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Soixante-treizième' année
PRiK D’ABONNBMeNirt Par an i Panr a malà
Italie et Colonies italiennes .* . . . . . L. 10,— 6,-^
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ht noméfo: 25 mntiiiiM
A
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimablés..., digBes de louange, occupent vos penBéea (Philipp. IV, 8).
Paroles de vie
Etre dans la joie.
«Au reste, frères, soyez dans la
joie». ' 2 CorirUh. XIII, 11.
Nous ne demandenions pas mieux que
de connaître un bonheur sans mélange ;
maïs, hélas ! l’âme humaine est trop
complexe pour n’engendrer que le seul
sentiment de lia joie. Cétte âme est sans
cesse inquiète du lendemain, toujours
demain tient en réserve quelque sujet
d’angoisse, quelque surprise décevante,
quelque difficulté à vaincre.
Demain, c’est la grande chose! s’écrie
[/e poète,
De quoi demain sera-t-ü fait ?
L’homme aujourd’hui sème la cause,
Demain Dieu fait mûrir l’effet.
Eh ! oui, démiain est à Dieu ; nous le
savons, nous le redisons souvent, et cependant, notre pauvre âme ne peut être
joyeuse dès qu’elle songe à demain !
O inoonséquence de la créature humainei, la seule de toute la Création qui
sait que déihaîn est à son Créateur, et
qui néanmoins se tourmente et se lamente, oubliant de vivre l’heure présente ! C’est ici rillogisme die notre
christianisme tiède et que seule une foi
ardente rendrait logique et conséquent.
Nous devrions dire ; « Demiain étant à
Dieu, ó mon âme, demeure dans la
joie ! ».
Cependant, cette âme a aussi la douloureuse faculté de revivre le passé ;
elle se souvient, elle aime à se souvenir
et cette mémoire de ce qui fut hier est
un don précieux de Dieu. Car le passé
devrait ctre, si je puis dire, le pédagogue du présent, le trésor d'expérieinces
qui nous servent, cuisantes peut-être,
salutaires, à coup sûr, expériences qui
devraiient nous éviter de retomber dans
les mêmes erreurs, de comméttre les
mêmes fautes et de nous retrouver inconséquents. Mais, hélas ! parce que
l’âme s’attarde dans le passée elfe ne
peut être joyeuse dans te présent. Et
pourtant, logiquement, elle devrait l’être
toujours plus, à mesure que tes- années
ajoutent davantage au patrimoine des
expériences acquises.
Trop souvent, on ne sait se souvenir
que pour regretter, pour déplorer l’occasion perdue, le mauvais sentier suivi,
le bien qu’on a négligé d’accomplir et
te temps qu’on a inconsidérément gaspillé. Ainsi donc, l’âme ne peut être
dans la joie ; ca,r elle se renferme et
se complaît en quelque sorte en une contemplation morbide du passé moralement et spirituellement déficitaire, elle
se dévore en un remiords stérile, au Ijeu
de vivre dans une joyeuse confiance
quotidienne en un présent où te passé
n'apparaîtrait plus que comme une sa,uvegarde.
Inquiète devant l’avenir,, attardée
dans te passé, ballottée sans cesse entre hier et demaifn, l’âme de l’homme,
complexe en sa nature, ne peut donc
s’élever à la joie. Et pourtant, une âme
vraiment chrétienne devrait être constamment joyeuse, assurée que, par le
repentir, le passé appartient à ce Jésus qui se charge de toutes nos peines,
intei’cède pour nous devant 1e Fera
L’apôtre Paul exigeait la joie de ceux
auxquels il écrivait. II avait 1© droit de
le faire, car Jüi-même prêchait d’exemple. N’est-ce pas lui qui écrivalit dans
cette même épître : « Nous sommes regardés comme attriiatés, et nous sommes
toujours joyeux, comme pauvres et nous
enrichissons plusieurs, comme n'ayant
rien, et nous possédons toutes choses » ?
Paul exige que les. chrétiens de Corinthe demeurent dans la joie. Dieu a te
droit de le réclamer de nous; car nos
soucis sont en mlajeure partie le fait de
notre imagination, les épreuves sont te
puissant moyen dont ce Dieu sa sert
pour nous amener à la conversion. Il a
le droit de nous vouloir joyeux ; car tes
consciences tourmentées sont l'indice
des âmes vivantes et annoncent le repentir sauveur.
Oui, soyons dans la joie vériltable, si
nous comprenens que ce que nous appetons soucis, épreuves, conscience tourmentée, avenir menaçant ou passé
chargé, que tout cela, chrétiennemenit
envisagé et accepté, concourt à notre
enrichissement spirituel et à notre salut.
Soyons dans la, tristesse, au contraire,
si nous ne réalisons plus que l|a vie présente n’est qu’une préparation à l’a,utre
vie, si nous cultivons nos soucis avec
pessimisme, si nous nous ré-voltons dans
Tépreuve et redoutons demain. Ouli,
soyons alors dans la tristesse et non
dans la joie, car, « n’ayant d’espérlance
que pour ce monde seulement, nous serons les plus malheureux de^ tous tes
êtres». Chs. Magistekîi.
(Le Christianisme au XX® siècle).
Le synode
Le Synode a été inauguré par un
culte solennel dans 1e temple de La Tour,
le 6 septembre, à 15 heures. Le public,
qui bondait le temple, a été transporté
dans une 'atmosphère de haute spiritualité par le prof. Giovannii Rostagno, qui
présidait le culte. Le prédicateur développa un texte du prophète Amos (VII,
15): «L’Eternel m’a pris», en considérant les trois conséquences qui découleat de cette affirmiaition. «< L’Eternel;
m’a pris, donc je lui apparti|ens, donc
il veut me confier ma mission, et avec
la mission, il me donne la force de la
remplir ». Le public a suivi avec un© attention grandissante la, parole simple,
claire, inspirée du prof. Rostagno ; l’ate
tention se transforma en émotion lorsque, descendu de la chaire, te prédicateur procéda à la consécration au ministère pastoral des candidats Lamy
Coïsson, Ernesto Ayassot, Vittorip Subiilia. L’exécution magistrale d'un morceau de musique contribua aussi à rendre le culte très impressif.
Immédiatemeint après 1e culte, et
sous lia présidence provisoire du posteuT
Meynier, se constitua l'assemblée synodale, à la Maison Vaudoise. On procéda
à la nomination, du Bureau définitif, qui
résulta ainsi formé : président, prof. D.
Bosio ; viiCOîprésident, cofiim. M. Piacentîni ; secrétaires, pasteurs R. Niabet, E.
Ayassot, V. Subifia ; assesseurs, MM. S.
Pons, B. Decker.
Le prof. Bosio, au nom aussi de ses
collègues du Burea,u, remercia d© la
confiance que l’assemblée s3modale lui
accordait et fit appel à la collaiboraition
de tous pour un bon Synod©, à la gloire
de Dieu.
IVIA,Rm.
La séance du matin a lieu à hui|s clos.
Le public vaudois d© nos Eglises est
admis à la séance de Tiaprès-midl.
Le Président du Synode donne lecture
du texte des télégrammes à envoyer à
Sa Majesté le Roi Empereur et au Chejf
du Gouvernement. L'assemblé© accueille
avec acclanKatioin tes messages que nous
rapportons ici : ' ,
i Sinodo Valdese maugurando Torre
PMlice sessióne 1937 con devozione imnmtata ed immutabile invoca henediziome Eterno sidla Maestà nostro amatp
Sovrano e suU’Italia. — Davi|de Bc^io,
Presidente ».
Ì-’ ' ■ - .
Sinodo Valdese inaugurando Torre
Pellice sessione 1937 continuando tradizione ultrasecolare Chiesa Valdése fedeltà Dio e Patria riafferma sua fiducia Capo del Governo invocando bene'dizioni Eteimo su Lui e sulla missione
civiltà e pace nostra gente mll’Italia e
nel mondo. — Il Presidente Davide Bosio - Moderatore Ooniba».
La parole est ensuite au rapporteur
de la Commission d'examen, M. D. Pons.
Le pasteur Pons lit un rapport complet,
qui met en relief l’activité multiple, difficile et délicate de la Table, let part.iculièrement du Modérateur. Il se réjouit
des progrès accomplis Sians lies domaines
spirituel et financier, de la solution d©
graves problèmes tels que celui des locaux de culte de l’Eglise de Naples, celui de notre a,umônier en A. O. I., d©
la cordialité des rapports entre administrateurs et administrés. Natureillement il y a des ombres au tableau ; les
lacunes ne manquent pas, même dans
1 œuvre d© la, Table, mais c© qui domine c’est l’esprit de consécration et de
service.
Le Modérateur remercie la Commission d examen pour la compréhension
fraternielle et pour l’attention scrupuleuse avec laquelle elle a examiné l'œuvre de la Table. Et on pass© à l’examen du Rapport imprimé de la Table.
Par la lecture de quelques passages bibliques, le Président dispose l’assemblée
synodale à une minute de recueillement,
en hommage aux compagnons d’œuvre
et aux amis rappelés par Dieu dans
cette dernière année. Nous rappelons les
pasteurs Jean Romano, Héli Jahier et
les professeurs David Jahier et Jean
Ribef.
Pour avoir atteint la limite d’âg© ou
pour cause de santé, les pasteurs prcrf.
Jean Rostagno, Antoine Roatan, Henri
Tron, senior, Henri Beux, passent da,ns
la catégorie des pasteurs émérites. Pour
chacun d’eux te modérateur, prof, E.
Comba, a des paroles d’appréciation et
de sympathie.
Au sujet du Collège, des appels sont
adressés à des professeurs vaudois, afin
qu’ils se consacrent à l’enseignement,
considéré comme vocation, dans notre
Lycée-Gymnase, désormais plus qu© séculaire.
Le Synode s’arrête longtemps sur te‘
problème, toujours renaissant d© notre
presse évangélique; on réclame la publication régulière de nos hebdomadaires ha Luce et VEcho des Vallées ; on
insiste sur la nécessi(té d’enrichir notre littéraure religieuse ©t de faire de
la librairie «Claudiana» un organe qui
réponde mieux à son but.
Après te chant d’un oantiqua, la
séance est levée à î8 h. 30, A.
D.
Mardi matin, à 10 h. 30, dans te Salle
de ru,; C. D. G. de Torre Peliice, en
présence d’un nombreux publié d’«Amies », a eu lieu la commémoration, solennelle de la présidente nationale d^
«Amies de la Jeune Fille», M.fie Elisabeth D. Nœrbel, décédée à Bâl© le
26 juillet derniers Deux sœurs et une
nièce de la chère disparue, Mesdames
Sebes, Pellegrini et Locatelli,’ étaient
présentes. Après le chant du cantique
« Oh ! Beati su nel Cielo » et une émou-vante méditation et prière de M.me Lddia-Comba Bert, M.me A. Arias rai)^
pela d’un© façon touchante tes dons
précieux dt les qualités excepitaoniielles
de la chère présidente et fit entendre
sa voix en glanant parmi ses lettres des
pessagies palpitants de foi et de force .
animatrice. Mi.me Arias lut ensuite te
discours ,commémoratif de M.me Amilda
Pons-Bounous, absente, inséré ei-après.
M.me Noélte Malan, présidente dieis
U. C. D. G„ exprima au nom de l’Œuvre sœur ses sentiments de profonde
admiration pour ila chère disparue.
M.me Jervis, pour «l’Association du
Soiu», rappela avec affection l’activite
inlassable de M.lte Nœrbel.
M.me Lilline Mazaocchi-Serveitta'Z,
vaillante collaboratrice de MJle Nœrbel apporta son message de reconnatesance, ajoutant d’ayoir pu lui donner
peu de temps avant sa mort la nouvelle réjouissante de l’appréciation de
la part des autorités de notre Œuvre
comme«ïçionnière dans ce champ de l’^jssistance féminin«.
L'émouvante cérémonie s© termina
par la lecture 'de plusieurs lettres et télégrammes, parmi lesquellles une fort
éloquente d© l’avocat Edoardo Majno,
président de TAssociatten contfe te
Traite des Femmes et des Enfants, rappelant l’étroite amitié qui aviait Hé. la
regrettée MJte Nœrbel à sa mère inou>
bliabla, fondatriice de la branche italienne contre la Traite.
A la sortie, les « Amies » offrirent la ''
« Fleur de la reconnaissance » à l’Œuvre en mémoire de leur chère présidente,
« « Ht
Il a pilju à Dieu de rappeler à Lui
Elisabeth Nœrbel, présidente Nationale
des Amies. Elle revenait fidèlement
tous les automnes dans nos Vallées,
qu’elle chérissait. Les lecteurs de ŸEcho « aimeront connaîtro les tra.i‘ta plus
marquants» de sa vie, qui fut une
œuvre d’amour.
Née à Milan —*-1864 — d© parents
bâteis, elle garda sa nationalité, tout
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L’Echo des Vallées -^'Vendredi 10 Septembre 1937-XV
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^- * an ae laissant sénétirer de r,esprit laítán.
/ '!' . Comme plusieurs dé ses concîtoÿannes,
r , elle avait un'esprit'hospitafer à tous
les jurants de la pensée, dispos à asP_ ' ^‘"similer las idées nouvelles. Incapable de
^ s’enliser dans des formules étriquées, la
- , jaune fille posséda la qualité la plus
.f Hjtile aux œuvres sociales auxquelles
élle devait se consacrer plus tard.
Au seuil de Tadólescencei, alte eut le
malheur de perdra sa mèm Dès lors,
elle devint uné ménagène accomplia, et
pour ses trois cadettes, une incomparable sœur.
Les années qu’elle passe à Genève,
dans'le pensionnat dirigé par M. César
Malan, façonnent si icomplèteiment sa
vié spiritueile, quei, rentrée à Milan,
elle règle toute son activité sur le fon^
dement évangélique. Servir te Maître
joyeusement dans son cercle et dans
la personne de son prochain est désormais le but de sa langue journée terrestre.
*
En pleine jeunesse, elle initie son travail, sans gaspillage de temps, sans dispersion d’esprit. A mesure qu’eUe travaille, son plan s’amplifie, car pour tes
intelligences souples et pour les âmes
intactes, l’horizon n’est jamais borné.
Aussi, si la jeune fïUe se voue plus particulièrement aux œuvres d’assistance
de l’église évangélique de Via Carlo
Porta, que ses parents ont aidé à fonder, elle témoigne une sympathie très
vivante à toutes las églises. '
Au Comité de « Patronage pour tes
enfants et les vieillards », présidé par
M.me Paira, l’épouse dévouée du pasteur de la colonie suisse, elle apporte
l’ardeur de ses vingt ans et la révélation de son talent d’organisatrice. Ce
talent est tout de suijte mis à contribution. On la réclame dans le Comité de
la «Goutte de lait», ensuite dans le
Conseil 'de i’« Asile Evamgélique ». Visiteuse à rHôtel-Weu, elle prodigue aux
infirmes la grâce de son sourire et le
réconfort du dialecte lombard, qu’eUJe
parle à merveille. Dans sa qualité de
présidente de l’Union Chrétienne des
Jeunes Fillies, elle dote Milan d’un
« Foyer ».
Lorsque TUnion Intematianale des
Femmes ouvre en Italie ses premiers
cercles, Elisabeth Nœrbel, donit l’enthousiasme est aussitôt gagné, est nommée présidente du Conseil National des
Femmes italiennes.
Ce serait faire erreur de croire que
cette Intense activiité ait empêché la
jeune femme dé remplir ses devoirs de
famille. Les obligations de son père,
consul de Suisseï, étaient multiples. Elisabeth se tint à ses côtés, collaboratrice dévouée. Très qualifiéei, elle
savait improviser un dîner officiel, p^tioiper à une réception mondainei, faire
les honneurs de son salon, avec la même grâce, la même aisance qu’elle avait
quand elle visiteit un ménage pauvre,
réconfortait une vieille vagabonde, apportait une commande à une pï^sanne
en détresse. Pendant l’Exposition universelle de 1906 et l’ouverture du Simplón, quoique prise par. les réceptions
officielles, elle trouva te temps d’installer, à proximité de l’Exposition, un Home pour les jeunes employées étrangères.
Néanmoins, ce qui précède est peu
de chose en regard de l’œuvre, qui a
suivi pas à pas sa vie, au point de
s’identifier avec ele : l’œuvre des
« Amies de la Jeune Füle ». M.lle Nœrbel avait trente ans lorsque ale embrassa — c’est le mot juste — cette
activité nouvelle à laquelle elle fut initiée par M.me Paira, Caissière du « Home » de Milan, elfe remplit cette charge
pendant quarante-quatre ans !
Alors — en 1893 — il n’'exisftait chez
nous que des Amies isolées. Tout de
suite elle mit la main à la charrue. Aiguillonnée par les difficultés, tournant
les obstactes, brisant les résistances passives, luttant contre vent et marée, 'enr
traînant dans cette œuvre d’amour sesproches, ses amies, ses vastes relations,
'%.
Le meilleur des amis est oehd qui aiverUt sm ami guarnì ü s'égare et qui le remet dans le bon chemin. Giraud,
la ’Présidente régionale des « Amies » '
triompha de tout II fallait : organiser
de toutes pièces une œuvre partout ail-,=j^
, leurs florissante : grouper les « Amies ».•'^
augmenter leur nombre ; fonder des
sections ; étendre le réseau dans la péninsule et dans,les îles. La protection
efficace des jeunes filles de tout état
eft de‘toute nation, que leur âge expo- "j.
sait aux dangers des centres urbains, \
imposait renrôlement d’agentes aux ga- |
res de frontière, et l’installatioin de bu- îi
reaux de placement et de homes dans
les grandes villes.
De 1900 à 1920, l’œuvre de la gare
fut assurée à Milan, Ventimiglia, Domioidossola, Modane, pendant que les
bureaux .s’ouvraient toujours plus nombreux. Trois homes: à Turin, à Florence, à Naples, s’ajoutèrent à loelui de
Milan, foyers ouverts à la jeunesse féminine qui n’a pas ou qui n’a plus de
foyier.
Lorsque E. Nœrbel remplaça M.me
Berthe Turin comme Présidente Nationale des Amies, ses responsabilités s’accrurent, non pas pas sa dédijtion à l’œuvre, qui était depuis longtempsl con>
plète. Milan demeura le centre de son
activité. L’été l’amenait en Suisse, où
elle faisait semblant de se reposer ; en
réalité, elfe y ralliait des nouvelles Amies
et étudiait plus à fond les problèmes
sociaux dont les formes évoluent sans
cessa Sa générosité était de pair avec
son inlassable activité. La crise avait
beau sévir, les difficultés être pressantes, notre chère présidente ne perdait
pas son sourire confiant. Aidée de ses
intimes, elle comblait les déficits et allait de l’avant Dieu luf fit la grâce de
pouvoir réaliser, le soir de sa vie, un
plan longtemps caressé. Avec l'aide de
sa sœur M.me Burckhardt et de ses
chères collaboratrices M.lle Paira et
M.me Vonwiller, elle eut la joie ineffable de faire bâtir un bel immeuble
près de la gare; d’y installer le Bureau de placement et le «home», qui
furent inaugurés en octobre 1935.
Presque journellement elle venait, sous
la pluie ou le soleil brûlant, à sa maison. Elle arrivait, les mains pleines, disposées à tout entendre pour tout qomprendre.
Comme elle savait donner ! Cet art
si difficile lui était une source de joie.
Elle donnait avec la distinction d’uné
dame et le cœur d’une humble chrétienne, doublant ainsi la valeur du don.
E semblait que plus elle donnait, plus
elle s’enrichissait. Cette opulence intéTrfeure, marquait- les traite si fins de
son visage d’une harmonieuse sérénité.
On ne garde point une telle sérénité,
sans être lesté d’un inébranlable o^ptimisme. D’où lui venait-il ? H s’étayait,
sans doute,, sur la |con\tdtion que la
question sociale c’est d’abord, l’organisation de l’entr’aide. Y contri|buer en
petite mesure, c’était gagner du terrain. En outre, il était aussi l’aboutissant de sa longue expérienca Fouilleuse d’âmes, elle avait écouvert des valeurs inattendues chez les ôtres les plus
usés par la vie cruelle.
Les années pouvaient glisser au sablier du temps, Elisabeth Nœrbel demeurait jeune. A mesure que sa fine
beauté se dépouillait, elfe se parait d’un
charme plus pénétrant. Laquefie parmi
nous, « Amies » de la première ou de
la dernière heure, a pu se soustraire à
son charme ?
En janvier, à la fin de la Conférence
des « Ami^ » à Rome, Elisabeth Nœrbel fut acclamée « Présidente à vie ».
Gardons-notÉs dé roublier.i Cieipen,dant
que son esprit affranchi travaille ailleurs au plan éternel, il nous reste,
« Amies » d’Italie, un seul devoir à remplir pour honorer sa mémoire ; tenir fe’
flambeau que ses mains pures nous ont
passé le 26 juillet. A. P. B.
m
M
gHRONIQ.Ifl- VAUD OISE
. BOBI. te^ dimanche 5' courant,' envÿ»;
ron 150 .campiStes de la F. G. V„ parral
lesquels plusieurs pasteurs, s’unissaient
à nous pour adorer Dieu dans notre
tempjei En chaire le vice-modérateur
M. Louis Marauda, de Pignerol.
L’après-midi, une magnifique assemblée de plusieurs centaines de personnes se réunissait ,sous les châtaigniers
de la Costa pour entendre la voix de
plusieurs orateurs : MM. H. Tron, A.
Rijcca, rév. Anthony, H. Geymet, C.
Tourn, G. Rocco, P. Bosio, T. Yinay.
Les messages impressifs ont laissé de
salutaires impressions. Nous renouvelons nos -remercîments à tous nos frères.
★ Le culte du 29 août a été présidé
par le pasteur de Fiume, M. Valdo
Vina,y. Merci encore.
★ Le culte du 12 courant sera présidé par le pasteur M. Robert Jahier,
du Villar, et celui du 19 septembre, par
le doot. Th. Malan, de La Tour.
★ Le premier dimanche de septembre, nous avons baptisé Bruno Alasina
de Silvio et de Marie Davit. R.
LA TOUR. M|. le pasteur Guido
Miegge, agent de la Société Biiblique
de Rome, plaidera la cause de la Bible
dimanche prochain, au Temple Neuf,
au culte de 10 h. 30.
A Une Section de Maternité sera très
prochainement ouverts à rHôpital Vaudois, surtout au bénéfice des mères des
familles les plus pauvres. Les condi/tions
très misérables à tout point de vue,
dans lesquelles bien des fois les accouchements se produisent, surtout dans
les hameaux de montagne, et qui ont
comme -douloureuse loonséqueince une
considérable mortalité d’enfants nouvéa.üx-nés, a inspiré un groupe de personnes à promouvoir cette Institution
providentielle. En vertu de la large et
intelligente générosité die M.me Meta
Gallian-Bauer et de l’ing. Gallian, de la
cordiale bifenveillance avec laquelle la
Direction de l’Hôpital et son président
1 avocat Etienne Peyrot ont accuedfii et
favorisé l’initiaitive ; et du patieiït travail de préparation et d’organisation
du président de la Croix-Rouge, prof.
Attilio J alla, la Section de Maternité
sera., dans quelques jours, un fait heureusement et entièrement accompli. Nous
tenons à signaler cette noble et utile
manifestation de la grande campagne
démographique qui se fait dans toute
l’Italie pour la protectibn de l’enfance ;
manifestation qui honore notre milieu elt
nos Institutions Hospitalières Vaudoises.
★ Gomme nous l'avons annoncé, il a
été décidé que la reconstruction du
Foyer Vaudois ancien, tel que tout le
monde l'a si vivement admiré à l'Exposition Artisane, sera conservée, comme
premier noyau d’un Musée Ethnographique Vaudois. Un Comité s'e^t fprmé
dans ce but, composé de MM. : AttiMo
•Jalla,, président; Ferdinand Bounous,
caissier ; prof. Théophile Pons, prof.
Paolo Paschetto, avocat Etienne Peyrot,
M.me Madeleine P'asquet, M.lle Isabelle
Chauvie. Un bienfaiteur vaudois, qui
désire ne pas être nommé, a voulu assurer entièrement la réalisation de l’initiative, par 1e don généreux de L. 5000.
Les Vaudois qui désirent contribuer à
la formation de ce Foyer par l’offre
d’un meuble, un ustensile, un instrument de travail, un costume ancien, etc.,
sont priés de s’adresser à un membre
du Comité, Chaque objet portera l’indication du donateur.
PBIBRIBR-lIANEILLE. Le culte du
ditoanche 15 août, à Maneilfei, a été tmu
par Je pasteur français M. Louis Poulain. En le remerciant pour son message, nous désirons lui dire que son séjour au milieu de nous a été très apprécié elt nous fbrmu'lons des vœux sincères afin que lea relations entra les pasteurs français elt vaudois continueint et
se développent à l’avenir.
«!'★ Vendredi soir, 3 courant, notre paroisse a eu le priviilège d’avoir l’agréabfe visite de 150 campistes de Ija Fédération Juvénile Vaudois©. Le culte tenu
au Perrier par fes pasiteurs MM. Ros-«
tan et Bert sera en bénédiction pour notre Eglise.
★ Le 22 août, on a présenté au SaintBaptême Mirella Ribet d’Alexandre et
d'Irma Micol, de la Baisse. Que Dieu bériisse cet enfant !
POMABBT. Samedi, 21 août, ont eu
lieu les obsèques de notre frère Charles
Rostam d’Edmond, résident' à la Rivoire
de Piniache. Son départ pour la Patrie
Céfesite, presque inattendu et prématuré, il n'avait que 28 ans, nous a grandement frappé et a été pour tous et
surtout pour les jeunes un appel solennel à la vigilance. ,
Puissent les consolations divinœ descendre sur ses parents et amis affligés
dt rendre pour eux toujours plus ferme
l’attente des Choses qu’ils espèrent.
★ Les cultes'des dimanches^ 29 août
et 5 septembre ont été présidés par les
pasteurs Alfred Janavel et Eimanno
Rostan. Nous les remercions vivement
pour leurs bienfaisants messages.
■A La VHP Oamp-Congrès de la
F. G. V., qui a eu lieu cette année, au
Pomaret, vient de se clôturer. Les membres de notre paroisse, qui ont pu bénéficier des cultes et des études religieuses qui y ont été faites en gardent le
meilleur des souvenirs. Nous rendons
grâce à Dieu pour le privilège qu'il nous
a accordé de recevoir au milieu de nous
un aussi grand nombre de jeunesse de
nos églises et pour les bénédictions qu’il
pous a accordées pendant cette période ;
puissent-elles enrichir nctre^toi et nous
rendre toujours plus fidèles à Sa Parole.
■A Dimanche prochain, s’il plaît à
Dieu, aura lieu aux Echassiers la traditionnelle réunion de oette époque, à
14 h. 30.
m
SAHVT-QERMAIR. Les baptêmes suir
vants ont été célébrés les dimanches
29 août et 5 septembre ; Silvano Bmno
Pons d’Osvaldo et de Pauline Long ; Livio Borno d’Armenzio et de Giulia Malan ; Elena Beux de Guido et d’Ilda
Long ; Edith Martinat d’Albert et de
Luigia Gardiol.
Que la grâce de Dieu soit sur ces enfante et sur leurs parents !
Dans le cimetière d’Envers Porte
a été enseveli, le 1®'' septembre, le petit
Geninatti Roman de Vittorio et de Luigia Pontet, du Sarat des Martinets.
Jésus prend sous sa protection tous
les petits enfante et surtout ceux qui
ont quitté cette terre.
'k Le Camp de la F. G. V. nous a
donné l’occasion d’assister, jeudi soir,
à un culte solennel, où les appels des
trois prédicateurs ont certainement
trouvé des cœurs bien disposés parmi
les multitudes des fidèles,* et dimanche
matin, au culte habituel, dans lequel la
prédication de l’Evangile a été faite
d’une façon simple et profonde par le
pasteur de Fiume, M. Valdo Vinay.
★ Dimanche prochain, nous aurons la
joie de voir et d’entendre un pasteur
qui a desservi notre paroisse pendant
bien des années.
k Septante jeunes gens et jeunies filles se sont rendus, dimanche dernier, à
Bobi, pour fe « Convegno » de la F. G. V.
Es n’ont pas regretté la petite dépense
parce qu’ils ont entendu des choses qui
leur ont fait du biep.
★ La soirée que notre Union a organisée en faveur du Camp de ,1a F. G. V.
a pleinement réussi. Tous nos artistes
ont été très braves et les applaudissements n’ont pas manqué. Puisque notre
petit théâtre ns sera plus défait, mais
restera toujours dans la Salle des Activités de la Jeunesse, une autore soirée
aura lieu avant l’hiver.
3
L’Echo des Vallées - Venidi^edi 10 Septembre 1937-XV‘
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7^-as~ .
s AINT-JBAN. ' Le résultait vraiment
flaitteur obtenu en pareille oKæasion l'année dernière, a encouragé notre Administration communale â reprendr© rini- rtiative d’une pietite exposition artisane
et agricole, qui va s’ouvriir dans l’après^^
mida de samedii 11 courant, en profiitant*
cette fois de la large hospitalité que notre nouvellie bâtisse scolaire du chef-lieu
lui offre dans Ses spacieu± vestibules.
Le Comité organisaiteùr a déjà invité
par une Circulaire et par de précédentes annonces les aritjipans et les cultivateurs de la Commune à expoaeir les produits, qui sont une juste récompense de
leur intelligente activité, et qu’on accet>tera mcore pendant toute la journée de
vendredi.
Par ces lignes nous invitons à notre
tour le public à visi|ter l’exposition qui
durera jusqu’au 26 courant, en débouehant le jour suivant dans la foire habiltuêlle. On pourra la voir tous les jours
de 9 à 12 heures et de 15 à 18 heures.
En plus des objets et des produits
du sol qui seront exposés d’une façon
continuée et permanente, on pourra admirer, le dimanche 19 couradt, un bel
étalag-e d’animaux de basse-cour et
d’abeilles vivantes et, le dimanche suivant, ceux qui s’y intéressent pourront
ajouter à l’extnaction du miel, des
rayons de cire avec une machine moderne, pratique et vraiment rationelle.
L’entrée sera, comme l’année dernière, libre et absolument gratuite, et
nous ne doutons pas. que des visiteurs
de tout âge et de toute profession y accourent en mombre afin d’encourager
les organisateurs à donner à leur initiatiive le, développement souhaité qui
pourrait, si nous sommias bien informés, être couronné l’année proichaine
par l'installation d’un métiier à tisser,
Un concours d’animaux de race bovine
et autres choses à l’étude.
Le XV' Camp-Congrès National
Le XV® Camp-Congrès National des
U. C. J. G., qui a eu lieu à Prarustin du 30 août au 5 septembre, sera
long'temps rappelé comme le monnent
central d’une grave crise, douloureuse
et heureuse à la foiis, du mouvement
unioniste italien. Dans ce sens, il a été
extrêmement intéressant eib frappant.
Les vingt Unionistes qui ont priis part
au Camp, les soixante participants au
Congrès, sont arrivés avec un sentiment
très vif de la faiblesse actuelle de constitution et d’action des Unions 'd’Italie,
qui faisait même douter de l’utilité de
leur avenir ; avec la persuasTjon qu’il
aurait' fallu les soumettre à une transformation importante pour leur donner
une vie active ; mais ces mêmes Unionistes sont partis, six jours après, lavée
la profonde joié d’avoir constaté que le
mouvement unioniste italien est bien
vivant, fort, vigoureux, avec la volonté
très claire et l’éviden'te possibilité d’accomplir sa grande tâche a,vec l’aide et
la bénéditetion de Dieu.
Le programme du Camp a été une
préparation très opportune au développement de cette crises Différants orateurs ont présenté, sous divers aspects,
ce sujet fondamental pour la vie unioniste : La vie chrétienne et la jeunesse
actuelle. Le pasteur Mario SbaÆi traita
avec un sens de haute spiritualité rélément de la culture ; le prof. Falchii, l’argument de l’absolu et du relatif dans la
vie chrétienne ; le pasteur Güido Rivoir
la question œcuménique au point de vue
de la vie chrétienne et particulièrement
évangélique ; encore le prof. Falchi, par
•|une conclusion pratique et claire, tou'■cha au_ grand sujet : cqmmen,t on naît
à la vie chrétienne. Enfin Mj. Giorgilo
Spini exposa les pointe fondamentiaux
du Congrès Universel de Mysore (Inde).
Chaque étude a été examinée d’une
façon profonde et pratique dans des
échanges d’idées très intéressantes avec
la collaboration active de tous les présents, avec un sens remarquable de
responsabilité en vue de la tâche à accomplir ; ce qui( a constitué une excellente préparation au Congrès,
Entre Camp et Congrès, une parenthèse agréable et bienfaisante : une magnifique prornenade dans la vaMée d’Angtt^e, s’arrêtant autour du monument
de Chanforan, où M. Attilio Jalla présenta clairement les éléments essentiels
du Synode de 1532, en mettant en évidence leur valeur spiri'tuelle ; s’arrêtant
encore à la Chiedsa d’Ia Tana, dans laquelle les Unionistes célébrènegjt un petit culte très émouvlant.
Le Congrès a été introduit dans la
matinée du 3 septembre par un culte
présidé par le pasteur M. Jules Tron,'
qui, dans un chaud appel à une plus
complète consécration au Christ, invita
les Unionistes à un renouveau d’activité
plus profondément inspirée à l’Evangile,
Après la nomination du Bureau
(MM. ; Sba^fi, pasteur, président ;
Guido Miegge. pasteur, vice-président ;
Giuseppe Cotta-Morandini et Ide Gostantino, secrétaiires), M. Mario Falchi,
présidient du Comlité Nationial, présenta, te rapport de l’activité du Comité même et des Unions constituant
la Fédération Italienne des U. C. J. G.
Et c’est ici que la crise entra dans son
plein épanouissement. M. Falchi, plus
que la présentation du travaj|l accompli, fit une expoBÓtion courageuse et
loyale des causes profondes de l’état de
faiblesse dans lequel les Unions Italiennes se sont trouvées eas dernières ann^s, ainsi que toute l’œuvre évangélique en Italie en général : causes extérieures et intérieures, causes matérielles, morales, spititueUes,
que l’orateur examina avec une piofonde , analyse et un seins très clair de
sincérité et de responsabilité, concluant
par l’i.ndication des remèdes qui seuls
pourront rendre aux Unions leur complet assort : une foi plus consciente, un
sens plus clair de là réalité de la puissance de Dieu, une consécration plus
pratique au service de Jésus, un sentiment plus profond de solidarité chrétienne, de. nécessité du sacrifice volontaire pour les frères. Tous 'tes Uniloniistas, entourant leur vénéré Président
avec un sens profond de solidarilté, eurent la conscience très claire que cet
exposé les concernait entièrement, exprimait las faiblesses et les erreurs non
pas d’un Président ou d’un Congrès,
mais de chaque Unioniste personndtement et de tout le corps defe Unions
Italiennes ; et c’est par cette voie d’humiliation devant Dieu, que fut trouvé,
par sa grâce, le moyien de résoudre la
crise.
C’est ce qui se fit à travers- la discussion très vive, très intéressante, parfois très émouvante et passionnée, qui
suivit, concernant surtout tes différentes réponses faites’ par les Uuions au
Questionnaire présente par le Comité
sur la situation actuelle des Unions
Italiennes. Ce Questionnaire posait (aux
Unions des demandes précises sur^ les
méthodes, les moyens, les principes, le»
programmes de travail, qui paraissaient tes plus .opportunes pour donner
au mouvement unioniste italien l’essort
de vie qui lui est nécessaire et qui au
moment actuel semblait lui manquer. A
travers la lecture des réponses et la discussion qui s’ensuivît, deux courants
différents se manifestèrent. Selon le
premier, soutenu surtout par MM. Mario Rallier et Giovanni Miegge, .considérant que les priincipes et tes méthodes unionistes des cinquante ans passés semblaient avoir fait leur temps,
considérant d’autre part que la jeunesse protestante actuelle démontrait
une tendance toujours plus marquée
vers la collaboration intime avec l’Eglise, on proposait de transformer l’organisation unioniste actuelle en groupements dépendants lentièremeent des
Eglises, les unissant éventuellement
aux mouvements similaires déjà existant dans les Eglises mêmes, tout en
portant dans ces nouveaux organismes
la conscience des prindioes œcuméni<jues de l’Unionisme. Cette proposition
suscita la plus vive opposition de l'assemblée. C’est alors que différents orateurs (MM. Guüdo Miegge, Guido Rivoir,
Sbaffi, Ammen'ti, Enrico Margiunti,
Nitti, Emile Eynaxd, Giorgio Spini, Massimo Tara, etc.), revendiquèrent la réalité d.e 'rUmionisme italien, sa vitalité,
son désir de se développer, son absolue
nécessité pour le bien du protestantisme
italien, pour l’avancement du Règne de
DiiQu en Italie. Dans ce mouvement
unioniste, la plupart des Unions reste
ce qu’elle a toujours été, la fidèle collaboratrice de 'l’Eglisci, inspirée et souvent présidée par le pasteur ; mais te
mouvement dans son ensemble conserve
son caractère unioniste traditionnel,
qui porte à chaque Union de précieux
étememts de vie. La discussion se termina par la décision de continuer l’œuvre unioniste en Italie dans les principes et les méthod'es upionisiteB traditionnels, demandant à Di|eu de la délivrer
de ses faiblesses et de lui donner la
force d’accomplir sa tâche. Ce qui fut
exprimé dans cet ordre du jour très
simple: Le XF* Congrès invüe temtes
leè Urdom à travailler toujours plus intensément pour condurre la jeunesse à
Christ, Maître dt Sauveur, selon les
Ecritures, convaÎidant ainsi la plus
pleine fidélité à la Base de Paris,
La conclusion de la criisa se fit dans
la merveilleuse journée unioniste de dimanche, avant tout par le erto solennel ^d,u matin, dans le temple bondé de
jeunesse lunüonistlei, culte quii, se oancluant par la célébration de la Sainten
Cène, fut une émouvante manifeetation
de solidarité chrétienne Dans la
grande réunion de l’apr^midi, cieltite
masse imposante de jeunesse suivit
avec un vif intérêt l’exposition de M. Emile Eynardi, sur l’hasitoiirB de ces cinquante ans de vie unioniste! en- Italie,
avec ses forces et ses faiblesses. Ensuite, M. Attilio J alla fit l’ appel des
trente-huit Unions Chrétiennels de Jeunes Gens actuellement existantieia, tout^
vivantes et agissantes, ce qui démontre
la vitalité de l’Unionisme italien, qui
toutefois doit prendra conscience de son
devoir, contenu dans la Base, de Plaris.
M. Falchi, par de niobles paroles, inspiré par toute une vie consacrée à l’Unionteme italien, indiqua la grapde mission de l’Union Ghrétienne et te devoir de tout Unioniste d’y collaborer.
Un vibrant appel du jeune pasteur Mario Sbaffi, un chant viigoureuaement
enlevé p'ar la fidèle Chorale de SaintJean, qui déjà le matin ava.it porté au
culte sa voix harmonieuseï, conclurent
cette belle réunion.
Le Congrès avait complété son œuvre
par différents Ordres du jour concernant te fonctionnement et l’activité des
IJnions (dont l’un remarquable pon,cernant 1 Union des Eglises Evangéliques
en Italie); f avait ensuite exprimé sa
reconnaissance au vieux Comité, au ser
crétaire général M. Cesare Gay, à M. elfe
M.me Guido Rivoilr, à tous ceux qui
avaient contribué au bon, succès de l’assemblée ; et enfin avait nommé 1e nouveau Comité National, ainsi composé .'
MM. : Mario Falchi, président ; Vincenzo Nitti iet Guido Miegge, vice->présidents ; Attilio Jalla, secrétaire ; Enrico Margiuntii, trésorier; prof. Paolo
Pasichetto, ing. Carte Zarotti.
_ Le vénéré ing. Emile Eynard, démissionnaire, a été nommé, par aoclamati)on unanime, membre honoraire du
Comité National.
Un élément très important let très
réconfortant du bon succès du Congrès
fut certainement rexpression de chaude
solMarité chrétieinne que lui portèrent
les repr^entants des grandes organisa-tions de jeunesse chrétienne ; MJte Gay,
qui, avec M!.lle Mieynier, fut une iidèlié
et dévouée compagne dans tous ces
jours de communion fratemdte, porta
les souhaits des Unions sœurs de Jeunes Filles ; te pasteur prof. Lodovico
Pi,schetto parla d’une façon très j^ectuéuse au nom de la jeunesse Baptiste;
les pasteurs Sbaffi dt Vergnano, au
nom de la jeunesse Méthodiste-WeBleyenne. Enfin le pasteur ArnaldO
Comba exprima tes sentiments fraternels de la jeunesse de la Fédération
Vaudoise, apportant un message très
cordial de son président, M, Paote Bœ
sio : et remerciant de la visitai que
M. Falchi, le matin même, avait faite
au Congrès de la Fédération, y apportant la voix fraternellement aolidaire
des Unions Chrétiennes. Pour les Unions
de France, le p^taur Lamorte, membre
du Comité National, avait à deux reprises adressé au Congrès des paroles
très cor dilates de forte et pratique solidarité. Enfin le Congrès écouta avec une
vive émotion les messagies du Mbdérateur et du Vice-Modérateur de l’Eglisie
Vaudoise, dies représentants du Comité
Universel de Genève, de Ml. Ferreri, surintendant de l'Eglise Méthodiste Italienne, de MMk le prof. BonaiutS, cOmm.
Introna, comm. Pîaeentini, pasteurs
Burdess, surintendant de l’Église Baptiste Italienne, Rivepa, surintendant de
la jeunesse Baptiste, etc., eite. Toutes
ces paroles et ces messages portèrent
au Congrès une atmosphère de chaude
fraternité vibrant du sens le plus profond de collaboraition chrétienne en vue
du grand but de ravancement du Règne de Dieu. Et c’^t ainsi que tout naturellement un groupe d’Unionisltes venant du Congrès s’unit aux jieunes frères,. de la Fédération Vaudoise, dans
leur grande assemblée à là Maison
Vaudoise de La Tour, se joignant <te
tout son cœur aux mêmes chlanlfe et
aux mêmes prières à Dieu pour te triloim-r
phe de Sa Causa. A. J.
ORPHELINAT VAUDOIS. Rectification. Lfâ enfants, à la mémoire de leur
mère bien chère M.me Marguerite Odin,
de Luseme Saint-Jean, L. 1000 elt non
p^ L. 100, comme il a été imprimé, par
erreur, sur le demier numéro de VEcho.
£( Canp'Congrls de la jFdddratlon JaVdalle Vaadolst.
Les magnifiques journées que nous
avons vécues àu Pomaret ont trop vite
passé. Il ne nous en reste que le souvenir, mais un souvenir lumineux qui
resplendira longtemps encore dans nos
cœurs et qui portera pour plusieurs, si
non pour tous, quelque chose de niouveau dans leur vie.
Il s’est agi, sans doute, du plus beau
l’hospitalité généreuse et empressée de
l’Eglise du Pomaret.
Ce n’était pas des inconnus qui arrivaient des villes les plus éloignées de
l’Italie, mais bien plutôt des frères qui
s’accueillaient avec des cris de joie et
qui s’embrassaient avec effusion. Le
plus fêté, naturellement, le plus entouré était 1© président de la F. G. V. :
Un groupe de
et du plus puissant des Camps organisés jusqu'ici par la Fédération : dans
l’espaice de quelques heures, mercredi
dernieir, presque tous les campistes
s’étaient réunis et lorsque aussii les derniers furent arrivés et purent se compter, ils étaient environ cent xainquante.
Très nombreux, mais pas tnoip,i pour
participants.
chacun avait hâte d’aller M seirrer la main chaleureusement e(t de lui
dire d’une manière ou d’unie aulne
sa joie d'avoir pu répondre à son appeili,
et son admiration et sa reconnaissance
pour son apostolat en faveur jete la jeunesse.
Les rangs, cette année, qucàque les
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ti^téranÿ (iés eamps précédmte fussent .
tr^s’" ry^JïibrS^, sembla4eiitrajeunis.
UjfcB .Yr)^ ioule ^ jeunes gens éb de'
jeunes ¿lies nous^emipurait et^ remplissait le camp de ses chants eib de sa
bruyante^ gaîté. Bruit elb gaîté aeipem-i
dlant qui se transformaient par enchan-^
tisopent dans'J'aittoition là|plus'yive à
peine-commençait, une étude ou quelqu’un entamait un© conversation sérieuse. '■■--■
Encadrés da«s une discipline rifeou-,
" réus© quoique entièrerhient spontanée,
les cent-cip quant© campistes onlt suivi
pendant tes cinq journées du camp, lé
prdgrâmme le plus riche dt le plus varié :
'vîsîba â toutes lies ptanoisses delà Valée,
longues promenaides ©ni campagne!, études importantes eit nombreuses, cultes
du Camp et grandies réunions d’appel, le
soit, dans les temples. Nous n’oublierons
jamais là célébration de la SaintenCène
et la réunion de prière du samedi soir.
Beaucoup de monde — disaiton —
n’avait jamais participé à un cuite dians
lequel la présence du Seigneur fut aussi
évidente.
Mais nous reviendrons encore sur ce
sujet, peur parier d’une façon plus détaâilée des différentes activités du Camp.
Il nous suffit, aujourd’hui, de conclure
ces notes en affirmlant que chaque instant du Camp etTeffort sincère de tous
les, caimpistes ont visé vers te but que
s’étfùent proposé les organisateurs : celui de servir te Christ et son Eglise. Et
c’est là a.ussi le grand désir que chacun
a emporté avec aoi, dans son cœur, en
retournant chez soi.
^§2
Yoya^e à Paris.
Le voyage à Paris, dont nous avons
publié une première nouvelle dans te
demiieir numéro, en vue de visiter l’Exposition Universellei tes monumietats et
1^ centres protestants de la. ville, aura
lieu du 4 au 8 octobre prochainy avec
le programme suivant : Arrivée à Paris
le soir du 4. — Mardis 5 : Je miaftnn, vSsite des monuments du centre, en autocar; i'après-midi, première vilsite à
l’Exposition et spécialement au Pavillon Italien, —^ Mercredi 6 : le miatin,
deuxième visite à l’Exposition, et particulièrement aux pavillons priatestants ;
Vaprès-midi, visite aux centres protestants de Paris (Temples, Maison des
Missions, Union Chrétienne, etc.) ; te
soir, rencontre avec des représentants
du Protestantisme de Paris. — Jeudi, 7 :
te matin, deuxième visite des monuments de la ville, en autocar ; l’aprèsmidi et le soir, visite à l’Exposition. —
Vendredi, 8 : te matin, visites libres ;
l’après-midi, départ. Les visiteB à l’Exposition et aux monuments dé lia Vrlte
seront soigneusement préparées, et illustrées par un guide compétent.
Le prix approximatif du voyage est
de L. 330, plus L. 23 pour le passeport
collectif et L. 5 d’inscription. Dans le
prochain numéro te prix du voyage sera
fixé d’une façon définitive. Les inscriptions se reçoivent au plut tôt chez
MI Attilio Jalla, avec te versement de
L. 105, plus le passei>ort.
Cette visite à Paris, déjà si intéressante par elleimêmei, deviendra pai^ticulièrement impressive par te contenu
protestant qui la caractérise et par
l’émouvante rencontre avec les frères
de ce grand centre du Protestantisme
français. Le voyage deviendra tout naturellement un pèlerinage!, avec les émotions joyeuses et profondes, avec les expériences inteUectuetles et spirituelles
qui ont rendu inoubliables les pèlerinages précédents.
Deux choses remplissent mon Sme (iune
admiratiûn et d'wn respect tmjours nonveanœ et toujours croissants, d’autant que
la réflexion s y exerce plus souvent et ^us
dairahlement : le ciel étoilé au-dessus de
itm et la loi morale en moi.
Emm. Kant.
■-.i-'TA -t
a>'
. ERRATA-OQREIGE. Notre corr^pcmdant erum. * tí. nous prie de corri- ' >,
ger quelques coquilles qui s© sont glissées dans son dernier article « Douze
ans de l'Echo des Vallées - Souvenirs et
réflexions ‘paru dans le N. 30, du
27 août. Voici les plus importantes (les •
plus simples, le lecteur peut tes corriger tout seul): r
1°,' Page 2, colonne: 1, ligne 48,^ lire :
<ila faiir© revivre? »,. au lieu de'ï-ei II
s'agit de faire revivre unie tradition, et f*
non Motre, regretté historien professeur
Jean Jalla ! 2
2“-Page 2j colonne 2, ligne 3,:lire; \
« genres littéraires », et non gens.
-, 3“ Id,4 id., lignes 24-2^ lire; «...n’ont
paé.seutementiMiMc utfflité;,, »Í et non .
d'um. - - 'Ì
Í:
M.me Emma Beeb, son mari et ses enfants, M.me Evangéltne Pampana et son
mari, M.me Emilia Monti, avec son mari ‘
et ses enfants, ont la profonde douleur
de vous faire part du décès de leur père,
beau-père et grand-père
M.r JOSEPH LONG
régent émérite 1
enlevé à leur affection aujourd’hui, 8 septembre.
« Celui qui croit en tnoi vivra, quand même il serait
mort». Jean XI, 2&.
Le service aura Ueu vendredi, 10, à
15 heures, dans le temple de Saint-Jean.
Selon* le désir exprimé par le défunt,
la famille ne prendra pas le deuil.
Pas de fleurs, mais de la bienfaisance.
Les familles FORNERON, BAR0S90
et RIBET, de Miradolo (Saint-Second),
remercient tous les amis qui les ont soutenues par letir sympathie à l’occasion
du décès de
PHILIPPE FORNERON
leur père.et grand-père, que le Séignettr
a rappelé à Lnii, le 30 aidât, à l’âge de
82 ans.
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