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Qùarante-neuvième année.
8 Août 191$
N. 32.
L ECHO DES
itn
PARAISSANT
CHA QU E
VENDREDI
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Vallées Vaudoises
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commencement de rannéc;
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no seront pas pris on considération. . .
Que toutes les choses Vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.^... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, S).
^■'SÔMMAIRE:
Ayis--^ Keswick — Les montagnes —
Courrier d’Angleterre ■— Campo Giovanile — Un délégué Américain au
prochain Synode — Chronique vaudoise — Bibliographie — Nouvelles
politiques — Pro Scuola Normale.
AVIS.
MM. les pasteurs du Val Pélis sont
priés d’annoncer du haut de la chaire
que la Fête du 15 Août pour cette Vallée
aura lieu, D. V., à la Séa de La Tour,
à 10 heures. Eugène Revbe.
— La Fête du 15 Août aura lieu, pour
le Val Pérouse, à Peumian (Praruol).
Le service commencera à lo heures
„précises.
KESWICK. ‘ ,
[Suite).
The Keswick Convention a commencé i
d’une manière régulière le mardi à lo j
heures, par a Bible-reading, donné par
'de-prebendaTy Webh-Péptœf ch cours' a |
pris qüatre séances qué' hous appellé- '
rous volontiers délicieuses. De tout ce
que nous avons entendu, c’es't ce qui
nous a frappé le plus. Webb-Peploe, âgé
de 75 ans, s’est manifesté comme un
homme puissant dans la connaissance
des Saintes Ecritures. Il à vécu avec ce
livre, il le connaît comme ün ami intime,
il est devenu pour lui une puissance, une
arme pour attaquer et poürse défendre.
Jamais nous n’aurions osé soupçonner
une telle puissance dans le maniement
de ce livre, qui, après tout, est notre
seule règle de foi.
Aussi, sans faire de tort à personne,
ces lectures non lues ont-elles" été suivies d’une manière extraordinaire. —
Dans une tente qui pouvait contenir
2.500 personnes, impossible de trouver
une place libre. Webb-Peplœ s’est manifesté un homme de Dieu avec une
grande expérience chrétienne, avec de
l’humour, en laissant chez tous une impression ineffaçable. Quel homme de
Dieu !
A côté de lui nous plaçons H. Brook,
homme calme mais très pratique, prebendary Webster, Lee, Fullerton, Burrows, Joint et plusieurs autres que,faute
d’espace, nous ne pouvons pas mentionner. — La séance consacrée aux
missionnaires a été solennelle. Nous
avons entendu les représentants de la
Chine, de l’Inde, de l’Amérique du Sud,
du Japon et des Juifs. Les missionnaires, qui en 10 minutes devaient dire ce
qu’ils avaient sur le cœur, furent tous
écoutés avec plaisir.
La Convention de Kesvrick a ceci de
particulier; c’est que c’est une famille
chrétienne qui se trouve, qui s’aime, qui
prie, qui s’édifie, qui s’humilie, qui cherçbe de nouvelles forces et qui se séparé
avec I^assurance d’avoir trouvé JEeu,
avec le désir de retourner au travail
pour obtenir de nouvelles conquêtes, de
nouvelles victoires pour l’avancement
du règne de Dieu. Rien d’exagéré, rien
d’étonnant; c’est l’esprit chrétien qui
se manifeste dans sa' puissance. Nous
bénissons Dieu d’avoir pu assister à
cette Convention qui laisse en nous le
désir'de nous consacrer toujours davantage au service du Maître. Nous bénissons Dieu de ce qu’il a mis au cœur
du capitaine Wiseley le désir de fairè
participer quelques pasteurs Vaudois à
cette manifestation de l’esprit de Dieu,
et nous avons l’assurance que la semence n’a pas été jetée en vain. Oh !
comme nous comprenons l’apôtre Pierre
qui, sur la montagne de la transfiguration, demandait à y demeurer ! Le désir
était légitime, mais le temps du repos
n’était pas encore arrivé.
Ces 5 à 6.000 personnes qui chaque
jour sont venues se nourrir aux pieds i
’ de Jésus,'i^oiiï répréhiÏTe le chémîh de"
Îèur fahàmp d’activRé, en Angleterre, en
France, en Suisse, en Italie,, en Hollandé, en Amérique ètLiisqu’au&'extrémités du monde. Ils vont être les témoins de Christ et répandre la bonne
nouv^ie. Dieu soit loué. Dans ce bas
monde nous ne troirvons pas seulement
le' péché, les haines, les divisions, les
passions de tout genre, les luttes féroces, Satan et son escorte, mais nous y
trouvons Dieu, sa grâce, sa bonté, sa
puissance, l’assurance de la victoire et
de la couronne immortelle. Bénissons
Dieu de ce que les laïques ici savent
présider de telles conventions avec une
telle joie, que tout le monde en profite.
M. Head, D.r Scott et d’autres ont montré la puissance des laïques.
Correspondance retardée.
Ce n’est que lundi 21 juillet que la
Convention initia ses travaux par deux
heures consacrées à la prière, et cela simultanément dans les deux tentes, celle
de Eskin Street et celle à.c:Skiddaw, pouvant chacune contenir 2.500 auditeurs.
Aux abords des tentes plusieurs Sodé- *
tés religieuses avaient étalé leurs livres
qui se vendaient très facilement. Mais
nous voilà dans la tente qui est déjà
bondée bien avant l’heure fixée; heureux les privilégiés qui avaient des places réservées, mais si on n’arrivait pas
10 minutes avant le culte, la place réservée était à la disposition du piiblic,
excellente chose pour habituerle monde
à la régularité. Un quart d’heure avant
de commencer, l’organiste invite l’assemblée à chanter tel ou tel cantique,
et on chante avec joie, de tout cœur,
au Seigneur.
A l’heure précise, un des présidents ■
laïques — M. Head, captain Totten- >
haùs ou D.r Stock —indique un cantique', et ensuite invite l’assemblée à 5
minutes de prière silencieuse. Toutes
les têtes s’inclinent, et de chaque cœur
monte à Dieu une prière, afin qu’il béni.sse ce qui va être dit; on chante encoré un cantique et puis l’orateur désigné adresse à Dieu une courte prière
et commence son discours. C’est d’abord notre ami, le prebendary WebbPeplœ, qui est chargé de quatre discours sur la manière de lire la Bible,
« four Bible readings », et nous devons
humblement confesser que nous n’avoñs'jamais trouvé une autre personne
connaissant mieux sa Bible. Nous pouvons comparer ses discours à une source
d’eau coulant" continuellement claire et
limpide et arrivant aux cœurs assoiffés,
heureux de pouvoir se désaltérer. M.
Pejÿçe est ttu miracle delà puissance de
Di^. ^e.son sampurœt de sa grâce; jamaiS'ïiôûs ïî’âlirions* cru"qu’uh homme'
claires, une force si exceptioanelle; une
connaissance si profonde des vérités
évangéliques. — Mais aussi, ce sont ces
V. Bible readings D qui étaient les plus
appréciés. — Les quatre discours roulaient sur Ici vie; notre possession et notre disposition; les devoirs du chrétien
à l’égard de ces possessions et enffn la
fàrce du chrétien. Pendant que WebbPëplœ parlait, à Eskin Tent, le Rev.
Jfiwood ■pa.xlait à Skiddaw Tent. Il insista surtout, sur la séparation des chrétiens du monde et sur la complète consécration à Dieu. M. Jnwood est un
oïateur incisif et clair. Ce sont ensuite
Rev. Fullerton et canon Joint] pre-bendary Webster, Rev. Hopkins, Rev.
Lee, Seroggie, Howden, et tant d’auties, qui nous donnent ce qu’ils ont de
mieux, mais avec humilité et joie, avec
l’assurance qu’ils apportent le niéssage
de Dieu. Oh ! ces heures passées' dans
les tentes de Keswick, comme elles
étaient bénies ; quel rafraîchissement ! i
Quelle joie de vivre dans la communion
dés Saints ! Et cette dernière séance,
quand on nous invite à traverser le
Jourdain et qu’on voit presque toute
cette foule se lever pour dire: Le Jourdain est traversé, nous sommes dans la
terre de la promesse. Quelle force spirituelle dans cette famille ; c’était bien le
cas de rappeler à la mémoire ce que
nous lisons au chapitre II et IV des 1
Actes: c’était l’Eglise h’étant qu’un
cœur et qu’une âme. ' ’
Et que dire de la séance affectée à
Vœuvre de la Mission de la Keswick
Convention ? Cette famille, elle ne veut
pas seulement s’élever vers Dieu pour
le louer et le bénir, elle sent sa responsabilité d’évangéliser, et elle possède aujourd’hui 15 missionnaires qui en Chine,
aux Indes et au Japon,~ apportent la.
bonne nouvelle du salut. Il étai^ donC
tout naturel d’entendre quelques-uns
de ces missionnaires, et M. Wilkinson
parla de son œuvre au milieu ides Juifs,
l’évêque Castle de sa mission en Chine,
Miss Eugil de son travail au Japon,
Rev. Guiness, de l’Amérique dû Sud.
Ces amis n’avaient que 10 minutes à
leur disposition, aussi ils ne .perdirent
, T -l'j
pas leur temps à faire des phrases, mais
surent en quelques coups de pinceau,
donner une idée du champ occûpiê. —
Il y avait à la Conventioii 5 évêqués, et
c’est avec un vrai bonheur que nous
avons pu serrer la maiu à' l’évêque ^ûcker de l’Oíí¿'aWa, qui se trouve à la
tête de près de 700.Qoo convertis. Le
premier évêque qui s’était rendu à l’Ou^ ganda avait été tué':'lé'fils dri'roi meurtrier est aujourd'hui un membre defEglise et se trouve ces jours-ci en Angleterre. ^ ' 1 .
Ceux qui se rendirent à Kesvwck aj>
cane,.mais d’autré's fre'res savedt s ÿ associer, et deux' des orateurs, EûiÎ/èï'jÎo«..
et Jnwood, qui représentent íes ’ fiàptistes et'les Wesleyèns, furent tré¿ appréciés. — C’est avec j pie que nous
avons vu les représentants des deux
Universités d’Oxfprd et de Cambridge'a.
la Convention, car c’est un bon signe
pour l’avenir. L’élément militaire y opcupe une place d’honneur, très en vue.
L'association des officiers est unë'vrûie
puissance vivifiante ; le chapelain'général de l’armée, l’évêque Smith, étSiXt
aussi à la Convention, oii il a p'arÎê^ et
nous avons admiré son habileté à s’adresser aux enfants.
/ ÍÍ. U i >
Le petit village de Keswick peut,se
dire heureux de posséder pendant une
dizaine de jours l’élite des forces chrétiennes; partout on n’ente'n^âît ^qùe
chants, discours, et dans les farruiiês
' que de prières ! CoriiBien nous voudrions que tous puissent être témoins
de ce qu’est la vraiè vie spiritûélle débordante de joie et de gratitudè ! Ajou' tons que les alentours de KesWick sont
charmants. On se dirait aux Echassiers,
aux Ayrals, à Saint-Second; partout
des collines, des montagnes, des vallée^,
des lacs. Seulemerit, l’illusion'né àWe
pas longtemps, car ce,qui recouvre lés
collines ce n’est ni la vigne ni cette herlre
délicieuse qui,nourrit le bétail; ce sont
des forêts.!.'de fougères. De loin,Eillûsion est complete ; de près elle s évanouit. Les'chemins sont superIrésVét à
la campagné,‘on procède à la .fenaison
qui est assez abondante.
Bref, le souvenir de Keswick ne s’effacera ni du cœur ni de la mèmôire:
on s’y est fait du bien, beaucoup de
bien. On s’est élevé un peu sur ces collines où l’on respire l’air pur et Pair qui
donne la vié'i ou a oublié les
2
vC*
A-,í
,
da peché, les luttes stériles, l’é^pisme,
vanité, l’amour du Uicf, Autstious
remercions Dieu pour ce qu'il nous à'permis de voir, et upiis lui'demandons que
nous puissions être dans ses mains des
instruments pour dire à d’autres ce qui
fmt la vraie joie de l’enfant de Dieu. Da
t dérnière personne à laquelle nous avons
f-sdtré la main à Londres, est M. Hopkins
_;ùii des fondateurs de la Convention en
’ lf75- Que Dieu lui permette de jouir
encore longtemps de cette initiative
qui a produit de si^randes bénédictions.
: __________ ^ C. A. Tron.
LES MONTAGNES.
Les montagnes ont toujours fasciné
les hommes. Ils s’y sentent plus près de
presque tous les peuples primitifs y ont établi la demeuré des dieux.
En Palestine les « hauts lieux » étaient
des lieux de culte bien avant la conquête des Hébreux. On y avait bâti des
autels à Baal et à Astarté, et les premiers sanctuaires locaux de Jéhova prirent simplement la place des payens.
La religion Juive des premiers temps
se concentre dans ces hauts lieux jusqu’au temps où elle finit par se concentrer uniquement sur la montagne de
Sion. Ce fut sur une montagne que s’arrêta l'arche de Noé; ce fut sur la montagne de Morija qu’Abraham démontra
sa foi en se préparant au sacrifice d’Isaac; en Horeb l’Eternel apparut à
Moïse pour lui confier la noble tâche de
faire sortir les enfants d’Israël du pays
de l’esclavage; ce fut sur le Sinaï que
r Eternel confia à Moïse les dix commandements; depuis la sommité, du
Pisga, ses yeux mourants purent apercevoir le pays de la promesse, dans lequel il n’entrerait pas ; sur une montajgne Jésus fut transfiguré ; sur une montagife Jésus fut'crucifié; sûr unê lùontagne, .celle des Oliviers, les disciples
attendirent en priant le don du SaintEsprit. Ce n’est pas étonnant que les
Syriens ne se sentissent pas le courage
de, cbrrquérir la contrée de Samarle,
parsemée de montagnes. « Leur dieu est
un dieu des montagnes, aussi ils furent
plus forts que nous ». Pour les prophètes et les psalmistes les montagnes sont
pleines de“promesses et d’espérance. « Je
lèverai mes regards vers les montagnes... » non que le secours leur vint des
montagnes mêmes, mais du Dieu qui
révélait sa présence dans le sanctuaire
placé sur elles. Les choses ont un peu
changé, depuis que le Seigneur a déclaré à la Samaritaine: « L’heure vient
dans laquelle vous n’adorerez plus le
Père ni sur cette montagne ni à J érusalem. Dieu est esprit». Dieu n’est pas
limité à une place spéciale. Sa présence
incoimue, comme la lumière, remplit la
plaine aussi bien que la montagne. Partout où se trouve un cœur humble .et
^contrit, là se trouve le temple de Dieu.
« Ceux qui l’adorent doivent l’adorer en
esprit et en vérité ». Et de tels adorateurs, il les cherche dans le monde entier. Et pourtant les montagnes ont un
ministère à exercer : physique, intellectuel et spirituel.
La montagne, n’est-elle pas une
place de vision, dans plus .d’un sens ?
De sa sommité notre œil voit au loin ;
il agrandit et corrige notre connaissance. Nous ne devons pas nous étonner, dit Frœbel, qu’un enfant aime à
grimper, à monter toujours plus haut.
« Monter sur un arbre signifie, pour l’enfant, la decouverte d’un nouveau monde; tout lui apparaît maintenant nouveau et changé; tout lui apparaît très
çlair et distinct... Ne devçiçns-nçus pas
■U-’
donner à nos enfants, depuis leur jeune
âge, cette élévation d’esprit et " de
cœur ?‘>j. Les chrétiens sont des persén;nes » nées d’en Haut ». Ils ont en Chîist
le point de vue large si nécessaire, si'la
vie doit être justement proportionnée
par la vraie mesure des valeurs. Les insectes qui vivent dans l’herbe doivent
considérer un pré comme une plaine
immense et un brin d’herbe comme un
arbre dont la cime touche au ciel. Nous
pouvons être tellement absorbés par
les choses secondaires de la vie que fious
ne voyons plus rien ni au delà ni surtout au-dessus des bagatelles qui troublent notre sommeil et menacent notre
paix. Pourquoi sommes-nous si souvent
perplexes et même angoissés ? C'est
parceque nous n’avons plus recherché
le point de vue de Dieu et que par conséquent le notre s’est restreint et abaissé toujours davantage. Les choses qui
nous paraissent extraordinairement importantes maintenant, auront complètement disparu peut-être de notre
mémoire, dans un mois. Si nous voulons avoir la connaissance de l’avenir
et être tranquilles, il nous faut monter
sur la montagne avec le Christ et regarder au temps sous l’angle de l'éternité. Les oculistes nous enseignent que
si nous voulons reposer nos yeux, il nous
faut regarder aux montagnes lointaines
couvertes de verdure. Si nous voulons
donner la santé à notre âme et conséquemment aussi à notre corps, montons
sur la montagne sacrée de la vérité et
de là jugeons calmement de toute chose. Le Christ nous y conduira.
Prarustin, i août 1913.
E. Bërtalot.
COURRIER D’ANGLETERRE.
Les personnes qui s’intéressent à l’avancement du règife au|cmt
certainement pris part à l’anxiété des
directeurs de plusieurs œuvres missionnaires qui bouclaient avec un grand déficit. Nous sommes heureux de pouvoir
communiquer à nos lecteurs une bonne
nouvelle. La Church Missionary Society,
la plus vaillante œuvre missionnaire
qui existe au sein de l’Eglise anglicane,
ayant un déficit de 100.000 livres, a
tout dernièrement donné un exemple
de foi et de sacrifices dignes d’admiration. Les membres du Comité et les
amis, au nombre de 300, se réunirent à
Londres, examinèrent le cas, et après
bien des prières et des propositions, virent un grand miracle s’accomplir. Les
missionnaires en congé offrirent 25.000
francs, les amis présents en firent autant, d’après leurs ressources, et au
bout de quelques jours, les 100.00b livres furent trouvées, c’est à dire une
somme de 2.600.000 francs. C’est un
miracle, dira-t-on ; oui, c’est un miracle
de la foi et de la prière.
— Ce miracle du reste n’est pas isolé :
l’Eglise Wesleyenne qui se trouvait devant le même déficit a, dans son assemblée générale annuelle, couvert ce grand
vide, à la satisfaction de tout le monde.
Cette même assemblée qui devait s’occuper d’un cas de discipline, à l’égard
du Rev. Jackson, un de ses membres
les plus distingués a, après un discours
de l’inculpé, accepté ses explications, en
lui permettant de continuer son œuvre
en qualité de professeur. X.
CAMPO GiOVANII-E
oi^aoisé par l’initiative de l’association des
ü. C. à la VACHÈRE, Angrogne
15-18 Août 1913.
Un camp de jeunesse a été organisé,
et devra se tenir à la Vachère, à 1.480 m.
d’altitude, endroit historique et fort
.agréable. Ce camp durera trois jours:
16, 17 et 18 août. Le point de départ
est fixé pour le 15 août à la Sea de la
Tour, à 14 heures, ou le même jour àla ,
Vachère, à 19 heures.
Il y aura chaque matin deux conférences sur des sujets intéressants, concernant la religion, la morale et l’histoire. Dans les heures de l’après-midi
on fera des courses dans les alentours
en visitant ce qu’il y a de plus attrayant.
Les soirées seront consacrées à la jeunesse d’une manière plus spéciale. —
Vivre ensemble pendant quelques jours
sous le regard de Dieu, apprendre à se
connaître et à s’aimer, c’est un idéal
qu’il vaut la peine d’essayer d’atteindre. — On s’inscrit auprès de MM. le
prof. Attilio J alla, Benoni Cesan et Emile Tourn. A tous ceux qui se seront
fait inscrire, on pourvoira la nourriture pour trois jours et le logement
pour quatre nuits, au prix de ïx francs,
tout compris.
Prière d’apporter le recueil des Inni
sacri et des Cento Canti popolari.
Un délÉQUÉ Américain au prochain Synode.
Le Rev. Herbert Booth Smith, D. D.
pasteur de la seconde Eglise Presbytérienne de Knoxville Tenn, assistera, D.
V., avec sa dame, aux travaux de notre
prochain Synode, en qualité de délégué
de l’Eglise Presbytérienne des EtatsUnis.
C’est un tout jeune homme qui a obtenu, pourtant, un succès remarquable
comme prédicateur et organisateur,
partout où il a été. Son Eglise est la
plus forte, au sud de Washington.
Il m’honore de son amitié et m’a
donné un bon accueil comme collecteur
dans son Eglise il y a deux mois. Il a
l’intention de prendre des photographies et de donner des conférences, en
notre faveur, à son retour, dans les villes principales du Sud. Je l’ai assuré des
aimables attentions et de la sympathie
des membres du Synode.
Prof. Alberto Clôt
Délégué Vaudois en Amérique.
CHRONIOU^UDOISE
COAZZE. Vers la fin de juillet, expipirait à Coazze M. Attilio Giampiccoli,
enlevé à l’affection des siens à l’âge de
35 ans. Il laisse une veuve et deux enfants. Nous exprimons à la veuve et
aux parents notre vive sympathie chrétienne.
Les frères de Coazze ont tenu à accourir en corps aux obsèques, présidées
par M. l’évangeliste Rosati, de Coazze,
et par M. le pasteur émérite H. Pascal.
KESWICK. Lodore Hôtel. Le samedi
26 juillet, l’Hôtel du Lodore voyait accourir une véritable foule qui prenait
place dans le grand salon central. Il s’agissait d’environ 150 amis des Vaudois,
invités par l’amabilité du capitaine Wiseley et qui voulurent faire acte de présence pour s’enquérir des choses du règne de Dieu en Italie. Tous ces amis
étaient des congressistes, et ils furent
heureux de clôre l’émouvante convention de Keswick en prenant part à une
œuvre missionnaire au milieu des catholiques-romains. Les quatre pasteurs
Vaudois s’étaient partagé la besogne,
chacun devant parler sur un sujet spécial. Mais les plans furent bientôt renversés, car il fallut s’exécuter et sortir
du salon pour aller parler à Vowerflow
meeting, pour rentrer ensuite et débiter
le discours préparé. Tout s’est très bien
passé, à la grande satisfaction de tout
le monde, qui s’est déclaré charmed, et
les orateurs Vaudois, à leur tour, se déclarèrent heureux d’avoir pu être utiles
à leur Eglise, à la cause des Vallées, de
l’Ecole Normale et de notre (Euvre d’évangélisation. Plusieurs vieux amis,très'
't
fidèles, se trouvaient là, et plusieurs
personnes, jusqu’ici étrangères à notre
oeuvre, eurent l’occasion de faire notre
connaissance et d’apprendre ce que
sont les Vaudois et ce qu’ils se proposent de faire en Italie. Aucun doute
possible: ce meeting si nombreux, si
bien organisé, si intime, laissera des traces bénies, aussi voulons-nous exprimer toute notre reconnaissance au capitaine Wiseley, à M. Webb-Pepiœ, à
M. et M.me Scott, au capitaine Tyrrel
et au capitaine Hill, qui tous prirent
part au succès de ce meeting.
LA TOUR. Dimanche dernier le prof.
J. Rostagno nous donna une excellente
prédication sur ces paroles: Veillez et
priei^de peur que vous ne tombiez dans
la tentatÍQq,_ car l’esprit est prompt,
mais la chair ^st faible.
— A dater de dimanche, prochain, à
5 heures, dans le Temple, M. le prof. J.
Rostagno, obligeamment, tiendra uneconférence religieuse, à laquelle tous
ceux qui le peuvent voudront bien assister. Nous ne saurions assez recommander ces conférences.
— • Dimanche, au culte de l’aprèsmidi, à la Ravadera, après un compterendu du pasteur sur la Convention de
Keswick, nous eûmes le plaisir d’entendre M. le pasteur allemand Gurtler
de Posnénie, qui s’adressa à nous en
langue italienne.
— Nous avons le plaisir d’annoncer
que grâce à la bonté de quelques amis
américains, il s’est ouvert, dans la
grande salle de VAsile, une école pour
broderie. Une maîtresse est venue expressément de Forano Sabina, accompagnée par M.me Angelini. Pour le moment il s’agit d’une classe d’une dizaine
de filles ; plus tard on verra ce qu’il y a
à faire.
— M. le pasteur R. Malan, après
avoir passé huit mois au milieu de nous
s’est rendu à Nice. Nous aurons encore
D. V., le plaisir de l’entendre une fois,
vers la fin du mois de septembre prochain.
PAYERNE. Démission. M. Paul
Gardiol, nommé le 29 juillet 1894 au
poste de second pasteur de la paroisse
de Payerne, vient de donner sa démission, pour des raisons de santé, pour le
!'■ octobre prochain, après avoir consacré dix-neuf années à Payerne, et exercé
son ministère avec dévouement, avec
amour, avec fidélité. Prêchant de parole et d’action, il a donné l’exemple
d’une vie chrétienne et d’un père de
famille modèle. De son côté, M.me Gardiol manquera aussi beaucoup à Payerne; elle s’occupait de l’Amie de la
jeune fille, de la Crèche, de l’Infirmerie,
où son activité et sa cordiale franchise
seront vivement regrettées.
La Paroisse Me Payerne gardera un
souvenir reconnaissant à M.me et M.
Gardiol pour le travail qu’ils ont fait
pour elle; tous nos vœux les accompagnent dans la retraite bien méritée
qu’ils vont prendre, et nous espérons
qu’ils en pourront longtemps jouir,
écrit le Journal de Payerne.
POMARET. Les habitants de cette
Commune et des autres avoisinantes
avaient vu partir M. le docteur Alfred
Quattriui avec le plus vif regret, car
durant les 9 années qu’il y est resté, il
s’y est consacré avec le plus grand dévouement et un désintéressement plus
que louable; aussi avait-il gagné non
seulement la sympathie, mais encore la
sincère affection de tous, riches et pauvres, protestants et cathohques. M. le
docteur C. Cardon qui lui succéda ne
put faire ici qu’un bref séjour, car ap
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pelé à Saint-Germain, il opta pour ce
poste. lyui aussi sut dans peu de temps
se captiver la sympathie, mais les distances le mettaient dans l’impossibilité
de se rendre partout où ses soins entendus auraient été nécessaires. I^e docteur
nommé par le Consorzio n’étant pas habitué à la montagne et à supporter des
courses fatigantes, était loin de pouvoir répondre aux appels même les plus
urgents et réitérés qu’on lui faisait. Il
y a eu des cas tristes qui ont inquiété
tout le monde et particulièrement ceux
qui s intéressent davantage au bienêtre de leurs semblables. Ce fut alors
que se rappelant les multiples et précieux services rendus par le regretté M....
Quattrini, tous unanimement djsaiéht;
Si on le priait de retournai-éiaussitôt
une pétition fut ijjïtieê, qui dans peu de
jours fut siga'éé par environ huit cents
chefs^..de famille. Dans le seul chef-lieu
, dû Pomaret qui compte soixante et dixhuit familles il y eut 78 signataires, et
tous apposaient leur signature avec enthousiasme, déclarant qu’ils auraient
voulu le faire non seulement ni une
ni deux fois, mais dix, si on le leur avait
permis. Maintenant il est à souhaiter
que le désir si légitime de toute une population et le besoin impérieux puissent être satisfaits, et tout en regrettant
le départ de M. le docteur Cardon, nous
serons heureux de voir bientôt revenir
, M. le docteur Quattrini. Z.
PRARUSTIN. Décès: Gay Madeleinê
veuve de Gay Philippe, décédée à Pocapaglia le 15 juin, à l’âge de 82 ans —
Pasquet Marie veuve de Godin François, décédée au Poly le 17 juin, à l’âge
de 87 ans — Paul Forneron fils de Jean
et de Marthe Rostaing, décédé à SaintBarthélemy le II juillet, à l’âge de 87
ans. Il fut bien éprouvé dans ces dernièf^ années à cause de sa cécité. Il
avait fait longtemjfs partie du Consistoire de la Paroisse et avait aussi fait
plusieurs campagnes de l’indépendance
italienne. Des médailles dont il pouvait
s’orner la poitrine en font foi — Catherine Godin veuve de Cardon Mathieu,
décédée au Billia le ii juillet, à l’âge de
78 ans. — Nous exprimons à toutes les
familles éprouvées notre sympathie
chrétienne.
— Dimanche 27 juillet à 9 h. ant.,
dans le bois de M. Pierre Bonin, à SaintBarthélemy, eut lieu la distribution des
prix aux enfants de nos écoles. Da Commission des écoles était au complet: le
pasteur Bertalot, le syndic Paschetto,
M.me Peyronel, l’ancien Rostan, l’ancien Antoine Gay, le conseiller Gay du
Serre. De public était nombreux et attentif.
De pasteur adressa quelques sérieux
conseils à la jeunesse, exhortant les parents à s’unir aux régents et maîtresses
qui travaillent pour le bien de leurs enfants, et à ne jamais leur créer d’ennuis.
De régent Jahier parla des écoles de
quartier au point de vue historique. De
syndic aidé de l’assesseur Godin et de
l’ancien Rostan, après avoir remercié
les maîtres et les maîtresses de leur excellent travail, ainsi que M.me Peyronel, procède à la distribution des prix.
Da fête laissa une excellente impression
dans les coeurs de toutes les personnes
présentes.
— Au culte de 10 h., nous eûmes le
plaisir d’entendre la prédication de M.
le pasteur F. Balmas, qui eut, à son
tour, l’avantage de s’adresser à une
vaste assemblée.
— Da pluie si anxieusement attendue
par nos cultivateurs est finalement venue. Sachons être reconnaissants envers
notre bon Père céleste. Da meilleure
manière de démontrer notre reconnaissance c est de garder ses commandements.
« Qui m’aime garde mes commandements ».
VIDDAR. Ces derniers dimanches
notre Eglise a eu l’avantage d’entendre
MM. les pasteurs James Charbonnier,
de Philadelphie, Pa, et Pierre Monnetti,
de Cleveland. Dans les réunions de l’après-midi que ces frères ont aussi présidées, ils nous ont parlé, le premier, de
l’influence que le socialisme et le catholicisme exercent aux Etats-Unis d’Aniéjique, et le second de l’œuvre d’éVangélisation qui se poursuit parmi les
Italiens établis dans ce pays. M. Monnetti nous a aussi donné des nouvelles
intéressantes des nombreux Vaudois en
séjour dans la grande république NordAméricaine.
, ~~ liturgiques de mai, juin et
juillet. — Baptêmes: Dalmas Dina Marguerite et Alfred Timothée de Jacques
et Dalmas Marie (Teynaud) — Dalmas
Marguerite Douise, Robert Clément et
Ottilia de Timothée et Poët Judith
(Teynaud) — Giraudin Aider de David
et Mondon Susanne (Place) — Marinet
Madeleine de Daniel et Rambaud Catherine (Garins).
Mariage: Berton Joseph de Daniel
(Sarrêtas), avec Dausarot Annette de
Daniel (Boscbaud).
Enterrements: Talmon Madeleine,
veuve, née Durand, 71 ans (Ville) —
Baridon Jeanne Marie, feu Jacques, 70
ans (Sablon) — Planchon Marie, veuve
née Rostagnol, 86 ans (Ruà). A. J.
BIBLIOGRAPHIE.
Torre Pellice, 18 juület 1913.
Cher Directeur,
Dà Société des Publications Evangéliques Italiennes se préparé à éditer un
livre des plus importants pour notre
peuple,^ vu qu’il s’agit d’une contribution inédite à 1 histoire de la Réformation en Italie, que fort peu d’auteurs
ont traité jusqu’ici. De manuscrit qui
lui a été présenté porte le titre de: « Storia della Riforma in Piemonte (hors des
Vallées Vaudoises).
Voici la Table des Matières:
I. Che cosa s intende col nome di Piemonte in relazione colla Storia della Riforma.
NUOVISSIMO DIZIONARIO DEI
COMUNI E FRAZIONI DI COMUNI
DED REGNO D’ITADIA, in un solo
alfabeto, secondo la circoscrizione amministrativa, giudiziaria elettorale e militare con i dati dell’ultimo censimento
Compilato da A. Gnaccowni
e A. SCHiBPPATi. — Editori G. B. Paravia &;C°, Müano. Un volume in-8°
di pagine 850, Lire 7, franco nel Regno.
D ultimo censimento ha, come era da
prevedérsi, completamente mutato tutti
i dati ufficiali, sia rispetto alla popolazione d ogni Comune, sia rispetto al nurnero delle frazioni a loro aggregate, sia
rispetto ai mezzi di comunicazione, alle
nuove linee ferroviarie e tramviarie,
alla estensione della rete telegrafica e
telefonica, al numero accresciuto degli
uffici postali, ecc.
Nella sua arida elencazione alfabetica
questo nuovissimo Dizionario dei Comuni, prospetta le manifestazioni e i
congegni più importanti della vita italiana qual’è, oggi, dopo un decennio di
preparazione e di lavoro.
E pnncipalmente sotto questo aspetto
che va considerata l’opera dei compilatori Gnaccolini e Schieppati, i quali
hanno ánche il merito di essere riusciti
a presentare questo Dizionario, completo e preciso in ogni parte, prima.che
altre congeneri pubblicazioni siano lanciate nel commercio librario.
D’opportunità e l’utilità del lavoro
compiuto in brevissimo tempo saranno
maggiormente apprezzate più specialmente dagli Istituti pubblici e privati,
dai professionisti, dagli industriali, dai
commercianti, alle cui necessità esso
risponde in modo esauriente.
Anche il prezzo eccezionalmente
mite agevola la diffusione di questo Dizionario, che tornerà pure utile ad ogni
classe di cittadini.
II. Stato morale e religioso del Piemonte al principio del XVI° secolo.
_ III. Cause che favorirono l’introduzione della Riforma in Piemonte.
IV. Da Riforma in Piemonte e nel
Marchesato di Saluzzo fino all’occupazione francese (1517-36).
V. Da Riforma in Piemonte durante
l’occupazione francese (1536-59).
VI. Emanuele Filiberto rioccupa i
suoi Stati e tenta estirparne la Riforma
(1559-61).
VII. Da Riforma in Piemonte e le
guerre di religione nel Delfinato fino
alla pace di S. Germano (1547-70).
Vili. Da Riforma in Piemonte dalla
pace di S. Germano alla morte di Emanuele Filiberto (1570-80).
. Ce fort volume d’environ 500 pages
in-8° sera illustré par plusieurs dessins
nouveaux. Compilé et rédigé par le plus
compétent parmi les historiens vivants
de la Réforme évangélique en Italie M
le professeur D.r Jean Jalla de Torre
Pelhce, fouilleur infatigable des archives civiles et ecclésiastiques de l’Italie
et des pays limitrophes à l’étranger, ce
livre formera la nouveauté littéraire la
plus interessante aussi bien pour les lecteurs protestants en Italie, que pour lès
historiens italiens et pour leurs nombreux collègues du dehors.
Da Société Editrice des Publications
Evangéliques Italiennes distribuera en
temps et lieu des bulletins de. souscription à la « Storia della Riforma in Piemonte^)), comptant sur l’accueil empresse et pratique de tous les amis et
adhérents de la Reforme évangélique
Le Secretaire de la Société Editrice:
Edouard J adda, pasteur.
IVouvelles politiques.
Des'mécontents, les opposants systématiques, en un mot tous ceùx qui
n’ont jamais voulu comprendre la nécessité dans laquelle ritaliç s’çst trouvée de devoir occuper la Tiipolitaiue et
la Cyrénaïque, s’appliquent à exagérer, ^
dans leurs journaux, les difficultés de
notre pénétration à l’intérieur des nouvelles possessions.Et une certaine presse
étrangère, malveillante et jalouse de la
position politique que notre patrie est
en train de consolider, fait chorus avec
nos pessimistes indigènes, j’allais dire
avec les Italiens qui s'amusent à dénigrer leur pays — Vous voyez, nous diton, deux ans de guerre, les centaines de
millicîûs que vous av,ez fondus là-bas,
les nïilliers d’hommes que vous y avez
perdùs, n’ont abouti jusqu’ici qu’à l’occupatipn de la côte ; vous ne dompterez
jam^ les rebelles de l’intérieur, etc.,
etc. -D- Ils feignent d’oublier, ces Zoïles
de la'politique, que la France a mis
trentè ans à parachever la coUquête de
l’Algérie; ils feignent d’ignorer que
chaqUç jour qui passe marque un pas
en ayant ou peu s’en faut; que malgré
quelques échècs inévitables, la lutte
contre les tribus hostiles est couronnée
de succès. Nous avançons prudemment,
petit à petit, mais nous avançons. Dernièrement encore, le 2g juillet, la colonne D’Alessandro a détruit, à travers
le Gebel Akdur, non moins de 150 campements de rebelles et capturé plus de
3.Q00 têtes de bétail. Quelques jours
auparavant la brigade Stasio avait
réussi à s’emparer du camp de Mdarcar,
dans les environs de Tobrouck et dé
deux magnifiques canons Krupp que
l’ennemi avait abandonnés dans la fuite.
De 3 c. encore le colonel Arvonio, à la
tête de trois bataillons d’ascaris a
poussé jusqu’à Casr-el-Harmat — qui
marque 1 angle droit entre Tolmetta et
Bengasi — une reconnaissance avec un
plein succès :,fuite des rebelles et nouvelles^, captures de bétail. Vous voyez
qu’on exagère donc tant soit peu en disant que nos braves soldats ne font que
piétiner sur place I
— Milan a le privilège peu qnviable, d’ailleurs — d’une nouvelle grève
générale, à dater du 4 c. et qui atura pris
fin lorsque ces lignes paraîtront. Une
grève provoquée et voulue par les syndacalistes avec le puis|sant concours des
anarchistes, s’il vous plaît | Vous pensez bien quf les discours incendiaires,
les émeutes qui s’ensuivent, les violences brutales et tout le reste vont agrémenter ces journées de repos forcé.
. S il en est parmi nos lecteurs qui
aient cru de bonne foi à l’amitié de la
France, aux effusions dés bfàteûTs"*3.e
banquets, aux protestations périodiques d’amour fraternel, ils voài être joliment déçus. Non, notre sœur,latine
ne nous aime pas — ne disons pas « ne
nous aime plus » — la France ne peut
faire à l’idée que la pauvre Italki a
droit à avoir sa place au soleil : elle nous
voudrait constamment sous tutelle et
si nous manifestons des velléités
d’indépendance ou si nous nous efforçons de ^sauvegarder nos intérêtsA Da
.France nous jalouse, elle nous en véùtde
notre occupation d’une vaste région sur
1 autre bord de la Méditerranée’et de
nous y^avoir pour proches voisins. De
là les animosités à peine dissimulées,
les piqûres d’épingle de la presse française, ses jugements rien mois quç'généreux; de là l’attitude revêche de son
Gouvernement à notre égard. Eigimézvous qu’à la conférence dés ambassadeurs à Dondres, le représentant français a tout bravement proposé à l’Italie
de ceder à la Grece les îles qu’elle a occupées dans la mer Egée et dont, de par le
traité de Dausanne, nous n’aurons à
nous dessaisir que lorsque la Turquie
aura complètement évacué la Trip’ôlitaine. Et cela sous quel prétexte DFoùr
récompenser, disent-ils, la Grèce , d’avoir cédé à la nouvelle Albanie — 4 nftre avantage donc — une portion ie
territoire sur la côte, à laquelle, ajoutfet-on, la Grèce aurait droit. Et la, petite
Grèce, qui se voit soutenue pat |a
France, a entrepris de nous créer dès
embarras et prend à notre sujet une 4^titude des plus impertinentes. De jen (|e
la France ne saurait, être plus ciail;
mais nous n’alloœ pas nous laisser prendre au piège, ni nous émôuvoir des ma|Lsonges de la presse d’outre-moni êt
moins encore des balivernes qu’on débite sur notre compte à Athènes, à-ÎB^grade, voire même à Paris. f
— La conférence de Bukarest yieùt
heureusement d’aboutir à la paix* entre Balkaniens. ■~-■j^c.)
PRCy SCUOLA normale.
17» DISTA pi SOTTOSCRmo;^!
Comitato di Roma: Dott. Roberto Prochet, D. 500
Rio Marina: Slg. Giovanni Rochat, pastore, D. 25.
Chiesa di Napoi,i, a mezzo del pastore sig.
G. D. Buffa 12» Dista) : Sig. A. Dandry, D. 20.
Chiesa di Brescia, a mezzo del pastore
sig. Alessandro Simeoni: Società di Cucito,
D. 50. .j ^
Chiesa di Siena, a mezzo del pastore sig.
Giovanni Petrai: Unione Cristiana dei Giovani, D. 25 — Chiesa Valdese di Siena, 20 —
Sig. Petrai Giovanni, pastore, 15 —Sig. Pa- .
defletti Carlo, io — Sig. Vannucciai Vittorio, 5 — Sig.ra Tommi Adele, 5 —- Sig.ra
Mosca Anna, io — Sig. Barblan Giacomo, 5 *
—Sig.resorelle aanferotti, 5 — Sig.na Banchetti Teresa, maestra, 5 .— Sig.na Fasulo
Dalia, maestra, i.
Totale diciasettesima Dista D. 701,_
Diste precedenti » 60.341,_
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Al CAPELLI OL&.NCHI ED ALLA BARBA IL COLORE PRIMITIVO
È un preparato speciale indicato per ridonare alla barba ed ai capelli
bianchi ed indeuoliti, colore, bellezza e vitalità della prima giovinezza
senza macchiare nè la biancheria, n- la pelle. Questa impareggiabile
composizione pei capelli non è um tintura, ma un’acqua di soave profumo che non macchia nè la biancheria ne la
pelle e che si adopera con la massima facilità
e speditezza. Essa agisce sul bulbo dei capelli
e delia barba fornendone il nutrimento necessario e cioè ridonando loro il colore
primitivo, favorendone lo sviluppo e rendendoli flessibili, morbidi ed arrestandone la
caduta, inoltre pulisce prontamente la cotenna
e fa sparire la foriera. — Una sola bottiglia
basta per conseguire un effetto sorprendente.
/5.-T—TE.«STATO
I MMMW/'/'Vt'Vi/Signori MIGONE & C. — Milano
Finalmente ho potuto trovare una preparazione che
mi ridonasse ai capelii ed ai'a barba il colore primitivo,
la freschezza e la b llezza dola gioventù senza avere ii
minimo disturbo iitll’applieazione.
Una sola bottiglia della vostra Anticanizie mi bastò ed ora non ho un Solo pelo bianco.
Sono pienamente convinto che questa vostra special.tà non è un.“, tintura, ma un’acqua che
-------.... biancheria, nè la pelle ed agisce sulla cute e sui bulbi dei peli facendo
ente le pellicole e riiiiorzand-j le radici dei capelli, tanto che ora essi
ENRICO.
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non cadono più, mentre corsi il pericolo di diventare calvo PEIRANI
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