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Soixante-douzième année ,
17 AV^ií'1936^X1 V
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N- 18
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PARAISSANT CHA^^ÎTi; VENDREBI
PRIX D'ABONNEMBNTi Par ans . Paar é moia
Itàlie et Colonies Italiennes..................L. 10,— 6,—
Etranger ......................................» 24,— 12,—
Plusieurs abonnements à la même adresse ...» 22,—
On a 'abonne '• à Torre Pelltce, au Bureau d’Admlnistration de l’Echo (Via Wlgram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
-•-h 1'
L'ABONNHWBNT SB PAVE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaetièn, à'*M, te Prof. LoDis Micol - "fiirre Pellice — pour
l’AstnilhiiatrAtion, au Bureau du journal, 'Via Wigram, N° 2 - Torre Pellice,
Pour toutes les amonees s’adresser aü Bureau du Journal.
Tous les changements d'adresse coûtent go eantinaca, sauf ceux du commencement de l’année.
Le nmiiAro: SO eenttniM
Que toutes les choses vraies» honnêtea, justes, pures, aimables.dignes âe, louange, CKSoupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
pour la Vie intfeicnfe.
2 Timothée III, 1-13.
I
La phrase c(ue l’an entend souvent répéter : que le christianisme, en mettant
l’homme en garde contre Ite péché, a été
une entrave aux manifestations joyeuses
de la vie instinctive, est un lieu commun
qu’il nous faut réfuter. Même dans la
Grèce antique, dont le peuple était plein
de vie exhubérante, on enseignait à la
jeunesse de suivre l’exemple d’Heroule,
qui rencontra à un carrefour deux femmes ; l’üne avait une apparence enchanteresse, mais Hercule vit que son dos était
couvert de pustulfes enflammées, puantes
et gangréneuses où fourmillaient les vers :
tel est l’aspect de la jouissance et de la
corruption qui en dérive. Près de cette
première femme. Hercule examina l’autre, qui était sériteuse, effacée et simple :
c’était l’image de la vertu, qui ne trompe
pas, car tout dans sa personne respire
la pureté, la vérité et la fidélité.
Que de fois (les plaisirs coupables ne
nous attirent-ils pas, nous soufflant à
l’oreille que c’est foMe que de suivre la
voie étroite qui mène à Dieu. Car notre
âme a soif de bonheur, et nous pouvons
être tentés de regarder avec envie le succès, en apparence heureux, de ceux qui
vivent aans la crainte de Dieu. Et cette
tentation peut être particidièrement pernicieuse, quand norfô voyons des gens
pieux accablés par un sort semblable à
celui de Job. « Tcmî Dieu où est-il donc ? ».
'Telle est la question angoissante que le
spectacle du monde pose à noit(re cœur.
Est-ce qu’'une piété sincère ne devrait
pas avoir toujours une récompense immédiate ? Et ceux qui, richement vêtus, mènent une vie, semble-f>il enviable, ne sontils pa» les ï^référés de Dieu ?
Elh bien, si nous transportons dans un
climat tropical les arbres de tios vergers,
nous les t.errons croître d'une faiçon surprenante, ils seront toujours vertís, mais
ne porteront pas de fruits. Mais aussi
longtemps que sous notre latitude, pendant les longs hivers, nous verrons leurs
branches dégarnies s’élancer vers le ciel
sombre, qous aurons toujours FeSpoir
qu’au printemps ils seiontl. en pleine floraison et qu’en été Üs seront chargés de
fruits.
Il en est de même de la pJéte. Les formes extérieures de la piété ne sont pas
suffisantes, et le bonheur de cette terre
n’est pas une preuve dp la bénédiction et
de la présence de Dieu, Bien que cette
constatation nous semble cruellé — il en
est pourtant ainsi ! — les chrétiens ne
s'arrêtent pas à l’apparence du bonheur
matéried, car ils votent Je péché qu'eUe
voile. Car les péchés, qui ont été commis
dans un 'palais, n’en sont pas moihs des
péchés pour Dieu : et II les jugera.
Presque toujours le spiëctacle de la mort
est une chose impressionnante. Mais, rester fidèle dans les tourments de la souffrance, être trouvé irrépréhensible aux
yeux de Dieu, tel doit être le bonheur terrestre. Sur cette tîerre, aucune jouissance
ne peut donner te contentement que peut
procurer la conviction suivante : « C’est
par ma foi en Lui, que Dieu me doilhe la
force de pouvoir me présenter à Lüi. C'est
là seulement qu’est le bonheur, et ce bonheur se suffit à lui-même.
(Traduction libre de Vallemand).
£a Vbitc iIb W. fiffly an Jloifratm ?«yfaii
La première visite du rév. GÜly aux
Vallées fut pour te modérateur Peyran.
Le modérateur qu'il se plaisait à considérer comme (l’évêque du diocèse vaudoisaipostalique, M. Peyran, dont on lui avait
raconté merveilles, quant à son intelligence et son savoir.
C’était par une froide journée de janvier 1823 qu’il s’étalt mis en route depuis
Turin, avec ses trois compagnons anglais,
guidé par un fils Vertu, qui s’était gentiment offert de le présenter aux familles
Vaudoises. A la Pérouse, où ils arrivèrent transis de froid, ils trouvèrent pour
tout hôtel une petite auberge, qui fit de
son mieux pour les bien recevoir. Un
grand feu dans la cheminée d’une chambre à coucher et sur la table un repas
improvisé mais tout à fait succulent, arrosé de quelques bouteilles de bon vin qui
les réconforta. Ils s’empressèrent ensuite
de se rendre au Pbmaret, anxieux de faire
leur visite.
Quel désenchantement, mes amis, lorsqu'ils se trouvèrent dans un petit village,
d’aspect sauvage sous son manteau d’hiver, assez malpropre, et devant une maisonnette plus que modeste, qui se distinguait à peine des masures qui Tentooraient. QueBe pénible impression lorsqu’ils furent introduits, par im escalier
rustique, dans une petite chambre blanchie à la chaux, une paroi tapissée de
portraits de grands hommes de l’histoire,
la paroi vis-à-vis doublée d'une étagère de
livres, un Ht et une fenêtre aux deux nutres parois, une table au milieu, couverte
encore de gros livres et de paperasses.
Puis, à côté de la table un vieiBard plus
que septuagénaire, 3e haute taillé mais
un peu voûté par li’âge et l’infirmité, avec
de longs favoris qui tombaient en broussailles sur sa poitrine, uni bonnet de nuit:
sur la tête, vêtu dè drap noir-fané, avec
des bas de laine blanche tout rapiécés et
un vieux châle jeté sur les épaules comme
une couverture de cheval plus que comme
un manteau sacerdotal. La misère et la
maladie en personne. Et c’était là îe Modérateur dés Vaudois I ?
Gilly n’en pouvait croire à ses yeux.
Profondément déçu et humilié, il allait se
retirer en bon ordre,, mû de pitié, Ibrsque le vieiBard l’engagea courtoisement
à s’asseoir, se disant très honoré d’une
telle visite. Et une conversation commença tout doucement, puis s’anima peu
à peu et devint on ne peut plus intéressante pour les cinq visiteurs, qui s© lançaient de temps en temps des regards interrogateurs pour savoir tomment expliquer la scène imprévue qui se déroulait
devant eux.
»Peyran explique d’abord, en toute humilité, le piteux état dans lequel il se
trouve. Il est infirme, à la suite du coup
de pied d’un mulet (il en qiourra quelques mois après); il est dans la misère,
comme toujours, par Tinsuffisanoe du
traitement pastoral pour te maintien
d’unè famille. Le Subside Royal Anglais,
supprimé à Tinvasion française, avait
bien été compensé par la concession des
biens nationaux, en 1800, confirmés par
Napoléoh en 1805 ; mais la concession fut
supprimée à la Restauration de 1814,
tandis que le Subside Royal anglais ne
fut plkS' réintégré.
Ici, GÜly laissa comprendre qu’on pour
rait le ravoir et qu’il s’en occupeirait.
Puis il demande quelques informations
sur Napoléon. C’est alors que Peyran lui
fit le récit de son entrevue avec l’Empereur dont nous avons parlé autrefois.
Voici sa conclusion : Napoléon a fait du
bien et du mall aux pauvres Vaudois,^: du
bien en ce qu’il les avait placés sur le
même niveau que tes catholiques, et du
mai en ce que les privilèges qu’il leur
avait accordés servent à leur faire sentir
plus vivement les vexations actuelles.
L’attention de GiBy fnt attirée ensuite
par la riche bibliothèque. — « Eiy était
autrefois garnie encore. J'ai dû vendre les livres les plus prédeux pom donner du pain à ma famille » — fit observer Peyran. Il y en avait enœre bien
plus qù’on aurait supposé; entre autres
des Commentaires anglais, dont il fit
tâoge, à la grande satisfaction de son
vbiteur, qui se sentit encouragé à lui
lancer sa demande : « N’y a-t-ü pas eu
des évêqms, autrefois, dans l’Eglise
V(mdoi§e ? ».
— Oui, répondit Peyran, et je pourrais porter maintenant le titre d’évêque,
cor mes fonctions sont virtuellement épfeéopales ; maïs ce, : serait absurde de garder un titre qui n’est plus qu’un vain
mot, vu que nous sommes trop pauvres
pour en soutenir la position. Nous avons
peu de juridiction, sauf celle que nom
acceptons entre nous.. Le terme de Modérateur est par conséquent 'en mage parmi
nous comme étant %ñus en harmonie avec
notre humMe position». Il ajoute que les
Vaudois étaient autrefois beaucoup plus
nombreux ; les persécutions séciflaires ont
contribué â réduire leur nombre et restreindre leurs limites, en les renfermant
dans trois VaUées et dans treize parois-,
ses, qui ne justifieraient pas le titre
d’évêque, « 7|i était évident » — fait* observer GiBy — « que M.r Peyran était
sincèrement attaché à la forme épiscopale dans l’administration d’une Eglise ».
L’épiscopalisme aurait, d'après lui, raffermi l’Eglise Vaixdoise, dont la discipline
s’était par trop relâchée.
— D’où venait ce relâchement ?
— De la nécessité d’envoyer en Suisse
lés étudiants qui se vouaient au SaintMinistère. Tl n’eSt pas étonnant qu’un
peu de levain suisse se soit^ insinué aux
VaUées. Il faut retourner au temps jadis
de l'EcoPe des barbes du Pra-du-Tour ; il
faut préparer les jeunes gens dans tes
Vallées et en former des pasteurs Vraiment vaudois, plus que calvinistes ou luthériens! — Ici (la discussion s’anime.
Peyran s’en donné à réévoquer ce que furent les Vaudois des temps passés ; il en
trace de main de maître la rriission pro- '
videntielle qui fut leur partage dans leur
long martyre. — <î Souvenez-vom », dit-B
à ses visiteurs étrangers, non sans quelque fierté, « que c’est à nous que bous devez d’être émand'pés de l’esclavage de la
Papauté; c’est nous qui avons conduit la
marchie et c’est contre nous que les pre»
mières foudres de Rome furent lancées».'
La persécution nous dispersa de pays en
pays jusqu’en Angleterre, où Wiclef ne
pr&îha rien autre que ce qui avait été
avancé i par les bariîes Vaudois. Quant à
nous, on nous a appelés mens, imniohéens et cathares, mais nous tommes
comme vous une Eglise dont le fonde
ment est Christ. C’est nous qui sommes
la Succesion apostolique, non pas la hiA
rarchie romaine, qui s’en est détachée...
Pas possible de bien résumer la conversation mouvement des deux hommes
éminentsi, en extase fun devant l’autre.
^ Le pauvre vieillard malade, à la veille
de jsa mort prochaine, ressaisit un moment la plenitude de ^ facultés. Son visage se transfigura ; ses haillons disparurent. On ne vit plus que sa figure
rayonnante, avec un front déridé — « qüi
ferait honneur », écrit Gilly, « à la mitre de n’importe quel diocèse en Europe ».
David Jahiee,
Qordialité.
J’avertis mes amis lecteurs que je n’ai
aucune envie de passer pour un vieux
grognon, mécontent du temps présent et
méprisant la jeunesse moderne. Tout au
COTitraire ; ma sympatnie envers la jeunesse est bien connue ; je compte même en
faire Têloge une fois ou l’autre sur tes
colonnes de TBchto' bien que je sache
qu’elle n’a pas une bemne presse auprès de
ses aînés. Mate de tout temps queMe est
te jeunesse qui l’a eue ?
Il faut toutéfois que je reçpnnafese que
beaucoup de vieiiBtes, tfadijbions vaudodees
s’en vont, sam être avantageUseimeiat Templacées. Et parmi eBes, il y a bien longtomps que la eondialité. oui était im des
plus grands attraits de notre peuple, ne
survit plus qu’en des spécimens de plus
en plus rares.
'La cordialité est une qualité oui vient
d’un état d’âme foncièrement chrétien,
car c’est Texpressioin de la symnathie, de
]l’^unour que nous sentons envers notre
prochain. Elite vient directement du cœur
(cor., cordis en latin, dont cordial et cordialité) et il est presque impossible qu’eüte
puisse être factice, comme peuvent Tétre
1a poüitesse let ite déféaence, qui ont leur
source dans l’éducation et te raisonnement.
La cordiailiité semble s’être retirée du
monde di^uis quelques années, du moins
de notre m<Hide européen et occidentaL Les
difficultés de la vie matérieiBe, lies contacts
pluB fraquento avec des foulés anonymes,
la manie de h vitesse, Timpatiencev l’ont
effacée de -nos cœurs. Elle s’est retirée
comme une vague de marée, d’abord des
grandes viltiles, teisuite des campagnes, devenues de moins en moins rustiques. Et
natureitenent tes habitants des VaBées,
tout aussi bien que ‘les Vaüdois éparpillés
par te monde, n’tHït pu se dérober à la
règle. Ils auraient pu opposer un peu
plus de rfcsistàiîce en vérité ; mais... faut-il
croire que nos pères ont épuisé te force
de résistance de la race, au point de nous
en avoir lai^ si peu?
La jeunesse ne connaît plus la cordialité^
et l’apprécie bien ,pen quand on en Use
à son égard- Elle te remplace par la familiarité. Mais celteei peut être souvent
blessante si eBe s’adresse à qui désire
maintenir tes distances, à cause de l'âge,
de lia position, du rang. Inutflé : cordialité
et déférence sont désormais de vieilles
ferrailles pour les jeunes qui, quand ils
ne sont pas faraiflers, s’en tiennent à une
raide froideur ou à un formalisme faussement respectueux, laissant de toute façon, bien comprendre qu’ils s'estiment bien
audessus de leurs aînés.
Il ne faut pas en conclure que les jeu-
2
leur orgueiHeiise présomption
y. ,
no se développent pas de leur chef dans
; -,un certain sens, plutôt que dans l'autre. 2
X^ur caractère est le résultat de dévolution ‘
^'de certains germes” qui existent, 'peut->^*"'i dant dhiver.''Malgré le nombre exigu (fe
être latents et inaperçus, déjà'chez leurs'“
parents. C’est surtout dans l'évolution de
l'esprit humain ’ que « vatura non facit
sdtus»': '
Si la jeunesse ignore la cordialité, c’est
parce que noiis, leurs ^nés, avons l'oom* 4
méncé à la mettre de côté ; si elle aime
Fhumanité, ou une fraction de l’humanité
' plus que les hommes, c'est parce que nous
avons débité trop de théories qu’dle trouve tout naturel de mettre qn , pratique,
sauf à imaginer de noriviriles théories qui
la scandaliseront à -ion tour, quand elle
en constatera les résiiltats chez les ^ générations futures.
! La charité chrétienne opère aussi envers
- les masses mais elle n'oublie pas qu’eles
sont composées d’individus, chacun desquels a droit à tout autant d'amour que
la masse entière. ,1
C’est le miracle de damour, qu'il ne
dinunue pas en se partageant. Le Seigneur Jésus a aimé l'humanité entière,
mais II a aimé et aime chacun de nous,
individuellement ; même, surtout j'ose dire,
si nous ne le méritons pas. Les plus belles
paraboles te confirment : la brebis égarée,
l’enfant prodigue...
De là Sa cordialité sans bornes qui scandahae tes pharisiens maussades et même
ses disciples.
Nous qui avons grandi à cheval de deux
sièdes, nous gardons un hunineux souvenir
du stsde qui æ conservait encore dans
bien des familles vaudodses. Quand vous
dépassiez le seuil d’un laiboureur ou d'un
millaonnaire, c’était te même sourire bienveillant qui vous accueülait, et ce sourire
fleurissait jusque sur ^ les lèvres du .domestique qiii venait vous ouvrir la porte
du millionnaiire ; te même geste vous offrait te pain bis ou la friandise coûteuse ;
c’était un geste fraternel et spontané. Et
vous vous sentiez chez vous, parfaitement
à'.< votre aise, fût-ce dans un « ciabot »
rustique ou dans une villa somptueuse. Le
décor ne comptait pas grand'chose. Cette
bienveilllance cordiale qui régnait entre
Vaudois, et qui conservait les liens du
sang parmi ceux qui étaient restés barha et
magna aux mains calleuses, et ceux qui
étaient devenus des grands de la terre,
caractérisait aifâsi vos rapports avec ceux
qu’on appelait tes <s. étrangers-», au point
qu’elle faisait reconnaître du premier
abord, un Vaudois. Le sourire tout spécial des nôtres à été remarqué et décrit
par te grand écrivain De Amicis. Aujourd’hui, il est encore possible, parfois, de
distinguer leq Vaudois parmi une foute
mélangée, surtout ceux qui ne sont plus
jeunes : nmis oela di^nande un œü exercé
et un examen attentif. Demain, quand
la cordialité aura disparu de notre expression, ü sera imiiossible de nous reconnaître.
MiMa renascentvr, dit Virgile. Qu’ü
nous soit permis d’espérer que parmi tes
bdles choses qui renaîtront il y ait aussi
notre befle cordialité qui témoignait, de
prime abord, notre fidélité à Dieu.
M. Eyward.
»
»
SETTIMANA DI RINUNZIA.
OTTAVA LISTA,
Chiesa di Müano (3® vers.) L.
» » Torino (3* vers.) »
» Corno (2® vers.) »
» Bergamo (2® vers.) »
» » Napoli (3® vers,) »
» \ » Stsa »
Stazione di Mantova (2° vers.) »
Fomeron Margh. ved. Rostagno »
Eag. Levi RostagiK) »
Chiesa Cristiana Evangelica,
Zurigo, Fr. Sv. 65 ■“ - »
204.0,—
2815,—
125,—
111,
20,
110,—
■25.
10,
10.
267,30
nés filles, sous la direction de M.rae Nisbet, avaient préparé un bon programme
de.réeitations et une petite ejçposition, d'objetsi, fruit de leur patient travail pen
Caïrus, du Teynaud,
tournée, te 3 awl, à Fâge de 73 ansi, à son"
Père Cétesté, après de longs mois de souf, frances. Que Celui qui « est près de ceux
u-Ÿ qui ont le cœur^ brisé » soutienne le fidèle
compagnon et toute la famille de notre
membres, nous awens pu constater un rœl
progrès dans l'activité des deux Unions^
Nous nous en réjouissons, " avec l’esipoir"
que ce progrès deviendra toujours plus^
sensible.
★ Les Gultœ de la Semaine Sainte ont été
satisfaisants. Le Vendredi-Saint, au culte ,
présidé par M. Deodato, 14 catéchumènes
étaient admis à l’Eglise, Au culte de Pâ-,
ques, relise était bondée comme on voudrait et on pourraiit la voir tous les diman- ^
ches. Noua avons eu la joie de voir un grand
nombre de participants à la Sainte-Cène.
Op est aussi reconnaissant à la Chorale et
à sa directrice M.me Bertallot, pour son
active participation.
★ Nous adressons une vive recommandation aux parents pour qu’ils envoient
leurs enfants aux éccfjes du dimanche jusqu’à la fin de Tannée scolaire. R. N.
NEW-YOEK.' Samedi, 21 mars, nous
avons eu te triste devoir d’accompagner à
sa dernière demeure terrestre notre compatribte Jean Bert, décédé te 14, victime
d’un accident. Ti avait 42 ans. 11 résidait
à ïlushing, près de New-York. Par le
ttavail et la probité il avait réussi à réaliser de considérables épargnes, à ce qu’il
paraît. Il était fils à M. Tévangéliste Gustave Bert et frère de M.Ue Pauline Bert,
auxquels, comme à ses autres parents,
nous exprimons notre sincère sympathie
chrétienne. P. G.
FRABUSTIN. Deux bons cultes, la Semaine Sainte : le vendredi, 18 catéchumènes étaieait reçus, et te dimanche de
Pâques le temple était bondé. Bon nombre
de personnes s’approchèrent de la table du
Seigneur. . , , .
~k Nous avons accompagné au cimetière
le corps de notre frère Michel ArmeUino, ^
âgé de 73 ans. C’était Pâques ; que ce jour -,
de résurrection et de vie soit la consola.tîon de nos frères éprouvés. , ^ j ^
★ Nous remercions M. Gustave Bert, ’
évangéliste en retraite quii, bien qu’éprouvé
très douloureusement, nous donna une intéressante causerie, avec projections lumineuses, sur paraboles de Jésus. G. R.
i
SAINT-ŒEMAIN. Les membriféi du
quartier des Garoussîns ont voulu, par
une petite fête intime, témoigner à Tancîen Barthélemy Avondet leur reconnais^
sance pour le travail accompli pendant
plus de trente ans dans le quartier. Nous i
renouvelbns à M, Avondet nos vœux.
★ Au Pont Saint-Mart;in est décédé Bergero Giuseppe, qui était bien connu parmi
nous pour son affabilité. A sa famille, à
M.me Campra, sa fille, nos condoléances.
SAINT-JEAN. Le 28 mars est décédée,
à la Cartera, Madeleine Rivoire veuve
Gönnet, à Tâge de 72 ans ; le 11 avril est
décédée, à Saint-Jean, Marguerite Chauvie veuve Bertot, à Tâge de 75 ans.
/Aiux parents en deuü, notre sympathie
émue.
★ Nous avons eu te paisir de recevoir,
comme membres d’église, 38 catéchumènes,
te jour du Vendredi-Saint. Qu'en vivmit ?
comme ils Tont promis, dans la crainte de
Dieu, ils puissent se sentir bénis pendant
toute leur vie.
Le culte de Pâques a été célébré devant
une assistance particulièrement nombreuse, La ChoraJle, dirigée par M. G. Albarin, a bien exécuté im beau chœur de '
circonstance. • '
.VILLAR. Dans sâ séance du 29 mars,
l’Assemblée électorale de ITEglise a confirmé dans leur charge, par de très encourageants suffrages, onze membres du Con-^
sistoife, qui avaient terminé leur quinquennalitéi Que Dieu nous donne à tous Smi
Esprit de sagesse et de force pour lepren- '
dre avec plus de fidélité te poste qui nous
est confié. , »
ft
sœur regrettée, a
ir Nouveaux foyers. Nous exprimons nos
vœux de bonheur chrétien aux deux nouveaux couples, dont nous avons célébré le
j mariage tout récemment : Bertin Jean Da! ’ vid, des Garins, et MoUnet Lina Madeleine,
i‘de Montier, le 4 avril; Gönnet Paul Hé. noc, de Ciavôun d'Vila, et Negrin Madeleine, de Bobi, le 11 avril.
★ Baptêmes, ^ndant la Semaine Sainte
trois jeunes familles on eu la joie de pré
; senter à Dieu, par de solennelles promesj ‘ses, leurs enfants, auxquels a été administré le baptême : Priotto Franco de Dominique et Gardibl Lucie, du Teynaud;
Morel Marie Rose de Napoléon et Gönnet
Marie Joséphine ; Gönnet Hélène Luciana
de Louis et Talmon Alina. Que Dieu bénisse ces chers petits et qu’il dirige dans
leur sainte tâche ceux à qui II les a confiés,
■A" Pâques^ La Semame Sainte a été célébrée par de belles et bienfaisantes réunions, dont nous demandons à Dieu de
rendre durables les saintes impressions, et
surtout pour ces 19 nouvelles recrues qui,
le jour de Vendredi-Saint, ont signé l’engagement qui les -a enrôlées sous te drapeau du Christ et dans la communion de
Son Eglise, Trois de ces jeunes recrues
ont reçu le Saint-Baptême, à la suite de
la profession publique de leur foi chrétienne.
★ Lundi de Pâques. Le temps peu favorable et même les travaux pressants de la
! campagne n'ont pas empêché la réussite
I parfaite de notre promenade unioniste.
73 vailants représentants de nos cinq As] sociations de jeunesse se sont trouvés au
^ rendez-vous, lundi matin, et fermement
; décidés à effectuer le maximum du pro> gramme fixé.
La belle escouade a ainsi remonté Tin; térei^ant et glorieux vallon de Subiasç,
jusqu’à Barraa d’Aut, d’où, après une
halte et le culte dans l'accueillant et vaste
châlet de notre ami J. Gönnet, du Bessé,
la nombreuse équipe a bravé les émotions
de la traversée, «en file indienne», sous
et sur la neige, de la pente rapide de TEnvers de la Combe, pour rejoindre Sarsenà
et descendre à Sibaud, où se conclut la
belle tournée inspiratrice par la prière et
le chant du « Senpent ».
La pensée dé nos chers soldats en Afrique a été bien présente à nos cœurs, tandis que nous évoquions, à Barma d'Aut et
à la Sarsenà, la résistance héroïque des
: pères. Et nous avons demandé à Dieu, pouf
eux et pour nous, une fidélité qui fasse
honneur au nom que nous portons, j.
m::M2
Contribuzioni delle Chiese
per la Facoltà di Teologia,
PRIMIA LISTA,
Roma, Piazza Cavour
Firenze, Via Manzoni
Firenze, Vih Serragli
Biella
L.
200,—
121,75
120,—
20,—
Pendant Thiver nous avons eu, à La
^ Tour, troia réimions de jeunesse, très
; réussies, Nousi y avons étudié sérieuse■ ment trois sujets importants : L’Unioniste, un « leader » ; L'Unioniste et la vie
rurale ; L’Unioniste et son Eglise.
Nous invitons toutfe la jeunesse vaudoise au prochain « Convegno » de La ’
Tour, te dernier pour cette année, qui'
aura lieu le dimanche 26 courant, à 3 heures de l'après-midi, à TAuJa Magna.
Prière spéciale est fait© aux eatéchumènes, qui ont été reçus, d’assister à
la ,fête de hienvmiue que tes Unions Chrétiennes teur donnât à cette occasion,
r ' ■ R.a
IR lin clfun alliâisnieî.
' Auttefois, ceux qui faisaient profession
d'être sans Dieu insistaient sur la générosité d'un geste,'dénué de iTapparence mê-i
me d’un pros^tisme quelcbnque. Leur
athéisme, à^Tétat de pureté absolue, n’était accompagné d’aucun intérêt- — pas
même de celui de voir ■ se multiplier te
nombre des athées. C’étiaient des apôtres
véritables d’une'” authentique ^religion :
athées dans toute l’exteiision du mot, ils
ne connaissaient pas de Dieu, ne sentaient
par conséquent point la nécessité de combattre ce qu’ils ne connaissaient pas et
surtout de nier, ce qui, à leurs yeux, n’existait pas. .Quant à Tapologie de l’athéisme,
eUe se rendait superflue, vu qu’elle sè
résolvait dans la constatation de cette inexistence. Le monde des sans-Dieu était
vraiment sans Dieu.
Il n’en est plus ainsi, aujourd'hui, depuis qu’un nouvel évangile soi-disant athée
s’est emparé de la Russie bolchéviste. Car
l'athéisme russe n’est tel qu'en apparence,
en réalité, ü s’agit là d’un « antithéisme »,
c’est à dire d’ime guerre acharnée contre
im Dieu qui — les sans-Dieu de Moscou
ne le sentent que trop — existe, qui n’a
pas cessé et qui continuera d’exister et
d’être, au delà même de la vie et de la
pensée humaines. S'il n’en était ainsi, quel
autre sens pourraient avoir les films de
propagande antireligieuse, les musées de
l’athéisme universel, et toutes les activités tendant à extirper de Técole, de l’usine, du bureau, de la vie publique et
privée, te sentiment religieux ? — Aucim
sens, assurément : parce qu’iT devrait suffire, encore une fois, de proclamer à la crédulité de notre temps ; ce Dieu en qui tu
crois — constate-le toi-même — n’est qu’illusicn. Pas plus que le mirage du désert,
ii n’existe pas. Comme nous, maintiens-toi
serein : tu n’as affaire qu’avec un moulin
à vent.v
Voilà ce qui devrait suffire — mais qui,
effectivement, ne suffit pas. Et voilà pourquoi Tantithéisme russe, s'apercevant qu'il
part en guerre contre quelqu’un, multiplie ses armes, redouble ses efforts. D’où
le paradoxe, inspiré à une logique implacable : si Moscou n’est, en réalité, que te
symbole de l’athéisme pur mourant ; si
l’activité des sans-Dieu de Russie n’est, au
bout du compte que le dernier hommage
envers la triomphante existence d© Diei|
de la part d’une humanité désespérément
cramponnée au mal — cette autre humanité, qui croit posséder Dieu, sioipte*
ment parce qu’elle traite familièrement
avec Lui, où' te nom de Dieu et son vouloir n’ont pas plus d’importance que ceux
d'un mendiant sollicitant notre compassion
et notre aumône — n’est-elfe pas, cette
autre humanité, la seule réellement sans
Dieu ?
15. Suppression d'un ordre.
«
L’Ordre de la Pénitence, que te pape Pie
VI institua Tan 1784, et qui avait la charge
du sanctuaire romain de la Madone
des Grâces, vient d’être supprimé — diton, paree qu’il n’a pas donné jusqu’ici,
faute de sujets et pour plusieurs autres
raisons, tous les fruits que TEglise est en
droit d’attendre d’un Ordre religieux.
11 y a évidemment, dans cette décision
de la Congrégation des Religieux et, partant, du Saint-Siège, quelque chose de frappant : l’esprit qui vraisemblablement Ta
inspirée.
En effet, ü y a lieu de se demander :
quels sont tes fruits qu’un Ordre religieux
doit produire, pour ne pas avoir à craindre — en plein régime absolutiste Vatican
— sa propre suppression? Est-ce que ce
sera des fruits de foi et de vie chrétienne
— ou bien, plus simplement, des fruits de
dévotion et de cérémonies rituelles — ou,
encore, des fruits à la gloire de Tévêque
de Rome ? Le décret de suppressicai se tait
là-dessus.
Et quant au manque de sujets, faudrat-il penser que Rome apprécie ses Ordres
reHgiteux dans la mesure où ils lui fournissent, tels que les écoles de guerre à
.T.,.' ..lî;j"
'--I?/; '■i!'.- -
3
vá"
L^Echot des/'Vallées
•,--"3v,V- ■
l'Etat, sea diefs, ses eon(hïCtetiTS-etwtotit
,.f 1
«es «‘célébrités »? |¿í^. ^ ’»
4^1'
Il vaut mieux l'ignorer, -Car .Ü se pourrait que te irmta 4e la, "religion, que te'
hommes recherchent (et l’Eglte avec eux)
pour te thésauriser,’ sk^ient J ustement
rantipode de ceux qui plaisent à l’Eternel ^
et surtout, que l’Eterhel' aime à se former
un peuple, non pas de chefs ni de célé*
britéa mais de serviteurs, humbles et dé- ,
voués jusqu’au sacrifice. Or, qui ou qu'estce qui a pu assurer à la Congrégation des
Religieux que TOrdre de la Pénitence
n’était 1 pas formé de ces derniers —
c’est £ à dire, que ce qui! paraissait
être un «manque de sujets» n’était
pas, par contre, lia pratique pure et
simple de rhumilité chrétienne ? que ?
ce qui semblait être un « défaut de fruits »
n’était pas une invitation à dépister te
traces d’une vivante expérience intérieure ? Qui ou quoi peut avoir créé cette
assurance absolue dans le jugement, qui
n’appartient qu’à Dieu ?
Suppression doublement grotesque, puisque ceux qui la, publient ne se substituent
ainsi pas seulement à Dieu ; mais, d’un
même coup, ils disp^i^s'^f' trois vœux
monastiques (c’est à dire des vœux de
pauvreté, d’obéissance et de chasteté) les
membres de FOrdre en question, avec un
geste qui porte en soi son irréparable condamnation ; car, s'il s’agissait de vœux faits
à Dieu, qui, si non Diteu, en était le juge,,
et par conséquent avait seul le droit de
les suspendre ? et s’il s’agissait de vœux
faits à l’homme, quelle nécessité y avaitil d’en dispenser ceux qui les avaient prononcés ? L’hitetoire de l’Eglise est là pour
montrer que te hommes n’ont jamais hésité, lorsqu’ils pouvaient, sans trop d'effort, se débarasser d’eux-mêmes de tels
encombrants fardeaux.
16. Confession.
Sur le seuil de ma trentième année, ,œ
m’arrête un instant et regarde derrière
moi. Qu’ai-je fait, dit ou pensé qui vaille
la peine d’être rappelé, depuis le jour où
je vis un grand chemin, tout droit, s’étendre à perte de vue à mes pieds ? Quelles
actions bonnes ai-je proposées à mon esprit, et réalisées, ensuite de tout mon
cœur ? Quelle foi animait mes propos les
plus secrets ?
Bien peu de chœes, sûrement, composent
mon service personnel à la cause à laquelle
j’ai pourtant si souvent pensé et dit d’avoir consacré ma vie. Ma foi : n’a-t-eUe pas
été, tout simplement, une forme savante
d'incrédulité ? Ma charité : n'ai-je p^
aimé, d’un égoïsme touchant, cexix-là seuls
qui pouvaient me l’échanger ? L'espérance
du cilel : n’a-t-elle pas souvent été, chez
moi, le timide expédient d'une âme qui
préférait, à la lutte contre Finiquité des
hommes, le refuge calme et placide d’un
port entrevu derrière te brumes du tombeau, et — au jour du jugement — le
rôle du témoin à change, plutôt que celui
d’un nouvel Abraham implorant la pitié
de l’Eternel sur ses confrères ?
Je n’ai, ni ne suis rien de bon. Seigneur :
je suis un serviteur inutile — le plus inutile, peut-être, de tes serviteurs.
Et pourtant, je sens quelque chose en
moi, qui m’inquiète et me rassure en même
temps, une certitude encrée à ma vîe
même. Si je n’étais ce que je suis, mon
existence serait infiniment plus perdue et
plus inutile qu'elle ne l'est maintenant.
Certitude troublante et rassurante à la
fois ! Puisqu'ele m'avertit qu’il ne m'est
pas permis de flâner sur mon chemin, que
je suis responsable de moi-même devant
Dieu, de mes moindres actions comme de
mes plus secrètes pensées ; et surtout que,
si je me perds, c'est moi qui me perds, ce
n’est pas Lui qui me renie.
Mais du fond même cette troublante
responsabilité de toute heure, de tout instant, surgit l’autre certitude, bien autrement rassurante. S’il ne me renie pas,
c’est qu’il a pitié de mes reniements. Si
je ne suis pas plus misérable que je ne
suis, c’est qu’un lambeau de mon âme est
encore solidement retenu dans Sa main...
Sa grâce est là — je ne sombrerai donc
point.
Les premiers chrétiens ne purent s’em
pêcher de condure'cet hymne de triompHë
sur le mal et la tentation qu’est la dernière
requête , de FOralison dominicale, avec un
cri de joie et de délivrance ; « car c’est
à Toi qu'appartiennent le Règne, la, Phussance et la Gloire». Mais moi, je ne sais
pas prier, je ne connais pas encore ce
triomphe de la foi. Je m’agenouillerai donc,
et offrirai à mon Dieu ce que je possède î
mes sanglota et mes soupirs, mon regard
où, à travers les larmes, brille déjà la lueür
d’une espérance nouvelle. û
-. , ' ^ Thèod. Baima. '
Corrigenda. A la note 11 : lire ©w ce
monde qm a pour seul but la négatîm du
Christianisme.^
Même note : lire la parole, c'est-àrdire,
chez le chrétien, le témoignage de la véf
rité, de toute la vérité chrétierme. Car,
cette parole de vérité, il faut que le chrétien la dise...
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 6 al 12 Aprile 1936-XIY.
Nascite N® 3 — Decessi N® 1
È in corso di pubbiicazione :
GIOVANNI JALLA
STORIA DELLA
RIFORMA RELIGIOSA
IN PIEMONTE
JI° volume
(durante i regni di Carlo Emanuele 1° e
Vittorio Amedeo 1° - 1580-1637) — pagg.
710 in 8° grande - L. 25.
Prenotandosi ed inviando l’importo prima
del 30 aprile p. v., si riceverà detto volume
franco di porto per L. 20.
Si riceverà franco di porto l’opera
completa ; 1° volume di pagg. 400 ed il
11° volume, L. 25.
I
Inviare ordinazioni alla ’
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
Torre Penice (Torino)
0^:
Le Quatrième Centenaire
de la Réformation a Genève
Le programme complet des cérémonies
et manifestations du Jubilé de la Réformation à Genève est arrêté. Il importe
que dès maintenant il soit connu au près
et au loin et retienne l’attention générale.
Après avoir été préparé par trois grandes conférences données actuellement au
Temple de la Madeleine sur Farel, Viret
et Calvin, le Jubilé proprement dit commencera le vendredi 12 juin pour se terminer le dimanche 14 juin. Il comprendra trois parties : la première, ecclésiastique, la seconde, académique, la troisième, populaire.
L’arrivée des délégués de la Suisse et
de l’étranger est prévue pour le vendredi
12 juin. Un thé leur sera offert à 15 h.
au Palais Eynard, après quoi aura lieu
la visite de l’exposition calvinienne, au
Musée Rath. Le soir, à 20 h. 30, le culte solennel d’ouverture sera célébré en
la cathédrale’de Saint-Pierre, sous la présidence de M. le pasteur Aloys Gautier,
Modérateur de la Compagnie des pasteurs et avec la collaboration du chant
sacré, sous la direction du professeur
Otto Barblan. Ce culte comprendra un
service de Sainte-Cène.
Le lendemain, samedi 13 juin, nouvelle
cérémonie à la Cathédrale, au cours de
laquelle, M. le Prof. Eugène Choisy, président du Comité du Jubilé, prononcera
le discours d’ouverture, suivi de diverses
allocutions et adresses des délégués des
Eglises protestantes de la Suisse et de
* l’étranger., A 12 h. 30, repas officiel à l’hôtel Beau-Séjour, où les représentants des
autorités civiles et ecclésiastiques ainsi
que les délégués prendront la parole.
A 16 h. aura lieu, au Temple de la
Miideleme, là Juanee ácád^inlqüe pHsU. .
dée pàr;M..jèi ,i^j;bf,. AugBsïé Oainpertl
Doyen de là Facultés, de théologie. Ôn 3r
entendra les messages des Faculté^'de.'
théologie *et des ‘Sociétés protestantes
d’Histoire. Cette séance sera agrémenté^
du concours musical du Petit Chœur Bar-\.
bian et'de la Ménestrandie (instruments
anciens) dirigée par M.me Teysseire'Wuilleumier.^ ''
Enfin, pour clore cette secondé journée,
des conférences populaires seront organisées au Temple de Saint-Gervais et à la
Salle communale de Plainpalais, où divers orateurs parleront de <Nos respon-<
sabilités actuelles». Là également les
Choeurs paroissiaux apporteront leur collaboration. i
Le dimanche 14 juin sera la journée
populaire. Elle débutera le matin à 10 h.
par des cultes solennels dans tous les
temples et lieux de culte paroissiaux. A
12 h. 30 comme l’an dernier, grand repas
populaire au Palais des Expositions, avec
le concours de la musique'd’Elite. L’aprèsmidi un cortège de la jeunesse protestante parcourra la ville, en particulier les
lieux historiques évocateurs de la Réforme du XVI“® siècle. Enfin une imposante manifestation finale devant le Mur
des Réformateurs invitera lè peuple protestant à renouveler le serment du 21 mai
1536.
Le soir, à la Salle de la Réforraation
sera donnée la première représentation du
spectacle « La Source de vie », argument
diL pasteur P. Mutrux, musique de Bernard Reichel et mise en scène de Jean,
Bard. C’est une série de fresques animées
qui font revivre les moments essentiels
de notre histoire religieuse. On sera reporté d’abord à l’an XL de la Rome impériale avec l’apparition de la Bonne nouvelle sur la terre. Le second acte, où il
s’agit de la Réforme à Genève, peut se
résumer dans ces trois mots: un bouillonnement, une construction, une communion. Avec le troisième acte «Ta Parole
estia vérité» ,nousnous trouvons en pleine
vie moderne avec sa grandeur et sa misère, où l’âme humaine erre inquiète jusqu’à ce qu’elle entende l’appel de la
Source et y puise la délivrance et l’apaisement. Ce spectacle, d’une haute inspiration religieuse et d’une portée artistique très réelle, comprendra 300 exécutants, des chœurs, un orchestre et une
abondante figuration. Il sera la digne conclusion de ces trois journées qui tout en
évoquant avec reconnaissance le passé
doivent aussi unir les protestants d’aujourd’hui dans un grand mouvement de
foi et d’enthousiasme au service de la .Vérité évangélique, ^
Nombreux seront les protestants des
pays étrangers, notamment de France, de
Belgique et du Piémont, qui tiendront à
assister à tout ou partie de ces fêtes du
jubilé de la Réforme à Genève. Qu’ils se
sachent d’avancé les bienvenus sur cette
terre de Refuge chère à tout cœur protestant. Les sociétés et groupements qui
voudraient organiser des pèlerinages à
cette occasion pourront obtenir tous renseignements auprès du Secrétariat général du Jubilé, 13 kv. Bertrand, Genève.
E. Marion.
PAOLO BOSIO
I Valdesi e la Patria
Conferenza
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Torre Pellice (Toiino)
Il est plais qpe probable que eduî <sui
raconte ses peines et ses soucis à tout venant» le fait parc© qu’il en parié trop
peu à son Dieu. De même, cd.ui qtli a
souvent éprouvé le soulagement bienfaisant qui a suivi un épanchemmt sincère
envers le Seigneur, ne sentira aucun besoin de oe confier aux hommes. Je suis
persuadé que l’état de sa pre^re souffrance
que l’on fait aux homm^ ne fait qu'ai
augmenter Famertume sans ^ diminuer
l’intensité. (UAwore).
sAy y#w
' Dana le couràBt de JTété , 1874, par une^
beAle nuit de pleine'lunéÎ Sankey se trou-?.;
vafl7, sur, un vapeur r^onitant le PotoDes ^.passagers 1e , ^ sollicitent ■ d©
chaiiter.
f , Mais je ne sais que des cantiques I, .ï
• ï, Eh .'bien! ,un cantique^, s'il vous pliât.
Sankey s’adosse,; à lia grande cheminée et
‘fentonne le'cantique.: «Jésus sois mon ro, cher», A,P«ine la dernière strephe achevée«, un homme' à l’air un peu bandit
s’avance et d'une voix anxieuse, lui dit :
—; Avez-vous setrvi pendant la.guerre
de sécessibn? •.
— Oui! c .5*.
— Etiez-vous en 1864 dans tel bataillon,
de tel régiment ? - ■ .
Oui ! pourquoi cela Îj "7.
^— Attendez! Tâchez de vous souvenir.
Par une bella nuit de pleine lune comme
celle-oi, étiez-vous seul^dans un avantr
poste ? ■ >, . î.
Oui, je m'en souviens bien.
^— Et moi, j’ai encore- plus de raten
que vous de m’en souvenir,
'V\ ' S*-'’'' ^ A ’ > .
' J étais aux avant-poa^ en face de vous,
mais dans Faxmée ennemie. J’aperçoiis xin
homme à 200 mètres, bien éclairé par la
lune. « Ah ! Ah ! mon garçon, _me dis-je en
armant mon fusîl, je m’en vais t’expédier
proprement ». Au nnOTnent où je le couche
en joue, voiHà mon gailard qiii se met à
chanter. ^ Moi j’aimafe ’ la musiefue^ eit
Comme cet ennemi avait une diablement
.J ' .
belle voix, je me dis : « lateons4e vivre
encore deux ou trois minutes». Maisöle
voilà qui chante un peu plus fort et j’entends distinctement les paroles de la
deuxième. strophe- de : « Jésus sois mon
rocher»:""' ' ■ ...
Jésus, je suis devant toi, , .
Déemvert et mus défeme, ■ ^
Meds ton enfant dans sa foi
’ Est gardé par ta puissance.
Alors me voilà bouleversé ; c’était
l’hynüie que ma mèrei, une pieuse femme,’
me chantait autrefois. Il me semblait
qü'elle/était là, à mi^ côté^ me baisant le
frônt et nie défimidant de,', faire dà mal kf
ce jeune chrétien ennemi. Et puis une
pensée m© venait dire :*« Faut-li qu’il soit
tout puissant ce Jésus, pour sauver cet
homme ». Car, meine’ siir l’ordre d’un officier, mainteniant, il m'aurait été impossible de lui tirer dessus. Ce soir, en vous
entendant répéter votre même cantique
par une même belle nuit, voyez-vousi, mon
cœur s'est brisé. J’ai été orphelin de bonne
heure, je me suis diévoyé : Oh ! Monsieur,
aidez-moi à trouver ce Jésus qui vousi remet une seconde fois devant moi pour
m’empêcher de faire le mal
Le cercle d’auditeurs était très ému,
mais Sankey encore plus. Incapable de prononcer une parole, 1 s’avança, les bras ouverts, vers son interlocuteur, qui s’y jeta
en pleurant. Ce chant, qui avait sauvé le
jeune chrétien, venait de préparer la
transformaticai d’un fils prodigue.
{Le Trait d’Union).
PROVERBES ETHIOPIENS.
L’esclave n’aime pas son compagnon de
sort.
On voyage, on voyage, on finit toujours
par retourner chez soi ; on vit, on vit,
on finit toujours par retourner à la
terre.
La loyauté du cœur vaut la lectime de cin-J
quante psaumes.
Le cheveu gris dit : « Je suis venu pour
rester ». -î
Relève celui qui est tombé et n’oublie pas
celui qui est mort
On ne se justifie pas seulenœnt en accusant.
La vérité et le matin s’édlaircissent avec
le temps.
La sagesse enfermé© dans le cœur est
comme la lumière dans ime cruche.
L’œil et l’ami, la moindre chose suffit à
les bteser.
Quand la -mort est «« retard, on pense
qu'elle ne viendra pas.
(Les nouvelles littéraires).
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L’!EfcÂô^*aeà iValléèfe' -V^di^di 17 Avril 1936-XlV
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■ FEIWOVI£'oaw SmBf
r 'J - Ì Ji''"' ' ■'■ -" i
Ridugi&i/d fenrùìliaHe SO % :, S; Rèmo, ,
fino al 26 Ai)tite ; Milano, fino ali 27 Alp^ .;
Aleesaiidtiia, fipo al 3 Mag^o; Merano,'
fino al 5 Maggio; Savona^ fino al 10
gà» ; Pàle-rrtib, fiho ài 15, Maggio'; ^eaze,
fitós al " 30 Gingaio e fial 16 'Ottobre al
IS Nì^iembre. ,- ;
Riduzióni dei 30 % : Parigi, diJl 16 Mag^0 ài 2 Giugno; Badapfie^, daH'S Maggio
^ 2'<jdUgno. ’
I*ter ùltjériiori Informazioni riVìolgersi ai'
Cà^òstazioné. >
jtflM Tr*B, dircetaiir-rMlMaMblB
‘Les fmithes EYNAifci, ALBÀRÎN, BIANCHI iSud^AmóHóUe), GAYDOV, RTVOIRE
{Neio-Ycók), et parents, cmnócent le décès de leur frère, heau-frère et onde
Bartbfltnÿ CjfttarS OKiinì)
survenu dans Ut province de Cordoba (ÉépUhlìqùe Argentini), le 13 fé'ùrier 1936.
Saiìit-Jean, le 14 avril 1936.
■ .1 p.iiw ..‘k.; i. •)
X La /aTOdîie Jean Pons, de Ciampeyran,
rgTnercîe tçm eeux, qm ont bien vouiu
f^eridre part à son deied pour le départ
de son frèfre
■ ■■!' - * ---(J
Barthélemy Pons.
, Et en particulier : les pasteurs Trou et
Fi^mann ; le docteur Paitrinieri; ie noixare Eynard et Madame sa mère; Htpm
Frédéric Pasquet; et la domestique Catherine. ^ '
Prof. GUIOO MALAN
TOBIÎTO- >- Corso Yittolio Btnantiele, 92
riceve iti '
l^fil^OtO latülai icaiiiúá^i)
, la 1^ e la 3» Pomenlca â«l œése aàll# 8 ailë 11
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Roberto Nisbet.
AIìGROGNA. (Serrè) - Pastore : A. Deodato.
BO^IO PELLICE - Pastoe : Enrico Tron, S.
LUCERNA S. GIOV, -Pastore : Lorenzo Rivolra.
MASSELIP) - Pastore : Alberto Ribet.
FERRERÒ - Pastore ; Oreste Peyronel.
PINEROlO - Pastore ; Luigi Marauda.
POMAREPTO - Pastóre: Guido Mathleu.
FRALI - Laaii CcAsson, Qand. i Min. . '
PR^MOLLO - Pastore : Ermanno Roetan.
PRAR03TIN0 . - Pastore i Guido. lU^r.
RIì^AREIÌPO - Cand.' TeoI. A. JanaveL
ROPOREITO - CSind. Tecd. A. Genre.
RORA’ - Pastore; Enrico Geymet.
S. GERM.CHISONE - Pastore ¡ .Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron. ,
TORRE PELLICE (Coppieri) - Pastore : A.
Puhrmann.
PILLAR PELLICCE - Pastore: Roberto Jahier.
ABBAZIA - « Chiesa di Cristo ». Culto alle
ore 16 r Pastore :,;Valdo Vinay, da .Piume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Cròix de Ville - Da
. . , v,.v. ' . . ,
BARI - Chiesa Valdese - Da Carato.
BERGAMO - Chiesa ; Viale Vittorio Emanuele, 4
„.i: -,'Pastore: Arnaldo Corabaj Viale Roma, &'
BIELLA ^ Cliiesa :; piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario.
BORDlCffERA - CTilefeav Piani di'VàllecToBia
- Pastore : Davide Pons, Istituto Femminile
, Valdese. , ,
BRÉSCIA - Cliiesa ; Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico Meynier, ivi.
BRINDISI - Chiesa Valdese-: Via Congregazione - Da Taranto.
CALTANISSETTA - Cliiesa : Via Maida, Ì5 Da RieSi.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 20 - Pastore ; Teodoro Balma, ivi.
CERlfCNoLA - Chiesa Evangelica - Pastore :
(5. CastlgHone.
CHIETI -Clùesa Evangelica, j
COAZZE - Chiesa Evangelica - Da Torre Pellice.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
G; Miegge i Via Luigi Ouanella, 14
CORATO - Chiesa Valdese : Corso Mazzini, 27 Pastore; A. Miscia, ivi,
PELONICA PO - Chiesa Evangelica - Oaud.
Ministero E. Ayassot.
FIRENZE - Cliìesa dì Via de’ -Sèrragll, 51 Chiesa di Via Manzoni, 13 - Pastore r Virgilio Sonimani - Coadiutore : Pastore T.
Vinay.
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' oro, L, 10) brochure
Eiso - Preghiere di famiglia (tela e oro, L. 6,50)
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5. Longo - In mezzo ai fanciulli
fone Corion - La leggenda del biancospino
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L. 4,50
» 5,» 7» 3,50
» 12,»
» 9,L. 5,50
» 6,» 4,50
» 3,50
» 5,» 3,50
» 4, 3•» 3,50
3,50
3,» 6,» 5ari L. 4,O » 5
I
FIUME - Chiesa : Via Pascoli, 6. Culto alla
'ore 10 - Pastore : Valdo Vinay, presso sig.
Willsch, Via Baccich, 5,
FORANO - (Miesa - Pastore: Paolo Coisson,
Forano Sabino (Rieti).
GENOVA - Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
Emilio CorsanL Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa - Grotte (Agrigento) - Da
Caltanlssetta,
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Bavero, Piazza d’Armi.
LIVORNO - Chiesa ; Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli TassL Ì8.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 57,
Isolato 147 - Pastore : Seiflredó Oblucci,
Via C. Battisti 191, isolato 217.
MILANO - Chiesa : Piazza Missori, 3 Pastore
emerito V. A. Costabel, Via A. Da Giuesano, 23 - Coadiutore : Cand. Ted. V. Subilia.
NAPOLI - Chiesa - Pastore : Mariano Moreschlni. Carso Vittorio Emanuele, 42 (presso
Dott. Ricciuti).
NEW-YORK - Prima Chiesa Valdese- 405 West,
41 Street - Culto principEile : 4 P. M. — Pastore Pietro Griglio : 18 West - 123 Street.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUlGLIA - Ctiiesa Valdese - Da
Cerignola.
PACHINO - Clilesa Evangelica - Pa,store : Alfonso Alessio.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 43 - Pastore :
Elio Eynard, ivi.
PE'SCOLANCIANO Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Davide
Pons, Istituto Femminile Valdesa
PI EDICAVALLO - Chiesa ; Via Carlo Alberto.
l’ISA - Chiesa ; Via Derna, 15 - Pastore : F.
I%tenèl - Via Santa, MaHa, 85.
REGGIO CALABRIA - Chiesa Rione S. Marco ;
Via.Possidonia, 4 - Pastore : EnVico PasC^L
Vìa 'Possidóaia, Casa Medici.
Rii SI. - Chiesa Evangelica - Pastore: Umberto BerL
•0 • . ..■
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Da Livorno.
'ROMA -iCliiesa di Via Quattro Novembre, 107
i rPastore: Giovanni Bonnet, ivi - Chiesa di
Piazza Cavour - Pastóre : 'Pàolo Bosio, Via
Marianha Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa ; Via Giosuè Carducci, .16 - Pastore : Carlo Lupo, Via G. B.
Monti, 25-5.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Soarlncl
Giuseppe, IvL
SANREMO - Chiesa ; Via Roma, 8 - Pastore :
Ugo JannL ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa Valdese : Via S. Domenico, 5
- Pastore : Eugenio Revel, ivL
SUSA - Chiesa ; Via Umberto I, 14 - Da Torre
RelHce.
TARANTO - Cliiesa : Vìa Puplno, 16-20 (angolo
Via P. Di Palma) - Pastore ; Gustavo Bertin, Corso Umberto, 76.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Simeoni, Via Pio Quinto, 15 Coadiutori : Pastore emerito Augusto Jahìer e Cand. 'Peol. E. Mfcol, hi.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore G. del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa ; Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivL
VERONA - Chiesa ; Vìa Duomo (angolo Via
Pigna) - Da Brescia.
VI'TTORIA - Chiesa Evangèlica - Pastore : Arturo Mingardi, Via Garibaldi, 60.
Il evito principale si celebra in tutte te
Chiese alle ore 10.30 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Prof. Ernesto Comba, modératore - Pastore Antonio Rostan, cassiere ■
Pastore Guido Comba, segretailo del Moderatore - Via Quattro Novembre, 107 Roma (101).
PAC»LTA’ DI TEOLOGIA - Vta Pietro Cessa,
42, Roma (.126) - Professori : G, Rostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Par)!. E. Longo.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Prof. E. Comba, presidente : Enrico Meynier, Giovanni Miegge, Mar anoMorescliini,
CONVI-TTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore Davida Forneron,
IS'ITTUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Din'ttore : Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sammani.
ISTITUTO ARTIGIANELLI VALDESI - Torino
- Via BerthoUet, 34 - Direttore : Gr. Uff.
Paolo Canobbio.
OSPEDALI VALDESI - a 'Ibrre Pellice - a
Pomaretto - a 'Torino, Via BerthoUet, 36.
CASA DELLE DIACCNESSE - Sede: Pomaretto (Torino) - Direttore : Pastore Luigi
Marauda, Plnerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VE(X/HI - San Germano Qilsone
- Direttore ; B. Sovlier, pastore emerito.
ASILO PEI VECCHI - Vittoria (Sicilia).
COLONI E^VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uruguay.
COLONIA VALDENSE (Pep..to de Colonia) Pastore : Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Colonia) - Pastore : Enrico
Bèux Pastore emèrito : Pietro Bounous.
,TARARmAS-RlACHUELO-SAN PEDRO Y COLONTA (Dep.to de CclOnia) - Pastore ; Daniel Breeze, Estación Tarariras.
OMBUES DE LAVALLE-COLONIA MICUELETE (Dep.to de Colonia) - Pastore : Carlo
Negrin, Ombues de Lavalle.
RÒSARIO-BARKER-COLLA-POIONIA (Dep.to
de Colonia) - Evangelista : Emilio Ganz,
' Colonia "Valdense.
S, SALVADOR - Pastore : Giovannni Tron Dolores (Soriano).
colonia NUEVA VALDENSE (Dep.to de
Rio N egro) - Pastore : da destinarsi.
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandù)
- Pastore : da destinarsL
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore : Silvio Ijong, Estación Jacinto Arauz, P. C.S.
COLONIA BELGRANO (Provincia de Santa
Fé) - Evangelista Carlo Alberto Grlot,
Estación WJidermuth, P. C.C.A.
COLONIA EL SOMBRERITO (Provincia de
Santa Fé) - Visitata periodicamente.
SAN GUSTAVO (Provincia de Entre Rios) Visitata periodicamente.