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Quarante-quatrième année.
5 Février 1909.
N. 6.
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l ËCUO DES ViUlËES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Prix d’abonnement par an;
Vallées VauUoises . . Fr. 2,50 — Italie .
Etranger........................................»
Plus d’un exemplaire à la même adresse, chacun . »
Allemagne, Autiiehe-Hnngrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
Postal selon Accord de Vienne »
Fr. 3,00
3,00
On s’abonne: à Torre Pellice au bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM. les
Pasteurs.
L’abonnement se paye d’avance.
Pour toutes les annonces, s’adresser à l’Imprimerie Alpine,
concessionnaire. ____________
S’adresser pour la Rédaction à M. N.Tourn, prof.. TorreI^Uice,
et pour l’Administration à M. J- Coïsson, prof.. Torre Pelhce.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du
commencement de l’année. _ , i.- t
Les changements non accompagnés de la somme de lo cent
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE :
Communication ofOcielle — Une cliquette mensongère — Kphémérides vaudoises — Pour
l’Exposition de Turin — La Bible en Italie
— Pour les Vaudois de Messine — Chrcnique — Livres et journaux — Nouvelles
politiques — Souscription.s.
CONIMUNICATION OFFICIELLE
Nous portons à la connaissance de
MM. les pasteurs des Vallées, que,
grâce aux bons offices de notre frère
M. Auguste Melile, la Société Biblique
de Londres met â notre disposition
des Bibles de mariage, au prix de 4
francs, payables à échéances espacées.
Monsieur le pasteur Pascal^ de Pignerol, veut bien se charger de prendre chez Iqi le Dépôt de ces Bibles,
afin d’en faciliter la répartition dans
toutes nos paroisses, à mesure qu’elles
seront requises.
Messieui's le? pasteurs sont priés
de faire connaître, le plus tôt i90ssible, à M. Pascal, le nombre appro^iniatif des exemplaires de ces Bibles
de mariage, qui leur est nécessaire,
pendant une année, et cela pour éviter
les frais d’envois trop fréquents.
*
La communication reproduite cidessus, a paru dans VEcho du 18 Décembre dernier. On nous prie de la
publier une seconde fois, vu que personne n’y a répondu, sauf M. Balmas
d’Angrogne. Il est désirable que l’on
se hâte, si l’on veut profiter des avantages de l’offre qui nous est faite.
Torre-Pellice, le 3 Févr er 1909.
J,-P, Pons, Modérateur.
Une ctiqiieüe mensongère
surtout, le seul Juge juste et impartial, nous soient acquises.
Avec quelle désinvolture, lorsque
cela nous convient, n’absolvons-nous
pas les pires méfaits chez notre voisin et les fautes que nous pouvions
avoir commises, en disant que, somme
toute, nous sommes de braves gens!
Ne sommes-nous pas susceptibles d'un
mouvement généreux, d’oublier une
offense, d’accoi'der notre appui à qui
en a besoin? Ne sommes-nous pas
faciles â vivre, des hommes sans préjugés, sans raideur, ne sommes-nous
pas de braves gens ? C’est cette opinion qu’avaient d’eux les frères de
Joseph, ou qu’ils désiraient que l’on
eût d’eux, lorsqu’ils se présentèrent
devant le favori tout puissant du Roi
Pharaon en qui ils ne reconnaissaient
point le jeune homme, leur frère, os
de leurs os, chair de leur chair, qu’vils
avaient jeté au fond d’une fosse, dans
le désert, après avoir voulu le tuer
et qu’ils vendirent enfin pour vingt
pièces d’argent. Ces hommes qui viennent d’un pays éloigné, dévasté par
la famine, jusqu’en Egypte, ce grenier
d’abondance, pour s’y approvisionner.
...Nous sommes de braves gens.
Gen. XLIU il.
Ignoi'e-t-on tout de la vie de quelqu’un? N’a-t-on encore jamais eu l’occasion de mettre à l’épreuve la patience ou la fidélité d’un ami? a-t-on
mille motifs de blâmer la faiblesse de
caractère d’une de ses relations, on
ne s’en écrie pas moins, d’eux tous:
Malgré tout, ce sont de braves gens!
Et nous-mêmes, qui devons,'quotidicnnement, nous accuser d’égoïsme, de
dureté ou d’orgueil, ne proclamonsnous pas, avec indignation, lorsqu’on
nous adresse le plus léger reproche
sur notre conduite peu charitable, que
nous sommes de braves geijs?
Cette profession de foi de nos mérites, cette opinion que nous avons
de nous-mêmes, parce que nous n’avons jamais, par un fait matériel, attenté à ia vie d’auti ui ou lésé les
justes droits de nôtre prochain, ne fout
pas que. l’approbation des hommes,
nos frères, et que l’approbation de Dieu
sont suspects comme peuvent l’être
des voyageurs inconnus.
Mais qui, sauf leur victime, parce
que Joseph les a reconnus et qu’il les
accuse d’être des espions, afin de les
retenir auprès de lui, quel homme
pourrait jamais supposer qu’un crime
aussi horrible que le leur pèse sur la
conscience de ces Hébreux! AuraiLce
été trop exiger que de croire que,
dans leurs pérégrinations dans le désert, ils ne se fussent jamais montrés
ravisseurs et pillards et que d'espérer
que la vérité avait toujours parlé par
leur bouche ? Aurait-ce été trop exiger que de cioire qu’ils étaient des
hommes pui’s, justes, humains, malgré
les mœurs barbares du temps oi'i ils
vivaient puisqu’ils étaient les descendants d’Abram, d'Isaac et de Jacob
qui parlaient de leur Dieu en disant:
Nous avons vu Dieu face à face et
notre âme a été sauvée! Oui, sans
doute, car si les fils de Jacob étaient
plus éclairés que les païens au milieu
desquels ils vivaient, si leur sens moral était plus développé, si leur conscience était plus délicate, s’ils savaient
ce que c’est que ia crainte de Dieu,
de ce Dieu qu’ils appelaient le Vivant
et l’Eternel, ils n’en étaient pas moins
des hommes.
Frustes, primitifs, en proie à des
passions auxquelles leur vie nomade
et libre donnait un libre cours, ils
étaient violents et emportés et, en vrais
représentants de leur race, fourbes et
rusés. Toutefois, .si nous sommes souvent assez condescendants pour jeter,
d’une façon coupable, un voile sur
des fautes et des vices comme ceux
que nous venons d’énumérer, si nous
disons, parfois, d’hommes ravisseurs,
impies et impurs qu’ils n’eu sont pas
moins de braves gens, si nous en disons autant de nous-mêmes, lorsque
nous commettons les mêmes fautes
qu’eux, oserions-iious inclui’e, dans la
catégorie des braves gens, des fratricides? Oh! les remords qui auraient
dû déchirer la conscience et empoisonner la vie de ces hommes que la
jalousie, l’envie et l’espoir du lucre
avaient amené à porter la main sur
leur jeune frère, à l’abandonner au
fond d’un trou dans le désert et enfin
â le livrer captif à des Madianites
pour qu’il devînt un esclave dans un
pays éloigné ! D’atroces, de cuisants
remords auraient dû les empêcher de
jamais plus goûter un peu de repos
sur leur couche après les fatigues de
leur vie errante, de recevoir la bénédiction de leur vieux père, abîmé dans
son désespoir, de jouer avec les bou-^
des noires de leurs enfants... Ne comprenaient-ils pas que leur crime retombei ait un jour sur leur tête, que
Dieu leur en redemanderait compte?
Mais non, leur vie a repris son cours
paisible et le spectacle de la douleur
de Jacob ne ia trouble point. Et quand,
enfin, ils doivent descendre en Egypte, afin d’en rapporter du pain pour
leurs familles respectives, les frères
de Joseph, sur lesquels le souffle vengeur de l’épreuve s’est levé, osent encore s’écrier: Nous sommes de braves
gens !
Il n’est aucun de nos lecteurs qui
se soit, matériellement, rendu coupable d’un forfait aussi exécrable quê
celui des frères de Joseph. Néanmoins
l’envie, la jalousie, la haine, la flamme
d’une colère sourde, couvant dans nos
cœurs, peuvent nous conduire tous à
des actes dont l’affirmation: «Nous
sommes de braves gens» constituerait
une bien pauvre défense. De braves
gens à nos yeux obscurcis par le péché et pour tous ceux qui, taillés à
notre image, jugent d’une manière partiale et superficielle; non point aux
yeux de Dieu. Pour Lui nous sommes
alors des lâches ou des meurtriers.
Celui qui hait sou frère est un meurtrier, affirme, solennellement, la Parole divine.
Nous sommes de braves gens disaient d’eux-mêmes les frères de Jo§eph
devant le grand seigneur de la cour
de Pharaon qui avait le pouvmir de
les faire jeter en prison. Nous sommes de braves gens, disons nous, avec
complaisance, et nous passons notre
temps à nuire, à nos frères, à notre
prochain, à nos collaborateurs! C’est
là le langage des hommes, c’est le
nôtre, c’est celui du Pharisien qui
s’écrie: ô Dieu je te rends grâce de
ce que je ne suis pas comme le reste
des hommes. Voici, par contre, quelques déclarations de la Parole infaillible! Il n’y en a jroint qui fasse le
bien, non, pas même un seul. Vous
avez pour père Satan. Race de vipère,
comment pourriez-vous parler bien
étant méchants! — Et voici le langage de l’homme qui a appris à se
connaître à la lumière de la Parole
divine; ô Dieu, sois apaisé envers moi,
qui suis pécheur!
Voici, enfin, le langage du pécheur
repentant et de tous les pécheurs qui
ont obtenu leur pardon au pied de la
croix du Calvaire: Eternel, je cherche
en toi un refuge. — Justifiés par la
foi, nous avons la paix avec Dieu par
Jésus-Christ notre Seigneur.
Em. Pons, Pasteur.
EPHEfflÉRIDES VAUDOISES
8 Février.
François I et Charles Albert.
La date du 8 Février unit dans notre mémoire ces deux souverains, parce
que, à trois siècles de distance, ils ont
tous deux signé un décret dont le souvenir lions est cher.
La cour d’Aix avait prononcé le 18
Nov. 1540 l’infâme sentence qui condamnait à mort tous les Vardois de
Cabrières et Mérindol, et rien ne semblait pouvoir empêcher l’exécution de
ce monstrueux décret, quand le bruit
de cette iniquité arriva aux oreilles
du roi François I vers la fin de l’année. Il en fut si surpris qu’il ordonna
aussitôt au Sieur Guillaume Du Bellay,,,
son lieutenant général pour le Piémont, de faire une enquête en Provence à ce sujet
Du Bellay se hâta d’envoyer sur les
lieux deux hommes de confiance, qui
dès le mois de Janvier lui apportérent une copie de la sentence d’AiX
et le rapport de leur enquête. Lentolq
nous a conservé (Historia 40, 41)-la
substance de ce rapport, que nous
copions textuellement : « Riferirono
quali e qLuante fossero le ingiustizie,
ruberie, estorsioni, tirannie, vessationi
e crudeltà che usavano, si gli officiali
secolari, si gli ecclesiastici contro
quei di Merindolo et altri. Quanto poi
alla vita e costumi dei perseguitati,
riferirono che dalla maggior parte dei
Provenzali, non se ne diceva se non
bene: ch’erano persone pacifiche, ch
mate dai lor vicini, che mantenevano
la lor parola, piagavano i loi’o debiti,
non erano dediti ai litigi, usavano
carità ai poveri. Oltre a ciò, che per
tutta Provenza erano conosciuti per
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^^questo segno; che non 'bestemmiavano,
non giuravano se non in casi necessari et importanti, non nominavano
il diavolo, nè uscivano dalla lor bocca
parole sporche, com’è costume in tutti
^ gli altri. Ma che aH’incontro, molti
si offendevano di loro che non ei'ano
veduti far riverenza alla croce et alle
immagini, che i preti testificavano che
non facevano dir delle messe nè far
fare uffici da morti, che non si curavano bagnarsi di quell'acqua che chiamano santa, che non andavano in pellegrinaggio, che non si segnavano
quando tonava, non facevano offerte
nè voti ai santi, nè alla vergine Maria».
Le i*oi, ayant lu ce rapport, émit
le 8 Février 1541, un édit de grâce
pour tous les Vaudois de Provence,
condamnés par la cour d’Aix; enjoignant à celle-ci de ne plus agir avec
eux comme elle l’avait fait, mais de
leur montrer leurs erreurs « par la
parole de Dieu du 'Vieux et du Nouveau Testament, s’il y en avait parmi
eux qui fussent tombés dans l’hérésie.
- C’était trop beau ! L’on sait que cet
édit donna à nos pères quatre ans de
répit; mais hélas! le 1“” Janvier 1545
François I se laissa forcer la main
par le cardinal de Tournon et ordonna l’exécution de la sentence d’Aix.
J Le 8 Février 1848 Charles Albert
signait à Turin le Statuto, qui donnait au Piémont ses libertés civiles,
malgré l’opposition des prélats; et il
le complétait le 17 du même mois par
l’édit d’émancipation qui mettait les
Vaudois dans la jouissance des mêmes
droits que tous les Piémontais. Et
Charles Albert n’a pas fait comme
^ François I, il n’a pas rétracté son édit
libéral, il l’a maintenu et ses successeurs Té~ maintiennent si Ijien que son
Statuto est la charte intangible de
l’Italie unie avec Rome capitale.
Puissent les Vaudois présenter dans
la liberté les mêmes beaux caractères
qui les distinguaient au temps de la
persécution! Teofilo Gay.
POUR L’EXPOSITION OE TURIN
Plusieurs lecteurs sauront déjà que
le Comizio Agrario de l’Arrondissement de Pignerol a décidé de concourir à la grande Exposition qui aura
lieu à Turin en 1911, non seulement
avec des données sur son activité, par
le moyen de ses publications, de cartes, tableaux statistiques, etc., mais
aussi avec des collections des différents produits cultivés dans l’Arrondissement.
Samedi dernier, dans les locaux du
Comizio même, eut lieu une réunion
spéciale, à laquelle, outre quelques
membres du Bureau du Comizio et
MM. le prof. Toscani, l’inspecteur forestier Allard, le directeur didactique
de la ville de Pignerol, Perron, le
prof, Gioda, directeur de la Cattedra
Ambulante d’Agricoltura de Coni, etc.,
assistait aussi le président de notre
Société d’utilité Publique, aimablement invité par M. l’avocat Attilio
Fer, l’apprécié président du Comizio,
qui sut brièvement exposer le programme de la Direction du Comizio
sur cette louable entreprise.
Suit un court entretien sur ce sujet.
L'on espère avoir à temps la collection des principaux produits, et l’on a
même déjà commencé celle des arbres.
Le président de la Société d’Utilité
Publique a été chargé de s’occuper
des produits des Vallées et surtout de
celle du Pélis et des Vallons limitro
phes. A son tour il espère que plusieurs voudront bien s’en occuper aussi
et lui faciliter sa tâche. Il s’adresse
surtout aux membres des Bureaux des
Sections et à tous les membres de la
Société.
Les personnes qui s’occupent des
petites industries alpines feront bien
de continuer à travailler dès à présent, car il est probable que l’année
prochaine il y aura à Pignerol une
petite exposition, où l’on ferait un
choix des objets qui pourraient être
présentés à l’Exposition de Turin.
Pour de plus amples informations
les lecteurs de l’Echo des Vallées peuvent s’adresser librement au président
de la Société d’Utilité Publique, M.
Emilio Eynard à Torre Pellice.
*
4*
Il serait aussi désirable qu'à l’Exposition de Turin, non seulement l’agriculture, mais toutes les autres branches de l’activité de nos Vallées fussent représentées.
Ne pourrions-nous pas avoir en outre lès collections des minéraux, de
la flore, des oiseaux, les photographies
des localités les plus intéressantes et
pittoresques de nos Vallées ?
L’appel est adressé à toutes les personnes de bonne volonté et qui ont à
cœur le progrès économique des Vallées.
Paire connaître nos contrées à l’Exposition de Turin, n’est-ce pas un bon
moyen d’encourager ses visitcùrs à
venir aussi jusqu’ici et parcourir nos
belles Vallées?
Une Commission spéciale ne pourrait-elle pas s’occuper des excursions
de Turin aux Vallées?
Pendant l’Exposition il y auràtiussi
un grand nombre de Congrès nationaux et internationaux, qui à leur
clôture font généralement des excursions aux alentours de la Ville. Nous
ne doutons aucunement que plusieurs
d’entre eux viendraient volontiers aux
Vallées s’ils y étaient invités.
Il faudrait cependant leur préparer
de cordiales réceptions et avant tout
introduire dans tous nos pays plusieurs
innovations aptes à rendre plus agréable et facile le séjour des étrangers
parmi nous.
Voilà un petit programme qui mérite d’être bien étudié par le public,
duquel nous attendons les différentes
observations et critiques. E. E.
LA BIBLE EN ITALIE
en 1909
3.700
6.998
63.457
74.155
L’on nous communique les chiffres
des ventes de la Société Biblique Britannique et Etrangère en Italie pendant l’année qui vient de s’écouler.
Les voici :
Bibles . . . Ex.
Nouv. Testaments »
Portions séparées »
Total »
Ces chiffres accusent au premier
abord une diminution assez considérable dans la circulation des Saintes
Ecritures dans notre pays. En effet
les chiffres de 1907 étaient les suivants :
Bibles . . . Ex.
Nouv. Testaments »
Portions séparées »
Total
Il faut remarquer cependant que
les ventes des colporteurs de la Société même (quoique réduits au nombre de 26, le contingent le plus faible
qu’elle ait jamais eu) ont été presque
4.956
12.179
93.021
110.156
égales à celles de l’année précédente,
soit 53.611 au lieu de 57313; le gros
de la diminution est représenté par
les ventes dans les grands dépôts, réduits à celui de Rome, et plus encore
par les ventes à d’autres Sociétés et
œuvres missionnaires qui se servaient
chez nous, surtout d’évangiles, et auxquelles une Société anglaise The Scripture Miss Mission en a offert à très
vil prix une édition nouvelle et très
richement illuminée. Quoiqu’il en soit,
nous nous consolons de la diminution
de nos ventes par la pensée que l’Evangile continue à être largement
répandu parmi notre peuple qui en
a un si grand besoin.
Nous espérons trouver pour la nouvelle année de nouveaux ouvriers
remplis de zèle et un nouveau Dépôt
sera ouvert le 1*' Mars dans le centre
même de Rome, tout près de Piazza
Venez!a, dans le grand palais des
Assicurazioni generali et en vue du
grandiose Monument National, qui sera
érigé en 1911 à la mémoire du Père
de la patrie. Ici se trouveront réiinis
le magasin pour la vente au détail,
les bureaux de l’agent de la Société
et le département pour les expéditions
en gros dans toute l’Italie et même
à l’étranger.
Nos lecteurs seront heureux d’apprendre que notre excellent colporteur
de Messine, Giuseppe Greco, a échappé
presque miraculeusement au tremblement de terre. Pendant plusieurs jours
on était sans nouvelles de lui, mais à
la fin l’Agent de la Société a eu la
joie d’apprendre par la voie de Païenne que le pauvre ami, ainsi que
sa femme et ses deux enfants étaient
arrivés chez leurs parents à Barcellona, a moitié nus, mourant de froid
et de faim, et ont été reçus en frères
par leur famille et par l’Eglise. Ils
avaient tout perdu et demandaient
des secours de tout genre, surtout
des livres et un sac pour recommencer leur œuvre.
Nous sommes heureux de dire que
le colporteur de la Société Biblique
d’Ecosse, Antonio Giono de Reggio,
a échappé lui aussi avec les siens.
Pour son œuvre en Italie la Société
Biblique Britannique et Etrangère dépense environ 75.000 fr. par an. Elle
a donc parfaitement le droit de faire
appel aux chrétiens de notre pays
pour lui venir en aide. C’est ce que
va faire cette année encore un député
de la Société, le Rev. M. F. Hodge,
un de nos secrétaires de district. Il
a dû commencer sa tournée par Rome
les premiers jours de Février. De là
il ira à Naples pour le 7 du même
mois, puis à Florence pour le 14. Ses
visites dans d’autres villes seront annoncées sur place. Serait-ce trop demander à ceux j)arnii vos lecteurs
(et ils sont nombreux sans doute) qui
s’intéressent à la diffusion de la Parole
de Dieu dans notre patrie de lui envoyer, des villes qu’il ne pourra pas
visiter, leur souscription à l’adresse
de l’Agent de la Société pour l’Italie,
Rev. R. O. Walker, 185 Via défia Regina et après le U Mars, 25 Piazza
Venezia - Roma.
*
* ^
Le Dépôt de Saintes Ecritures de
feu le regretté ancien Goss a été
confié à son second fils, M. Aimé Goss,
à la même adresse à Torrepellice.
Ce dépôt a été refourni convenablement de Bibles, Nouveaux Testaments
et portions séparées en Italien et en
Français.
Pour les grandes Bibles de Famille,
à donner aux nouveaux mariés, aux
frais des Eglises, et pour celles-là
seulement, les pasteurs sont priés de
s’adresser à M. le pasteur Henri Pascal
à Pignerol, qui est autorisé à les remettre aux Consistoires au prix réduit
de 4 fr. par ex. Il serait bien que
nos Eglises fissent quelqu’effort pour
placer une belle Bible dans chaque
nouvelle famille en voie de formation.
A. Meille.
Pour les Vaudois de Messine
Monsieur le Directeur,
J’ai reçu pour nos frères de la Sicile, les dons suivants :
Par le Rev. E. P. Riddall (Iilande)
« Un ami ». . . . fri«. 25,—
Par M. le past.-Ch. Jaiilmes, l'Eglise
de Sèvres (Seirie-et-Oise) . » 55,15
Par M. le past. G. Giiiolhac, l’Eglise
de St.-Laurent-du-Pape (Ar
déclio).................>21,—
M. Pétavel Olliff, Monihriond (Lausanne) .......................» 6,—
Du Comité Vaudois de Londres par
le Rev. Clément A. Worsfold,
Church View ... » 215,—
Par M. le past. B. Gardiol, BoLi
(Vallées Vaudoises):
Contributions particulières frs. 71,20
De ru. C. J. G. . . » 25,
De la Société des Mères de
famille ... » lo,—
Do ru. C. J. F. (déjà versés) » 20,- » 126,20
Par M. le past. A.Balmas, Angrogne:
Mlle Al. Ri voire des Rivoires frs. 5,—
P. Rivoire, ex-ancien . » 4,—
Mlle Const. Mondon Marin » 1,— » 10,—
4.58,35
Nous invitons nos amis des Vallées,
qui peuvent contribuer au soulagement des nombreuses victimes que
notre Eglise a le devoir de secourir,
de nous transmettre leurs dons. De
notre côté, nous serons heureux de
les envoyer, sans délai, à notre Comité d’Evangélisation.
Torre-Pellice, le 2 Février 1909.
J.-P. Pons, Modérateur.
CHRONIQUE
La Tour. Mercredi soir, 3 cour.,
M. Trou a eu l’aimable idée d’inviter
la jeunesse de la paroisse à une soirée
dans la grande école de S.te Marguerite. Nous pouvons bien dire qu’elle
a été das mieux réussies; pleine d’entrain et d’enthousiasme. Aussi je crois
me rendre interprète des sentiments
de tous ceux qui y ont assisté en remerciant chaleureusement M. et M.me
Tron de leur bonne idée, de leur bon
cœur et de leur bon... thé.
Mais...! en resterons-nous là?
Philippe.
La section locale de la Société
d’ü. Publique, a tenu sa séance annuelle lundi dernier à S.te Marguerite.
On ne peut guère dire que le concours des membres et du public y ait
été considérable; mais pour ne décourager personne je ne vous dirai pas
combien nous étions. Le rapport lu
par le président s’applique plutôt à
nous détailler des projets pour l’avenir qu’à relater des faits accomplis.
Et cela se conçoit: nous dormons, nous
les membres, nous le public vaudois.
L’assemblée a cependant pris une décision importante quçje tiens à communiquer au public. Vu l’impossibilité
de contrôler — comme elle le voudrait pour assumer des responsabilités — le bureau de location, la section de la Tour décide à la presque
unanimité,uorapas dele céder à un tiers,
mais de le supprimer en tant que Bu-
3
.«i»,-"
1'eau placé sous les auspices de la Soc.
d’U. Publique. Il est donc bien entendu
que la Société n’aura plus rien à voir
daus le ou les Bureaux qui vont recueillir- notre succession, et que les
directeurs et titulaires d’iceux seront
seuls responsables des opérations qui
s’y feront.
Le comité de la section est confirmé,
pour l’année courante, en la personne
de MM.: J. Geymet, présid.; L. Jourdan, v.-prés. ; J. Travers, secrétaire.
reporter.
Dimanche 7 février à 8 heures du
soir, dans l’Âula Magna du Coliège,
M. le prof. J. Jalla fera une causerie
sur les Légendes des Vallées.
I*eri*ier. Jeudi soir, 28 janvier dernier, dans la vaste salle de l’Hôtel
Regina, par l’initiative de M.me la
comtesse Pinelli-Ratti, femme du préteur, eut lieu une gentille petite fête
consacrée aux deux cents enfants en
virón des écoles catholiques et vaudoises du Perrier. Après que M.me la
comtesse et le Rev. Don Richard eurent adressé la parole aux enfants,
M. David Peyrot leur expliqua quelques projections, illustrant les ftibles
de La Fontaine et la parabole de l’enfant prodigue. Les enfants ensuite
chantèrent et récitèrent. Déux chœurs,
joliment exécutés par les élèves de
M. E. Peyronel, furent particulièrement
goûtés et applaudis. Etaient présents
à la fête toutes les autorités locales
et un grand nombre de parents des
enfants. Ces derniers, gais comme des
pinsons, retournèrent chez eux chargés de fruits, de bonbons, de tiibliers,
de bonnets, de pantalons, etc.
Alnsscl. Le Comité «Pro Calabria»
composé du pasteur, du prêtre, de la
junte communale et du délégué de la
Croix Rouge a collecté frs. 140,85 qui,
ajoutés à la contribution de frs. 50
de la commune, ont été transmis au
président du Comité piémontais.
Praly. Notre collecte d’Eglise «Pro
Messina-Calabria», faite d’entente avec
l’Autorité Communale et par souscription, a recueilli en peu de jours les
dons empressés et souvent généreux
de toutes les familles de la paroisse;
cent-vingt souscripteurs. La somme
collectée, L. 220, et transmise dès le
12 janvier au «Comité de secours de
Turin » figure dans le N. 18 janvier
du journal La Stampa sous la formule
« Sottoscrizione fra i membri délia
Chiesa Valdese del Comune di Praly ».
La Commune, d’autre part, ayant
destiné d’office L. 50 pour le même
objet, et nos ouvriers des mines de
talc ayant, en plus que leurs contributions de famille, consacré une demijournée de travail à cette œuvre de
fraternité, nous arrivons avec le tout
à un total d’environ trois cents frs.
Nos chers voisins de Rodoret, qui
font partie aussi de notre Commune,
ne m’en voudront pas si j’ajoute qu’une
souscription du même^genre a circulé
parmi eux et dont le montant a été
consigné, sauf erreur, au même Comité provincial. 3. BomET, pasteur.
Vaudois à l’étranger. Dimanche,
24 janvier, la paroisse nationale de Coffrane, Genevey-s-sur-Coffrane et Montmollin a célébi'é le jubilé de 25 ans
de ministère du pasteur Stalé. A cette
occasion, une cérémonie solennelle a
réuni l’après-midi, à 2 heures, dans
le temple, décoré pour la circonstance,
tous les fidèles. M. le pasteur Monnard,
de Neuchâtel, délégué du Synode, présidait la réunion.'En termes touèhants,
il a loué la persévérance et l’amour
que M. Stalé a apportés à l’accomplissement de sa tâche; il a aussi félicité la paroisse de la gratitude qu’elle
a voulu témoigner â son fidèle conducteur.
M. Ramseyer, doyen du collège des
Anciens, s’est fait l’interprète de tous
les membres de l’Eglise en adressant
à M. Stalé des paroles pleines de reconnaissance. Il lui a remis en souvenir de cette fête un superbe plateau
d’argent.
Très ému, M. Stalé a clos la céi’émonie en remerciant chaleureusement
ses paroissiens pour la belle journée
qu’ils lui avaient préparée.
Le chœui’ mixte a fort bien exécuté
deux chants étudiés pour la circonstance. P.
(Egl. Nationale).
LIVRES ET JOURNAUX
Adolfo Chauvie. Cristiano, ma
non Cattolico Romano, e Socialista, ma non Materialista. Con
ritratto dell’Autore. Editrice L’Avanguardia dei Cristiani Sociali d’Italia.
Firenze, 1909. (Pagg. 16).
Dans sette bioiliure, publiée par les soins
de son arai .lean Meille, Adolphe Chauvie expose ses idées relifricuses et sociales. La forme
qu’il a choisie est celle d’un dialogue entre
deux adeptes du sociali.sme italien, un étudiant athée et un ouvrier crojant, qui a quitté
l’iiglise de Rome pour flivangile. Le dialogue est bien conduit, écrit en un langage populaire mais sans vulgarité, et avec la vivacité
et le brio qui convient à ce genre et au caractère des ititerlocntcui s. Ln lisant cette
brochure et celle que l'Auteur a publiée Inimêmo il y a quelques mois, sous le titre «.La
religione dell'Avvenire », nous sentons plus
vivement la perte que l’Eglise vaudoise a faite
par le départ si soudain et si tragique d'un
ouvrier qui s’était consacié avec tant d’ardeur à l’œuvre de Dieu. Les nombreux amis
et connaissances d’Adolphe Chauvie tiendi'ont
sans doute à se procurer ces deux brochures
et à les conserver en souvenir du regretté
pasteur de Messine.
Nouvelles politiques
Il n’est pas un journal en Italie
qui ne continue à consacrer une ou
plusieurs de ses colonnes au triste
sujet d’actualité: le désastre calabrosicilien. Qu’il nous soit donc permis
d’y revenir à notre tour, pour tâcher
de résumer la situation, à l’intention
de nos lecteurs qui ne lisent pas les
quotidiens. En prenant la moyenne
des données qu’on a pu recueillir de
différents côtés, il résulte que le chiffre des morts ne serait pas inférieur
à 120.000 personnes. Les dommagescausés aux immeubles, calculés sur
la base de l’impôt «fabbricati», seraient évalués à plus de 200 millions
de fr., non compris le mobilier, les
valeurs, les objets d’art ensevelis sous
les décombres. Plus de 10.000 morts
ont été tirés des décombres jusqu’à
ce jour et enterrés dans les cimetières
improvisés à proximité des villes ou
bourgades détruites. Et nos braves
soldats poursuivent partout leur pénible et parfois révoltante besogne,
encouragés par leurs officiers.
Impossible d’évaluer, même approximativement le chiffre atteint par
les souscriptions en faveur des rescapés. Il s’agit de millions, de dizaines
de millions. L’Italie ne doit pas avoir
souscrit moins d’une vingtaine de
millions, sans compter le subside de
l’Etat. L’Allemagne, la France, l'Angleterre, les Etats-Unis, ont versé à
leur tour plusieurs millions. D’autres
millions nous sont parvenus de tous
les pays de l’Europe, j’allais dire du
monde ; et jamais peut-être un désastre
public n’avait soulevé un pareil élan
de charité, de fraternité et de solida
rité humaine. Ne l’oublions jamais et
sachons nous montrer reconnaissants.
Les sinistrés vont donc pouvoir être
abondamment secourus ; et si les
moyens sont encore insuffisants pour
relever toutes les ruines et redonner
l’aisance à ceux qui sont tombés dans
la pauvreté, on pourra du moins offiir à chacun un abri convenable qui
le protège des intempéries, des habits
pour se couvrir, et du pain jusqu’au
jour où il lui sera donné de se le
procurer par son travail. N’est ce pas
là tout ce que les malheureux rescapés ont le droit d’exiger de leurs « frères » ? S’ils vont prétendre davantage,
s’ils deviennent exigeants, s’ils font
mine d’exploiter leur malheur et vont
continuer à vivre dans l’oisiveté dont
on prétend que plusieurs s’accommodent trop bien, ils ne feront que s’aliéner la sympathie de leurs amis.
Nous formons, en terminant ce paragraphe, les vœux les plus ardents,
pour que l’esprit de justice, d’équité,
de loyauté, d’honnêteté préside dans
la distribution des secours, et pour
que Dieu confonde ceux qui furent
dénommés les « chacals de la bienfaisance ».
Comme la politique intérieure proprement dite, n’offre que peu ou point
de sujets dignes d’attirer l’attention
de la presse, celle-ci en est réduite,
ainsi que cela lui arrive très très souvent, à inventer des nouvelles à sensation. Ainsi, tenez: M. Giolitti vient
de se rendre à Rome après un séjour
de deux semaines à Cavour. Pourquoi,
dit-on, ce retour précipité du chef du
Gouvernement, si ce n’est pour demander au Roi un décret de prorogation de la session parlementaire
qui va être aussitôt suivi de la dissolution de la Chambre? Oui, pourquoi pas, ajoutons-nous, vu que la
convocation des comices électoraux
pour l’élection d’une nouvellé Chambre ne peut plus être, de par la loi,
ajournée iiue de deux ou trois mois,
et que les élections sont partout si
impatiemment attendue ? Mais M. Giolitti n’a pas encore jugé à propos de
nous dire quand il compte les faire.
— Il s’est produit tout dernièrement à Piancastagnaio (Sienne) un
conflit entre manifestants de la ligue
agricole locale et carabiniers, qui eut
comme triste épilogue deux morts et
plusieurs blessés. Les paysans prétendant obtenir gratuitement des propriétaires la cession de certains terrains qu’ils voulaient exploiter jfour
leur compte et la force publique ayant
dû intervenir pour s’opposer à cette
violation de droits, il s’en suivit une
bagarre à coups de pierres d’un côté,
de fusils de l’autre, avec ses suites
inévitables. Les morts sont malheureusement du côté des paysans. Une
enquête dira si les carabiniers se sont
servis de leurs armes autrement que
pour protéger leurs vies.
*
* *
Les différentes questions balcaniques semblent être en voie de solution. Vous saviez déjà que la Turquie
accepte l’indemnité pécuniaire offerte
par l’Autriche pour l’annexion de la
Bosnie. Restait à régler le mode de
payement ; mais en cela aussi l’on est
bien près de s’entendre, l’Autriche
ayant proposé de verser les 80 millions de fr. par acomptes mensuels
dans l’espace de deux ans. Pas de
doute que la Turquie ne s’accommode
de cette proposition, après avoir cédé
sur la question principale. Quant au
différend turco-bulgare, bien autrement sérieux, avec les allures belliqueuses qu’affectait de prendre la Bulgarie, il va être réglé à son tom',
grâce à l’intervention de là Russie.
A titre de compensation pour l’amoindrissement du territoire que lui cause
la séparation définitive de la Bulgarie, la Turquie exigeait 125 millions
de fr.; la Bulgarie en offrait 82. Or,
comme la Turquie a toujours une
dette de guerre de 27 millions de livres turques vis à vis de la Russie,
celle-ci offre généreusement de soustraire des 27 millions en faveur de la
Bulgarie, la différence entre ce que
la Turquie exige et ce que la Bulgarie offre, soit deux millions de livres
turques (43 millions de fr.) En d’autres termes, la Russie payerait pour
la Bulgarie et tout le monde serait
content. Une générosité sans exemple...
si elle est désintéressée.
— La Prusse et l’Allemagne ont célébré solennellement dans le courant
de la semaine dernière le 50° anniversaire de Guillaume IL La plupart des
princes confédérés ont tenu à se rendre à Berlin pour la circonstance, afin
de présenter personnellemenfc»leurs félicitations et leurs vœux au toujours
jeune empereur. j. C.
Souscrìptin en faveur de ÎOrphlioat Vandols
Tout en célébrant le cinquantenaire
de sa propre fondation, la Colonie '
Vaudoise de l’Uruguay n’a pas oublié
celui de notre Orphelinat auquel, par
le canal du Vice-Modérateur, M. Léger,
et de la Table, elle envoie les importantes sommes qui suivent:
1° Une collecte à l’issue du Temple
à La Paz . . • • Frs. 184,12
2° Une collecte à l’issue du Temple
Central de Colonia . . » 160,91
Les listes précédentes portant » 5108,—
Nous avons un Total de Frs. 5453,03
POUR LES SINISTRÉS DE RIASSEL
Nous avons reçu, par le canal de
la Table, les sommes suivantes :
1“ Recueillis par l'Un. Vaidense, par
le Dr. Henri Pons . • frs. 485,34
2“ Par M. P. Bounous, collecté dans
l'Eglise Cosmopolita-Arlilleros » 135,10
3° Pour sinistrés de Massel, par M.
B. Léger, dons recueillis à S.
Gustavo (Entrerios) et au Ve
nado Tuerto ... » 123,20
Total frs. 743,64
Listes précédentes » 1488,30
Total frs. 2231,94
REFUGE ROI CHARLES ALBERT
Dans le Supplément au XI» Rapport, inséré
dans YEcho de la semaine passée, les dons
suivants ont été omis, par ulie erreur typographique, ot nous nous empressons de les
mentionner, avec nos vifs remercîments aux
donateurs :
Riclaret . . Frs. 10,—
Salse ...» 20,—
Traverse . . » 5,—
Torre Pellice, 4 Février Ì909
Le président J. RIBET.
Ab. payes ci non quilinncés.
1908-09: Michel Rostain, Gréoux.
1909: M.me Lopresti, Torre Pellice - MM.
Devaranne, William, Brandt à Charlottembourg
(18 fr., merci) - Alexis Long, anc., Pramol Gibert, Milan - J. H. Beux (Gianassoun), Saint
Germain - Tron, ex-régent, Massel - A. Bertalot, Env. Portes * Marthe Godin, Prarustin
- D. Clapier, Utah - J. Ribet (Faure), Pomaret
- B. Bounous f. Paul, Pramol - B. Griset, Env.
Pinache - F. Jahier, id. - D. Viglielmo, régent,
Clos - H. Pascal f. Henri, Fontaines - Lamy
Meynier, Abbadia - E. Corsani, Vittoria - Prof.
J. J. Malan, Gênes (salutations) - J. P. Tourii,
Alejandra (2 abon., reçu 9 fr.) - Elis. Revel,
St. Germain - M.me Rivoire, Châtillon - Jacq.
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