1
B’ABONNKMKNT PAR AN
■PPurant avec la Poste
Fr.
6 . Aatpiehe-Hongrie,
f. S'®qur - ■ ■■
«&■
• ai»
5’jue, Brésil, Danemark,
^ Hollande , Suède ,
•oAiiir'’’ ete., si on pi-üod un
temoni postai Fr,
^’^onne ;
r d'AdininiatratioD;
les Pasteurs; et à
i Alpina A Torre Pelliire,
nement part du 1. Janvier
^g^paye d’avance.
Année XXII. N. 26.
Numéro» »épués demandés avant
le tirage, 10 eeutime» chacun
Annonces; 20 ceDtimes par ligne v,
pour une seule foi» — 15 centime» de 2 a 5 fois et 10 centimes pour 6 fois et au dessus
S’adresser pour la Bédactioa et
pour r Administration à M>
Jean JaîTa, prof., Torre Pellice,
Tout changement d’adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du commencement de l’armée«
E TÉMOIN
ÉCHO HE8 VALLÉES VAÜDOÍSES
Paraissant chaque Jeudi
j^aiesr.rei lëmoins.Act. 1,8. Suivantla vérité avec la charité. Bph. IV, 15. Que ton règne vienne. .Oattli. VI, 10
K O m ni n i r « 1
^'■l'espondafice d’Ecosse — Le Darbysme
— La liberté ____ Cliroiiiquc Vaudoise
Evangélisation — Nouvelles Heligieuscs — Bibliographie — Avis.
Correspondanee d’Eeosse
Edimbourg. Í4 Juin ISffi.
Monsieur le Rédacteur,"'
assemlilées des Effliaes Etablie
Libre ont duré presque deux se'*^aiqes. Elles s’ouvrent toujours le
®*ême jour, jour anniversaire de la
tebie,
’• L’Eglise Etablie le fait en pré®®nce d’un fonctionnaire de l’Etat
porte le litre de Lord Haut
Lotnmissaire et qui, aussi longtemps
dure son office, réside au palais
fj^oyal de Holyrood. Nommé par le
ûoiiyernement, il représente la poLbque du parti qui est^ au pouvoir.
P^tte année le Commissaire était le
|ï>arquis de Tweedale, le Modérateur,
■e D' Ai'chibald Scott, d’Edimbourg.
Les statistiques n’ont pas été aussi
**®tisfaisarites celle année. S’il y a
®000 membres de plus, on compte
moins 4 écoles du dimanche avec
.*24 moniteurs et 8875 écoliers. Les
^onds accusent une diminution de
;Plüs de 225GOO fr. On critiqua assez
fort l'administration du fonds pour
les Missions et une commission d’enquête fut nommée à ce sujet. Le
Rapport des Intérêts de l’Eglise, qui
a entrepris sa défense contre ceux
qui voudraient la détacher de l’Etat,
fut présenté au moyen d’un discours
long et animé par Lord Balfour de
Burleigh. — Un jeune ministre,
qui a publié quelques observations
tVés-crues Contre les Evangiles et
contre fa" divinité de Christ, a été
suspendu pour une année.
J’ai été présent à la réception des
délégués des églises du continent,
quelques-uns desquels ont reçu un
accueil assez froid. Quoiqu’il n’y eût
pas de député de votre EgliSOj son
œuvre a été rappelée dans des termes chaleureux.
Une décision de l’Assemblée qui
a été fort regrettée dans toute l’Ecosse , a été le rejet du recueil
d’hymnes qui avait été préparé par
un comité ressortissant' aux 3 églises
presbytériennes, et qui avait été
adopté par les assemblées des deux
autres églises. Ce comité y. avait
travaillé pendant 4 ans et les prei^bytériens d’autres contrées pensaient
à l’adopter quand est survenue la
décision contraire de l’Eglise Etablie.
Le Synode de l’Eglise Libre a eu
pour modérateur le Principal Miller,
ï:.
I.
2
- 302
de Madras aux Indes. Ses allov'îutions
d'ouverlure et clôture de l’assemblée
ont été marcjuées par une grande
habilité et uue pénétration rare.
I/Eglise a eu une année pro.spère
avec un accroissement de plus de
4000 membre.s, et un l'orl [)rogrôs
dans les contributions.
Le fond gtâce auquel tous les
ministres reçoivent le même sakiire
a produit cette année 4200 l'i'ancs
pour chacun d’eux avec une augmentation de 100 francs. Naturelle(nent les congrégations riches augmentent cette somme pour leurs
pasteurs respectifs. L’Oeuvre des
Missions compte 178 missionnaires
à l’œuvre et 1045 membres d’église.
Sept de ces agents travaillent à leurs
propres frais. Le recueil commun
d’hymnes a été adopté à une forte
majorité et son usage dans les églises sanctionné. La question de l’union avec l’Eglise Presb. Unie a été
l’objet d'un débat tï'ès intéressant.
Tandis que plusieurs sont prêts à
commencer les négociations, d’autres
liésitent encore. On décida enfin,
sur la proposition du Principal Rainy,
de renvoyer la chose à l’aimée prochaine pour qu'elle puisse être pleinement étudiée par l’église comme
un tout. Les nombreux députés
continentaux ont reçu un accueil
cordial. D’autres discussions ont eu
lieu mais qui regardent l'administration des œuvres de l’Eglise.
U y a encore en Ecosse d’autres
églises beaucoup plus petites que
les trois presbytériennes. Je ne dirai
rien de leurs assemblées, sinon que
lés Gongrégalionalistes et rUnioii
Evangélique ont décidé de s’unir,
ce qui sera définitivement fait en
automne.
Le Concile Pan-Presbytérien va
s’ouvrir le 18 à Glasgow et je suis
heureux d'y voir votre église représentée par son Modérateur.
Votre tout dévoué
R. M.
-H
LE DARBYSM
Nous n’avons pas pu -saisir le
quoi ni l’importance des deux ai'liij*^
insérés dans le Témoin et aUriboé^'
M”" Salomon. Y a-t-i! un danger à }f
poi’te? qu’on le dise, car notre publ'^
désire être bien au clair avant
se prononcer. Quoiqu’il en soit, k
Darbysme qui .sème la zizanie
le champ (le Dieu, mérite d’èi
connu. C’est une piaule i(ui a c
meneó à croître en 1829, et
hommes l’ont soignée, Grove.s, Newtoi^
et Darby. L’accord ne dura pas lon^^
temps car ces frères .se décliirèreid
enti'’eux et Formérevt trois paUj®
([ui trouvèrent leurs représentai
sur le continent où des scissures
produisirent aussi avec éclat,
Darbysme insiste sui tout sur la
phélie plutôt que sur la réalité
temps présents, sur \’enlèverneMi
des saints avant la grande pefá^Yj
cution à venir, (¡ui ne doit aUeindif|
pensent-ils, que le résidu Juif, siïf/
le devoir du sacerdoce universel,
Vabolition du clergé, sur la so.iù'r;'
mation aux fidèles de quitter
diverses communions et de r
sans organisation écclésiastique,'a®.
atteudarit le retour du Seigneur, s®*’;.
Vabandon de toute assemblée ebré':
tienne. 11 n’y a plus (VEglises, U y®«
seulement des chrétiens
fient entr’eux.
qui s
édU
Eu examinant de près ces vùeS
particulières aux Darbystes, uoas
pouvons que les répudier avec force e|
courage, car elles nous conduisèP*
à vivre dans un monde inconùf’
imaginaire, au lieu que de œmbattrfj
lidèlement avec la nourriture q>'b!
est claire et simple et qui peut êU’®
facilement digérée par lous;
nous conduisent a porter des iug®'menls sur l’avenir qui ne sera dê*
voilé qu’au temps voulu par
Mais il y a plus, elles, nous cDh'
duisent à braver la parole de Dî®'^/
en condamnant sans façon ce qhï
3
<v-;
- 203
. Simple comme le ioiir, car le
"lisière est institué par Ghrisl et
1 r® npôtres, l’ordre de fréquenter
saintes assemblées est dicté par
; ^ipi'ité ilivine, etl’EgliseetlesEglises
' leur organisation sont la créi-.“«'' du St. Esprit.
fviJ-*® Darbysmo est dangereux, car
Î' j.rtjl en vue de jeter l’anarchie dans
L^'ise eu la taisant sombrer, de
un pauvre mortel à un orspirituel excessif, infaillible auque celui du pape, de se servir
J *a parole de Dieu comme d’un
ifdeau.
mais à la condition de
-i%r de côté ce (|ui ne plaît pa.s,
^ sen^servant, non pas toujours sui3!îU’Esprit, mais bien sou vent selon
■. ^ Caprice.
connaissons notre peuple et
ep ^®soins, nous avons nos défauts
gj.êfaves, nous n’avons pas une Eparfaite, bien loin de là, nous
I; verrons jamais, sauf dans le
mais nous ne voulons pas aijjNonner ce peuple, ni celle Eglise
merci des loups du dedans et
jig|rdehors, et comme des sentinous continuerons à crier le
L^'T^dve, à. instruire, à amener les
mr ^ Gbrist, à former des noyaux
ù luire, à être ie sel de la
L9uelle responsabilité pour ceux
ifti amenés à Christ et qui
Ensuite abandonné la place de
r^iaiice! Quelle responsabilité ente®,^ue d’avoir rompu l’union de
dise, formé des sectes, quand des
dsrs péris.sent autour de nous,
les flg l'humanité sont
; ®0re entraînés par la siiperslition
esclavage de Satan! Salutistes,
L^istes, conditionalistes, vous avez
Vf, ® 'de bonnes intentions, mais
si vous êtes bien à votre place,
■.«g e la parole de Dieu est annonDtj® fidèlement, quand de tous côtés
iftV^.dtend le ri; « Venez nous se
C. A. Tron.
LA LIBERTÉ
Tout être vivant tend à avoir sa
liberté. Un arbre, une fleur, ne seront jamais si beaux dans une serre
comme en pleine campagne, et dans
les pays de leur origine. Un oiseau
n'a pas de jour plus beau que celui
dans lequel il a pu échapper à la
cage pour reprendre sa première
liberté, f/homme lui-même ne veut
pas soumettre son corps à un tyran,
à un maître mais lui-même veut le
mener ici, là, partout où il lui semble bon, et le jeune garçon ne rêve
que ie jour où il pourra dire comme
on dit vulgairement «je suis d’âge»;
alors plus de parents ou tuteurs, il
est libre.
Dans le domaine religieux il en
est de même; il y a au.ssi une liberté à reconquérir et à garder.
L’homme avait été créé libre, car
il était le maître sur toutes choses
(Ueri. 1, 26); mais un tyran usurpateur, plus fort, lui ravit celte liberté, par des paroles douces, flatteuses, enchanteresses, trompeuses,
par des promesses mensongères, tout
comme au petit passereau à qui l’on
promet fruit et verdure des meilleuira, mais qui n’empêche pas qu’il
ne soit qu’un esclave dans sa cage,
tout en lui faisant croire qu’il y
reste bien.
11 fallut néce.ssaireraent que l’humanité rachetât sa liberté perdue,
et tous savent que ce fut la seule
croix de Christ qui put le faire.
C’est sous son ombre que vécurent
nos premiers parents, les patriarches,
quelquefois le peuple d’Israël, les
prophètes, c’est à elle encore que
nous regardons. Tout est accompli;
communication entre le lieu saint
et le très saint, entre la terre et le
ciel, entre la créature et le Créateur,
liberlé.
Par. le S,t Esprit nous acquérons
la liberté qui nous porle à aimer
Dieu, nous-mêmes, notre prochain;
nous entendons par prochain tout
4
’ m
- 204
le monde, quel que soit le nom
qu’ il porte, quelle que soit h
nationalité à laquelle il appartienne, quelle que' soit la religion
qu’il professe; c’est ce (|ue nous ne
voyons pas s’accomplir malheureusement dans nos Vallées, qui pour
la renommée qu’elles ont devraient
être le flambeau de l’univers. On y
trouve au contraire l’esprit d’esclavage, notons bien, parmi ceux, qui
disent avoir reçu l’esprit de liberté,
car là où il y a l’esprit là est la liberté. Ainsi, pour des opinions un
peu divergentes, telle personne n’ira
pas s’asseoir dans les réunions à
côté de telle autre, ou bien n’y paraîtra pas même; tel autre pasteur, vaudois mettons, évitera selon son possible
de converser avec son frère méthodiste, baptiste, adventiste et même
salutiste; tel autre, vieux chrétien
vaudois, n’ira pas à la réunion parce
qu’il y a trop de pensonnes qui
y prennent la parole, et surtout
parce qu’il a une fois entendu une
femme témoigner du salut qu’elle
a acquis par la foi; tel autre ne
s’approchera pas de la table du
Seigneur avec le restant des membres de l’Eglise, parce que, dit-il, il
y voit des personnes qui ne font
que profession d’être chrétiennes;
des exemples de la sorte se multiplieraient à volonté, si l’on voulait
aussi mentionner ceux qui croient
d’être plus bénis dans une chambre
privée, plutôt que dans le temple,
qui disent que le salut est modéré,
tranquille, paisible, sans tant de paroles et de faits bruyants qui ne
voient le salut et ne l’acceptent que
pour eux sans chercher à le répandre autour de soi etc. etc.
Est-ce là l’esprit de liberté?
n’est-ce pas plutôt un esprit d’esclavage? Or cet esprit d’esclavage est
une grande entrave à l’avancement
du régne de Dieu, et nous fait voir
et avouer que notre cœur n’est pas
entièrement lavé, pas entièrement
débarrassé du moi, des mauvaises
pensées. L’Esprit de Dieu est un
esprit de vérité (Rom. 8,
parole de Dieu est vérité, Jés#1 i'
Christ est la parole; lisons-la ceP
parole, et surtout laissons-nous fl*'
riger par elle, elle nous montref*
quel chemin nous devons prendi
dans les dillérents carrefours
cette vie
Alors nous verrons le vaudo*'
sauvé rencontrer un méthodiste, sd|
posons, et lui toucher la main, ^
lui dire: Courage mon frère; P*,*i
loin un salutiste en devise, par 6%
et lui dire: Alléluia, ,en route po**
le ciel; voisin, voisine, homme, fe***^‘
me, tous, petits et grands, jeunes
vieux, tous un cœur et une âme
Nous chanterons le cantique d®
rachetés (Apec. 5, 9...) et celui Ç®'
saints (Ap. 19, 1). Louez votre D*®
vous tous qui le craignez v. 5. A,
Ce n’est pas seulement devS'*
une assemblée de dix, vingt, c*
mille personnes que nous auron®
témoigner de notre salut en
mais avec tous les saints afig®^/
itiofl
0
tous les rachetés depuis la créa
jusqu’à nos jours, devant tou.^ *®'
condamnés depuis Ca'in jusqu';®
dernier. Alléluia, car le Seigùfl
notre Dieu est puissant, il a f
possession de son royaume; très
Ions de joie et donnons-lui gl ¡,
(non pas de se taire) car les
de VAgneau sont venues (Ap- ^
6, 7). Jésus vous a alfranchis
l’esclavage (Gai. 5, 1). Nous soi®*?
libres (Gai, 4, 26). Nous som*?L
sauvés (Eph. 2, 5). Voilà ce fc
chaque Vaudois, et chaque hoU*® '
devraient pouvoir dire. ,
D. CaïR#'
CHRONIQUE VAüDOlS*
LA TOUR. - Nous appréUjj
que Samedi 27 courant aura
le mariage de M'' le Docteur
avec Mlle Hildegard Obi y. Nos
licitations au jeune Docteur, aü<ï
nous souhaitons une vie heur®
5
■— 305 —
et une carrière longue et bénie
parmi les Vaudois.
■ TURIN. — Un élève de l’Ecole
du Dimanche de Turin, dans une
lettre que l’espace ne nous permet
pas de publier en entier, nous parle
avec enthousiasme de la fête annuelle de la dite école, célébrée Dimanche 21 cour., avec l’intervention
des mis.sionnaires M. et M.me Jalla.
« Nous eûmes, dit notre jeune
correspondant, le plaisir, je dirais
le bonheur, d’entendre M. Jalla nous
entretenir longuement, mais pourtant pas assez à notre gré, de ses
travaux et du pays où ils s’accomplissent..,. Il nous fit une très belle
description de la région de l’Afrique
Australe qui prend le nom de cet
immense fleuve qui la traverse, il
nous parla des animaux tels que
les autruches, les gazelles, le.s hippopotames etc., qui y abondent;
ensuite, de la population qui habite
ce pays, et de l’état d’abruti.ssement
et de misère qui régnait parmi elle
quelque temps passé. M. jalla nous
raconte aussi quelques souvenirs
personnels.... son installation à Sécbéqué, les commencements de son
œuvre, son déménagement à Kazoungoula, la manière originale dont
se servit le roi Lewanika pour peupler cette station, une attaque des
Matébélés et le massacre de tous
les habitants d’un village etc, etc. 11
termina en nous faisant un chaleureux appel pour que nous nous occupions de toutes nos forces à l’œuvre des Missions, et particulièrement à
l’entretien d’un évangéliste indigène...
Nous serions restés longtemps encore
à entendre parler de l’œuvre missionnaire parmi ces pauvres nègres... ».
Après midi on se rend en corps
à la villa de M. Paul Meille, et l’on
comprendra aisément que notre
jeune ami parle avec autant d’enthousiasme de celte seconde partie
de la fête que de la première. Il
conclut en disant:
« Je crois interpréter les sentiments de l’Ecole entière en remer
diant de tout cœur les organisateurs
d'une si belle fête, particulièrement
M. Paul Meille, mais surtout les
missionnaires M. et M.me .falla qui
voulurent bien nous honorer de leur
présence ».
ÉVANGÉLISATION
Nos lecteurs n’ont pas oublie le
petit, Mortara, entant enlevé il y a
34 ans à une famille juive et baptisé à Rome contre la volotité de ses
parents. 11 est devenu chanoine régulier de S. Augustin et se trouve
actuellement à la direction de l’hêpital du Grand Saint-Bernat;d. Sa
mère est morte récemment en maudissant les mains sacrilèges qui lui
avaient ravi son enfant.
Les Conférences de District sont
à l’ordre du jour. Celle de Sicile
s’est réunie le 2 Juin à Riesi, deux
jours après se tenait celle de Toscane, à Livourne. Le 16 cour, s’est
tenue celle du District Marehe-RomaNapoli, et Mardi 30, cour. :s’ouvrira
à Turin dés 9 h. celle de Piéniont
Ligurie-Nice.
Les rapports des églises constatent qu’il y a progrès un peu partout
en Sicile où l’on a compté au-delà
de cent nouvelles admissions, 250
catéchumènes et 1200 enfants dans
les écoles; celles de Riesi en fournissent à elles seules 397. L’on a
pu ouvrir à Messine un Institut
Evangélique avec 60 élèves inscrits.
Le pasteur de Caltanisselta, M. Jules
Bonnet a ouvert à Pietraperzia un
nouveau poste d’Evangélisation qui
compte 13 communiants.
Une grande foule est accourue
dans notre temple de Riesi pendant
quatre soirées consécutives pour y
entendre autant de conférences publiques sur des sujets spéciaux. Les
délégués de la conférence qui venaient de loin furent accueillis par
6
— 208
des chants évangéliques à l’entrée
de la ville au moment de leur arrivée vers 9 h. du soir.
i -MA/VA-,
La conférence de Livourne constate que la paix régne au sein de
toutes les églises du District et qu’elle
a été rétablie dans l’ile d’Elbe. Les
cultes'sont généralement bien * fréquentés, les écoles sont très peuplées
et hautement appréciées par la population. Celles de Pise comptent
doO élèves, celles de Livourne en
ont un nombre égal, celles de Florence en comptent Î86 et celles de
Rio Marina. 195. Et partout il y a
un grand nombre d’enfants provenant de familles catholiques, romaines. Les écoles du Dimanches sont
aussi, fréquentées par' Un nombre
réjouissant d’élèves,
La Conférence a envoyé un télégramme à : M; le D“' M. Prochet,
pour le féliciter d’avoir été déjà pendant 25 ans président du Comité
d’Evangélisation. ■ i
Profitant de la présence à Livourne
de l’Escadre Anglaise; la Conférence
de Toscane a présenté à l’Amiral
Seymour qui la commande ses 'salutations respectueuses et chrétienne.s. L’Amiral l’en a remerciée avant
de lever l’ancre pour Civitavecchia
et Naples.
M. le pasteur B. Lissplo va prendre prochainement la .direction de
l'église de Lucqües qui atélé ces
temps-ci sans pasteur.
L’Eglise de Milan a ' reçu 7 nouveaux membres à Pentecôte, et ses
assemblées de culte sont toujours
nombreuses dans l’Eglise de San
Giovanni in Conca.: L’on a aussi de
bons auditoires à Porta Voila.
Les cultes sont aussi bien fréquentés à NapleSi où 45 ,nouveaux frères
ont été admis. Le Comité des dames
a organisé un- Bazar qui a' magnifiquement réussi et [’Union chrétienne
de jeunes gens a vu doubler le nombre de ses membres.
Quatorze nouveaux membres ont
été admis dans l’Egli-se de Calane
qui a aussi fait des progrès quant
à la fréquentation des cultes. Un
grand nombre de communiants s’approche de la Table Sainte et ils le
font avec recueillement en jouissant f '
de la communion avec Dieu et avec
les frères. L’impression produite par
la célébration de deux mariages a
conduit au culte quelques nouveaux
auditeurs. Les écoles sont en progrès.
Grand émoi dans la ville de Eari
parce que la Madone ouvre les yeux
et les ferme de nouveau. Comme si
cela était une grande affaire que
d’ouvrir et fermer les yeux... La
poupée de ma fille et les marionnettes en font bien autant Mais
voilà que deux carabiniers paraissent et la Madone n’ouvre plus les
yeux. Viennent ensuite des voleurs
qui enlèvent à celte madone tous
les objets en or et les joyaux qui
l'ornaient. Et la pauvrette ri’a rien .,
vu; il parait décidément que .sa vue
a baissé.
L’autre jour un pèlerin s’approcha
du prédicateur qui descendait de
chaire après avoir fait le panégyrique de S. Nicolas et lui dit à haute
vQix;
—- Tu n’as pas prêché la vérité,
retourne en chaire et prêche la vérité. Un coup de bâton du pèlerin
fit remonter le prédicateur en chaire.
Ce pèlerin était fou, dit-on, mais
il parlait comme un sage pour une
fois.
E. B.
Nouvelles Religieuses
Le Pape à l’Index. — Au catalogue de ïlndece, dans lequel se
trouvent inscrites les œuvres condamnées par la Sacrée Congrégation,
on trouve, à la page 359 de la derrxiére édition, le titre italien du li-
7
207
vfe suivant: Du très sacré sang de
Marie: études pour obtenir la fêle
en Chonneur de ce sang. Cet écrit
a été imprimé en 1874, à Pérouse,
et réprouvé, par un décret du saintoffice, le 13 janvier 1875. Son auteur
était ie cardinal Joachim Pecci, alors
ai'chevê(jue de Pétouse, aujourd’hui
pape sous le nom de Léon Xlll;
sur le catalogue on lit que l’auteur
du livre se soumit à la censure et
•éprouva lui ■ même son œuvre ;
Auclor laudabilüer se subjecilel opus
^^probavit.
U paraît qu’en 1874 le fuTÜr
Léon XIII était très mal en cour
Vatican. Pour rentrer en grâce
î^uprés, de Pie IX, qui était fort,
dévot à la Vierge, Joachim Pecci
s’avisa d’écrire une brochure où il
exagérait encore la mariolatrie du
souverain ponlife et allait jusqu’à
proposer Ifinstitution d’une fête officielle du Précieux Sang de Marie,
parallèle à celle du Précieux Sang
de Jésus, — C’était tlépasser le but.
Une commission de théologiens déi.montra. que la brochure du cardinal
•'enfermait des erreurs de doctrineKn fin diplomate qu’il était déjà,
f archevêque fit sa soumission.
Ainsi, trois ans avant de devenir
Pape, le cardinal Pecci se faisait
•fieltre à l’index. Il est fort étrange
fiù’au nombre des œuvres réprouvées
par l’Eglise se trouve une œuvre
®orite par un futur infaillible. Aussi
Pouse-t-on que Léon XIII usera
fiùelque jour en sa propre faveur
du privilège, réservé au souverain
pontife, de rayer un livre du catafi'gue de rindex. \
Allemagne. — On projette à Hanovre d’appliquer l’éleclricité pour
^•ottre en mouvement les belles
*^foches de l’église d'Aegidius, Elle
déjà employée pour la souiflerie
orgues.
I Egypte. — El Azor, au Cafre, est
^ grande université du monde
JP^hométan, fondée en l’an 1 000 et
compte 10 à 12000 étudiants
I. 321 professeurs.
BIBLIOGRAPHIE
Brésil et Argentine. Notes et
impressions de voyage Edouard
Montet, profes:ieur à rÙniversilé de
Genève. Paris-Genève 1895. Prix
fr. 3,50.
1/Àmériqué,’ mot enchanteur!
Que d’illusions a vu naître cette
terre nouvelle, que d’amères déceptions elle a jalousement cachées dans
son sein! L'émigrant quitte toujours
sa patrie le cœur plein d’espérance,
persuadé qu’au delà de l’Océan tout
est bien dans le méitleur des mondes, selon la phrase hieii' connue
de Voltaire. HélasI récits de voyages,
journaux; revues ou romans — ces
derniers surtout — faussent trop
souvent les idées des lecteurs européens, en négligeant de leur montrer le revers de la médaille. Aussi,
ii’est*ce pas sans un réel plaisir
que l’oii .Signale rapparîtion d’un
livre qui donne un tableau fidèle et
véridique des contrées qu’il décrit.
Tel est l’ouvrage do M, le Professeur E. Montet : « Brésil 'et Argentine ».
Ce n’est pas une étude complète
de ces deux pays, l/auteur était
qualifié pour la iaire : il ne l’a pas
voulu et on peut lui en savoir gré,
car, ainsi réduit à des impressions,
ce livre est d’une lecture facile,
attachante et on le pose en regrettant de l’avoir fini; Ajoutons qu'on
ne le quitte pas sans profit. Si rapides que soient ces notes de voyage,
elles sont pourtant suffisantes. Qu’il
s’agisse du pays ou des hahitants,
de la nature ou des mœurs, Si, le
Prof. Montet, par un jiiste' coup
d’œil d’ensemble et par des délail.s
pris sur le vif, noUs en donne une
idée très nette, ét.qui reste. Il a vu,
et il nous fait voir,
C’est avec un vrai plaisir qu’on
suit l’auteur d’abord « entre ciel et
mer », puis qué, débarqué avec dui
au Brésil, on apprend à connaître
Rio de Janeiro, Saint-Paul et ses
8
208
cafèteries'; l’étonnante végétation tropicale, et les coutumes si particulières de ces contrées. L’intérêt se
soutient quand on arrive avec lui
dans là République Argentine, dont
les contrastes avec le Brésil sont
nettement dessinés, et il grandit
lorsqu’on pénètre enfin dans cette
mer terrestre « la Pampa » avec
ses terribles tempêtes, ses incendies, etc... Tout est bien rendu et
les nombreuses phototypies qui accompagnent le récit, contribuent à
en dixer le souvenir.
Quand ion quitte l’auteur, on rêve
de ces pays si différents, si attrayants
à certains égards; mais on en rêve
juste, et comme M. Montet ne nous
en a pas caché les mauvais côtés,
il nfy a pas de risque que son livre
encourage une émigration imprudente. Aprè.s avoir été intéressé et
instruit, après avoir même par moments désiré de prendre son vol
pour ces lointaines Gonlrées, on se
dit qu’apr'ès tout on est bien chez
soi, et, content de l’auteur, on est
content aussi de son propre sort.
N’oublions pa.s enfin de faire une
mention toute spéciale de deux chapitres originaux : f-a vie intellectuelle et morale au Brésil. — La vie
spirituelle dans l’Argentine.
En un mot: Livre intéressant et
bien écrit..Style simple mais vibrant.
Bonne lecture pour tous et à recommander chaudement poui' les
bibliothèques populaires.
Tony Andbé.
lÜrrnla-Cofriçe.
Dans le dernier N^ à la fin de
l’article Bibliographie, lire: que wn
%^le bien connu a doté... etc.
La squadra des filles allant à
l’Asi/o Evangelico de Finalmarina,
partira D. V., le 2 Juillet, Les en-^
fants devront quitter la Tour et Pi
gnerol par le train arrivant à Turin
à 7,3t a. ro. Ils devront avoir avec
eux un petit trousseau contenant
un costume de bains et six francs,
prix du billet d’allée et de retour
pour Finalmarina.
Un avis ultérieur indiquera le
jour du départ des garçons.
TEMPLE DU CIABAS
Dimanche 28 cour, à 4 h. culte
avec prédication: Sujet: Un tison
tiré du feu. (Zacharie III 2.)
TORRE PELLICE
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modérés — arrangements pour familles.
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J. P. Malan, Gérant
Torre Pellice —Imprimerie Alpi'^J
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