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É Soixante-troisième année.
25 Mars 1927
N» 12
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DES VALLEES
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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'Abonnement:
Par an ^ [ Poor 6 moia
Italie (y compris les Vallées) et Colonies , . . . L. 10,— 6,—
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Los Diseminados.
(Les disséminés).
Le Mensajero Valdense, notre vaillant confrère des Colonies Vaudoises de
l’Amérique du Sud, a inséré dernièrement, sous ce titre, deux articles du pasteur M. Henri Beux, deux articles qui
méritent d’attirer l’attention, non seulement de nos frères de là-bas, mais encore
celle de tout bon Vaudois soucieux de
l’avenir spirituel de la «famille». Avant
de passer outre, je désire ouvrir une
parenthèse pour rappeler à M. Beux qu’il
n’a pas encore été relevé de ses fonctions
de correspondant de l’Echo, que je sache,
et que son engagement de nous envoyer
de temps à autre des nouvelles de son
vaste discrict, tient toujours. En nous
faisant l’intreprète de milliers de lecteurs,
nous avons tenu à le lui rappeler très
respectueusement.
M. Beux ne se dissimule ni la gravité
de la situation, ni les difficultés pour la
résoudre ou du moins pour en atténuer
les fâcheuses conséquences. Après avoir
fait riiistorique du sujet et démontré comment et pourquoi tant de Vaudois des colonies principales de l’Uruguay et de
l!Ar.gentine se sont brusquement séparés
de leurs frères pour aller chercher fortune ailleurs ; comment se sont ainsi constitués, par dizaines peut-être et sur une
étendue de centaines de milliers de km.
carrés, des groupes minuscules de quelques familles seulement, auxquels groupes il faudrait ajouter les « isolés * dont
on n’a que de vagues nouvelles ; il nous
montre, en un tableau saisissant, les
dangers que courent ces chers frères au
point de vue spirituel: plus de culte, sauf
dans quelques rares localités où un homme
de bonne volonté réunit périodiquement
les familles pour la lecture de la Bible;
plus d’instruction religieuse un peu suivie
aux enfants ; et la jeunesse qui s’émancipe et se corrompt dans l’ignorance à
peut près totale des vérités fondamentales
du christianisme.
Et si les petit groupes souffrent, spirituellement, de l’isolement, que dirons-nous
de Viso/é tout court, du perdu dans la
grande masse, individu ou famille ? Et
comment expliquer ce phénomène de l’isolement absolu ? se demande M. Beux.
A quelles causes faut-il l’attribuer ? Probablement au manque de réflexion pour
les uns, à l’absence de connaissances
pour d’autres, à une regrettable incompréhension de «l’esprit de corps» pour
plusieurs. Ensuite nous avons des jeunesses qui désirent s’émanciper fotalement, les brouilles de famillç... et que
sais-je encore. Et ils ne sont pas rares
ceux qui ne donnent jamais de leurs nouvelles à qui que ce soit ! Des brebis
égarées qu’il faut absolument chercher...,
et sauver, si possible ; des gens désemparés, devenus inconscients dans leur
indifférence en matière religieuse. « Un
père de famille avoue qu’il a pu demeurer, avec les siens, huit ans dans une
localité, sans que personne ne se soit
jamais douté qu’ils étaient protestants ! ».
Il y en a aussi — en très petit nombre,
espère-t-on — qui ont fait baptiser leurs
enfants à l’église catholique, pour ne pas
avoir d’histoires avec les voisins qui
n’avaient pas besoin de savoir qu’on
appartenait à une autre religion ! Et com
bien de ces isolés qui créent et voient
grandir de nombreuses familles dans
l’ignorance de ces doctrines évangéliques
qu’ils auraient le devoir de leur inculquer !
Mais tous ne se perdent pas, heureusement, et nous voulons croire qu’il ne
s’agit peut-être que de regrettables exceptions. Dans leur isolement, on en trouve
aussi qui ont su conserver leurs caractéristiques vaudoises, leuir pureté, leur
attachement à nos meilleures traditions;
de bons Vaudois alimentant leur piété
par la lecture de la Bible et de livres
religieux; il y en a bon nombre qui ont
su démontrer leur évangélisme par leur
conduite de tous les jours et gagner, par
là, l’estime de leurs voisins.
- Une fois arrêté le diagnostic, M. Beux
passe à l’indication des remèdes, puisqu’il faut, coûte que coûte, aviser à la
gravité de la situation. Nos Eglises du
5.me District se préoccupent depuis longtemps de leurs, de nos disséminés qu’elles
ont fait visiter à plus d’une reprise déjà
par des laïques pieux et zélés, M. Louis
Jourdan entre autres. Et ces visites ojit
fait beaucoup de bien, et les visitem^
furent accueillis avec une affection reconnaissante ; mais il ne suffit pas de recourir à ce palliatif. « Esto no es suficiente ! »,
s’écrie M. Beux : il y faut un homme
complètement consacré à l’œuvre des disséminés ; un pasteur ou un évangéliste
itinérant. Et d’où tirera-t-on les fonds
pour le salaire de ce nouvel ouvrier ?
Le 5.me District, explique-t-il, ne reçoit
pas d’argent des Eglises des Vallées ; la
Commission de District, à l’état actuel
des choses, peut à peine faire face à ses
besoins ordinaires. Et alors ? Alors les
Eglises du District « deben asegurar et
honorario del pastor itinérante». Elles le
peuvent, et c’est un devoir pour elles et
pour chacun de ses membres. « Dieu
l’exige ».
M. Beux conclut son étude par ces
trois propositions: 1° Les Eglises, dans
l’espace de trois ans au minimum, vont
réunir un fonds « para mantener decorosamente un pastor itinérante » ; 2“ En
attendant, les Unions Chrétieniles, d’accord avec la Commission de District, pourvoiront à l’envoi d’un évangéliste; 3“ La
Société d’Histoire Vaudoise (récemment
fondée) prendra à sa charge de chercher
le plus grand nombre possible de Vaudois isolés, et se mettra en communication avec eux.
Ce qu’on vient de lire ci-dessus pourrait nous suggérer maintes réflexions,
dont quelques-unes plutôt mélancoliques.
Nous constatons, une fois de plus, que
bon nombre de «brebis» de notre « troupeau » s’égarent faute de berger, dans
l’Amérique du Sud et ailleurs. Nous songeons, par association d’idées, à notre
œuvre d’évangélisation en Italie et en
pays payens, que nous voudrions voir
se développer et prospérer; mais ne
vous semble-t-il pas que nous avons des
devoirs tout particuliers envers ceux qui
sont os de nos os et chair de notre chair?
M. Arnaldo Comba vient de nous dire
que la Colonie Vaudoise de Marseille
compte à elle seule plus de 3.000 âmes,
la population de trois de nos paroisses
moyennes! Est-ce que cela ne nous dit
rien? Je sais ce qu’on peutnous répondre:
Nous manquons d’hommes, et surtout de
ressources, et il nous faut courir au plus
î,
pressé. Pénible constatation qui a certes
un grand poids. Mais voici des groupements, où les ressources abondent et où
l’on donne de bon cœur, qui réclament
un ouvrier pour des disséminés qu’on
peut dire d’un genre particulier. Ils se
disposent à le maintenir « decorosamente » ; ils ne demandent rien à l’Eglise
Mère, pas même l’ouvrier ; mais je ne
crois pas me tromper en disant que si
l’apôtre en question leur'venait tout droit'
des Vallées, ils le recevraient à bras
ouverts. Et quelle noble tâche et combien
intéressante pour un jeune pasteur ou
évangéliste, d’une santé solide, à l’esprit
ouvert et quelque peu aventureux, plein
de feu et de zèle, vaudois jusqu’au bout
des ongles, qui s’attellerait à la passionnante mission de « rassembler (spirituellement) les membres épars », de rappeler à ceux qui étaient en train de
l'oublier « la piedra de donde fueron
cortados» (le roc d’où ils furent taillés);
de faire couler sur eux l’affection, à pleins
bords, de réveiller leurs consciences ■■
qui ne sont qu’endormies en les plaçant
en face de leurs devoirs de chrétiens et ,
de vaudois! Nous croyons connaître
suffisamment le caractère et l’âme de notre
peuple, pour affirmer que l’ouvrier ¡des
disséminés moissonnera, à coup sûr, dès
joies, des satisfactions et des succès
ignorés de la plupart des messagers de
la Bonne Nouvelle.
J. c.
Antoine Durand CaBioa.
La représentation, donnée récemment en
public, du drame Sangue Valdese, a attiré
l’attention sur la famille Canton, qui a eu
l’honneur de loger sous son toit le duc Victor Amédée II, que Earmée française essayait de capturer après qu’il fut sorti de
Turin assiégée.
Nos lecteurs sont peut-être curieux de
savoir quelque chose de précis à leur sujet. •
La famille IDurand est une des plus anciennes de Rora, avec les Mourglia, les Salvageot et les Tourn. Formant plus d’un cinquième de la population de la commune,
répandue dans tout le territoire, elle était
aussi fortement représentée au chef-lieu.
On appelait Ruà des Durands le quartier
occidental de la vihe.
Les Lamiilles établies sur les deux bords
du torrent, dont le mince filet d’eau traverse la Ville, furent surnommées Durand
Rivet, ou Ruet, à cause de ce même ruisseau. C’est dans leur sein que Josué Janavel trouva sa vaillante épouse. Les autres
reçurent le surnomi de Canton parce qu’el"
les occupaient le, coin occidental du bourg.
Si la iwpiolation de Rora fut relativement épargnée par la peste, elle fut par
contre décimée en 1655, lors du massacre
de Rumer, qui enveloppa quatre Durand.
Cependant, le chef de famille, qui nous intéresse, survécut à ces deux hécatombes.
Appelé, en 1618, Jean (feu Jacques) de
la Ca Neuva, il porte, à partir de 1632,
l’appeUatif de Giovanni del Cantons. En
1630, l’année de la peste, ü. était conseiller,
tôt après il fut nommé syndic et dut pourvoir aux services publics, désorganisés par
l’épidémie. Il était de nouveau syndic
dans les tragiq^çs années 1654-55.
En 1654, il fit son testament, de même
que sa deuxième femme, Louise Mitrot. Il
avait un unique enfant, Barthélemi, né de
Jeanne, sa première femme. Iis survécurent cependant encore à la guerre des bannis, et virent, en 1663, Rora envahie et incendiée, avec perte de plusieurs vies, pendant que l’ennemi avait réussi 'à attirer
Janavel et sa bande à Bulbiane.
Jean IDurand Canton mourut en 1670,
laissant ses biens à son fils Barthélemi,
déjà marié depuis plusieurs années à Catherine, fille d’Antoine Tourn, dont le père,
Louis, avait péri à Rumer avec sa vieile
mère. .
En 1672, on commença à ériger, en face
de sa demeure, "la chapelle catholique, quoique la population fût entièrement vaudoise.
Puis vint la débâcle de 1686^7, au cours
de laquelle Barthélemi Canton (et peutêtre aussi sa femme) perdit la vie, laissant six enfants : Antoine, Daniel, >Maig-uerite, Jeanne, Marie et Catherine. Nous
ignorons ce que devint Marguerite. Marie,
enlevée par les ravisseurs, fut ensuite mar
riée à Michel Giraudo, de Famolasc, qui ne
donna signq, de.:vie-qu’en 1761'pour réclar
mer sa part de l’héritage paternel, qu’Antoine liquida avec deux )?çnts livres. Car
therine avait épousé, en 1695, Daniel Janavel, du Charmis, neveu du capitaine ;
c’est ausisi un Villarenc, Pierre Bertin Angrognin, des Garins, qui épousa l’autre fille
Jeanne, en 11700.
C’est encore au Villai» que, à son tour,
Antoine chercha la compagne de sa vie.
Etienne Bonnet, des Chambons de Mentoulles, retiré dans cette commune dès
avant l’exil, avait épousé Marie, fille du capitaine Josué Janavel, dont ü eut un fils,
Jean, et une fille, Jeanne. Celle-ci devint
l’épouse de, Canton. Sa mère, veuve, lui assigna mille livres de dot.,— forte somme
pour l’époque — 800 desquelles en un crédit sur la ville de iGènève. X<es Vallées lui
devaient les sommes que Janavd avait prêtées pour l’organisation de la Rentrée ; la
veuve 'Bonnet partagea entre son fils et
sa fille les droits qu’elle avait, de ce chef,
sur les Eglises des Vallées. La misère de
celles-ci était telle que ce legs ne dut pas
rendre gros à la jeune épouse. Elle reçut
en plus ü cucclviaro d’argento che è scritto,
sans doute une cuiller aux initiales de Josué Janavel.
D’aiUeurs, la nouvelle mariée entrait
dans la meilleure maison de Rora. Même
après avoir payé les dots de leurs soeurs,
les deux frères Canton possédaient encore
de, nombreuses propriétés éparses dans
tout le .vallon, et même au Villar. Leur
écurie abritait six vaches et quatre mules.
Lorsque, dans l’été de 1706, Victor Amédée H, serré de près par la Feuillade, qui
avait promis à Louis XIV de le capturer,
se réfugia de Luserne à Rora, leur maison
était la plus indiquée pour lui offrir un
asile ; d’ailleurs Antoine était alors membre du Conseil communal, en même temips
qu’ancien.
Son toit abritait alors les deux frères
Canton : Antoine et IDanieL Jeanne Janavel, femme, du premier, et leurs premiers
enfants, jeunes encore.
Bien qu’ils eussent fait verbalement leur
partage en 1704, les .deux frères vivaient
en commun, et ce ne fut qu’en 1709 qu’ils
partagèrent légalement, en parties égales,
les .biens paternels, sans compter les nombreuses terres qu’Antoine avait acquises
de son argent.
Cet £icte décrit minutieusement les mai-
2
sons à la mata de Duratidi, et, dans la part
d’Antoine, un jncco^ camer'mo, vers le
nord, qui répond, à celui que Ton montre
encore aujourd’hui comme ayant servi de
logement au duc. Suivent un fmrest aux
Uverts; un pâturage à Rufin (connu maintenant sous, la forme estropiée de Fin),, des
prés, dés champs, des .bois un peu partout,
dans des régions dont la mention pourrait
intéresser nos seize abonnés de Rora, mais
non,le reste de nos milliers de lecteurs.
Antoine, que l’hospitalité offerte à son
souverain avait rehaussé aux yeux des Rorencs, resta à la tête de la commime, comme conseiller ou comme syndic, jusqu’en
1722, et s’éteignit quelques années plus
tard, nous ignorons à quel âge. Voici son
acte de décès : « Antoine Durand, dit Canton, ancien et diacre et syndic, est mort
le 3 octobre 1731 et a été enterré dans son
jardin ».
Sa descendance se divisa en deux branches au commencement du siècle suivant ;
deux frères se partagèrent alors les objets
les plus précieux de la famille. Philippe
eut la coupe aux armes de Savoie, que Vic^
tor Amédée avait laissée en souvenir de
son passage,, Jean Pierre eut la grosse Bi
ble. La cuiller ducale,^ qui fut plus tard
léguée au Collège, d’où elle est passée au
Musée, n’est pas mentionnée.
Les,Canton, un temps très riches selon
la tradition (1), ayant traversé une époque critiqiue et connu lia gêne,, Philippe
vendit la coupe à un juif de Pignerdl, pour
36 francs.
La grosse Bible vient d'être donnæ à la
Société d’Histoire Vaudoise, par les hoirs
de la nonagénaire M.me Gay-Canton ; mais
elle ne remonte pas à l’époque du séjour
de Victor Amédée.
Aujourd’hui aucun Canton n’habite plus
l’antique demeure, qui a passé à une fiill,e,
portant désormais un autre nom.
Sic transit gkyria mundi ! J. J.
(1) Voir le volume réeeirtmeut paru : Jexn
Jalla : Légendes et traditions des Vallées Vaudoîses. Prix ; L. 12.
J. Forbes Moncrieff.
On nous annonce, d’Edimbourg, le
départ pour la Patrie Céleste de M. J.
Forbes Moncrieff. — Ce nom est bien
connu non seulement en Ecosse et, en
particulier, au sein de l’Eglise Libre Unie
à laquelle notre frère appartenait, mais
aussi parmi nous où il était devenu familier à tous nos Pasteurs et notamment à
ceux qui ont eu l’avantage de visiter
l’Ecosse, soit comme étudiants, soit
comme délégués de l’Eglise, M. Moncrieff a été un serviteur fidèle du
Seigneur jusqu’au terme de son pèlerinage, et un ami tout particulièrement
dévoué de l’Eglise Vaudoise et de ses
œuvres, qu’il portait constamment dans
son cœur; secrétaire depuis 1883 de la
Société qui prit à cœur la cause de
l’Evangile en Italie, U ne laissa sa place
que trois ou quatre ans passés, quand
l’abaissement complet de sa vue et son
âge avancé l’y obligèrent. Il publia, outre
bien des appels particuliers en notre
faveur, un petit livre qni a largement
fait connaître notre histoire du passé, et
du présent et qu’il intitula si heureusement Faithful for, centuries (Fidèles
pendant des siècles). Quoiqu’il eût laissé
sa place de secrétaire de la W. M. A. S.,
M. Moncrieff ne cessa pas de s’intéresser
à la cause de l’Evangile en général et à
l’œuvre de notre Eglise en particulier.
Le 18 janvier dernier il pérorait encore
notre cause à l’assemblée annuelle de la
Société sus-mentionnée et dans les premiers jours de mars, déjà malade, il
faisait remettre à notre délégué, qui passait chez lui pour prendre de ses nouvelles, sa généreuse contribution habituelle,
accompagnée de ses meilleurs vœux pour
la tâche que le Seigneur nous a confiée.
Ce n’est pas sans un très vif regret
que nous avons reçu la nouvelle de ce
départ, et nous exprimons encore à M.me
Moncrieff et à ses enfants la vive part
que nous prenons à leur deuil et la sincère sympathie dont nous les entourons.
« La mémoire du juste est en bénédiction » et celle de J. Forbes Moncrieff
demeurera telle dans son Eglise et dans
la nôtre. L,
CORRESPONDANCE
NEW-YORK - «Mission Vaudoise».
Nous avons eu, nous aussi, comme d’habitude, notre célébration du 17 février. A
trois reprises même :
Le jeudi, 17, par, « une touirnée nocturne
aux Variées », lanterne en tête, chants patriotiques et déclamations le long de la
route ; le dimanche, 20, par un culte commémoratif proprement dit, présidé par le
Pasteur, et où trois de nos amis — l’étudiant Hugon, le pasteur Buffa et le prof.
Buggelli (ancien président du Comité de
{’’Eglise Libre Italienne de jadis) — nous
adressèrent de chaudes paroles de caractère à la fois historique et exhortatif ; le
soir du même jour, par ,ûn banquet au
Restaurant d’Henri Costabel et Paul Catalin - 208 West, 71 Street ; banquet de 85
couverts et au cours duquel nous entendîmes encore, de la part de Pasteurs et
de laïques, une foule de petits discours
pleins d’entrain, parfois même enflammés,
tous exprimant les vœux les plus ardents
pour la prospérité de l’Elglise Vaudoise en
général et pour , la « Mission » de New-YoT%
en particulier.
Le temps : tout autre que favorable, ce
dimanche. Malgré cela, l’assemblée à l’église
était bonne. .Pas à comparer, cependant, à
celle du jeudi. Une vraie foule, ce soir-dà,
accourue de tous côtés : du Manhattan,
c’est-à-dire du centre, mais aussi du Bronx,
de Long-Island, de Staten-Island, du NewJersey.
La joie de se retrouver en si grand nombre et pour une si .belle occasion, en pays
étranger, se lisait sur tous les visages. ,
Les pièces jouées au piano par trois de
nos très jeunes, demoiselles — Yvonne
Zecca (notre pianiste volontaire à l’école
^u dimanche), .Ida Gril, Lillian Barbiéri
■— furent grandement appréciées ; les poésies françaises, récitées par quelques-uns
de nos élèves de l’école du dimanche, de
même (si bien qu’une dame française, surprise de la prononciation de nos jeunes
amis, « n’en pouvait croire à ses oreilles ») ;
et le « tableau vivant » formé des sus-dites
demoiseles et de plusieurs autres jeunes
filles de leur âge, -en .costume vaudois, ne ■
le fut pas nloms.
Ce tableau, apparaissant de temps en
temps sur la scène,,semblait vraiment nous
dire, dans sa fraîcheur printanière ; yoye,z
de quel rocher j’ai été taillé !
Tout cela n’a pourtant pas éclipsé notre
lanterne ; merveilleuse lanterne qui, projetant ses faisceaux Itunineux dans la nuit
noire, a éclairé pour nous une quantité de
scènes et de paysages vaudoîs.... des Vallées, donnant ainsi l’occasion à notre interprète d’évoquer les événements les plus
saülants de notre histoire.
Une de nos paroissiennes, toute joyeuse
de ce qu’on n'eût pas même oublié Saint-’
Jean, ne put s’empêcher de dire quelques
jours après : Vraiment on n’aurait mieux
pu fêter le 17 février ! p. g.
JEAN JALLA
Légendes et Traditions popnlaires
des Vallées Vaadoises.
Nouvelle édition revue et considérablement augmentée. — L. 12.
iiimimiiiiiitmiiiitmiiMMtimiiinriii
* Bottega della Carta» ~ Torre Pellice.
L’AïYOcato STEFANO PEYROT
con studio
In Torino - Yla Manzoni, 2 (Tele!. 45878)
In Pinerolo - Yla Silvio Pellico, 4 (Telef. 25)
RICEVE
In Torre Pellice ogni Yenérdl, ore antimeridiane
In Petosa Argentina ogni Martedì, ore pomerld.
CHRONIQUE VAUDOISE
SOUSCDIPTIOII POUR LES COLLÈGES
Listes précédentes L.
M.mes et,M.rs :
Luisa et Eugenia Socci., Rome »
Enrico Girardet, Id. »
Meny Girardet, Id. »
Par l’entremise de Eugenia Socci,
Rome »
(à savoir : Miss Oere, L. 50 Miss Ferguson, 25 - Mrs. Bell,
25 - Mrs. Btubs., 25 '- Miss
Ruth et EMen Carroll, 200
= 325).
Notaire C. A. Forneron, La Tour »
Vincenzo Morglia, Saint-Jean »
François Rostan, pasteur ém. »
Capitaine David Jalla »
François Gay et famille., SaintJean »
VAUDOIS.
70.804,40
500,
500,
250,
325,
200,—
100,
100,—
50,—
50,
(A suivre).
Total L. 72.879,40
ANGROGNE. La soirée récréative de notre Chorale a eu lieu samedi soir, 19 courant, devant un beau public. 'Nos jeunes
artistes et nos chanteurs se sont fait honneur toutes leurs productions ont été accueillies par des applaudissements nourris
et chaleureux. Nos remercîments sincères
à toutes les personnes qui ont concouru
à la bonne réussite de la soiréfe.
Samedi prochain, 26 courant, à 8 h. du
soir, aura lieu — toujours dans l’école de
SainULaurent — la répétition .de ladite soirée. Que ceux.,qui désirent y assister se procurent au plus tôt un billet d’entrée auprès
des membres de la Chorale d’Angrogne.
D. P.
BOBI. Samedi, 19 courant, et dimanche
après-midi, eut lieu, aux Caïrus, une soirée,récréative organisée par l’Union ChréI tienne. Des récitations bien choisies, sé; rieuses ou amusantes, égayèrent le nomI breux public reconnaissant envers les drI ganisateurs et collaborateurs. Les trois
1 heures sont passées bien vite, trop vite.
Chers Unionistes des Caïrus, nous vous
félicitons sincèrement. Vous apportez dans
nos montagnes l’instruction Unie à l’amusement, mais à un amusement sain. C’est
de cette façon qu’il faut passer son temps
dans les veillées des longs mois d’hiver. Si
tous les jeunes gens vaudois savaient en
faire autant, comme cela vaudrait mieux !
0- g.
LA TOUR. La Direction et les Professeurs du Coilège, secondés de leurs Dames,
ont offert, samedi dernier, une soirée aux
étudiants et étudiantes du Gymnase supérieur et du Lycée. Une petite fête charmante et tout intime où l’on eut toute une
série de jeux amusants, de récitations —
y compris une jolie saynète fort bien
jouée, et un monologue — des morceaux
de piano et de vidlon, sans compter un riche buffet auquel tout le monde fit honneur.
A minuit, tout le monde se retire en .bon
ordre, et l’un ¡des étudiants, qui remercie
au nom des condisciples, salue les Professeurs et les IDames par un « au revoir à
bientôt ! ».
—■ La troisième conférence du prof. Samuel Tron sur la tragédie d’un petit grand
peuple, eut lieu dimanche soir, à l’Aula Ma^
gna, encore însulfRsante à contenir tout le
public qui aurait voulu y assister ! OBt cela
en dit long sur le choix du sujet et sur le
talent du conférencier. Avec cette dernière
causerie : Le rutilant déclin, voilà un cours
complet d’histoire du peuple juif qu’on
nous a fait 'à l’aide d’excellentes projections, expliquées et illustrées avec toute
la clarté et toute la compétence qu’on poœ
vait souhaiter. Le futdlant déclin embrasse
toute la période aillant de la captivité à la
venue du Christ ; déclin au point de vue
de l’indépendance politique, mais non pas
au point de vue religieux; période marquée par le plus pur patriotisme et une
remarquable intransigeance dogmatique.
'— Chorale Vaudoise. Lundi isoir les chanteurs, au complet, se trouvaient à l’Aula
Magna pour une soirée en l’honneur de
leur Directrice. Le président, M. Attilio
Jalla, met en relief l’activité infatigable
de M.me Balma pour la Chorale, et constate
♦ avec joie la belle place que cele-ci occupe,
grâce à ses soins et à son dévouement, dévouement mis au service aussi de toutes
les autres œuvres de la paroisse où son
talent peut être utile. ¡Pour témoigner leur
reconnaissance, il offre à M.me Balma, au
nom des chanteurs, une belle lamipe éJec-*
trique de table, lui souhaitant de s'en servir longtemps pour étudier les chants
qu’elle devra nous enseigner.
Mme Balma, très émue, remercie pour
un si beau don qu'elle accepte ti’ès volontiers, tout en disant du ne l’avoir pas mérité. Elle est surtout heureuse de constater
l’affection que la Chorale a , pour elle et
cela, plus que tout autre chose, la soutien^dra dans sa tâche pas toujours facile. EDie
attribue, en grande partie, nos progrès là
la bonne volonté de chacun, ensuite à la
grande activité de notre Président pour
faire connaître, au dehors de la paroisse,
sa Chorale, et enfin au travail assidu de
-V M.lle Ethel JaMa, toujours disposée 'à jouer
de l’harmonium, à préparer les copies des
chants, travail long et ennuyeux, qu’elle
qualifie de « travail ingrat... », « mais pas
fait pour des ingrats », observe une voix
de la basse. Un tonnerre d’applaudissements et des «bravo» accueillent les dernières paroles de M.me Balma.
M. Jules Tron, pasteur, remercie aussi
M.me Balma au nom du Consistoire, assurant qu’il fait bon travaïler quand on ,se
sent ainsi soutenu.
Une bonne tasse de thé et quelques jeux
pour la bruyante jeunesse terminent agréablement la soirée. l. J.
—■ Dimanche prochain, 27 courant, à 8
heures du soir, M. le prof. Falchi donnera,
à Sainte-Marguerite, une conférence sur le
sujet suivant : Un nugolo di testimoni.
— Visite du prince Humbert. Dans la
matinée de mercredi 23 courant, le Prince
héréditaire a honoré La Tour d’une visite
qui, d’après les « on dit », ne devait pus
avoir un caractère officiel. Après avoir visité les usines Mazzonis, le Prince, tou<jours accompagné du baron Mazzonis et
du Commissaire, se rendit au monument
de 1’« Alpino », de là ‘à la maison communale, d’où il reprit la route de Turin.
Toutes ; les écoles, publiques et privées,
de La Tour, accompagnées du personnel
enseignant, et une foule nombreuse, attendaient le Prince autour du monument à
1’« Alpino», sur lequel il déposa une couronne et où il fut très vivement acclamé.
Il paraît que la partie occidentale de notre
petite ville ne figurait pas au programme,
et cela se conçoit, puisque la visite était
privée.
— 'Le vénéré pasteur émérite, M. J. D.
Armand-Hugon, de Colonia Valdense, est
parmi nous pour quelques jours et va partir pour la Terre Sainte, où il se rend avec
le « Pèlerinage Protestant » qui doit s’emr
barquer prochainement. Nous lui souhaitons la plus cordiale bienvenue et un, heureux voyage dans la suite.
'MASSEL. Samedi, 12 courant, un bon
nombre d’amis et de connaissances accomipa,gnaient au cimetière la dépouille mortelle de Marie Pons, décédée au Champ-IaSalse, à l’âge de 80 ans. A la famile en
deuil, notre sympathie sincère. M.
PIGNEROL. La Société La Rostania a
régidièrement tenu son aissemiblée générale
dimanche passé, dans les locaux du « Circolo Commerciale » de Pignerol. Après lecture du procès-verbaJl de la dernière séance,
on'passe k l’exposition des relations de la
présidence, morale et financière, qui viennent approuvées à l’unanimité, en soulignant les remerciement® à l’adresse du
prof. H. Correvon, de Genève, qui, par son.
intéressement personnel, ses conseils, ses
envois de semences, etc., a bien mérité de
la Société.
Quelques observations d’ordre pratique
sont encore faites pour la future activité
de la Société, avant d’en venir à l’élection
des 4 membres de la Direction, échus de
par le réglement ; mais l’assemblée confirme, par acclamation, les membres qûi
3
ì
'échoient, dans lies personnes de, MM. Emile
Eynard, J. P. Massel, C. Cardon et A. Pittavüno. Nous leur souhaitons de réussir à
la réalisation complète de leur programme,
qui est celui de remettre en honneur parmi
notre ix)pulation le jardin alpin La Rostama, et de ,1e faire redevenir ce qu’il a
été dans le passé. p.
PRALI. La maladie et le deuil viennent
d’éprouver cruellement encore une famiiHe
de cette paroisse. Notre sœur, la veuve
Marguerite GrM, qu’une maladie d’estomac
rendait fort ¡souffrante depuis bon nomihre d’années, vient de nous quitter, après
une longue agonie, pour la Patrie céleste.
Ses obsèques eurent Heu mercredi, 16i mars,
avec la participation de beaucoup de personnes. Nous renouvelons à la famille affligée notre sincère sympathie chrétienne.
A. F.
i SAINT-GERMAIN. Asile des VieiMards.
.Nous venons de recevoir la participation
de deux dons : celui du comm. GiuUo Perpetua, de Tunis, qui a voulu par son testament doter un lit ; et celui des enfants
de M.me Judith 'Rostan née Vinçon, originaire de Saint-Germain, qui, en souvenir
de leur mère, ont versé la somme de mille
lires. Nous ne pouvons qu’exprimer notre
plus vive reconnaissance aux héritiers du
eomm. Perpetua et à ceux de M.me Judith
Rostan. Puissentûls avoir un bon nombre
d’imitateurs. C. A. Tron.
SAINT-JEAN. Nous avons dû prendre
deaix fois le chemin du cimetière cette semaine : mardi, 15 courant, pour accompagner la dépouille morteffle de Jkmjour Jean,
originaire de Bobi, décédé à Tâge de 78
ans ; et samedi, 19 courant, pour accompagner les restes mortels d’une mère de
famille : Euphrosine Pàrise née Malan.
Nous exprimons à ces familles en deuil
toute notre sympathie.
— Favorisée par un temps exceptionnellement beau, la promenade de notre Société Chorale et de l’Union des Jeunes Gens
—■ dont, l'activité féconde fait de sensibles
i progrès encore cette année —^ a eu lieu ce
■dimanche soir, 20 courant. Le but de la
promenade était d’accompagner le Pasteur
de la paroisse dans le quartier reculé de
Mourcious pour sa réunion ibi^mensueille, et
de faire entendre, par la même occasion,
pudiques jolis chœurs dirigés, comme tou-^
jours, par le prof. M. A. Tron.
La réunion, présidée par M. E. Tron, ,fut
■suivie par des projections lumineuses de
■sujets bibliques et présentées par trois
membres de l’Union des Jeunes Gens, MM.
Gönnet, iGiulio Revel et James Gay.
L’auditoire, extraordinairement nom- .
breux, a écouté avec un visible intérêt et
une attention soutenue et a démontré sa
reconnaissance d’une façon pratique en offrant, par le moyen d’une voisine très hos
. pitalière, du thé et autres bonnes choses
aux membres des deux Sociétés.
Il va de soi que la jeunesse a grandement apprécié cette deuxième partie avant
de reprendre le chemin du retour, qui s’effectua par un clair de lune superbe et au
chant d’hymnes les plus divers. Arrivés
aux Ayrals, on se sépara pour rentrer chacun chez soi, un peu fatigués, il est vrai,
mais si heureux de cette promenade-fête
hors programme, qui a laissé chez tous
une agréable impression et ,un excelent
souvenir. Y.
SAINT-SEXJOND. Deux membres de notre famille vaudoise viennent de nous quitter, rappelés par Dieu.
C’est tout d’abord notre frère Louis Pas(JUet, emporté par une courte maladie à
l’âge de 70 ans ; les nombreux amis accoœ
rus à ses funérailles ont dit à la famile
toute l’affection et l’estime que la population avait pour leur cher défunt.
C’est ensuite M.me veuve Judith Rostan née Vinçon, âgée de 76 ans: une bonne,
sympathique vaudodse «de la vielle roche », que tous regrettent bien vivement:
Le service funèbre, auquel prit part une
véritable fouie, a été présidé par les,Pasteurs de Pigneroi et de Prarustin.
Nous renouvelons ¡l’expression de notre
affectueuse sympathie à tous les membres
de ces familles en deuil ; surtout aux enfants qui sont à l’étranger et au fils de
M.me Rostan, M. l’ingénieur Giulio, qui
retourne seul dans les Apennins, où il dirige d’importantes industries minières.
' m.
SAN REMO. Nous apprenons que l’Uniiversité de Saint-Andrews (Ecosse) vient
de conférer, honoris causa, le titre de docteur en théologie au pasteur vaudois M.
Ugo Janni, que nous tenons à féliciter très
cordialement.
TRIESTE. Mercredi, 16 courant, nous
avons eu le plaisir d’avoir au milieu de
nous M. le missionnaire A. Coïsson. Dans
l’après-midi, il a donné à nos enfants (une
cinquantaine) réunis dans l’écOle évangélique, une .bonne causerie avec projections
lumineuses ; et le soir une conférence, fort
intéressante, dans notre église, rempMe
d’auditeurs, qui l’ont suivi avec une attention soutenue et ont démontré,par une
belle collecte leur sympathie pour la cause
des Missions. Un merci de cœur à notre
vaillant Missionnaire pour le bien qu’il
nous a fait. g. id. p.
— A l’occasion du Carême, le pasteur
M. (Del Pesco .va donner, dans son église,
une série de conférences apologétiques,
dont voici les spjets : La grande famé (roman de J. Poyer)i; Ce que je sais de Dieu
(ce que pensent aujourd’hui de Dieu les
représentants de la foi et de la science);
L’homme -après la mort (d’après une autre enquête de F. Divoire). Les conférences seront suivies et précédées d'une audition musicale (vocale et instrumentale).
VALDiBE, N. C. Le News-Herald du 24
février nous donne,, outre la description de
la fête du XVII, quantité de petites nouvelles concernant nos colons de Valdese :
— Le rév. M. Jean Pons, professeur au
Rutherford College, a prononcé dernièrement un discours de 15 minutes sur l’émancipation des Vaudois, au Club Hivanis, de
Morganton.
— Nous y lisons aussi quatre ou cinq
comptes-rendus de matches joués par la
jeunesse —■ filles et garçons — de nos écoles de Valdese. Partout la même, cette jeunesse ! Laissons-la donc s’amuser.
— La Chorale de TEgiise Presbytérienne
(la Vaudoise) de Valdese mérite une mention spéciale pour la bonne musique qu’elle
a chantée, dimanche 20 février, .soit au
service du matin, soit â celui du soir. Le
directeur, M. Antoine Grill, est digne de
louange pour le tact et Thabileté dont il
tient les chanteurs sous sa baguette. Particulièrement le chœur : Le Serment de Sibaud, dont la mélodie est une des plus efficaces, chanté au culte du matin, a laissé
une prolfonde impression ¡sur tous les assistants. Au culte du soir, M.lle Isabele
Salvageot a chanté un solo et grandement
contribué à l’édification de , l’assemblée.
— Nos Vaudois sont entrés en plein dans
les Jiabitudes américaines— les bonnes, je
veux dire : M.lle Alice Pons a. présidé la
réunion de l’Activité Chrétienne, le 20 février, et a parlé sur le sujet du jour : \La
bourgeoisie chrétienne. Le dimanche suivant, M.lle Rose Lee Pascal devait présider
à son tour et parler ,sur la fraternité
universelle. phg.
Di apllt lelIliBie Italiana lei [ledil
L’Unione Italiana dei Ciechi, mentre ringrazia delle universali attestazioni di simpatia testimoniate alla sua causa da ogni
classe di cittadini, prega tutti coloro cui
ebbe a rivolgersi e che benevolmente, in
segno di accettazione, ritennero i biglietti,
di voler gentilmente corrispondere alla sxia
aspettativa.
Sicura di una sollecita risposta, l’Unione
Italiana dei Ciechi ringrazia, riconoscente,
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Nouyelles de la Semaine.
Italie. La Chambre a approuvé le budget du Ministère des Colonies après un discours de Fedierzoni qui fut chaleure’usement applaudi, et dans lequel le Ministre,
après avoir parlé des conditions actuelles
de nos quatre colonies d’Afrique et de l’avenir qui leur est réservé, insista sur le nouvel esprit qui anime nos dirigeants, dans
la politique coloniale comme dans toute autre manifestation d'ordre national. On est
ensuite passé à la discussion des divers chapitres du budget de la Guerre, qui ont été
tous approuvés sans modifications, après
un très beau discours du sOus-secrétaire
d’Etat à la Guerre, le général Cavallero,
qui a su, à plusieurs reprises, susciter les
plus vives approbations et de chaleureux
applaudissements à l’adresse de la vaillante
jeunesse italienne, qui veille fidèlement à
la ^urité de la nation.
Après une dizaine de jours de repos
bien mérité, après tant d’émotions et en
même temps nécessaire pour changer le
moteur du Santa Maria, notre De . Pine'do
a laissé la capitale de l’Arg'entine pour la
deuxième partie de son voyage à travers
les trois continents. Conflue à son arrivée,
il a été, le jour de son départ, acclamé par
des milliers et des centaines de milliers de
personnes enthousiastes de.la hardiesse déployée jusqu’ici dans ses exploits sans précédents, et qui l’accompagnera, nous en
sommes sûrs. Car buon sangue non mente,
pendant le, reste de son « raid ». Il a, dernièrement, accompli les étapes suivantes :
Buenos Ayres - Montevideo (Argentine),
Montevideo - Assomption (Paraguay), StLouis, Corumba, iGuaiara, Manaos, Para
(Brésil), sur l’océan, près de l’emibouchure
du [Rio des Amazones.
S. A. R. le prince Humbert a été promu
major et destiné au 91.me régiment d’infanterie, de garnison à Turin.
Le prince, Sdpion Horghese, vaillant soldat qui prit part à notre dernière iguerre ■
de libération comme officier dans l’artillerie
de montagne et très connu dans les milieux sportifs internationaux pour le grand
« raid » accompli — avec une auto de marque italienne — entre Paris et Pékin, vient
de mourir à Florence, sa ville d’adoption.
Le fils du glorieuxi César BdtUsti a failli
perdre la vie en montagne, où il s’était
rendu pour se donnep au sport du dky
qu’il aime avec p^sion : on a pu le sauver, mais il devr^ malheureusement subir
une amputation <^i le privera de la main
droite et des trois derniers doigts de la
gauche.
■—■ 'Etranger. Par une seconde note, le
président CodIMge a invité la France et
l’Italie à envoyer, à la prochaine conférence sur la limitation des armements navals, organisée par les Etats-Unis et approuvée par 1 Angleterre et le Japon, un
représentant, même en qualité de simple
observateur. Les deux Gouvernements n’ont
pas encore officiellement répondu à la cordiale invitation, et ne semblent pas se presser à donner une réponse que, pour bon
nombre de raisons, l’on prévoit négative.
S’i n’y a pas exagération, les nouvelles
qui nous viennent de la Jougoslavie ne sont
nxdlement rassurantes. Nos journaux poli
tiques annoncent en effet que le Gouvernement de Belgrade a demandé pleins pouvoirs à la Chambre et l’approbation, tambour battant, du budget rnilitaire, dons les
dépenses ont été augmentées à peu près
du 500 0|0. Dans quel but tous ces prépairatifs ? se demande notre Gouvernement,
qui vient d’en informer ceux des autres
nations, et qui, en mêihe temps, a promis
qu’il veillerait à notre sécurité.
Un grave scandale a occupé, pendant
toute une séance, la Chambre française;
d’im]X)rtantes révélations ont été faites sur
ce que l’on appelle l’affaire du caoutchouc,
et dans laquellle sont compromises, paraîtil, des personnalités très en vue, comme
M. Varenne, gouverneur général de l’Indochine, le ministre des Colonies, Périer,
l’administrateur du service civil en Indochine, M. Sabatier. Il est probable qu’on
cherchera de jeter un voÜe sur l’affaire,
avec des Commissions, des arrangements,
des compromis ; car on sait, de science ceritaine, que lupo ¡rum mangia lupo.
h’Ùrâon des Soviets a transmis à Rome
une note pour protester contre la ratificac
tion, de la part de notre Gouvernement,
du 'Traité de paix concernant la 'Bessarabie, définitivement adjugée â la Roumanie.
Au Meodque, dans un conflit entre les
rebelles et les troupes du Gouvernement,
ont été tuées une cinquantaine de personnes, et le soulèvement paraît loin d’être
complètement dompté. •
Les aviateurs portugais, émules de notre
De iPinedo, qui avaient dù s’arrêter dans
un îlot de la côte africaine, ont pu reprendre leur vol transatlantique et amarrer —
eux aussi, comme le Commandant italien
■— à l’île de Fernando di Noronha, à 500
km. environ des côtes orientales du Brésil.
La santé du Roi d’Espagne va se rétablissant, et les préoccupations des jours
passés ont laissé place à la confiance et à
la tranquilité, dans les membres de la famille royale et dans le pays.
La ville de Shangaï a été occupée, presque sans coup férir, par les troupes cantonaises qui n’ont plus trouvé, sur leur route,
les soldats du fameux igénéral Ciang-TsimCiang, qui s’était vanté, il n’y a pas longtemps, de la défendre jusqu’à la dernière
extrémité. Une nouvele période est ainsi
commencée pour la grande métropole, occupée eu partie par les nationalistes qui seront désormais en contact avec les deux concessions : l’internationale, avec ses 800.000
habitants, dont 25.000 européens, et la
française, beaucoup moins vaste et moins
peuplée. Qu’anivera-t-ü ? Les uns et les
autres sauront-ils et voudront-ils tenir
leurs nerfs en place ?
Les nuages s’amoncellent et se préparent : malheur, si la tempête éclate,!
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VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Davide Pons,
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore: EmUio Tron.
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teoL
FERRERÒ - Pastore : Luip Micci.
PINEROLO - Pastore: Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba,
FRALI - Pastore : Alberto Fuhrmann.
FRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Pastore : Guido Miegge.
RODORETTO - Sig. Elio Eynard, cand. teol.
BORA’ - Pastore : Enrico Pascal, J.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
,TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
TILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
FRA DEL TORNO - Sig. D. Gaydou, evangelista.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Corrado JaUk,
da Piume.
AOSTA - Chiesa : 8, Rue Croix de Ville Pastore : Eagenìo Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Via
Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Sig. Diodato Rosati, evang.. Casa Boglietti, Biella-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Alberto l^illonr, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via iMaida, 15 Sig. C. Bonavia, evangelista, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba,
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore : Giuseppe Pasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. G. Searinci,
evangelista. Villa Comunale, Casa Munez.
CO AZZE - Sig. Gustavo Bert, evang., da Susa.
DOMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivL
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Sig. Alfonso Alessio, candidato teol.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
CUNEO - Culto ogni Domenica, alle ore 15.30,
in Via Alba, 15.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Pietro Varvelli, anziano-evangelista.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastóre : V. Sommani, ivi.
Cliiesa : Via Manzoni, 13 - Patere : E. Meynier, ivi.
PIUME - Chiesa ; Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Corrado Jalla, Casa Benco, Via
Planatica, Piume 15.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Antonio
Cornelio, evangelista.
GENOVA - Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangèlica - Sig. G. B. Azzarelli, evangelista.
rVREA - Chiesa: Cco-so Botta, 5 - Pastore:
Artinv) Vinay.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore ;
Attillo Arias, ivi.
LUOCA - Chiesa: Via Galli Ta.ssi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 17.45 - Pastore
emerito: A. Muston, Via MontebeUo, 8,
Livorno.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Cliiesa : Vìa Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore : Emilio Coreani.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Rivoir, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagllavia, 25 Pastore : Davide Porneron, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffrodo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Sig. E. Salerno,
evangelista. ^
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore; S.
Colli ccL
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica Sig. Amato BiUour, evangelista.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Arnaldo Comba, Istituto Femminile Valdese.
iPIEDICAVALLO - Chiesa.: Via Carlo Alberto.
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PISA - Chiesa; Via Derha, 15 - Pastore
D. Bufla, Via Derna, 17.
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Marco, 4,
RIESI - Chicàa Evangelica - Pastore: Arturo
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RIO MARINA?- Cäiiesa Evangelica - Sig; En
rico Corsaci, anziano-evangelista emerito.
ROMA - Chiesé: Via Quattro Novembi^ 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via IMarianna Dionigi, 57.
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SANREMO - C)iesa:,Via Roma - Pastore;
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ÌA - Chiesa : Via Giosuè CarPastore : G. D. Maurin, ivi.
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•5, S.ainpierdarena.
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SUSA - Chiesa :
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la Umberto I, 14 - Sig. Guangelista, ivi.
TARANTO - Ghie a: Via Di Palma, 13 - Pastore : Antono Miscìa, Via Dante Alighieri, 17.
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Pio Quinto, 1.51— Sig. Carlo Lupo, candidato teol. (Diamora), Corso Vinzaglio, 72.
TRIESTE - Chiesa \Via S. M. Maggiore - Pastore ; G. Del .msco’, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chìesal Palazzo Cavagnis (S. M.
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VERONA - Cliiesa:Jia Pigna (presso il Duomo) - Pastore : I^eìUi, Rigaste S. Zeno, 39.
VITTORIA - Cliiesatevangelica - Sig. T. R.
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Il culto prìncipaìe\si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 cij\p, della Domenica.
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VALDESE - Sig. »astore Bartolomeo L6ger, moderatore -isig. pastore Antonio
Rostan, segretario-kssiere. - Via Quattro
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L'ECO DELLA STAMPA
UiBcio di ritagli da giornali e riviste, fondato nel 1901 — Direttore : Umberto
Brugiueie — Corso Porta Nuova, 24 - MìUàio (12) — Telefono N. 53-01 — Corris^ndenza : Casella Postale 792 — Tele; Eco Stampa.
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NAVIGAZIONE GENERALE ITAUANA
PROSSIME PARTENZE
(Salvo variazioni)
Per GLI STATI UNITI
Roma : 29 Marzo da Genova. 30 da
Napoli per New-York.
Duilio : 20 Aprile da Genova. 21 da
Napoli per New-York,
Per IL SUD AmERICA
Re Vittorio : 3 Aprile da Genova
per Barcellona, Dakar (cv.). Rio
Janeiro, Santos, Montevideo e
Buenos Aires.
Duca d'Aosta : 20 Aprile da Napoli,
21 da Genova
per Barcellona, Dakar, Rio Janeiro, Santos, Montevideo e Buenos
Aires
Principessa Mafalda : 15 Aprile da
Ganova
per Barcellona, Rio Janeiro, Montevideo e Buenos Aires.
Per CUBA, CENTRO AMERICA
E PACIFICO
Vittorio Vèneto : 31 Marzo da
Genova. 2 Aprile da Livorno
per Marsiglia, narceilou.i (cv.),
Cadice, Avana, P. Barrios, P. Limón, P. Columbia, Cartagena,
Cristobai (Colon), Buenaventura
(ev.), 'Guayaquil, Callao, Moliendo, Arica, Antofagasta, Valparaiso, Talcahuano, S. Antonio (ev.).
Per L'AUSTRALIA
Palermo i 8 Aprile da Genova
per Livorno (ev.), Napoli, Messina, Catania (ev.), Porto Said, Suez
(ev.), Aden (ev.), Cochin (ev.),
Alleppey (ev.), Colombo, 1' cmantle, Adelaide, Melbourne, Sydney,
Brisbane (ev.).
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Informazioni presso tutti gli' Ut
fici ed Agenzie della N. G. I., h
tuft/a la /»tftà /lalVTtallÌ
nei ecl Agenzie della N, G. 1., ii
tutte le principali città dell’Italii
e dell’estero.
A Torre Pellice presso
il Sig. Cesare 'Gardiol.
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