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■ V. année
26 Mars 1869
iV.» 1«,
L’ECHO DES VALLEES
FEUILLE HEBDOJIÂDAIRE
consacrée aux intérêts matériels et spirituels
de la Famille Vaudoise.
Que toutes les choses qui sont véritables.eccupenl
vos pensées — t Philip-pxens., IV. 8.)
PRIX D ABONNSHENT
Italie, ôk domicile (un ani P'r. ^
Suisse........................
P’rance................» S
Angleterre , Pays-Bas , Allemagne ...............» 8
Z^n numéro séparé : 5 cent
L’m numéro arriéré : 10 cent.
BBREAUX d’aBONNEMENT
Torrr-Pem.ice : Vìa Maestra^
N.42, (Agenzia bibliografica)
PiGNEROL : J. Chlantore Impr.
Turin :J.J. Tron, via Lagrange
près le N. 22.
Fi.orence : Libreria Evange*
lica, via de’Panzani.
ANNONi'ES : 5 cent, la ligne
ou portion de ligne.
Lettres et envois franco. S' adresser pour l’administration
au Bureau à Torre-PcUice ,
via Maestra N. 42. — pour la
rédaction : à Mr. A. Revel
Prof. Ò, Torre-Pelllce.
SOMMAIRE : — Du prochain Synode. — Industrie: Le mûrier.—CTirontçwe religieuse.
Chronique locale. — Correspondance. — Annonces.
DU PROCHAIN SYNODE.
A l’heure où nous écrivons, deux mois à peine nous séparent du Synode annuel qui doit s’ouvrir le 18 mai dans
le temple de La Tour.
La lecture et l’examen des rapports d’aw moins deux
églises et deux stations, désignées par le sort séance tenante ; — l’examen de la gestion de la Table, de la Commission d’évangélisation et de la Commission des hôpitaux,
— rempliront, comme il est naturel, une bonne partie de
la session synodale. Joignez-y la discussion des propositions
diverses, et vous aurez fait une large part à l’imprévu dans
les futures délibérations des représentants de l’Eglise.
Après cela , il reste toujours matière à une discussion
préalable; tel est, actuellement, le cas pour le projet des
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règlements organiques, demeuré inachevé; pour la réorganisation de l’instruction secondaire ; pour le projet de liturgie proposé à l’acceptation des Evangélistes ; pour des
conditions d’admission de nouvelles paroisses ; pour la proposition de la Table relative à la bénédiction nuptiale ; et
en dernier lieu pour l’enquête spéciale sur l’état de la paroisse de Rorà.
— Et tout cela, direz-vous, doit être discuté et examiné à fond dans un espace de trois jours? Et quelle est
l’assemblée délibérante capable d’accomplir ce tour de force?
Et si, comme vous l’avez remarqué vous-même, il faut
faire une large part à l’imprévu, où prendra-t-on le temps
strictement nécessaire ?
— Hélas ! On fera— comme on pourra, ou comme on
a toujours fait : c’est-à-dire qu’on écartera de la discussion,
ou qu’on renverra indéfiniment, tout ce que l’on pourra
renvoyer et écarter. Ou nous nous trompons fort, ou il
nous faudra ranger dans cette catégorie le projet des règlements organiques et le projet de réorganisation des écoles
secondaires, bien que tous deux d’une importance capitale.
En revanche les conditions d’admission de nouvelles Eglises
préoccuperont le Synode plus qu’il n’est nécessaire ; je veux
dire plus que ne le comportent les circonstances actuelles.
Où voit-on en effet une congrégation se préparer sérieusement à entrer dans l’organisme de l’Eglise Vaudoise ? Nous
n’en connaissons pas une. ‘
II serait aisé de poursuivre cet examen, mais nous ne
voulons pas allonger cet article.
Ce qui ressort pour nous avec toujours plus d’évidence
de la marche des affaires, c’est qu’fl se produit, chaque
année , au sein du Synode, une inquiétante accumulation
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de matières à traiter. On fait des efforts consciencieux pour
expédier la besogne ; on se hâte , surtout lorsque la fin
approche; on précipite les discussions; des idées peu mûries
par la réflexion, ou qui voient le jour pour la première
fois , surgissent de divers cotés et réclament l’attention ,
déjà fatiguée du Synode. Ce n’est plus une suite de délibérations , c’est un feu d’artifice. Que peut-il en résulter de
vraiment pratique, de fécond pour le bien de l’Eglise?
Qu’on nous permette d’indiquer un remède à cette situation. Le Synode est surchargé: qu’on allège son fardeau.
— Et le moyen, direz-vous ? — Le moyen est très-simple ; le voici exposé en peu de mots, que nous dicte une
conviction profondément enracinée.
Ptôtatolissons les Oolloqixes ou JPresl>ytor*es d’autrefois. Rendons à notre Eglise
ce trait d’union indispensable entre nos assemblées électorales et nos assemblées synodales. Sans lui, notre organisation est incomplète et boiteuse ; avec lui, toutes les
questions à traiter seront examinées, débattues, mûries d’avance , et en bien des cas résolues. Rien en un mot ne
sera porté au Synode que par voie d’appel du Presbytère,
ou ce que le Presbytère lui-même y renverra. Ne comprendon pas quelle économie de temps il doit en résulter pour
le Synode, libre désormais de se consacrer à l’examen
des questions d’un intérêt vraiment général? Supposons un
Presbytère, celui du Val-Pellice par exemple, siégéant en
COUT d’appel de deuxième instance; verrait-on une enquête
spéciale sur l’état de la paroisse de Rorà , ou de toute
autre paroisse ressortissante , figurer de prime abord dans
l’ordre du jour du prochain Synode? Non certes; le Synode
redeviendrait ce qu’il était aux beaux jours de notre hi-
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stoire, un tribunal de troisième instance, une cour suprême
de cassation ; et notre procédure ecclésiastique ne pourrait
qu’y gagner.
En attendant, nous disons à nos lecteurs : servez-vous
des moyens dont vous pouvez disposer ; usez le plus largement possible de la publicité que vous offre YEcho des
Vallées-, ses colonnes sont ouvertes à quiconque désire exprimer une opinion au sujet du prochain Synode et de son
ordre du jour. Ma state brevi ed arguti.
3nbu0trte.
LE MURIER.
Le Moniteur des soies, que nous avons eu déjà l’occasion de citer,
contient, dans son numéro du 27 février, la note que voici ;
I Les graines de pays tendent plus que jameus à disparaître ; le microscope en a bien signalé quelques unes de saines, mais la plus grande
partie est corpusculeuse au dernier point et elle ne donnera pas un seul
cocon.
« Les corpuscules sont considérés aujourd’hui comme la cause du mal
qui ruine les propriétaires, et ils n’en sont cependant que les symptômes; la cause de ce fléau est dans le mûrier seul, qui malgré sa belle
apparence est atteint comme tous les autres végétaux.... Que chaque éducateur prenne la peine de réfléchir sur ce qui se passe autour de lui,....
et il arrivera nécessairement à cette conclusion, que le mal vient de la
feuille et que tous les efforts qu’on pourra faire pour le conjurer ne seront
que des palliatifs, tant qu’on ne s’adressera pas au mûrier lui-même.
« Avec le microscope on peut bien, en cherchant les vers sains, en
les nourrissant avec la feuille de certains mûriers et à une certaine époque de l’année, obtenir de bons sujets reproducteurs ; mais de là à
régénérer les races il y a loin, et le moyen n’est pas assez puissant. Pour
réussir, il faut traiter en même temps le mûrier et s’adresser aux agents
chimiques pour modifier sa sève et donner à la feuille qu’il produit les
qualités qu’elle a perdues, et qui sont remplacées par un poison qui tue
les vers à soie les plus robustes, importés des pays les plus sains
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(ŒKrontque rcUgtcuse.
Soolôtô d.o Oustavo Adolplio. Pendant son dernier exereico)
cette puissante Société en faveur des protestants disséminés, a réuni la
somme de 550 mille francs environ , qui lui a permis de secourir de différentes manières 783 paroisses ¡ou communautés. — Pendant les vinpt huit
années de son existence, cette association n'a pas dépensé moins de dix
millions de francs en faveur de 1800 communautés, dont 653 en Prusse,
529 en Autriche, 387 dans le reste de l’.AIlemagne. — A ces données, quo
nous empruntons au Bulletin du monde Chrétien, nous pouvons ajouter <jue
l’Eglise \audoise a, depuis longtemps, sa bonne part des libéralités de la
Société de Gustave-Adolphe : sans prétendre donner ici le chiffre exact,
nous ne croyons pas nous tromper de beaucoup en mettant à trente cinq
mille francs environ le total des sommes qui nous ont été envoyées par
cette Société pendant les vingt dernières années.
Jérixsalom. A cété de nos moyens d’édification privée, écrivait
dernièrement l’évêque protestant de cette ville, M'' Gobât, l’Evangile est
fidèlement prêché ici en cinq langues differentes. Tous les premiers dimanches du mois nous célébrons la sainte Cène, rarement avec moins
de 40 personnes. Depuis dix ans deux réunions de prières sont régulièrement fréquentées par un assez bon nombres de personnes, et tous les
premiers mercredis du mois, nous avons une réunion de missions. Chaque
samedi soir nos prosélytes Israélites se réunissent chez l’un d’entre eux
pour lire la Parole de Dieu et s’en entretenir.
JBolièine. En 1620 on comptait en Bohème un catholique seulement
pour 39 protestants. — En 1637 on n’aurait pas rencontré une seule personne qui eût osé se déclarer ouvertement protestante. — Ferdinand II
avait, à la bataille de la Montagne-Blanche, livrée le 8 novembre 1620 ,
défait les protestants et complètement aboli la religion réformée dans ses
Etas. On défendit, sous les peines les plus sévères, aux protestants de
tenir des réunions, de prêcher, de baptiser les enfants et d’ouvrir des
écoles. — Leurs temples furent rasés, leurs Bibles et les autres livres religieux brûlés; 35000 familles furent expulsées du royaume, et environ cent
mille émigrèrent. La population qui s’élevait à trois millions d’habitants,
fut réduite à 800 mille ! sur 34700 bourgs et villages, 6000 restèrent debout,
et de 32 villes la moitié seulement échappèrent à la destruction. Ferdinand
mourut avec la pensée qu’il avait exterminé le protestantisme en Bohème.
Il se trompait. En 1781 fut promulgué un édit de tolérance, et aussitôt
des communautés protestantes apparurent sur tous les points du pays ;
si bien qu’en 1857, les églises réformées et les églises luthériennes comptaient ensemble un total d'environ 91 mille âmes, soit un protestant sur
49 catholiques. Aujourd’hui, grâce à la Société de Gustave-Adolphe, les progrès sont rendus plus faciles, et tout promet à la vérité évangélique un
avenir plus réjouissant encore. é Bulletin du M. Chrét. ).
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(S^lironìquc locale.
Tor“ro-P*elllco. Conférences populaires : X® Conf., du 17 mars. —
Mr A. Bert a parlé des eaux du ciel et des eaux de la terre, des eaux de la
mer et des eaux souterraines. — Nous nous intéressons autant que personne au succès des conférences populaires ; et c’est pour ce seul motif
que nous sortons aujourd’hui de notre réserve habituelle. Il y a des écueils
qu’il serait bon d’éviter ; le sujet choisi ne doit pas être trop vaste, car
on courrait le risque d’être superficiel ; l’enseignement doit être, si possible,
e.xempt d’erreurs et même d’inexactitudes {ne pas faire , par exemple, du
Maranion un fleuve de l’Amérique du Nord ); enfin il faudrait soigneusement se garder du ton emphatique et déclamatoire de la chaire. Ce que
nous en disons est un peu le sentiment général ; au cas contraire nous
aurions gardé le silence. Nous espérons toutefois (]u’on nous saura quelque gré de nos observations.
— Leçons d’agronomie. Nous avons assisté, lundi 15 mars, à la première
leçon d’agronomie donnée par M>' le Prof. H. Rollier; et nous avons pu
nous assurrer, par des questions adressées depuis à quelques auditeurs,
que cet enseignement, tout nouveau chez nous, est, au point de vue de
la forme et du fond, parfaitement approprié aux besoins et à l’intelligence
do ceux à qui il s’adresse. — Après avoir brièvement exposé le mode de
nutrition des plantes (par les racines et par les feuilles), M” R. a esquissé
l’analyse des éléments-du végétal: eau, acide carbonique, silice, potasse,
soude, chaux, soufre, fer, cuivre, alumine, ammoniaque, et autre ingrédients absorbés par les racines. Connaître le sol que l’on cultive, c’est
donc savoir ce qui nourrit la plante ; mais toutes ces substances ne s’assimilent qu’à la condition d’être préalablement dissoutes dans l’eau; il faut
par conséquent aussi étudier la qualité des eaux d’irrigation. Or dans notre
vallée, il y a une différence notable entre les eaux du Pélis et celles
de l’Angrogne; celles-là sont crues, parcequ’elles sont calcaires, celles-ci
non, ou beaucoup moins. Quelques essais d’analyse complètent l’exposition
à cet endroit. M' R. a terminé par Une classification des terrains ; ceux du
bassin de La Tour sont essentiellement légers et siliceux; la colline de
S' Jean est en grande partie argileuse, d’une argile grasse, au bas, et,
dans la région haute, d’une argile rougeâtre ferrugineuse. Nous avons trèspeu en revanche de terrains calcaires, et l’on ne peut guère citer à ce
propos que le vallon de Rorà. En général,
entre les terrains de nos hautes terres et
doit nécessairement influer sur le mode de
— Soirée de bienfaisance {19 mars ). Dans
il règne une grande différence
ceux du Bas-Piémont; ce qui
culture.
le but de venir en aide à la
Société de couture des dames de La Tour, quelques jeunes demoiselles, et
quelques jeunes gens du Collège, ont eu l’idée d’offrir à notre public ime
soirée musicale avec représentation d’une comédie de .Molière. Qn a fort
goûté le choix de la pièce : sans être à la bautour du Misanthrope et
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du Tartufe, les femmes sapantes, malgré des défauts recounus, sout un
chef-d'œuvre charmant au point de vue du comique. Certains rôles ont
été joués avec beaucoup do naturel et d’agrément ; la musique et les chants
ont été fort applaudis; et, quoi qu’on die, tout a été parfaitement convenable. La recette a produit, tous frais en dehors , une somme rondo
de cent francs.
S' Oermaln. Nous avons, dans notre numéro 9, donné un résumé
de la visite pastorale du 21 février. On y lit: « Il y a, dit-on, encore
bien des cas de dissipation chez les jeunes gens ». Cette phrase nous vaut
une lettre signée d'un nom qui ne nous est pas inconnu, où l’on proteste , non pas contre notre compte-rendu, mais contre l’allégation quo
nous avons reproduite. Ce serait de grand cœur que nous consentirions à
la publier, si elle était écrite d’un ton plus convenable. Bref, l’on nous
dit que ces cas nombreux de dissipation dont on a parlé au sein de l’assemblée de paroisse, ne sont qu’imaginaires, et que le censeur des mœurs
ferait bien de veiller à sa propre conduite. — Pour nous qui ne connaissons personnellement ni l’accusateur ni les accusés, nous n’avons, n’en
déplaise à notre correspondant, exprimé là-dessus aucune opinion particulière.
San Olovaiinl-F*olllco. Nous ne voulons point passer sous
silence un fait qui doit particulièrement intéresser nos lecteurs de cette
commune. Il s’e.st ouvert, dernièrement, à Girgeiiti ( en Sicile ), un Institut
agraire avec internat, jardin et champ d’expériences. On y enseigne toutes
les branches de l’agriculture et de l’économie rurale, les principes de la
botanique et de la chimie agricole, l’arpentage, les mathématiques, le
droit et l’art vétérinaire. Aux leçons orales s’ajoute constamment la pratique de tous les travaux champêtres. — Eh bien ! nous lisons dans le
CoUitatore de Casai ( n» 5 ) que le Conseil Provincial de Girgenti a placé
à la tête de cet établissement M*" Henri Recel, « un des jeunes gens les
plus distingués de l’Institut de Casai ». Or, Mf II. R. est doublement des
nôtres; il est un Vaudois de S‘ Jean, et il a été un élève du collège de
La Tour, dont il a fait toutes les classes.
Comaponbance.
On nous écrit de Lia Haye, en date du 7 mars :
La Hollande ne compte guère que trois millions et demi d’habitants ; et
cependant elle n’a pas moins de trois universités, toutes trois célèbres (Leyde,
ütretcht, Groningue ) et très-fréquentées et dans chaque ville et dans chaque
village, nombre de gymnases et d’écoles du gouvernement.
Le public de ces diverses écoles étant très-mélangé (de protestants, de catholiques, d’israëlites ), les Etats Généraux d’Hollande, après bien de débats, ont
effacé des programmes l’enseignement de la religion, estimant que c’était le
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seul moyen d’établir l’égalité entre tous les élèves. La loi fut mise en vigueurf
et elle est très-bien observée.
Un maître d’école s’étant permis un Jour de donner comme modèle d’^écriture cette phrase : « Jésus était le plus grand des hommes », il provoqua chez,
un petit écolier une résistance opiniâtre. Sommé d’obéir, l’enfant refuse,
« parccqu’il est défendu au maître de toucher à la religion » ; et là dessus, il
quitte brusquement l’école. Dans l’après-midi le père vint présenter ses excuses
au sujet de la rudesse de son fils ; mais il ajouta : « quant au fond, il est dans
son droit; et si vous ne retirez le modèle, je vous dénoncerai au Comité».
Le maître refuse à son tour, est cité à comparaître devant le Comité, et comme
il reste inébranlable, on le suspend de ses fonctions pendant six mois.
Le principe de la loi est bon ; mais n’y a-t-il pas peut-être beaucoup d’exagération dans l’application qui en est faite ?
Une autre fois, un maître voulait faire écrire ces mots : « La Bible est le
meilleur des livres • c’est pourquoi nous devons la lire souvent ». Un prêtre,
membre du Comité inspecteur, se trouvant là par hasard, et s’étant baissé
pour voir ce que les éleves écrivaient, s’écria: «Holà, Monsieur; il y a de
la contrebande ici. — Comment? Personne ne peut songer a nier ce que j’ai
dicté ! — Je le nie moi ; c’est là une chose que mon église réprouve; d’ailleurs
c’est de la religion, et vous devez la laisser de côté. — Le maître ne voulut
pas en convenir ; mais le Comité où siégeaient cependant deux pasteurs, fut
obligé de le condamner.
En vain les protestants élevèrent des réclamations contre ces rigueurs; la
loi fut maintenue.
Alors (jue vit-on? — On vit s’élever, dans toutes les villes de la Hollande,
aux prix de grands .sacrifices personnels, une multitude d’écoles libres où les
enfants reçoivent, à côté de l’instruction primaire, une instruction religieuse.
La prospérité de ces écoles est réjouissante ; l’une des quatre qui existent à
La Haye est fréquentée par plus de 800 enfants. En sorte que la loi hollandaise
a été ie point de départ d’un nouveau développement de l’instruction, tout à
l’avantage du pays, et a servi à montrer de quel métal les hollandais sont faits.
On nous mande d’Atoerdeen (Ecosse) qu’un grand meeting, présidé pas le Rév. Docteur Duff, s’est tenu dans cette ville, le 11 mars,
en faveur de l’œuvre Vaudoise en Italie. Les députés Vaudois, Mr A. Melile
( Lucques ) et le Rev. D' Stewart ( Livourne ) ont été escortés à la plateforme par des ministres et des fidèles de toutes dénominations.
Aimonoes.
Une jeune personne de 18 ans, qui a suivi tous les cours de notre
. Ecole supérieure de jeunes filles , désire se placer comme institutrice
dans une famille. — S’adresser au gérant de l’Echo des Vallées. 3
Deux demoiselles vaudoises, récemment retournées de l’Angleterre, désirent se placer en qualité d’institutrices pour enseigner le français,
l’anglais et les principes de la musique.
Pour les informations s’adresser au Gérant de l’Echo des Vallées. 4
Pignerol, J. Chustore Impr.
A. Revel Gérant.