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Soixante-dixìème année - Anno XII*.
19 Janvier 1934
N» 3
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' O Le numéro: centimes -O
Qne tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.éV dignes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
{Svdte).
2° Pour vaincre le découragement nous
ne ierions pas mai non plus (il me semble
même que c’est là une des premières
choses qui devraient se présenter à notre
esprit), nous ne ferions pas mal de nous
demaudier où ittious en sommes avec notre
conscience'. Ne serait-ce pas parce que nous
tran^ressons ses ordres ou que nous sommes infidèles à la vOix du devoir que nous
noü T sentons moié et découragés ?
Que faire^ alors ? — Changer d’attitude !
Rentrer ddns l’ordre, retrouver l’harmonie
par la soumîssiôn de notre' volonté à b
volonté sainte de Dielu ; nous attacher au
devoir, quelque pénibfe qu’il fiùilsse nous
paraître au ¡premier abord, et l’accomplir
jUiàïu’aiu bout. Avec une conscience pure,
avec le sentiment du devoir fidèlement
rempli, l’on est fort dans toute situation.
3" Un autre conseil. C’ept un homine
du 'peuple 'qui va nous le donner. Rién
d'étofUnaint. Les gens simples, sans grande
instruction, ont parfois un sens pratique
que 'vous chercheriez en vain auprès d’un
archéologue, d’un professeur de philoso^
phie QU de latin et de grec.
“”Iî lavait été blessé, pas légèrement, par
un individu Sans égards. Toutefôisi peu
de jours après, son ami le trouva déjà
aœez bien et surtout très joyeux, comme
sî rien tnie s’était piassé.
— Je suis agréablement surpris que
vous ayez si vite surmonté cette affaire.
Comment avez-vous fait ?
L’homme en question répondit :
— Quand il m’arrive une chose semblable, j’en parle le moins ipossible. Car
je reinarque que plus j’en parle, plus aussi
r iiguillon s’enfonce dans mon cœur. Dans
ce cas le cœur est dians un état que je
pourrais comparer à un vase d’eau dans
lequel se trouve du sable ou de la saleté.
Si on le remue continuellement, l’eau est
toujours trouble ; maiis si On le laisse tranquille, la saleté se pose au fond et l’eau
redevient claire.
Il y a beaucoup de vraie psychologie dans
ces paroles. A toujours parler de maux
dont nous sommes atteints, ou dont nous
croyons être! atteints, non seulement nous
nous aliénons la sympathie que nous cherchions, mais, par une loi bien simple,
nous travaillons directement contre notre
rétablissement en sauté ; c’est-à-dire que
nous prolongeons. la cause de notre découragement.
Réagissons contre cette habitude funeste ! La chose n’est pas facile, je le comprends ; la lingm batte dove il dente dMole,
mais du moins efforçons-nous de la réaliser. Ce sera, tant de gagné physiquement
'■omme moralement. î
ifL,.
4“ Ce n’est pas seulement la conversation, c’est aussi, c’est avant tout, notre
esprit que nous ne devons pas remplir
de pensées de faiblesses, â© maladie,
d’infirmités... .
Le mal dont nous aoaitrçfcîs est héréditaire, pensonS-nous. C'est une hiajadie qui
tie ; 0«
un
lentement miipe notre òri
penchant mauvais fort pi^iaiàiéé.
Eh bien, s’il faut entretenir des pensées
d’atavisme, entrêté(h9hsi^(’'ilisiils'qtiè ce
Soit oellês qui èxàclù^t lê boti atavisme,
le seul véritable. S’il faut remonter l’arbre
généalogique, rembnfdnS-le, màas jusqu’au
sommet, judqu’à là sdürée première de
notre existence. Récbmons notre descendlance divine ! Disons-nous : c’est vrai, je
suis fils à mon 'père terrestre, à mon
grandi-père,' à mon aüeul ; je suis fils à
Adam, —maïs en tout premier lieu, mais
StÉdout, je sUife fils à mon F^re qui est
dans les cieux !
Enfants de notrè Père céleste ! issus de
la substance même du Créalteur ! Quelle
pensée que ceîlœlà ! Quelle source d’enCouragement, de santé, de vie ne seiaitdle pas pour nous si nous savions mieux
la' cultiver !
5"’ S’agit-il d’une oeuvre qui, par ses résultats, nous laisse assez souvent inquiets
et moralement déprimés ? d’une, œuvre
dont nous ne pouvons pas aisément nous
passer et qui semble digne, en elé-même,
dte nos efforts ?
Voici mon conseil. Ne perdons pas de
temps à nous plaindre. Le passé est passé
et toutes les lamentations dé la terre ne
sauraient le changer. Nous Sommes déçus ?
Remettons-nous au travail sans délai ; au
travail tels que nous sommes, découragés,
et quand ce ne serait, voyez-vous, que pour
occuper notre esprit. Agissons. C’est'par
là que nous pourrons éluder l’aifaissemiOTt..
C’est par là que nous pourrons redevenir
les. maîtres de nous-mêmes. Par contie,
ïâissenis-'noUs -aUer à l’indolence et à" la
divagation, et notre démoralisation sera
complété'.
6° Le même conseil je le donnerai à ceux
qui souffrent dans leur âme pour des affections brisées. Je leur dirai : Cherchez
et voyez s’il n’y aurait i*as dians votre entourage quelque œuvre sainte à laquelle
VOUS ipourriez vous dévouer à côté de vos
occupations ordinaires, et qui, vous mettant en contact avec les besoins et les
souffrances d’autrui, vous ferait oublier
les vôtres.
Il y ,a, par exemple, l’œuvre que poursuit notre Eglise. A un certain point de
vue la simple .participation aux cultes est
déjà une œu'vre, ime œuvre d’altruisme ©t
partant salutaire. Que de foisi, dans mes
visites paroissiaHes, je me suis entendu
dire : « Pour aller à l’église, il faut avoir
l’esprit en paix. Or, présentement, je suis
préoccupé, je suis découragé. Il me faut
donc renvoyer la chose à plus tard ». Miais
si c’est iprécisément en sortant d’éux-mêmes et en faisant quelque chose pour I’ceu.vre de Dieu, c’^-àhdire pour le bien de
tous, qu ils pourraiicnt retrouver leur équilibre moral et spirituel ! (A suivre).
LES HOIVIiyiES ET LA VERTU.
Un jour, un prédicateur termina son
discours par ces mots : « La vertu est si
magnifique, que si elle devait prendre la
forme d’un homme et avoir sa place parmi eux, tous tomberaient à genoux et
Fadoreraient ».
La chaire de cette église fut occupée le
même soir par un autre pasteur, bien différent du premier; c’était un serviteur
de Dieu qui aimait l’EvaUgile d’un Rédempteur crucifié, et, vers la fin de son
sermOh, il rappela à Son auditoire la déclaration faite le matin même par son
collèguei, et ajouta : « J’ai le regret de dire
qüè la Vertu a paru une fois sur cette
'têr'ré, sods miè fotine humàine, en la peré
Sonhê de notre Sêiig^fïeur Jésus-Christ, ét
ïés homhies, au lieu dé tOmbér à genoux
'ét ’de FadOrèr, le’crucifléi'ênt et le dduéreht à un bois ». {UAurofe).
I
IÇ yAUDOIS VAINQUEUB
«La résistanee du passé.
^ Nous assistons à un intéressant renouveau de l’histoire vaudoise : différentes
œuvres ont paru dans les derniers mois,
et nous souhaitons qu’elles soient de bon
îauigure. Nous les rappefierons à nos
leeteiurs
^ Il martirio di im popolo: I Valded,
'par Teodoro Balma. Ekiizioni Corbaccio |iülano - Prix : L. 10.
Histoire emeedatique des Vaudds du, Piémont, par Jean JaiEa. Libreria Editrice
«Rottelga déliai Carta» - Torre Pelliee ^ix î. L. 7i
I. Les Vaudois des Alpes, par Jean JaÜa.
«Baltega d^ Carta» - Torre Pelliee Krfx; L. 10.
- lê fait qu’une maison d’éditions — Cor'bacc», de Mlan — publie l’œuvre de no■feffe'coUègue M. Th. Raima, tout en n’ayant
|iaieun rapport ..particulier avec les Evanp^ques, démoutre que notre histoire fran^t les étroites limites du monde protègent italién pour entrer dans le vaste doine de la nation intellectuele, qui ne
it que bénéficier d’une lecture at¡^ante et inspiratrice. Nous ne doutom
'nullement que notre histoire puisse avoir ’
une .influence benie sur tous ceux qui la
hront sans préjugés : la foi, la fermeté,
'a force morale de nos aricêtres doivent
(. ontribuer a former le caractère de la
.jeiune génération. Certaines pages d’épopée sont propres a remuer les' âmes lès
plus veules et a fortifier les caractères les
plus chaneetehits ; à moins que la fidélité
à l’idéal et l’héroïsme ne soient plus en
lionneur et que l’on préfère Fîntêrêt et
la traniquillité de la vie aux sublimes vertus de gens qui savent se sacrifier plutôt
<ïue de céder à ce qui est contraire à leur
conscience.
Mais ce qui nous intéresse plus directement c’est l’effét qüe produit notre histoire sur nous-mêmes, sur nous les descendants de si nobles atétix.
La publication, paV diverses maisons
d’éditions, dés oü^iagès Sus-irientionnés est
un symptôme réjoüfeant : l'on pense que
notre peuple aimé èricore son histoire, qu'il
la lit, qu’il èn tire son pfofit. '
La lecturé dèfe faits ét gestes dé nos
vénérablés aïeux nOils ramènera aux sources de la force et de la victoire ; nous rapprendrons 'qüe leur triomphe a été possible grâce à la fOi vivante, ardente, qui
les animait. Foi en Dieu, tout d’abord ; ils
savaient en qui ils avaient cru, et rien ne
pouvait ébranler la conviction que (^ui
qui les avait appelés, les conduirait et lès
couvrirait de l’ombré de ses âÜeë. ¡EOi aussi
en l'idéal qui s’offfait à leurs yeux, comme une vision lointàfnié; en une mission
prophétique qui rayonnait déjà diuns leurs
yeux et qui bouiHôhftait dans leur cœur,
touché par le grand amour du Slaître.
Se sentaint pfotéjgés par Dieu, appelés
par Lui au témoighage, consacrés, comme
jadis le peuple d’ïsrâël, à une gtande mission, nos ancêtres ‘luttèrént, souffrirent,
moururent, miais vainquirent. L’Eîdit d’Emancipatiôn de Î84S rie fit que reconnaître l’héroïsfrte, lai fidélité du petit peuple
qui a’Vait^ehsanglainité de son propre' sang
nos étréitæ vallées et nos grands monts;
les pèrsécutenris s’incliriêréint devant 'ce
miracle'de la foi, et par fin acte, non pas
de clémence, mais de justice, réhabilitèrent les Vaudois aux yeux du mondo. A
leur égard avait été accompjlie la parole
du Christ : « Ne crains point, petit
troupeau... ». (A mwe).
'écossais
et ropiOQ des églises.
On caïuse beaucoup aujourd’hui d’union
d’églises et dans bien des cas on aboutit
à renouer des fils qui étaient cassés depuis longtemps.
En Grande-Bretagne, par exemplCi on
a obtenu des résultats réjouissants : en
1929 fut consommée l’union de l’ifelise
Ëtablie'd’Bcosse et de l’Eglise Libre Unie ;
au mois dei septembre 1932 les différentes
branches du Méthodifeme se sont groupées
en une seule grandie Eglisie Méthodiste.
On discute depuis des années sur la possibilité d’un© union des Eglises nonpconforraistes avec l’Eglise Epi^opala Ici, évîdemmént, le terrain est déjà plus difficile,
car il ne s!agit plus simplement de questions secondaires, mais fondamentales; il
n’est pas question d’administration seulen»nt, mais de principes.
Il est donc intéressant de voir quelle
est l’attitude et la periséé d’un des hommes les plus distingués dü moment, d’un
des plïiB grarnds prédicalfeuirs actuels. Le
docteur James Black, de St-George’s West,
tme des principales églises d’Edimbourg,
a dicté pour le British Weeldy (1) un arricié qui mérite d’être un instant examiné.
Quelles sont les chances d’rme union ?
Tel le titre de l’article. L’auteur n’est
pas insensible aux divisions de la chrétienté et ñ se demande justement ce que
doit penser un Chinois ou un Indou à la
vue de toutes nos nuances religieuses,
d’autant plus si elles laissent percer des
sentiments de haine, d’envie, de^ jalousie.
Comment peuvent-ils sie persuiader que
nous sommes tous les disciples du même
Christ ?
La question reste, mais Fauteur ne
semble pas trop s’en inquiétea*, et il se
demande : Nos différences sont-elles réellement un scandale ? Ÿ a-t-ü vraiment ce
que l'on peut appèlèr uiri péché du schisme?
D’après le docteur Black, on ne doit
pas être troublés par les divisions et les
seétes : lelles sorit inhéreñtes aux choses
Humaines, et nous ne devrions pas plus
nous eri scandaliser que de nos différents
partis politiques.
« Bien que l’unité soit désirable dans
lé domaine politique et social, je ne puis
m’empêcher de reconnaître que ces partis
politiques sont la meilleure preuve que
nôtre peuple pense encore. Aussi longtemps que lœ hommes penseront et s’intéresséront ¡aux choses publiques, il y aura
des partis. Il me serait très facile d’étabfir demain une organisation politique
générale dans notre pays, si seulement je
pouvàis empêcher la nation de penser».
En matière de divisions ecol^iastiques,
on oublie trop facilement que, avant de
nous donner Jésus, Dieu nous a donné un
cerveau, ét B entend que nous Futilisk>ns,
(,1) Il y a un an environ que l’article a pai’u,
satif erreur, et que ces lignes ont été tracées,
mais tout est également d’actualité. Certains
graves problèmes ne mûrissent ni ne vieillissent si tôt.
2
b~
même pour comipreuidire,Jé«B5. Je «e peux
m’empêcher de creare que, aussi longtemps
que les hommes p^pseront sincèrement à
ce qui conoelme râme et l’église, â y aura
d’étonnantes différences au- sujet des diversiœ questions de foi. Cela au^ longtemps que l’on admettra la pensée sincère
et individuelle. ¡
Le docteur Black va même plus- loinr;
non seulement ñ ne se montre/ pas scandahsé des divisions de la chrét^té, il en
fait ressortir les bienfaits. Tout d’abord,
chaque division ecclésiastique a aa®orté
sa contribution partieuMère à la petnsée
et à la pratique chrétiennes.
En outre, ces diver^ formes d’organi«,
saition et de gouvernement ecclésiastiques
ont leur raison eni un idéal, chaleureusement j^ursuivi, Sur ce que devrait être
l'église de Christ et sur ce qu’est la vérâté "de Dieu elle-même.
Resterait à établir si les' auteurs de ces
divisions ont eu raison; une choæ il est
bon d’admettre : c’est qu’ÿs ont attaché
une' telle importance' à leur vision de la
'«rité, ,qu'i5s ont .souffert poip eH& S’ps
sè sont atta^és à des poiW secondaires,
dans leur intentión du inoinS, ce qu’ils
ont cherché, ce n’êtaït pas le bien-être de
légli.se, mais l’être même.
Sur le terrain de la réalité actuelle on
ne i»ut qu'admettre que, malgré les di«
versités, il y a pourtant une remarquablte
iffiité. Ce qui frappe un observateur sincère, c’est que malgré les différences de
fórme, il existe une indiscutable imité de
fond. A l’heure aotueille, dans' toutes les
questions vraimâit vitales, tous céux qui
sont fidèles au Christ sont bien un seul
corps et un seul esprit. Peut-être l’auteur
pèche d ûpitimisme,- mais nous ne saurions
le lui reprocher, et nous sommes heureux
de .voir que dans son pays on est déjà* à
ce point !..
, Croit-il à une union avec les épiscopaux ?
■ il y "a, entre la" conceptian presbytérienne et la conception episcopale d’église,
un abîme: tant qu’on ne l’aura pas affronté en. plein, toute discussion sur
lünion idmt se réduire à un pieux
sentimenitajisme.
j^D’un côté, on a Faffirmàtion : où est
l’évêque, là est l’église; de l’autre, l’affirmation : ou est le Christ, là est l’église.
H s agit, comme on le voit, de principes
diamétralement opposés. Le gouvernement
ecclésiastique épiscopal est essentiellement
autocratique, le second-est fondamentialement démocratique. Dans le ptremier, l’évêque seul peut constituer le peuple en
église chrétienne ; il a seul le dlroit de confirmation, d’ordination et de consécration. '
Dans le second système, au contraire, le
peuple des croyants forme l’église et choisit ses autorités et ses pasteurs.
Les barrières à fnanchir sont donc considéraWes, et pour le moment, malgré certajns signes, je crois qu’il serait imprudent d’affirmer que les églises épiscopales
sont disposées à reconnaître les églises
non épiscopales. L’article du docteur Black
s’arrête à ce point d’interrogation.
, S’il ne ijorte p|as ime pierre au grand
édifice de l’union, l’anticle mérite d’être
signalé : c’est ^me parole sincère et franche qui ne connaît pas d’élan lyrique, il
est vrai, mais qui ne désespère pas non
plus d'un plus heureux avenir.
La personnalité du docteur Black, que
nous connaissons depuis que nous étions
à rUniversité d'Edimbourg, donne à sa
parole un certain retentissement, et nous
avons vu son article reproduit en entier
ou en iwartie dans plusieurs journaux.
Pour aujourd’hui nous restons sur les
vieilles poSitijDns, mais avec plus d'aise,
attendu que, après tout, Ü n’y a pas à se
scandaliser si les hommes n'ont pas les
mêmes habits religieux et si leurs différences mêmes ont donné quelquefois de
bons résultats.
Mon idée en matière c’est celle-ci : il
est inutile de prescrire aux hommes de
s’habiler tous de la même faetm ; l'important c'eBt qu’ils se couvreUit et se réparent du froid eit des intempéries. La far
con, malgré la tyrannie de la mode, devra
tcàyouTs .jâtre uine chose secondaire. .1} .
doit en fee de' m^me pour les formes
n^igieusests
Le jour que tous les hoimmes s’entçndrâienit pour n’avoîr qu'une seule organisation ecclésfestique, ils auraient peut-être
porté sérieuse atteinte à la vitalité'
même de la foi religieuse, car la vie est
dans la variété, dans la lutte, dans l’erreur même sincèrement acceptée et pra-'
tjquée. L’uhiqüe chose'à craindre, en religion, c’est l’hypocrisie : un nivellement
général qui ne serait pas profondément
senti, repré^terait le plus grand danger.
Heureusement, donc, que nous n'en sommes pas encore là.
nnnnannnnnnnnnnnnn
CttRONIOUE^VAUDOISE
DONS ,RËgUS
Four les oeuvres de l’Eglise : Famille
Tlheyler, en souv^âr de M. François Guigou, L 100.** -i.
"'Pour l’Ori^linat Vauidois r Fleurs en
souvenir de M.me'Valentine MalaUrPeyrot
(Paris),: Nancy et Pauline Peyrot, L. 50 Faihjillés BaÎma et van Aalst, 25.
Pour YEcho des ŸaUées : Av. Lidia Poët,
en souvenir de M.Ue J(^ôphine Amoletto,
L. ^ 74;^ • '
■ii' * ^ *
GENÈVE. Grâce à l’amabflité de M.me
Henri Rostan, qui a suivi les traces de
áiñ mari, on-nous a fait parvenir la somme de Frs. 33, produit d'une collecte parmi les Vauidois de Genève en faveur de ,
l’Asile des Vieñlards de Saint-Germain,
■’Nos vifs remerciements vont à M.m >
Rostan et aux Vaudois suivants : M.1Í! ;
Aîexandrine Long, Frs. 5 - M. Louis Sou- lier, 5 - M. Jeàn Bourne, 1 - M.lle Lin
Revel, 1 - M.lle Adèle Edrion,,3 - M:, Emil
Bienech, 5 - M. François Chanforan, 2
M. Ami Gaÿi- 1 « -M. Loujs Gardidr 1 M. Auguste Avondet, 1 - M. Louis Gay, j
- M- Dañiél Màÿtînat, 2 - M.ù;çe JîepTiettc
I^tan, 5 -’Total au change"L. 120,05.
G. A. Tro(N4
GUARDIA ESCOLTA (Santiago
Estero). Je n’ai fait que mentionner
CJmrata, dans ma lettre précédente. Gé
petit groupe de Vaudois est visité toutgs
les années par l’ouvrier envoyé par les
Unions Chrétiennes. Visite attendue avec
plaisir et qui leur manquerait beaucoup i
H n’y a personne qui s’abstienne des red- |
nions, de propos délibéré. Quelques famil- '
les se sont absentées maintenant : celles
de Susan'ne Raymond-Gomez, originaire de
Bobi, et ses enfants, qui ont été s’établir
à vingt lieues à l’intérieur, dans une; ,irhmense clairière, qu’on dit très befi©, mais
qui porte un vilain nom : la Pampa del
Infiemo. On aptpelle pampa, ici, les' enidroits où il n’y a pas d’arbres. Antérieurement quelqu’un avait essayé d’y .babiter,
mais n’y trouvant pa3 d'eau, s’en alla en
disant : Es mi infiemo (C’est un enfer).
D’où ce nont L’eau y est bonne et abondante. ¡Seulement, il faut creuser jusqu’à
20 mètres pour l’avoir. Pendant les sécheresses il arrive que l’eau manque au
Chaco, dans les gares surtout, et alors le
train doit en amener de très loin. Il faut
voir comment tout le monde accourt avec
seaux, bidons, etc., quand il arrive, et
comme on se pousse et bouscule pour en
avoir vite un peu. Le manque d'eau cause
une/ souffrance terrible.
De Charata je me suis rendu à la-gare
de Vilelas. Le train alrrive à 3 h. du matin.
Je descends. En ddiors de la gare, pas de
village, un vrai désert. Rfen que des tas
immenses de bods de chauffage, tout prêt
à être chargé, ett des forêts. Miáis, vcàlà
qu'arrive une auto. C'est Augustin Richard et son fils qui viennent me chercher.
Ils vivent à dieux mille mètres, Augustin
Richard et son frère Adrien forment deux
familles, de huit membres chacune. Ds ont
acheté 500 H. chacun et ils s’occupent
d'élevage et d'agriculture. Us ont aussi tm
grand troupeau de chèvres, qui vont paître dans les forêts. Ils sont très bien matériellement, mais dans un grand isde
ment. Leur père était François Ri^rd,
de Prali, et la mère une Trou, de MáSáel,
qui est encore en vie et demeure chez
d’autres frèrès qu’ils ont à Córdoba, à la
gare Alicia. Vous pourrez penser leur joie
de recevoir une visite ! Ils me disent : « Il
y a trente ans que nous n’avons plus entendu l’Evangile. Nous ne savons rien. Le
seul que nous ayons connu, c’est M. Beux, •
qui était pasteur à Belgrano. C’est lui qui
«nous a baptisés. Nous avons été ensuite
dans la province de Córdoba, comme colons. Notre mère nous disait : Ne vous mariez pas avec des catholiques. Miatü nous
étions les seuls Vaudois, dans ces parages.
Maintenant nous sommes, ici, encore plus
éloignés-». J’ai passé deux jours chez eux.
Ils auraient voulu que j’y restasse quinze.
Quel privilège de leur offrir le message
de la grâce, en toute simplicité, et comme
ils en ont été reconnaissants !
En continuant sur la même ligne de
chemin dte fer, je suis descend^ à la gare
de Guardia Escolta. J’ai salué Jacques_
Gardiol, qui est fermier avec un fils de
26 ans, chez un colon riche, et j’ai été
ensuite chez Walter Micol, qui a acheté
ici une belle ferme de 300 H., qu’il travaifie avec ses enfants : 9 garçons et 3
filles, tous grands déjà et qui font marcher facilemeffit tout le travail. Ils sèment
du blé, du lin, du m,aïs, etc.. Je les ai trouvés un peu découragés, à cause de la sécheresse de quialtre mois, qui leur a empêché de faire un bon travail, pùis les
sauterelles. Les ¡Micol ont été à Belgrano,
ensuite à la Pampa, et ils connaissent l’Evangile. Aussi avons-nous piu chanter avec
eux nos beaux cantiques, jusque très tard
dans la soirée, après le ciâte.
Je me suis arrêté ensuite à Tostado.
J’ai visité deux familles Hasi-Long. Nous
avons ep une bele réunion, le soir, à laquele nous avions mvité les voisins, catholiqués. 'La'salle’ était‘pleine. C’est la
première fois que l’Evangfle était annoncé
dans cette ville, et tous ont manifesté lé
désir .d’êtrè^ visités,. Ils se chargent d’inviter eux-niêni^ d’autreé” voisins. Que de
besoins, que d'appels de tous côtfe !
Prrâ de Buenos-Aires, à San Isidro, j'ai
pu visiter Pierre Girardoin:, de Saint-Jean.
Il travaille dans unel briqueterie, est mar
rié avec une italienne de Voghera, avec
deux enfants. C’est la première visite qu’il
reçoit, depuis onze ans qu’il etst venu des
Vallées. Je regrette de n’avoir pas vu Williiam Gardiol,' qui travaillait avec lui, et
qui est parti maintenant on ne sait où.
Après dîner, avant de nous séparer, nous
avons eu un culte, auquel ils ont tous
assisté .avec plaisir. Ce qui m’a beaucoup
réjoui, c’est de voir là fidélité de ce jeune
homme. Girardon est dans un milieu tout
•catholique, mais il n’a pas cédé, et lorsqu’il a éu des enfants, il a cherché un
pasteur et il les a fait baptiser.
Partout et à tous les Vaudois j’ai dit :
Rapipelez-vous de vos ancêtres, ayez la
foi qu’üs avaient eux, souvenez-vous que
Christ est mort pour vos péchés, convertissez-vous et vivez.
Malgré ma grande feiblesse et misère
spirituefie. Dieu m’a aidé et sècouru. A
Lui seul soit toute la glbire ! Et qu'il daigne faire fructifier la semence répandue,
sa Parole, qui est une Parole de vie
— Nos départs : Judith MichelinrSalomon veuve Favat, de 81 ans, 'dé' Bobi, à
Cotonía Miguelete - Jean Bardin, de 88
ans, du Vilar, à Riachuelo (Colonia) Pond Janavel, de 78 ans, du Vilar, à Iris
- J. P. Rochon, de 70 ans, à Iris, fondateur
de notre principale Colonie! de la Pampa
- Madéleim Bemssa veuve Janavel, de 86
ans,, du Vilar, à Iris. L. Jourdan.
LA TOUR. Dimanche prochain, à 20 h.,
dans la, sale de Sainte-Marguerite, M. le
pasteur Guido Rivoir fera une causerie
sur les GoJmieB Vaudioises dans l’Amêriqiue du Sud.
PARIS. La fête de Noël de la Colonie
des Vaudois de Paris n'a pu être célébrée
que te premier dimanohe de janvier, te
Pasteur de SainibjMarcel et ses salles
n'étant pas libres avant D'aucuns pensaient que c’était bien tard pour éclairer
un sapin, qu’il est difficile de bien pré* parer deux fêtes si rapprochées (7 janvier, 17 février),, et qu’il vaudrait mieux
laisser nos amis profiter des arbres alumés dans toutes les -églises.
La nombreuse assemblée n’a pas paru
confirmer ces légitimes objections. C’était
presque un auditoire de 17 février : pas
loin de la centaine, dont beaucoup d’enfants, le mot « fête de Noël », avec son
mirage de lumières et de présents, faisant
toujours battre le coeur des petits. Une
mère n’art-elle pas affirmé que ses petits
revienidraient lè 17 février, bien sûr, car
« c’est toute leur joie î ».
N’est-ce pas encourageant pour nos modestes festivités, alors .que ¡pourtant, à Paris, il y ,a tant de distractions et d’amusements ? Ne ærait-ce pas peut-être que
petits et grands - sentent qu’ici on- voudrait être unei grande famille et, comme
on l’a dit, « c’est dans la famille qu’on
apprend à aimer ». Et cette science là, où
l’apprendon dans notre vUle lumière, « le
cerveau du monde », où l’on apprend tant
de choses?
Où l’apipreindrait-oin, sinon à l’ombre des
clochers que l’amour pour l’Enfant de
Noël a lancé vers le del, dans tous les
quartiers de Paris ? OeS clochers,,. —
(osons-nous bien le répéter? — Oui, comme un avertissement, le coeur serré et le
rouge au front) — ces clochers dont certains Vaudois, arrivant à Paris, ont déclaré ne pas plus se soucier ici qu’au pays !
Doublement .donc, pour ceux qui s’en
soucient, Dieu veuille qu’en la claire salle
que domine le petit clocheton de SaintMarcel — hélas ! encore dépourvu de cloche — on se rencontre pour se mieux aimer, pour oublier les petites misères.
Pourquoi y a«t-il aujourd’hui tant de
visages nouveaux ? Si Ixm nombre de Vaudois ont-amené des amis, n’est-ce pas justement parce qu’il fait froid dehors —
froid au réel et au figuré — et qu'on espère qu’ici il fera chaud — au réel et au
figuré ? — Car dans une grande ville, plus
qu’aiileurs, beaucoup de gens ont au cœur
le froid de l’isolemelnt ; notre pr&ident,'
M. Ciolini, mous l’a dit dans son speech,
en appelant à nous les bonnes volontés,
en recommandant les cotisations qui, outre
les frais courants, doivent pouvoir nous
aider à être, .dans des heures de détresse
pour l’un ou l’autre, une Société de secours mutuel.
M. Appia, dans son amusante histoire
du savetier philosophe, nous rappelle, avec
celui-ci, que nos vies ont souvent plus besoin que nos souliers d’être raccommodées
et montre le Divin Réparateur qui renouvelle ce qui est vieux et change en sources
de joie les existences décolorées.
La joie de l’Evangile, voilà ce qui pousse
tel de nos fidèles, un italien point Vaudois,
celui-là, à inviter ici ses amis. Nous, Vaudois de vieille roche, nous laisserons-nous |
toujours devancer par les prosélytes? Où
sont-ils, ici et aux Vallées et partout où
Í
I
Ì
l!on fêtera le 17 février, ceux qui brûlent '
d’attirer, là où l’on proclame l’Evani-üe, 1
des indifférents, des incrédules ou des ca- |
tholiques, afin que la joie qu’ils ont appris J
à connaître eux-mêmes conquière ceux-là i
à leur tour ?
Cette joie peut s’allier à la saine gaîté. I
Celle-ci n’a pas manqué dimanche : en- |
fants ¡et jeunes filles se succédant à l’estrade ou au piano ; jeunes .actrices San j
Gianina, San Germanine, Tourrassine, qui
jouent et chantent, costumées, un Noël
prorinoial ; choristes de toute provenance
italienne qui ont payé notre plaisir de
bien des courses lointaines et des soirées
tardives pour les répétitions ; infatigable
Angrognina qui préside au rite bienvenu
du thé ; jeune fille convalescente qui a expédié de la Savoie la veïdure pour garnir I
la salle ; collecteurs ou payeurs des cadeaux pour nos petits : tous ont contribué;
à cette saine gaîté.
* * »
Et maintenanit, au revoir au dimanch«^
18 février, à 3 heures - 24, Rue Pierrej
Nicole.
Lecteurs de YEdio qui avez des parent^
ou amis, inconnus de nous peut-être àl
«i;
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ntsi
Paris, notez vite oela et laffMjez-lenr rtont
(de suite uñe carte pour les en infomier.
Dites-leiur qu^on les attend et qu’on fera
de son mieux pofar • qu'ils ne règrettent
pas d’être venus, C. A.
PERRIER^ANEILLE. Notre paroisse a
joui ,du ptrivilège di’avoir pour quelques
jours M. î;. Rostan, pasteur à Prajmol, qui
a tenu des réunions d’appel dans quelques
quartiers, les deux cultes de dimaucbe
passé, et le soir encore une réunion dans
le temple du Perrier. En outré, samedi
soir il a teuu une très intéressante conversation . A toute la jeunes de la' par
roisse réunie au Perrier.
Ses appels “pressautB, ses exhortations
touchantes, laisseront certaiñement des
traces durables dans les cœurs.
Que Dieu veuille bénir les efforts de
ceux qui travaillent pour que les meanbres de nos églises prennent conscience
de ce qu’ils sont et de ce qü’üs devraient
être.
RORÀ. Nous avons eu un bon culte de
Noël avec célébration de Sainte-Cène. Pour
l'occasion un chœur a été préparé par
notre Chorale.
— Dans l’après-midi du jour de Noël,
de nombreux enfants et adultes ont partkipé à la fête des enfants. Le vaste programme de récitations et de cantiques a
intér^é tout lé inonde.
; — Le soir du dernier jour de l’an, te
deux Unions ont eu une réunion ensemble pour ia,ttendre, sous le regard de Dieu
et en communion fraternelle, l’arrivée' de
1934. Art PRO Rostagjsto.
M
SAINT-GERMAIN. Aftüc des Vieülards. -t
■os vieillards ont été égayés, le 6 et le
j‘i\ier p-r les projectiotns lumineuses
sur la vie de Christ, que M. l’évangéliste
Bert a bien voulu faire dans notre Salie
de reunions. Nous lé remercions cordialement. au nom de notre grande famille,
ainsi que Martin, un de nos vfeiUards,
. qui l’a bien ia;idé dans son travail.
■— A la suite d’un grave accident, est
décédé Michel Beux, originaire de Pramol,
à l’âge de 44 ,ans. Nous renouvelons l’expression de notre profonde sympathie à
la veuve et à ses six enfants, dont l’aîné
n’a que 13 ans.
— Vendredi idernier nous avons accompagné au champ du repos la dépouile mortelle de notre sœur Soulier Henriette née
Gilles, décédée au Sangle, après une lom
gue miaJadie. Que Dieu soutienne la far
mille si gravement éprouvée.
VILLAR. Départ. Notre sœur Catherme
Schild peum Auiguste Jalla vient de nous
quitter, d’une manière subite, le 12 courant, à l’âge de 70 ans.
Suissesse d’origine elle était ©nitrée, par
son mariage, dans notre famille vaudoise
du Villar, où èUe sut se gagner l’estime
et l’affection de tout le monde, par son
caractère droit et piar sa bonté. Ele s’était
affectionnée à son église d’adoptioni, et
toutes nos œuvres trouvaient en elle un
soutien fraternel et généreux. A la mort
de son mari, eUe avait désiré lui succéder
dans ses fonctions de caissier de la Bourse
des Pauvres, tâche dont elle s’acquitta
avec la précision qui lui était caractéristique. Malgré son âge, elle était très régulière au temple, où elle a témoigné, jus: qu’à son dernier dimanche, soii amour' pour
, Dieu et sa solidarité avec ses frères.
Le grand appel l’a arrêtée d’une mar
■ nière soudaine, mais notre soeur n’était
point dans les ténèbres pour que ce jour
l'eût surpri.se. Avec la plus grande sérénité et une entière confiance, elle répondit
à l’appel du iMîdtre par ces paroles : « Que
ta volonté soit faité, ta volonté c'est aussi
la mienne». ‘
Connue et estimée de tous, notre sœur
laisse un grand vide au sein de notre
église et sa mémoire reste en bénédiction
au milieu de nous.
Aux enfants et aux parents éprouvés
par le départ si imprévu de leur bienaimée, nous redisons notre sympathie
émue.
— Visite. Nous avons eu, dimanche soir
14 courant, la joie de recevoir la visite
de M. Guido Rivoir, pasteur à Prarustin,
qui, sur l'indtiative'Conùté de Groupe
des Unions Chrétiennes dé Jeunes Gens,
est venu nous dœuier une très intéressante conférence sur nœ chères Colonies
Sud-Américain€îs.
»
Il est maintênant à craindre que quelqu'un des frères qui bondaieht l’école du
Centre, dimanche a>îr, n’aille se décider
à passer l’océan.
Merci encore à ce pher ami, que nous
attendons pour une autre visite... un peu
plus généreuse et en jconïpagnie, pourquoi
pas ? de sa vaiEante jeunesse ! j.
A.C.D.G.
CONFÈRENCES.
Suy l’initiative diu Groupe des Unions
Chrétiennes de Jeunes Gens, le pasteur
' M. Guido Rivoir a accepté de donner un
tour de coitfénences sur ce sujet très intéressant : D’histoire et la vie des Colonies Vaudoisee de VAmérique du Sud.
Dimanche soir, il a parlé au Villar ;
lundi soir, à SainWean, devant des publics très nombreux, composés surtout de
jeunes, qui l’ont chaleureusement remercié de son exposition très intéressante et
preniante.
Dimanche p'roohaitu, la conférence sera
dtonée à La Tour, dans la salle de SainteMarguerite, à 20 heurœ, et lundi soir à
Rorà. En février, d’autres Unions auront
le privilège de l’entendre.
— Pour le mois de mars, est annoncée
. la visite de M. Charte Vernier, missionr
naire à Tahiti, en Océanie, qui donnera
■ une série de conférences missionnaires.
M. Vernier est un orateur toès impressif.
Sa parole sera certainement écoutée avec
plaisir par le piublio vaudois.
DATI DEMOGRAFICI DELLA PROVINCIA DI TORINO.
Mese di Novembre
Capoiuogo Resto Provincia TOTALE
Nati . 537 579 1116
Morti . Diminuzione . 682 609 1291.
145 30 175
popolazione
Mese di Dicembre:
Capoiuogo Resto Provincia TOTALE
Nati . . 567 584 1151
Morti . . Diminuzione . 778 661 1439
211 77
popolazione 288
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dall'8 al 14 Gennaio 1934-XII.
Nascite N® 2 — Decessi N° 2
Faits et Nouvelles.
A propos du livre ; « Que ferait Jésus à
ma picnce». Le Christian Cmtmy publie
un récit du pasteur Charte-M. Sheldon,
où celui-ci raconte que son ouvrage : Que
ferait Jésus à ma placer qui a été répandiu dans toutes te langues et dont il a
été vendu idus de vingt millions d’exemplaires, est tombé immédiatement dans le
diomâine public par suite d’une négligence
de son éditeur qui ne s’était pas conformé aux exigences de la loi. Ses droits d’auteur ne lui ont rapporté ainsi que la sonih
me dérisoire de cinq mii]]© francs. Il se
console en disant : « C’est quand même
moi qui ,ai eu le plaisir d'écrire c© livfe,
et c’est quelque chose que personne ne
peut m’enlever ». {Evangile et Liberté).
* * «
Allemagne. Les écoles. La dissolution
des écoles laïques, suivant le Barmer Sonntagshlatt, se poursuit plus rapidement
qu'on ne s’y était attend.u. Les inscriptions
aux écoles chrétiennes et à Tenseigmement
religieux ont augmenté dans de telles proportions qu’on se demande même, en certains lieux, si te êtxdies laïques pourront
poursuivre leur activité. Quant à Tenseignement religieux, il se donne, pour le
moment, suivant te anciennes (directives,
jusqu’à ce qu’un nouveau programme ait,
été établi. On a constaté, cependant, certaines tendances à diminueir la plac© faite
à l'Ancien Testament, mais il semble que
le mouvement contre toute atteinte à la
Révélation biblique ait pris une telle am
pi^ur qu’on n’aura rien à redouter quant
au rôle .de la Bible dans l'enseignement
ndigieux.
(Service Information du Comité umvcrsd des Unions Chrétiennes de J. Gens).
« «
PlRANCE. Le protestantisme français a
perdu récemmfâit deux personnalités : le
mteionnaire Frédénc Christel et le pasteur John Viénot.
M. OiristoL né à Paris en 1850, avait
été élève à TBcôl© d^ Beaux-Artsi, mais
â'étant converti il devint missionnaire au
Lessouto, tout en ne renonçant pas entièrement à ses crayons et à ses pinceaux.
Revenu du Lessouto, il exerça encore
le ministère évangélique dans la banlieue
pœfrisienne ét triavaillla de toutes ses forces
à la réalisation d’un beau projet : la constouction d’une chapelle à Noisy-le-Sec.
' 'Dé'Ses seipt enfants, quatre sont devenus niissionjnaires : nous leur exprimons
notre .sympathie en rappelant,,d’une mantee spéciafle notre ami M. Frank Christœ, pasteur de Tl^liss de Soho Square,
à Londres, et ami des Vaudois.
-M. John Viénot était un historien distingué. Ayant été pasteur à Montbéliard,
fl' à pùMié :‘La viè ecclésiastique et religieuse à Montbéliard au XVIII^ siède,
^îstoîre de la Réforme au pays de MontWiard.
; En 1900 il fut nommé professeur d’histoire ecclésiastique à la Faculté de Théologie de Paris.
- . L’œuvre principale est : Histoire de la
Réforme française, des origines à l'Edit
de Nantes.
# « *
> Une nouvelle revue : Réagir, va comî^iencer ses publications. Sbn programme
est des plus élevés. Le voici, tel qu’il est
formulé par la Rédaction.
-Notre but ; Notre but, en créant la re^u© Réagir, est d’apporter à Thcanme le
Inconfort qui lui est nécessaire par ces
temps troublés, où le sens moral semble
décroître, où l’énergie spirituele s’affai$it, où te raisons de vivr©: et d’espérer
perdent ide leur force.
Nous pensons que c’est actiuelement un
pvoir de développer dans l’être humain
î'qiii ’le fait grand et digne. Nous penIpns qu’il est Theure de réagir contre Timi^bité, la-démoralisation, V égmsme, et de
Mtestaurer la dignité hwmmne.
F II faut: Servir âu lieù^de se servir.
^Remplir ses (devoirs avant de proclamer
ses droits. Plabeir les valeurs morales et
spiritiueles laïUKiesstus des valeurs matérielles. Réagir contre Timprobité, la démoralisation et l’égoïsme. .Gomhattre le secta•ism© sous toutes ses formes et d’où qu’il
ienne. Retrouver le sens familial. Restaurer la dignité humaine. '
Vers l’unité protestante. Une réunion
plénière, tenue le 5 décembre, de la Commission permanente des Eglises évahgéli<iues et du Comité général des Eglises réformées, a voté une résolution dont voici
l’essentieL
Sur l’initiative de quelques chrétiens de
la Drôme, désireux de travailler ensemble
iiu réveil et à l’évangéiisation de leurs
Eglises, bien qu’appartenant à des Unions
différentes:
« Les deux %nodes régionaux, puis te
deux Synodes nationaux, ont repris lia
ciuestion de Tunion des Eglises et l’ont
posée en ces termes : Quelles sont te véritables conditions de l’unîté de l’Eglise
réformée de Franc© ? ».
L’objet des entretiens actuels' est la restauration de l’Eglise réformée de France
dans son unité, confcgmément à sa tradition et à ses principes fondamentaux relatifs aux Saintes-Ecritures et au salut
par la foi. n s'agit non d’une fusion, mais
d’une unité à recherchér pour l’ensemble
du protestantisme d’inspiration réformée
en France.
Les questicttis qui doivent être examinées sont cdte qui se sont posées devant
le dernier S3mode affidd de l’Eglise réformée de France, notanument en ce qui
concerne la déclaration de foi ; une étude
nouvelle de oes problèmes s© légitime seur
lement si les positions respectives se sont
modifiées depu is lors.
« En conséquence, l’assemblée plénière
décide de procéder d’abord à un examen
a^rofondi des documents piar lesquels la
situation actudle peut être définie, et notamment des réponses données par les
deux Synodes réformés aux déclarations
de la Conférence œcuméniqpi© de Lausanne.
« La (délégation mixte est chargée de
procéder à cette étude pour la prochaine
session ».
Une nouvelle réunion de la délégation
nai^, suivie d'une assemblée plénière, est
prévue pour le mois de février prodiain.
(Semaine RdigieMse).
*** ■
Italie. Une « Lettre et Italie », du© à la
pihnne du prof. David Bosio, de notre Faicuüité de Théologie, a été publiée dans
un grand nombre de joumiaux religieux
étrangers, ce qui prouve que l’intérêt
pour notre œuvre n’est point mort et
que ritah© évangélique occupe une place
importante dians le mouvement eccüésias^
tique ^nodeme.
L’AVVooato glEFAMO PEYROT
ora residente in TORRE PELLICE,
riceve ivi (Via Roma, 9) ogni giorno
feriale dalle ore IO alle ore 12.
GEOMETRA.
Il'Cav. E. AYASSOT ha traslocato il
suo Ufficiò di Geometra in Via Giosuè
Gianavello (Casa Altina) - LUSERNA SAN
Giovanni.
On CHERCHE Dictionnaire Larousse, ou
de l’Académie. — Ecrire prix raisonnable:
M. M. - Tipografia Alpina - TorréPellice.
, MIargüerite Balmas, profondément émm,
remercie vivement toutes les personnes
qui lui témoignèrent leur oiffection à l’occasion de la mort de son cher papa
JEAN BALMAS.
Pramol - Peumilan - 17-1-1934.
Celui qiM désespère dés hommes ne connaît pas Dieu; car, dans les temps de
lumière, ü s’appelle Foi; et; dam les
temps'de ténèbres, ü s’appdle Espérance.
Lamartine, nouvelle préface à joedyn.
i Abonnements payés et Dons.:^
(Lé" «don» est entre parenthèses).
1934 : Rostan Marie, Pace, Prali (5) - Barus
Louis, Guigou, Id. (1) Y Rœtaa lAlbert, Pommiers, Id. - Grill Louis, Jourdans, Id. - Pascal
François, ■ Ville, Id. - Grill Henry,^Orgères» ItL
- Grill PhUippe feu PMI., Coin, Ici. - Breuza
A,ugustiiiii 'Vili©, Id. t Grül Jean, Coin, Id.. Peyrat François, Orgères, Id. - Pascal Oreste,
, J'd. - Peyrot Jean feu Ànt.,. Id. - Peyrot Jean
Michel, Id. - Martlnat Jacques, Id. -'Grill Aûtoiney Ville, Id. - Eostaii J, Et., GüigoU, Td. ' Rostan Marguerite, ldi - Guigou J. Daniel, Id.
- Peyrot Adèle, Adroit, Id. - Grill Edmond,
Pommiers, Id. - Grill Etìenne feu Pierre, Malzat, Id, - Rostan Louis feu Pierre, Guigou,^Id. Philippe Ghigo, Valdese - Rostan J. Pierre, Id. Ferrier Paul, Riclaretto - Brez Elisa, Id. (2)
- Viglielmo Jules, Id. (1) - Rostaii Jeanne
veuve Grill, Sagna, Ferrerò - Michelin Frédéric, Riclaretto (1) - Peyronel Alessandro, Id.,
et 19,33 (1) - 'Clôt' Alessandro, Id. (4) - Micol
Marie, Massello - Tron J. Albert, Id. - Tron
Auguste, Salza - Ricca Alberto, Massello (5)
- Tron Marie, Salza - iBreuza Auguste, Id. (5)
- Clôt Marie veuve Tron, Id., et 1933 - Meytre
Marie, Id. - Baridon Pierre, Massello - Trou
Théophile, Id. (1) - Tron Henri, Id. - Gaydou
Théophile, Id. (1) - Pons Jean, Id. (2) - Micol
Charles, Id. (2) - Constantin Lydie, Id. (1) -■
Micol Jacques, Id. (2) - Tron John, Valdese (1)
- Rostan Alessio, IS. Secondo - Rostan Albert,
Prali - lima Gunetti-Pasohetti), Abbadia Alpina
- Isenburg La'vater M., Milano - Chau'vle Alicè,
Ibrre PeUlce (,3) - lArtus Marie, BohMo, Pellice - Charbonnier Jean, Idt,. Ï9^ - Pontet
Jean, Id. (3) - Negrin J. Pierre, li, et 1933
- Barolln Madeleine, Id. - Rostagnol David, Id.
- Charbonnier David, Id. - Michelin-Salomon
Marie, Id., 1933 - Negrin J. Elisée feu Elisée,
Id. - Negrin Marie veuve Davlt, Id. - Tourn
Elisa, Luserna S. Giov. - Bifulco Angelo, Somma Vesuviana - Baridon Etienne, BObMo Péllice - PCintet Etienne, Id., 1933 - Pasquet Jacques, Id. - Bonjour J. Daniel, Id. - Rostagnol
EUseo, Id. - Negrin J. Daniel, Id. - Mondon
David, Id. - Planchon Judith, Id. - Bertin
Marie, Id., 1933 - Caflfarel Jean, Id. - Pontet
Paul feu Jacques, Id., 1933 - Caffarel Madeleine, Id. - Charbonnier David, Id., 1933 Grand Adèle, Id. - Grand Daniel, Id. - Grand
Daniel, Colonia Vaidense - Balma Enrico, Plnerolo (2) - MatMeu Geraldo, Villar PeUlce
(5) - Avondetto Paolo, Torino (2) - Mianl Casilde ved‘ Vola, Id. (3) - Stalè J. D., Goffrane
(2) - Marie HurzMer, Courmayeur, 1933 Schalck E., Torino - Weigmann Masslmoi, Id.
- Gibert A., Id. - Murri-Tron Elisa, Gorle, Bergamo (5) - Oolquhoum, rév., Belfast (6,70) Poët Jean, Marseille (6) - Peyrot Madeleine
veuve Pons, Maneille - Pons Henri feu Pierre,
Perrero (¡2) - Gial Checco Louise, Maneille Peyran Louis, Perrero (2) - Menusan Alexandre, Id. - Ferrerò Jean feu J. Jacques, Faetto
- Poët Jean Paul, Id- - Peyran Emmanuel,
Serre, ManeUle (2) - Pons Adèle, veuve, Per-
4
' ■
A
rier^- Mm tiaat Heuri, ManelUe r Peyrot Henri,
PeiTier G€nè,YePamilje '
^nre, Serre, Maneffle Mfeal,
feïifero (5) --. Àle?anda®, Id. ,^(2)jj Pous Mélaide, Id. (ÌXq Pejjran Jean, Id, (2)
5 .Pona^,/ÌuJes* ^^[.^¿t,PeiTler^iJ[. Pierre, Id, Ritiet JoBué, ManeiUe - Pa^al lAuguete, Id. (¡i)
■^,,PdnS( Adrien, . Id,, (2) - Poiis Pierre Philippe,
Id. (I) - Ribet Caroline, Id. (1). - Pascal Franpis^.Id, -.Ribet LéonUne, Id, - Bar ad Edouard,
fd. (1) - Peyran Enrico, Id. - Giaì checco Caterina, Btìcetto, Id, Micol Frô(^iç, Id.
r Poët Albert, Grangettes^ - Perrier Albert, Id. - Fainille dot, Ib^4 ^^¿trM'arlin
■(2) -^Genre Abrahami, Id.^-^kkol. Cesare,
r .Rosalie, Peirero - I^t Jìmést, Tra
verse, Id. (2) - Poët Frédéric, Id. - Altero
Alfredo, Id. - PoSt Humbert, Id. - Poët Alexandre, Id. :(|2) - Bertalot Jean, Crouzet, Pràli Peyrot Marguerite, veuve, Id. - Pons Pierre,
Bessé, Perrero, - Pons TTiéoiphile, Id. - Pons
Marie, veuVe, Id. - Ribet Susanne,, Chiabrano
s Pascal chev. Henri, Id. - Tron Jean, Id. Micol Jean, Id. (2) - Pascal veuve Ghigo, Id.
- Pascal J.'Abraliam, Id. (2) - Pascal Hermann,
Id. - Poët Josué, Grangettes - Poët Jules,
Id. - Poët PMIlbert, Id. - Ferrèro Jean de
Pierre, Id. - Ferrerò Maddalena, Saret, Id.
r
liixf.*'; i u.r 1 i . A !'■>&
Çprier/^louise, Id.^j- Martjnat Louis, Fra Cà- ;tinat (J) - Capitaine Ribet, Chiâbrâuo - Pey:-,
cou€l ,Orœte, Ferrerò (5) ,-, Ribet cav. uS. Fer-V
dipandp, PÌ,nerolo t jIYon Cl<^tilde ved. Gay, Id.
(JO) - Ferro Alessandro, Villasecca Sup. (2) -t.
Ribet Jean, Saint-Jean les Durances, Ma.nos-’
que (1) -5 Genre J. Pierre feu Henri, Bovile
^ Per«) -'Adete, ; ViUa^ecea Superiore Massel
Hector, Rielaretto -(2)j,- Bertoch Cesare, id.,.
1933 (2) - Ferrler Perdinandb, Id. - Ferro*
Margherita, ViUasecea Superiore - Ferro Albert, Id. (2) - P^rot Jean, Bovile (2) - Léger
Jeanne, Villasecca Irifenore - Pons Frédéric, '■
Riclaretto (2) - Constsvitin Maddalena Olivieri, >.
Id., 19i3S - Léger. I, Catherine, Marseille,*
1» semestre 1934 ■- Chauvio Giulietta, Torre
Penice - Rìvoire Plerrè, Angrogna - Maesel "
Giacomo, Paetto (1) - Poët Giulia, Newark,
Ü. S. Ak (2) - Ayassot Ev VlUar PeUice (2) Libonati Mario, s. brigadiere, Baceiib (5) - dot
Henri, Prali - Garrou Jeap, Id. - Menusan
Pierre, Id. (A suivre).
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18,41
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19,20
19,51
19%
19,53
20,07
20,25
20,49
21,27
f2)
21,03
21,08
21,20
21.39
22,02
22.40
m
6,40 7,56 11,30 13,20 17,27 18,20 19,06
7,22 8,26 12,08 14,02 18,02 19,07 19,32
7,48 8,39 12,25 14,24 18,18 19,27 19,46
8,06 9,04 > 14,42 18,40 ^ 20,13
8,17 9,14 t 14,53 18,51 ^ 20,24
8,21 9,18 f 14,57 18,55 s- 20,28
20,10
20,44
21,
(1) Feriale - (2) Festivo — (3) Al Lunedi.
AUTOMOBILE TOBRE-BOBBIO PELLICE
Torre P. p.
S. Margh.
Chabriois
VillarP.
Vìa Fdùrca i
Bobbio P. a.
8,30
8,35
8,42
8,49
8,55
9
15,05 19,05 BobbioP.p. 6,30 (•) 11,55
15,10 19,10 V ViaFourca » 6,35 12,—
15,17 15,24 19,17 VillarP. » 6,41 12,06
19,24 Chabriois » 6,48 12Ó3
15,29 19,29 S. Margh. » 6,56 12Ì20
15,35 19,35 Torre P. a. 7,- 12;25
(*) Al Venerdì e Festivi.
17,35
17,40
17,46
17,58
18,
18,05
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerolo p.
Ponte Lemina (fac.) »
Abbadia »
Riaglietto-Fiugera(fac)»
S. Martino »
Porte,;: ,
Malanaggio (fac.)
S. Germano »
ViliarPerosa »
Dubbione »
Pinasca »
S. Sebastiano
Rerosa Argentina
•(1)
a.
S
Perosa Argentina
S. Sebastiano
Pinasca
Dubbione
Villar Perosa
S. Oermafio
Malanaggio (fac.)
Porte
S. Martino
Riaglietto-Fiugerar/flci»
Abbadia ' ,
Ponte Lemina (fac.) »
Pinerolo a.
6,19 7,52 10,45 12,33 14,25 16,40 18,25
6,27 7,59 10,52 12,40 14,32 16,48 18,32
6,30 8,02 10,55 12,43 14,35 16,51 18,35
6,35 8,05 10,58 12,46 14,39 16,55 18,38
6,41 8,08 11,01 12,49 14,42 16,57 18,41
6,44 8,11 11,04 12,52 14,45 17,- 18,44
— 8,16 11,07 12,56 14,49 17,03
6,52 8,19 11,10 13,— 14,52 17,06 18,51
7,02 8,26 11,17 13,07 15,- 17,13 18,58
7,09 8,33 11,24 13,14 15,08 17,20 19,05,
7,12 8,35 11,27 13,17 15,11 17,23 19,08'
— — 11,34 13,24 15,19 17,28
7,22 8,45 11,40 13,27 15,25 17,31 19,16
(1)
6,45 7,35 8,55 12,05 13,45 16,20 17,56
6,48 7,38 — 12,08 13,49 16,23
6,53 7,43 9,02 12,13 13,55 16,28 18,06
6,56 7,40 9,05 12,16 13,58 16,31 18,09
7,02 7,53 9,15 12,23 14,05 16,45 18,16
7,12 8,— 9,22 12,30 14,12 16,53 18,24
7,15 8,03 9,25 12,33 14,30 16,56
7,19 8,10 9,28 12,39 14,33 17,- 18,31
7,22 8,13 9,31 12,42 14,36 17,03 18,34
7,25 8,16 9.33 12;45 14,39 17,06 18,37
7,28 . 8,19 9,36 12,48 14,42 17,10 18,40
7,31 8,22 9,39 12,51 14,45 17,13 18,43
7,37 8,30 9,45 12,58 14,52 17,20 18,50
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19,46,
19,53'
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20,03.»;
20,08,;^
20,11 *
'20,14
20,17.
20,2020,25.
fi) Sabato (Mercato a Pinerolo) —:(2) Festivo.
ORARIO AUTOMOBILE FEROSA-PËRBERO.
Perosa Argentina
Pomaretto
Chioiti-Riclaretto
Trossieri-Faetto
Ferrerò
«•
9,
9,08
9,23
9,27
9..30
13,35
13,43
13,58
14,02
14,05
19,30
19,38
19,53
19,57
20.
Perrero
Trossieri-Faetto
Chiotti^Riclaretfo
Pomarèftò
Perosa
6,
6,03
6,07
6,22
6,30
11,25
11,28
11,32
11,47
11,55
17,15
17,18
17,22
17,37
17,45
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