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M. B. Léger, pasteur
2 coflic^
perrero
Quaranta-umèms année.
6 Avril lȟ6
N. 14
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L’ÉCHO DES VALLÉES
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Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises É^r. 2..M) — Italie . . Fr. 3,00
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la quatrième page.
S’adresser pour la Rédaction à M. N. Tonm, prof., Torre Pellice,
et pour l’Administration à MM. Travers et Malan, Torre Pelliee.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE :
« Réception » et « présentation » — Echos
de la presse — Epliérnérides vaudoises
— Echo des Vallées du Pays de
Galles — Pour la moralité publique
— Chronique — JSécrologie — Nouvelles et faits divers — Communications
et informations — Bibliographie —
Revue politique.
■ï.'.
“Réception,, et “/ ' " „
Les pasteurs et consistoires qui avaient
décidé, il y a 14 ou 15 ans, de chan'.gger le mode d’admission dans l’église
en remplaçant la réception en masse
des catéchumènes admis à l’examen,
par leur présentation à l’glise, ont dû
être déçus en apprenant la votation par
laquelle l’assemblée paroissiale de la
Tour s’est prononcée en grande majorité
pour le retour à l’ancien système.
C’est que les renseignements que l’on ,
nous a donnés sur le résultat du changement (résultats extérieurs et visibles
du moins) n’étaient vraiment pas encourageants. Sur 475 catéchumènes présentés dans l’espace de 14 ans, 300,
nous a-t-on dit, n’ont jamais fait la demande de participer à la .«ainte-cène
et d’être reçus membres de l’église, et
la proportion allait en augmentant.
Nous ignorons si de meilleurs résultats ont été obtenus dans d’autres paroisses, et nous ne prétendons pas que
la question soit résolue en principe ;
nous voulons nous borner à la mettre
sur le tapis en mettant les colonnes de
YEcho à la disposition de ceux qui
voudront la discuter.
Notre première impression quand les
consistoires de quelques paroisses prirent la décision que nous venons de
rappeler, impression qui subsiste encore,
fut que la différence entre l’ancien et
le nouveau système était au fond plus
formelle que substantielle. Le mot réception était remplacé par le mot présentation, la cérémonie restant d’ailleurs
à peu près la même, seulement un peu
moins solennelle. Une formalité de plus
était ajoutée, en tant que, quand le catéchumène présenté se sentirait poussé
à faire sa première communion , il
en ferait la demande au pasteur. On
espérait par là que chacun réfléchirait
plus sérieusement à la sainteté de l’acte
qu’il allait accomplir et ne se présenterait qu’après s’y être mûrement préparé.
Mais le formalisme n’est pas si facile
à vaincre. Ceux ^qui veulent être reçus
ou dont les parents veulent qu’ils le
soient, remplissent facilement cette forinalité de plus sans être pour cela plus
profondément saisis ; et les timides, les
scrupuleux peut-être, attendent, laissant
les impressions sérieuses qui les ont
momentanément dominés s’affaiblir, et
suivront peut-être bientôt le même chemin que les indifférents, qui sont bien
aises de n’avoir pas de décision pressante à prendre et d’ «avoir du temps».
Pour que ce temps qui est laissé aux
jeunes gens pour se décider fût réellement un temps de préparation, il faudrait que le pasteur, et l’église en général, trouvât le moyen de les garder
tout spécialement sous son influence ;
que l’instruction et l’éducation religieuses pussent être continuées, sous d’autres formes sans doute, mais non moins
régulièrement que pendant les années
de catéchuménat. Nous ne savons jusqu’à quel point, ni par quels moyens
cela pourrait se faire, mais le fait est
que cela ne se fait pas, d’une manière
spéciale et suivie. Et alors, ces jeunes
gens, qui ne sont plus des catéchumènes et ne sont pas encore membres
de l’église, pour peu qu’ils soient portés
à l’indifférence ou qu’on le soit autour
d’eux, risquent fort d’échapper à toute
influence sérieuse et de s’éloigner de
plus en plus des assemblées et de toute
vie religieuse.
C’est ce que paraissent bien confirmer
les chiffres indiqués plus haut, quoique
nous soyons loin de penser qu’ il ne
puisse y avoir, parmi ces 300 ex-catéchumènes qui n’ont pas demandé à
être reçus comme membres de l’église,
des jeunes gens qui ont des besoins
religieux et qui sont peut-être plus
réellement chrétiens que plusieurs des
175 qui ont fait leur demande.
Echos de la presse
Que faire pour la jeunesse ?
Telle est la question que pose M. J.
Vincent dans le dernier numéro du Semeur Vaudois. Renvoyant à un autre
article sa réponse a une si grave question, il établit quelques principes d’action sur lesquels doit s’appuyer quiconque veut travailler pour le bien et
le salut des jeunes gens.
I. «La jeunesse se trouvant au point de
vue religieux, comme à d’autres points
de vue, dans des conditions de vie très
spéciales, a aussi besoin d’un traitement
tout spécial. On ne peut point agir à
son égard comme on agit à l’égard de
l’enfance ou de l’âge mûr. Elle vit dans
un monde qui, sans être extérieurement
et essentiellement différent de celui où
s’agite le reste des humains, est cependant un monde à part, monde où les
passions naissantes ont la voix haute
et claire, où les aspirations vers le bien
— souvent mal définies mais toujours
existantes — sont en conflit perpétuel
avec les désirs de la chair palpitante
sous l’afflux d’un sang généreux, où
le besoin d’action est contrebalancé par
la tendance à la rêverie, où la poésie
a sa bonne place chaque jour disputée
par de prosaïques réalités,
2. « Sur cet organisme, TEvangiie exerce
une action à la fois attractive et répulsive. Il est attractif par le sublime idéal
qu’il propose, — par l’héroïsme qu’il
réclame et qui n’est pas fait, comme on
se l’imagine parfois, pour repousser
ceux qui sentent en eux naître la force
— par la virilité qu’il excite, par la
générosité qu’il encourage, par sa large
compréhension du cœur humain et de
ses besoins. Il est répulsif, au contraire,
en tant que beaucoup de vérités qu’il
proclame ont besoin, pour être comprises, d’avoir été d’abord vécues. Ce
sont les expériences de la vie qui ramènent dans les temples ceux qui longtemps s’en étaient tenus éloignés. C’est
la. vie, — et non les discours pastoraux
qui font comprendre ce que c’est que
le péché et quelle est son influence destructive. Le cortège des illusions, des
regrets, des amertumes et des épreuves
conduit l’homme à la croix ; en tout
cas, celle-ci se comprend mieux et apparaît plus nécessaire à qui eut le temps
de connaître la vie.
Mettre en lumière les côtés attractifs
de l’Evangile par rapport à la jeunesse,
c’est une tâche qui s’impose, que l’on
peut remplir sans négliger en aucune
façon les intérêts généraux d’une paroisse et, surtout, sans rien voiler de
l’Evangile et sans renoncer à le prêcher
tout entier. Il suffira, j’en suis persuadé,
de faire une petite place à la jeunesse
pour obtenir beaucoup d’elle. La jeunesse, c’est le temps des promptes décisions consacrées tout de suite par un
généreux enthousiasme, et je suis encore persuadé que beaucoup de collègues pourraient confirmer mon expérience qui dit :
a) qu’il suffit parfois d’un effort au
moment propice pour décider un jeune
homme ;
b) que, une fois qu’un jeune homme
s’est décidé pour le Christ, il met au
service de la cause une ardeur qui ne
se laisse pas facilement arrêter (nos moniteurs d’école du dimanche en donnent
souvant la preuve).
3. « Il ne faut pas être trop idéaliste en cherchant à travailler au
bien de la jeunesse et, parce qu’ on
croit à la puissance de l’Evangile, s’imaginer qu’on ne peut et qu’on ne
doit agir que par des cultes, réunions
bibliques, ou par des moyens spécifiquement religieux. L’Evangile, puissance de vie, peut être transmis par des
actes autant que par la parole, et visà-vis de la jeunesse, en particulier, c’est
par des actes qu’il doit s’affirmer.
4. « La jeunesse se sent souvent
attirée vers les choses d’En Haut ; plus
souvent encore, elle est accaparée, prise
de force, par les choses d’en bas. Le
problème de l’existence terrestre, actuelle, se pose à elle plus proche que
le problème de la vie future et éternelle. On peut le regretter, mais c’est
un fait dont il faut absolument tenir
compte. Il faut se vêtir, il faut se nourrir, il faut acquérir des connaissances,
il faut .se faire une position, il faut se
conquérir une place au soleil 1 Ainsi
pense le jeune homme et alors, sous
prétexte qu’il recherche là des intérêts
matériels, faudrait-il l’abandonner en
déplorant cet attachement prononcé à
la terre ? Ce serait une grave erreur.
Il faut que VEglise prenne sa part des
préoccupations du jeune homme si elle
veut que le jeune homme prenne une
part des siennes.
5. « Le passage de T enfance à la
jeunesse est marqué chez nous, à seize
ans, par l’acte de la confirmation. Ce
passage est critique ; il aboutit souvent
à une séparation, pour ne pas dire à
une rupture, entre l’Eglise et ceux
qu'elle a instruits. L’instinct de la liberté se manifeste alors avec une force
si grande que Tombre même de l’autorité fait cabrer le jeune homme ; il s’échappe et SG lance dans la vie avec
d’autant plus de joie voluptueuse qu’il
s’est senti plus tenu.
«Jusqu’à présent, l’Eglise, se croyant
en présence d’une inéluctable nécessité,
a laissé courir les poulains, quitte à essayer de les reprendre plus tard comme
chevaux. Cette tactique n’apparaît pas
comme spécialement ingénieuse, et c’est
une ingrate besogne que de courir après
ce qu’on a laissé perdre. Il faut, autant
que possible, — et il y a possibilité,
— ne jamais laisser se perdre le contact entre l’Eglise et la jeunesse, à aucun moment et surtout pas dans Tannée
qui suit la confirmation..»
J. Vincent.
EPHËMÊBIÛËS VAUDOISES
4. Avril.
Conversion de 3 docteurs à Mérindol.
L’ « Historia » de Lentolo (qui sera
publiée D. V. la semaine prochaine)
n’est pas seulemeet précieuse pour ses
informations inédites sur les Vaudois
du Piémont et de Calabre, mais aussi
pour les très intéressants détails qu’elle
contient sur ceux de Provence. Il faut
lire, par exemple, de la page 66 à la
page 70 le récit de ce qui se passa le
4 Avril 1542 à Mérindol. Le roi François I ayant décrété, à la requête des
Vaudois, qu’au lieu de les maltraiter
on leur montrât leurs hérésies par la
Parole de Dieu, un conseiller de la
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cour d’Aix, avec son greffier, et l’évêque de Cavaillon avec un théologien
se rendirent de bonne heure à Mérindol et firent comparaître devant eux
sur la place publique les principaux
Vaudois de l’endroit, en présence de
nombre de gentilshommes et théologiens venus pour assister à la discussion attendue... Mais tous furent déçus-;
car après que le Syndic et les anciens
de la localité se furent déclarés heureux que l’on voulût les instruire par
les Ecritures et prêts à commencer la
discussion, le conseiller invita l’évêque
et le théologien à prendre la parole,
mais l’un et l’autre se gardèrent bien
de le faire se permettant de lui souffler à lui quelques mots dans l’oreille ;
après quoi d’un ton irrité il déclara que
ces Messieurs ne croyaient pas nécessaire de discuter... car il était assez
connu partout que les Vaudois étaient
des hérétiques. Sur ce, la séance fut
levée au grand désappointement des
Vaudois et de tous les assistants, qui
trouvaient que l’évêque avait fait une
piètre figure en refusant la discussion.
Evidemment celui-ci savait qu’il en aurait fait une plus misérable encore en
l’entamant ; et il s’en alla tout heureux
que le conseiller fût si complaisant pour
lui.
Mais nombre de personnes ouvrirent
les yeux sur les agissements du clergé ;
et entr’autres trois docteurs de la Sorbonne venus à Mérindol depuis quelques jours pour tâcher de convertir les
Vaudois, se déclarèrent eux-mêmes convertis à l’évangile. Lentolo ajoute qu’ils
se mirent à étudier sérieusement et devinrent quelque temps après des ministres protestants.
Après cette journée, Mérindol eut
trois ans de paix jusqu’au jour où (le
i8 Avril 1545) le sanguinaire Jean
Ménier d’Oppède avec ses hordes de
croisés la détruisit avec la barbarie la
plus effrénée, comme on le lit dans
r « Historia » de Lentolo de la page 70
à la page 76.
Teofîlo Gay.
Echo des Vallées du Pays de Galles
Le Pays de Galles c’est le pays du
réveil. Nous avons lu et nous avons
entendu les choses merveilleuses et
réjouissantes que Dieu a accomplies,
ces derniers temps, au sein des Eglises
de cette Principauté.
Il y a une chose cependant sur laquelle on a passé bien légèrement,
parmi nous, si même on l’a notée, et
qui explique pourtant, en partie,, les
beaux fruits spirituels qui se sont manifestés au sein de ces Eglises, c’est le
principe d’après lequel ces Eglises recrutent leurs membres.
Nous reproduisons donc ici pour l’offrir à la méditation des lecteurs de
l’Echo des Vallées une portion d’une
correspondance rapportée dans l’opuscule « Le Réveil au Pays de Galles »
en soulignant les paroles que nous
avons en vue.
« Le Pays de Galles est essentiellement non-conformiste : l’Eglise anglicane y a beaucoup moins de prise
qu’ailleurs sur les masses populaires ;
le catholicisme romain , sauf dans les
grandes villes, n’y compte pas. Or
toutes les Eglises non-conformistes :
baptistes, congrégationalistes, méthodistes-calvinistes et méthodistes-wesleyens, ont pour principe fondamental
de n’admettre comme membres que ceux
qui professent être nés de nouveau. Ces
Eglises ont été, dans un grand nombre
de cas, doublées depuis le commencement du Réveil. On se prépare à construire de nouveaux lieux de culte.
i H. Tron, pasteur.
Poar la moralité publique
Il s’est constitué, il y a peu de temps,
un Comité italien pour la moralité publique.
Ce Comité s’occupe activement de la
préparation du Congrès de la moralité
publique qui aura lieu à Milan cet été.
Il a présenté dernièrement deux mémoires aux Ministres de l’Instruction
et de l’Intérieur, pour demander au
premier son appui moral et matériel
pour l’œuvre de propagande poursuivie
par le Comité, et au second de déployer
plus de sévérité dans l’application de
la loi contre les spectacles immoraux
et les exhibitions indécentes qui corrompent la jeunesse.
M. Boselli a répondu sans retard en
promettant son appui, et M. Sonnino
en assurant le Comité qu’il avait la
plus grande sympathie pour la cause
qu’il défend et mettrait le plus grand
soin à faire observer la loi.
Le Comité a aussi cherché à intéresser le Giornale d’italia en lui adressant une noble lettre signée de la main
de son vice-président M. Piero Giacosa.
Des « Unions juvéniles » se forment
d’ici et delà pour combattre contre l’immoralité. Il y en a à Turin, à Padoue,
à Flotence, à Rome. Celle de Florence
a consacré plusieurs séances à des entretiens sur des sujets tels que: <1. fondement et valeur de la lutte pour la
pureté-» et « l’éducation de la volonté».
Le Bollettino de la Ligue publie une
lettre de l’éditeur Vigliardo-Paravia disant qu’il a refusé les exemplaires d’un
mauvais livres qui lui avaient été adressé
par la maison qui l’avait édité, et ordonné à toutes ses succursales de ne
pas l’exposer en vente. Ce qui montre
que la Ligue ne prêche plus tout à
fait dans le désert.
0tfî(O]'Jiûlfi5
La Tour. Dimanche soir, avril,
devant un auditoire assez nombreux
qui remplissait l’école de Ste-Marguerite, M. J. P. Pons, modérateur, a
exposé l’état actuel de l’œuvre missionnaire, illustrant les traits généraux, au
moyen de faits particuliers bien choisis
et appropriés au but qu’il se proposait.
Il a terminé par un appel vibrant à
venir au secours du Comité des Missions de Paris, qui traverse une heure
si solennelle.
Les deux écoles du dimanche du
centre (Ste-Marguerite et Uliva) ont
versé 40 francs entre les mains du
pasteur de la Tour en faveur de cette
œuvre.
Le 26 mars, soft cinq jours avant
la clôture des comptes, le déficit était
encore de 421.000 fr.
C’est demain, 7 c., que doivent s’embarquer à Southampton M. et M.me
Louis Jalla. Ils seront accompagnés jusqu’au Zambèze, par M.lle Bourquin, qui
va rejoindre à Séfoula son fiancé, M.
J. Roulet. Nous les recommandons aux
prières des chrétiens.
Conférence publique. Sur l’invitation de la Société d’ Utilité Publique,
M. le docteur Seconde Giaveno, vétérinaire communal, donnera une confé
rence sur les Causes des maladies les
plus communes de notre bétail.
Elle aura lieu Dimanche, 8 courant
à 3 h. dans l’Ecole de S. Marguerite
et nous espérons que nos agriculteurs,
surtout, voudront y assister en grand
nombre.
Villar Pélis. Soirée à l’Union Chrét.
de Jeunes Filles. — Depuis quelques
années, nos associations chrét. de Jeunes
gens ayant su que les personnes pieuses
de notre population ne trouvaient pas
à propos que les Unions aient des
soirées publiques, décidèrent de les avoir
privées, ayant aussi par ce moyen plus
de temps pour porter leur activité au
dehors.
Mardi passé donc, l’Union Chrét. de
Jeunes Filles a clos ses séances régulières qui avaient lieu chaque semaine,
par une soirée privée.
Elle avait invité à cette occasion les
membres des autres unions de la paroisse, de telle manière qu’une centaine
d’unionistes au moins se trouvaient
réunis dans la Grande Ecole. Après le
culte plusieurs dialogues et poésies furent très bien récités par les jeunes
filles et quelques chœurs chantés sous
la direction du régent paroissial égayèrent la soirée. Une collecte pour le
Refuge produisit 8 francs.
Une Unionistes.
N^É CROL 0 G I E
Nous recevons de Toulon ;
Mon cher Directeur,
On m’a prié de bien vouloir vous
adresser la communication suivante afin
que vous ayez l’obligeance de l’insérer
dans « l’Echo » ;
Madame Veuve Poët, les familles
Sardo-Poët, Bounous Alexandre et Poët
Henri, font part à leurs parents et amis
des Vallées, de la perte douloureuse
qu’ils viennent de faire dans la personne de M. Jean Henri Poët de Cassas
(Faët) que Dieu a rappelé à lui le 22
mars 1906 à l’âge de 78 ans après
dix-sept jours de maladie. Ses obsèques ont eu lieu le lendemain, bon
nombre de Vaudois et Vaudoises et
des Catholiques du Val St Martin,
suivaient le convoi funèbre présidé par
M. le pasteur Collet.
Tout à Vous D. Bert.
Nouvelles et faits divers
— Un nombreux public a pu entendre récemment à Naples un prédicateur de l’Evangile qu’il avait admiré
il y a tout juste un an, comme prédicateur de carême. Luigi Moretti est
né à Turin, d’un père catholique, le
colonel Moretti, mort en décembre dernier, et d’une mère protestante. Après
de bonnes études, philosophiques à
l’Université de Turin, et théologiques
au Collège Grégorien de Rome, il se
livra à la prédication et ses carêmes
furent goûtés à Milan, Chieti, Tárente,
Teramo, Alexandrie, Loreto Aprutino
etc. Il était de nouveau attendu à Naples
en mai prochain pour le mois de Marie.
En septembre dernier, le Roi pour lui
témoigner sa satisfaction, l’avait nommé
chanoine de l’église palatine de Mantoue. Mais don Moretti parvint, en
octobre, à la connaissance de l’Evangile
à l’aide de M. Manocchi, pasteur méthodiste de Naples. Dieu, qui lui a
donné la force de rompre tant et de
si fort liens, lui donnera la force de
persévérer dans la bonne voie. M.
Moretti s’établit à Rome pour s’adonner
à la prédication évangélique.
Un fait tout semblable vient de se
produire en Belgique, par la conversion de l’abbé Verheggen, curé d’Erpent
près Namur, qui est actuellement élève *
de la Faculté de théologie de l’Eglise
indépendante neuchâteloise pour s’yl
nourrir de l’Evangile, et pouvoir plus
tard prêcher la vérité là où il a enseigné,
l’erreur.
— On dit que, parmi les victimes
de l’explosion de Courrières il n’y a
probablement aucun protestant, par
suite de l’intolérance cléricale de la
compagnie qui n’embauchait les ouvriers
que munis de billets de confession.
C’est une des causes de la grève qui
englobe 40.000 ouvriers. On remarque
d’ailleurs une insique disproportion entre
les salaires des ouvriers et les énormes
bénéfices des actionnaires de la Compagnie, dont les actions rapportent
76b 0|0.
— M. le pasteur Théodore Monod, le
poète protestant bien connu, que plusieurs de nos lecteuurs se rappellent
sans doute avoir entendu prêcher, à la
Tour, ou ailleurs, a donné sa démission
pour fin juin. Il a 70 ans d’âge et 46
années de ministère. Sa retraite ne
sera cependant pas, on peut le prévoir,
celle de l’oisiveté.
A la date du 18 mars, 3.000 ministres des cultes avaient fait parvenir
des demandes de pension. On en
avait examiné 1200.
— L’Ami de la Jeunesse est entré
dans sa 81 .e année. Le premier article
du numéro de mars en fait l’histoire.
Fondé en 1825 par M. et M.me Lutteroth, il a eu ensuite pour rédacteurs
des noms bien connus : De Pressensé,
Armand-Delille (tourassins d’origine),
Vuillet, Jules Bonnet, Bersier, ArbousseBastide, M.me W. Monod, Bonzon et
actuellement Lengereau. C’est en 1860
sous la direction de Bersier, qu’il atteint
son inaximum d’abonnés, soit ïi.ooo.
On s abonne a cet excellent journal
avec 5 fr. par an.
Le 4 mars, ont été inaugurés à
Collioure (Pyrénées Orientales) la cha- >
pelle et le presbytère construits par les
paroissiens, environ 200 personnes, tous
sortis du catholicisme, il y a douze ans.
Nous glanons plusieurs données
intéressantes sur nos colonies, dans
la Union Valdense de mars.
Une statistique, faite en vue de l’Exposition de Milan, nous apprend que
la Colonia Valdense compte dans ses
9 sections, 1128 individus, possédant
ï2*34^ hectares de terrain, 827 chevaux,
653 machines agricoles et 300 chars.
Les familles s’y sont tellement multipliées que de nombreux essaims quittent a chaque instant cette ruche en
pleine activité.
Dans l’assemblée d’église, réuqie
à 1 occasion de la fête du 17 février,
1 Eglise a dit adieu à M. Celidonio,
Nin y Silva qui, depuis 6 ans, était très
apprécié là-bas comme professeur au
Liceo, et comme prédicateur. M. Nin
se rend à Montevideo pour y achever
ses études de droit. Son remplaçant
comme professeur est, comme lui, un
évangélique d’origine catholique, M.
Ferdinand Rossi, bachelier et appartenant a une familles du Rosario.
La Commission du Liceo a acheté
la maison de M.me Veuve Malan pour
1 habitation d’un professeur. Elle est
occupée par M. H. Pons. Les nouveaux
cours devaient s’ouvrir en mars avec
plus de 40 élèves.
— Un brigadier de l’Armée du Salut
a donné des conférences, avec projections lumineuses, à la Colonie Suisse,
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p *et à La Paz, où le consistoire lui a
■ ouvert le temple.
, £a Colonia Iris a vu arriver dans ses
environs 4000 Russes qui fuyaient les
persécutions dont ils étaient l’objet dans
leur patrie marâtre.
__Les députés de Colonia Valdense
pour la conférence de district, qui doit
“avoir eu lieu à Belgrano, étaient MM.
Emile Roland et J. P. Long.
Le 4 février a eu lieu l’installation
de M. Benjamin Pons comme pasteur
de l’église de Tarariras, qui vient de se
constituer. M. Bounous a présidé le
service d’installation. Les travaux de
construction du presbytère sont bien
acheminés.
— De nouveaux phares de lumière
évangélique s’ouvrent aussi ça et là,
ainsi à Conchillas, où M. H. Cabrel
poursuit une œuvre d’évangélisation
et tient 1 ’ école diurne et celle du
dimanche — cette dernière compte 50
enfants ■— et aux Très Arroyos où l’on
vient d’inaugurer une chapelle.
— Le dernier recensement anglais
donne, pour l’Empire britannique dans
le monde entier 398.401.744 habitants
dont 41.609.000 pour la Grande-Bretagne.
E:
i'
Coiinications et ioforiations
OPERA BAIREARIA G. P. MEILLE
T 0;.R INO
Via Pio Quinto, Num. 15
Il sottoscritto si fà un dovere di
ricordare agli interessati che le domande
per la cura di bagni termali o marini
devono essergli trasmesse- debitamente
documentate prima del 30 Aprile.
Le domande per i bambini devono
essere accompagnate da :
1) Un certificato medico provante la
necessità della cura.
2) Un certificato del Pastore provante
che il candidato è assolutamente
privo dei mezzi necessari per far
fronte a tale spesa. Indicare l’età
precisa del richiedente.
3) Un impegno dei genitori o chi per
essi di partecipare alle spese in
quella misura che verrà indicata e
di provvedere ai bambini il corredo
prescritto.
D. Peyrot, pastore.
Biographie de 31. Coillard. — M.
Edouard Favre, président de la Commission genevoise du Zambèze, a été
chargé par le Comité — dont il est
membre correspondant — et par la
i famille de M. Coillard, d’écrire la biographie de ce grand serviteur de Dieu.
Il prie toute personne qui aurait des
souvenirs personnels, des lettres, ou
quelque autre document relatif à M.
Coillard, de bien vouloir les lui comI muniquer. L’envoi doit être fait, sous
pli recommandé, à l’adresse suivante :
M. Edouard Favre, 12, rue des Granges,
ife Genève (Suissq^, M. Favre retournera
à leurs propriétaires, dans le plus bref
délai possible, les pièces qui lui auront
été confiées.
Pour faciliter aux ouvriers la visite
à l’Exposition, la Camera del Lavoro
de Milan a institué un bureau pour offrir à ceux qui se feront inscrire en
temps et lieu en remplissant les conditions établies, noiy^iture, logement et
entrée moyennant la dépense totale de
5 fr. 50 par jour. Les repas seront pris
danS| le Restaurant que le bureau ouvrira dans l’intérieur de l’Exposition.
On en donne le menu comme suit :
Déjeuner : Potage, i plat de viande
garnie, fruits, fromage, 2J5 de vin. —
Dîner : Potage, 2 plats de viande garnie, fruits, fromage, 2^3 de vin. — Le
logement sera donné dans des chambres
à 2, 3 ou 4 lits, convenablement meublées. Parmi les conditions nous remarquons celle de s’annoncer d’avance
en faisant un premier versement d’i
fr. par personne, et en indiquant la
date de l’arrivée, le nombre de jours
etc., et celle d’avoir achevé le payement
des cotisations 15 jours avant l’arrivée.
John Bunyan. Le Voyage du Pèlerin vers l’Eternité bienheureuse.
Traduction de la II.e partie, précédée
d’une notice biographique et d’une étude
sur l’œuvre de l’auteur, par Daniel Jackson. Paris, Fischbacher, 1906. Prix:
3 francs.
Qui n’a lu le Voyage du Pèlerin, ou
Voyage du Chrétien, comme on a aussi
traduit en français le titre original :
lhe Pitgrim’s Progress. On a dit qu’après la Bible et le Common Prayer
Booh, c’est le livre qui a eu le plus
grand nombre d’éditions. Il a été traduit en 70 langues, entre autres en chinois et en japonais.
Mais nous n’avions jusqu’ici en français
que la première partie de cet ouvrage.
Quant à la seconde, qui en est la suite
et le complément, il en a bien été publié une édition en 1855, mais à un
nombre restreint d’exemplaires et bientôt épuisée. C’est cette dernière partie
que M. Daniel Jackson offre au public
de langue française, en la dédiant spécialement « aux veuves et aux orphelins
qui, à l’instar de Christiana et de ses
fils, aspirent à venir rejoindre l’être
chéri qu’ils ont perdu». La traduction
est précédée de la biographie de l’auteur (avec son portrait) et de la liste
complète de ses ouvrages, au nombre
d’une cinquantaine. Voilà un livre dont
le succès est assuré.
La 3Iode Pratique.
Nous avons parlé à diverses reprises
des journaux de modes que publie l’éditeur Hœpli‘ de Milan, et qui sont
vraiment pratiques et utiles pour les
mères de familles qui ont le temps et
la volonté de confectionner les vêtements pour leurs enfants et pour ellesmêmes. Le Figurino dei bambini et le
Giornale délia biancheria ont bien des
abonnées parmi nos lectrices dont plus
d’une a appris à se passer de tailleuse
et de couturière.
C’est aussi chez M. Hœpli qu’on s’abonne à la Mode Pratique, qui se publie à Paris, mais dont nous avons
maintenant une édition (toujours en
français) fort belle et finement illustrée,
pour l’Italie.
La Mode Pratique ne donne pas dans
les exagérations et les extravagances
où pousse trop souvent la déesse capricieuse et changeante qu’on appelle
la Mode. Tout en s’adaptant au goût
du jour, elle en atténue les excès, et
offre des modèles de bon goût aux
personnes peu moyennées auxquelles
elle donne les directions utiles et pratiques.
Demander un numéro spécimen en
s’adressant à M. Ulrico Hœpli, Editeur,
Milan, qui enverra en même temps un
numéro du Figurino et du Giornale
délia Biancheria.
Minerva.
Sommario del N. 17.
Rivista delle Riviste : L’evoluzione
della ricchezza ; La società russa : la
donna e la fanciulla ; I tribunali per
fanciulli in America ; L’odierno teatro
drammatico tedesco ; I progressi del
« Fletcherismo » ; Una casa di correzione per gli accattoni ; L’esercito russo
dopo la guerra — Questioni del giorno
— Spigolature — Fra libri vecchi e
nuovi — Varietà : « Dopo il Caffè » —
Rassegna ssttimanale della stampa :
Il movimento nazionalista in Cina ; Le
industrie elettriche negli Stati Uniti ;
La polmonite guarita col freddo ; I
grandi istituti di credito in Germania;
Il carbone giapponese ; la cooperazione
agraria in provincia di Roma ; L’emigrazione italiana e i trasporti marittimi
nazionali.
Revue Politique
Le projet de loi relatif à la dissolution
des conseils communaux et provinciaux
était un des quatre ou cinq contemplés
dans le programme Sounino et c’est le
premier qui ait été mis en discussion.
Mais ne vous attendez pas à une transformation radicale de la vieille loi : ce
sont de simple retouches destinées, a dit
Sonnino, à marquer une transition vers
une réforme plus complète. Aussi les
conseils communaux continueront à être
dissous comme par le passé et pour les
mêmes raisons, plausibles ou factices ;
cependant la nouvelle loi reconnaît explicitement au Conseil d’Etat la faculté
et le droit de s’interposer entre les
Conseils éventuellement dissous et le
Gouvernement qui en a ordonné la dissolution. Après une discussion de deux
jours, le projet est approuvé par 160 v.
contre 118.
M. Sonnino a également déposé à la
Chambre un projet de loi concernant le
renouvellement des Conseils Communaux
et Provinciaux, dont l’art, l.er établit
que lesdites administrations seront intégralement renouvelées de quatre en quatre
ans. Nous ne voyons pas très bien, quant
à nous, la nécessité de ces transformations périodiques touchant la durée du
mandat administratif ; mais précisément
parce que la chose n’a pas d’importance,
cette loi aura aussi pour elle la majorité
de la Chambre.
Les amis de M. Sonnino se sont peutêtre trop avancés en lui prêtant l’intention
de proposer au Parlement que les fonds
secrets soient soumis au même contrôle
que tous les autres chapitres du budget
de l’Etat. Non que le ministre de l’Intérieur actuel, dont l’honnêteté est aussi
proverbiale que celle de M. Giolitti, ait
la moindre intention de s’approprier une
partie de ces fonds, ainsi que l’auraient
fait en leur temps tels de ses prédécesseurs d’après les bruits qui couraient
jadis ; mais M. Sonnino est d’avis, il l’a
déclaré dernièrement, que les subventions
accordées pour certains services de police
ne peuvent être sujettes à aucun contrôle.
M. Turati, qui ne partage pas cette opinion, vient de rompre une lance, à l’occasion de l’examen du budget de l’Intérieur,
en faveur du contrôle des fonds secrets
qu’il démontre possible avec certaines
précautions. « Faites un beau geste dit-il
à M. Sonnino : abolissez les fonds secrets,
et vous aurez pour vous toute la classe
des prolétaires trop heureux d’accorder
son estime à la bourgeoisie honnête ». En
attendant de connaître toute la pensée
du Gouvernement à ce sujet, M. Turati
se réserve de provoquer un vote nominal
de la Chambre.... après les vacances
de Pâques, commençant samedi 7 c.
— Il n’y a donc eu à Algésiras ni
vaincus ni vainqueurs, puisqu’on en est
enfin arrivé, tant bien que mal, à une
entente. Le protocole, qui sera signé par
les deux principaux intéressés et par
tous les autres représentants de la conférence, samedi matin, c. à d. à la veille
du Dimanche des Rameaux, établit un
accord pour cinq ans, sauf, bien entendu,
les surprises éventuelles venant du Maroc
même, qui pourrait trouver quelque peu
à redire qu’on dispose ainsi de lui sans
le consulter autrement que pour la forme.
Mais les plénipotentiaires, tout à la joie
d’avoir enfin momentanément aplani la
fameuse question, semblent se préoccuper
médiocrement du principal intéressé. D’après un article de l’accord la France et
l’Espagne organiseront le service de police
dans les ports assignés à chacun d’elles,
et les officiers respectifs seront placés
sous la haute surveillance d’un inspecter
choisi par une puissance neutre, la Hollande ou la Suisse. Quant à la banque
d’état, il demeure établi que chacune
des puissances intéressées aura une part ;
deux parts seront en outre réservées à
la société financière de 1904 contre la
cession de tous ses droits. Sans vouloir,
à l’instar des journaux officieux italiens,
exagérer l’importance des services rendus
à la cause de la paix par le représentant
italien à la Conférence, il résulte que
M. Venosta s’est très bien acquitté de
sa mission délicate, qu’il a vaillamment ,
contribué à une entente d’abord jugée
impossible, et, ce qui vaut mieux encore,
qu’il n’a en rien compromis son pays, ce
qui, vu la position de l’Italie, a été un
vrai tour de force. En voulez-vous une
preuve ? La presse officieuse allemande
ainsi que la française l’ont tour à tour,
accusé de prendre parti, celle-ci pour
l’Allemagne celle-là pour la France !
— Qui aurait jamais osé espérer que
des profondeurs des puits de Courrières,
il sortirait encore, vingt jours après la
terrible catastrophe, des êtres vivants ?
Eh bien ! il n’en est sorti rien moins que
13, dans l’état que vous pouvez imaginer,
guidés par l’iutrépide chef mineur Neny,
auquel le Gouvernement vient de décerner la croix de la légion d’honneur
pour l’intelligence dont il a fait preuve
en guidant ses douze compagnons à
travers ces sombres labyrintes et en
s’efforçant de les encourager. Les 13
malheureux ou si vous voulez, les 13
héros, se sont nourris de carottes, de
viande pourrie de cheval, d’avoine et
même de terre et ils en étaient réduits
à boire de leurs urines ! Sans la grève
des mineurs qui sait combien de sauvetages on ' aurait encore effectués ! Et
penser que la compagnie se proposait
d’inonder les puits pour empêcher la
propagation de l’incendie, et que sans
les énergiques protestations des mineurs
les 13 survivants seraient morts noyés !
Mais ce n’est pas là le seul grief contre
la Compagnie. On l’accuse aussi de négligence pour avoir oublié un dépôt de
bois dans un souterrain, et on prétend
en outre que, tout en n’ignorant pas que
l’incendie s’était déclaré, elle a fait poursuivre les travaux pour ne pas porter
préjudice aux intérêts des actionnaires !
Ces très graves accusations portées à la
Chambre française ont provoqué un ordre du jour voté à l’unanimité, par lequel on fait appel au Gouvernement pour
qu’il fasse strictement appliquer la loi
sur les mines.
j. c.
Ab. payés et iiou quittancés.
1906: J. Tron, ex-rég., Massel; Albert Tour«,
Rora.
A. Rivoir, gérant.
. J.
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