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ÉCHO DES VALLÉES
ï’ÀRAXiSiSÀiv'i' CMAQOiî vKisrrneKoi
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la quatrième page. i
S’adresser pour la Rédaction à M. N. Toum, prof., Torre Pellice,
et pour l’Administration à MM. Travers et Malan, Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 16 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
3
S
SOMMAIRE
¿,v.vÎ80 importante — La fête du 15 Août
^ Ephémérides vaudoises — Cause ou
occasion ? — Echos de la presse —
J. .O L’Age minimun de la consécration au
w ,,St.-Ministère — Chronique — Nouselles et faits divers — Sommaires —
^„Bevue politique.
fev Avviso importante
Il Governo avendo concesso le ridulïôûi ferroviarie solite a godersi pei
èóhgressi, in occasione del Sinodo ValSésé, esse decorreranno per la partenza
dal 25 Agosto al 4 Settembre, con di' ritto di ritorno fino al 15 Settembre.
Chi desidera avvalersene, si rivolga
àéhza indugio al Sig. Moderatore, Comm.
Pons, Torre Pellice, dando nome,
fegnome, indirizzo e punto di partenza.
«
m
La fête du 15 Août
J;, La convocation d’une reunion gené’ raie pour toutes les Vallees, dans un
site aussi beau que la Vachere, ne pou' vait manquer d’attirer un grand monde sur ces hauteurs. Le Val SaintMartin, à vrai dire, était peu représenté,
' mais les auditeurs venus du Val Pelis,
de Pramol et de St.-Germain étaient
très nombreux. Presque tous les pasy leurs des Vallées et bon nombre de
^.ceux de l’Evangélisation étaient pre' sents. Le temps, sans être très beau, a
;• été favorable, et le voile qui couvrait
Î le soleil en tempérait fort heureusement
. la chaleur.
“ A 9 h. 1X2 M. le professeur Bosio,
qui préside, ouvre la séance, et après
la lecture (faite par M. le regent Bertalot) de I Sam. VII, il attire l’attention de l’assemblée sur le grand événement raconté dans ce chapitre, accompli il y a 3000 ans, et que l’on
appellerait de nos jours un réveil.
M. Hugon, prenant pour sujet de ses
' réflexions les paroles : « toute la maison
d’Israël soupira après l’Eternel », s’efforce de montrer les grandes et heureuses conséquences du réveil, dont le
double caractèrqjse trouve dans le mécontentement de l’état actuel, moral et
religieux, et dans la recherche de 1Eternel de qui procède toute bénédiction
et toute activité chrétienne. Il rappelle
en particulier les bénédictions qui sont
dérivées de divers grands reveils de
notre histoire vaudoise, et l’origine du
réveil actuel dans le pays de Galles
pour exhorter chacun a chercher 1Eternel jusqu’à ce qu’B vienne et fasse
pleuvoir sur nous la justice, c est-a-dire
le pardon et la vie nouvelle selon l’es’ prit de Dieu.
M. C. A. Tron ajoute que si un réveil
est nécessaire au sein du peuple vaudois, il faut ôter les causes qui peuvent
l’empêcher de se manifester, et il indique, parmi les plus en vue ; le formalisme — c’est ce qui a perdu Israël
et ce qui empêche le réveil pour nous ;
— Vidolâtrie, qui a poussé Israël à se
révolter contre Dieu et l’a conduit a
la défaite ; péché qui existe aujourd’hui
encore et ne permet pas le réveil ; le
mépris pour les choses saintes, péché des
fils d’Héli et péché des Vaudois ; I’oîîbli de Pieu et de ses bénédictions ; Valcoolisme, qui fait tant de victimes. Renversons ces géants avec l’aide de Dieu :
nous le pouvons, car nous pouvons tout
en Christ et par Christ. Mettons-nous
à l’œuvre et Dieu accordera le Réveil.
Vient ensuite la partie historique de
la séance.
M. A. Balmas, à l’occasion du septième cinquantenaire de la construction
des temples d’Angrogne (i555"i905)>
parle de l’institution du culte public
dans les Vallées.
M. Teofilo Gag passe en revue les
principaux faits de l’histoire vaudoise
dont la Vachère a été le théâtre, et qui
sont résumés dans la feuille intitulée
« Souvenir de la Fête du 15 Août 1905 »,
que chacun a pu ou pourra encore se
procurer.
Suit une troisième partie consacrée
à VEvangélisation.
M. Ugo Janni présente l’œuvre d’évangélisation comme l’œuvre de toute
l’Eglise et non du corps pastoral seulement. Nous avons besoin, dit-il, de
nous sentir soutenu par vous de toute
votre âme. Beaucoup n’aiment qu avec
tiédeur cette œuvre, parce qu’ils la connaissent mal. Ce n’est pas une œuvre
de prosélytisme sectaire, mais de renouvellement spirituel en Christ. La bataille se livre sur deux frontières : contre le papisme et contre la libre pensée.
L’orateur décrit à grands traits les difficultés de cette lutte ; parlant du socialisme, il montre que l’Evangile doit
se greffer sur le mouvement social pour
le vivifier.
MM. Giov. Grill et Luigi Eostagno
donnent des nouvelles de leurs champs
de mission et demandent la sympathie
et les prières des Vallées.
Par un oubli regrettable de ceux
qui ont organisé la fête, il n’y a pas
d’orateur pour les Missions, quoique
deux missionnaires soient au milieu de
nous. Peut-être avait-on compté sur
une de ces improvisations dont tout le
monde n’a pas le don, et qui chez
ceux-là mêmes qui le possèdent ne
remplacent pas une allocution à laquelle
on a eu le temps de penser et où l’on
sait bien ce qu’on veut dire. L’absence
de M. Appia, dont la chaude parole
était toujours si avidemment écoutée
et qui, même sans préparation immédiate, avait toujours quelque chose d’intéressant à dire, est vivement regrettée.
Sa santé ne lui a malheureusement pas
permis d’être des nôtres.
Les discours des divers orateurs, tous
écoutés avec beaucoup d’intérêt, s’alterternaient avec le chant des cantiques
imprimés sur la feuille-souvenir. Il est
à regretter qu’un petit groupe de personnes seulement, réunies au pied de
la Boche Gaillarde qui servait de chaire,
ait pris part au chant — d’autant plus
regrettable que les cantiques étaient
indiqués d’avance et auraient pu être
exercés.
,11 est tout près de midi quand la
réunion est close par la prière, prononcée par le président, et le chant du
tedeum, pendent lequel on fait la collecte habituelle en faveur de l’Evangélisation et des Missions,
Le manque de recueillement chez
une partie de l’assistance, déjà regretté
les années passées, s’est accentué davantage. Il y a, paraît-il, toujours plus
de monde qui va à la fête du 15 Août,
non pas pour la fête, mais pour la promenade. Nous ne les blâmerions pas
s’ils faisaient leurs conversations assez
loin de l’assemblée de ceux qui écoutent
pour ne pas déranger ; mais il y en a
beaucoup qui ne se gênent pas.
Malgré les vœux que nous faisions
la semaine passée, les marchands de
vin n’ont, hélas 1 pas manqué cette
année non plus.
N’y a-t-on pas pensé à temps, ou
n’a-t-on pas pu obtenir que l’autorisation de vendre (car autorisation il faut)
fût refusée par le syndic ? Nous espérons
que cet abus sera empêché à l’avenir.
IPlÊMËlIilS IITOWSIS
22 Août 1619.
Exploits catholiques à Dronero.
L’édit du 2 Juillet 1618 avait ouvert
une ère de persécution contre les Vaudois du marquisat de Saluces. L’évêque
de Saluces s’en fut séjourner longtemps
à Dronero accompagné d’une cohue
de moines et infligea à la florissante
communauté vaudoise de la ville une
série de maltraitements odieux. Gilles
ne nous en dit presque rien, mais les
Memorie Historiche de Rorengo (p.-igs)
et le « Brief Discours sur les persécutions des églises du marquisat de Saluces» (ch.-4) nous renseignent amplement
là dessus.
Rorengo dit que l’évêque s’en prit
aux morts surtout; il fit enlever en
l’absence du père un enfant qui venait
de mourir et le fit ensevelir a la hâte
dans le cimetière catholique sous pretexte qu’il avait été baptisé catholique ;
et il empêcha par contre ^ qu’on y ensevelît une dame Vaudoise de bonne
famille « qui allait souvent à Genève
comme à sa métropole » parce qu’elle
était morte obstinée dans son hérésie.
Mais le «Brief Discours » nous assure
que le prélat s’en prit aussi aux vivants.
Témoin ce pharmacien Vaudois nommé
Marin, qui avait deux filles d’une rare
beauté, et qui appelé un jour d’urgence
hors de chez lui par un des capucins
de l’évêque, eut la douleur en rentrant
chez lui d’apprendre que des moines
venaient d’enlever ses filles de vive
force et de les emmener à Turin dans
la voiture de l’évêque. — C’était en
Juillet 1619.— Et le 22 Août suivant
l’évêque fait arrêter une femme «accusée
d’avoir reçu de Genève une longue
robe noire dont elle s’affuble pour
monter en chaire au milieu des Vaudois
et leur souffler le Saint-Esprit au travers
d’une corne de bœuf ».
Cette malheureuse fut mise cinq fois
de suite à la question et torturée à la
présence du préfet, de l’évêque; et de
l’inquisiteur. j r ,
Le « Brief Discours » dit : « Il faut
avouer que c’était là unè invention
bien cornue »
Teofilo Gay.
Cause ou occasion?
Le directeur de la Lanterna Pinerolese
publie dans le dernier numéro de son
journal un article où il conteste que
les crimes qui ont été commis ces dernières années aient eu pour cause la
boisson et les habitudes de cabaret.
— Evidemment, si l’on voulait ergoter sur le sens du mot cause et entrer
dans les distinctions scolastiques sur
les diverses espèces de causes, on aurait
toujours raison d’affirmer que la cause
d’un meurtre doit être cherchée ailleurs
que dans la présence du meurtrier et
de sa victime à l’auberge, et dans le
liquide qu’ils y ont bu —
A quoi faut-il donc attribuer ce fait
inouï d’une série de crimes commis en
peu d’années dans diverses communes
de ces Vallées jadis si paisibles et d’une
moralité si exemplaire ?
Il y a d’abord la présence d’une nombreuse population ouvrière venue en
majeure partie du dehors — mais cette
explication n’explique rien,puisqu’aucun
des crimes en question n’a été commis
par des ouvriers des fabriques.
Le relâchement des mœurs, surtout
chez la jeunesse^ l’affaiblissement du
sentiment religieux chez un très grand
nombre ; le manque de discipline dans
les familles ; l’émigration temporaire en
France, d’où jeunes gens et jeunes filles
rapportent de mauvaises habitudes et
des vices auparavant inconnus aux Val-
2
■
y»'*''.:
J* vT *i .
t ÎT^
'-7
lées, peu d’amour pour le travail des
champs, des goûts de luxe et la cupidité du fgain facile.. que tout cela
ensemble soit la cause première du mal
et constitue un terrain favorable à l’éclosion des plus grands crimes, qui
pourrait en douter ?
Mais le fait que le cabaret a été l’occasion (ne disons pas la cause, si vous
voulez) de tous ces meurtres, montre
bien quelle est l’influence funeste de
ces tristes rendez-vous des plus mauvaises passions et nous autorise à croire
qu’aucun d’eux probablement n’aurait
été perpétré (je ne dis pas que l’idée
n’en serait pas venue) sans l’excitation
de ce milieu malsain et de la boisson.
Dire que tel meurtrier n’était pas ivre,
qu’il n’avait bu que de la bière, cela
ne prouve rien du tout. L’excitation
malsaine ne vient pas seulement de la
fumée du vin et des liqueurs, elle vient
du milieu même où les langues n’ont
pas de retenue, où la moindre discussion dégénère en dispute et de parole
en parole, d’insulte en insulte on finit
par en venir aux voies de fait. Alors,
si par malheur un des adversaires a
un couteau dans la poche, ce sera un
effet du hasard que le premier coup
frappé en aveugle coûte la vie à l’adversaire ou ne lui cause qu’une légère
blessure.
Nous avons donc raison d’accuser le
cabaret de beaucoup de maux et de
lui déclarer la guerre, car, qu’il soit
cause efficiente ou cause occasionnelle,
il est coupable des plus grands crimes ;
et la multiplicité des débits de boissons
échelonnés tout le long des chemins et
répandus jusque dans les hameaux reculés a certainement contribué pour sa
large part au relâchement des mœurs
et à l’invasion des mauvaises habitudes
que nous déplorons. Aussi devons-nous
faire tous nos efforts, individuellement
et collectivement, pour éloigner nos
jeunes gens de ces lieux corrupteurs.
Qu’a-t-on fait, demande l’auteur de
l’article cité «qu’ont fait les chefs (i
maggiorenti) pour s’opposer au relâchement des mœurs, en face de cette succession de crimes ? »
Rien, selon lui, ou pis que rien, car
ils ont mis une barrière entre la classe
supérieure (la leur) et la classe inférieure...
Sans rechercher jusqu’à quel point
ce reproche peut être justifié, nous devons tous nous demander : Que peuton faire ? que pouvons-nous faire ? Car
il doit être possible de faire plus qu’il
n’a été fait jusqu’ici pour retenir nos
jeunes gens dans le bon chemin et y
ramener ceux qui marchent déjà sur
une voie de perdition.
Echos de la presse
Du Courrier du Dimanche :
Comment garder nos catéchumènes
Entrons dans le détail pour examiner
comment cette action préservatrice pourrait s’exercer à l’endroit des différents
catéchumènes confiés à nos soins.
Voici d’abord ceux — en admettant
que cette classe soit restreinte, elle
existe cependant — qui vont faire des
études supérieures. S’ils ont quelque
curiosité pour les grands mouvements
de la pensée contemporaine, ils vont
se trouver en face des objections considérables que la critique et l’histoire
des religions accumulent contre les documents de la révélation chrétienne.
..... Ils vont aussi voir se dresser de
vant eux les grandioses constructions métaphysiques, auxquelles restent attachés
les noms des brillants esprits de tous
les temps. Pour ne parler que des plus
récentes, presque touteà; que ce soit
l’agnosticisme, l'évolutionnisme strict
ou le monisme matérialiste, ont ceci de
commun qu’elles négligent ou rejettent
la nécessité d’un créateur comme base
du système du monde. Pour rééditer
le mot — d’ailleurs controuvé — de
Laplace, elles n’ont pas besoin de l’hypothèse Dieu. Et toutes aboutissent
soit au déisme, soit au panthéisme,
soif à l’athéisme, ce qui est au fond la
même chose.
En ce qui concerne la morale même,
surabondance des systèmes contitués
en dehors de l’idée de Dieu, on a le
choix entre la morale utilitaire de l’école
écossaise ou française, la morale positiviste d’Auguste Comte, la morale
évolutionniste d’Herbert Spencer, la
morale sociologique de Stuart-Mill, la
morale de la pitié de Schopenhauer,
la morale indépendante. Et encore —
plus à la mode peut-être de notre temps
— l’individualisme anarchique de Max
Stirner, la morale de l'orgueil de Frédéric Nietsche, le philosophe dément
de l’antichristianisme, la morale et même
la religion de la beauté de Ruskin.
J’en passe et non des moindres.
Quoi d’étonnant à ce que notre catéchumène soit séduit tout d’abord par
ces théories ornées de tout ce que le
talent et le génie ont de plus éclatant
et qu’il trouve indigne d’un homme
cultivé de répéter la vieille formule :
«Je crois en Dieu, le Père tout puissant, créateur du ciel et de la terre ».
Quoi d’étonnant à ce qu’il trouve insuffisante et caduque — après avoir
entendu tant de docteurs fameux — la
morale qui fut enseignée sur la montagne à des pêcheurs de Galilée ?
Peut-être en serait-il autrement s’il
avait été prévenu, si nous avions pu
lui présenter ces objections — de la
façon d’ailleurs la plus loyale — en
faisant ressortir les points .faibles et
les parties décidément erronées, si, au
lieu de rencontrer les philosophes antichrétiens revêtus de tout le prestige
d’une quasi infaillibilité, il savait par
avance qu’il y a des raisons et des
raisons souvent décisives à leur opposer.
Ceci dicte notre devoir à l’égard de
nos catéchumènes instruits : les éclairer
sur les principaux systèmes qui combattent l’idée religieuse, en émousser
par avance la pointe de telle sorte que
l’objection quand elle se présentera
tombe vaine et sans effet, telum imbelle
sine ictu.
Et que d’écueils à signaler dans ce
domaine ? Parlerai-je du dilettantisme
philosophique professé par tant d’esprits éminents, depuis Renan et ses
épigones jusqu’à M. Anatole France !
Quelle séduction dans cette attitude de
l’homme qui apprécie et goûte tour à
tour toutes les doctrines sans s’attacher
à aucune, mais aussi quels dangers :
sécheresse d’esprit et de cœur, doute
universel qui ne laisse plus subsister
aucune des bases de la pensée et de
la vie ! A nous encore d’indiquer le
péril et à ceux qui seront tentés de
cueillir à pleines mains les fleurs délicates abondantes aux jardins d’Epicure,
de répéter la parole du vieux poète:
Frigidus, ô pueri, fugite hinc, latet anguis in herbu.
— Et quand nous aurons __affaire à
des esprits plus simples, à ceux qui ne
recevront qu’une instruction toute élémentaire, ne croyons pas que notre
œuvre de préservation devienne inutile.
Ils subiront aussi les atteintes de l’irréligion. Si le temps n’est pas encore
venu où selon le vœu du citoyen Allard,
député, on enseignera aux enfants dès
l’école « que les questions religieuses
relèvent de la pathologie mentale, depuis les humbles superstitions jusqu’à
l’idée même de Dieu », leur instruction
irréligieuse ne sera pourtant pas négligée. Ils entendront discourir les mis.sionnaire de l’athéisme, ils liront les
feuilles officielles de l’anti-christianisme,
savoureront la basse insolence de la
Raison, de VAction ou de la Lanterne.
A nous de dénoncer par avance les
grossiers sophismes qui leur seront présentés depuis les crimes de Dieu chers
à Sébastien Faure jusqu’à l’inévitable
explication de l’origine des religions
par les vers antiques : « Primus in orbe
deos fecit timor». — En agissant ainsi
peut-être sauverons-nous de l’incrédulité quelques-uns de nos catéchumènes.
En ce qui concerne la défense de
notre jeunesse contre le terrible fléau
de l’alcoolisme je n’ai pas à insister.
La nécessité de l’enseignement antialcoolique est maintenant partout reconnue ; il suffira de lui faire la place
qui lui convient — et qui sera différente suivant les cas — dans notre méthode de préservation.
Quel est l’a® minimuni
pour la consécration au S. Ministère
DANS L’ÉGLISE VAUDOISE ?
Mon cher directeur,
Je ne suis pas assez au courant des
affaires ecclésiastiques pour savoir à
qui je dois m’adresser — surtout à ce
moment de l’année — pour obtenir
quelques renseignements qui me sont
indispensables ; aussi je vous demande
une petite place dans votre journal
pour mettre à la poste ma lettre : elle
arrivera sans doute à destination.
Je tiens à déclarer franchement —
pour éviter des observations malveillantes — que je suis directement interressé
a la question qui me préoccupe ; mais
d’autre part, il est bien qu’on sache
que je ne le suis pas seul: je sais au
contraire qu’en demandant à l’Eglise
Vaudoise une réponse précise à la
question du minimum d’âge de consécration, je rends service à plusieurs de
mes camarades qui —^ ayant terminé
assez tôt leurs études — se trouvent
plus ou moins dans le cas où je me
trouve moi-même.
Je n’ai pas pris la plume pour combattre un article de la nouvelle Constitution : de quel droit le ferais-je ? Elle
fixe l’âge de consécration à 25 ans, et
je n’ai rien à réclamer.
Mais comme candidat en théologie,
aspirant à la consécration depuis des
années, et désirant savoir combien de
temps il devra encore attendre pour
l’obtenir, je crois présenter une requête
légitime en demandant qu’on définisse
d’une façon exacte l’article de la nouvelle Constitution qui concerne le minimum d’âge pour la consécration au
S.t Ministère dans l’Eglise Vaudoise.
Parmi les conditions nécessaires pour
l’obtenir on trouve celle-ci :
aver compiuto il 25 anno di età.
L’article semble clair, il ne l’est pas
du tout.
aver compiuto — quando ?
J’avais cru que c’était : au moment où
l’on est consacré, mais par bonheur il n’en
est pas ainsi, car nous avons cette an
'’J';,':
née un exemple d’interprétation un pg|
plus large de cet article.
Mais s’il n’en est pas ainsi, je répè4
ma demande :
Aver compiuto... quaudo ?
Quelques amis m’ont dit que l’onl
pouvait entendre : compiuto avant le
décembre de Vannée où Von est consacrée
Mais, je demande, qu’y a-t-il de plus
artificiel que cette date appliquée à la
vie ecclésiastique Qu’est-ce que 31 décembre ou le i.r janvier représentent .,
dans la vie religieuse ou administrative"
de nos églises ? Quel terme marquent :
ces dates ? Absolument aucun ! L’inter- Î
prétation dont je parle serait parfaite^':
si notre année ecclésiastique correspon- ®
dait à l’année astronomique ou à l’année civile en commençant en Janvier. «
Mais notre année ecclésiastique commence je ne sais pas bien quand ; en
Juillet ou en Septembre, c’est donc là$
où elle commence, et non pas là où commence une année d'une autre espèce qu’il. ..
faut la faire terminer ; et si l’article'en
question n’est pas interprété (comme
nous en avons heureusement la preuve) ü
à la lettre, il doit être interprété con- .
formément aux principes qui nous gou- ;;
vernent comme église, et l’article devient ,il
alors : compiere il 25 anno di età nelVanno
ecclesiastico corremte al momento délia con- secrazione.
La conscription militaire considère |
comme du meme âge tous les jeunes ^
gens nés du i.r Janvier au 31 Décem- ’
bre de la même année, parce que l’année ¡i
civile commence au i.r Janvier. L’Eglise vaudoise qui commence son année
au mois de Juillet ou de Septembre,
doit, ce me semble, considérer comme
du meme âge tous les jeunes gens nés
d’un mois de Septembre à l’autre. JieJÊ
crois de ne pas raisonner en dépit du
bon sens et j’ajoute que l’interprétation
dont je parle s’impose pour des motifs
de justice. Si l’on veut être juste il faut
non seulement que la loi soit égale ;
pour tous, mais que la loi elle-même
soit juste ; il faut calculer l’âge des |
candidats en prenant comme point de
départ une da,te légitime et non pas une
date arbitraire. Puisque concession il y i
a, cette concession doit être définie 'i
d apres les règles et le calendrier de
la société dont nous faisons partie, c’està-dire de l’Eglise Vaudoise, De cette ;
façon toute injustice (involontaire d’ail- 1
leurs) se trouvera complètement éliminée. |
Mais y aura-t-il maintenant quelqu’un |
qui s’occupera de cette question — plus si
importante qu’on ne pense — et qui |
la portera au grand jour de la discus- (
sion dans les réunions du Corps des
pasteurs ou au Synode qui s’approche ? “
Y aura-t-il quelqu’un qui défendra la
cause des jeunes ?... "
Jean H. Meille. '
Quoique, dans la pensée de l’auteur '*
des lignes qui précèdent, VEcho ne doive
servir ici que de boîte aux lettres, il I
nous sera permis de dire que le verbe
« aver compiuto » ne peut signifier autre |
chose, à notre avis, que.... aver com- ^5
piuto, avoir achevé quand on se présente
pour obtenir la consécration. Toute
autre manière de le comprendre ne serait plus une interprétation, mais une
modification de l’article du réglement.
Jamais un passé, employé ainsi d’une
manière absolue et sans autre déterrai- A
nation, ne pourra avoir le sens d’un t
futur, prochain ou éloigné. Dans les I
affaires civiles et militaires, quand le
terme fixé par la loi, s’étend jusqu’à la ’
fin de l’année, le texte de la loi le dit
expressément. !
Md. 1
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Le Corps des pasteurs a tenu sa
séance mercredi. Il a nommé les comtnissions d'examen comme suit :
> Pour la Table et le Conseil de l’Ecole de théologie, IS'IM. 'Weitzecker, président, et Jean Bonnet, pasteurs, Edouard
Longo, professeur, Achille Malan, ingénieur.
Pour le Comité d’Evangélisation, MM.
Giampiccoli, président et B. Soulier pasteurs, Alex. Rivoir, instituteur, D. Ricca,
professeur.
Pour la Commission des Institutions
hospitalières, MM. Teofilo Gay, président et J. D. Hugon pasteurs, Emmanuel Tron, Dr. E. Cardon.
Deux candidats au Saint-Ministère,
MM. Adolphe Chauvie et Ernest Comba,
se sont présentés pour subir Yexamen de
foi et de convictions religieuses, un troisième candidat, M. Paul Coïsson, ayant
retiré sa demande. Ils ont été examinés
sur ces quatre points : l’autorité des
Ecritures — la divinité de Jesus-Christ
— la prière — la vocation au ministère. Tous deux ont été admis à la presque unahimité des voix.
MM. Comba et Chauvie prêcheront
leurs sermons d’épreuve mercredi 23 courant, à 10 heures, à Saint-Jean, le premier sur le texte Jean III, 5> 1® second
sur Luc XVIII, 13.
Le corps des pasteurs s’est ensuite
occupé de la nomination d’un professeur de théologie en remplacement du
regretté Emilio Comba. Après quelques essais de votation préparatoire, M.
le pasteur Jean Rostagno a été désigne
par 22 voix sur 39 votants.
Torre Pellice. Conférence missionnaire.
Dimanche prochain, à 8 1^2 h. du
soir, à la Maison Vaudoise de La Tour,
M. le missionnaire Louis Jalla donnera
une Conférence, avec projections lumineuses, sur l’Afrique centrale et ses
œuvres missionnaires.
Nous prévenons le public qu il y aura
une collecte en faveur de la Mission
du Zambèze, et pour couvrir les frais
matériels de la soirée.
Société d’histoire vaudoise. La
séance annuelle et publique de cette
Société s’ouvrira lundi soir, 4 septembre, à 8 h. i\2, dans la Salle du Synode. Ordre du jour: Verbal — Rapport du président — Rapport du caissier — Communications diverses —
Election du Bureau.
Saint-Jean. Mardi prochain 22 courant à 3 h. chez Mesdames Malanr
Muston, près des Blonats, aura lieu,
D. V,, le Bazar annuel de la Société
du Printemps en faveur de l’Evangélisation et des Missions.
La famiglia.
Domenica prossima 20 Agosto, alle
ore 18, il Sig. J. Campbell Wall, di
Roma, parlerà sul detto tema presso
la Chiesa Battista, Via d’Angrogna,
Torre Pellice,
Nouvelles et Niits divers
La Commission permanente du Sy
node général officieux des Eglises
réformées de France a délégué M.
Dupin de S. André, pasteur à Tours,
pour la représenter au Synodes vaudois, qui doit s’ouvrir à la Tour le
4 septembre.
— L’œuvre d’évangélisation, qui avait
été entreprise à Monza par M. Buggélli,lorsqu’il s’était détaché de L’Eglise
— U
libre, avait été suspendue lors du depart
de son chef pour les Etats-Unis. Sur
la demande de quelques membres de
cette jeune église, l’œuvre vient d’être
reprise par l’église vaudoise de Milan
dirigée par M. Borgia.
— M. Pasquale Lo Re, évangéliste
vaudois à S. Giacomo degli Schiavoni,
a soutenu brillamment, le 26 juillet,
une thèse de droit, sur les vaudois
à l’Université de Naples, pour l’obtention de la laurea in giurisprudenza. Le titre de la thèse est : Organisation, condition
juridique et œuvre de l'Eglise vaudoise en
Italie. Elle est divisée en trois parties
qui font connaître l’histoire, les croyances, l’organisation, l’état actuel de l’Eglise vaudoise et le but qu’elle poursuit
en Italie. Le Prof, de droit ecclésiastique,
M. Scaduta, qui avait suggéré ce sujet,
a hautement approuvé la manière de
le traiter et, sur la proposition de Thon.
Nitti Preside de la Faculté, la Commission a décidé d’en proposer au Conseil
Académique l’impression aux frais de
l’Université. C’est la seule these qui
ait eu un tel honneur cette année.
— Le Bollettino della Società Africana
d'Italia, fase. Mai-Juin, a commencé la
publication d’un important résumé de
l’intéressante conférence donnée à Naples par M. Louis Jalla sur son voyage
à travrers les œuvres de missions dans
la région des grands lacs.
-- La Church Mlssionary Society,
Société de missions anglicane, mais en
même temps évangélique, compte 106
ans d’existence et entretien, 550 stations,
1355 ouvriers blancs, 361 missionnaires
indigènes et 7.125 instituteurs. Cette
puissance Société, qui dans les vingt
dernières années a encaissé un demimilliard, se trouve actuellement en face
d’un déficit de 800.000 francs ; aussi
a-t-elle été obligée d’ordonner à ses
agents de ne plus étendre, pour quelque temps, le cercle de leurs opérations.
— Le dernier Synode de l’Eglise
presbytérienne d’Irlande a eu la
joie d’inaugurer le splendide bâtiment
dans lequel il sera appelé à tenir, dorénavant, ses sessions. Ce superbe et
utile édifice s’élève à Belfast. La salle
centrale a 2500 places. Ce palais-église
a coûté 1.875.000 francs. Cette Eglise
compte 574 congrégations avec 660 ministres, 106.366 communiants, et environ 100.000 élèves des ecoles du dimanche. Les contributions annuelles
ont atteint le chiffre de 5.170.425 frs.
— Le dernier Synode des Presbytériens du Nord des Etats-Unis a accusé, dans ses statistiques, plus d’un
million de communiants, dans 8.000
églises. Le Synode a voté une motion
tendant à organiser les églises nègres
séparément des églises de blancs. Quelles que soient les conditions de ce pays,
qu’il n’est pas aisé de juger équitablement à distance, il est regrettable de
voir un tel pas en arrière dans la fraternité des races humaines fait par une
église qui a de nobles traditions humanitaires.
— Le Synode des Presbytériens
du Sud des Etats-Unis s’est tenu
dans le Texas. Il représentait, 2.000
congrégations qui ont contribué 2.635.000
francs.
— Les 'Vaudois de Tarariras, qui
avec d’autres groupes épars dans les
vastes plaines de l’Uruguay, se proposent de s’organiser en une 4.e congrégation vaudoise dans ce pays, sont au
nombre de 340 formant 57 familles.
27 d’entre elles sont fermières et 30
propriétaires. C’est un des groupes les
plus nombreux.
C0MMÜNIC5TI0N OFFICIELLE
A la suite de la démission de M.
Ch.-Albert ^Tron, le poste de pasteur
de l’Eglise de St.-Germain est déclaré
vacant.
A teneur des règlements la nomination du nouveau conducteur ne pourra
avoir lieu, qu’après que l’Assemblée
électorale aura été convoquée, à cet
effet, pendant deux dimanches consécutifs.
Torre Pellice, le Z7 A(yût 1905.
J.-P. Pons, Modérateur.
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Revue Politique
Le cinquantième anniversaire de l’expédition de Crimée a été solennellement
célébré à Turin le 15 en présence de
LL. MM. le Roi et la Reine et de beaucoup de sénateurs et de députés. Les
survivants de l’expéditon, encore nombreux, ont défilé fièrement avec les bannières que Victor Emmanuel II leur
distribua à leur départ en 1855. De brefs
discours ont été prononcés par le général Bava Beccaris, président du Comité
organisateur de la commémoration, et par
le sénateur Frôla, syndic de Turin. Un
banquet de mille couverts a été servi,
par les soins du Comité, aux vétérans
de Crimée, et le soir un autre banquet
offert par le Municipe, a réuni à l’Hôtel
d’Europe 80 invités, sénateurs, députés,
généraux etc. Le même jour a eu lieu
l’inauguration du monument à Federico
Sclopis, avec beaux discours du sénateurs
Frôla et du ministre Finocchiaro-Aprile.
Le télégraphe apporte, une douloureuse nouvelle de la Sicile. A Grammichele
petite ville de la proyince de Catane, la
« chambre de travail inaugurait » mercredi matin son drapeau. Un millier de
personnes étaient réunies et divers discours ont été prononcés. Il paraît qu’un
des orateurs a excité la foule avec tant
de violence contre les « bourgeois » qu’il
s’en est suivi un assaut au « Circolo dei
Civili» et au Municipe, où les meubles
ont été fracassés et les débris entassés et
brûlés. Les quelques carabiniers présents,
une dizaine, aidés d’un peloton d’infanterie (17 soldats seulement) ont fait leur
possible pour s’opposer à ces actes de
sauvagerie et rétablir l’ordre, mais en
vain, on les a accueillis par une grêle
de pierre et tenté de les désarmer. Alors
l’officier qui commandait le peloton a
ordonné de faire feu, et la foule frappée
de terreur s’est débandée laissant sept
ou huit morts et quantité de blessés. Le
fait, douloureux par lui-même, l’est encore
davantage par l’éclat de passions partisanes auquel il va donner lieu. Songez
si les chefs des partis subversifs vont
négliger cette occasion de crier aux « massacres systématiques du peuple » et autres
phrases de ce genre. On dit que les
socialistes vont faire une enquête pour
ne soit solidement établie entre les deux
pays.
La conférence de Portsmouth (Etats, Unis) en vue de la paix a bien commencé. Les trois premiers articles, concernant la prépondérance des intérêts
japonais en Corée, la restitution de la
Mandchourie à la Chine et son évacuation simultanée par les deux armées, et
la cession du chemin de fer à la Chine
au-dessous de Karbin, ont été longuement discutés, et l’on assure que les négociateurs sont arrivés à un accord complet. On aura plus de peine à s’entendre quand on arrivera aux deux points
les plus difficiles, la question de l’indemnité de guerre (ou remboursement
des frais de la guerre, selon le terme plus
doux que l’on est convenu d’adopter) et
la cession de l’île de Sakaline. D’aucuns
prétendent que les Russes repousseront
énergiquement ces deux conditions, et
comme il est tout aussi probable que les
Japonais n’y renonceront pas, il est à craindre que la bonne volonté des négociateurs ne se brise contre ces deux écueils
et que les négociations ne soient rompues.
L’Illustré de la Famille.
(Revue Maurice)
Sommaire du N. du 18 Arnlt.
La littérature danoise contemporaine. —
Chanson, Vers. — La haine, nouvelle. —
Propos d’un passant. — Chaîne d’odeurs.
— Un nouveau facteur dans l’éducation.
— Monique, roman, Paul Boui'get. — La
Vie pratique: Echo de la Ligue pour la
Beauté— A travers la vie. — Nos services
de correspondance, de graphologie et
d’étude scientifique de la main. — Jeux,
Concours.
Minerva.
Sommario del numero 36
Gli alberi sacri di Roma — La marina
tedesca — Il teatro del popolo — Sui
tetti di New York — I problemi scientifici del secolo XX — Vita musicale
berlinese — Franz Liszt e la principessa
Carolina — L’estetica della via — Questioni del giorno — Spigolature — Fra
libri vecchi e nuovi — Varietà : Un rimedio contro le inondazioni : I serbatoi
(E. Tavallini). — Rassegna settimanale
della stamba.
L’Ami de la Jeunesse
Sommaire du Numéro de Juillet.
Guignolet — Colonies de vacance —
Trois philosophes — La vie en Palestine — Le quaker du lac Champlain
— Russe et japonais — Le mécanisme
des automobiles — L’influence de l’air
marin sur les montres — Du pays de
Galles — Le Japon — Les boulangers
au m, age.
leur compte, ce qui serait fort louable
si l’on pouvait s’attendre de leur part à
une enquête impartiale. Cela n’est pas
pour faire du bien à M. Fortis, qui est
en cure à Vallombrosa pour une indisposition assez sérieuse paraît-il pour que
tout travail lui soit momentanément interdit.
La visite de l’escadre française à la
flotte anglaise, dont nous avons parlé
la semaine passée, a revêtu les proportions d’un grand évènement, par l’accueil
on ne peut plus cordial et enthousiaste
qui lui a été fait. Nul doute que l'entente
cordiale dont on parle depuis si longtemps
Ab. payés et non quittancés.
1905 : Long Jean Thomas, anc., Pramol. l’ons
Pierre feu Jean, Bessé. M.me V.ve Caïrus, Villar.
NB. — Tout abonnement payé et non quittancé
est mentionné dans cette rubrique. Ceux qui n’y
trouveraient pas leur nom sont priés de réclamer
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Per informazioni rivolgersi al Prof.
G. Maggiore (Torre Pellice), Presidente della Commissione.
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