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Cinquante-quatrième année.
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7 Juin 1918
N, 23.
LECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Poor 6 mola
2,—
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PRIX^D’ABONNEMENT:
Vallées Vaudoises ...... Fr.
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commencement de l’année. g
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SOMMAIRE: D’interdit — Une visite pastorale et une course d’Evangélisation
— Da page du soldat — Chronique
vaudoise — Nouvelles et faits divers.
L’INTERDIT.
• Josué VII.
Le grand capitaine Josué, qui avait
succédé à Mofee, après avoir traversé miraculeusement le Jourdain, au centre duquel il élève un monument; après avoir
vu tomber, miraculeusemenf encore, les
fortes murailles de Jéricho au son des
trompettes et avoir fait passer par l’épée
les habitants, se trouve tout-à-coup arrêté devant une petite ville insignifiante,
en subissant un échec assez grave. Le
vaillant capitaine en est marri et se demande pourquoi il en est ainsi, en se
plaignant à son Dieu duquel il ne fait
qu’exécuter lés ordres. La réponse ne
tarde pas; la faute ne doit pas être attribuée à Dieu, mais à son peuple qui, encore une fois, a désobéi en gardant de
l’interdit. Il est vrai qu’il n’y a qu’un
•seul coupable, mais cela a suffi pour attirer le, châtiment sur tous ; le transgresseur est puni d’une manière exemplaire,
et aussitôt Dieu revient à son peuple, en
le protégeant et en lui accordant la victoire.
En Telisant le chapitre vu de Josué
qui nous rapporte ce fait, nous n’avons
pas pu faire à moins que de penser à ce
qui arrive aujourd’hui. Nous avons la
certitude que les Alliés sont du côté de
la bonne cause, combattant pour la jusiiee et pour le dmil 'du faible contre le
fort. Personne ne pourra nous faire douter un seul instant que cette cause est
celle qui est approu vée par Dieu ; les hommes qui représentent l’Angleterre et les
Etats-Unis sont des chrétiens éminents,
qui savent prier et qui puisent auprès du
Seigneur leur force, leur foi, leur énei’gie; aujourd’hui comme du temps de
Josué, la bonne cause triomphera et le
but qu’on s’est proposé sera obtenu. Mais
alors, pourquoi ces arrêts,^ces échecs
inattendus, ces défaites, ces sacrifices de
victimes du devoir?
Rappelons-nous Acah et 1’ interdit;
aujourd’hui aussi, il y a de l’interdit au
milieu de nous, interdit qu’il faut savoir
découvrir et déraciner. Qu’est-ce que
cette rapacité qui se propose d’accumuler
de l’argent par millions et millions? que
signifient toutes ces spéculations louches
qui ont pour but de tirer le plus grand
profit possible des disgrâces, des défaites,
de la nécessité du moment? Que veut dire
cette soif d’argent que rien ne peut étancher, et cela en petit comme en grand?
Nous appelons cela de l’interdit, et dans
ce cas, nous ne pouvons pas compter sur
Dieu. — Et ce luxe qu’on étalé d’une manière dévergondée, soit dans la manière
de se nourrir comme de se \.êrir, quel
nom voulons-nous lui donner? C’est purement de l’interdit, produit de l’orgueil
et de l’égoïsme, produit écœurant qui
nous fait voir ce qu’est la créature esclave
de ses inclinations mauvaises et laissée à
elle-même. Pouvons-nous prétendre l’intervention de Dieu, invoqueT la victoire
dans de telles conditions? Non, certes, à
moins que nous n’ayons perdu toute notion de la sainteté de Celui qui est trop pur
pour vqir le mal. — Et cette incrédulité
qui relève la tête plus que jamais, qui se
manifeste au grand jour, qui jette un
défi à tout ce que l’on fait pour relever
le courage moral, pour soulager les souffrances physiques ou morales, qui sourit
de pitié en présence d’une foi sincère et
enfantine, qui, lorsqu’elle n’est pas brutale et agressive, se transforme en indifférence, vivant comme si l’existence
avait un terme à la mort, qu’est-ce,, sinon
de VInterdit ?
Nous nous arrêtons, parce que cela
suffit pour nous dire ce que l’on attend
de nous, ces jours-ci qui sont spécialement solennels et décisifs. Dieu a parlé
clair à Josué; Il nous dit à nous comme
à lui: Ote l’interdit, et je serai avec toi,
je te bénirai.
Le chemin à suivre est donc tout tracé
pour les individus comme pour les Eglises et les peuples. Humilions-nous comme l’a fait un Josué, mais n’hésitons pas
à obéir et agir en ôtant l’interdit. Tous
nous avons un mot à'dire aux vampires
qui profitent des calamités pour s’enrichir, en écrasant le pauvie, en serrant
leurs entrailles ; tous nous avons une
protestation à formuler contre le luxe
qui est une insulte jetée à notre recueillement; de tous Dieu attend que nous
n’ayons pas honte de Christ, de notre
foi, et que nous le confessions par nos
paroles, nos prières et nos actions.
Otons l’interdit, et la victoire est assurée. c. A. Tron.
Unii visilii paslorale
et une course i'évangéllsation.
Vendredi 3 mai, nous attendions notre
chef de district, M.r François Rostan, et
nous étions inquiets à son égard, à la
maison.
J’avais reçu un télégramme de Castel
di Sangro m’annonçant son arrivée, maio
à cause d’un déraillement on avait suspendu la course ordinaire. Vers quatre
heures on m’annonce qu’un Monsieur me
cherche et quelle est ma surprise de trouver chez moi, M.r Rostan.
Notre chef de district n’avait pas craint
de faire environ trente-cinq kilomètres
pour arriver chez nous avec le système
de locomotion primitif, c’est à dire à
pied.
Après un repos bien mérité, nous sortîmes, M.r Rostan et moi, pour faire quelques visites et nous nous rendîmes ensuite sur le plateau rocailleux sur lequel
s’élève Borrello, et précisément à la
porte dite dei Saraceni, et là au bord
du précipice, nous fîmes un peu de topographie. Ensuite l’assemblée fut convoquée. Malgré les travauk des champs,
l’auditoire fut nombreux et attentif et
écouta le développement de ce texte
des Actes des Apôtres, xi, 20; Ce fut à
Antioche que pour la première fois les-disciples furent appelés chrétiens.
M.r Rostan nous parla de l’origine du
nom de chrétien, de l’idéal chrétien et
des devoirs qui découlent de ce beau titre. L’assemblée fut intéressée par cette
prédication vivante et pratique.
Le lendemain il s’agissait de se rendre
à Schiavi d’Abruzzo. La journée était
splendide. Un soleil radieux éclairait la
nature. La Majella était éclatante de
blancheur. Les prés, les champs d’un
vert émeraude étaient parsemés de fleurs.
Tout nous invitait à une course de mon
tagne. Nous nous acheminâmes à pied
veri Rosello, suivant le vert vallon du
Verde, et nous gravîmes la pente du
Colle del Soldato. En route, comme j’avais pris avec moi des Evangiles et quelques petits Nouveaux Testaments, nous
fîmes, suivant l’opportunité, quelques
distributions.
Quand nous fûmes arrivés al Colle del
Soldato, nous fûmes largement récompensés de notre peine. Nous trouvâmes
une large hospitalité dans un beau châlet qui se dresse là-haut au milieu de la
verdure. Nous distinguions de ce beau
site Schiavi d’Abruzzo qui se profilait
au loin sur l’horizon, et nous découvrions
une partie de la proyince de Campobasso.
Nous nous restaurâmes et nous eûmes
avec ces braves bergers un entretien familier sur l’Evangile. — Qu’il fait bon
de trouver des gens simples a\ec lesquel«
on peut s’entretenir des vérités éternelles ! Il semble que l’homme est plus accessible à recevoir la Parole de Dieu là
où la société est moins corrompue. Nous
avons passé là-haut plus d’une heure de
vrai réconfort moral. Mais nous dûmes
nous séparer: M.r Rostan pour aller à
Castiglionc, Messer Marino à Schiavi
d’Abruzzo, et moi pour me rendre à
Roio di Sangro et Monteferrante: ,
Je laissais donc le Chef de district poursuivre sa mission dans ces Eglises dis
persées des Abruces et je descendis jusqu’à Roio où je rencontrai un soldat du
génie qui avait été en Egypte, au Caire,
et qui avait connu M.r David Pons, pasteur; il se nomme Pellegrini Antonio. Je
visitai la famille d’un évangélique, et
j’eus quelques discussions, ensuite je m’a ■
cheminai par un sentier de montagne
pour Monteferrante.
Quand j’arrivai, je convoquai l’assemblée, et nous eûmes le culte.
Le frère Nicola Valentini, bien que infirme depuis vingt-quatre ans, cependant
travaille beaucoup pour l’avancement
du Règne de Dieu. Son dispensaire médical gratuit, son dépôt biblique et la
petite bibliothèque fonctionnent bien. La
petite Congrégation est en partie aux
Etats-Unis d’Amérique et en partie ici.
Un frère qui a dû émigrer temporairemeùt à Cranford (New-Jersey), a ouvert
là une salle d’Evangélisation pour ses
concitoyens. Exemple digne d’être imité!
Je tiens à remercier ici tous ceux qui ont
fait quelque chose pour le frère malade
ou pour la congrégation.
*
* *
Puisque j’ai la plume à la main, permettez-moi de faire encore une course
d’évangélisation à travers la Vallée du
Sangro.
En descendant de Monteferrante on
arrive à Villa Santa Maria, chef-lieu du
mandement, commune située au pied
d’un grand rocher, sur la rive gauche du
Sangro. Je dois me limiter à faire là quelques distributions de petits Evangiles
ou de traités.
Prenons le train directement pour Castel di Sangro. Grâce à Dieu, depuis quatre années nous jouissons de ce genre de
locomotion. Bien que la ligne soit secondaire et à scartamento ridotto, cependant
elle rend de vrais services.
Nous arrivons d’abord à la station de
Quadri-Borrello. Quadri est une petite
commune que j’ai souvent visitée et où
j’ai distribué beaucoup de traités.
Ensuite vient la gare de Sant’AngeloGambecale. J’ai aussi visité souvent Sant’Angelo, et nous avons là un frère fidèle
à l’Evangile.
Nous voici, après quelques minutes, à
la gare de Castel del Giudice, mais il faut
une demi-heure pour arriver à la bourgade. Nous avons là une école du dimanche florissante et quelques témoins de
Christ. Bien que le frère Zaccardi, fondateur de l’œuvre, soit mort, cependant
l’œuvre n’est pas morte comme espérait
le parti clérical.
Après Castel del Giudice, vient la gare
de Ateleta, commune très vaste qui se
compose de plusieurs villages. Je n’ai pu
visiter que le chef-lieu et distribuer quelques traités.
Enfin, nous voici à Castel di Sangro,
petite ville de six-mille habitant^ environ, où nous trouvons deux gares : celle
de la Sangritana et celle de l’Etat pour
le tram qui de Castellamare Adriatico
par Sulmona va jusqu’à Naples. La position topographique de cette petite ville
est importante, car par là passent trois
ou quatre routes. Nous avons là un
groupe de croyants et nous espérons,
après la guerre, d’avoir là une salle
d’évangélisation, ce qui est très important pour l’œuvre. M.r Banchetti, pasteur à Chieti, et moi, nous avons visité /
cette localité régulièrement. Dieu a voulu
qu’ici quelques témoins de Christ surgissent. Ainsi tout le long de la vallée du
Sangro nous avons ou des groupes ou des
chrétiens isolés, mais il nous manque des
chapelles; nous n’avons que trois salles
d’évangélisation. Nous ne nous faisons
pas d’illusions, nous sommes bien loin
d’avoii' atteint toute la population. La.
prophétie d’Esaïe xi, 9: la terre sera remplie de la connaissance de VEternel comme
le fond de la mer par les eaux qui le couvrent » n’est pas encore réalisé. Nous trouvons souvent des personnes qui ignorent
la signification du mot Evangile ou du
mot Protestant, ou qui n’ont jamais entendu parler de la Parole de Dieu.
En jetant un regard général sur l’œuvre, nous voyons qu’il nous manque des
chrétiens vivants. Combien de personnes
de cette vallée vont en Amérique, surtout
aux Etats-Unis. Ils reçoivent là, au contact des Eglises américaines une influence
chrétienne, mais lorsqu’ils retournent
au pays natal, l’influence délétère du milieu les change totalement. Ils sont rares
ceux qui persévèrent dans la vérité. C’est
que celle-ci a besoin de profondes racines.
La piété, si elle n’est pas individuelle,
disparaît bientôt.
Nous serions heureux si dans chaque
groupe de chrétiens évangéliques il y en
eut un qui Jût capable de prier ou de
présider une petite réunion, mais c’est
ce qui nous manque. La culture religieuse
n’existe pas.
Je remercie chaleureusement M.me
Doubs-Forster de ce qu’elle a bien voulu
payer une petite bibliothèque pour chaque petite congrégation; c’est là un moyen puissant de développement religieux.
Je remercie aussi M.me Joséphine Roberts, de Cambridge - Place 3 - Brooklyn,
des splendides tableaux bibliques qu’elle
m a envoyés ; ils sont très utiles pour l’enseignement biblique dans les écoles du
dimanche.
Nous étudions de nouvelles méthodes,
mais nous avons surtout besoin d’hommes dont le Saint-Eeprit puisse se servir,
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d’hommes de prière et puissants dans
la p^rière.
Sr nous étions nous-mêmes des Evangiles vivants. l’Evangile se répandrait
plus rapidement. Il nous manque surtout
la foi et la puissance de l’Esprit de Dieu.
M.r Frank Cristol, missionnaire au
Cameroun, disait dans une relation au
Comité de Paris : J’ai besoin d’être soutenu et encouragé dans ma grande solitude, solitude matérielle, solitude intellectuelle, solitude spirituelle.
Ces paroles peuvent s’appliquer aussi
aux Evangélistes isolés dans l’Evangélisation. Comme il serait bon de se trouver
parfois en contact avec des chrétiens de
foi, puissants dans la prière 1 Ici il faut
donner et se donner, mais spirituellement on ne reçoit rien ; nous devons recourir à Dieu seul.
Veuillez, très-honoré Monsieur, me
pardonner si je me suis trop étendu, mais
nous devons maintenir allumé aux Vallées Vaudoises le feu sacré de l’Evangélisation pour que des jeunes gens sentent le
besoin de se consacrer à l’œuvre qui nous
a été directement confiée par Dieu.
Toute notre histoire nous le dit clairement.
Je vous prie d’agréer mes salutations
cordiales et fraternelles.
Votre tout dévoué G. Bert.
Borrello, le lo Mai 1918.
per mezzo dell’Ec/io, resa nota a tutti la
tanto meritata decorazione. Eccone la
motivsfzione: «Pendant l’action du 19
mai à la Selletta Vodice et à l’éperon de
la côte 652, s’étant aperçu que l’eau mianquait pour les mitrailleuses et tout ravitaillement en arrière étant impossible en
raison de la distance et des conditions
du terrain battu constamment par un feu
intense d’artillerie, s’élançait courageusement vers une source située à peu de
distance d’un emplacement tenu par l’adversaire et réussissait à réapprovisionner
sa section en eau » — Vodice, mai 1917.
Corne vede, la motivazione è splendida, e ad onore degli alpini valdesi tenuti in considerazione dagli ufficiali del
vecchio battaglione «Monte Granerò».
Il sergente maggiore in parola è anche
proposto per la promozione ad aiutante
di battaglia per meriti speciali; spero che
ella vorrà accontentarmi.
La mia salute è ottima, grazie a Dio,
e spero che così duri sino a completa nostra vittoria; allora sì che il nostro ritorno sarà bello per noi e per i nostri cari.
Termino facendo voti che una nostra
completa vittoria realizzi quel regime di
pace giusta e sicura per la quale da tre
anni si combatte.
Ossequi alla sua Signora e distinti saluti. — Dev.mo Tenente G. Cresto.
LA PAGE DU SOLDAT.
Le soldat Long Henri de Pramol, salue
son pasteur et remercie le Comité de Turin comme pour l’envoi de VEcho; Long
Auguste de Pramol, après avoir été un
peu à l’hôpital et une vingtaine de jours
à Pistoia, est maintenant en bonne santé,
mais attend une visite collégiale qui doit
se prononcer sur son sort, salue et remercie; un groupe de soldats exprime sa
joie de savoir l’aumônier E. Bertalot rétabli, et sera tout heureux de recevoir
ses visites, ses conseils et ses encouragements; le maréchal de la gendarmerie
François Henri Bounous, attaché au 12”
corps d’armée français, se dit heureux de
recevoir et lire le journal,- salue cordialement; Gardiol Daniel de Prarustin, est
bien et salue ses parents et amis de StSecond et Prarustin; le sergent Marco
Vinag jouit d’une bonne santé et envoie
à tous ses parents et amis les salutations
les plus cordiales; Rostan Albert salue:
nous publions; Tron Louis de Rodoret
est bien, salue ses Vallées, son Eglise et
ses amis; Fenouil Davide est heureux de
recevoir le journal, remercie et salue;
Bertinat Jean de Bobi, se plaint de n’avoir
jamais reçu le journal, il 1 aura : demandez
et vous recevrez ; i4rmand-Bosc Joseph de
La Tour, remercie pour le journal qu’il
fait circuler, heureux de faire quelque
chose pour Christ; Rochon Giovanni de
l’Envers-Pinache est bien, fait saluer sa
maman qui est à Vivian, ainsi que les parents et amis; Bounous Jean Jacgues de
Faët, remercie: nous insérons; Jourdan
Henri de La Tour: merci, nous insérons
comme curiosité; Balmas Edouard: le
journal est expédié régulièrement et nous
n’attendons rien pour 1 abonnement,
puisque l’Administration de 1 Eglise 1 envoie à tous gratuitement ; Bouchard David de La Tour reçoit de nouveau le journal et remercie cordialement; Sappé Eli
ne reçoit plus le journal: nous modifions.
— Zona di guerra, 1-5-1918.
Cher Monsieur Tron,
Je ne puis pas vous remercier assez
et vous dire le plaisir que j ai eu en recevant l’Echo des Vallées, ce cher journal qui nous donne des nouvelles de nos
chers amis et parents des Vafiées. Quand
je le lis il me semble de me trouver à La
Tour; malheureusement, je suis si loin,
mais Dieu merci la santé est bonne. Je
vous envoie aussi les salutations pour
tous les amis et parents des Vallées et
de la zone de guerre.
En vous remerciant infiniment pour
votre bonté, recevez mes sincères et affectueuses salutations, ainsi que Madame.
Votre dévoué Paul Cougn.
— Zona di guerra, 1-5-1918.
Egregio Signor Tron,
Con gran piacere le comunico che il
nostro caro compagne Perro Bartolomeo,
di Prali, ha avuto in questi giorni una
decorazione francese, precisamente la
Croce di guerra. Desidererei che fosse,
— Zona di guerra, 1-5-1918.
Egregio Signor Tron,
Graditissimo mi giunge sempre il caro
giornale, e con molta gioia ringrazio;
Nelle mie lunghe giornate passo ore leggendo il grazioso giornale delle nostre
care Valli.
Rileggendo le novità del paese mi
sento una stretta al cuore che mi obbliga
spasimare. Pensando però una prossima
pace che farà cessare le lacrime delle nostre povere madri che trepidano per noil
Dai monti nevo.si invio questa mia,
che la S. V. vorrà compiacersi di pubblicare sul rispettivo giornale l’Ec/10 des
Vallées. — Saluti miei a parenti e amici
tutti.
Con l’augurio delle migliori sorti, le
giungano i sinceri saluti miei, unitamente a sua gentil Signora.
Suo dev.mo soldato Danna Giacomo
( Vignassa).
Henri Ayassot
mort pour la Patrie - sur le Piave
dans sa 24® année - le 11 Janvier 1918
CHRONIQUE VftUOOISE
retourne pas à Iris, et à propos de l’adhésion des Vaudois à l’Eglise Méthodiste. N’étant pas assez au clair sur ce
débat, nous nous abstenons de tout jugement.
—■ Nous exprimons à M. Louis Jourdan, de Colonia Valdense, notre vive reconnaissance ayant, 'lors de ses noces
d’argent, pensé à nos oeuvres de bienfaisance des Vallées.
AÎiGROGNE. Le Comité du Châlet
Alpin Unioniste, vu l’augmentation continuelle des vivres, se voit obligé de porter la pension journalière à frs. 3 cl fis. 5
au lieu de frs. 2,50 et frs. 4.
LA TOUR. Le jour du Statuto a été
beau à tous égards. La revue des alpins,
la distribution des médailles, les discours,
prononcés par le major Travaglio, le général Del Poggio, lé maire M.r le chev.
off. D. Jahier bien à la hauteur de sa
tâche, le Modérateur et l’hpn. Giretti,
ont laissé la meilleure impression dans
tous les cœurs.
— À 11 heures nous eûmes un culte
patriotique, et dans l’après-midi une réception à la Maison Vaudoise aux officiers, l’inauguration d’un second Foyer
pour le soldat, inauguration présidée par
le prof. E. Longo, où l’on entendit les
discours du président, du général, de deux
officiers et du pasteur de La Tour; et le
soir une réunion intime entre pasteurs
et professeurs. Certes, on ne pourra pas
dire que le défaitisme fait brèche à La
Tour; le moral est élevé et la confiance
en Dieu absolue.
■— La séance anniversaire de la société
missionnaire Pra del Torno aura lieu samedi prochain 8 juin, à 8 et % h., précises, dans l’Aula Magna de l’école Normale.
MM. les Membres honoraires et tous
ceux qui s’intéressent à l’œuvre des Missions, sont cordialemènt invités.
Le Président G, Miegge.
LOS ANGELES (Cal.). Miss. Florence
L. Fucker, 0/ the British Institute (6 th
Hope Sta.), écrit une lettre enthousiaste,
pleine d’admiration sur le travail accompli par M.me Angelini, qui se trouve aux
Etats-Uni-, plaidant la cause de l’Italie
et de l’Eglise Vaudoise.
Toutes les portes lui sont ouvertes,
hôtels et églises, et sa parole chaude et
éloquente gagne les cœurs. Son succès est
complet, spécialement en ce qui a trait
à l’aide pour le fonds de la guerre. Miss
Fucker aimerait bien que le zèle déployé
par M.me Angelini fût connu en haut
lieu, et nous ne doutons pas qu’il en sera
ainsi.
Beftige Roi Charles-Albert.
M.r Amato Jalla a complété ta dotation du « Lit Major Ribet », dont la souscription avait atteint la somme de
frs. 8047, en nous transmettant une cédule du « Prestito » de 500 frs. de rente.
M.r Amato Jalla nous a remis une
autre cédule de même valeur pour la fondation d’un lit qui doit porter le nom de
« Josué Janavel ».
Nous remercions très vivement le généreux bienfaiteur au nom de la Commission et au nom des pauvres qui jouiront de ces dons.
MONDOVÎ. Jeudi ont eu lieu les obsèques de Augusle Poët feu Jean Pierre,
des Chabriols de La Tour, décédé subitement. Le culte a été présidé par le pasteur M.r A. Jahier de Turin, aucu« membre de la famille n’ayant pu y participer
à cause des trains qui manquent totalement. Ce jeune homme de 36 ans était
très pieux, mais maladif, et son départ
pour l’armée a été une surprise générale.
Nous regrettons que l’intolérance superstitieuse cléricale ^se soit affirmée,
en empêchant l’inhumation du corps
qui n’eut lieu que le jour après celui qui
avait été fixé, après bien des démarches.
Les autorités ont été très courtoises.
IRIS. La Conférence de district s’est
réunie à Jacinto Arauz. Les membres présents étaient: J. P. Berten, H. Pia van
et A. Griot pour Colonia; Jean Negrin
pour Cosmopolita; David Gauthier pour
Dolores; D. Bonjour, Dalrnas et Joe!
Dalmas pour Iris; Etienne Travers pour
Ombues; L. Gilles et Rostagnol pour
Tarariras; à ceux-ci s’ajoutent les pasteurs Davit, Bounous et Beux, Auguste
Gönnet, vice-président du Consistoire
d’Iris et Louis Jourdan, membre de la
Commission de District. — M. P. Bounous fut appelé à la présidence; Joël Dalmas à la vice-présidence et D. BonjourDairnas, élu secrétaire. Deux longues
discussions eurent lieu à propos du ministère de M. H. Tron qui, ne devant pas
se trouver en Italie jusqu’en juin, ne
INSTITUTIONS
HOSPITALIÈRES VAUDOISES.
l.re Liste de Souscriptions.
M.r Isidore Odin, Naples, pour
les Hôpitaux Frs. 500-—
Le même, pour Orphelinat » 1500,—
M.r Henri Tron, Turin, pour
les Hôpitaux i> 500,—
M.r le chev. off. Léopold Bounous et Madame, pour les
Hôpitaux » 100,—
M.r E. Cagna, docteur-pharm..
Torre Pellice » 25,-—
NOUVELLES ET FAITS DIVERS.
LE CONGRÈS SIONISTE.
Voici le texte de la résolution votée à
l’unanimité par l’assemblée des délégués
des Sionistes ds Suisse, qui vient d’avoir
lieu à Bâle*:
L’assemblée des délégués sionistes de
Suisse prend acte des déclarations des
hommes d’Etat d’Europe et d’Amérique,
du Saint-Siège et des organisations ouvrières qui se prononcent en faveur de
l’établiss-^ment d’un foyer juif national
en Palestine;
proclame la volonté du peuple juif de
réaliser le programme sioniste comme
étant l’expression de son idéal historique
et de ses droits indiscutables et imperscriptibles à la Palestine;
déclare que la création en Palestine,
avec les garanties y relatives, d’un foyer
juif assuré par le droit public est dans le
véritable intérêt de la politique du monde
entier et cela dans la même mesure que
oa déclaration et la reconnaissance fi rmelle et authentique de la neutralité perpétuelle de la Suisse et la garantie de l’intégrité et le l’inviolabilité de son territoire par acte des puissances signataires
du 20 novembre 1915 étaient dans l’intérêt véritable de la politique d ■ l’Europe
entière;
et attend en conséquence des gouv >rnements et des représentants de tous les
Etats et peuples civilisés que lors du nouveau règlement des conditions politiques
dans le Levant, Hs interviennent pour
la création en Palestine, pour le peuple
juif, d’un foyer garanti par le droit public.
Gazette de Lausanne.
NEW-YORK. La Société Vaudoise de
secours mutuel a collecté dans son sein
la somme de ,300 francs en faveur de 17
soldats qui ont appartenu à la société et
qui accomplissent maintenant leur devoir vis-à-vis de la patrie. Le secrétaire
de la société, M.r Lageard, nous charge
de la distribution de ces dons, et nous
remettrons avec plaisir aux Pasteurs la
somme indiquée afin qu’ils la fassent parvenir aux intéressés. — Merci, chers
frères de la Valdense de New-York.
Nous prions les soldats de donner de
leurs nouvelles aux amis de New-York,
qui les liront avec plaisir.
SAMPIERD’ARENA. Nous avons
reçu le compte-rendu sur la marche des
écoles du dimanche, rédigé par M. le pasteur Petrai. On est invité à lui faire parvenir la somme que chaque Eglise s’est
proposée de verser à cet effet.
BIBLIOGRAPHIE.
Eugène Réveillaud, La Lyre d'airain
du vieux Barde. — Poèmes patriotiques — Berger-Levrault, éditeurs —
Paris, Rue des Beaux-Arts, 5-7. —
Prix: francs 3,50.
Ce livre de 206 pages est dû à la plume du sénateur protestant Réveillaud.
Il est divisé en quatre parties; Poèmes
d’avant-guerre - Sous le souffle brûlant
de la guerre - Chants de combat et d’espérance - De tout cœur avec nos Alliés
et de nouveau avec nos soldats.
Le poète et le chrétien se donnent la
main pour toucher la corde patriotique.
Les Français, les Alliés et les soldats y
trouvent la note inspiratrice. Ce qui se
rapporte aux auteurs de la guerre et aux
brutalités commises porte la marque du
fer rouge. L’Italie y trouve une place
d’honneur et le poète D’Annunzio, comme l’épopée garibaldienne y font belle
figure. Ces poèmes méritent d’être lus
en famille et en public pour relever le
courage moral et inspirer les défaitistes.
Ce livre honore le poète, le patriote et le
protestant français. — Honneur au sénateur Réveillaud.
VÉRONE. Mercredi, le 29 mai, le modérateur M. E. Giatnpiccoli a eu le plaisir de se retrouver avec tous nos aumôniers, ci nos frères ont eu entre eux une
réunion tout à.fait intime et bienfaisante.
Ab. payés et non qnittanoéa.
Rev. P. E. Monnet, Cleveland solde tgtS
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C.-Á. Tron, Direcieur-Responsable.
Torre Pellice - Imprimerie Alpine*