1
M. B. Lég'er, pasteur
perrero
tjuaraute-<ìeQxième aiméu.
29 Mars 1907
N. 13
L’Echo oes vallées
CHAQUES VIÎJVnRIÎOI
Prix d’abonnement par an :
Vallées Vaudoises . Fr. 2,50 - Italie .
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S’adresser pour la Rédaction à II. N. Tonm, prof., Torre Pellice,
et ponri’Administration A M. J. Coïsson, prof., Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte IS centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent, ne
seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phîl. IV, 8).
SOMMAIRE :
Pâques — Epbéniérides vaudoises —
, Courrier missionnaire — Chronique —
Nouvelles et faits divers — Livres et
Revues — Revue politique — Opéra
Balnearia G. P. Mcille *— Feuilleton:
La iiot’on de l'Eglise d’après le N. T.
Pâques
Venez voir le lieu où le Seigneur
était couché.
Matth. XXVIII, 6.
L’invitation que l’ange fait aux pieuses
femmes qui le matin de Pâques venaient au sépulcre, chargées de drogues
F aromatiques, pour embaumer le corps
[I; de Jésus, est instructive au plus haut
i^, point. Acheminons-nous avec elles vers
' ce lieu où le Seigneur était couché.
Que nous dit-il? Chose étrange, tout
È .4lans ce séjour de la mort nous parlé
de vie, et remplit nos cœurs d’une
joyeuse espérance.
Amis et ennemis de Jésus semblent
s’être donné la main pour enfermer
définitivement dans la tombe Celui qu’ils
croyaient bien mort pour toujours. Ses
amis, ses propres disciples, terrifiés par
cette catastrophe inattendue qui vient
anéantir leurs plus chères espérances,
s’en vont chacun de son côté. Ah s’ils
avaient cru que le maître retournerait
à la vie, comme il le leur avait si souvent répété, ils ne seraient pas dans
une si grande désolation.
Et ses ennemis ! satisfaits de ce qu’ils
ont enfin réussi à réduire au silence
cet homme qui les gênait au plus haut
degré, ils s’assurent du sépulcre en
scellant la grosse pierre qui le recouvrait, et pour empêcher que ses disciples ne viennent l’enlever à la faveur
des ténèbres, ils ont soin de placer un
^piquet de soldats pour faiie la garde
au tombeau.
Vaines précautions ! A l’aube du
premier jour de la semaine, la pierre
est écartée de sa place par une main
invisible. Les soldats témoins de l’évènement deviennent comme morts de
frayeur, et celui qu’on croyait mort à
jamais sort triomphant du sépulcre.
Oui le Seigneur est vraiment ressuscité, et c’est cette foi en sa résurrection qui nous rend fermes et inép! branlables, et remplit notre cœur d’une
I’ joie ineffable et glorieuse.
* *
*
Si le lieu où le Seigneur était couché
nous parle de vie pour ce qui concerne
Jésus, le Prince de la vie, il nous dit
aussi que ceux qui sont à Christ auront eux aussi pàrt à cette vie. Parce
que je vis, a dit Jésus, vous vivrez
aussi. La résurrection de Jésus est le
gage assuré de notre propre résurrec
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tion. Car comme tous meurent en Adam,
tous seront rendus à la vie par JésusChrist.
Aujourd’hui nous déposons nos bienaimés dans la tombe, nous pleurons
sur eux, mais noq pas comme ceux
qui sont sans Dieu et sans espérance.
Nous avons la certitude que nous les
retrouverons. Celui qui a été mort,
mais qui est maintenant vivant aux
siècles des siècles, qui tient les clefs
de l’enfer et de la mort, ramènera ceux
qui sont morts, afin qu’ils soient avec
lui.
* *
*
Mais la résurrection de Jésus-Christ
est en même temps l’instrument et la
condition de la résurrection spirituelle
qui doit s’accomplir en nous déjà pendant notre séjour sur la terre.
Le péché a fait de nous tout autant
de morts. Des morts qui vont et qui
viennent, qui chantent et qui pleurent,
qui vendent et qui achètent, mais toujours des morts. Nous sommes morts
aussi longtemps que nous n’avons pas
entendu la voix de Celui .qui crie : réveille-toi, toi qui dors: aussi longtemps
que nous n’avons d’affection que pour
les choses de la terre, et que nous
n’avons pas mis la main à l’œuvre de
notre salut. „
Il a fallu la voix puissante de Jésus
pour rappeler Lazare du séjour des
morts. Il faut de même la voix puissante de Jésus pour réveiller le pécheur
à une vie nouvelle de ^stice et de
sainteté. L’heure vient, a-t-il dit, où
les morts entendront la voix du Fils
de Dieu, et que ceux qui l’auront entendue vivront. Et cette heure est venue
depuis longtemps. Elle vient chaque
fois que l’un de nous, secoué de sa
torpeur .spirituelle, se convertit et travaille à l’œuvre de son salut.
Béni soit Dieu de ce qu’à la voix
d’En-Haut, bien des morts se sont déjà
réveillés de leur sommeil et marchent
en nouveauté de vie. Mais que de morts
qui dorment encore, pour lesquels le
beau jour de Pâques n’a encore rien
dit ! Comment pourraient-il joindre leur
voix à celle des rachetés qui en un
jour comme celui-ci, le plus beau de
tous ceux qui aient jamais lui sur la
terre, répètent d’un seul cœur les paroles
du Cantique :
Craindrais-je encore ? Il vit à jamais,
Celui que j’adore, le Prince de paix.
Il est ma victoire, mon puissant soutien.
Ma vie et ma gloire : Non je ne crains rien.
B. G.
IFIÊMÉIIBIS YAOBÛISËS
31 Mars
Martyre de Pierre Valet
Après son équipée en Pragela, en
Mars 1488, dont nous avons parlé au
commencement de ce mois (6 à 11
Mars) Cattanée rentra en Dauphiné et
eut vite fait de détruire les Vaudois
de Vallouise et de forcer à l’abjuration
ceux de l’Argentière et de Freyssinières.
Après quoi il disparut pour aller se
vanter auprès du pape d’avoir exterminé les Vaudois du Dauphiné.
Mais sa victoire dura bien peu de
temps, pas même un an, puisque peu
de mois après son départ le pape donna
au Dauphiné un nouvel inquisiteur dans
la personne de François Plovier de
Valence qui eut immédiatement pas
mal de procès d’hérésie à faire. C’est
donc que nombre de Vaudois échappés
à la croisade étaient rentrés chez eux
et ceux qui avaient été forcés d’abjurer
étaient retournés au culte réformé, et
relevaient la tête.
Plovier les cita par devant lui à
Embrun et comme ils ne comparurent
point il les condamna comme hérétiques
et relaps à être livrés au bras séculier,
leurs biens confisqués.
La sentence fut publiée dans la cathédrale d’Embrun, puis affichée à la
porte en un grand tableau au bas duquel on avait transcrit trente-deux
articles de la doctrine des Vaudois.
Tous ceux qui tombèrent entre les
mains de la justice furent envoyés au
feu ; et il paraît que leur nombre fut
considérable parce que quiconque se
hasardait à intercéder pour un de ces
condamnés, fût-il son père ou son fils,
tombait sous le coup de la même sentence. On appelait les Vaudois du nom
de Chagnards et on les traquait comme
des bêtes fauves.
Nous ne savons le nombre de procès
faits par Plovier ; il dut être fort considérable; mais un seul de ces procès
nous est parvenu, et se trouve à la
Bibliothèque de Cambridge (manuscrit
113). C’est celui d’un Vaudois de Freyssinières nomnié Pierre Valet. Tout ce
que nous en savons pour le quart
d’heure c’est qu’il fut livré au bras
séculier, ses biens confisqués, et qu’il
fut brûlé le 31 Mars 1489.
Espérons qu’une prochaine étude patiente du susdit manuscrit nous fournira
sur ce procès et cet autodafé des détails qui nous permettent d’enregistrer
ce martyre parmi ceux dont les circonstances nous sont connues et nous
édifient vivement.
Ajoutons que cette persécution dirigée
par Plovier dura cinq ans, c’est à dire
jusqu’à ce que Charles VIII se décida
en 1494, après avoir encore fait pendre
un Barbe à Oulx comme passe-temps,
en sa présence, à abroger les édits
meurtriers lancés contre les Vaudois.
Teofilo Gay.
CûTOlIIl^l^ûllIIlE
Pour terminer son exercice sans déficit le Comité des Missions de Paris
devait encore recevoir, du 9 au 31 mars
181.000 fr. La semaine passée a été
mise à part comme semaine de renoncement, précisément en vue de venir en
aide à cette Société dans un moment
aussi sérieux. L’état précaire des finances, se répétant d’année en année, a
forcé le Comité à opérer des économies
et des retranchements douloureux, voire
même dangereux, dans presque tous les
champs.
— Au Zambèze, la station de Maboumbou est la seule qui possède un
personnel à peu près sjiffisant pour les
divers besoins de l’œuvre. Partout ailleurs, les missionnaires sont débordés
de travail par les besoins multiples de
leur tâche, et cela dans un climat où
le surmenage est particulièrement dangereux. Le renfort qu’apportera l’arrivée de M. et M.me Fuhrmann-Voila
ne comblera pas même les vides Dits
par les congés réguliers. De la capitale,
M. A. Jalla écrit, en date du 23 janvier: «Un serviteur personnel du roi
nous assure que Sa Majesté a un culte
chez lui tous les jours et qu’il lit quotidiennement la Bible. Si c’est vrai, il
ne faut pas dése.spérer pour lui, mais
redoubler de prières. Lealuï continue à
avoir très peu de monde, les champs
en absorbent plus que jamais. C’est un
fruit de l’émancipation. Les gens ont
maintenant beaucoup plus de temps
pour leurs propres travaux, et même
certains chefs doivent prendre la pioche ».
M. L. Jalla écrit de Livingstone le
8 février : Nous apprécions chaque jour
plus notre jolie maison où mouches et
moustiques ne peuvent plus entrer,
quoique nous laissions jour et nuit portes et fenêtres ouvertes, en ayant de
doubles en fin treillis métallique.
Pensez que les nouvelles de la Tour
me parviennent plus vite que celles de
la capitale et du Barotsé ! La dernière
a mis 24 jours en route. — 22 février.
Plusieurs de nos stations souffrent déjà
et vont souffrir plus encore de la pénurie d’ouvriers. Ici, grâce à notre excellente santé, nous avons pu aller de
l’avant jusqu’ici, mais l’école journalière
avec nos 26 grands jeunes gens m’immobilise absolument pour les tournées
d’évangélisation, pourtant si nécessaires.
D’ailleurs, même à l’école, c’est un pis
aller qu’un seul maître pour mener cinq
classes de front. Mario, tourmenté par
ses yeux, nous donne de mauvaises
nuits et est souffrant tout le long du
jour.
Le transfert de la ville de Livingstone
plus près du fleuve est de nouveau à
2
■ L/i
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l’ordre du jour, et maintenant les autorités semblent disposées à accorder
aux résidents ce qu’ils réclament depuis
longtemps. Aussi le magistrat m’a-t-il
conseillé de patienter encore avant de
faire bâtir la chapelle-école. Nous pourrions facilement avoir des fillettes matoka comme internes, si nos mains n’étaient déjà trop pleines ainsi, tant que
nous sommes seuls.
Avant-hier nous arrivait pour être
pansé un indigène tout ensanglanté
d’un coup de hache dans le dos, reçu
de son maître, un Grec. Nous l’avons
pansé et gardé pour la nuit. Le lendemain je le fis amener au magistrat ; il
me le renvoya en me disant de le
garder jusqu’au retour de son maître,
parti le matin pour Boulawayo et qui
devra répondre en justice de sa brutalité. Hier, autre scène: Imosho, exAndrease, m’amenait, tout éploré, un
homme qui avait abusé de sa fillette
de deux ans et demi. Je dis au coupable qu’il était une brute et non plus
un homme, pour commettre de tels
actes ; il l’admit naïvement. Lui aussi,
je l’amenai aù magistrat. Je vous soulève un coin de rideau des scènes qui
se passent couramment ici »,
D’après les derniers tableaux sta-tistiques, au. Japon, 94 ojo des enfants
entre six et quatorze ans suivent un
établissement d’instruction. Quelle différence d’avec l’Italie!
Les églises protestantes japonaises
affirment chaque jour davantage leur
indépendance. D’accord avec les Sociétés qui les ont évangélisées, elles
vont se diriger elles-mêmes et surtout
suffire à leurs besoins par leurs propres
contributions. Elles vont affirmer la
puissance de leur organisation dans le
Congrès universel des étudiants chrétiens et des Unions chrétiennes qui va
s’ouvrir à Tokio.
La Chine a fait plus de progrès ces
dix dernières années que pendant les
dix siècles précédents. Dans la seule
province de Canton le nombre des chrétiens s’est accru .du 23 o[o. En 1840,
le Dr Hepburn rencontrait à Shangaï
le seul chinois évangélique qui, probablement, existât alors; en 1863, on en
comptait un millier; en 1906, ils sont
150.000 et il n’y a plus une seule province qui soit fermée à l’Evangile.
Un vice-roi vient de promulguer un
décret remarquable, applicable dans les
deux provinces qu’il administre. Après
avoir constaté que les nations occiden
13)
La notion de l’Eglise
d’après le N. Testament
{suite}
III. — L’Apocalypse.
' L’Apocalypse est le livre prophétique
du Nouveau Testament. Il est le complément naturel des Evangiles, des
Actes et des Epîtres. Les premiers livres nous ont fait assister "à la fondation de l’Eglise de Jésus-Christ, et à
son développement pendant la période
apostolique. L’Apocalypse nous fait connaître, à grands traits, les vicissitudes
de l’Eglise à travers les siècles, et jusqu’au moment où le Seigneur, par son
apparition glorieuse, élèvera son royaume
à la perfection.
Nous trouvons déjà dans les discours
du Seigneur, et dans les lettres de ses
apôtres et disciples, de nombreux renseignements sur ce sujet, mais l’Apo
calypse donne de plus amples dévelop
tales possèdent des forces inconnues
des chîqqis, il déclare que ces forcés'
doivent :^rovenir d’un enseignement ©!:
d’un idéal étrangers aux Chinois. Attssi,
pour^^que la Chine puisse égaliser et
surpasser ses concurrents de l’Occident,
il ordonne quelle Nouveau Testainent.
soit enseigné en même temps que les
classiques de Confucius, dans les écoles
des deux provinces dont la population
est de 44 millions d’habitants. , ¿í
CJÏÎiOJMIQtil';
La Tour. Après des années de souffrances presque ininterrompues. Madame
Julie Fonieron née Beri est décédée vendredi dernier, dans sa 7y.e année, et
dimanche un très nombreux public a
assisté à sa sépulture. Nous adressons
à sa famille, et en particulier au vénéré
M. Forneron, l’expression de notre vive ''
sympathie. îj
— Dimanche soir M. le pasteur Jahier '
nous a donné sa deuxième conférence sur "
Madame Joséphine Butler et nous a vivement intéressés en retraçant le travail
de la vaillante héroïne en faveur de
l’Italie et ses efforts pour obtenir l’abolition de la prostitution légale dans notre pays, efforts qui, hélas I n’ont pas
eu le succès qu’elle espérait, malgré
l’appui que lui accordèrent des hommes
comme Mazzini, Garibaldi, Bovio, Giuseppe Nathan et beaucoup d’autres
hommes éminents.
— L’assemblée des membres de la
Cassa Mutua Cooperatwa pour les pensions, convoquée pour la constitution
de la Lega pensionandi^ a eu lieu samedi
soir. Le statut de la Ligue, préparé par
une commission nommée dans une précédente séance, a été voté. Une trentaine de membres présents ou légalement représentés se sont inscrits séance
tenante, versant les 0,30 centimes de
quotisation annuelle établie par le statut
pour faire partie de la Ligue. On espère
que beaucoup d’autres inscriptions s’ajouteront aux premières, tous les membres étant intéressés à ce que les actes
du conseil d’administration de la Caisse
soient efficacement contrôlés et toute
violation du Statut empêchée.
— Les Sociétés de Missions de la
paroisse ont offert, mardi après midi,
dans la salle de l’Ecole normale, une
cordiale réception à M. et M.me Furhmann. Après le chant du cantique :
«Saint-Esprit viens dans nos âmes».
pements, et une plus vive clarté aux
premiers éléments prophétiques contenus dans les livres précédents.
C’est un bonheur pour l’Eglise que
de posséder ce livre de la Révélation
de Jésus-Christ 1
C’est à Jean fils de Zébédée, le dernier survivant du collège apostolique,
que Jésus a confié la mission glorieuse
et douloureuse en même temps de recevoir cette Révélation, pour nous la
transmettre. Jean se trouvait relégué,
lors de la persécution de Domitien, vers
la fin du premier siècle de l’ère chrétienne, sur la petite île rocailleuse de
Patmos, dans la mer Egée; quand l’Esprit de Dieu déroula sous ses regards,
dans une suite de visions, les destinées
futures de l’Eglise de Jésus-Christ.
I.
Point de départ de la prophétie:
Les sept Eglises de l’Asie.
lO A l’extrémité occidentale de
l’Asie Mineure, on trouvait sept villes
rangées en un cercle irrégulier, à des
distances qui varient de 8 à 40 lieues.
M. le pasteur Tron lit quelques versets
et adressé des paroles d’affection et
d’encouragement aux^^futurs missionnaires au nom de l’église _^de la Tour.
M.lle Meille lit le rapport annuel de la
Société dite de Via Oliva, la plus ancienne qui existe dans la paroisse. M.
le pasteur Jahier parle au nom de la
Société des Copiers, l’étudiant Del Pesco,.^.
au nom du Fra del Torno, et M. Pons
chargé par la Zamhézia de se faire l’interprète de ses sentiments auprès du
nouveau couple missionnaire, adresse à
M. et M.me Furhmann et à leurs parents des paroles de chaleureuse sympathie, rappelant à ceux qui partent
comme à ceux qui restent cette promesse de Jésus-Christ: «Je suis avec
vous tous les jours». On sert le thé
et l’on s’entretient agréablement, en^ ■
tourant d’affection les jeunes missionnaires et ceux qu’ils vont quitter. M.
Furhmann remercie les Sociétés de cette
belle réception. Malgré les sentiments
divers, dit-il, qui s’agitent en nous, nous
sommes heureux de partir. Nous comptons sur les prières de tous les amis
des missions. M. Pons prononce la prière
finale et l’on dit affectueusement au
revoir à nos jeunes amis, en exprimant
le souhait de les voir revenir dans quelques années, non pas minés par la fièvre, mais pleins de santé et d’enthousiasme comme nous les voyons partir.
— Lundi soir, ir avril, à 8 heures,
M. Dardier, de Genève, tiendra une
réunion publique à Sainte-Margueritej
et parlera de la tempérance.
Saint-Jean. Mardi 19 courant, M.
Green, évangéliste laïque Anglais, de
retour de l’Inde, nous a parlé du devoir
de chaque chrétien de travailler personnellement à la conversion des âmes,
et d’une société dont les membres contribuent au moins lo centimes par an
et s’appliquent à convertir au moins
une âme par an, de façon à ce que
dans un quart de siècle le monde entier
puisse être converti. *
— Jeudi 21, M. le pasteur Auguste
Jahier de La Tour nous a répété la
belle conférence qu’il avait déjà donnée
à La Tour sur Joséphine Butler, et
nous a promis de nous faire entendre
le 4 Avril prochain dans la salle Albarin la seconde conférence sur la
même héroïr* qu’il préparait pour La
Tour. Point n’est besoin de dire avec
quel vif intérêt il a été écouté et applaudi.
Ces villes étaient le siège des sept Eglises d’Ephèse, de Smyrne, de Pergame, de Thyatire, de Sardes, de Philadelphie et de Laodicée, auxquelles
Jean aadressé son livre de l’Apocalÿpse.
Ces sept Eglises et leurs annexes
étaient en quelque sorte le diocèse de
l’apôtre Jean, fixé à Ephèse depuis la
destruction de Jérusalem.
Les Eglises sont au nombre de sept,
nombre correspondant aux sept étoiles
et aux sept chandeliers, puis aux sept
sceaux, aux sept trompettes, aux sept
fléaux et aux sept coupes, les grandes
images qui forment la structure de tout
le livre.
Le nombre sept est l’emblème de la
plénitude et de la perféction. Il renferme déjà une promesse de la part de
Celui qui, quelles que soient les misères et les souffrances de son Eglise,
ne l’abandonnera jamais, et l’amènera
par sa puissance et son amour à ces
nouveaux cieux et à cette nouvelle
terre où tout se résumera dans la perfection.
— Mercredi 27 à 4 heures dans 1^'^^
Salle Albarin les sociétés de la Zam».
bézia, l’Union chrétienne des jeunesl
filles, l’Union cadette, et le Printemps’J
ont donné une cordiale réception àj
Mr et Mme Fuhrmann, à l’occasion d©
laquelle le pasteur de St-Jean leur
exprimé les vœux sincères de la ,pa-q
roisse pour l’œuvre qu’ils vont entré-?
prendre au Zambèze. Des cantiques.
des récitations et des conversations»!
autour d’une tasse de thé ont rendu
la réunion intéressante et édifiante. Que^
Dieu accompagne et bénisse nos chers'^
missionnaires.
I
Nouvelles et faits divers
— Le jeune lieutenant de vaisseau
Filippo Camperio, le seul Italien qui |
ait suivi l'armée russe comme attaché
militaire pendant la guerre contre le'^
Japon, est membre de l’église vaudoisé
de Milan. Il s’est acquitté de sa mist
sion d’une“ manière fort honorable et
vient de publier un superbe volume
« Al Campo Êusso in Manciuria, magni- ?
fiquement illu.stré. Le 10 mars M. Campério a donné une conférence à Rom©^^'
à laquelle assistaient le Roi et la Reinet
la Reine-Mère, les présidents du Sénat^i
et de la Chambre, plusieurs ministres
et un très nombreux public.
— Le personnel enseignant de la fa
culté de théologie de Montaubau va
être renouvelé par le départ de trois
professeurs: M. Wabnitz, arrivé à la
limite d’âge, prend sa retraite; M. Brusr’
ton l’a devancé d’un an pour des rai*: sons de famille et M. Leonhardt se rer-|
tira pour cause de santé. ^
— Le Reichstag allemand sorti
des récentes élections compte 221 pro-< |
testants au lieu de 199 dans le précé-.f
dent,
cathol
déclaré n’appartenir à aucune confession*!
141 catholiques, 3 juifs, 2 vieux'-^
catholiques et 27 socialistes qui ont’
%
LITRES ET RETÜES
Le Juste vivra de sa Foi. Dis-f
cours prononcé, le 5 Nov. 1905 pour?
la fête de la Réformation, par Charles ■
Wagner. Paris; Fischbacher, 1905. Prix i
0. 50. 'Si|
Les Deux Esprits. Sermon pro-3
nonce au Temple de l’Oratoire de Lou- *
vre le 3 Juin 1906 à l’occasion de la,
1. re Communion, par Ch. Wagner. Paris, Fischbacher, 1906. Prix: 0,50.
Les sept Eglises mentionnées n’étaient
pas les seules qui existassent alors dans
1 Asie Mineure, et si elles ont été choi-,
sies de préférence aux autres, c’est pro-,
bablement a cause des relations plus
étroites qu’elles avaient avec l’apôtre
Jean, et parce que, à cause de la variété,^
de l’état intérieur de chacune d’elles,
elles correspondaient aux diverses pha-,
ses de vie spirituelle dans lesquelles les.i
Eglises en général peuvent se trouver.-ç
2. Sans doute les Epîtres aux sept?
Eglises d’Asie ont été écrites à autant"
d’Eglises réellement existantes en ce
moment là, et elles ont eu en elles un^
premier accomplissement. Mais placées:
comme elles le sont, au commencement
d’un livre prophétique qui est destiné
à l’Eglise universelle, ces lettres doivent avoir dans la pensée du Seigneur
une utilité plus générale, une portée
plus étendue.
Il n’est pas deux de ces Eglises dont
les circonstances soient identiques. Malgré la proximité de quelques-unes d’entre elles, elles ont toutes leur physio-
3
Le Sel qui perd sa saveur. Sermon par Charles Wagner, Paris, Fischbacher, 1907. Prix: 0,50.
La Marche à la Vie. Sermon par
Ch. Wagner. Paris, Fischbacher, 1907,
Prix : 0,50. '
Prof. Vittorio Bani. I Primi Cristiani di Roma. Venezia, Tip. del■fistituto Industriaie;~i907. Prezzo ; L.
:;A^,(Pagg. 69). , ...........
Le «Numéro de Pâques» des Lectures Illustrées, bien connues'de nos enfants, parait avec une'jolie couverture
illustrée — outre les gravures dans le
texte.
La Rivista Cristiana
Sommario del N. di Marzo.
Necrologie — Rochat, Il Cav. Dott.
Paolo Geymonat — Ë. B»sio Parole
pronunziate al Cimitero degli' Allori
per la sepoltura del Dótt. Geymonat
— G. Lnzzi, L’innografia cristiana —
0, Cocorda, Chi è l’Anticristo — G. R.
Rassegna mensile — Dalle Riviste —
— Bibliografia — Notizie spicciole.
wr
h
Revue Rolilique
ITALIE
Le prince de Bûlow, chancelier de
l’empire d’Allemagne, se trouve maintenant à Rapallo, où il est venu passer
quelques jours de repos. Ce n’est qu’un
voyage de vacances, mais la politique
s’en mêle aussi puisque, aujourd’hui même,
notre ministre des affaires étrangères M.
Tittoni doit se rendre à Rapallo pour
avoir une entrevue avec son illustre collègue. Les suppositions nombreuses que
l’on peut faire sur le sujet deg entretiens
de ces hommes d’état, remplissent les
colonnes dés journaux quotidiens. On n’a
qu’à choisir. Il est donc probable que
l’on parlera de la triple alliance, de la
situation au Maroc, des affaires d’Orient,
de la prochaiue conférence de la Haye
et de la question de la réduction des
armements soulevée par l’Angleterre, des
relations entre l’Aliemagne et l’Italie,
enfin de toutes les grandes questions internationales qui sont maintenant sur le
tapis. Nous, n’avons qu’à souhaiter que
cette visite contribue aussi au maintien
de la paix en général, et que l’honneur
et la dignité de notre pays soient sauvegardés de toute manière, et non sacrifiés aux vues ambitieuses et avides
d’aucune autre puissance.
nomie propre, leurs dangers et leurs
épreuves, leurs bons et leurs mauvais
côtés particuliers, et chacune reçoit dès
éloges ou des blâmes, des encouragements et des menaces qui ne ressemblent nullement à ceux de sa sœur la
plus rapprochée. Chacune d’elles avait
reçu certains dons de l’Esprit,, et se
trouvait dans un état religieux qui la
rendait propre à représenter quelques
traits permanents de l’Eglise chrétienne.
Chacune parait avoir été une Eglise
type, et çeut-être les sept réunies, la
somme des types de l’Eglise, c’est-àdire de tous les principaux états par
lesquels une Eglise peut passer. A chaque époque une congrégation peut ressembler à telle ou telle de ces Eglises, ou
successivement à plusieurs d’entre elles.
Nous pouvons donc considérer l'état
de l’Eglise à la fin de Tâge apostolique,
ou du premier siècle, tel qu’il nous est
représenté ici comme* une image prophétique de Tetat de la chrétienté, vers
la fin du temps des nations, avant le
moment où le Seigneur entrera de nou
ETRANGER
En France nous avons d’abord la
question des papiers de Mgr Montagnini.
A la suite ll’une motion de M. Jaurès
approuvée par la Chambre ils seront
soumis a une commission parlementaire
de 22 membres qui décidera de la portée
politique de ces documents. L’opinion
publique est vivement émue par les graves
nouvelles du Maroc. A Makaresch ville
importante de l’intérieur, capitale du Sud
de 1 empire, les indigènes ont assassiné
le docteur Mauchamp qui depuis 18 mois
dirigeait le dispensaire de la ville. Il a
ete attaque dans la rue, blessé d’un coup
de feu et ensuite lapidé par la foule,
sans que les autorités de la ville ni le
pacha lui-nieme n’aient rien fait pour
em.pêcher ce crime. La foule fanatisée
a aussi donné l’assaut à l’habitation du
consul anglais qui a dû avec ses domestiques tirer plusieurs coups de fusil
pour tenir à distance la foule hurlante.
Eu presence de cét événement qui n’est
pas un fait isolé, vu que d’autres citoyens
français avaient déjà été assassinés au
Maroc, le Gouvernement de la République
a décidé d’agir énergiquement. Deux
croiseurs ont été envoyés dans les eaux
marocaines, et la Chambre a approuvé à
l’unaniinité la délibération du conseil des
ministres d’occuper provisoirement la ville
d’Oujida, près de la frontière algérienne
d’Oran, jusqu’à ce que le Maghzen ait
donné à la Prance toute les satisfactions
voulues et fait droit à toutes ses réclamations,
Pendant que la Douma et le Gouvernement cherchent en Russie les moyens
de s’entendre, il nous'revient la nouvelle
. de la mort de Mî Pobiedonozef ancien
procureur du Saint Synode russe. Sous
le règne d’Alexandre III de qui il avait
été professeur, il devint l’homme le plus
puissant de la Russie. Sénateur, membre
du conseil de l’empire, procureur du
Saint Synode il voulut réaliser les théories d’orthodoxie rigoureuse et d’autocratie nationaliste qu’il avait formulées
dans ses ouvrages. Il tâcha vainement
d’étouffer par la force et la violence le
mouvement révolutionnaire : par son intransigeance il fut contraint de renoncer
à ses fonctions vers la fin de l’année
1905, date importante pour la Russie.
De très graves événements sont en
train de s’accomplir en Roumanie. Il
s’agit d’un soulèvement général des paysans contre les Juifs qui ont dans leurs
mains tout le petit commerce et une
grande partie de la propriété foncière.
veau en relation directe avec Israël et
en fera son principal témoin sur la terre.
Si on ne donne pas à ces lettres toute
leur valeur normative on ne manquera
pas de faire fausse route, car ne reconnaissant plus dans les Eglises des gé^nérations suivantes le même amour, le
même élan et la même fidélité que dans
celles de la première génération, on
serait porté à croire que les portes de
THadès ont prévalu contre l’Egli.se de
notre glorieux Seigneur, l’Evêque de
nos âmes.
Mais le Seigneur est entre les sept
chandeliers, il n’en laisse pas diminuer
le nombre ni la clarté. S’il est obligé
d’ôter un chandelier qui ne répand plus
de lumière, il en allumera un autre pour
le remplacer. Dans tous les temps il
y a des Eglises qui naissent, des Eglises qui luttent, des Eglises qui dépéris.sent et des Eglises qui se réveillent
et qui triomphent. Le Seigneur est là,
lui dont la présence est la force et
l’espérance de l’Eglise.
3. Les sept Eglises se trouvent
L’animosité contre les Juifs est déjà
d’ancienne date : le congrès de Berlin
s’en était déjà occupé, sans pouvoir résoudre la question. Le centre des troubles actuels est Jassy, ville de 80 000
âmes où les Juifs sont plus nombreux
que les chrétiens. Depuis plusieurs jours
la ville est toute cernée par de grandes
troupes de paysans qui ont tenté vainement de la prendre d’assaut Mais beaucoup, d’autres localités, villages et propriétés particulières, ont été pillées et
incendiée?. Les Juifs émigrent en masse
dans les pays voisins, plusieurs milliers
ont passé la frontière. Il y a eu des conflits entre les troupes de l’armée régulière, mobilisées par le ministre de la
guerre et les paysans révoltés. On a
même parlé d’une intervention diplomatique de l’Angleterre et des Etats-Unis
qui auraient pressé le gouvernement roumain d’agir avec plus d’énergie dans la
répression des désordres.
La révolte, qui semblait vouloir diminuer, a repris au contraire avec plus de
violence. Ce n’est plus seulement contre
les Juifs mais contre tous les propriétaire chrétiens, que les paysans ivres de
sang et de pillage veulent s’attaquer. Le
mouvement s’est étendu du nord au sud
à travers toute la Moldavie et la Valachie. Le cabinet conservateur est tombé
et il a été immédiatement remplacé par
un ministère libéral, qui s’est de suite
mis à l’œuvre énergiquement pour arrêter la révolution, rétablir la paix et
résoudre la question agraire.
E. L.
Faculté de Théologie, Florence
L’on sait que le dernier Synode a
décidé qu’une collecte soit faite chaque
année en faveur de cette Faculté. Les
administrations avaient fixé dans ce
but le dernier dimanche de Janvier,
mais nous n’avons encore reçu que le
produit de la collecte dans un petit
nombre d’Eglises. Nous publions une
première liste pour inviter les autres,
à se hâter et dans l’espoir qu’elle soit
bientôt suivie par plusieurs autres.
Première liste
Eglise de Gênes (en 2 fois) L. 50
M. Et. Pavarin de la Col. Alejandra, par M. H. Tron past. 40
Eglise de Massel 10
» » Chieti 7
» » Prali 10
» » Pignerol 21
dans des conditions spirituelles très différentes les unes des autres, mais chacune d’elles est invitée à écouter ce que
VEsprit dit aux Eglises. Aux deux Eglises qui se trouvent dans un état normal l’Esprit dit : Sois fidèle jusqu’à la
mort, et retiens ce que tu as.
Les cinq Eglises qui se trouvent en
état de chute, plus ou moins profond,
reçoivent l’ordre de se repentir. Il y a
donc possibilité dq relèvement pour
toutes. L’ordre du Seigneur «repens-toi»
est en même temps une promesse. Même
l’Eglise tiède peut devenir zélée. Mais
ces Eglises ne peuvent pas rester dans
l’état où elles se sont réduites, sans
s’exposer à voir leur chandelier ôté de
sa place, sans encourir les jugements
du Seigneur, et même sans être rejetées avec dégoût du nombre des Eglises de Jésus-Christ.
Les enfants de Dieu qui se trouvent
dans les Eglises en état de chute, plus
ou moins grave, doivent pratiquer les
premières œuvres, marcher avec des
vêtements blancs, retenir ce qu’ils ont.
Ils ne doivent pas supporter le mal
mais le désapprouver, et le combattre
même quand ils sont impuissants pour
le moment à le déraciner. Ils sont engagés à veiller et à afSermir le reste
Eglise de Rome 100
» » Perrier-Maneille 20,50
» » Viéreng 6,50
» » Florence (Via Serragli) 124,65
» » » (Via Manzoni) 15
» » Lucques 5
» » Bobi 20
» » Colonia-Valdense 121,75
Total L.
551.40
N. B. — La collecte de cette année
est destinée aux Bourses pour étudiants
pauvres, bourses qui ont dû être diminuées depuis quelque temps a cause
des continuels déficits.
A. Meille, caissier.
Opera Balnearia G. P. Meille, Torino
Le domande per le borse di cura
termale o marina, a favore di Operai
della Chiesa Valdese in attività di servizio, e le domande per l’ammissione
di bambini ai bagni di mare (Finalpia)
dovranno pervenire al sotto.scritto
prima del 30 Aprile p. v.
Le domande per le borse di cura
termale o marina per adulti dovranno
menzionare la località della cura medesima ed essere accompagnate da un
certificato medico comprovante essere
veramente detta località indicata per la
malattia di cui si tratta.
Le domande per l’ammissione dei
bambini ai bagni di mare dovranno essere accompagnate da: i« un certificato
di nascita ; 2° u?i certificato medico provante la necessità della cura ; 30 un
certificato del pastore provante che il
candidato è assolutamente privo dei
mezzi necessari per far fronte a tale
spesa ; 4'’ un impegno dei genitori o
chi per essi di fornire al bambino, qualora venga ammesso, il corredo prescritto, e lire dieci per il viaggio di
andata e ritorno da Torino a Finalmarina. — Tutto in carta libera.
Torino, 26 Marzo 1907.
Ernesto Giampiccoli
15, Via Pio Quinto
Torino.
Ab. payés et non quittaiicés.
1907 : ,D. Praohe, Turili; Marie Monuet, Envers
Portes; Jean Planohon, La Tour; V.ve Vola,
Bobbio Pellico.
qui s’en allait mourir. Tous doivent
lutter et vaincre ; lutter pour leur sanctification personnelle, pour garder leur
premier amour, tandis qu’il diminue autour d’eux ; lutter pour ne pas renier
la foi en temps de persécution ; lutter
pour résister aux doctrines de Balaam
et des Nicola'ites, pour se conserver purs
quand l’adultère spirituel entraîne le
grand nombre ; lutter pour se tenir réveillés quand le sommeil de mort appesantit les paupières autour d’eux ;
lutter pour conserver la chaleur spirituelle au milieu de la tiédeur générale.
Il faut vaincre dans les Eglises fidèles et ^dans les Eglises moins fidèles.
Celui qui vaincra dans les milieux les
moins favorables recevra une glorieuse
récompense, et pour obtenir la même
faveur, il faudra aussi que, même dans
les Eglises fidèles, chacun remporte la
victoire personnellement.
La seule Egli.se pour laquelle il n’y
a pas d’espérance, c’est celle qui est
satisfaite d’elle-même et qui se glorifie
de son état moral et spirituel.
(à suivre). *
A. Rivoir. gérant.
4
IV partir du Janvier 1907 on est prié de s’adresser exclusivement à l’administration de la TIPOGRAFIA ALPINA, Via Arnaud N® 31, pour
tout ce qui regarde les annonces, remerciements ou communications payantes, à insérer sur L’Echo des Vallées.
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biari, ecc., pagabili in Italia e all’Estero ;
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APRE Crediti in conto corrente e accreditamenti all’interno e all’estero per importazioni ;
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Si mette a conoscenza del pubblico che l’Agenzia di Pinerolo ha provveduto recentemente ad un nuovo impianto di cassette chiuse di sicurezza in locale appositamente costruito; dette cassette vengono cedute in abbuonamento al prezzo annuo di:
L. 20 per Cassette piccole (altezza cm. 12 X 25 di larghezza, profondità cm. 50).
L. 30 per Cassette grandi (altezza cm. 26 X 25 di larghezza, profondità cm. 50).
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Si concedono pure abbonamenti trimestrali e semestrali. — Agli «tenti cassette chiuse vengono pagati gratuitamente i “ conpous „ e titoli estratti, esigibili a Torino.
L’impianto può essere visitato in tutti i giorni feriali dalle 9 alle 12 e dalle 14 alle 17.
