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Compte^ottraiit avec la Poste
PRIX D'ABONNEMENT PAR AN
Italie Li* 3
Toufl les pays de rUoion ^
de poste . iî
Amérique du Sud . . , , 9
On s'abonne ;
Au bureau d'Adminletratlon;
Ghea MM. lee Pasteurs ;
Chez M, Ernest Bobert (Pigneroi)
et à rimprimerie Alpina à
Torre Pedice.
L’abonnement part du 1. Janvier
et se paye d’avance..
Année XX. N. 16.
Numéros séparéé demandés avant
le tirage, 10 centimes chacun.
Annonee$: 20 centimes par ligne
pour une seule fois — lô centimes de 2 à 5 fois et 10 cenlimes pour 6 fois et au deaeus
19 Avril 1894.
S'adresser pour la Bé(l»etl«n àM,
le Past. E. Bonnet Angrogne,
(Torre Pollice), et pour l'AdBiialstration à M. Jean Jall» ,
prof., Torre Penice. ' ■
Tout changement. d'adresse est
payé 0^5 centimes.
LE TÉMOI
ÉCHO DES YALLÉES YAUHOÏSES
Paraissant chaque Jeudi
Vous me serez témoins, iet. 1,8. Suivant la vérité aveu la charité. Eph. IV, 15. Que ton règne vienne.
ü n III m a i r « !
Je sais que mon Rédempteur est vivpt.
—r Néçessité, d’un réveil. — La Société
Bilîliqjje.- - Histoire du Collège. —
Circolo Corale « Amicizia ». — Ce' qu’on
attend d’un chrétien. — Nouvelle secte.
Assurance contre le célibat. - Souscription pour l'Evangélisation. — Faits
divers. ~ Revue politique. — Abonnements payés. — Annonces.
Je sais Rédèmptreur
est vivant
Lire JOB XIX, 23-26.
Job, pilvé de seis biens, de son
bétail, de sa maison, dé ses enfants,
et même de raiTeetion de sa femme,
trouve encorè^.sâi consolation dans
le fait que SOIT Rédempteur est vivant, Si nous sentons que Dieu est
avec nous, pourquoi nous affliger?
Si le monde te méprise, si les amis
t’abandonnent, si les hommes hautains t’affligent sans sujet, poiirquoj
t’abats-tu mon âme? Attends-toi à
Dieu, son regard est la délivrance
même (Ps. 42, 6).
Affligé, malade, abandonné, exposé aux critiques même de ses
"amis, Job s’en appelle au Rédempteur. Non pas au proche parent qui
avait le droit de rachat sur la p^r
session vendue pour cause de pauvreté (Lévit. 25, 25), mais au Messie,
au Rédempteur qui demeurera le
dernier sur la terre, au Diou qu’il
verra de sa chair, après que sa peau
aura été détruite'' (v.^ 26). J^e Seigneur Jésus qui^était vivant au temps
de Job, comme aujourd'imi, comme
éternellement, se miinifestait de
temps à autre pai’ des visions aux
palriarchês. ’'Job rempli ife d’esprit
prophétique voit à travers les siècles
le Rédempteur sortant de son tombeau, il en annonce la résurreetion,
Mon Rédempteur est vivant, s’écrie-t-il. 11 est vraiment ressuscité,
il a vaincu la mort, il triomphe du
tombeau. Et ce Rédempteur est mon
Rédempteur; non seulement celui
de l'humanilé en général, mais le
mien. Quel bonheur I II me sauve
du péché et de la condamnation, il
me reçoit dans sa famille, dans sa
communion.
Je le sais, s’écrie le patient patriarche. L’espérance et la foi remplissent son cœur. 11 est heureux. Il
ne dit pas je suppose, fimagine,
fespère, non, il dit je sais. Et celte
foi inébranlable dans le Rédempteur
ressuscité, cette foi'qui pouvait con '
soler un homme dont les souffrances sont devenueslproverblales remplira aussi 'de paqx ton cœur angoissé. dl te sulfit d'avoir confiance
en ce Sauveur qui peut commander
^4 I §*. y;«
11- - s
Ms
.A
2
- 122
aux vents et apaiser les tempêtes
de ton âme.
Sans la lumière du Sinaï. sans la
révélation écrite, sans le récit évangélique, Job savait que son Rédempteur est vivant et qu’il le cori^mplerait dans sa future existence.
Et nous, témoins des choses qu’il
voit de loin, nous qui possédons « la
lampe qui éclaire dans un lieu obscur » (2 Pier. i, 19), nous qui avons
la parole de Dieu qui est « une
lampe à nos pieds et une lumière
a nos sentiers » {Ps. 119, 105), nous
qui sommes s environnés d'une si
grande nuée de témoins, » (Hébr. 12,
1), nous qui avons les preuves les
plus évidentes d'un fait accompli,
ne croirions-nous pas que le Rédempteur est vivant? n’aurions-nous
pas confiance dans le Sauveur ressuscité?
— Oui! il est vraiment ressuscité.
Notre foi n’est pas vaine. Je vis, ditil, et vous vivrez aussi (Jean 14,19).
Je suis vivant; j’ai été mort, mais
maintenant je suis vivant aux siècles des siècles et je< tiens la clef
de l’enfer et de la mort (Apoc. 1,18).
Nous le verrons avec les yeux de
notre chair, lorsque celle-ci aura été
glorifiée par la résurrection, quand
ce corruptible aura été revêtu de
l’incorruptibilité, et que ce corps
mortel aura été revêtu de l’immorlaiité (1, Cor. 5, 54).
R transformera notre corps vil
pour le rendre conforme à son corps
glorieux (Philip. 3, 4).
(ionsûlez-vous les uns les autres
par ces paroles (1 Thés. 4, 18).
E. B.
De la iiÉcessité d’i réveil
Ce serait déjà un point acquis, si
tous les membres de nos églises
étaient intimèment convaincus qu’un
réveil est nécessaire. R en est d’aucuns, un trop grand nombre, croyons-nous, qui continuent à dire:
nous avons Abraham pour père.
nou.s sommes descendants d’Abraham; Abraham était l’ami de Dieu,
le père des creyants, donc nous n’avons pas besoin de réveil.
Nous sommes, disent-ils, descendants d ancêtres glorieux, descendants de fidèles et de martyrs; comme
si la fidélité des ancêtres était mise
en compte aux descendants!
Il est bien bas le malade qui ne
sent plus fson_mal, et qui répond:
cela va bien, à ceux qui lui demandent des nouvelles de sa santé. Nous
n’avons ni tué, ni volé, ni donné
lieu à des scandales, disent bien des
gens parmi nous. Nous accomplissons tant bien que mal les devoirs
de notre religion, ajoutent-ils, nous
allons au culte, nous envoyons nos
enfants à l’école, nous lisons quelques fois la Parole de Dieu.
— Oui, tout cela est bon, mais la
fréquentation des cultes est-elle à
elle seule un signe certain de vie
spirituelle? N’y a t-il pas parmi ceux
qui vont au culte beaucoup de faiblesse et beaucoup de péché?
Si nous voulons connaître le véritable état de nos âmes, mettonsnous en face du miroir impartial
de la Parole de Dieu et nous verrons les tâches de notre vie et la
Corruption de nos coeurs. Nous y
lirons que malgré notre tendance à
nous justifier et malgré toutes nos
prétentions, « nous sommes tous
devenus comme une chose souillée,
et toutes nos justices sont comme
le linge le plus souillé » (Esa. 64, 6).
Il est juste toutefois de reconnaître, et nous le faisons avec actions
de grâces, qu’il y a au sein de nos
églises’ bon nombre de personnes
réveillées à salut, à ce salut qui n’a
cessé depuis des siècles d’être prêché dans nos temples. Nos prières
ont été exaucées et le travail de nos
mains n’a pas été sans fruits, grâce
à Celui qui donne le vouloir et le
faire selon son bon plaisir.
Mais la masse de la population
est encore dans un état d’engourdissement et de sécurité déplorables
3
123
et funestes. Plusieurs disent: paix
et sûreté, quand la paix que Dieu
dorme n’est pas encore établie dans
leurs cœurs, et s’ils ne se convertissent une ruine subite les surpren^
dra.
Ici comme à Ephèse il y a des
convertis, des professants et des
païens, et tous nous avons besoin,
quoique à des degrés dilTérents, que
Dieu nous dise: Réveilie-toi, toi qui
dors, et te relève d'entre les morts
et Christ t’éclairera (Eph. 6, 14).
Ici comme à Corinthe l’apôtre Paul
pourrait dire : 11 jy a parmi vous
plusieurs infirmes et malades et plu- j
sieurs sont morts (1 Cor. 11, 30).
Malheureusement pour elle la plus
grande partie de la population demeure étrangère à la vie spirituelle.
Quelques uns vivent dans la plus
grande indifférence, ayant oublié
jusqu’au chemin du temple. Il y a
abscence de la notion du péché, et
par suite de cela absence du besoin
de la grâce.
Le jour du Seigneur est lomdetre sanctifié par la masse de la population,. le culte .de famille n est
pas généralement pratiqué et bien
qu’il y ait par-ci par là des fidèles
qui lisent la Parole de Dieu, le
grand nombre ne prend point plaisir en la loi de l’Eternel.
Tout bêla prouve que nous avons
besoin de nous réveiller du sommeil
de l’indifférence et de la routine
qui est la plaie de notre église et
celle de bien d’autres.
Les temps dans lesquels nous vivons sont solennels, et il est très
important de savoir comment nous
allons sortir de la crise que nous
traversons. La vie et la mort sont
placées devant nous, et il ne nous
reste pas beaucoup de temps pour
choisir.
Si notre église entend le message
de salut qui lui est transmis depuis
■ toutes nos chaires et par tant d’autres moyens divers, elle aura un
avenir et elle sera l’instrument de
précieuses bénédictions pour plu
sieurs. Mais si elle allait méconnaître le jour de sa visitation, ses jours
seraient comptés et nul ne pourrait
lui assurer que les appels qui lui
sont adressés de nos jours lui seront
encore adressés à l’avenir.
C'est donc ici l’heure de nous réveiller du sommeil. La nuit est passée, le jour est approché, rejetons
donc les œuvres de ténèbres et revêtons-nous des armes de lumière !
(Rom. 13, 11, 12).
El fila Société Biblique
En voilà une association qui a fait
son chemin d’une manière utile!
Elle a commencé en même temps
que l’empire de Napoléon I, mais
d’un façon beaucoup plus modeste.
Aussi a-t-elle fait moins de bruit que
lui, tout en faisant beaucoup plus
de travail utile à l’humanité.
La Société Biblique compte actuellement 90 ans, mais elle ne donne
aucun signe de faiblesse senile; au.
contraire elle n’a jamais été aussi
vigoureuse et aussi robuste.
Depuis sa fondation elle a im primé 136,000,000 de Bibles ou de
portions de la Bible et cela en 320
langues ou dialectes divers. Ce qui
lui a coûté en 90 ans l’énorme somme de L. 275,000,000, collectés parmi
les chrétiens qui ont à cœur l’avancement du règne de Dieu sur la
terre.
Il n’est pas de contrée sous le
soleil qui n’ait, profité directement
ou indirectement des bienfaits de la
Société Biblique Britannique et Etrangére. Que feraient sans elle les
sociétés missionnaires de tous les
pays? C’est elle qui leur fournit les
armes pour combattre le bon combat, c’est elle qui fournit de Bibles
les associations qui évangélisent le
monde, comme aussi les écoles ; les
hôpitaux, les prisons,. C’est elle encore qui les a déposées, en Angleterre, même dans les salles d’attente
4
— 124
des gares ^ des chemins de fer, où
elles ont été en bénédiction pour
de_ nornbreus voyageurs qui attendaient le départ du train.
Son activité a été en cro ssant,
et dune manière surprenante. Jugez-en^ par des chiffres. Dans ses
années elle • imprimait
-iiU.UUU Dibles par an, et en 1893
elle a mis en circulation 4,049,756
exemplaires des S.tes Ecrilure.s ou
portion des S.tes Ecritures. Il faudrait 13 mois a un copiste bien
exercé pour donner un exemplaire
manuscrit de la Parole de Dieu et
les presses de la Société Biblique
en livrent 13,000 exemplaires parjour. 1 f
dette association, reraai-quable entre toutes par sa surprenante activité,
crnploÎB 600 cojportGÜrs 6t 365 personnes chargées de donner lecture
de la Parole de Dieu de maison en
.maison.
Il reste néanmoins énormément
a faire avant que la connaissance
de üiéu couvre la terre comme les
grandes eaux couvrent le fond des
océans.
mense à la cause de l’Evangélisation
en Italie.
Nous lui devons donc beaucoup
et nous devons constater que nous
avons fait si peu pour elle. Tout en
travaillant nous aussi à répandre le
Volume sacré, lisons-le régulièrement, et donnons selon nos ressources pour conlribuor à sa dilfu-sion
E. B.
En Italie la Société Biblique représentée par M.” Augu.ste Meille
Ministre de la Parole, emploie 35
colporteurs et lient ouverts 6 dépôts
dans les villes principales. Ces agents
circulalioii en
Bibles, ou portions
(le Bibles, chiii're qui n’avait jamais
. ® ânnoi i“?9u’ici. Si l’on y ajoute
les 30,000 Bibles qui sont sorties
du dépôt de Florence au profit des
Italiens qui sont à l’étranger, cela
Jnn satisfaisant
de 200,000 exemplaires.
Avec le.s Bibles mises en circulation
pendant les années précédentes cela
lait un total de deucc milion& et demi
de Bibles, ou portions de Ëibles,
qui ont été répandues en Italie. Il
est a croire que quelques exemplaires
axent été détruits par l'ennemi, mais
O moins vrai que la
oQciele Biblique a fait un bien im
CHRONIQUE VAODOISE
Conférence.
Malgré le temps mèilaçànî, un
assez grand nombre de personnes
se trouvaient réunies, Mercredi soir
dernier, 11 courant, dans le vaste
auditoire du Collège pour entendre
la suite de la conférence de M. le
prof. Jahier sur la fondation de cet
établissement.
1^ orateur, dans sa seconde lecture,
nous a donné, avec une grainie abondance de détails et richesse d’informations, les prémices de cinq nouveaux cbapitres palpitants d’intérêt
de son Histoire du Collège en préparation ; histoire aussi enchevêtrée
qu’elle est peu comme.
Nous souhaitons à ce volume, qui,
nous le pensons, sera fort de deux
a trois cents pages, l’accueil et le
succès qu’il mérite, soit de la part
du public Vaudois, soit de tous ceux
qui s’intéressent à notre petit peuple.
^ Il n’est pa.s nécessaire de répéter
a M. Jahier, ce que nos chaleureux
applaudissements doivent lui avoir
déjà dit, c.-à-d. notre reconnai.ssarice
pour l’heure agréable que. nous avons
passée en l’écoulant.
X.‘*.
Circolo Corale ‘‘ CL
Imicizia
Ce cercle a donné le 15 cour, son
premier essai de musique vocale
dans la grande école de S. Marguerite, qui a été insuffisante pour con
'ë
5
y-.
- m
letiir le nombreux public accouru
pour la circonstance.
Le secrétaire, qui a ouvert la séance en exposant le but de l’association, n'avait pas besoin de faire
appel à l’indulgence de l’auditoire,
puisque les chanleurs, sous l’habile
direction de leur maître M. Etienne
Devalle, ont chanté de manière à
mériter les applaudissiments par
lesquels chaque mordeau a été accueilli. La musique de 'forre l'elliçe
alternait ses symphonies avec les
chanta.^ M. J. Forneron a bien interprété la pensée du public en constatant la bonne réussite de ce concert,
et en exprimant le désir d’en entendre bientôt un autre semblable,
J. B.
CE QFON ATTEND D’UN
CHRÉTIEN
Les hommes du monde peuvent
mal agir et mal parler sans que cela
provoifue un aussi grand scandale
que celui auquel donnerait lieu l’inconduite d’un chrétien, d’un soi-disànt Téveillé. Après tout il ëst naturel qu on attende d’un chrétien ce
qu’on n’a pas le droit d’attendre
d’un mondain.
Un incrédule se moquait un jour
du cbi'jfifianisme, à cause de la mau-'
valse conduite de quelques membres
de l’église.
Vous vous étonnez de ce qu’un
chrétien fasse le mal lui fut-il répondu?
— Oui, certes.
— Vous élojmez-vous également
quand un incrédule a une mauvaise
conduite?
— Oh non!
— Vous reconnaissez donc par là
que le christianisme améliore les
gens et les rend plus moraux, puisque vous vous attendez à ce que
les chrétiens soient meilleurs que
les autres.
Combien l'Evangile ne fei*éit-il
pa.s plus de progrès parmi nous, si
notre conduite était plus conforme
à notre profession de foi chrétienne !
E. B.
Une NOUVELLE Secte
Le Citoyen Franco-Américain ^
' cité aussi par Y Eglise Libre, nous
apprend qu’une nouvelle secte a fait
son appm'Uion dans le Delaware
(Etats-Unis). Les champignons après
la pluie abondent aussi en Amérique.
Cette fois, les Mormons sont dépassés !
Us pratiquent la polygamie, ce qui
est déjà une énormité; mais la nouvelle secte ne se fait pas de scrupule
d’arriver rien moins qu’à Yéchange
des femmes h.. L’on va bien loin
quand l’on a jeté la Bible par dessus bord.
Les fidèles de cette secte s'appellent saints??., (on en voit d’autres en
faire autant) et ils déclarent à qui
veut les entendre qu'ils ne pèchent
plus. Ils ont des temples et aussi des
ministres à leur image et à leur
ressemblance qui président à .......
l’échange des femmes.
Lorsque l’un de ces saints refuse
de prêter sa femme, il est expulsé
de la congrégation.
Et ils disent qu’ils ne pèchent
plus!,..
E. B.
L’ASSURANCE CONTRE LE CÉLIBAT
Des bords de la Tamise nous arrive une nouvelle qui va émouvoir
profondément le monde des demoiselles à marier. Sous ce titre, sans
prétention: « Société d’assurance
des vieilles filles », vient de se fonder
une entreprise dont le but est à la
foi consolant et pratique, La société
s’adresse à toutes celles qui espèrent
un jour unir leur existence à celle
d’un époux; elle assure sur le mariage comme on assure sur la vie.
6
■if
- 126
Si à quarante ans — terme fatal
assigné à celles qui doivent coiffer
Sainte-Catherine — l’affiliée n’a pas
trouvé de mari, elle touche comme
fiche de consolation une prime proportionnée aux versements qu’elle
a effectués pendant un certain nombre d’années. Dans le cas contraire,
les sommes versées par la jeune
fille ne lui sont pas restituées, mais
viennent augmenter le capital social.
Quand on songe qu’au RoyaumeUni le nombre des sujettes dépasse
de 600.000 le nombre des sujets —
cela est prouvé par le dernier recensement — on devient mélancolique en songeant à l’armée de maiden
de tout âge que va enrégimenter
cette société nouvelle.
L’idée de cette assurance contre
le célibat n’est pas neuve. Une association analogue a fontionné, il y
a quelques années, au Danemark.
Elle a fait des affaires d’or.
{La Suisse libérale)
SOUSCRIPTION
Bn faveur de lÉ’Tangélisation
Monsieur le Pasteur Adolphe Comba de
Poschiavo (Grisons), a transmis à la Table là somme de Lire ital. 170. Voici la
liste des souscripteurs:
À reporter 1 jt 4903,30
N. N. . . . , , » 14,M.me Veuve F. S., (Poschiavo) » 3,» » M. 0. » » 5,0. S. . » » 7,A. S. . » » 3,M. S. ’. » » 2,M. et A. S. . » - 3,Quelques enfants » » 2,M. G. J. » » 5,M. et A. C. . » » 2,M. L. S. » » 3,A. S. . » » 5,H. V. . » » 5,—
M.lle G. M. . » » 2,M. F. M. (Coire) , » 10,Soc. des Dames (Poschiavo) s> 15,N. N. (par M. Wenger, pasteur
à Heinrichsbad) . ■ . » 50,—
M. G. S. . . 5,P. A. S. . . « • » 3,G. S. . . , « » ' 16,Agio (sur une partie des dons] » 10,
FAITS DIVERS
Mont VisO'. — Deux courageux
alpinistes turinais ont fait l’ascension
du Mont Viso mercredi 11 courant,
accompagnés par un guide et par
3 porteurs. Partis de Grissolo le 10,
ils ont passé la nuit de ce jour dans
le refuge du Club Alpin près de la
Fonte di Sacripanle. A 4,45 du matin ils continuèrent leur ascension
pour atteindre à 8 h. le sommet du
Mont Viso. Ils y ont passé une belle
demi heure, et ils étaient de retour
à Grissolo dans l’après-midi.
Pignerol. — Le prof. Giulio Fasella de Giaveno remplace le prof.
Giuseppe Magno pour l’enseignement
des mathématiques dans l’Ecole Normale de Pignerol.
Rome. — Ruggero Bonghi nous
prie d’annoncer une loterie en faveur du Collège des orphelines filles
des maîtres d’école récemment bâti
à Anagni. Pour avoir des billets
s’adresser au bureau de poste le
plus voisin, pü à Rome, 29 Via Milano, où siège l’administration,
— Le Bazar tenu dernièrement
à Rome au profit de l’œuvre d’évangélisation a produit L. 3000, ce qui
est bien satisfaisant eu égard au
double fait que le mauvais temps et
l’enterrement de M.me Galani qui a
eu lieu le second jour du Bazar ont
enlevé beaucoup de monde à ce
dernier.
— L’on a eu de nombreuses assemblées le Vendredi Saint et à
Pâques. Le dimanche de Pâques
toutes les places étaient occupée,s, et
quelques personnes ont dû rester
debout. Cent trente à cent quarante
personnes ont pris part à la Sainte
Cène.
Totale L, 5073,30 i
Oporto. L’œuvre d’évangélisation fait des progrès à Oporto. L’Ecole compte 60 élèves, il n'en reste
pas davantage dans le local.
7
- 127 ~
Balsüle. — La souscription pour
les incendiés de Balsille ayant été
close après avoir été longtemps ouverte, nous ne pouvons pas la rouvrir.
Mais nous annonçons volontiers que
cent soixante douze francs fournis
par 145 souscripteurs de Manseille
sont venus s’ajouter aux dons précédents. M. ie pasteur de Massel
nous prie d’exprimer sa vive reconnaissance et celle des liénéficiés à
tous les donateurs et particuliérement
à M. J. P. Micol de Marseilles qui
s’est donné beaucoup de peine pour
cette souscription.
Paris. — Le Signal, journal quotidien politique et littéraire dirigé
par M. Eugène Réveillaud, à paru
enfin le 10 Avril cour, à Paris, 24
Rue Gliauchat. Les deux premiers
numéros que nous avons reçus nous
montrent que le journal a très bien
commencé. Nous lui souhaitons une
carrière longue et utile et beaucoup
d’abonnés. Le Signal coûte dans
l’Union postale L. 9,50 pour 3 mois,
L. 18.50 pour 6 mois et L. 36 pour
un an.
Nous lisons dans ÏAvvisatore Alpino que les colons Vaudois de
l’Uruguay veulent faire part de leur
abondante récolte de blé aux établissements de bienfaisance des Vallées. ^ M. Bonjour de La Paz a la
bonté de réunir et d’expédier en
Europe ce que ces colons veulent
bien donner, chacun en proportion
de ce qu’il a recueilli. La cargaison
arrivera prochainement à la gare de
Torre Pellice.
Un bravo de cœur à nos frères
d’Amérique!
La montagne de Cauza — arrondissiment de Fellre, province .de
Belluno — est en flammes depuis 4
jours, et 300 hommes accourus des
environs n’ont pas encore réussi à
circonscrire l’élément dévora|eîir.
L’herbe sèche, la forêt de sapins
tout y passe et le (eu qui parait
depuis Feltre colore le ciel et fait
croire à la présence d’une aurore
boréale. Un enfant de 5 ans a causé
involontairement ce vaste incendie.
Le bataillon d’Alpini de Pignerol
retourne à Luserne cette semaine,
après avoir fait sur nos montagnes
des excursions pendant 5 jours.
Le chemin de fer qui unit Jaffa
à Jérusalem en passant par Lydde
traverse quantité de villes et de villages et a une longueur de 76 kilomètres. Il est question de continuer
la voie ferrée au nord vers Beyrout
et Damas et au sud vers Suez et
l’Egypte.
E, B.
« A Bruyère, petite ville de 4000
âmes perdue dans les Vosges, un
jeune maire, M" Martin, tient à.
honneur avec son épouse de réunir
les quattre ou cinq protestants de l’endroit (la population presque toute
entière e.«t catholique) et, a défaut
de pasteur, leur fait le Dimanche
le culte et aux enfants l’école du
Dimanche. Voilà ce que fait une foi
éclairée et vivante. »
(Eglise Libre)
Revue Poliliqiie
^--»
Après l’entrevue de Guillaume II
et de notre Roi à Venise, nous signalons celle des Empereurs d’Autriche et d’Allemagne à Vienne. —
L’Impératrice d’Allemagne, accompagnée de ses enfants, visite actuellement Venise à bord de son yacht
Cristabel, escorté par la frégate
Moltke et la Reine d’Angleterre a
quitté Florence le 46. Ces deux souveraines sont l’objet de "démonstrations affectueuses de la part du peuple et de celle des autorités.
C’est au contraire avec des démonstrations hostiles que le peuple
de Valence accueillit les pèlerins
8
'¡»•Vi
- 128
espagnols qui s’embarquaient pour
Rome; 17 pèlerins ont été blessés,
l’évêque de Madrid a eu sa soutane
trouée par un coup de poignard et
l’archevêque de Séville a eu les vitres de sa voiture brisées. Nous
n’approuvons pas ces voies de fait,
mais nous constatons que le peuple
n’a pas de sympathie pour les pèlerins et pour ceux qui les dirigent.
La Chambre des députés de BtidaPeslh vient de voler le mariage civil
à une très grande majorité — Ü71
voix contre 105 — et avec beaucoup d’enthousiasme. La Hongrie
acquiert aujourd’hui ce que nous
avons depuis 1866. François Kossuth,
fils du grand patriote de ce nom,
accepte de devenir citoyen de BudaPesth, où son élection comme député au Parlement semble assurée.
Le Gouvernement anglais a décidé de proclamer le protectorat de
l’Angleterre sur l’Ouganda et d’y
établir une administration régulière.
C’est, croit-on, la conclusion de la
lutte entre l’élément allemand représenté par feu Emin Pacha et
l’élément anglais représenté parSlanley. Espérons que cela amène aussi
la fin des luttes peu religieuses entre les missions catholiques rorhavnés et les missions évangéliques.
Demello et les autres insurgés du
Brésil se sont réfugiés au delà des
frontières de l’Uruguay après avoir
été battus par les troupes du Gouvernement et ils y ont déposé les
armes. Espérons cette fois que l’insurrection soit arrivée à son terme,
si l’Amérique ne nous prépare pas
une nouvelle surprise.
E. B.
Abonnements reçus.
Turin. Mr. Daniel Fraclie. - S. Remo.
Mr. J. Petrai.
Nos abonne.s qui ri’ont pas encore
payé les années 1892 et suivantes sont
instamment priés de nous faire parvenir avant le 1 Mai fr. 9 pour ceux qui
sont en Italie, fr. 18 pour ceux de la
Grande-Bretagne. Après cette date,
quoiqu’à notre grand regret, nous cesserons l'expédition du journal à ceux
qui ne'seront pas en règle.
Plusieurs collaborateurs du Témoin,
et des plus assidus, payant régulièrement leur quote, nous prions ceux qui
n’ont pas cette habitude de nous envoyer avant le 1 Mai les fr. 3 pour
1894, vu que nous sentons le devoir
d’avoir pour tous une même mesure.
AV I S
La Conférence du Val Pérouse se
réunira D. v. dans le temple du
Pomaret, le 24 c., à 9 1[2 h. du,
malin.
Sujet à traiter; « Le Baptême
d’eau et le baptême du S. Esprit.
Sujet des réunions du Lundi .soir:
Ma Uh. III, 7-12.
Les pasteurs et les autres fidèles
du . Val Pélis et du Val S. Martin
sotit chaleureusement invités à intervenir.
E. Pascal.
Da vendere od aiiittare
Villa S. Brigida sul colle di Pinerob.
Vista pittoresca, aria saluberrima.
Fabbricato civile di 20 camere
ammobigliate, divisibile in vari alloggi. — Grandioso giardino cintato;
serra, scuderia e rimessa. ^
Dirigersi in Ifinerolo dal sig, Jachia, negoziante, Piazza Cavour, Pinerolo.
liti rente italienne
est à 87,20 et le change au 13,30
J. P. Malan, Gérant
Torre Pellice — Imprimerie Alpina