1
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L’EOHO
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
Vous me aei'6K Iftinoiiia. Aut. t, 3. Suivant la vérité avec la ohavité. Rph. IV,15. Que ton régna vieutia. Matt. VI, lu.
Sommairei
Mort pour nos offeu.ses, ressuscité pour notre
justification — L’éducation et la lutte
ponr l’existence — Chronique — Bibliographie — Nouvelles et faits divers
Ouvrages reçus — Revue Politique
— Annonces.
MORT POÜR NOS OFFENSES
ressuscité pour note justifiation
Le supplice sanglant de Christ a
été la révélation du jugement de Dieu
sur le péché des hommes ; sa résurrection est la révélation de l'absolution divine prononcée à l’égard de
ce même péché. Le pardon est l’enlèvement de la coulpe, de la même
manière que la résurrection est la
suppression de la mort.
S’il est dpne vrai qu’en Christ
crucifié nous contemplons l’humanité
condamnée, il ne l’est pa.s moins
qu’en Christ ressuscité nous contemplons l’humanité justifiée. Si c’est
nous qui sommes morts en lui, coupables, comment ne serait-ce pas
nous aussi qui en lui ressuscitons
absous? Tel est l’entrelacement formé
par son amour entre notre sort et
le sien, qu’après que notre mort est
devenue la sienne sur la croix, sa
vie devient le principe de la nôtre
dans l’éternité. Jé.siis ressuscité personnifie donc l’humanité rchabiletée.
En lui un homme, un vrai homme,
après avoir vaincu le 'péché par la
sainteté, désarmé la loi par l’expiation, a fait crouler le trône de la mort
fondé sur la loi et sur le péché (i).
Un homme avait mis le sceptre dans
les mains du roi des épouvantements ;
un homme le lui a arraché. (2)
GODET.
(1) 1 Cor. XV, 56 ; “ 1’ aignilloii de la mort,
o'eat le i>é«hé ; la pviissauce du péché, c’est
la loi.
{2) T Cor. XV, 21 : “ Comme la mort est
vende par Jtomme [traduction exacte], ainsi
la résurrection est venue par homme „.
2
106 —
KÉDUCATIOH
et la lutte pour l’existence
(Voir N.os préoédeniaj
Pour conclure, je dirai aux jeunes
gens; Cultivez en vous-mêmes l’énergie. L’énergie physique d’abord.
Fortifiez votre corps par le travail
et par de sains et vigoureux exercices. Evitez soigneusement tout ce
qui énerve et amollit, tout ce qui
affaiblit l’organisme et porte atteinte
à la vigueur de la constitution physique. L’énergie morale surtout. Apprenez à vouloir, et à savoir ce que
vous voulez. Et quand vous voulez
une chose, parce que vous savez
(que tel est votre devoir, sachez la
vouloir jusqu’au bout, sans vous
laisser arrêter par aucun obstacle.
Ne . vous contentez pas d’une volonté
passive, sachant, au besoin, dire je
ne veux pas. Sachez dire je veux.
Ayez une volonté active et entreprenante. N’attendez pas que, la montagne vienne à vous : allez à la montagne. N'attendez pas que la fortune
vous tombe du ciel, ni que les occupations productives vous soient apportées toutes prêtes sans que vous
preniez peine pour vous le procurer.
N’attendez pas que d’autres vous
préparent votre carrière et vous ouvrent tout large un chemin où vous
n’ayez qu’à marcher: sachez vousmêmes vous frayer votre chemin par
votre propre énergie.
Ayez un but devant vous. Proposez-vous d’être quelqu'un, avant
tout, je veux dire d’être un homme ; mais aussi d’être quelque chose,
d’avoir une tâche à accomplir, une
activité particulière et déterminée à
exercer — et travaillez de tout votre
pouvoir à vous rendre capable de
l’exercer dignement. Ayez la noble
ambition de faire plus et mieux que
qui que ce soit, ou tout au moins
de n’être inférieur à personne dans
votre profession. Quelque travail que
vous fassiez, mettez-y toute votre
attention. Appliquez-vous à acquérir
la plus grande perfection, la plus
grande habileté possible ; n’épargnez
aucun sacrifice pour cela ; surtout
n’épargnez aucun effort. Ne vous
contentez pas de faire comme on a
toujours fait : enquérez-vous des meilleures méthodes, étudiez-les et employcz-les. En un mot, perfectionnez-vous sans cesse dans votre art :
les conditions sociales du moment
où nous sommes l’exigent, et de là
dépend votre succès ou votre défaite.
Je dirai de même aux parents et
à tous ceux qui s’occupent de l’éducation de la jeunesse :
Le temps n’est plus d’une éducation essentiellement négative et
passive, tendant presque exclusivement à prévenir les écarts et à conserver les bonnes habitudés de nos
pères. L’heure présente exige une
éducation positive et active, propre
à exciter l’énergie, à réveiller le
sentiment de la responsabilité individuelle et former la personnalité.
Que tous vos efforts soient dirigés
vers ce but.
Que votre éducation soit pratique,
c’est-à-dire adaptée aux besoins du
temps présent et aux . circonstances
au milieu desquelles vos enfants
seront appelés à vivre. Faites qu’ils
connaissent bien ces circonstances,
se rendent bien compte de ces besoins et sentent leur responsabilité.
Vous-mêmes appliquez-vous à bien
connaître leurs aptitudes particulières,
et faites tout ce qui dépend de vous
pour qu’ils puissent suivre leur vocation. Après les avoir dirigés dans
le choix de leur carrière, veillez à
ce qu’ils y soient préparés aver. le
plus grand soin. En un mot, efforcez-vous d’en faire des hommes, avant
tout, mais aussi des travailleurs dignes de soutenir la comparaison avec
les plus vaillants dans l’activité dont
ils veulent faire leur profession. La
responsabilité est grande pour vous,
comme elle est grande pour eux;
mais vous ne pouvez vous y cons-
3
- lOÎ
traire, pas plus qu’eux-mêmes, sans
les exposer à être des vaincus dans
la lutte pour l’existence, et contribuer, pour votre part, à ce que notre
peuple soit de plus en ¡slus un peuple vaincu.
N. TOURN.
diîîvo>iiQirti
La Tour. Union chrétienne de J.
Filles. L’Union Chrétienne de Jeunes
filles, de Torre Pellice, était depuis
longtemps en correspondance avec
Madame Caille-Guillaume du Canton
de Vaud, mais n’ avait jamais eu le
privilège delà recevoir à Torre Pellice.
C’est avec une joie véritable que les
jeunes Unionistes,ont accueilli, au
milieu d’elles, l’infatigable l'édactrice
de La -petite feuille à laquelle elles
sont abonnées depuis des années.
Dimanche dernier 31 mars, à 3
heures, c’était d’abord une réunion
publique qui avait lieu à la Maison
Vaudoise, où les Unions Chrétiennes
de jeunes gens et jeunes filles de la
Vallée du Pélis étaient représentées
en assez grand nombre. Monsieur le
professeur .Falchi présidait et, après
une prière de Monsieur le pasteur
Pons, la parole a été donnée à Monsieur Caille-Guillaume, Agent des
Unions Chrétiennes du Canton de
Vaud. Il nous a transmis les messages de sympathie chrétienne du
Groupe des Unions dont il s’occupe.
Ensuite, c’ est Madame Caille-Guillaume qui nous a parlé sur Matthieu
XXI, 28, d’une façon claire et simple, Avant la dernière prière nos
amis de la Suisse nous ont chanté
a deux voix, avec accompagnement
de guitare, un petit cantique aux
paroles touchantes ; Prête l’oreille ô
jeune fille ». 'A l’issue de la Maison
Vaudoise les Unionistes ont reçu à
l’Ecole Supérieure leurs amies des
paroisses avoisinantes, qui, après le
thé, ont eu ainsi encore le pri\dlège
d’entendre Madame Caille. D’une
manière plus intime et plus directe
elle s’est entretenue quelques instants avec ces nombreuses jeunes
filles, leur parlant de l’amour du
Seigneur Jésus Christ et des progrès
que chacune doit faire, pour se donner
plus entièrement à lui. — Pendant
ce temps M. Caille avait de son côté,
un entretien avec les membres des
U. C. de Jeunes Gens. Nous souhaitons à Monsieur et Madame CailleGuillaume une tournée bénie parmi
la jeunesse de nos paroisses des Vallées qu’ils vont visiter ces jours ci.
Une Unioniste : !..
M. et M.me Caille, seront à S.t
Germain vendredi 5 (à 2 h.) et
à Angrogne le jour de Pâques où
ils tiendront des réunions à la grande
école à 3 heures et dans, le temple
du Serre à 7 h. i\2 du soir.
Mardi g à 8 h. M. Caille donnera une
conférence à la Maison Vaudoise,
sur le repos du Dimanche et le Congrès
international qui a eu lieu à Paris
en Octobre 1900.
— Séance de projections Imnineuses,
M. le pasteur Giampiccoli qui,
malgré ses occupations multiples à
Turin, trouve le temps de se rendre tantôt dans une paroisse tantôt
dans une autre pour y plaider la
cause de l’Evangélisation, nous a
donné dimanche soir une intéressante conférence, par laquelle, à l’aide
de projections lumineuses, il nous
a fait voyager d’une extrémité à
l’autre de Pltalie, du Pra du Tour,
d’où partaient les anciens barbes
pour leurs voyages missionnaires,
jusqu’ à l’extrémité de la Sicile. Malgré le temps pluvieux et froid il y
avait un bel auditoire. Le produit
de la collecte qui a suivi la conférence sera aifecté par portions égales à la caisse centrale du Comité
d’Evahgélisation et au fonds pour
la construction d’une chapelle à Nuvolato Santa Lucia.
M. Giampiccoli va partir dans
quelques jours pour l’Angleterre, en
4
1
— 108
mission de collectes pour TEvangélisation. Que Dieu l’accompagne dans
cette oeuvre particulièremeiit difficile
par le temps qui court.
Le epistole di S. Paolo ai Corinti.
Traduzione e commentario di Enrico Bosio. Firenze, Claudiana i go i.
200 p. in 4*^. Br. 3 lire.
Poursuivant la tâche qu’ elle s’est
assignée de publier une série de ceinmentaires sur le N. Testament, la
Société des pubblications religieuses
édite aujourd’hui ces deux épîtres, si
riches en directions pratiques qu’elles
seront toujours une des sources principales de la théologie pastorale.
Dans une Introduction, l’A. expose
les circonstances de temps et de lieu,
et la division des épîtres; il examine
aussi si et quand S. Paul aurait écrit
une 3.e épîtrc aux Corinthiens.
La version au haut de la page est
encore celle de Diodati, mais, au cours
du commentaire, le traducteur introduit
la sienne en la conformant à l’ancienne autant que le permet la différence entre l’italien d’aujourd’ hui
et celui d’il y a près do trois siècles,
ainsi que les dernières recherches sur le
texte grec. Le lecteur est prévenu,
fois par fols, dos moindres changements
du texte.
Au reste, la disposition est la même
que dans les volumes qui ont déjà
paru.
Le commentaire, que l’A. a exposé,
au moins en partie, à ses élèves de
la Faculté de théologie de Florence,
est le résultat de l’étude patiente et
consciencieuse de nombreux commentateurs, mais surtout des épîtres mêmes. Les nombreuses questions qu’elles
provoquent telles que le célibat, le
rôle de la femme dans l’église, la
résurrection, etc., sont traitées avec
toute la circonspection et la largeur
requises sans oublier que les circons
tances actuelles sont, sur bien des
points, très différentes qu^au temps de
Paul.
Le pasteur, propre à enseigner,
exhorter, catéchiser, tirer des conclusions pratiques pour la vie journalière,
se révèle dans les ammaestramenti, qui
correspondent aux riflessioni des commentaires de Stewart.
Le public évangélique de langue
italienne, les pasteurs surtout, ne peuvent qu’être reconnaissants à l’A., et
à la Société des publications religieuses,
de cette nouvelle contribution apportée
à notre littérature exégétique, naguère
si pauvre.
Girp.
Nouvelles et faits divers
Riesi. L’Istituto Emngeîico Valdese
de Riesi compte 971 élèves inscrits,
ainsi répartis :
Ecoles élémentaires et asile 812
Ecoles serales 134
Ecoles pour femmes adultes 12
Cours supérieurs, classes préparatoires et normale 13
Missions. — Une dépêche arrivée
le 12 mars à la Maison des Missions
annonçait la mort de M.me Paul
Martin, née Escande, la jeune femme
du missionnaire d’Anosibé. Elle laisse
une petite fille âgée de six mois.
Son départ est le premier deuil de
la Mission de Madagascar depuis
l’assassinat de MM. Escande et Minault.
Le missionnaire Daniel Couve est
heureusement arrivé à Bordeaux le
24 mars.
Au Zambèze plusieurs missionnaires ont été successivement éprouvés dans leur santé. M. Coillard
demande s’il ne serait pas possible
d’aj oindre à la prochaine expédition
deux diaconesses pouvant assister le
D.r Prosch dans ses travaux.
Le Bulletin de la Mission r-omande
5
— 109
annonce la douloureuse nouvelle de
la mort de ^Mmie Ruth Berthoud
née Junod.
— Au 24 mars, le trésorier avait
besoin de recevoir encore pour terminer l’exercice sans déficit :
Pour l’œuvre générale 96.738,25
Pour Madagascar 169.419,10
En tout 266.157,35
La situation reste donc extrêmement sérieuse et appelle encorè de
grands sacrifices de la part des amis
du règne de Dieu.
— Nous apprenons, AitVEglise libre,
la mort du Rév, William Arthur,
à Cannes, où il passait l’hiver depuis
de longues années. Il était âgé de
82 ans. Il était né à Relis en Irlande
et, rattaché de bonne heure au méthodisme, il s’était converti dans une
réunion à laquelle n’ assistaient que
trois personnes. Il fut prédicateur
de réveil, plein de succès dans la
«pêche des hommes vivants» puis
missionnaire dans V Inde, attaché passionnément à son œuvre, mais contraint d’y renoncer par la maladie.
Revenu en Angleten'e, il fut secrétaire de la Société wesleyenne des
Missions et président de la Conférence wesleyenne. Il a composé d’importants ouvrages dont le plus connu
est la Langue de feu ou la vraie Puissance du christmiisme, traduit en diverses langues et qui a fait un bien
considérable.
La demeure de William Arthur, la
villa Lisnacrieve, était bien connue
des nombreux collecteurs de Cannes,
et ils n’en revenaient pas à vide.
Suisse. M. le pasteur G. Poms, de
Gênes, a pris pour la vingtième fois
le sac du collecteur ’ et parcourt
en ce moment la Suisse généreuse
et hospitalière où il a su réveiller
tant d’intérêt et de sympathies pour
l’Evangélisation de notre pays. Il
a donné dimanche 24 mars, au temple de l'Auditoire à Genève, une conférence qui, dit la Semaine Bdigieuse,
a fortement captivé ses nombreux
auditeurs et les a souvent émus. Que
Dieu lui multiplie les forces et lui
fasse trouver de nouvelles sympathies
en faveur de notre œuvre.
M. Gustave 3ionod, agent général
de la Société biblique britannique et
étrangère, prend sa retraite. « Cette
nouvelle, dit le Christianisme, causera
de vifs regrets dans nos Eglises. Parson esprit méthodique, par son intelligence des besoins actuels, par sa
bienveillance enver.s les colporteurs do
la Société, qu’ il dirigeait avec fermeté,
en les encourageant, M. Gustave Monod
s’était acquis la sympathie de tous ;
il laisse l’œuvre du colportage biblique
fortement organisée ; il a rendu à la
cause de 1’ évangélisation de précieux
services».
— La Société biblique protestante
de Paris va faire paraître, à titre
d’essai, une édition de la Bible dans
laquelle le.s livre.s de l’Ancien Testament seront rangés, non pas dans
l’ordre traditionnel, mais dans celui
qu’ils ont toujours eu et qu’ils ont
encore dans la Bible hébraïque. On
sait que l’ordre actuel est celui de
la Vulgate latine, laquelle l’avait
emprunté à la vension grecque d’Alexandrie dite des Septante. Cette
édition nouvelle est surtout destinée
à être offerte aux pasteurs et étudiants en théologie ; il n’en sera mis
en vente qù’ un très petit nombre
d’exemplaires.
Vie de Georges Muller. On annonce la mise en circulation de la
Biographie de Georges Muller par le
D.r Pierson, traduite par M. Lortsch,
avec une préface de M. le pasteur
Delattre. Cette publication est due
à l’initiative de M. J. P. Dardier.
La souscription reste ouverte jusqu’au
3'2 Avril, au prix de Fr. 2,80, franco
de port; du i.er Mai, jusqu’à son
apparition (en Juin), le prix sera de
Fr. 3. — !>’ ouvrage aura plus de
500 pages et sera vendu 5 francs en
librairie.
6
lió
Adresser les demandes à M.r Morel,
Pasteur, à Coppet (Suisse).
Nous ne doutons pas que cette
importante publication ne trouve,
chez nous aussi, de nombreux souscripteurs.
Genève. Le Consistoire de l’Eglise
nationale a pria en considération une
proposition tendant à accorder l’électorat ecclésiastique aux femmes. Il
a renvoyé la question à une commission de cinq membres la plupart favorables au projet.
Belgique. L'abbé Renard, une
des illustrations scientifiques de
de la Belgique, membre de la Compagnie de Jésus, professeur à l’Université de Grand et membre de l’Académie royale de Belgique, vient de
jeter le froc aux orties et de se
marier, à Londres, avec une D.lle
bruxelloise. Dans une lettre qu’il
adresse à un ami et que reproduit
V Etoile Belge, il dit: «Je revendique, trop tard sans doute, mais de
toute la force de ma conscience d'honnête homme, mon droit à la liberté.
Si ma résolution n’a pas votre admiration, je suis persuadé qu’entre le
prêtre incroyant et l’homme qui veut
être sincère, votre estime n’hésistera
pas ».
V Express, de Liège, signale un
cas de séquestration d’une enfant de
sept ans. Confiée, pendant une instance de divorce, à la supérieure d’un
convent, celle-ci refusa de la rendre
à la mère qui avait obtenu des juges
que sa fille lui fût remise. Bien plus,
digne émule de l’abbé Gayraud, la
supérieure jura sur son honneur que
l’enfant n’était plus au couvent. A
la suite des perquisitions aussitôt
opérées, l’enfant fut trouvée dans
un réduit... Et c’est ainsi que les
soi-disant représentants de l’Evangile
veulent le faire aimer !
Angleterre. M. le pasteur Giuseppe Silva est en tournée de col
lectes en Angleterre pour notre œuvre d’Evangélisation, Jjne correspondance à r Jtalia Evangelica nous
apprend qu’il a donné le 19 mars
une excellente conférence à Derby
dans la belle et grande salle de
Victoria Hall. Il a parlé des conditions religieuses de l’Italie, avant
et après son unification, et rappelé
comment lui-même, après avoir été
prêtre, a été conduit à embrasser
l’Evangile.
Pendant l’office d’une grand’messe
célébrée dans un village de la catholique Irlande, on vit entrer dans
1’ église trois dames protestantes,
contraintes de chercher abri contre
une malencontreuse giboulée. Le
prêtre officiant les connaissait; d’une
galanterie plus raffinée que l’abbé
Cailhe, il appela son bedeau, rural
mal dégrossi, qui, agenouillé, priait
saint Patrick et lui chuchota: « Trois
chaises (chairs) pour les dames protestantes ». Le sous-employé de Dieu
se leva vivement et, de toutes ses
forces, cria : Trois acclamations (cheers)
pour les dames protestantes».
Et un triple hourrah retentit sous
la voûte sonore de la petite église,
au grand' ahurissement des trois
dames et du malheureux prêtre, restés
confondus. (Chrét. français).
UrugUcay. Tf nne lettre particulière :
Les Colonies Vaudoises et spécialement Colonia Valdense restent toujours la fleur de cette petite république de l’Amérique du Sud. Elles
commencent à devenir un point où
se retirent les familles de Montevideo
pour passer la belle saison loin des
continuels tracas de la ville. Toutes
les personnes qui s’ y rendent sont
émerveillées de trouver les belles
prairies de l’xLmérique du vSud devenues un tel centre de développement et de progrès agricole, industriel et moral. Quelques-uns les
appellent « Tierras de los bîenaventurados » (Terres des bienheureux),
d’autres des oasis qui restaurent et
7
m
charmeat. Un ex-sén^ur, qui visitait naguère notre Colonie disait qu’ il
ne pouvait en croire ses, yeux en
voyant ces belles plantations d’arbres
de toutes les especes et de tous les
climats, et ces riches campagnes si
bien cultivées, ce nombreux bétail
si bien portant et si doux, tout en
vivant avec la plus ample et complète liberté.
Les degrés les plus élevés d’une
échelle parlaient un jour avec arrogance aux degrés inférieurs. « Ne
croyez pas que vous soyez nos égaux,
disaient-ils ; vous êtes dans la boue,
tandis que nous dominons tranquillement dans l’espace. La hiérarchie
des échelons a été introduite par
la nature ; elle est consacrée par le
le temps, elle est légitime ». — Un.
philosophe, qui passait par là, a
entendu ce langage ; il a souri, et
a retourné l’échelle.
HESRI HEINE.
« L’alcool fait de nos jours plus
de ravages que ces trois fléaux historiques : la famine, la peste et la
guerre. Plus que la famine et la
peste, il décime ; plus que la guerre,
il tue ; il fait plus que tuer, il déshonore ». (Gladstone).
Importante alle persone sorde.
I Timimni artiüciaU in oro dell’ Istituto
Hollebeke, scino riputati gli uiiioi efiieaei
contro la sorditii c ratiiori nella tcatii o
nelle oreceliie. Grazie a un fondo permanente,
soiteso pel doni dei pazienti riconoscenti,
quest'istituto c autorizzato a loandarli gratuitamente alle persone die non possano proouiai'seli. Iiiilirizzai'si all’Istituto Hollebeke,
Keiiway House, Ifiarl’s Coiirr,, Ijondra WliigUilterra.____________________________
In meinoria di Enrico Meille.
184.8-190T, Avec portrait.
Les notiibreux ftinis et coimaissaiiees du
regretté H. Henri Meille tiui ii'ont pn assister
aa service de coniinêinüratioii célébré à la
Maison Vaudoise le 4 Février seront très roconniiiasaiits aux ’’ tiuelipies amis „ ipii ont
bien voulu publier le beau discoiirg prononcé
par M. le ]trofesseiir .labicr à cette occasion.
Ceux qui 1’ ont eut.eudu, île leur efité, seront
lieureus de le relire.
Su vend an profit des pauvres de la paroisse
(le la Tenir, Prix 0,50 centimes.
A la librairie Gilles et (pour ceux du dehors) chez. IL le professeur Maggiore.
Lettres affectueuses d’nn ami.
Chacune de ces Lettres s’adresse à une
classe particulière de personnes : A ceux qui
pleurent — aux malades — aux libres penseurs — aux parents d ’ un nouveu-né — aux
nouveaux époux etc. Ce sont de simples feuilles
de quatre pages chacune. Depuis leur apparition eu 1884 jusqu’ en 11)00, il a’ en est
écoulé 145000 en France, Belgique et Suisse.
Prix ; 4 f. 50 les 200 exemplaires, 10 f. les
500 franco — 0,30 la collection des 12 lettres
franco.
Chez M. S. Porchère, 7, Place Royct, St.
Etienne (Loire'i.
Revue Politique
Par 136 voix contre 126, la Chambre à
repoussé le projet de construction de la nouvelle salle (les séances important 2,500,000
fr. de frais. A la .suite de ce vote, le président
M. Villa a donné sa démission que la Chambre
a cependant repoussée à 1 ’ uiiaiiimité. — Le
budget de la guerre a été voté à une très
grande majorité sans iiue la Chambre y efit
apporté les modifications qu’ on avait laissé
e.spérer. Ij’a.sseinblée s’est ajournée au 30 avril
pour les vacances de Pâques et plu.sieurs ministres out d(ijà quitté la capitale.
On connaît le résultat du recensement de
42 provinces où la population aur,ait augmenté
eu moyemie du Bü pour mille. L’ngmentation
est accentuée surtout en Sicile, beaucoup moins
considérable en Piémont, moins encore eu
Toscane et eu Emilie,
— La loi .sur les sociétés et contre les congrégations a été votée par la Chambre française, après une discussion qui a duré exactement deux mois. .Deux articles de ce projet
sont particulièrement iinportants : celui qui
autorise le parlement â décider si telle ou
telle antre congrégation mérite l’antoris.atiou;
l’autre, le quatorzième, défend aux membres
des congrégations iioii autorisées de diriger
les étaWiasements d’inatrnotion. Une vraie
bataille à coup de discours éloquents a été
combattue autour de ce dernier article qui
ii’a été volé qu’ à une faible majorité. 8i le
8
Sénat fait son devoir en approuvant la loi
en dernier ressort, les Jésuites en recevront
un coup dont ils ne se relèveront plus.
A Marseille, les chantiers travaillent enfin,
ç[noique les grévistes soient loin d’avoir tous
baissé pavillon. Les savonniers, les menuisiers,
les mécaniciens ont repris 1 ’ ouvrage aussi.
Les ouvriers des minoteries ont, par contre,
menacé de se mettre en grève.
— En Russie l’agitation provoquée par les
étudiants a pris des proportions inquiétantes;
la police de l’empire, toujours intransigeante,
a redoublé de zèle et de rignenr et fait chaque
jour des arrestations en mas.se. Quoique la
censure de 1’ Etat lie lai,sse passer que ' les
dépêches anodines on pressent cependant que
de graves évènements .se préparent, l’iu.s de
3 mille personnes ont été arrêtées à St. Pétersbourg. Des milliers de manifo.stes révolutionnaires, imprimés par des étudiantes, ont
été répandus dans les provinces.
— On ne sait trop où ira aboutir 1' agitation anticléricale de l'Espagne. Do grands
m.eetings, demandant l’expulsion dos ordres
religieux, et la séparation de l’Eglise d’avec
l’Etat, ont eu lieu deriiièremeut à Valence
et à Barcelone. Il ii’ est cependant pas impossible que malgré tout ce bruit, l’Espagne
ne continue à être gouvernée par les prêtres.
j. C.
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scrittore ANTON ÜIUU0 IIAIIIULI ba dettato
per la Gazzetta (HI fopoio un commovente romanzo:
IL PONTE DEL PAilADISO, a cui faranno seguito
racconti originali di noti romanzieri Italiani.
La Gazzetta del Popolo lia pure acquistata la proprietà di romanzi dì Kl\ MONTGLERG,di UENE’DU
PONT-JEST e di DAUDET. che ebbero’ in Pranoia
successo clamoroso e di altri, che annunzieremo
a tempo debito.
Colorò che prenderanno rabbonameiito
della Gazzetta del Popolo, direttamente
aU’Amministrazione in Torino, o con
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La Tour — Imprimorie Besson.