1
Soixante-onzième année
•asen. «LMiotaea Valdœe
torre peluce
18 Ôctobre 193&-Xm
N* 41
»
g
L’ECHO DES VALLEES
PABAISSAMT GHAQtTE VENDB£DI
PRIX D'ABONNEMENT I
Italie et Colonies italiennes .
Etranger . . , . .
Plusieurs abonnements à la même adresse
On s'aiMnnc: à TorrePettice, au Bureau d’Administrationdei’£Mo(Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
, ^-------------
* . là
L'ABONNEMENT MB PAVE D'AVANCE.
S’adresser: pour la RidactiMi, à M. le Prof. Loms Mina - Torre Pellice~- pour
t’AdmiaiatrotloB, au Bureau du Journal, Via Wigram, N* 2 - Torre Pellice,
Pour toutes les annoaecs s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresse coûtent 90 cantimcs, sauf ceux du commen*
Cément de l’année.
-O- Le numéro: SO eenBmei o
Que toutes les chos^ vraies, honnêtes, justes^ pures, aîmables.é., di^es de louange, occupent voe p^éea (Philipp. IV, 8).
8
î5
M
et
3
COMMUNICATION.
Le Modérateur et le Trésorier de la
Table sont rentrés à Rome. _
L’adresse de leur bureau est: 107, Via
IV Novembre - Rom’a (101).
JnsM reiifatitL.
Proverbes XXII, 6.
Nous l’insitruisons, renfamt.
Quel effort ëe déploie en notre siècle,
quelles softunes se dépensent pour fournir aux jeunes cerveaux le maximum de
connaissances :!
Ils sont émus, les cherq petits, quand
ils sont conduits pour la première fois à
l’école de leur village ou, plus tard, quand
ils franchissent le seuil du cdlège. Nous
sommes émus, nous aînés, quand nous
voyons leur flot juvétiile prendre le chemin de la « maJternellie », de la « communale» ou du solennel lycée.
Ne nous attendrissons pas trop ! Ne regrettons surtout pas lies millions que notre
pays consacre à sés écoles !
Mais à cette instruction qu’on dispense
libéralement, n’y manque-t-il pas quelque
chose ? Si la science est im merveilleux
■,inatrmae(ah ne néglige-t-on pas ïeeiBentid'quand on s’abstient d'enseigner aux généraltions montantes à quelles fins et de
quelte manière s’en servir?
N’a-t-oïi pas oublié la sagesse des Proverbes ? Quand l’auteur sacré écrivait :
Instfms l’enfant dans la vme qu’ü doit
sukrrd, ü pensait davantage à l’éducation
des volontés qu’au développement des intelligences. La Bible annotée traduit d’ailleurs ; forme l’enfant, et la Bible du Centenaire : înitie l’enfant.
U s’agit noii pas tant d’un bagage à
charger sur ks épaules des jeunœ pèlerins de la vie que d’un chemin à leur montrer. L enfant a le droit de savoir dans
queljle direction porter ses pas. L’homme
ne recommence pas toutes les expériences
faites par la race dans son contact millénaire avec la nature ; pourquoi l’enfaht
serait-il condamné à risquer, tout seul,
les tâtonnements moraux et spirituels
des ancêtres?
L’ordre est formel : instruis, forme, ini-\
tie ! L’attitude des parents qui prétendent laisser leurs enfants librœ de choisir
plus tard leur religion, et les maintiennent, en attendant, dans l’ignorance religieuse, repose sur un sophisme crud. L’intematâonalistje Je plus exalté attend-il que
son fils ait vingt ans pour lui apprendre
à parler et à lire, sous prétexte de ne
point lui imposer une langue nationale ?
La religion est l’orientation de l’âme.
Oe serait trahir les âmes jeunes que de
ne point leur montrer le chemin. Et pour
le chrétien, aucim doute n’est possiUe, le
chemin c’est Jésus.
Qui instruira?
Le conseil des Proverbes s’adresse à quiconque a chaige d’âmes : en premier lieoi,
cela va sans dire, aux parents. Ainsi l’entendent naturellement les pères et mères
de famiUe. Que de fois ne disent-ils pas
à leurs bambins : fais ceci, ne fais pas
cela, sois sage, dis : meijei, ne mens pas !
(Mais hélas ! quelles lacunes dans le iond
et dans la forme de la pédagogie empirique des familles ! Des ordres, des défenses, non une formation, une initiation, un
éhtrainement Ou, plus exactenïMit, des
ordres, des défenses de la plus haute tenue
morale et religieuse, à côté d’une éducation sans vertu, d’une initiation à l’égOisme, d’un entraînement à la vanité et au
menson(ge. Le résultat, Jious fie voyons
dans lé désarroi des consciences à notre
époque.
Rien ne sera fait pour le redressement
des caractères, tant que les jeunes ménages qui demandent à Dieu Sa bénédictwm et qui reçoivent de Dieu k charge
d’éducateurs, ne prendront pas kiiir rMe
I au sérieux, en commençant par surveiller
leur propre cœur, leur propre conduite.
Un instituteur qui ne samrait pas l'orthographie, réussirait peut-être à l’enseigner à coups de punitions. ÎMaia des parents qui n’orientent pas toutes leurs
pensées et toute feiir vie vers le Soleil
de Justice, ne pourront certainement pas,
en fronçant le sourcil et en privant de
dessert, y orienter leurs enfants. Au contraire, quel merveilleux établissement
d’éducation qu’une famile chrétienne, où
régnent douceur, vérité, confiance, amour,
avec l’esprit du Seigneur Jéstusî
Et l’Eglise ? Entendra-t-eUe l'ordre du
sage Israélite : instruis l’enfant ?
Quand k famille fléchit, on voudrait que
JEgli^fît des miracles. Mais i'E^ise n’est
à peu hrèsi rien sans tes famill^ Cbrtes,
il est des petits sans père ni mère qui ont
trouvé des parents adoptifs dans les directeurs de tel ou tel: orpheljnat. Loué
soit Dieu! Il est des enfants spiritaellement abandonnés au foyer familial qui >,t
trouvent seulement à l’ombre du sanctuaire k nourriture religieuse dont ils
ont faim. iMais, n^le générale, l’î^lise
ne peut pas former l’enfant, car elle ne
te possède pas le jour et k nuit, elle ne
l’atteint pas directement dans ces cinq
ou six premières années de la vie qui •
sont capitales par.les impressions reçues
et tes habitudes prisiœ.
L’Eglise sera comme une inspiratrice
destinée à stimuler k bonne volonté des
parents, sans vouloir se substituer à eux.
L’Elise fournira le cadre de l’instruetîon
religieuse avec ses méthodes, seB catéchismes, ses manuels, avec ses deux ^crements du baptême et de k corhmunion ;
elle développera k cohésion du groupe
chrétien ; eÜe satisfera 1e besoin d’adorâtion oolfective de l’enfant ; die préparera,
soutiendra et prolongera l’éducation donnée par la famille, elle ne k remplacera pas.
Dans ces limites, d’aileurs, quid vaste
champ.de travail offert à l’Eglise et amibien insuifisamment cultivé! On se kmente sur l’abandon de nos écotes confessionnellee, mais que fait-on de ces providentiels instruments que personne — du
moins en théorie — ne nous conteste : tel
écoles du dimanche et du jeudi ? Sang
locaux, sans budgets, avec un personnel
réduit en nombre et sommairement préparé, il faudrait, en quelques heures par
an, instruire les futurs citoyens du Royaume des deux! Heureusement, jouent ici
les impondérables influences de l’esprit :
’ rayonnement de persoMiaJités pieuses, foi
d’un pasteur, prières d’une minorité vivantej Mais ceci n’est pas une excuse
pour cela! '
A l’œuvre, donc ! Laissons-nous gxiider
par le grand Eîducateur! Plaçons nos familles et nos Eglises au bénéfice de son
Esprit &tint! Soyons fidèles jœque dans
moindres détails dé nos devoirs, et nous
verrons des enfants s’engager avec candéter dans la voie qu’ils doivent suivre,
et ne point s’en écarter. W. BocEQOinr.
{Evangüe et Ldbérté).
VJ J» ^ Ct a %. ■ aV*
Le 260‘ aoDiyersaire
de la
RinoiliiiD lit lit Ile Hiiiilei
— 18 ôctobre 1685 —
Il y a aujourd’hui 250 ans que Louis XIV
commettait te crime, à k fois injuste,
crud et stupide, par lequel il révoquait '
l'Eîdît de Nantes, que son aïeul Henri IV
avait déclaré perpétuel et irrévocable, et
que ,hii-même, en montant sur le trône,
avd^ juré de maintenir.«
Bi^ que, tout au long du 17® siède,
l’Edit de 1598 eût été violé en détail dans
tous ses ârticJes et que des caitaines de
eussent déjà été fermés sous divers prétextes, ¡en 1660 lesl protestants
comptaient encore en France 631 églises
et 231 annexes, desservies par 712 pasteurs. Des 813; teitapleS, qui subsistaient
eâeéSr 576 fuæeixt démelis de Ï660"à
'tes anafcrœ le furent Fannée suivantei
En effet, l’Eîdît de Révocation supprima
tcut culte réformé, expulsa tous les pasteurs, tandis qu’il défendait à tous les
protestants d’émigrer. Les féroces dragonnades avaient précédé l’Eldit avec tou■ tes leurs hqrreiurs, et lœ cruauté, .raffinées de ceà mhsàmnaires t bottés, vrais
démons déchaînés, avaient forcé des populations laitières à se déclarer catholiques pour étire débarrassées de ces hôtes,
auxquels tout était permis contre les biens,
la vie et l’h<»inieur des Huguenots.
Pour vaincre tes plus tenaces, on recourut à des supplice dont k description fait
dresser leS cheveux, ptas à la galère pour
!ies hommes, au oouvient pour les femmes,
aux enlèvemente des «niants, à la confiscation des biens.
12n 1685, on, oomptait en. France environ deux misions de protestants sur pr&
de vingt millions d’habitante, soit Un
dixième de k pqpuiktion. Bien que l’espionnage et k dation fusait organisés
partout et que toutes Ips frontières fussent gardées, SdO.OOO d’entre eux réussirent à pafser à l’étranger, à travers des
dangiers de toute espèce.
Pour complaire au clergé, Louis XIV appauvrit k> France des principaux industrids du Midi, des défenseurs naturds des
côtes de l’océan, des rudes habitante des
Alpes, qui défrichaient sur leurs montagnes des terrains, dont plusieurs n’ont
plus été cultivés depuis cette époque.
Le ministre Vauban, qui, au milieu du
cercle d’adukteurs qui encensaiait le roi
parjure, osa presque seul blâmer cette
mesure impolitic[ue, constata te départ de
deux mille familtes nobles, de 9.000 marina, de 12.000 sdldate et de plus de 800
officiers. Tous ceux-ci repeuplèrent l'Allemagne, dévastée par k Guerre de Trente
Ansi, ou s’établirent en Hollande, en Angleterre et dans leurs colonies.
Plisieurs noms, avec le temps, furent
estropiés et > devinrent méconnaissables.
Néanmoins, lors de k guerre de 1870, on
comptait dans l’armée prussienrie 80 of
ficiers d’Eîtat-Maior et 60.000 militaires
portant des noms huguenota
La France s'imposa ainsi de graves
pertes, pour pkife au ctergé. Oelui-ci se
montra particidièr^nient cruel èt,rapate.
H s’enrichit sur les . biens confisqués aux
églises, à ceux qui passsaient à'l'étraiiger
et aux très nombreux condamnés pour
leur M. Mak cé fut une victoire de
rhits. Les âmes nobles blâmèrent racharnement de ces ministres de la religion,
qui, d’ailleurs, n’ayant ifliUs à craindre k
comparaison avec les pasteurs protestants^
se livrm«nt au luxe et à une vie sçandaieuae, qui leur fit perdre le respect du
peuple. Les conversiions forcées et Fespionnage engendrèrent l’hypocrisie et, par k
suite, • te mépris de k religion et te rationalisme. La haine des opprimés contre
l’absolutisane rqyal, ligué avec le clergé,
s’accrut au point qu’elle éekta enfin, d’une
maniène sanglante^ (.lora de la Révolution
française.
Les églises vaudoïsies eurent aussi beaucbup à souffrir dé la Révocation de l’Edit
de Nantes. C’est elle qui bakya celtes dé
Mérindol, Loümarin, Ckbrièree et d’autres
en Provence, celte de Châteaudauphin
dans k parltie dauphinoise du Val Vaiaita,
ttelles du Queyras (¡Guytestii^* Mœ
lines eit SmnteVïsràiGi, Aiguiltes et Abriès),
c^ës du ffiançoipiak (-Freyssiïiièpe et
Kflançon,), celtes de F«i®s, Salbertrand
ét CJiaumont sur la Haute Doire, celtes
de k valtee^du düààh (Pragék, üsseaux,
PénestreBea Mraitoufiœ, te Roure, PérousBr Pinâché et te ViSar).
De toutes ces régions de nombreux persécutés se réfugièrent dans nos Vallées,.
Louis XIV imposa alors à Victor Amédée II die les expulser de ses Etats. Ayant
vu qu’il était obéi dooitement, il lui intima de chasser de même tes Vaudois, sœ
propres sujets. L’Edit de 1686, k débâcle^
k captirité et l’exil de nos pères ont
donc été des conséquences directes de la
Révocation.
La Glorieuse Rentrée et l’Edit de 1694
rétablirent en partie FEghse des Vallées,
tandis que les protestants français durent
traverser k longue et douloureuBe période
du Désert, jusqu’à ce que FEjdit de 1787
reconnut de nouveau officiellement leur
existence. J. J.
Traduction d’une inscription que l’on
peut lire dans le dôme de LQbeck.
Vous m’appelez te Maître — interrogezmoi donc !
Vous m’appelez la Lumière — regardezmoi donc!
Vous m’appelez la Vie — cherchez-moi
donc !
Vous m’appejez le Sublime — aimez-moi
donc !
Vous m’appelez te Riche — implorez-moi ‘
donc!
Vous m’appelez FElternd — ayez donc foi
en moi !
Vous m’appelez te Miséricordieux — espérez donc en inoi !
Vous rn’appeJez le Noble— honorez-moi
donc !
Vous m’appelez te Tout-Ihiîssant — servez-moi donc !
Vous m’appetez te Juste —' craignez-mpi
donc J
Vous m’appetez Amour — suivez donc ma
voie, car si vous m’aimez vous aurez
tout accompli
■7.
2
Íes-Valléés'^v i8 Octobre 1935-XIÎI
s PR/IVCS 5EN^ r
: .v Lorsqu’il fut «rivé au tei^' de aœ
pêrégrdnatioos, riche de cette isagesse Im- maine que donne le oontact avec des peuptes de différente ciriliâation, Candide
bn.Qa au ciel et aux honunes les paircdes
^ fameuses qui sont demeurées comme son
testament spirituel ; « ...Et vuiintentoit
cultivons notre jardin'».
J’ai dit : le teatanaeaxt spirituel de Candide; ü serait plus- exact d’écrire: la
«summa» phiilosophique, ' relfeieuse^ de
tous ses desoeï^nts, à trayeira læ siècles; et de sont nombreux. On les appelle : sceptiques, égoïstes; et que sais-je
encore? * ^
On a tort
Il faut les appeko* par ie nom quleuxmêmes se, sont choisi : <î BRAVES GENS,
qm s’occupent SEULEMENT do leurs affaires, qui oidtivmt seulement LEUR
jardin », quitte à discuter ensuite.
• • • .
; — Cultivons notre jardin: c'est tout
d abord une théolc®ie, dans laquelle Dieu
est remplacé par Mob ; et c’est aussi tout
un Credo .■ « Je crois que mou jardin c’est
- le monde et que je n’ai aucune responsabilité à ITégard de te qui arrive daœ le
jardin d’autrui ». — Preuve en soient les
grillés, Jes haiœ, les palissades dont les
honunies entourent leurs jardins, pour conclure: — Charbonnier fiât maître chez
soi ; — ce qui, trop souvKit, au point de
vue spirituel sigmifle : « Moi, je pense à
mies affaires, mon voisin aux siennes, et
ainsi de suite : chacun pour soi, et « Dieu
pour tous » ! (Mais serait-ce vrajimenit
«Dîeui> pour tous?!)^
•***
Le nom de Candide iqst méprisé, celui
de Vbitaiire est détesté par lesi sag'es personnes et par les braves gensfori n’eàrm
pas à voir ce que l'on j^^ie !
Et, nous'je répétons^ pews
qui critive^, ^ jardin, s’in
dignent a ori Tes iïpï»elle éigoïstes, en
n'empêche J ^
meé Itfc’
. veulent paS-^ s^tir' xmsî, ‘'.re^ponsahiBAé
persmndleM-^ %
« Autour deiJ;foi,- dans la tedipête, Je
long de la route, dans ton champ de ttavail, ü y; a des âmes qui cherchent, qui
luttant, qui sa pierdent :
Qu’itoporte tout cela à notre Candide ?
Il cultive son jardin, arrache :aes choux
et seme ses raves ; le reste ne le regarde
Pas, ne 1 intéresse pas. Tout au plua, pour
être à la page, dirant-il : « Cda, c’^t l’affaire du pasteur et des anciens ! :
» » «
En réalité. Candide ne s’occupe même
plus de son âme ; c’ie^ à peine s’il sait
encore qu il en a une. Ce qui est grave,
mais simple et naturel ; car, pour penser
à son âme, il faut rentrer en soi-même,
accompltir un effort, s’apercevoir que ce
fameux jardin que l’on cultive avec tant
de passion, où l’on a mis tout son cœur,
ressemble, d'’une manière frappante, à ce
trésor dont parlait Jésus. Or Candide et
tous ses descendants ne veulent pas admettre que leur jardin « passera » ; % le
Savent, mais iib font commie l’autruche
qui enfouit sa tête dans le sable pour ne.
pas voir arri\rer la tourmenite qui rem
sevelira, ils tachent de fuir leur responsabilité persOTineie en feignant de
l’ignorer.
.» * H:
— Et maintenant cultivons notre jardin. — Nous sommes prêts à comprendre
la lassitude qui perce dans oes paroles. Le
travail dans n<^|re jardin, intellectuel ou
matéri|e]|, nous apparmt souvent ccanme
un port au sein duquel il fait bon de
s’abandonner, en oubliant les misères, les
troubles, les angoisses qui nous entourent
peut-être au sein même de notre familla
CTest compréhensible, mais dangereux ;
c’est naturel, mais non chrétien.
*” » * Ht
Et ici i nous faut une distinction. A
- côté^ dss « çiAtîvateurs égoîstea-.par princip^[ dont nous aytms parlé - Ü y a les '
« cultivateurs égoïstes par timidité », qui
font un nusonnanent presQBie chrétien. '^
. Ils diqeint : « Le monde est méchant, J
tout y est mal interprété, les mauvaises'
langues y abondent, .„donc réstons chez j
nous, cuitivoiM notre jardin, lafasons les |
méchants aller par leur chanin ».
Paroles presque chrétiennes; nous soi»-’^
ügnons : pres^, parce que, dans le do- f
maine de la viq chrétienne ce qui est presque évangélique, ne l’est pas du tout ;
nous le savons par expérience; on h'esfc,j
sauvé que lorsqu’on est dans le port, sm 1
Kdanent ancré; et plus d’un navire'a/'
sombré, quand il était presque arrivé, en^ ^
vue du port.
■ Paroles qui nous révèlent un état, d’âme;^
rien moins qpie chrétien: on se réfugie ï
dans m famiüe; on s’absorbe dans ses oo-jl
cupatwns, dans ses études pour fuir laj '
n^ponsabilité du témoignage positif. H' !
ne suffit pas de ne pas aller avec le mé-: ;
chant, de ne p^ écouter les bavardagesjf
des médajgants, les calomnies de Tartufe;'^!
ü faiut dénoncer l’hypocrisie, dévoiler
fausseté crimineUe des vains bavardages, 3
^’opposer aux manœuvres des impies. Iji?
faut, en un mot, sortir de son jardin, s’ar^'
mêr et combattre; comprendre que l’eS^''
prit de timidité est tout au • moins
oreiller de paresse ou d’incompréhensioni
Eipirituieilte ; marcher : témoins faibles, qui|
broncheront à chaque pas, et qui se con-'
trediront à chaqifô îtistant ; n’impoirte
Dieu pourvoira. qi
CHRONIQUE VAÜDOISi
DONS
f^EQUS
Eiours en souvenir de M.me Giulia Cicc
qmr^ Bergcme, pour le Refuge
Cmij[i/i/esrÆh0irt :
Generate Ettore Petrali Cicogtxara, Bergamo L 50
AdaErii&aQni PetreUOicognara, ' > c ’ |
Mma e tlaira FrizzouC 14 »
« Sfr«
JJ.''-"- - î
Per ^Ospedale. Evangelico di Torino f7à
Rag.^dSulio Comba, in memoria ì ' J
dell’amata compagna L.
In memoria déla dg.ra Valen- 'í
tina (hmbor-Ixmg,: vÿ
Comproprietari e mquiini della r-.
casa di Via iMadama CriStina, 6 L
William i^y
Cugini Lisetta e Lionello Gay » TR—
Leopoldo Bounous » ^ 4,
* * * ■ ■
Pow l Institut Féminin Vaudois dé Vidleer osta, fleurs à la mémoire de Vtíténtine Comba née Long :
Giuhio iGomba, Turin L. 25E1«~
Giulio e Laura Jon-Scotta, Id. » lQ(te^
» » *
ANQROONE. Ce numéro est envoyé Í
toutes les familles d’Angrogne qui ne sôûi
pas encore abonnées. Ceux qui verscÀuit
au Pasteur leur ahonuement pour
avant la fin d’octobre recevront gratniiement le journal pendant les mois de noveimbre et de décembre 1936.
★ Au culte de dinnanche dernÎOT,
une bfelle semblée a souhaité la bie¿
venue au pasteur M. A. Deodato qu¿ U
V. Table nous a envoyé en qualité dé second pasteur avec résidence au Serre.
¡Notre Chorale a aussi participé au ciRte
en chan'tant le cantique : Per chi in quest’ora giunge. ’
M. Deodato a adressé à l’assemblée uñe
fervente allocution, en s'inspirant, a Ta
parole de la Sainte-Ecriture: «Va avêc
cette force que tu as » (Juges VI, 14).
Déjà après le culte, il a eu l'óccas¿n
de prendre œntaot avec les paroissiais
quii l’attendaient en masse à la sortie du
temple pour lui serrer la main.
★ Les cultes au Pradutour commenc.eront régulièrement dès dimanche prochain,
à 11 heures. j;f
BOBI. Deux nouveaux deuils sont venus
s’ajouter aux nombreux autres qui ont
frappé la paroisse dernièriement.
Dimanche, 13 courant, nous accompar
gnions au champ du repos Susette Ne
grin, de. la Costa, veuve de Paul JDavit,
décédée à l’âge de 34 ans,.
Avec son mari elle s'était étaWie, il n’y
a pas longtemps, à S. Eemo. Ç^était lui^
tout daboixi, que Dieu rappidait d’une
manière soudaine, il y a tout juste un
an. Puis son tour est arrivé et elle s’en
est alêe, sereine et confiante, daœ les
bras de son Sauveur. Elle avait connu la
souffrance et la peine, mais eiUe oonnais,sait paiement la joie et la paix du
chrétien.
Le lendemain, nous accompagnions encore Bterrinai J. Jacques, des Crouzettes,
que Dieu âvailt rappelé à Lui à l’âge de
83 ana Notre frère s'en est allé sans souffrances, « comme on emporte une gerbe
en son temps».
Nous renouvelons aux familles Negrin
et Bertinat, ainsi qu’à tous leurs alliés,
notre très vive sympathie chrétienne.
.. Té" Les dimanches 6 et 13 courant, le
culte principal a été présidé par gV®I. les
pasteurs en retraite David Efevel et Théophile Malan, que nous voulons encore remercier chaleureusiMnent.
★ Fleurs en souvenir de M. Josué Geymenât, <te la part de M. Oudry, menuisier (Sainte-Marguerite - La Tour), pour
les pauvres de la paroisse de BObi, L. 20.
LA TOUR. Le Seigneur a rappelé de
. ce monde, après quelques jours de maladie,
, M:,me Eléonore Bein née Charbonnier, de
Sainte-Marg-uierite. Nous tenons à redire
à son mari et à toute la famille notre
vive sympathie chréti^ine dans- leur
grande épreuve.
; A Dimanche dernier, au culte du matin, a eu lieu la présentation du pasteur
M. Fuhrmann, que la Vén. Table a bien
voulu nous, envoyer pour travâlter da.n,g ,
notre paroisse.
IM- Jules Tron, après avoir remercié
nos Autorités lecdésiastiques de l’intérêt
. qu’elles démontrent pour le plus grand
bien,.de notre comm^unauté, salue son col, lèj^ue au nom de l’égljse qui l’accueille
avec joie, -et lui souhaite, ainsi qu’à M.me
un ministère béni.
aÜreiüiêîC dit '
son bonh^r de retourner aux VaUées ;
remercie aussi, au nom de sa compagne,
l^cragrégation qui tes reçoit avec tant de
bienyeillance, et exprime leur -vif désir de
travaiRer de toute] leurs forces dans ce
champ di’aotivité, ce qui demande avant
tout un constant contact avec Dieu.
La solennité de ce culte, qui a tedfisé
dans la nombreuse assemblée une excellente impression, a été rehaussée par le
chant d’un beau cantique, lexécuté par
notre Chorale.
'k Le Collège. Nous apprenons en dernière heure les résultats des examens de
« maturité ».
Les élèves suivants les ont bien passés*:
Caïrus Louis, Marigiunti Allbeiit, Plasquet
Henri.
Nous les en félijeitons et faisons pour
eux les meilleurs souhaits.
NEW-YORK, (^tardée). Le 3 courant
(septembre), apr^ une longue et pénible maladie, siuppoffitée avec une grande
patience, notre frère Hector Rostan, de
Pral,, nous a quittés pour l’InvisMe.
Il n’était que dans sa 48® annœ.
A ses funéràiles ont participé de nom^
breux amis et connaissances, tant des mte
lieux catholiques que de notre colonie
vaudoise.
C’est ainsi que te pasteuK de notre
Eglise, M. Griglloi, a pu semer largement
la Parole de la foi et de l’espérance:.
Nous exprimons encore a sa dévouée
compagne et a sa sœur, M.mes Maria et
Henriette C. Rostan, qui toutes deux lui
ont proffigué leurs soins, notre sincère
sympathie chrétienne,
POMARET. Mercredi, 9 courant, ont eu
heu les obsèques de notre sœur Menusan
Marie MaMeine née Artero, appartenant
à la paroiiBse du Pferrier (Traverse), et
decédée à 1 Hôpital, à l’âge de 61 ans.
■Nous renouvelons à la famille que ce
départ Wsse daiis le deuii notre pirofonde
^mipathie .chrétienne.
SAINT-JEAN. Le 3 octobre a été célébré, dans notre temple, le mariage de
Louis Malan avec Rose Bertin; le 12 octobre celui de Daniel Parise avec Hélène
Pons. Nous renouvelons ' nos medltei
vœux de joie ett de bonheur à o«} e
époux.
★ Mercredi dernier, 9 courant,
foute émue de parents et d’amis r.
les derniers devoirs à la dépouilla
telle de notre frère M. Henri Oscar
décédé à ViUa BeRosguardo, à l’âge
50 ans, après une courte maladie.
Le service funèbre a été célébré
le modérateur de la Véu. Table, M.
prof. E. Comba, beau-frère du déf
avec le concours du Pasteur de la paroi
Que te Dieu des consolations reste
près de la veuve, M.me B. Ribet Souti
et des deux jaunes orphelines; aup
de la vénérée mère, M.me M. RibeteTi
ainsi qu’auprès de tous les parents
quels nous disons une fois encore nol
profonde et sincère sympathie.
— Nos siiKiè}^ condoléances vont
à notre frère, M. Robert Buffa, des
rais, dans te deuil si dofiloureux qui vii.,
de le frapper par le départ de sa compagn
.-SUD-AMÉRIQUE. Après avoir p™,
i cinq dimanches consécutifs à San Gustav
.Je me dirige vers te Nord.
J’ai pu visiter toutes les familles
cette cotonie et beaucoup au dehors, €
présider un grand nombre de .réuni,
soit à la chapelle,. soit dans te maiso:
Le nombre des familles établies dans
alentours arrive à une trentaine, tan
que dans la colonie même, il n’y en
qu’une vingtaine. Grâce aux autos et
la bonne volonté de plusieurs colons, j’a
pu rayonner en touisi sens, et alfer à 20^,
80 et même à près de 100 km. au loin.-'
J’ai pu ainsi voir des familles qui n’avaient”
jamais été visitées, comme celte de Joseph:
Michehn, du Vilar, qui a 9 enfants ; Phi-,
libert Genre-Bert avec 14 enfants : 7 fils
et 7 filles; J. Pierre Garnier dç Timothé^i.;
etc. A cause de la sécheras©, on n’a paa>
pu ensemencer te champs, et beaucoup
en souffrent et m souffriront. J’ai encou-?
ragé te igeils à tourùeir leurs regards vers
Celui qui ôte la c|i.ute de, nos souffrances,)
et .ttàpistfoTîae nos causés gn:
sujets d’actions de*frâce. '
*— Dieu a rappelé) à. Lui, à Tâge de;:
62 ans, le cher frère'frUacqueè Rostagnd,:
établi depuis quatre'ai&'J Tararira^ originaire de Bobi. C’est urie., grande perte
pour nous, car il travaillait l^uccup pour
le Seigneur, soit en présidant , des cultes,
soit en visitant te familles le* surtout les
malades. Il avait habité à La Paz, durant .de Ipngues années. Il y avait fondé l’Union j
Chrétienne et dirigeait l’école du dimanche. Une personne âgée et malade mie disait, H y a quelques mois, à La Paz même :
«Nous n’avons plus Eostagnol. Quand il
était ici, il nous visitait toutes les seh
maines ». n avait été converti par fe
moyen de J. R. Salomon, qui piteidait des réunions chaque semaine, chez
lui, quand il n’y avait pas encore de pasteur à Tarardras.
n avait 'vfeité de'ux fois te disséminés
et partout on me parte de lui. Comme il
ayait la vie, cette vie se manifestait, et
son témoignage, simple mais réel, faisait
du bien aux âmes. Il présentait l’Evangile de la grâce avec la puissance de l’Esprit, et on recevait toujours du bien en
1 écoutant. Sa foi demeura inébranlable
durant sa longue maladie (plus de six
mois). Malgré ses grandes souffrances il
a montré une sérénité parfaite et une
grande soumission à la volonté d© Dieu.
Une foute d’amis et de parents accompagna ses restes mortels à leur dernière
denœure, où ils at'tendent l’appel triomphant du Seigneur, qui à sa venue transformera notne corps vil afin qu’ü soit
rendu conforma à son corps glorieux, par
sa toute-puissance (Phil. III, 21).
Un autre serviteur auquel ü a été
dit : « Monte plus haut », est le pasiteur
Jules Rostan, de Rosario Tala, de 65 ans,
natif de Colonia VaJdense. A 15 ans ü
dirigeait déjà une école du dimanche, chez
ses parents. Il a été pasteur à Coton pendant 4 ans, puis à Rosario Tala 12 ans,
à iAtejandra 6 ans. Il retourna ensuite
au Tala, où i| établit sa retraite, après
25 ans d’un miniistèire humble, fidèle et
3
L*Echo des VaUées - Vendredi 18 Octobre lS35-Xm
3
béni, et où tous le rappellent avec joie
et lie regrettent beaucoup.
Ce qui l’a distingué, c’est qu'il était
infatigable pour les visites de ma.iarm en
maison, et Dieu a béni son travail en lui
accordant de beüles cwiversions. &, famiSe
m’écrit qull s’endomut paisiblement le 2
août, pour se réveiller dans les deux, un
jour avant le cher BostagnoL Diteu lui
épargna la souffrance.
Puissent oes exemples de consécration
eit de foi .nous stimuler tous avec im nouveau zèle au trayaû qui n'est pas inutile
(1 C^, XV, 58). ,
— Autoies départs : Jacques Michel Vinçm., de Saint-Çtermain, de 85 ans, à LavaBe - Maddeme Gtâgou veuve ümUhîer,
de Pramol, 85 ans, à Dolones - Jeun T. Rochxm, de l’Envers-Pinache, de 80 ans; à
Dolores. L. Jourdain.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 7 al 13 Ottobre 1935-XDI.
Nascite N* 0 — Decessi N" 4
Faits et Nouvelles.
Allemagne. Un monument de Calvin à
Berlin. l'in octobre, ü sera inauguré à
Berlin un manument en l’honneur de Calvihi, à l’occasion du 250® anniversaire de
l’Bdiit de Poetdam, par lequel lie Prince
électeur accueiHtit dans la province de
Brandebourg les victimes de la Révocation de l’Edit de Nantes,. S. p. p.
I » * *
France. Un ccMège pretesitant à Paris.
Les protestants de Paris sont en train
d’étudier le projet de création d’un collège secondaire protestant pour garçons.
D’une pàrt, tel inconvénients du système
secondaire aiStuieil,; de l’autre, la nécessité de sauvegafd^ l’avenir des Eglises
de la Réforme, menacé par des influences
opposées, leur fait désirer des établissements'dMnsjpiration nettement protestante
et éhïétienne. ■■ ^
■ ■■ ■■
Suède. Ecdes (M Ænumche. A Osjo on
se prépare activetnent en vue du Congrès mondial des écoles du dimanche qui
doit se réunir, dans cette ville, du 6 au
12 juillet Le Roi de Norvège a accepté le'ftéUit patronage de ce Congrès,
dont le mot d’ordre sera: Christ, espérance du mondes S. p. p.
* * *
IX° Congrès mondial des Sociétés d’activité chrétienne de jeunesse. Le IX® Congrès mondial des Sociétés d'activiibé chirétienne de jeunesse a eu lieu à Budapest,
du 2 au 7 août l^SS, sousi lâ présidence
de jML Daniel Poling (Etats-Ünis). Environ 2.000 délégués venant de 27 pays y
ont pris part. A côté des questions spécialement activistes et des nouvelles sur
l’œuvre dans diverses régions du monde,
le thème général était la parole de l’oraison dominicale : « Que ton règne vienne »,
Christ le Roi, le i%ne de Dieu dans la
vie individuelle, dans la vie de famille,
dans la vie publique, etc. Le dimanche,
les diverses chaires des temples de la vile
et deq environs étaient occupées par dœ
pasteurs activistes. Le régmt Horthy a
assisté à 'Godôllô -— sa résidence d’été —
au culte que présidait le pasteur Bjilock,
pr^ident de l’Union de GrandeBletagne.
A l’issue du culte, il srest entretenu avec
le prédicateur. Il a, ofEcielament aussii
exprimé le désir de recevoir, en audience,
après le Congrès, M., Poling, pour que
celui-ci la renseignât sur les travaux de
cette IX® Conférence njondiale des Sociétés
d’activité chrétienne.
Ein outre, de grandes réunions .publiques eurent Ijeu à diverses reprises. Chi
signale, en particulier, la manifestation
consacrée à Appel des Nations», au
cours de laquelle des représentants des
divers pays vinrent, bannières en mains,
apporter le messie des Sociétés d'activité chrétienne qu’ils représentaient, puis
échangèrent leurs bannières.
Le Congrès a marqué la doutée préoccupation des Sociétés d'activité : affirmation de l’unité du corps de Christ et nécessité de la conquête de la jeunesse.
S. CB. P. I.
* * *
Conférence œcumérùqm de jeunesse.
Cette Conférence, tenue à Chamby-surMontreux (Suisse), du 2 au 8 août 1935,
a adopté un metsisage qui a été transmis
à l’AIlianoe universeile pour l’Amitié intemationale par les Elijtes et au Cot^efl
œcuménique du christianjone pratique.
Ce message demande que la Conférence
universelle des ElgMaes de 1937 n’apporte
pas seulement un renouveau théologrique
mais des dinectives praitiquies, certains
éléments du messagie de Stockholm paraissant, avoir été pferdus de vue ces dernières années. L’iiiise doit exiger de FBtat
le re£^>ect de la perscxinalité hnmaine.
L’Efelise doit rendre son t^noignage par
des interventions constanhes, des protestations répétées et des réalisations pratiques. On dmoande donc de mettre à l’ordre du jour de h. Conférence de 1937 des
proHèmes tels que ceux du chômage, des
réfi^és pour cause de (xmseience, de
l’utiilisation des biens temporels.
S.<É.P.I.
»*•
Section continentale de VÆUmce Presbytérienne urdversdle, La Section c<«itinentale de l’ARiance Presbytérienne unîveraelle a tenu sa séance à Podebrady,
près de Pr^ia, du 4 au 9 septembre 1935.
Toutes les Eglises réformées et presbytériennes d’Europe détalent fait représenter. On . y a discuté lés rapports des
luthériens et des réformée après les introductions de M. le pnofesSeur EeMer
(Suisse) et de M. le pasteur Hesse (Allemagne). Le réveil du calvinisme a été
préÉjenté par le rév, MacLean (Ecosse)
. et le professeur Qavier (France). Le président Cûrüs, d’EdiWburgh, et le principal Paul de B^ast, ont parlé sur l’attitude vis-à-vis de Foi. et Comtitutîon et
sur les relâtiionâ de l’anglicanisme avec
fe preebytéPtenisme. Eîn l’absence de
M. Benès, président du Conseil des ministres, la Conférence a été reçue par le ministre des cultes. S. CE. P. I.
nHananii^minnnDnnnnnnnag
i'iciiie mis II iim.
\
Som le titre.- Réflexions d’un Inàtituteur pendant les vacances, «Le Cfiristior
nisme au XX* siède’» a puMié d'intéressantes données sur la fréquentation de
V école dans pAimems pays (kt mande:
Nous reproduisons une bonne partió de
l’article
Le Japon a attiré ïattienti^"^^
rope pendant touté l'année f éast. ' fe
lè plus civilisé de l’Asie. Jugi^-en. da y !
rencontre 44.000 écoles dhcielEes; ife^bbur I
100 des garçons et 89 pour 100 jtó ffiles
vont à l'école ; îl n'y a plus qué 6 pour 100
d’iütebtrés (¡15 pour 100 en Francel) . L’instiituteur gagne 40 yens par nrais. Le budget de l’eniaeâgnement est die 228.,792.000
francs ; il représente 8,8 pour 100 du budget total. L’enSéâgnement est gratuit et
laïque ; il eSt obligatoire de 6 à 14 ans.
Dans les 46 écoles normales, 590 professeurs instruisent 4,827* élèves-maîtres. H
'“*■ -‘ji " . .
ÿ a en píte, 135 écoles prab^tantes qui
instruisant 14.200 élèves et 214 écofei catholiques qui en reçoivait 12;600. L’en- '
seignemifflit des jeunes lïljes est très développé; on trouve au Japon et eh Corée
758 lycées de fiHes rec(8»isis officieHanent.
Après le Japon, passons en Chine. Au
point de vue de Eienseigniemenît, le dhangement est énorme. Eh Chine, on ne
trouve que 118.000 écoles primaires officieUes ; 100.000 maîtres instruisait 6 milhons d’élèves; les écoles sécondaires de
l’Etat éduquient 615.800 élèves. L’enseignement primaire est obligatoire à partir'
die 7 ans; f; est gratuit paidant quatreans. llfeiigTé oeJa, plus de 37 millions d’enfants d’âge scolaire ne vont pas à réoole.
n y a 80 pour 100 d’üktitrés ; presque
tous les hommes savait au mcàns lire et
quelquefois écrire, mais les Chinoises sont
trêd ignoranitiea. On estime qu’il faudrait
1.200JXX) profesBeurs de plus.
On sait le dévouement des Missions
chrétiennes en Chine. Les Missions catholiques dirigent 3448 éçoles primaires avec
84.200 élèves. Dans les universités, collèges et écoles diveirses cathoÜqœs, on recoise 284.800 étudiapts, normaliens, séminarÊtes, contiens et élèves. Les Missions ponotestantes européennes et américaiinies dé Chine dirigent 7.714 écoles primaires. Pour la Chine, les Missions protestantes américaines ont un budget annuel de 300 miBions de francs. ,
LTnde touche la Chine; desoendonst-y
et jet(His-y un coup d’œil r£q>ide. Cta y
rencontre 168.8% écoles primaves de
gorç(»s sadanent, où enseignent 220.000
instituteTué. Le budgiçt de l’enseignianetit
est de 8 mSlicms de livres sterlii^. L'oisagnement prânaire n’est otáigatorre que
dans six provinces ; on estime que sur
100 enfants, il n’y en a que 3 dans les
écoles. 14 hnnmee sur 100 savent lire et
écrire, mais sur 100 femmsea il n’y en a
i}ue 2 à savoir lire et écrira En résumé,
1^ millions d’hommes et 165 tnâÜons de
fémrees sont analphabètes.
Heureusement que les Missions chrélâennes ont fondé des écoles primaires.
On compte 6.500 écoles catholiques qui
Mqfcruiaent 550.000 élèves. Les 27 écoles
normales catholiques préparent 1.485 élèves. Le budget des écoles catholiques libres
est de 13 nuUhns de dollars. Quant aux
écoles protestantes, eles sont au nonbre
de 15.000 et éduquent 644.0d0 enfants.
Le budget des écoles prottestantea est de
250 millions de dollars; 20 pour 100 des
chrétiens protestants savent lire et écrire...
Eh Russie, l’enseignement est nettonent
antineilig;ieux. L’enseignement primaire est
olàîgatoiTe à partir de 7 ans ; d^uis 1923,
l’école est gratuite et mixte. 49,9 pour
100 des hooHues et 71,8 pour 100 des fem- ,
mes sont illettrés; im quart des enfants
^ 8 à 11 ans ne vont pas à l’école; le
nomljre total des russes illettrés est de
|7 mÜtians. Sur 100 soldats russes, 32 sont
analphabètes. L'instituteur russe touche
qn teaitement mensuél de 200 à 300 rou-b]^ selon la cillasse et pour 6 heures de
classe par jour. Les instituteurs qui ne
fàat que 4 heures de classe par jour ne
gagent que 115 roubles par mois. Le
profesBeur d’xmiversiité reçoit 300 à 500
roubles pm- moia, selon la classe à laquelle
il>appartient. Le budget de Fenseignonent
est de 745 millions des roubles tchervonetz.
Les écoles primaiines russes instimSsoit
19 misions d’élèves ; les écoles secondaires,
4.684.000 ; les écoles d'apprentissage,
1.860.000 élèves; et Iqs écoles techniques
.secondaires et supérieures, 1.559.700 élèves. On compte lowiron 90.000 écoles dont
*^.450 sont des écoles, de 4 ans pooi. les i
enfants de-8 à 12^15 ; il y a près de
290.000 instituteufs et institutrico!. On
■sait <ÿiè les lois-ahitirdîgieuses ont désorganisé la famille russe; aussi l’Eitat a
dû créer 2.500 orphelinats, où sont instruits 200.000 enfants abandonnés. Depuîis
vingt ans, le nombre des éedes et des
maîtres est stationnaire, malgré les articles dithyrambiquiæ des organes communistes françafe.
Pour être-complet, disons, qu’il y a 35
universités antireligiieuses, 93 séminaires,
antirelig^ux, 77 écoles supérieures antireligieuses destinés à former des professeurs athéés ou à oilever tout sentiment
chrétien aux dagsies dirigeantes...
ÍS3E3£3£3áte^£88£8363S3£3SaSi;lfl;Hfc'gB£3Í!flHsjlg3g
Jüda^ et la Mainte-Cène
Une hisloiid vraie dédiée à la Jeunesse.
Léonard de Vinci, le prince des peintres
chrétiens; arrivé en possession de la plfr
nitude de sœn génie, allait se mettre à
peindre la fresque, grande et magnifique,
destinée à orner le réfectoire du couvent
de Sânta-IMajria-delleUrazie, à Mflan^ dont
mñle et miile reproductions sont connues
de nous tous : « Le dernier souper ». Longtemps, le grand artiste recherche im modèle pour son personnajge central, lé Christ.
« C’est la pureté et la profondeur du regard qui fera mon personnage », ne cesse
de dire Léonard de Vinci, et il se fait une
obligation absolue de ne faire des rechei^
ches que parmi les jeunœ^ gens menant
une vie pure.
Ehfin, son attention est retenue par xm
jeune homme qui chantait dans le chœur
de l’une des plus anciennes plises de Ro^ me; il s’appelait Pietro Bandinelb. Informations prises sa vie était aussi belle et
'aussi pure que sa silhouette et que les
traits de sax visage. Léoiard de Vinci a
trouvé... «J’ai enfin un modèle;.je vais
pouvoir tracer les traits du visage du
Christ», répète-t-il à ses intimes. Pietro
est engagé par l’artÎEte. Après des semaines d’un travail appliqué et joyeux, fait
de génie et d’adoration, le Christ de la
Cène de Lécmard de Vinci est en idace.
Des années passent qœ soit tov
minée l’immortelle fresque. Cependant les
visages expressifs des onæ apôtres avaient
été sjj^utés à celui du Sauveur. Maintenant, Fairtiiste cbeirdie un autre nmdèle.
11 s’agit de canm'^ sur la toile le dernier
personnage: Judas!
Aidez-moi à (fécouvrir un homme sur le
visage duqu^ le péché ait tracé les onpreintes les plus profondes, donande-tdl
à ses amis, im vissée qui soit im résumé
de dureté, de honte et aussi de donfeur.
Longtemps se pourmávirent les recher»
ches... Jusqu’au jour où, dans une me de
Rome, Léonard de Vinci rencontre sur son
chemin un homme à la d&narche provoquante^ aux attitudes louches, au visage
ravagé par le vice, au regard fourbe, farouche, dur, démonmque. Un instant l’artiste hésite^ recule. Oepiaidant, très vite
la certitude se fait en lui qu’ü vioit de
rencontrer son « Judas » !
n rarrête, lui fait part de son projet,
convient de® conditions avec lui, puis il
se présente :
— Je suis Léonard de Vinci. Quel est
ton npm ?....
— i*ietro BandineliL..
— Elshoe pooaîbJe!... Serais-tu le même
jeune honune qui?..,
— Oui, je suis ce mône Pietro, dont tu
as fait «le Christ», il y a quelques année®, sur l’un de tes tableaux...
Le peintre ne peut, croire, mais il retrouve en effet certains traits de son vi»
sage;.. Quelle déchéance, qu^e horreur
dans la dégradation et dans la chute !.«
Gomme nous aimerions que cette tragi(fue histoire puisse se continuer et eur
tondre un court ou long récit de repentir,
de larmés, de conveirsion, .de pardon divin,
de léhâjh^ta'^on, un lécit qui soit cc^ié
sur la paî^bo^ deTBnfant prodigue...
IMais l’hisèoireThe dit rien de plus.
(La Bonne Semence).
i^liiards.
Voici ^pourquoi les vieillazds sont maintenant si peu respectfe. ,Oeia aura lieu à
toutes les époques où Jhumamjté tnarcheirai
vite. ©1. effet, -le 'vSlëiUard ne marche plus.
J’ai 60 ■ ans en 18^ ; je serai esacore pour
les idées de 1840 quand j’aurai 90 aaas, ien
1870. Qr, en 1870, Je siècle sera énormément loin de 1840, en sorte que je serai
de deux ou trois siècle® d’idées en arrière : or, cela impatiente la jeunesse de
voir ce® cippes-là vivants ; on se résine
volontiers à pardonner aux morts : même
il y -ardans ce pardon une oertafine vanité
philosophico-pédantosque qui plmt beaucoup, et où notre siècle excelle d'une façon tout à fait comique (respect pour le
passé ! nous sonmes des ge6ints, nous auitrœ ; pardonnons à ces pauvres idiots, ils
n’étaient pas cause de n’avoir pas
d’esprit que nous ! Les édectigues excdlent surtout en cecii).
Mais les vivants impatientent.
Renan.
La famille Ribet et M. et M.me Eürn.
CoMBA expriment leur- reconnaiesance
emue à tous ceux qui, d’une façon,si touchante, leur ont témoigné leur sympathie
à l’occasion, du départ de leur bien-aimé
HENRI 0. RIBET.
Id loge me princesse lojale.
Un jour deux coUectexirs pour l’œuvre
des Mission® entrèrent dans une maisoi.
Us sfétaioit sans doute trœnpés d’adresse,
car au lieu de se trouver dans l’habitation confortable de l’homme riche
qu’ils désiraient rencontrer, ils se trouvènoit dans le k^is misérable d’une petite vieille qui filait sa quenouRle. Alors;
s’excusant de leur méprise, ils .voulurent
4
L’Echò des Vallées Vendredi 18 Octobre 1935-XIII
y?.
SB retirer. Mais la vieille, au lieu d*êtie
contente de voir que, respectant sa pauvreté, on voulait épargner sa bourse,
6 aussi haut qu qHe put : « Messieurs,
pourquoi voulez-vous partir ? croyez-vous
que je ne voulais rien' vous Hnnn^r ? Ici
^ une prinoesse royale!». Et ce disant, elle tendit à ses visiteurà surpris
une petate pièce d'argent, tout œ qu'dle
possédait ce jour-là.
Les coUecbeura auraient été bien boi^
n& s'fls n'avaient vu dans ce geste «la
pite de la veuve», qui* amit donné bien
moins quime pieoette d'argot, mais qai,
aux yeux dU Maîtres, avait donné bien
plus que tous aefux qud donnaient largement, pour pouvoir s'en enorgueillir.
Tiré de La route de la Maison,
par Otto Füncke.
- ------------------------!_____
l’ange de Ja njort demandait un de
vos enfants léqüël céderiez-vbiis plus
^volontiers? S'il fallait vous sépSTèf dë
I un d entre euj^ sur lequel feriez-vous
tomber votre choix ?
L’amour des parents sëmhlépârfois partagé d’une façon Inégale entre les enfants^
mais au fond du cœur il est bien le même
. pour tous.
, II y a dans le GuUlmme Tell de Schiller
une scène émouvanté qui illusire bien
cette attitude paternelle et materneile.
Guillaume Tell a Involontairement of
' i®Œ®‘^£?“^9®8Slerqui, connais
sant sa renoihmêfe coihrhë tli-feur d'arc, lui
nombre d’enfants dl Tell, ce!iii-ci répbnd
qu il en a dêiix> Alors Gessler ; « Lequel
des deux t’ést lê plus cher ?..
i Et Tell fi^ond simplement ëtnatuInlsfflbfi*' *^°*** les deux sont mes
Une traduction italiéhiiè refld ainsi là
,0 Qessfe/--T-; fe solo ?
Tell — N’hO due.
Qaàle liai più caib ? ,
Tell — Entrambi sono parimente a me
,, cari.-,, . , ,
A r’âlhoûr parfàîldü pèré cbrr^poîid la
„In* ^ erois-fu
Plçi
la itólnde_ iíioh pèîé ? jT he ao^TèiÎîëiai
pas en I attendant »i^
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6,14 6,25 8,06
> 8,17
a. 6,30 8,21
7.20
7,23
7,36
7,52
8,05
8,30
7,56
8,28
8,45
8,59
9,10
9,14
10,10
10,15
10,26
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14,07
13,20
14,02
14,23
14,40
14,51
14,55
(1) Feriale — (2) Festivo — (3) Al Lunedi.
16,58
17.02
17,15
17.38
18,01
18,42
17,27
18.02
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18.39
18,51
18,55
18,20
18.24
18,41
19,04
19,19
19,51
(I)
18.25
19,08
19,24
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19,48
19.52
20.05
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20.52
21,30
19.06
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20,03
20,14
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21,03
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20,02
20,53
21,14
óRarìo automobile
(1)
15,05
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15,17
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15,?9
15,35
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9.
19,05
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6,48
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(1) Al Venerdì e Festivo — (2) Feriale — (3) Festivo.
11,50
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17,35
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6.45
6,53
6,56
7,7,03
7,06
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7,35
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6.46
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6,55
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7.14
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7,59
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8,33
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8,E®
8,55
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9»G1
9,04
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(2)
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10,55
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11,04
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11,17
11,24
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11,34
12,45
12,52
12,55
12,58
13,01
13,04
13,08
13,12
13,21
13,26
13,29
13,36
8,45 9,35 11,40.113,39
14.35
14,42
14,45
14,49
14,52
14,55
14,59
15,02
15,10
15,18
15,21
15,29
15.35
7,55
7,57
8,03
8,06
8,13
8,2Q
8,23
8,27
8,30
8,33
8,36
8,39
8,45
(2)
8,55
9,02
9,05
9,15
9,22
9,25
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9,33
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9,48
9,52
9,55
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10,29
10,35
12,05
12,08
12,13
12,16
12,23
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12,48
12,51
12,58
13.55
13,59
14,05
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14,15
14,22
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14,43
14,46
14,49
14,52
14.55
15,
16,40
16,48
16,51
16,55
16,5:7
17,
17,03
17,06
17,13
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17,23
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16,20
16.23
16,28
16,31
16,45
16i53
16,56
17,
17,03
17,06
17,10
17,13
17,20
(1) Festivo dal 14 Luglio al 1» Settembre — (2) Sabdh) (Merdàtp i
___________(3) Festivo tino al 13 Luglio e dal 2 Settembre in pai.
18,25
18,32
18,35
18,38
18,41
18,44
18,51
18.58
19.05
19.08
19,16
17,56
18.06
18.09
18,16
18,24
18,31
18,34
18,37
18,40
18,43
18,50
(3)
19.52
19,59
20,02
20,05
20,08
20,11
20,14
20,17
20.24
20,31
20,34
20,39
20.42
(3)
19.25
19,28
19,33
19,36
19.43
19,50
19.53
19,58
20,01
20,04
20,07
20,10
20,15
'(I)
21.15
21,22
21,25
21,28
21,31
21,34
21,37
21,40
21.47
21,55
21,58
22,02
22,05
(1)
20,39
20,42
20.47
20,51
20,57
21,04
21,07
21,10
21,13
21.16
21,19
21,22
21,29
Pinerolo)
Perosa Argentina
Póma retto
Chiotti-Riclaretto
Trossieri-Faetto
Perrero
Chiabrano-Maniglia
Pomeifrè
Crosetto-Qardiola
Rodoretto
Praly (Villa)
Praly (Ghigo)
ORARIO AUTOITOBILE PEROSA-PEARBEO-PRALY.
9,
9,08
9,23
9,27
9,30
9,35
9,43
9,47
9,59
10,07
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14,17
H20
14,25
14,33
14,37
14,49
14.59
15,06
15,10
Praly (Ghigo)
Praly (Villa)
Rodoretto
Crosetto-Gardiola
Pomeifrè
Chiàbrano-Maniglia
Perrero
TroSsieri-Faetto
Chiotti-Riclaretto
Pomaretto
Perosa Argentina
li. servirio fra Perrero e Praly si effettua nei giorni 16 e 30 Giugno e dai f
(•) Dal 14 Luglio ai I* Settembre.
19,30
19,38
19,53
19,57
20,
20,05*
20,14*
20,19*
20,32*
20,41*
20,50*
20,55*
p. 5,05* 10,35
» 5,10* 10,39
» 5,19* 10,47
» 5,28* 10,55
» 5,41* 11,07
» 5,45* 11,11
a. 5,55* 11,20
p. 6,— 11,25
* 6,03 11,28
» 6,07 11,32
» 6,22 11,47
a. 6,30 11,55
Lugiio al 16 Settembre.
16.15
16,20
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16,38
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17,05
17.15
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17,22
17,37
17,45
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