répondre à une objection préliminaire, plus que probable, de la part de ceux
qui n’aiment pas les changements : « Etaitce bien nécessaire de bouleverser un recueil de cantiques auquel nous étions habitués, et de nous obliger par là à des frais
inutiles afin de nous procurer le nouveau ? ». — Eh bien ! oui, c’était nécessaire, parce que l’édition ancienne était
totalement épuisée et qu’il aurait, qmnd
même, fallu en faire une autre. Et alors
on s’est dit : Vu que l’ancienne édition
n’était naturellement pas parfaite, qu’elle
avait certaines lacunes à combler, certains
défauts à corriger, autant vaut-il remplir
les lacunes et éliminer les défauts par une
édition « revue et corrigée ». De là le nouveau recueil que nous avons sous les yeux
et que nous allons examiner sommairement.
Comparons. L’ancien recueil avait 283
numéros, le nouveau en contient 300. Parmi ces 283 hymnes, il y en a un certain
nombre qui n’étaient jamais chantés, de
Tavis des églises qui ont été consultées à
ce sujet. On les a donc supprimés dans la
nouvelle édition, ainsi qu’un certain nombre d’autres qui, «^oit pour les paroles,
te'J, soit surtout pour la musique» n’ont plus
'été jugés dignes d'y figurer. Naturellement
'* on les a remplacés par d’autres — une
soixantaine environ — choisi^' dans les meil- leurs recueils du protestantisme de langue
5:^. française et même dans le recueil italien,
serait prématuré d'affirmer, d’ores et
déjà, que le choix a toujours été des plus
heureux : il faut d’abord les essayer et
ensuite s’y habituer. En tout cas, nous
avons l’impression que ces substitutions
n’ont pas été faites à la légère, et qu’on
s’est préoccupé « d’avoir des cantiques
pour les diverses circonstances de la vie
chrétienne individuelle et collective ».
Nous remarquons une autre heureuse
innovation dans la réduction du trop grand
nombre de versets de certains cantiques,
des psaumes surtout, qu’on n’arrivait jamais à chanter en. entier ; une autre encore dans l’introduction de quelques cantiques ou chœurs d’occasion pour les solennités particulières, tels que les chœurs patriotiques vaudois, si populaires.
Quant à la partie musicale, sur laquelle
nous n’avons pas qualité ïx>ur nous prononcer, voici ce qu’en dit la Commission
même ; « La partie musicale a été l’objet
d’un soin minutieux, la Commission ayant
examiné avec soin chaque numéro du recueil, soit pour l’harmonie souvent défectueuse ou incomplète, soit pour le mouvement et l’expression ». Il me semble qu’on
ne pouvait jien exiger de plus, sous ce
rapport.
Mais la plus (heureuse des innovations,
à notre modeste ayis, consista dans la disposition des cantiques, de façon à ce que
l’on n’a jamais à tourner la page pour l’exécution d’une même mélodie, et qu’on n’en
sera plus réduits à chercher bien loin la
musique de certains cantiques dont on ne
nous avait donné que les paroles.
Reste la numération qui a sa petite importance aussi. La Commission a jugé à
propos de grouper les cantiques, non plus
dans leur ordre alphabétique, « mais d’après
les sujets auxquels ils se rapportent ».
Rien à dire à cela ,; mais comme iDendant
quelques années bon nombre de fidèles vont
faire usage encore de l’ancien recueil, il
aurait peut-être été à propos de mettre,
à côté du gros numéro du nouveau recueil,
un petit numéro entre parenthèses correspondant à celui de l’ancien recueil. Mais
ce sont là des vétilles ét il ne faut pas s’y
arrêter.
5* * *
L’impression du nouveau recueil est
d’une netteté irréprochable et d’une correction parfaite, soit pour la musique, soit
pour les paroles. Mais c’est surtout le prix
qui va intéresser le grand nombre. Or, le
prix annoncé de 8 lires a dû être légèrement majoré, vu que la reliure des 500
premiers exemplaires n’était pas digne du
vdume et que pour en avoir une bien meilleure, en toile forte, inscription dorée, reéllement élégante, il a fallu porter le prix à
9 lires (moins de 2 lires d’avant-guerre).
Il a été tiré à part 300 exemplaires sur
papier indien mince, reliure en peau flexible, mis en vente à L. 16. S’adresser aux
Librairies La Zuce et Hugon, Torre Pellice, ou à MM. les Pasteurs des Vallées.
Il est possible que les gens difficiles vont
trouver au nouveau recueil qui sait quels
défauts qui nous échappent ; il est même
fort probable qu’il y ait réellement quelque chose à redire sur plus d’un point.
Mais comme nous savons depuis longtemps
que si «la critique est aisée, l’art est difficile », nous allons conclure ces lignes en
affirmant que la Commission a droit à la
reconnaissance de l’Eglise pour le travail
soigné est consciencieux qu’eUe vient de
nous donner. j. c.
ja Paroisse Vaudoise de Turin vient
d'|tre douloureusement frappée par la
roort de
Mon» WILLIAM DECKER
décédé le l.er mai, après plusieurs semairues de maladie. Depuis quelques années, et
surtout depuis la mort de son cher frère
Charles, M. W. Decker n’avait plus joui
d'ùne bonne santé ; la vile l’éprouvait, il
sentait souvent le besoin de se retirer dans
sa viUa, au &rre de La Tour, pour y i^sSer
de lonigs mois de repos ; cet hiver une forme très pénible de maladie nerveuse, à laquelle s’ajoutait une grande faiblesse du
cœur, ne lui permit presque plus de sortir de chez lui, et pendant les derniers quatre mois, il ne put plus quitter le lit.
‘Mais Dieu l’a soutenu puissamment pendant ces longs mois de maladie et lui a
donné de supporter jusqu’à la fin, avec
calme et courage, ses grandes souffrances.
M. W. Decber appartenait à une famille
qui à toujours partagé son affection entre
l'es Vallées et la vile de Turin et qui, tout
en. étant d’origine étrangère, s’est fondue
complètement avec notre grande famille
vaudoise. Pendant sa^ belle carrière d’in■ uustriel il s’occupa surtout de produire et
de faire connaître en Italie cegr substances
chimiques qui aident à enrichir le sol. Il
eut des périodes dlune très grande activité
industrielle, surtout dans les années qui
précédèrent la guerre, voyageant beaucoup, augmentant le nombre de ses clients
et de sels connaissances ; nous pouvons ajouter qu’il démontra toujours, dans les affaires, une honnêteté absolue, dont nous
avons eu encore ces derniers jours des témoignages éloquents : il eut parfois des
moments difficiles, mais il en sortit toujours sans que personne ne plût lui adresser un reproche ni mettre en doute sa parfaite bonne foi. - *
M. Decker aimait profondément son
Eglise, dont il fut pendant de longues an' nées un Ancien zélé et actif, Il sentait vivement le besoin du culte public pour nourrir son âme, et lorsque la maladie le retenait chez lui, il était heureux de voir
ses (Pasteurs eti leur demandait toujours de
terminer l’entretien par un culte, auquel
toute sa, famille assistait ; le jour mêtne de
sa mort, au cours d’un de ces cultes, il eut
la joie d’écouter son cantique préféré,
chanté par les membres de sa famiUe..
Mais notre ami savait unir à la foi une
belle activité en faveur de l’œuvre de ¡Dieu.
En sa qualité d’Ancien et de Trésorier de
son Eglise, il fit beaucoup pour augmenter
les recettes de la Paroisse de Turin et pour
consolider son budget ; il savait si bien collecter, avec douceur et persuasion, et il
était si convaincu de l’influence bienfaisante! de l’IEglise et du devoir pour tous
ses membres de l’aider de toutes leurs
forces ! '
AVant participé pendant bon nombre
d’années aux travaux de nos Synodes, il
fut appelé plusieurs fois à apporter son
conseil et son expérience dans les Commissions d’examen, ce qu'il sut toujours faire
avec un esprit de très grande charité et
un sentiment profond de respect envers les
Comités adniinistratifs de TE^lise; car il
savait respecter et aimer son prochain, mêime lorsqu’il n’en partageait pas les opinions.
C'fât donc une grande perte que notre
I^lise tout entière fait en la mort de
M. Decker, mais c’en est une plus grande
encore que font ses nombreux amis et sa
famille à laquelle ü était lié par des sentiments très profonds ; nous avons senti
combien il était apprécié et aimé au cours
du service religieux qui a été célébré dans
le temple de Turin, lundi matin, avant que
sa dépouüle mortelle fût transportée! à La
Tour. Plusieurs centaines de personnes ont
tenu à être présenta à cette occasion, et
à entourer de,toute leur sympathie M.me
Decker et ses enfants, ainsi que M.me A.
Ribet, sœur du défunt. C’est au‘nom de
ces centaines de cœurs émus , et vibrants
que nous demandons encore à Dieu de bénir abondamment la famille affligée et de
lui donner 'de pouvoir suivre jusqu’à la fin
le bel exemple que M. (Decker lui a laissé.
B.
HS ^
A' 3 h. et demie un très nombreux public se réuni^it dans le temple de La
Tour pour un deuxième service, qui fut
présidé par le Pasteur de la Paroisse et
auquel prit aussi une part active M. C. A.
Tron, au nom des nombreux amis du défunt et de sa famille. Un long convoi se
forma ensuite pour accompagner ]e corps
au cimetière, où M. Jules Tron clôtura la
cérémonie par la prière.
Nous prenons part avec la plus vive sympathie au deuil de M.me Decker-Boringhieri, de ses enfants, de M.me Ribet-Dedker et des autres parents qui pleurent le
cher défunt, un vieil ami et ancien condisciple, dont nous garderons personnellement un doux souvenir.
LA SEMAINE PROTESTANTE DE 1926.
'Les réunions de la Semaine Protestante
se tiendront cette année à Paris, à la, Mîd»m du Protestantisme PVançais - 17, Rue
de Clichy.
Ces réunions ont pour but de faire connaître à nos coreligionnaires les œuvres et
les moyens d'action de nos Eglises, tout en
reserrant des liens fraternels bien précieux.
Les qiardi et mercredi 25 et 26 mai,
conférences pastorales (non publiques). —
Rapports sur : L’Historisme et la Bible,
par M. René Guisan de Lausanne ; et sur :
L'autorité du Pasteur, par M. Emile Paradon de Miarseffle.
Le 26 mai, 'à 16 h. 30, ouverture delà
Semaine (Protestante, Allocutions de MM.
Edouard Gruner et David Beigbeder, président du Comité de la Semaine. — Com«
tnewt faire œnnaître nos services religieux
et comment y attirer les nmiveaux vernis,
rappor de M. Victor Monod. Le soir, conférence publique organisée par les « Amis
de la Pensée Protestante ». — Le Psaume
au désert, par M. Pierre Devoluy, avec
,-chants de vieux Psaumes.
Jeudi 27 mai, le matin, visites d’établissements philanthropiques et‘ religieux. —
L’après-midi, grande fête d’enfants au Trocadéro, organisée par la Société des Ecoles
du dimanche. — -Le soir, concert organisé
par « La Çause ».
Vendredi 28 mai : Le devoir des Egli$es
de garnison envers les militaires, communications de MM. Emile Vallon de Valence,
et André Monod. — Comment évangéliser
les immigrés en France, par M. P. Lestrin
-d
2
giant. L’apres-midi, assenablée générale
de 1 « Association en vue de favoriser les
familles nombreuses des Ministres du culte
protestant ». - Le mouvement de la po%mlation protestante en Wrance, par M. iPaul
Haifry. — Le soir, conférence publique :
La moralité de U jeunesse protestante,
par M. Jean Lauga. - La crise du mariage,
par M. Wautier d’AygaUiers.
Samedi 29 mai : La formation des diacres : Au point de vue charitable, par M.
Charles Voigt ; Au point de vue religieux,
par,M. Jules Dejarnac. - Le placement famüwl, communications de MM. Charges
Parrot d’Héricourt, Emile IDurand de Méri'gnac et Etienne Matter^ secrétaire général de la Semaine Protestante. — Le soir,
assemblée missionnaire : orateurs MM.
Maurice Leenhardt de la Nouvelle Calédonie, Samueil GaUey du iGabon, et Daniel
Couve.
Dimanche 30 mai : Prédication par les
Pasteurs de province dans les diverses Eglises. L’après-midi, promenade à travers
le vieiux Paris protestant, sous la direction
de M. Jacqpes Pannier, secrétaire de la Société de l’Histoire du Protestantisme Français — A 17 h., à l’Oratoire, culte de clôture : prédication de M. le pasteur Schœsing de Mulhouse.
Une exposition de documents protestants
sera organisée.
Le Mvemt religien en Angleterre.
Le Concile des -Eglises Baptistes vient
de répondre à l’appel des Evêques anglicans touchant l’union des :%lises. Cette
réponse œt digne de la plus grande attention, car elle est dictée par un esprit chrétien et touchant. Tout en affirmant que la
forme épiscopale n’est pas une chose vitale
pour la vie spirituelle, eUe déclare que les
%hses Baptistes sont heureuses de collaBorer avec les Anglicans pour le triomphe
de l’Evangile et de la vérité. Tout ce qui
pouvait blesser ou froisser a été laissé de
côté, et c’est la un signe réjouissant.
L’Eglise Anglicane continue à être tracassée par, l’esprit bataüleur des AngloCatholiques, qui veulent coûte que coûte
s’imposer à la majorité, jusqu’ici contraire
à ce mouvement. Ils se préparent à présenter au Parlement la révision du Frayer
Book et plus tard, s’il le faut, 'à demander
la séparation de l’Eglise et de l’Etat.
Le Fédéral Council des Eglises Libres,
qui s'est réuni dernièrement dans une petite viUe du pays de Galles, s’est arrêté
sUr le danger qui menace l’Eglise Anglicane et toute l’Angleterre et a décidé que,
en tant que citoyens, les membres des Eglises Tjibres s’opposeront au jeu-des AngloOatholiques, qui serait un désastre pour
l’empire anglais, jusqu’ici si prospère grâce
à la foi évangélique et au fait qu’il est
éloigné des intriguœ de Rome.
Comme les membres des !%lises Libres
sont de beaucoup plus nombreux que ceux
des Eglises Anglicanes, si la lutte est portée au Parlement, la défaite des Anglo-Car
tholiq^es est certaine.. En attendant, les
Eglises,Libres vont appuyer énergiquement les éléments fidèles de l’Eglise Anglicane, ce qui sera certainement bienfaisant,
et ne pourra manquer de donner d’excellents résultats. ' C. A. Tron.
PERSONALIA.
Le Messager Paroissial de l’Eglise de Don(Canton de Vaud), annonce que
M. Héli Bertalot, ci-devant pasteur aux
VaUees, fut élu pasteur de cette Paroisse
■— où ü était suffragant depuis quelques:
mois — par 165 voix sur 166 votants. Nous
félicitons M. Bertalot pour « cette preuve
d’estime et d’affection » et lui adressons
les meilleurs vœux pour un ministère efficace et fructueux.
Nous regrettons vivement de devoir renvoyer au prochain numéro une correspondance de Rodoret, accompagnée d’un appel
en faveur des sinistrés, correspondance qui
nms arrive après la mise en pages.
RÉOj
FÉDÉRATION VAUD OISE
DES ÉTATS-UNIS.
Fondée dans le but, non pas avant tout
de «collecter»^ (qu’on nous pardonne de
revenir sur la question), mais de resserrer
les liens qui unissent les Vaudois des EtatsUnis et de développer parmi eux un esprit
de coopération.
C’est ce qu’ont compris, dès le début :
le docteur Ribet, de Pittsburg’, par exemple, lequel, bien qu’ü fût, et peut-être
parce qu’il était, depuis tous les temps, un
fidèle soutien des œuvres de son Eglise
d’origine, n’a pas hésité à se rattacher à
notre organisation, accompagnant sa première offrande de paroles d’approbation et
d’encouragement; Ulrich Gay, évangéliste
des Missions itatîenne et française de Pittsfield, Mass., qui en a fait de même ; M.me
Buongarzone-Caïrus, la vaillante compagne
du pasteur italien de Union Hill., N. J.
ses sœurs Serposs, de Brooklyn, N. Y., et
Marguerite Caïrus, de Montclair, N. J.
Céline et Judith Grill, de Stampford, Conn,
qui ont intéressé à notre œuvre leur dame
Mrs. Scenck ; Louis Valentini, de Jamaica
L. I., extélève des Artigianelli de Turin
habile sculpteur en bois, propriétaire et
directeur d’un établissement ; Louis et Fé
lix Jahier, de Richmond Hill., L.^ I. ; Mrs
Brügger-Jahier et Mrs. Immerso-Ribet, de
Brooklyn, N.' Y.
Si nous avons mentionné ces personnes,
c’est parce qu’elles sont au nombre de nos
Vaudois disséminés et que c’est surtout en
pensant à eux que le projet d’une Union
Vaudoise s’est présenté à notre esprit.
^ Hi ^
Bonnes nouvelles de d’autres Vaudois de
la Diaspora dont nous avons fait les noms
dans de précédentes chroniques. Ainsi
M.me Jenny Ribet, de Santa-Barbara, Cal.,
nous écrit : « J’ai fait quelques petits ouvrages et je tâche maintenant de les vendre pour l’œuvre». M.me Madeleine Geymonàt, de Ramsayville, Canada: «La petite note que vous avez envoyée sur mon
compte h'Y'Edio, m’a été profitable.'Uné'
dame Mal^, de Saint-Jean, l’ayant lue,
a écrit à une de ses amies en Suisse de
m’envoyèr de la bonne lecture. J’en ai été
très contente. M. et M.me Gardiol, nos anciens pasteurs de Bobi (c’est nous qui soulignons, car c’est bien dit) m’ont aussi fait
parvenir le livre de B. Valloton : Sur le
roc ; cela m’a fait passer de bonnes
veillées ».
* * »
¡Parmi nos nouvelles recrues (toujours
en rapport au groupe de dispersés) deux
Vaudois, bien distingués spirituellement :
Abel Jourdan, de Albion, Midi., et Amandine Micol, de Trenton, N. J.
Abel Jourdan est fils du prof. Jourdan,
de Colonia Valdense, Uruguay. C'est un
jeune homme parlant l’espagnol, le français et l’anglais, et fréquentant le Collège
Méthodiste en vue du ministère. Voilà qui
est réjouissant ! « Quand il aura tenniné
ses études, nous écrivait il y a quelques
mois son jDère, il ira où Dieu l’appellera.
Nous le lui,avons confié. Il est dans de meilleures mains que les nôtres. Ce qui n’empêche pas que la séparation ait été pénible... Si vous avez des adresses de Vaudois
résidant dans ces parages, voudriez-vous
les lui faire tenir? Y a-t-il un Pasteur
Vaudois à Chicago ?... 'Etre Vaudois ce
n’est rien, si on n’est auparavant disciple
de Christ ; c’est cependant un titre d’honneur et c’est très bien que les Vaudois se
connaissent et se rapprochent spirituellement les uns des autres ».
Quelque temps après, ayant reçu notre
réponse, il ajoutait : « J’écris à mon fils
pour qiu’il s’affilie â la Fédération, s’il le
désire. Je suis et reste Vaudois de cœur,
ce qui ne veut pas dire qu’ici, plus qu’aüleurs (je m’en rapporte à ce que je lis
dans YEcho), nous soyons le peuple que
nous devrions être au point de vue spirituel et religieux. Nous avons besoin d’un
réveil. Nous le demandons à Dieu... Pour
nous, nous pouvons faire bien peu de chose
pour la belle œuvre que se propose la Fédération. Nous pouvons cependant prier
pour elle : ce que nous ferons de grand
cœur.; la prière est une grande puissance ».
' E^ voici ce) qu’Abel Jourdan nous a écrit,
à son tour : « J’ai reçu votre lettre avec
lés adresses des Vaudois de Chicago : merci
beaucoup. Je désire être membre de la Fédération Vaudoise et vous inclus un petit
mandat-poste : c’est ma cotisation pour
l’année en cours ».
« Cette semaine nous avons eu le bonheur d’entendre le célèbre pasteur méthodiste de Detroit, le docteur Rice : J'aime
ses discours, pleins de vie chrétienne ».
Amandine Micol est une de nos dévouées
missionnaires vaudoises parmi les Italiens.
Invitée par nous à s’occuper de Vaudois
d© sa connaissance, dispersés, et à former,
si possible, un «groupe», voici ce qu’elle
nous a communiqué quelques mois plus
tard : « J’ai bien écrit d’ici et de là et distribué les circulaires que je tenais de vous ;
mais quand nos amis m’ont répondu — pas
un qui ait fait allusion au sujet le plus
important de ma lettre ! ».
— Vous n’êtes pas la seule, M.lle Micol,
à faire ces expériences ; vous ix)uvez même vous retenir privilégiée si tous vous
ont répondu ! Ne jetez pas les armes ; attendez d’autres occasions : Rome n’a pas
été faite en un jour !
«'Quant à moi — ajoutait notre correspondante — je veux bien faire partie de
votre Groupe, heureuse même de me mettre en règle en ce qui ooncernei le passé...
J’ai eu l’occasion, l’été dernier, de parler
de notre Eglise Vaudoise et de son œuvre
à la Waldensian Society, de Princeton, N.
J. : EUe tenait sa réunion semi-annueUe.
Cette branche de la Waldensian Society est
très enthousiaste et zélée d’après l’opinion
que j’ai pu me former. Comme vous pouvez vous l’imaginer, 1’« oratrice », malgré
ses meilleurs efforts, ne réussit pas à rendre justice à un si grand sujet..-. Le discours de Giovannino Tron y fit une excellente impression, l’année passée, ainsi que
celui de M. Brunn, dernièrement ».
H» ^ H*
« Le docteur Malan, de Philadelphie ? »,
demandera tel de nos amis. « Ne nous
aviez-vous pas annoncé qu’il avait accepté
la charge de président dans le Comité provisoire de notre organisation ? ».
— Mais oui, seulement notre vénéré président est parti bientôt après pour l’Europe, et se trouve actuellement aux Vallées. Espérons qu’il nous revienne sans
trop tarder, car nous avons grand besoin
de lui en Amérique.
^ H» H»
Nous avons besoin de la coopération de
tous les Pasteurs d’origine vaudoise établis aux Etats-Unis, sans exclure M. Giovanni Tron qui, dans notre Comité provisoire, a la charge de... ; il vous serait peutêtre un peu difficile de deviner, quoique
cette charge lui aille comme un gant : de
secrétaire de correspondance.
* * »
Après ce que nous venons de dire, comment pourrait-on éncore insinuer qu’il ne
s’agit ici que d’une entreprise financière ?
Et cependant il est parfaitement vrai que
nous n© nous contentons pas de beaux sentiments non plus nous. Si des rapports plus
intimes et plus fraternels doivent se former entre nous, Vaudois d’Amérique, il
faut qu’ils se manifestent par quelque
chose de pratique et d’utile ; il faut que
dans toutes nos Colonies, petites ou grandes, l’on voie se reproduire l’exemple de
Chicago, où toutes nos familles vaudoises
(souvent par plusieurs de leurs membres)
ont versé, et depuis longtemps, leur deuxième cotisation. Comme on pouvait s’y
attendre, les autres familles appartenant
à la Première Eglise Presbytérienne Italienne, familles issues du catholicisme, en
ônt fait autant.
Un grand merci aux donateurs, à nos
amis Antoine Pons et Giuseppe Massara
qui se sont donné la peine de les visiter,
et au pasteur Sanna.
Nous savons qu’on a bien travaillé dans
les autres Colonies aussi, mais de cela... à
la prochaine corresi>ondance. P. G.
CHRONIQUE VAUDOISE
Elle a eu lieu jeudi matin, 29 avril, favorisé© par un temps presque beau, entre
deux déluges... Nos écoles du dimanche de
Saint-Germain, Pramol, Prarustin et Pigne-'
rol-Saint Second y étaient largement représentées plus dq (200 enfants en tout,
sans compter un bon nombre de monitrices ; pour les entendre, un public, pas très
nombreux, niais fort intéressé et édifié —
nous allions dire « ravi », à en juger par
l’expression de maint visage et par la fête
eUe-même, qui nous parut en vérité des
mieux réussies.
Les cantiques d’ensemble, dirigés par
l’instituteur local, M. Henri Jahier, enlevés
avec force par ces voix enfantines pleines
de fraîcheur et de charme ; les chants particuliers à chaque école, démontrant une
' réelle application et une étude sérieuse
chez tous ; les allocutions appropriées, bienfaisantes pour les jeunes et les... non-jeunes : en fallait-il davantage pour édifier et
charmer les présents ?
Sous la présidence du soussigné, MM. les
pasteurs H. Tron, A. Jahier et P. Chauvie
prennent tour à tour la parole : parole de
bienvenue et essai de solution d’une grave
énigme; «Que fait-on au ciel ? ». — On
y chante, en tous cas ; on chante « le cantique nouveau» (H. Tron). «Voici, l’hiver
est passé, la pluie a cessé, les fleurs iraraissent sur la terre ; le temps de chanter
est arrivé» {A. Jahier). «Depuis quand |
chante-t-on ? », aperçu rapide à travers les
Saintes Ecritures, depuis Genèse XXXI, 27 i
aux Palmistes, à Paul et Silas, à l’Apocalypse ; anecdotes adaptées (P. Chauvie).
¡Pour finir, M. Henri Jahier nous laisseentrevoir, à demi-mots mystérieux, un programme pour l’après-midi, qui ne doit pas ^
manquer d’être attrayant : « Que personne
- ni petit ni grand - ne s’éloigne du Res- '
taurant! » (= la place et les prés du Ru-,
sillard), Et à 2 h., en effet, nous voilà accompagnés par nos hôtes, en colonne, jus-’^^
qu’à Y Asile des Vieillards, où les mêmes
voix argentines du matin répètent aux
grand-pères et aux grand’mamans du Re- fuge nos beaux cantiques : tableau vraiment délicieux ! — iDe retour au Rusillard, vous ne devinerez pas la surpri.se :
dans le beau décor de la nature, un thé
garni dans toutes les règles, offert et servi A
par les.Monitrices et le Régent de Saint-^
Germain à leurs collègues.
Et la journée se clôt par une série de
jeux, auxquels même les moins jeunes
prennent part avec entrain, sous la direction de M. le pasteur G. Comba, arrivé
après dîner du Pomaret.
Nous renouvelons — par le moyen de
YEcho — à nos aimables hôtes, ainsi qu’à la
Paroisse de Saint-Germain tout entière et '
à son Pasteur, l’expresson de notre très
vive reconnaissance. L. Marauda.
» Ss *
BOBI, (Retardée). Le mauvais temps J
qui, depuis deux semaines, sévit dans notre r%ion, a eu, dans la nuit du 24 au 25
avril, de fâcheuses conséquences. La pluie,
qui pendant toute la journée du 24 ne
cessa de tomber, provoqua la crue de nos i
torrents, et pendant, la .nuit les eaux emportèrent méthodiquement tous le» ponts,
épargnant seulement ceux de Malpertus et’
des Payants. Le Mis provoqua en outre
l’effondremeint d’une grange et d’une étable appartenant à M. Jean iBonjour, à .
l’Absès.
Bobi se trouvait, le dimanche soir, dans
une situation bien précaire : pas de communications avec l’Envers, pas de lumière,
pas d’eau potable dans beaucoup de maisons, la conduite du Caïrus ayant été cou-.’
pée. Le Cruel reprit, presque miraculeu-'
sement, le 25 au matin, le lit qu’il occu-pait avant l’automne 1920 de lugubre
mémoire. La digue n’est donc plus mena-;
cée. En remerciant Dieu, aucun accident^
de personnes n’est à déplorer.
Pendant la semaine, la communication..;
avec l’Envers a été rétablie ; mais la lu-,,
mière manque encore.
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Le canal amenant l'eau au moulin demande de sérieuses réparations et le mauvais temps qui persiste n’est pas propice
. à hâter les travaux. La conduite d’eau potable a été réparée aussi, et l’on travaille
à la rélfection du chemin du Prà qui a été
complètement détruit depuis le pont de
Cruel jusqu’au rempart. Telle est, à l’heure
actuelle, la, situation. Les dégâts matériels,
tout en n’étant pas négligeables, ne sont
pas irréparables, et, loin de murmurer, que
chacun médite ces paroles de l’Ecdésiaste :
« Au joiy de l’adversité, assieds-toi pour
réfléchir ». J. P.
LA' TOUR. Jeudi 29 avril eut lieu, à
l’Aula Magna, sous les auspices de la Société d’alpinistes Uget, une conférence
avec projections lumineuses sur. le sujet
précédemment annoncé : Dai ghiaodai délia
^Vanoise ai colossi dèl 'Bernim. Le conférencier, M. Nino Soardi, président de
VUget de Turin, est un enthousiaste de la
montagne, un alpiniste pour de bon qui a
vu tout ce qu’il nous décrit avec tant d’efficacité et qui voudrait convertir à l’alpinisme les centaines d’auditeurs de tout âge
et de tout ordre qui se massaient dans la
salle, pleine à verser. Il a illustré par sa
parole chaude et avec une réelle compétence plus de 150 magnifiques vues prises
dans les deux noyaux si caractéristiques
de nos Alpes, que nous avons mentionnés,
et où la' Société qu’il préside a fait maintes
excursions des plus difficiles.
L’orateur, présenté et remercié par le
président de VUget locale, M. A. Pasquet,
a été. vivement applaudi.
— Nos amis de la « Balsüle » jouent de
malheur. Après avoir dû la renvoyer d’une
semaine, voilà que samedi dernier, jour fixé
pour leur « soirée artistique littéraire », la
pluie recommence à tomber à verse et retient à la maison bon nombre de ceux qui
auraient voulu y assister. Et ce fut grand
dommage, vu le programme des plus alléchants et vu surtout la façon irréprochable
dont il fut développé. Una jMrtita a scacchi, jouée par les artistes de la dernière
soirée, a nouvellement enlevé tous les suffrag-es. Le monologue : U amico iwigliore,
débité avec brio et beaucoup de naturel
par M. Turin, a aussi été fort applaudi,
ainsi que la farce : ILbado, et le merveilleux Saggio giwnastioo de Deodato et Caminiti, qui enthousiasma nouvellement le
public. Le programme de musique instrumentale qui s’est -déroulé dans les entr’acte's par les soins de MM. P. L. Gagna
(piano), IDe Ritter (violon), R. Turin (violoncelle) et M.lle L. Gagna (piano), fut
vivement goûté dans tous ses numéros et
contribua pour sa bonne part au succès
de la soirée.
— La commémoration du Bars de la Taliola aura lieu, comme nous l’avons annoncé,
jeudi 13’courant, jour de l’Ascension, à
10 h., dans les prés au-dessus du IHars,
avec une grande réunion publique, de caractère religieux et historique, présidée par
M. Jules Tron, pasteur. IHusieum orateurs
y prendront la parole (MM. David Bosio,
prof. D. Jahier président de la Société
d'Histoire 'Vaudoise, les prof. M. Falchi et
A. Jalla pour les Unions GJirétiennes).
Tout le monde y est cordialement invité.
(Prière de porter le Recueil français).
L’inauguration des fontaines, à Gibaudin, a été fixée ix)ur 14 h. (au lieu de 11 h.).
POMARET. La Paroisse se prépare à célébrer le centenaire du temple, le 13 mai.
Les travaux de réparation et d’amélioration
sont à peu près finis. Un Bazar aura lieu le
jour même, à l’ECole Latine, pour combler
le déficit causé par les frais extraordinaires
de ces travaux. G. G.
PR/VMOL. Souscription pour le lit Reine
Marguerite au Refuge Roi Chmrles-Æbert.
(Gollecteurs Jean Ribet et David Grill,
anciens) :
Quartier des Plenc : -Beux Jean feu
Barth., L. 1 - Beux Henri feu Paul, 3 Beux Michel feu Barth., 2 - Bertalot Héli
feu Pierre, 1 - Bertalot Henri feu Jacques,
1 - Bertalot Henri feu Jean, 1 - Bertalot
Michel feu Jacques, 1 - Glot Louis, 1 - Long
'Alexis feu Henri, 1 - Long Alexis feu Jacques, 1 - Long Daniel, ex-ancien, 1,50 - 'Long Emile feu &rth., 2 - Long Louis feu
Henri, 1 - Long Suzanne veuve Bertalot, 1
- Menusan Henri, 2 - Peyronel Jean feu
Jean, 2 - Peyronel Jean Jacques feu Pierre,
1 - Peyronel Théophile de Jacques, 1 - Ribet Alexandrine née Beux, 1 - Ribet Jean,
ancien, 2 - Ribet Jean feu Thomas, 1 - Ribet Henri feu André, 2 - Ribet Henri feu
Thomas, 1 - Ribet Louis feu André, 1 - Rostan François, 1 - Sappé Henri, assœseur,
2.50 - Sappé Henri feu François, 1 - Sappé
Henri feu Jacques, 1 - Sappé Jacques feu
Jacques, 1 - Sappé Jean feu François, 2 Sappé Jean feu Jean, 1 - Sapiïé Jean feu
Henri, 1 - Sappé Charles de Jean., 2 - Sappé
Suzanne veuve Long, 1 - Soulier Barthélemi feu Jean, 1 - Toum Albert, 1 = L. 48.
Quartier, de Pemnian : Balmas Barthélemi feu Barth., L. 2 - Balmas chev. Barth.,
1 - Balmas Jean, 2 - Beux Jacques et frère,
5 - Eounous Henri feu David, 1 - Bounous
Henri feu J. Jacques, 5 - IBbunous Jean feu
Jacques, 1 - Bounous Jules, 2 - Bounous
Arthur, 1 - Bounous Théophile, 2 - Long
Jacques, 2 - IHavan Jean Pierre, 1 - Rcynaud Henri, ancien, 2 - Reynaud Henriette,
2 - Reynaud Louise, veuve, 2 - Reynaud
J. Jacques feu François, 1 - Ribet Césarine
veuve Long, 2 - Ribet Jacques, 1 = L. 35.
Quartier des Tourmm : Beux Henri feu
Jean Paul, L. 2,50 - Bosio Henri feu Barth.,
2.50 - Combe Héli, 2 - Gardiol Albert, 1 Long Alexis, ancien, 2 - Long Barth. et
frère, 1,50 - ILong [Daniel feu Pierre, 2 Long Georges, 1 - Long Jean feu ’Thomas,
2 - iLong Jean. Pierre, 1 - Peyrjonel Barth.,
1 - Peyronel Frédéric, 2 - Peyronel Henri
'feu ,Louis, 2 - Peyronel Jacques, 2 - Peyronel Suzanne, Veuve, 2 = L. 26,50.
Quartier de la Rua : Grill David, ancien,
L. 3 - Bouchard Emilei de Lami, 1 - Jahier
Héli de Jean, 2 - Jaliier Henri feu Louis, 2
- Jahier Jules feu Frédéric, 1 - Long Alberi; feu Jacques, 1 - Sappé Edvi d’Alexis,
1 - Sappé Henri feu Eugène, 1 - A. G. D. G.
et U. G. D. G., 25 - Mathilde Jahier, Lina
Peyronel, Lydie Bouchard et .quelqrres autres des Michelet (couronne 4 novembre),
20 - Pierre Chauvie, pasteur, 25 - Madeleine Chauvie, 10 - Hélène Chauvie, 10
= L. 102.
Quartier des Beux : Beux Elisée feu
Jean, L- 2 - Beux Héli de Daniel, 2 - Beux
Henri feu Thomas, 1 - Jahier Barthélemi,
2 - Jahier ^Alexandre feu Jean, 1 - Jahier
Emile de Jean, 3 - Jahier Jean feu Jean, 1
- BounousiHenri feu Jacques, 2 - Long Frédéric, ancien, 3 - Long Louis feu Jean, 1 Long Jacques feu Michel, 1 - Long Henri
feu J. iLouis, 2 - Long Henri de Louis, 2 Costabel Louis, 1 - Travers Jean feu Jean,
2 = L. 26.1
Quartier des Clôt : Jahier Lévi, ancien,
L. 2 - Andrion Henri, 2 = L. 4.
Total général L. 241,50.
RORA’. Dimanche dernier, 2 mai, nos
Unionistes Cadettes ont offert une charmante petite fête aux maihans de la Paroisse. Une aimable surprise avait été « façonnée » pour l’occasion par ces mains alertes : chacune des mamans reçut en cadeau
un beau petit napperon à thé, un gros bai
ser et un bouquet de fleurs. Mais nos Cadettes nous ont en outre fait passer une
heure inoubliable ; elles se soht démontrées
tour à tour artistes, musiciennes et sur^ tout bonnes ménagères !...
Les mamans ont été vivement émues
pour ce beau témoignage d’affection, et
souhaitent aussi, dès mainteiiant, de ne
pas manquer à l’appel de Tannée prochaine.
f
SAINT-JEAN. La fête des mères a été
particulièrement nombreuse et animée
cette année, grâce à la collaboration de
l’Union des Jeunes Gens qui a bien voulu,
heureuse innovation, s’unir aux Jeunes Filles et à l’Union Cadette pour fêter cette
journée, le dimanche 2 mai. Parmi les présents on comptait aussi les nouvelles recrues récemment admises dans TEfelise, et
qui avaient déjà été l’objet d’un accueil
biepveillant de la part de leurs aînées le
18 avril, ainsi que; les membres honoraires.
La saUe Albarin, délicatement ornée de
guirlandes de lierre et de fleurs blanches,
avait l’aspect des grandes occasions, puisqu’elle était bondée.
Le pasteur, M. Tron, ouvrit la réunion
et captiva l’attention des petits et des
grands en racontant avec beaucoup d’à
proix)s un récit touchant qui alla droit au
cœur des assistants. Ensuite le riche programme eut son libre cours. Il comprenait
deux saynètes villageoises, une récitation,
un chant des Cadettes. Particulièrement
goiûté a été un duo : Fiammiferaio, chanté
avec un accord parfait par les demoiselles
Ayassot, avec une mise en scène appropriée
et artistique, et que le public a si vivement
applaudi, qu’elles ont du le bisser. N’oublions pas les trois beaux chœurs expressément préparés et chantés avec beaucoup
d'erisemble et d’expression par les jeunes
filles de l’Union. Nous n’avons pas besoin
d’ajouter que la fête, qui a été une des
mieùx: réussies jusqu’ici, se termina comme toutes les fêtes de ce genre, avec les
rafraîchissements oiEerts a.ux invités.
■ — Il nous revient que l’Union des Jeunes Gens, par l’entremise de son actif Président vient de faire un don à TAsüe des
Vieillards de 500 lires, en un titre de rente,
à l’occasion de la commémoration du 75.me
anniversaire de sa fondation, et en souvenir de ses membres tomibés dans la grande
guerre. Ht, pour être éqmtable, nous devons mentionner a,usai la somme de 200 lires
(partie de la recette d’une loterie) que
iTJnion des Jeunes Filles vient de verser
à la même Institution locale de bienfaisance. Nous ne pouvons qu’applaudir à
cette générosité et exprimer notre reconnai®ance à cette jeunesse qui unit à une
aâ belle activité le désir de venir en aide
aux moins favorisés, et c’est au nom de
l’Administration et des bénéficiés que nous
les remercions bien sincèrement.
Ces jours derniers a été béni le mariage de Revel Louis avec Bonansea Rosa.
ÿ- Y.
L’Amie de la Jeune Fille.
recommande chaudement la « Casa Estiva »
de Cattolica (Forlì), mentionnée dans une
anjíonce à part qu’on trouve dans une autre partie du journal. Il s’agit, d’après la
prfeidente M.lle Nœrbel, d’une œuvre reœramandable sous tous les rapports, confiée aux soins de M.lle Antinori, qui va offrir une pension'’ des plus confortables,
dans sa villa de Tavoîlo (Cattolica), située
sur le bord de la mer, aux étudiantes, employées, etc., aux prix modiques de 11 et
12 lires daîis les dortoirs, et de 15 lir'es et
au-dessus pour les chambres à 1, 2 ou 3 lits.
Il s’agit d’une maison sérieuse, placée,
sous la direction, fraternelle d’une bonne
amie, où les conditions hygiéniques: ne laissent rien à désirer et où les pensionnaires
« pourront retremper leurs forces physiques' et spirituelles au milieu de la belle
¡nature».
IVOIJVEILES POLITiaiJES.
La Chambre a. repris son activité jeudi
passe par une manifestation chaleureuse
pour exprimer au Chef du Gouvernement
les sentiments de l’assemblée pour l’attentat dont il a été l’objet. Le Pi-ésident, lion.
Cusertano, et le secrétaire général du parti
fa i^te, lion. Turati, ont prononcé des discours de félicitations à l’adresse de M. Mussolini, en se réjouissant de ce qu’il a été
conservé à TItalie. M. Mussolini a été l’objet de vives démonstrations de la part des
députés, et il a voulu les en remercier par
un discours, fort bref, en ajoutant que :
« le fascisme ne négligera dans aucun cas
sa tâche ; dans quelconque hypothèse, tout
est déjà prédisposé pour qu’il continue à
diriger, par sa main de fer, les destinées
du peuple italien».
Suit la commémoration de Ylion. Arnendola et toute la Chambre, par un Sentiment concorde, s’est unie aux orateurs ix»ur
exprimer son regret.
Les travaux ont ensuite commencé par
la discussion du budget des Colonies qui a
été approuvé. Dans les séances de vendredi
et samedi on a examiné le budget de ITnteneur au sujet duquel a eu lieu une discussion plutôt animée, surtout à cause de
la proposition du ministre Federzoni, d’augmenter de 180 millions les dépenses concernant la dureté publique. Plusieurs députés
ont fait des observations à ce propos, et le
communiste lion. Maffi a vivement critiqué
la politique intérieure du Gouvernement.
'Al son tour le Ministre a exposé la conduite
et l’action du Gouvernement pour améliorer la situation intérieure du pays.
Nous signalons, à titre de curiosité, un
ordre du jour symptomatique présenté à
T issue du débat, par Yhon. Finzi, ex-soussecrétaire à l’Intérieur, demandant au 'Gouvernement de « supprimer la Chambre (!!!)
pour la remplacer par une autre instîtu^ tion qui réponde mieux aux nécessités et
au développement de la conception corporativiste de la Nation » ; ordre du jour qui,
^lx>ur le moment, est repoussé.
Le Conseil des Ministres, qui s’est réuni
Samedi dernier, a décidé, en matière de
licenciement de locataires, que leur exécution sera, déterminée, selon le cas, par les
préteurs. Au cours de cette réunion du
Conseil, le Ministre de l’Intérieur a présenté un projet de réforme totale du Conseil d’Etat, et un projet de loi pour régler
la dénomination des rues et des places dans
les Communes et l’érection de monuments
pour honorer des personnages con.tem>porains. Dans la séance de lundi le Conseil
des Ministres a approuvé un projet de loi
instituant le Ministère des corporations,
qui conceiitrera dans les mains de l’Etat
15 fédérations — groupant les « donneurs
de travail», les travailleurs et les professions^ libérales — c’est-à-dire la direction
suprême du mouvement syndical. Très probablement ce nouveau ministère sera aussi
confié à Thon. Mussolini. ,En outre, le Conseil a examiné le r%iement pour Tapphcation de la loi concernant la discipline juridique des rapports collectifs de travail, qui
va entrer bientôt en vigueur.
— Angleterre. La question minière qui,
durant ces derniers temps, avait occupé et
préoccupé le Gouvernement, n’a pu être
résolue malgré les efforts faits en vue de
mettre d’accord les mineurs et les propriétaires de mines. Le Conseil général des
Trade Unions, qui a pris la direction du
mouvement, voyant que les derniers pour-^
parlers dq, lundi soir n’ont, abouti à rien,
a proclamé la grève générale dans toute
l’Angleterre. Cinq millions d’organisés sont
ainsi en grève ; tous les services plus importants sont arrêtés, et l’exportation du
charbon est suspendue. M. Baldwin, prévoyant ce grave inconvénient qu’il a tâché
d’éviter 'à la nation, a obtenu des pouvoim
exceptionnels pour faire face à la situa,tion
qui, tout en étant grave, n’ést pas dangereuse, vu qu’il ne s’agit pas d’un mouvement révolutionnaire.
— France. Les négociations franco-amé
rœaines pour le réglement de la dette fratir
çaise ont finalement abouti à un résultat
palpable. L’accord final a été conclu le 29
avril entre le sénateur Bérenger et la Commission américaine des dettes. La France,
dont la dette est plus forte que celle italienne, s’engage, donc, à payer de,ux annuités initiales de 30 million^ de dollars et
deux autres de 32 millions et'demi, après
quoi les versements annuels augmenteront
•graduellement jusqu’à 100 millions de
dollars. ; '
— Après le traité rpssO-allema,nd qui a
soulevé bien des préoccupations en Europe,
. un autre traité vient d’être stipulé entre
la Roumanie et la Pologne, mais il s’agit
ici d’un traité d’alliance par lequel les deux
nations se sont promis mutuellement une
aide militaire en cas d’agression de la i>art
d’une nation étrangère. t.
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Emanuele III, 34.
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JVREA - Chiesa: Corso Botta, 5 - Pastore:
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LA' MADDALENA - Chiesa EvangeRca.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivL
LUCCA - Chiesa: Via GalR Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica aRa ore 19.30 - Pastore:
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore: Giovanni GriUi, Viale
Franscini, 11. ^
¡MANTOVA - Chiesa u' Via Bacchio, 4 ■ Pastore :
Benvenuto CeUi, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : EnuRo Coreani.
MILANO. - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
EmUio Rivoir, Via Stradivari, 1.
¡NAPOLI - Chiesa: Piazzetta TagUavia, 25 Pastore : AttiRo Arias, ivi. — Sig. Enrico
Corsani, evangeRsta (Diaspora).
NIZZA - Chiesa : Bue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Sig. G. B. AzzareUi,
evangeRsta. •
PACHINO - Chiesa EvangeRca - Pastore : S.
jColuccL
PALERMO - Chiesa: Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa EvangeRca.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : F. A.
BiUour, Asilo EvangeRco.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4.
RIESI - Chiesa EvangeRca - Pastore : Arturo
* iMingardi.
RIO MARINA - Chiesa EvangeRca - Pastore:
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurìn, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivL
SAVONA - Chiesa : Corso Crist. Colombo, 13
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa EvangeRca.
SIENA - Chiesa ; Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Potrai, ivi.
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TARANTO - Chiesa: Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17. **
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