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pnivantfl-^pquieme année - Anno VII".
Il Janvier 1929
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DES VALLEES
PARAISSANT CHAiQÜE VENDREDI
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«ts, Le Nmnéro: S 5 centimes vv
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
S
MÉDITATION.
« Mon âme, béni.s l’Eternel, et n’oublie aucun de .ses bieniaits ! ».
Psavnw cm, 2.
...Où sont-ils, ceux qui songent à bénir
Dieu, à compter ses bienfaits ? A nous
voir et à nous entendre, il semble que
le bien qui* nous peut advenir nous est dû
et que nous ne sentons en Dieu le directeur des évènements que lorsque quelque
chose va mal dans notre vie, pour pouvoir
récriminer contre Lui. Nous pensons aussi
à Lui lorsque la crainte nous pousse à
chercher un appui supérieur à nos forces
défaillantes. Or, on dit couramihent que les
religions païennes ont pour base ces deux
mobiles : crainte et intérêt ; que resteraitil, mon frère, de ta religion, si tu en enlevais ces deux éléments ? Que d’ingratitude
décèle notre vie intérieure qui, si souvent,
oublie de remercier Dieu de ses dons !
Quelle ingratitude aussi chez ceux qui
méprisent ce que Dieu leur donne, portent leurs regards au-delà et au-dessus de
ce qu’ils possèdent, demandant toujours à
Dieu ce qu’il leur refuse. Ce vague mécontentement pourrait être uñe preuve de
la grandeur de notre destinée. Saint-Augustin, je crois, disait : « O Dieu, tu m’as
fait pour toi, c’est pourquoi mon cœur est
en toi, mais
est-ce là ce que révèle notre désir de ce
que nous n’avons pas ? ».
Or, si l’ingratitude s’explique chez l’incrédule par cet amer désenchantement,
comment justifierait-on sa présence dans
le cœur d’un chrétien ? Un chrétien sait
qu’il a été l’objet d’un amour infini, il a
la certitude d’un bonheur éternel, il sait
surtout qu’il n’a en lui ni vertu ni mérite
personnels, tout ce qui constitue son être,
c’est à Dieu qu’il le doit, et, comme on l’a
dit souvent, un chrétien serait la plus ingrate des créatures s’il n’en était pas la
plus reconnaissante. Chez un chrétien,
l’ingratitude ne s’explique que par une
légèreté naturelle, une facilité trop grande
à oublier les impressions les plus lumineuses et les plus sérieuses ; c’est surtout parce
que toute obligation lui pèse que le chrétien est un ingrat. Les bienfaits reçus de
Dieu nous lient et il y a au fond de notre cœur un reste d’orgueiUeuse indépendance; l’amour de Dieu exige de nous
un amour de même nature, un sacrifice
sans borne et cela nous irrite, nous importune. Donc, il est nécessaire à’wpprendre à compter les bienfaits de Dieu puisque trop souvent nous ne savons compter que ce qui nous manque ; essayons de
rassembler toutes les bénédictions dont
nous avons été les objets, faisons-en honnêtement le compte et nous nous sentirons bientôt accablés sous le poids -de la
Iwnté de Dieu. Pourquoi, hélas ! faut-il,
en général, l’arrivée de l’épreuve pour
nous apprendre la reconnaissance ? Ce
n’est que quand la maladie est venue que
nous sentons le prix de la santé, quand
le vide s’est fait dans notre demeure que
nous sentons la valeur de ces affections
trop peu sanctifiées par la reconnaissance.
Chrétiens que Dieu a épargnés jusqu’ici,
ne laissez pas se propager cette idée que
seule la douleur amène une âme à Dieu
et qu’il ne voit venir à Lui que ceux dont
le monde ne veut plus. Prouvez au monde
que Dieu a prise aussi sur ceux pour lesquels la terre a encore des attraits. Montrez au monde que la vie, l’espérance, le
bonheur peuvent fleurir de toute leur
beauté sous les regards de Dieu, et, pour
compter ses bienfaits, n’attendez pas qu’ils
vous soient ravis.
Et maintenant, que dirons-nous à ceux
qui sont écrasés sous le poids de l’épreuve ?
Gardons-nous surtout de parler de la douleur à la légère et prenons garde de
blesser les cœurs que nous voudrions consoler. Mon frère qui souffrez, vous vous
rappelez cette scène de l’Evangile où les
apôtres, naviguant au milieu de la nuit,
virent venir à eux un fantôme et poussèrent des cris de terreur ? Une voix leur
répondit : C’est pioi, c’est Jésus :! Bien souvent, égarés comme les apôtres, ballottés
comme eux, nous avons vu se dresser, dans
la nuit, le fantôme de l’épreuve. Laissons
s’ouvrir nos yeux, et du sein même de la
nuit, le Seigneur nous dira ; Ne pleure
plus, c’est moi ! C’est lui, en effet, qui vient
à nous dans l’épreuve, lui qui nous cherche,
lui que nous devons bénir en nous humiliant de l’avoir jusque là méconnu. C’est
peut-être un deuil, l’épreuve que nous
avons subie récemment ? Si nous aimons
ceux que nous pleurons, faisons ce qu’ils
nous conseilleraient eux-mêmes, songeons
à tout ce qu’üs nous diraient s’ils pouvaient reprendre voix : ils nous diraient
d’aimer ceux qui nous restent, de travailler
à leur bien, de reporter sur eux ces puissances de notre âme que nous consumons
en d’amers regrets, et c’est en pensant à
eux que je puis vous dire : Ne soyez pas
des ingrats, n’oubliez pas ceux que Dieu
vous laisse, ne méprisez pas ceux que Dieu
vous laisse, comptez ses bienfaits !
(Le Témoignage).
pidèÎes à notre tâche.
A la tâche de chaque jour, aux tâches
de chaque jour, à mesure qu’elles se présentent. Fidèle à la foide des devoirs à accomplir. les uns plus importants, les autres
moins, mais desquels nous avons ou nous
aurons, phus tard, à rendre compte.
L’homme fidèle est célui qui remplit ses
engagements, tous ses engagements, qui
les remplit avec constance et persévérance.
Celui qui est fidèle à sa tâche ne s’acquittera pas de ses devoirs par à-coups, par
intermittences ; mais avec un esprit de
suite, avec joie, avec entrain ; sans dégoût,
sans fléchissements, sans découragements,
sans jamais se laisser arrêter par les difficultés qui viendraient éventuellement se
placer entre lui et son œuvre. Mais pour
demeurer fidèles à notre tâche, quelle
qu’elle soit, il nous faut d’abord Y aimer ;
un travail qu’on fait à contre-cœur est
toujours plus ou moins infructueux, ne
vous donne aucune satisfaction, n’aboutit
à rien qui vaille, ne profite à personne et
finit bientôt par vous dégôûter et dégoûter en même temps ceux qui vous le voient
faire et ceux pour qui vous le faites.
Et ici quelqu’un pourrait m’arrêter et
me dire ; « Vous en parlez à votre aise,
comme si l’on ne savait pas que tout dépend de la tâche qui nous est imposée, puisqu’il n’est pas toujours en notre faculté
de la choisir nous-mêmes. Or, vous n’ignorez pas qu’il est des tâches aisées, faciles,
agréables ; il en est aussi, et en plus grand
nombre apparemment, de lourdes, de peu
attrayantes, de désagréables, d’humiliantes ; en un mot, de celles qui ne vous
donneront jamais la moindre satisfaction,
qu’on ne saurait donc aimer, et auxquelles il n'est guère possible de demeurer
fidèles ».
Qui de vous ne sait que nous sommes,
inconsciemment peut-être mais tout naturellement, enclins à ne voir que les avantages — souvent problématiques — le beau
côté de la position, du métier, de la profession de notre prochain, et que nous
sommes non moins naturellement portés à
voir, à grossir, parfois démesurément, les
inconvénients, les difficultés de notre propre métier ou de çotre profession, et rien
que cela. Il n’y a pas de heu commun plus
commun que celui-ci: le paysan jalouse l’ouvrier et viceversa, le travailleur manuel
porte envie à l’employé, à l’homme de ca
binet ou d’étude, et ces derniers se surprennent à jalouser celui; qui n’a d’autre
souci que de faire remuer ses bras ; l'homme dont toute l’activité se déploie en plein
, air, au vent, à la pluie, sous les rayons en. flammés du soleil, porte euvie à celui qui
I travaille toujours à l’abri des intempéries ;
j mais ce dernier, ouvrier ou employé, qui
' se sent parfois étouffer dans son usine ou
j dans son bureau d’où il n’aperçoit que rarement un coin de ciel bleu, soupire après
I le clair soleil et l’air libre. Et chacun des
deux a raison à son point de vue.
Mais l’homme sage, qui n’a pas le loisir
de se perdre dans les nues, qui ne s’amuse
pas à désirer ce qu’il ne saurait avoir, se
dit qu’il a une tâche, une tâche précise,
une tâche qu’il doit accomplir sans arrièrepensées, sans récriminer, même si elle
n’est pas celle que nous avions rêvée à
l’âge heureux et béni où l’on vit d’illusions, où l’on aspire à de grandes choses,
où l’on fait les projets les plus beaux,
comme les plus audacieux. Hélas ! il se
trouve que la vie ne réalise que fort rarement — peut-être jamais — nos espoirs
de jeunesse, et l’heure vient bientôt où
il ne s’agit plus de faire abstraction de la
réalité, mais de nous résigner à faire un
métier, à embrasser une profusion que
nous jugions au-dessous de nos mérites,
un métier qui va être le nôtre ; et non pas
pour urx mois, un an, deux ans, mais pour
toute une longue vie. C’est alors qu’il nous
faut veiller sur nous-mêmes, refouler avec
énergie les mauvais sentiments qui voudraient s’emparer de nous, des sentiments
de jalousie à l’endroit de ceux que la
chance (?) a favorisés et que nous ne jugeons ni plus instruits, ni plus actifs, ni
plus honnêtes que nous, mais qui furent
peut-être plus habiles! Et alors, pourquoi
eux et pas nous ? Gare à nous, si nous
nous laissions empoisonner par la jalousie:
nous nous mettrions aussitôt dans l’impossibilité absolue.de demeurer fidèles à notre
tâche, parce que nous ne pourrions plus
l’accomplir joyeusement.
Et je songe ■— je le fais chaque fois que
je prends la plume pour m’entretenir avec
nos lecteurs — je songe à nos braves campagnards dont les jours sont parfois si ternes, je songe à la vie dure qu’ils mènent,
à leurs déceptions, aux privations qu’ils
doivent s’imposer le long des années de
mauvaises récoltes (celle-ci, par exemple),
aux familles qui vivent presque toujours
dans la gêne... et' je me dis qu’il leur faut
une forte dose de patience, d’abnégation,
de courage p>our ne pas fléchir. Combien
parmi nous, parmi ceux qui gagnent leur
pain par d’autres occupations, ne se rebuteraient-ils pas, s’ils se voyaient aussi souvent déçus dans leurs espérances, et ne
s’écrieraient-ils pas : « Quel métier ingrat
que le nôtre ! On n’en peut plus, c’est à
perdre courage, la terre ne nourrit plus
son homme, chaque année amène de nouvelles déceptions ! ». Et ils jetteraient le
manche après la cognée. Mais le paysan
est tenace, opiniâtre; la première crise de'
découragement passée, il réfléchit, se ressaisit, se reprend à espérer, en se disant'
que les années se suivent et ne se ressemblent pas, qu’une autre année sera meilleure, qu’en se restreignant un peu il trou-'
vera quand même le moyen de joindre les
deux bouts... et il reprend la tâche, la
rude et belle tâche avec un nouvel entrain
en comptant sur la bénédiction de Dieu.
Cultivateurs, nos frères,' demeurez topjours plus fidèles à la tâche qui vous a été
confiée, à la tâche des aïeux,' qui doit être
aussi celle de vos enfants. Aimez le métier
qui vous fait vivre et «ows fait vivre, faites-le joyeusement,,çourageuseipent, avec
confiance, en dépit des difficultés et des
déboires, et dites-vous qu’au surplus : A
chaque jour suffît sa peine !
La tâche de la très grande majorité des
lecteurs, tout comme la nôtre, est modeste,.,
sans éclat, parfois monotone ; elle ne nous
donnera pas la gloire, ni ne fera guère parler de nous. N’importe : il suffit que nous
la sachions utile pour l’aimer et nous en
acquitter consciencieusement et avec le
plus grand soin possible, n’oubliant jamais
que « tout ce qui mérite d’être fait, mérite
d’être bien fait». j. c.
La foiHie ümn di Poglia.
La Table m’ayant dernièrement invité
à visiter nos églises des Pouilles et de l’exroyaume de Naples, j’ai eu moi aussi Je
plaisir de grimper jusqu’à Orsara, qui se
trouve à plus de 600 m. d’altitude, dans
les montagnes de la province de Foggia;
c’est ainsi, chers lecteurs, que je puis vous
parler de sa fontaine.
EUe se trouve tout près de la maison
où demeure notre cher Candidat en théologie qui dessert cette église et où j’ai eu
le plaisir de passer deux jours avec lui ;
pendant que nous caveions au coin du feu
ou que nous regardions à travers les vitres de la fenêtre les flocons de ileige, j’ai
donc eu l’occasion de l’examiner de près.
Il s’agit d’une belle, grande fontaine publique, avec un portique contenant quelques beaux ornements en pierre et d’anciennes inscriptions latines ; l’eau y est
abondante et coule par deux robinets dans
un grand bassin en pierre. Mais voilà ! en
dehors de cette fontaine publique il n’y
en a qu’une autre dans la ville d’Orsara
■— qui compte pourtant 7,000 habitants —
et pas de fontaines privées ! Vous pouvez
donc imaginer ce qui arrive : presque
toute la nuit c’est le bétail que l’on vient
abreuver, puis à la première lueur de
l’aube ce sont les femmes qui commencent
à arriver portant sur leur tète le petit
tonneau à eau qui peut contenir une quin
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zaine de litres. La première femme qui
arrive place son tonneau sous un des goulote et attend qu’il se remplisse ; les femmes qui viennent ensuite p’acent leur tonneau en ordre le long de la paroi du portique et attendent patiemment leur tour.
Bientôt ce sont des dizaine et des dizaines
de tonneaux qui attendent et tout autant
de femmes ou de jeunes filles. De temps
en temps, au milieu des conversations, un
petit mouvement se produit : c’est une
femme qui part avec son fardeau, une autre qui s’approche de la fontaine ; et si
tout continuait à procéder aussi tranquillement, il n’y aurait aucune remarque à
faire.
Mais voilà, par exemple, que deux tonneaux ont été mis l’un sur l’autre, en attendant, et que les propriétaires ne se souviennent plus exactement laquelle des deux
est arrivée la première ; ou bien c’est une
femme énergique qui, sous prétexte qu’elle
n’a pas le temps d’attendre, cherche à passer devant les autres pour s’approcher de
la fontaine ! Alors, mes amis, la tempête
éclate tout à coup, violente, terrible. Ces
nerfs fatigués par la longue attente ne
résistent plus ; ceis pauvres femmes, agacées, commencent à crier, s’excitent ; et
voilà qu’il se forme immédiatement deux
camps, et c’est un torrent épouvantable
d’insultes, d’imprécations qui jaillit de
leurs lèvres, le tout à un diapason très
élevé qui vous donne l’impression que le
sang va bientôt couler. Puis, après cinq
ou dix minutes de tempête, le ton des voix
commence à baisser, les esprits s’apaisent,
tout redevient calme, quitte à recommencer une demi-heure ou une heure plus tard.
Et cela depuis l’aube jusqu’au couchant ;
s’il y a une chose qui m’ait étonné, c’est
que dans ce milieu d’excitation et d’agacement si justifié, il n’y ait rien de plus
grave que des paroles malséantes et des
insultes !
Et pourtant le remède serait bien simple ; dans les environs d’Orsara, on pourrait trouver assez facilement, à ce que l’on
m’a dit, d’autres sources, et au lieu d’avoir
deux fontaines pour 7.000 habitants, on
pourrait en avoir dix ou douze. Mais ici
se présente un des problèmes les plus pénibles du Midi, celui des agriculteurs, écrasés, méprisés, exploités de toute manière.
Je n’exagère pas. J’ai souffert en voyant
de près nos paysans du Midi : ils travaillent comme des bêtes de somme, avec des
méthodes arriérées ; ils vivent dans de telles conditions, soit en fait d’habitations,
soit au point de vue de l’hygiène, que peu
de personnes chez nous pourraient supporter. Vous les voyez piochant leur terre,
dure et compacte, avec de petites pioches
au manche court qui les obligent à se courber presque jusqu’au sol ; la moisson et la
récolte doivent être excessivement fatigantes dans ces climats chauds, mais les
malheureux voient bientôt disparaître le
fruit de leur fatigue : c’est une foule de
« professionnistes », de profiteurs, de courtiers, d’dccoiKoda gmi et de spiccia faccende qui les entoure, en exploitant leur
ignorance et qui les dépouillent bientôt de
ce qu’üs ont gagné avec tant de peine. Pensez que pour une pauvre famille qui, faute
de place, doit loger son cochon dans la seule
chambre qu’elle possède, il y a encore, par
les temps qui courent, un droit communal
de L. 20 à payer pour l’animal !
Et lorsque je pense à toutes ces misères
que je n’ai fait que mentionner en passant, je me dis qu’il est bon de sentir (lue
nous avons aussi là-bas, dans le Midi, plusieurs églises formées entièrement de paysans, par exemple Corato, Cerignola, Orsara, Castelvenei'e, Falerna, etc. Ix)rsque
on voit, par exemple, ces agriculteurs de
Orsara réunis dans notre chapelle, le visage attentif, les yeux étincelants de bonheur en présence des sublimes réalités de
l'Evangile ; lorsqu'on penvse à leur vie si
dure, si pénible, sans encouragements, et
à toute la lumière de rédemption et d’élévation que leur a apporté l’Evangile, on
se sent presque reportés spirituellement
auj; cultes de l’Eglise primitive ; alors,
comme dans notre cas, l’Evangile était présenté comme la consolation et le baume
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au milieu des souffrances et des injustices
de la vie.
Et l’on comprend alors que ces membre
de nos églises du Sud aiment tellement
leur Eglise Vaudoise et qu’ils vous disent,
en vous serrant la main avec effusion ;
Non ci dimenticate ! Parfois on surprend
dans leurs yeux comme un soupçon qui
en voile l’éclat, la crainte que les Vallées,
à mesure qu’augmente leur prospérité matérielle, oublient ou négligent leur mission
spirituelle de fraternité et de sympathie
à l’égard des i>etits groupes de l’évangélisation. C’est ce que les Vallées ne feront
jamais avec l’aide de Dieu !
La fontaine d’Orsara vient de nous rappeler qu’il y a, là-bas’ un grand peuple qui
souffre parce qu’il n’a pas cette lumière
de l’Evangile qui seule peut donner le bonheur dans la famille, dans la société, ainsi
que dans la vie individuelle, et que nous
avons le devoir de resserrer toujours plus
les liens profonds qui nous unissent à ces
groupes de chers frères en la foi.
Davu) Bosto.
CORRESPONDANCE.
Colonia Valdense, le 4 décembre 1928.
Cher frère,
Nous avons eu notre « école de prophètes » avec quatre-vingts jeunes gens et jeunes filles, venus des différentes paroisses.
Ils se sont réunis pendant une semaine,
autour de la Parole de Dieu et la prière.
Ils se sont instruits et fortifiés, en vqe de
travailler avec plus d’efficace au sein de
nos églises et surtout dans les écoles du
dimanche. Cette rencontre avait été préparée par la prière, aussi eut-elle des résultats bénis.
Leçons, explications, cultes, ont contribué à nous élever. De précieuses semailles
ont été faites. Dieu les fera germer en son
temps. Le dernier culte d’appel, dans le
temple qui était bondé, a remué les cœurs,
et nous avons senti la puissance de l’Esprit
dans le message qui nous était délivré. Plus
de cent personnes se sont levées jKiur
Christ.
Dans un monde où l’on ne pense guère
qu’à gagner de l’argent, s’amuser et jouir,
que c’est beau de voir les jeunes se lever
pour accepter Christ comme leur Sauveur
et le suivre sous la croix dans l’humilité.
Que Dieu leur accorde d’être fidèles et persévérants jusqu’au bout ! Satan sera plus
actif que jamais. Cependant Dieu veille
pour les siens et ils auront la victoire. La
prophétie antique se réalisera : la tête du
serpent sera écrasée.
J’ai eu l’occasion de visiter dernièrement
la paroisse de Lavalle et Miguelete. Le
Consistoire avait eu l’heureuse idée de
faire placer dans la salle de la Bibliothèque, les portraits des pasteurs défunts :
Paul Lantaret, Philippe Ghigo et Paul Davit. « Souvenez-vous de vos conducteurs
qui vous ont annoncé la Parole de Dieu et
imitez leur foi, considérant quelle a été
l’issue de leur vie » (Hébreux XIII, 7)..
A San-Roque où l’Eglise s’est réunie jusqu’à présent dans la maison Berger-Salomon, nous avons eu un beau culte auquel
ont assisté une centaine de personnes.
Ce couple, qui nous rappelle Aquilas et
Priscille, a pris l’initiative de construire
un lieu de culte, une petite chapelle, presque terminée, déjà. C’est en suivant la méthode apostolique que l’évangélisation du
monde pourra se faire promptement. Alors
les églises étaient dans les maisons et alors
aussi les églises étaient en paix et l’Evangile faisait de grands progrès. Parmi nous,
beaucoup de « la'iques » travaillent déjà et
suppléent les pasteurs (jui ne peuvent arriver partout. Nous devons en bénir le Seigneur. Demandons-Lui qu’il en suscite
d’autres, parmi ceux qui ont du temps, de
l’argent et pas d’occupations pressantes et
qui peuvent le faire.
Le problème des mariages mixtes, traité
au Synode, est surtout d’actualité pour
nous. Il ne se résout que par la nouvelle
naissance. Sans elle il n’y a pas de christianisme véritable. Celui qui est converti
ne peut s’allier avec l’infidèle. Les paroles
de Pierre aux Juifs pieux qui l’écoutaient :
« Sauvez-vous de cette génération per
verse» (Actes II, 40), sont plus actuelles que jamais ! Mais quand la foi
est en baisse, ou qu’elle a disparu (peutêtre même n’a-t-elle, en réalité, jamais
existé), alors ces problèmes deviennent
angoissants.
Les Eglises, les conducteurs et beaucoup
de membres du troupeau sentent leurs
responsabilités. En présence des débordements du mal et des mœurs relâchées (et
même éhontées), on travaille plus que jamais pour endiguer le mal. Le remède, le
seul, mais il est bon et de garantie, c’est
d’amener les âmes à Christ. Nous espérons
avoir prochainement une Convention pour
réunir les croyants et avoir une union
plus intime avec Dieu et entre nous, en
vue du témoignage que nous devons rendre comme rachetés de Christ, pour Sa
gloire. Plusieui’s personnes s’en occupent
et, avec l’aide de Dieu, on réussira. Une
réunion semblable entraînera ici peu de
frais et pourra faire beaucoup de bien sous
la direction de l’Esprit. Des cultes de réveil ont été célébrés un peu partout et le
seront encore.
Quand nous sentirons davantage le besoin de nous humilier profondément devant Dieu pour nos péchés : nos interdits,
notre égoïsme, notre mollesse, notre mondanité, et que nous pourrons chanter avec
une sincérité parfaite ; « J’ai soif de ta
présence, Divin chef de ma foi... », alors le
réveil éclatera et nous verrons les merveillles que Dieu peut accomplir.
Comme d’habitude, je mentionne les décès des personnes venues des Vallées :
Joseph Lausarot, de 84 ans, décédé à
Estanzuela chez son fils Michel. Sa femme
et un fils sont à Bobi.
Napoléon Morel, de 83 ans, de Rorà,
mort à San-Carlos (Santa-Fè). Il avait été
bersagliere pendant dix ans. Il laisse de
nombreux enfants, tous grands.
Marie L. Breuza, mariée à Juan Long,
de 56 ans, de Salse, morte à Bélgrano, dans
la foi au Seigneur, auquel elle rendit pendant de longues années d’épreuves et de
maladie, un témoignage de vie.
Philippe Buffa, de 74 ans, de Eocheplate,
mort à Rosario Tala (Entre-Rios). Comme
les précédents il laisse une nombreuse famille, dont plusieurs sont membres actifs
de l’ég'lise.
Agréez mes salutations affectueuses.
L. J.
CHRONIQUE VAUDOISE
—^—
SOUSCRIPTIOH POUR LES COLLÈGES VSUOOIS.
M. le prof. Josué Balma (3™®
don) L. IlOO,—
Un ancien étudiant de Massel » 100,—
LA TOUR. Mariage. Un mariage dans le
temple des Copiers par le temps qu’il faisait jeudi 3 c., ce n’est pas banal. On aurait dit que notre vieille Europe voulait
saluer par un mémorable tas de neige,
donnant du fil a retordre aux automobiles
du cortège nuptial, les époux M. Henri
Coïsson et M.lle Ida Mathieu, avant leur
départ pour les terres brûlées de la Colonie Erythrée, où M. Coïsson occupe un
poste de régent-évangéliste dans la Mission
Protestante.
La cérémonie, présidée par le pasteur
M. Jules ’fron, laisse une impression grave
et sereine dans les cœurs des présents,
amis intimes et parents des deux familles,
réunis autour des éiwux. Puis, dans un
« thé » intime, on s’abandonne à la joie de
l’évènement, entremêlée de regrets pour le
départ qui approche ; et vers 6 h., une
auto emporte rapidement les époux vers
Pignerol, vers l’Afrique lointaine, vers la
noble tâche à laquelle ils vont consacrer
leur vie. Nos vœux bien sincères les accompagnent pour une activité féconde et
bénie, dans la joie de la vie à deux, dans
ce champ de Mission qui nous est particulièrement cher. Nous tenons aussi à féliciter les deux famiUes, bien connues dans notre paroisse, pour ce Ren- nouveau qui vient
de les unir. m.
— Nous prenons, hélas ! plus fréquem
meïit que jamais le chemin du cimetière,
ces dernières semaines. Dimanche dernier
il y eut, dans ncAre paroisse, deux ensevelissements : edUii de J. J. Vigne, des Chabriols, décédé dans sa 73™® année, et celui
de Michel BeUion, originaire de Saint-Jean,
décédé aux Dagots à l’âge de 59 ans, à la
suite d’une longue et douloureuse maladie.
Malgré l’inclémence du temps, un très
nombreux convoi funèbre a accompagné ce
frère, si favorablement connu dans la vallée, à sa dernière demeure. Notre sympathie va à ceux qui pleurent leurs bienaimés.
PERRIER-MANEILLE. Actes liturgiques du second semestre de l’année 1928.
Baptêmes: Pons Emmanuel Henri d’Emmanuel (Bessé) - Pons Arthur Benjamin
d’Albert (Id.) - Pe,yran 'Guido d’Henri
(Laurens) - Pontet Marie Louise de Jacques (Baisse) - Pascal Hectorine d’Auguste
(Id.) - Genre Hermann d’Abram (StMartin) - Poët Aldo de Benjamin (Cloutés) - Micol Rina d’Emmanuel (Faureng).
Mariages : GaUian Louis avec Pons Irma
- Micol Rizieri avec Genre Angèle - Gay
Ernest avec Rostan Noia - Breuza Reymond avec Barai irma.
— Dons pour le .« Lit modérateur B.
Léger », à l'Hôpital du Pormret. (Voir numéro précédent). M.mes et M.rs : Pascal
Henri, ancien, Chabrans, L. 10 - Tron Jean,
Id., 3 - Pascal Adèle veuve Guigou, Id.,
10 - Pascal Jean Abram, Id., 20 - Ribet
Suzanne, Id., 7 - Pons Daniel, Perrero, 10
- Famille Guigou Alexandre, Id., 20 - Micol Louis, pasteur, Id., 20 - Pascal Auguste, régent. Baisse, 25 - Pons Adrien,
ancien, Id., 10 - Peyrot Madeleine veuve
Pons, Ici, 5 - Union Chrétienne de Jeunes
Gens, Id., 20 - Poët Alexandre, notaire,
Traverse, 30 - Poët Frédéric, Id., 30 Peyran Emmanuel, Serre Maneille, 10 - Famille Genre, Id., 20 - Ferrier Louise, Cassas, 10 - Ferrier Henri de Jean Jacques,«
Poumarat, 10 - Peyrot Jean Henri, CroUzet, 10 - Poët Jean Paul, Cloutés, 5 - Pascal Madeleine, Piando, 2 - Union des Mères et des Jeunes Filles, 100 - Peyran
Louis, Perrero, 5 - Peyran Jean, Id., 10.
POMARET. Actes liturgiques septembredécembre 1928. Baptêmes; Coucourde Arturo d’Ernest (Clôt d’Envers Pinache) ;
Barai Walter d’Albino (Fusine d’Envers
P.) ; Vola Nesina de Michel (Flecia) ; Ix>ng
Ernesto de Louis (Fayolle) ; Long Ida,
Long Inès, Long Alma de Jean (Palasot) ;
Long Enrico de Louis (Massels) ; Maurin
Alma de Louis (Pérouse) ; Rostan Eisa de
Paul (Pomaret) ; Costabel Mafalda de
Charles (Vivian).
Mariages: Beux Emmanuel (Saint-Germain), avec Léger Jemima (Fayolle) ; Pastre Henri (Rey), avec Gaydou Marie (Blégiers) ; Maurin Alexandre (Pérouse), avec
Costantino Letizia (Pomaret) ; Grill Jean
(Turin), avec Mathieu Letizia (Pomaret) ;
Castagno Guido (Clôt Envers), avec Maurin Elvira (Plan des Maurins).
Ensevelissements : Maurin Madeleine
veuve Long (Vivian), 72 ans ; Rochon Louis
(Id.), 66 ans; Léger Barthélemy, pasteur, 65 ans; Toma Donata (Hôpital), 72
ans ; (!Taydou Madeleine, veuve (Faure), 94
ans ; Jahier Marie (Pomaret), 67 ans.
RORA’. Nous avons eu le plaisir d’avoir,
le 23 décembre, la visite de M. D. Bosio,
modérateur-adjoint, qui, dans deux conférences, à Mourcious à 3 h. de l’après-midi,
et à 7 h. et demie du soir dans la grande
école de Rorà, nous a entretenus d’une
façon très intéressante de l’œuvre d’évangélisation que notre Eglise ijoursuit dans
les lointaines Pouilles.
— Nos fêtes de Noël et du premier jour
de l’an nous ont laissé un bon souvenir.
Le matin de Noël, auditoire des grandes
occasions, culte solennel, rehaussé par le
chant d’un chœur d’occasion et d’un cantique, spécialement préparés par notre
Chorale. Dans l’après-midi, fête de l’arbre,
avec un nombreux concours de petits et
de grands et un bon programme de récitations et de chants. Et le soir du dernier
jour de l’année, culte et réunion familière
organisée par les deux Unions et la Chorale.
— Mentionnons encore deux évène-
3
í ;■
P
i’
ments heufettx : D’abord Ja bénédiction du
mariag« des jeunes époux Toufri Féfdincvrtd (Castel) et Mowrglia Aüadim {Seîtoufà), le 24 décembre.
Eînfin, le jour de l’an, M. J. D. Mour^lia et sa femnle M.me Delphine Tourn,
entourés par un bon nombre de parent® et
d’amis, fêtaient le 25'*'« anniversaire de
leur mariage. Aux uns et aux autres nos
meilleurs vœux de bonheur. p.
SAINT-GERMAIN. Asile des Vieülards.
Nos Vieillards ont eu, comme par le passé,
un heureux Noël et un joyeux Nouvel-An.
Entourés par un bon nombre d’amis généreux. ils ont eu la preuve qu’ils n’étaient
ni oubliés ni esseulés. Que ces amis reçoivent nos meilleurs remerciements.
Noii.s venons de perdre, à l’Asile, une
sœur qui était prête ix>ur le ciel. Madame
Conversi, qui nous venait de Naples, appartenant à l’Eglise des Frères, et a eu un
passé de grande activité, rendant son témoignage chrétien partout où elle a été.
Depuis qu’a paru le rapport annuel, qui
va être distribué à nos amis fidèles, nous
avons reçu les sommes suivantes ; Genève,
par M, Henri Rostan : M.lle Long Alexandrine, frs. 5 - M.lle Soulier Louise, 5 - M.lle
Martinat L., 1 - M.lle Andréon Adèle, 1 M.lle Pellegrin L., 1 - M.me Kuntz-Jalla,
2 - M. Rostan Henri, 5 - M. Martinat Daniel, 1,50 - M. Bouchard C., 1,50 - M. Bouchard Emile, 5 - M. Chanforan Fr., 2,00 M. Gay Louis, 1 - M. Pasquet Paul, 1 - Au
ekange L. 119,30 — M. Immovilli F., Bologna, 25 - Ed. et Carolina Sacerdote, Torino,
50 - Commune de vSaint-Germain, 100 M.lle Fanny Revel, institutrice, Saint-Germain, 15 - M.lle Clotilde Revel, Id., 10 M.lle Ilda Revel, institutrice, Id., 25 - Société Talco &: Grafite, Pinerolo, 500 - M.nies
Astesano et Osculati, S. Remo, 200 - M. Ch.
Vitale, Gênes, 100 - Vaudois de San Gustave, 414 - M.me Leidheuser, Milan, 150
- Eglise de Bobi, 50 - Chev. av. A. Poët,
• Traverse, 50 - A. M. J., 10 - Prof. W. Long,
Rome, 25 - M. César PeyroneÎ, New-York,
56,40 - M.me Balmas-Turin Pauline, SaintGermain, 25 - Chev. B. Monnet, ancien, Id.,
50 - M.lle Beux Suzanne, La Tour, 20 M. Ro.stagno Louis, instituteur, en souvenier du prof. J. Maggiore, 10.
Nous exprimons notre plus viv'e reconnaissance à tous ces amis bienfaiteurs.
C. A, Trox.
- - Notre pasteur M. Henri Tron nous
a quittés tout de suite après Noël pour se
rendi'e ,à Rome en mission temporaire,
mission (pie la Table lui a confiée, et c'est
M. David Bosio qui a été chargé de le
remplacer pendant ces quelques mois d’absence. M. Bosio a commencé son ministère
au milieu de nous le dimanche 30 décembre.
- - La neige, qui est tombée en assez
grande quantité aussi à Saint-Germain, a
rendu assez difhcile la viabilité ; pendant
deu.x .jours les trams n’ont pas pu marcher ; malgré cela, nos gens ont bien fréquenté' soit le culte du Nouvel-An, soit les
cultes du premier dimanche de l’année, et
les enfants sont venus presque au complet-à'Récole du dimanche. Les réunions
diiisoir clans les quartiers sont aussi bien
frAïuentées.
Dimanclie après-midi, 6 c., l’Union
Chrétienne de 'Jeunes Filles a offert aux
vieillards de l’Asile une gentille et agréable fête de commencement d’année. Tous
les vieillards, à l’exception de deux malades, étaient présents dans la grande salle
à manger de l’Institution, Après quek]ues
mots d’introduction du pasteur M. Bosio,
nas jeunes filles ont développé un excellent
programme de récitations et de chante dont
le J public a beaucoup joui. Ces demoiselles
ont aussi offert a nos vieillards une bonne
tafsse de café et des brioches, ainsi que
d'excellents grissins au beurre envoyés par
M.lle l’avv. Poët. A la clôture de la fête
un des vieillards de l’Asüe, M. Lippi a, par
un gentil petit diseoursi remercié bien
cordialement l’Union des Jeunes Filles, la
directrice Sœur Rina, ainsi que tous ceux
qui ont contribué au succès de cette fête.
Quel dommage que M. C. A. Tron ne pût
l>as être présent, comme il l’était généralement les années passées ! Mais son ab
sence était bien justifiée, vu la rigidité de
la saison et boP état de santé ; on a cependant bien pensé à lui et à M.me Tron.
— Du 29 décembre au 8 janvier nous
avons eu quatre ensevelissements : Louise
Rochan, des Chenevières, âgée de 55 ans ;
la veuve Amalia Conversi, de Naples
(Asile), âgée de 85 ans ; Anne Combe, des
Martinats, âgée de 80 ans, et Marie Madeleine Bertalot, de Costabelle, décédée à
l’âge de 70 ans. Reporter.
SAINT-JEAN. Un deuil bien douloureux
vient de frapper une famille de notre paroisse en la personne du petit Rinaldo Malan de David, que le Seigneur a rappe’é
à Lui dans sa 12’"® année. Alité gravement depuis quelques mois, sa santé semblait s’être améliorée, lorsqu’une recrudescence de sa maladie l'a emporté prématurément le 3 c. De caractère docile, on
peut bien dire qu’il faisait la joie de ses
parents, de ses maîtresses et de ses monitrices de l’école du dimanche où il allait
toujours si volontiers.
Une vraie foule a tenu à témoigner sa
sympathie à Ja famille si profondément
éprouvée en accompagnant à sa dernière
demeure la dépouille mortelle, le 5 c.
Que Celui dont les consolations et les
secours sont seuls efficaces et durables
veuille se tenir auprès des parents dans
leur épreuve si grande. Y.
VILLAR. Etat civil du bimestre novembre-décembre 1928. Baptêmes ; ArmandHugon Yvonne Elise de Jean Daniel et de
Coïsson Albertine, 11 novembre ; Bouïsse
Hugüette Marguerite de Jean Pierre et de
Rivoire Clelia, 8 décembre ; PeyroneI Adeline de Jean Henri et de Porcero Marie,
23 décembre.
Mariages: Berton Jean d'Etienne (Buffa),
avec Rivoire Marie Madeleine de Pierre
(Bollavecchia), 17 novembre; Fontana
Etienne d’Etienne (Teynaud), avec Gönnet Marie Marguerite feu Jean Etienne
(Saret), 15 décembre ; Fontana Albert feu
Barthélemy (Torre Pellice), avec Boufssa
Susanne Marguerite de Paul (Teynaud),
15 décembre : Ricca Gustave Etienne
d’Etienne (Torre Pellice), avec Gönnet
Marguerite de Paul (Porracira), 15 décembre ; Michel in-Salomon David feu Jean Daniel (Buffa), avec Gönnet Madeleine de
Jean (Cougnet), 20 décembre. Tous nos
meilleurs vœux accompagnent ces nouveaux jeunes ménages.
Décès : Bonjour Judith feu Etienne, âgée
de 65 ans, mariée à Baridon Paul (Ciavôn
d’Villa), 7 novembre; Puy Elisée feu
Pierre, âgé de 31 ans (Subiasc), 26 décembre. Toute notre sympathie chrétienne aux
familles affligées. p. c.
SOCIETÀ BIBLICA.
IjC offerte del mese di dicembre sono
state di L. 4.245,30. NeU’anno sono
state di L. 41.449,85. Le vendite totali in
dicembre furono di-T8.909 volumi.
A 'Vizzini, mentre parlo, un giovane si
fa avanti e mi dice : « Guardi, questo libro l’ho trovato a terra ; era sporco, lo
presi, e vidi che era la Genesi. Lo lessi
tutto e piansi leggendo certi episodi tanto
erano l)qlli ».
A Foggia una suora comprò un Nuovo
Testamento e disse che ne avrebbe comprati
altri più tardi. « Lo farò conoscere ad altre suore e poiché è proibito lo leggeranno
di nascosto. Del resto so che il Governo ne
autorizza la lettura ».
Napoli. « Ero un ladro. Lessi il Vangelo.
Arrivai fino alla lettera di Paolo agli Efesi.
Ho letto : « Chi rubava non rubi più », Ora
non rubo più, faccio il manovale e guadagTio 15 lire al giorno. La domenica frequento la Chiesa evangelica ».
OCCASrONE UNICA; in Luserna San
Gtovanni, zona dei Priorato, prati, e seminativi riducibili con facilità somma a prati
stabili, il tutto irriguo, in vendita. —
Rivolgersi geometra RostaGNO, a Torre
Pellice.
Noiiv<*Jles dl' la Semaine.
A Tocc^ion du Nouvél-An il ÿ eut, au
Quifinal, les réceptions d’usage pour les
souhaits traditionnels à LL. MM. lé Roi et
la Reine qui reçurent successivement : lé
Chef du Gouvernement, les représentants
des deux branches du Parlement et des
grands corps de l’Etat, les ambassadeurs
et ministres étrangers accrédités auprès dé
notre Gouvernement, etc. M. Mussolini a
reçu, de son côté, les bohimages du Directoire du Parti fasciste qui Itii a refnis solennellement la carte (tessera) N. 1 du
Parti.
Le décret de « dissolution » de la Chambre va paraître incessamment. Dans le courant de février, le Grand Conseil publiera
la liste des 400 candidat® à la députation
qu’il a choisis et qui, apparemment, seront tous élus le 23 mars aux « élections
plébiscitaires ». Nous rappelons en outre
que la nouvelle législature sera inaugurée
le 20 avril.
Le Ministre des Finances a déposé à la
Chambre, avec une anticipation de quelques mois, le budget de l’exercice 1929-30,
par lequel les entrées effectives seraient
de 19 milliards 539 millions environ. Les
dépenses, réparties entre les 13 Ministères, n’arriveront pas à absorber totalement
les entrées, d’où un excédent de recettes
de plus de 9 millions. Et toujours en matière de finances, il faut remarquer en passant que la Banque d’Italie accuse une
sensible diminution dans la « circulation »
qui passerait de 17 milliards 20 millions à
16 milliards 821 millions.
La politique anti-émigratoire du régime (Stavipa du 5 c.), a nécessairement
obtenu le résultat de faire diminuer, d’année en année, le nombre des Italiens émigrants qui passe de 391.000 en 1923 à
238.000 en 1927 et à moins de 36.000 pour
le premier trimestre du 1928, Par contre
les rapatriements sont en tr^s sensible augmentation, allant de 152.000 en 1923 à
198.1M0 en 1926 et 171.000 en 1927. En résumé, les émigrés italiens pour les S premières années du régime fasciste sont réduits au nombre de 1.568.000 et les rapatriés atteignent le nombre de 932,000, d’où
une perte effective de population de 636.000
habitants seulement. Evidemment cette
perte va être réduite de façon beaucoup
plus sensible dans les années qui vont
suivre.
Le nouveau président ée la Cour des
Comptes, M. Gino Gasperini, a été solennellement installé le 2 c., par le ministre
Mosconi, qui met en relief, dans son discours de circonstance, la haute importance
de la Cour des Comptes comme organe de
contrôle de la gestion des deniers publics.
Le nouveau président affirme de son côté
que l’activité de la « Cour » s’inspirera
constamment du sentiment du devoir et de
la discipline pour que le contrôle soit effectif et non pas simplement pour la forme.
Personne n’ignore qu’il y a, depuis le
jour de l’annexion du Haut-Adige à l’Italie, tout un mouvement pangermaniste en
Autriche et plus encore en Allemagne,
mouvement qui tend à discréditer l’Italie
et à jeter le mécontentement parmi les
populations annexées. Dernièrement les
grands journaux allemands et autrichiens
se sont mis à jeter les hauts cris, en accusant le Gouvernement itaben de dépouiller
les habitants du Haut-Adige au profit des
combattants ! « Deux mille petits propriétaires ont été dépouillés de leurs biens —
_ de 1.200 hectares — qui vont être donnés
aux combattants italiens », s’écrient-ils. Or
cela est faux. Il s’agit, non pas de 1.200
hectares, mais de ISO seulement dont les
propriétaires ont été largement indemnisés
avant l’expropriation, terrains marécageux
ou autrement improductifs qui vont être
« bonifiés» et rendus à la culture, par l’entremise de l’Opera Combattenti. En d’autres termes, on a commencé à faire dans
le Haut-Adige, ce qu’on fait en de plus vastes proportions en Sicile, dans le Latium,
en Piéniont et ail'eui’s. Les journaux
allemands ont donc été invités à démentir la nouvelle tendancieuse et fausse, de
toutes pièces ; mais, comme il fallait s’y
attendre, quelques-uns seulement ont été
assez honnêtes pour revenir sur leurs accusations calomnieuses.
— YOUGO-SLAVIE. Crise ministérielle
ou plutôt crise de races. Le ministère a
démissionné, voilà plus de huit jours, et les
groupes parlementaires ne sont pas encore
arrivés à s’entendre pour la formation
d’un nouveau Cabinet. On a espéré un moment que Macek aurait réussi à constituer
un « ministère non politique » jouissant de
la confiance de la Couronne en attendant les évènements ; mais, à ce qu’il paraît, il aurait rencontré des difficultés insurmontables. Car il ne s’agit pas d’une
crise de Cabinet, mais bel et bien d'une
crise d’Etat : Serbes, Croates, Slovènes
forment un amalgame qui n’a pas abouti
à üne fubiciri de râcës. Chàcüli Vüiidl-âit tirer la coUvèrture de son côté, èt jlfeâ Crifettes et les Slbvèhés ne Veulfent pâS ^ àbümettre à ée qu’ils déilomfiTeiît Thi^fildftie âlave. lis féclaffient dbrlc une rêtoritie
de la Constitution, ni plus ni moins... te
qui pourrait aboutir à defe übhiplicâtiôhs
bien autrement gfaVès. — Cte ligne® étaient
écrites, lorsqué les journaux de mardi àhnoncèrent que, vu la gravité de la situation, et poür sauver l’unité de l'Eitàt, le
roi AleXandte Vient de proclàfner la dictature militaire, abroger la Constiti ititfrt,
dissoudre le Parlement et toutes les administrations locales. tJn Vrai cOup d’Etat
dont le Roi démontfe la nécessité par ünè
proclamation qu’il adresse à son peuple.
— AFGHANISTAN. On est toüjoürs èn
pleine guerre civile. On prétend que les
troiipès demeurées fidèles au roi Aiban Üîlah auraient réussi à repousser les rebelles
à trente kilomètres de Kabul (la capitale)
et que les aéroplanes du Gouvernement le®
bombarderaient dans leurs ietranchemente.
Jdn.
Nous mentionnons, pour nos lecteurs dé
l’étranger, la tombée de neige des 2, 3 et
4 c., qui atteignit, à La Tour même, de
65 à 70 centimètres ; une « abondance »
qu’on ne voyait plus depuis plusieurs années. A la montagne la couche est naturellement plus épaisise encore, mais, heureusement, jusqu’ici, aucune avalanche dévastatrice n’a été signalée.
OUVBAGES REÇUS.
Ernesto Comb.a : Il toccò della niano divina. Remarquable discours de préparation a la célébration dé Noël que le prof.
Comba a prononcé le 23 décerhbre dans notre temple vaudois de Rorrie (Via IV Novembre) et qui va édifier tous ceux qui
auront la bonne idée de se le procurer (1
lire), en s’adressant à la Direction de La
Luce, à Rome.
J«cn directeur-raipoaiàbl«
Torre Pollice • Imfkrtmerie Alpine
La famüle MALAN-MUSTON, très touchée des preuves de sympathie qu’on lui
a témoignée à l’occasion du départ pmir le
ciel de son bien-aimé
RINAIDO
que Dieu a cru bon de rappeler à Lui à
l’âge de 11 ans, remercie toutes les personnes qui ont pris part à son deuil.
Luserne Saint-Jean, 5 janvier 1929.
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Pellice (5) - Armand-Hugon Daniel, Colò-
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nia Vaidense - Bounous A., Toulon (5) Pasquet Emilio, Torre Pedice - Coucourde
Emanuele, Firenze (5) - Micol Fernando,
Torino - Pascal Henry, Chabrans - Pons
Adrien, Maneille - Dott. Giorgio Jervis,
Perrero - Peyran Philippe, Maneille - Ferrier J. Pierre, Perrero - Pons Adélaïde, Id.
(2) - Pons Pierre, Maneille - Peyrot Jean
Henry, Prali - Peyrot Philippe, Maneille Peyrot Madeleine veuve Pons, Id. - Ribet
Suzanne, Chabrans - Ferrerò Madeleine,
Perrero - Peyronel Jean, S. Martin (2) Pascal Adèle veuve Guigou, Chabrans Poët J. Paul, Faetto - Ribet Philippe, Chabrans - Tron Jean, Id. - Micol Jean, Id. Famille Clôt, Traverse - Irène Bounous,
Vaucluse-Rasteau - Dott. Giovanni Micol,
Perrero - Menusan Alexandre, Id. - Martinat Henry, Maneille - Pascal Auguste, Id. Guigou J. Jacques, Perrero (2) - Poët Philibert, Faetto - Pons Marie, Perrero (3) Pascal Jean Abram, Chabrans (2) - Pons
Pierre, Perrero - Pons Jules, Id., et 1928 Bounous B., Prali - Pons Théophile, Perrero - Micol Louis, Id. - Micol Alexandre,
Massello - Poët Hubert, Traverse •. Tron
Héli, S. Martin - Gardiol Lydie, Perrero,
1928 - Poët Frédéric, Traverse - Grand Daniel, Villar Pedice - Jalla C., Bordighera M. Chauvie, Angrogna (5) - Chauvie
Pierre, Villar Pedice (10) - Durand David,
Carpentras - Jahier Lévi, S. Germano Chisone - A. Long, Genève - Zunino Nicolò,
Nervi (Genova) - Rivoira Lorenzo, Angrogna (3) - Olivero Giuseppe, Torino (10) Forneron-Rostagno Margherita, Prarostino
(5) - Pasquet Alessandro, Torre Pedice (5)
- &ciété de Lecture, Genève - Vicino Lidia,
Torre Pedice - Ribet Nora, Torino - Cougn
Giulio, Alessandria - Ribet-Cougn A., Luserna S. Giovanni - Prof. Davyt, Mondovì
Piazza (5) - Long Ermanno, Torino - Frache Henri, Torre Pedice (2) - Rivoire
Pierre, Varese (5) - Bertin Paul, Torre
Pedice (1,70) - Bonjour J. J., Vidar Pollice (1) - Rosati Diodati, Bieda, 1928 - Gaydou, famide. Torre Pedice - Gaydou D.,
Pra del Torno - Pascal Maria, Camerlata
(5) - Vinay prof. Pietro, Torre Pedice Tourn Alice, Milano - Chauvie B., Torre
Pedice (2) - L. Girardon, Torino (2,50) Goss-Turin, Id. - Cocito C., Firenze (2) Casa delle Giovani, Torre Pedice - Coisson
M. née Buffa, Angrogna - Gaydou Jean,
Id. - Coi’sson Marie, Id. - Suore Ospedale
Valdese, Genova - Tron'A. B., Bordighera
(2) - Gay Léa, Genève (4) - Grill Marie,
Fleurier - Beux Sylvia, Torino (per 5 mesi)
- Dayit Maria, Id. ^ Albarin Rosine, Luserna
S. Giovanni (2) - Mar^unti Paolo, Torre
Pedice (10) - Buffa Giov., Livorno (5) Vinçon-Meynier E., S. Germano Chisone Vinçon A., Torre Pedice - Camido Rastellini, Buttogno (10) - Circolo Letterario,
Torre Pedice - Messemakers Bussum, 1” semestre - Codino Guido, Cairo Montenotte
(5) - Pascal E. V. Robert, S. Secondo - Dott.
A. Malan, Torino (10) - Jada Rachele, Id.
- Sadeng Fanny, Id. - SaJleng Susanna,
Massedo - Cougn Neda, Cannili - Giampiccoli Adolfo, Milano (10) - Livia Malan,
Torre Pedice - Benech Emile, Genève - Jalla
Davide, Ivrea - Maurin G. D., Brindisi (5)
- Fasulo Giuseppe, Napod - Bruschettini
M., Id. - Ribet Enrico, Id. - Rivoire Daniel,
Torre Pedice (2) - Eynard Federico, Luserna S. Giovanni - Balmas B., Torre Pellice - Peyronel J. J., Pramodo - Long Luisa,
Torino - Plavan J. J., Pramodo, 1928 - Adele
Perrou, Traverse - A. Perro, Id. - Grill
Etienne, Riclaretto (2) - Bounous Auguste,
Id. - Pons Emmanuel, Id. - Peyrot François, Bovile - Alice Jahier, Torre Pedice M. Rossi-Ribet, S. Germano Chisone - Rabaglio Sofia, Torino - Bonnet Maddalena,
Id. - Coisson Adelina, Angrogna - MeynierGiardino M., Asti (5) - Meynier Lidia, Genova (5) - Balmas Juliette, Torino (2) Vola Giovanni, Monchiero - Fenouil Clementina, Luserna S. Giovanni (2,50) - Bellion Enrico, Id. - Malanot Léa, Id. (2) Turin Daniele, Id. - Jada Enrico Amato,
Id. (2) - Durand Fiorina, Id. (2) - Goss
Ameba, Id. - Susette Malan, Id. - MalanotComba Maria, Id. - Pavarin Caterina, Id.
- Morglia Vincenzo, Id. - Morglia Angioletta, Rorà - Morel Giovanni, Id. (2) Mourgda Livia, Id. - Prof. Forneron Enrico, Pomaretto (2,50) - Jahier Maria, Inverso Pinasca - Olivetti-Revel Luigia, Ivrea
- Long Aline, Marseille, et 1930 (2) - Micol
M., Massedo - Pons Arnaud, Id. - Pons Eugène, Id. - Tron Henri feu Jacques, Id. Tron Teofijo, Id. (2) - Micol Nedy, Massedo - Tron Henri feu Pierre, Id. (2) - Tron
Marie, Id. - Micol Louis, Id. (2) - Tron
Pierre, Id. - Pons Jean, Id. - Micol Jacques,
Id., et 1928 (2) - Miegge Giov., Id. - Gaydou
Teofilo, Id. - Davit Fanny, Londra, 1® semestre - Sibide Enrico, Torre Pedice - Mûris Adolfo, Milano (5) - Cardon Maria, San
Secondo di Pinerolo — Pramol : Quartier
de la Ruà : Grid David, ancien - Jahier Jean
Héli feu Jean - Jahier Jules - Jahier Charles Louis - Sappé Louise - Quartier des
Beux : Beux Elisée - Jahier Emile - Jahier
Barthélemi - Jahier Henri - Jahier Jean
feu Jean - Bounous Henri, Ribets - Ixmg
Frédéric, Id. - Bertalot Louise veuve Costabel, Michelets - Costabel Amédée, Id. Quartier des Tournims ; Peyronel Barthélemi - Peyronel Alexis - Beux Jean Paul Long Alexis - Rostan Henriette - CombeBesson Catherine - Bosio Henri, Preinas Quartier des Plencs ; Beux Jean Jacques,
Sappiats - Long Jean, Id. - Rostan Françiois, Id. - Peyronel Jean Pierre, Id. - Sappé
Charles, Bouchards - Ribet Jean, ancien,
Id. - Menusan Henri, Plencs - Sappé Henri
feu Jean, Id. - Sappé J. Daniel, Id. - Sappé
Henri feu Jacques, Id. - Long Henri feu
Jacques, Id. - Long Daniel, Id. - Bertalot
Jean feu Jean, Ailiers - Peyronel Théophile, Maisons Neuves des Plencs - Bertalot Henri, Id. - Quartier des Clots: Long
Henri de Jean, Maison Neuve des Clots Long Emile, Clots - Long Albert, Id. - Long
Madeleine, Id. - Louise veuve Long, Id. Long Joæphine, Id. - Long A., c/o M. J.
Long, Id. (A suivre).
mumi GENERALE ITALIANA
PROSSIME PARTENZE
(Salvo variazioni)
Per NEW-YORK.
Roma: 18 Gennaio da Genova, 19 da Napoli,
21 da Gibilterra.
Angastas: 1“ Febbraio da Genova, 2 Napoli.
Per il SUD AMERICA.
Ginlio Cesare: 31 Gennaio da Genova e da
Villafranca.
Colombo: 7 Gennaio ^da Genova 8 da Napoli.
Per fi CENTRO AMERICA e PACIFICO.
Virgilio: 31 Gennaio da Genova.
Per informazioni e biglietti rivolgersi agli Uffici,
alle Agenzie e ai Rappresentanti in tutta Italia.
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VALLI VALDESI.
angrogna - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore ; Enmico Tron, S.
Luserna S. giov. - Pastore : Emilio Tron.
MASSELLO - Pastore ; Giovanni Miegge.
PERRERO - Pastoi'e ; Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore : Alberto Fuhrmann.
PRAMOLLO - Pastore ; Er manno Gerire.
PRAROSTINO - Pastore: Augusto Jahier.
RICLARETTO - Pastore : Guido Miegge.
RODORETTO - Cand. tool. Loi’enzo lìivoiia.
RORA’ - Pastore ; Enrico Pascal.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore: Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Ketirr Chauvie.
PRA DEL TORNO - Evangelista D. Oaydou.
ABBAZIA - Cliiesa - Pastore : Corr ado Jalla,
da Piume.
AOSTA - Cliiesa : Ruc Croi.'r de Ville, 3.
BARI - Chiesa - Pastoi e : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, G3.
BENEVENTO - Chiesa EvangeRca.
BIELLA - Chie.sa : Piazza Punicolai'e, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina, Via MirabeUo.
BORDIGHERA - Chiesa : Piani di VaRecrosia
- Pastore : Arnaldo Comba.
BORRELLO - Cliiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Francesco Peyronel, ivi. '
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
ZacciU’o - Pa.store : G. D. Maurin, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Makla, 15 Pastore : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Cliiesa : Piazza
Giardini Pubblici.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore ; Eugenio Revel, ivi.
OHIETI - Cliiesa Evangelica - Evangelista G.
Scaiinci, Largo Vczio, 19.
COAZZE - Sig. Carilo Lupo, da Torino.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Cand. tool, rtlfonso Alessio, Via Garibaldi.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Anzianoevangelista Pietro VarveUi.
FIRENZE - Chiesa di Via de’' Serra-gli, 51 Pastóre : V. Sommani, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore E. Meyiiier, ivi,
FIUME - Chiesa: Via Sem BenèUi, 6; - Pastore: Corrado Jalla, Salita Flànatìea,
Casa Benco al Calvario.
FORANO - Chiesa Évangeliea - Evangelista
Antonio Cornelio.
GENOVA - Chiesa : Via Assaiótti - Pastore :
A. Simeoni, Via Currtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista
G. B. AzzareUi.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinày, Casa Ravero, Piazza d’Arinì.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa: Via G. VerMi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18,
LUGANO - Pastore : Giovanni Gtiili, Viale
Pranscini, 11.
MANTGVA - Chlesìi :' Via Bacchio, ,5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore : Seiffredo Coluccì.
MILANO - Ehiesa di S. Giovanni in Conca Pastore;. B. Celli, Piazza Missori, 3 ■—
Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore: Luigi
Rostagno, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chièsa: Piazzetta Tagliavi a, 25 Pastore : Giuseppe Fasuloj ivi.
NIZZA - Chiesa: Rue Gioffredo, 5Ó - Pastore;
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. teol. Elio Eynard.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Cand. teol.
Enrico Geymet. ;
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 4i - Pastore ; Emilio Corsani, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato BiUour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Arnaldo Colnba, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa ; Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Cliiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastore ; S. Colucci, da Messina — Culto la Domenica aUe ore 16.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore ; Artui'o
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Roberto Jahier.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour - Pastore ; Paolo Bosio,
Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERD.IHRNA - Chiesa: Via Gio-suè Carducci, 16 - Pa.stoi-e ; Al&s.sio Balmas, ivi.
SANREMO - Cliiesa ; Via Roma - Pastoie :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - CMesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
aUe ore 18. - Cand. tool. Enrico Geymet, da
'Pachino.
SUSA - Chiesa ; Via Umtierio I, 14 - Evauge-,
lista Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma. 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Principe Amedeo, 250.
TORINO - Chiesa ; Corso Vittorio Emanucie II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Baitolomeo Soulier, Via Pio Quinto, 15. —
Per la Dia.spora : Sig. Carlo Lupo, Corso
Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa: Via S. M. Maggiote - Pa-'
store ; G. Del Pesco, Via Scorcola, 15.
VENEZIA - Chiesa: Palazzo Oavagnis (S. M..
Formosa) - Pastmc : Giov. Bcj'tinatti, ivi..
VERONA - Cliiesa : Via Duomo (angolo Vìa
Pigna) - Pastore : F. i’eyronel, da Brescia.;
VlTi'ORIA - Cliiesa Evangelica - EvangeUsta,
Enrico Corsani.
Il culto principale si celebra in latte to,
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DEI.LA TAV01,.A
VALDESE - Pastore V. Alberio Costabel,
moderatolo - Pastore Antonio Rostan, ssgreta.riooassiei’e - Via Quattro Novenibié,'
107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI l'EOLOGIA - Via Pietro Possa,
42, Roma (26) - Prol'essori ; G. Roslapuo;
Ern. Comba, T. Lancio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Prllice - Preside : Pi oí. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Diretioiie :
Pastore Luigi Micol, Peri’ero.
COMMISSIONE 'DELLE PUBBLICAZIONI Davide Bosio, presidente E. Meynier,_ Ernesto Comba, Teodoro Longo, Paolo Bos».
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore ; Pastore P. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice ; Sig.na Sofia Rostan.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Felice - Direttrice: Sig.na A. Vinçon.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Valtocrosia - Direttore : Pastore Arnaldo Comba.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Topo Pcllìce - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould>
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttor-e r
Pastore V. Sommani.
OSPEDALI VALDESI - A Torve Pellice, a Pomaretto, a Torino (Via Bertliollet, 36).'
CAS.V DELLE DIACONESSE - Sede : Lirserna
San Giovanni (Toiino) - Direttore: Pastore
Daxide Forneron, Torre Pellice.
RIFUGIO PER .INCURABILI «RE i:ARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone,
SCUÒLE ELEMENTARI, oltre a ipielle nclte
Valli Valdesi : Carema, Dovadola, Grotte,
facilino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salte.
Sanremo, Vallecrosia,, Vittoria. '
CHIESE valdesi
NELL'AMERICA DEL SUD.
COLÓiìIÀ VALDENSB (Departamento de'Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Pn.sUW ;
Ernesto Tron - Pastore emerito : D- étemand-Ugon.v
COLONIA COSMOPOLITA (Departamento «e
Colonia - Rep. O. dei Uruguay) - Pa.storc ;
Enrico Beux - Pastore emerito : Pièiro
Bounous.
COLONIA ARTILLEROS - Pastore: Enrico
Beux.
TARARIRAS (Departamento de Colonia - Rep.
O. del Uruguay) - Pastore: Guido Rivoir.
COLONIE RTACHÙELO-S. PEDRO - Pastore :
Guido Rivoir.
OM'BUES DE LAVARLE (Departamento de
Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Evangelista Daniel Breeze.
COLONI4 MIGUELETE - Evangelista Daniel
"BroGiZG.
SAN SALVADOR (Cañada de Nieto - Dolor*»
- Rep. O. del Uruguay) - Evangeli.sta ;
G. E. Con net.
COLONIA IRIS (Jacinto Arauz - Pampa Central - Rep. Argentina) - 'Pastore ; Silvio
Long.
COLONIA BELGRANO (Est. WUdermuth, F.
C. C. A. - Prov. S. Fè - Rep. Argentina) Pastore ; Levi Tron.
Colonia del Sacramento, Celonia De Nin Y Silva,
Colonia Nuova Vaidense e altre Colonie noj*
hanno un Pastore a posto fìsso e sour visitate perhxlieaniente.
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Bimbi veri e vivi, di L. Tedaldi, illustrato
Bottoncino, di Lefeuvre, 2* edizione, illustrato
Commenti al Van|:elo, di C. Bonavia ....
Dietro le Quinte, 3* edizione, illustrato ....
Elbano e Rosina, di A. Celli-Giampiccoli, 2“ edizione
Famiglia del Missionario, di S. Longo, illustrato .
Martiri ed Eroi, di F, Christol, illustrato
Parabole di Cristo, di E. Bosio D. D., illustrato
Per la mente e per il cuore, di N. Donini
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