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Ÿ Sbixante-sixiême année - Anno VHP.
18 Avril 1930
N“ 14
L ECHO DES VALLEES
SSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris ies Vallées et Colonies) .
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Tout changement d’adresse coûte ço centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
Le numéro: 25 centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...,, dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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'g^Torf pour nos péchés ■ glcssusdfé pour uofre jusfiftcafiou
Le^ - La dpoix.
Longtemps avant l’ère chrétienne, la
croix était déjà un symboile religieux ; elle
i joue un rôle dans la mythologie et dans
l’astronomie des peuples anciens ; oin la retrouve dans les sculptures de vieux monuments de l’Inde, de la Babytonie, du Mexique, etc. Mais quelle valeur pouvait avoir
ce symbole ? il était le produit des' rêveries d’a trologues ou de magiciens et il
f n’apportait ni paix ni consolatian.
Mais le jour où une croix a été plantée
sur notre terre, comme le signe et l'instrument du sacrifice qui devait réconcilier
le monde avec son Créateur, le jour où
Jésus de Nazareth gravit le Calvaire et
fut crucifié pour le salut du monde, ce
jour-là Fhumanité a repris' espoir ; la croix
est devenue le symbole du éalut, elle est
la preuve la plus merveilleuse 'de l’amour
infini de Dieu pour une humanité coupable et perdue. Mais ^e m’est encore qu’un
symbole ; ce n’est pas aux croix plantées
dans les carrefours, dressées dans les églises, placées au chevet des malades, qu’il
faut nous 'attacher ; elles sent là seulement
pour nous rappeler la mort du Fils de
Dieu, le sacrifice, unique 'dans' l’histoire,
de Jésus de, Nazareth, et c’est toujours à
lui qu’il nous faut revenir ; c’est là ce
qui répond aux besoins réels de n'es cœurs.
Il existe une étrange et admirable peinture qui représente le Calvaire à l’heure
où le Christ expire. Les ténèbres ont couvert la terre, et c’est à peine si l’œil dis.tingue encore quelque chose dans cette
profonde obscurité. Tout est noir, sauf la
erpix qui attire un rayon du ciel qu’elle
réfléchit sur la scène. Sur les points qui
touchent cette ligne lumineuse venue de
la croix, leis morts ressuscitent. Qu’elje est
vraie cette peinture ! Combien sont profondes ks ténèbres de ceux qui n’ont pas
ouvert les yeux à ce mystère de Tamour
divin:! Mais qui dira ce que la croix de
Christ a été pour des milliers de créatures, combien ont trouvé à ses pieds le
par'don, la consolation, la force et la vie !
Voyez cette femme : elle est seule, rejetée p'ar le monde qui a brisé sa vie ;
Ses beaux rêves se sont évanouis et înaintonant son passé «e dresse devant elle pour
l’accuser et la condamner. Où aler ? Que
faire ? Soudain, ces quelques mots qu’elle
a souvent entendus :
Christ est mort pour toi !
reviennent à son cœur ; ils prennent
pour elle un sens nouveau. File les cotnpréndi; son visage s’éclaire. QuÆiqiCun
m'aime encore ! pense-t-elle. Est-H vrai
qu’il a donné sa vie pour moi? Et une
voix intérieure répond :
Oui, pour toi!
Cette croix, longtemps oubliée, longtemps méprisée, est là pour elle ! Ce sang
versé, il l’a été pour son péché ! EDe le
croit, elle le sent ! Jésus lui-même est là.
C’est lui qui parle, lui, l’ami des pécheurs...
qui ôte son péché, qui l’efface par son sang,
EUe comprend ces paroles (Col. I, 20) :
Il a fait la paix pcçr le sang de sa credx.
Elle reconnaît en Jésus Celui qui nous a
aimés et qui nous a lavés de nos péchés
par son sang (Apoc. I, 6). Elle sent la
paix de Dieu qui descend dans son cœur ;
elle comprend que celîd qui croit au Fils
ri est pas condamné (Jean III, 18), mais
qvHÎ est passé de la mort à la vie (Jean
V, 24).
Et toi, lecteur, où en es-tu ? Que te dit
ton passé et ton prœent ? Regarde l’avenir, qu’y vois-tu ?
As-tu compris la croix ?
C’est que ces mots aussi 'sont pour toi :
Christ est mort pour toi.
Viens à Lui, car II t’aime. Il veut te
pardonner ! Reviens et sois 'Sauvé.
aiguë, l’humiliation la plus prof onde'sous
l’ignominie la plus brutale, tout le poids
du péché et du mystère ‘de l’existence humaine devaient peser sur lui comme un
insupportable fardeau » (Farrar : Vie de
Jésus).
Ceux qui s’étonnent que Jésus ait paru
moins calme en face du supplice qqe beaucoup de martyrs, oublient que ce sont
les tourments soufferts par Jésus qui ont
permis à 'ses disciples d’aUer sans crainte
à la mort.
a5 été immofe, et iu tacheté pour
fou i^aug, bes- ^ommc5 be foufe fridu.
§§n6f e^t entré une foi$ pour foui6ttui^ ie fieu très
■saint, avec soit ^anq, a\)ani oBfcuu une rébemptiou
éterneffe.
^e $ui^ fa rc0urrccfiou et fa nie.
^efui qui croit en ^uoi uiura, quau6 utêiuc if serait mort.
Quiconque uit et croit en moi, ne utoitrra îamai;^.
'g’arce que |e ui5, nous uiureg auc»;5i.
§’éíai!$ îitort; et uoici, je uiumtt au,r siècfes be^
)3iècfe0.
Jésüs 6D Géthsémné.
Gethsémané signifie pressoir à olives.
La Vulgate traduit par villa. Situé au-dej'à
du « torrent du Cédren » (Jean XVIII, 1),
entre Jérusalem et le mont des Olives. Cet
emplacement était au nord-ouest, à environ un kilomètre de la cité. Il s’y trouvait
un jardin, plus exactement, un verger
(Luc XIII, 19, et Jean, ici, emploient le
ùiême vocable). Il y croissait des oliviers
et, peut-être, comme en parei Keu, des
grenadiers et 'des figuiers. Jésus s’y retirait
« selon sa coutume » avec ses disciiiles.
Gethsémané était sur la route de Béthaniie. Josèphe rapporte que les jardins et
les lieux de plaisir y abondaient. On voudrait faire croire que les olmers séculaires qui s’y trouvent auraient vu l’agonie
de Jésus, Cé qui est difficile à admettre
quand on se rappelle qu’au siège de Jérusalem, Titus fit couper tous les arbres
autour de la cité, sans parler du mur construit le long du Cédron, jusqu’au réservoir
de Süo. « Il est probable, écrit un auteur,
que ce sont des chrétiens qui les ont plantés sur ces lieux, à moins, qu’à l'instar de
l'olivier sacré de l’Acropole, ils ne se soiemt
reproduits d’eux-mêmes » (Smith : Bible
Dict.). Ajoutons qu’on fait voir aux visiteurs l’endroit même, marqué 'd’une pierre,
où Judas baisa son Maître. Inutile de dire
que ce sont là de pures légendes.
L'agonie de Jésns.
Saint-Luc emploie ce terme pour caractériser l’état d’esprit de notre Sauveur
d'ans le jardin de Gethsémané. Agonie veut
dire combat, et c’est bien un oombat, en
effet, qui s’est li'vré durant ces mystérieux
instants dans l’âme du Christ.
« La souffranoe dans sa forme la plus
Et qu’on ne se surprenne pas du changement subit qui s’est opéré dans l’ame
de Jésus’ : tout à l’heure, dains la chambre
haute, le Seigneur était calme, 'Serein ; au
Gethsémané il plonge dains l’abîme de
l’angoisse. Jésus a été semblable à iUdub
en toutes choses, sauf le péché. La réalité
du moment fait frémir tout son être. Autre chose est la vision proche ou loin'taine
de l’immolation, autre chose l’imnaidation
même. « C’esF là, remarque E. de Pressqn'sé, qu’apparaît toute la réalté 'de l’humanité de Jésus».
Dans l’agonie que fait Jésus ?
Il prie. Et c’est sa prière qui nous révèle son attitude intérieure : ü s’adresse
à Dieu avec la œnfiance que doit avoir un
fils qui lui fait connaître librement tous
ses désirs; car il ne met pas en doute
que Dieu est et reste son « Père » ; il croit
à la paternité de ce Dieu, bien que sa volonté soit mystérieuse et difficile à accepter.
Mais parce que Dieu est Père, le Fils
n’oublie pas qu’il doit être soumis en toutes choses et jusqu’au^ bout.
Dans ces sentiments le Seigneur trouve
la force 'd'aUer à la rencontre de la mort
avec la certitude que Dieu n’abandonne
pas celui qui fait sa volonté.
11 nous a laissé un exemple.
Dans les heures douloureuses de la vie
souvenons-nous que nous sortirons vainqueurs du combat, de quelque nature qu'il
soit, moyennant ces trois conklitiotns ;
a) que nous ne 'doutions jamais de l’amour
de Dieu ; b) que nous lui fassions coiunaître nos besoins avec parfaite c<xniiance;
c) que nous soyons prêts à accepter sa
volonté, même si nous ne la comprenons
pas avec soumission filiaie. « Si quelqu’un
parmi vous est affligé, disait l’apôtre, qu’il
prie ». Nous sortirons du combat tout
meutris, peut-être, m'ais vainqueurs comme
Jésus.
Christ est ressuscité, il est les
prémices de ceux qui sont morts.
J Cor. XV, 20.
Merveilleuses les pages où Saint-Paul
annonce les destinées des rachetés ; au milieu d’eUès rayonne le chapitre XV de la
1' épître aux Corinthiens, qu’on a appelé
la Charte de la résurrection. A la veifie
de Pâques je désire fixer vos pensées sur
cette -page incomparable, dans l’espoir
d’apporter un peu plus de lumière à vos
esprits et un renouveau de consolation à
vos cœurs.
* H! *
Saint-Paul affirme la survivance consciente de la personnalité.
Les preuves à l’appui de cette vérité ne
manquant pas dans rEvangüe ; il y a sur
ce point particulièrement un témoignage
plus retentissant, plus éclatant que tous
les autres, le Christ ressuscité.
Les passages dans le Nouveau Testament ne manquent pas, entre autres, des
déclarations ‘du Christ, qui jettent une
bienfaisante lumière sur ce problème.
« Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais
des vivants », affirme Jésus dans' sa réponse
aux sceptiques Sadducéens. « Heureux dès
maintenant, dit Saint-Jean, ceux qui meurent dans le Seigneur ». Heureux ! Ce bonheur évoque l’idée de vie consciente. Le
riche et Lazare sont bien conscients dans
l’au-delà, possédant la mémoire, le pouvoir
de reconnaître que l’homme est jugé par
sœ œuvres. Etienne, ravi en extase, voit
les deux ouverts et Jésus débout. La parole de Jésus au brigand éveille Tîdée de
vie consciente et personnelle : « Tu seras
aujourd’hui avec moi dans le paradis ».
Pour qui veut écouter la voix de l’Eva/ngile, l’au-detà s’éclaire d’une vive lumière
et d’une consolante certitude.
* * *
Saint-Paul exprime avec force la certitude du croyant en la résurrection.
Celle-d est un côté capital de l’espérance chrétienne. EUe a sa garantie dans
la rési’.rrection du Christ. C’est à cause de
n'otre justific'ation que Christ est ressuscité ; et si Christ œt ressuscité, nous reasusqiterons noirs aussi qui vivons de sa vie.
Vous dîtes, remarque Tertullien, que
notre corps n’est qu'un peu de limon, qu’il
doit retourner en terre d’où il a été tiré,
qu’il prendra le nom de cadavre, qu’il perdra même ce nom pour n’en avoir aucun.
Et vous trouvez étrange qu’après a'yoir
échappé à notre vue il ptiisse sortir de la
corruption, qu’il repasse du néant à l’existence. Mais Celui qui a fait une chose
ne peut-ü pas là rétablir? Tout ce qui
nous entoure ne proclame-t-il pas la pui'Ssance sans bornes du Seigneur ? Voyez les
arbres dépouillés de leurs richesses étaler
de .nouveaux trésors, les semences se relever de la terre avec un développemqnt
merveilleux. Voilà un màgnifique emblème“
de la résurrection des morts.
Retenons ces trois choses :
1° Le corps ressuscitera incorruptible.
Plus de maladies, d'infirmités, plus de
morts. 2® Il ressuscitera glorieux, plein de
force, en état d'accomplir toute la volonté
de notre Dieu, que nos forces limitées ne
nous permettent pas de faire ici-bas. 3" Il
ressuscitera spirituel, non plus asservi aux
2
convoitises charnelles, mais vivant de la
Seule vie d’en-haut.
« ^ $
Nous savons bien peu de choses de la
condition des rachetés que le Seigneur a
rappelés 'de ce monde au ciel. Mais nous
savons ceci :
1“ Au ciel là. communion entre Dieu
et les élus est parfaite. La volonté divine
y est la seule règle, l’accomplir toute entière est toujours le seul et ardent. désir
des bienheureux. Plus de résistancé à ce
que Dieu veut qu’opposent inos sentimemts,
nos intérêts, nos vices ; mais harmonie
parfaite avec Dieu et paix avec tous les
citoyens du Règne céleste.
ÿ Au ciel c’est le repos.
Ce repos notre Seigneur l’a connu. Sa
vie d’id-bas avait été une fatigue de tous
les jours ; fatigues physiques et fatigues
morales ; celles-ci plus accablantes que celles-là, visions navrantes du péché et de
ses ravages dans le corps et dans les âmes,
lutte contre les' oppositions que la jalousie, la haine imposaient à ses adversaires.
Mais ce fardeau il l’a déposé, son retour
au ciel marque le commencement de son
repos.
Ce sera le nôtre. Repos, non inertie, car
l’activité au service du Maître continuera,
mais non plus accablante, épuisante.
3“ Au ciel c’est la gloire.
Le Christ a été glorifié. Notre dé^ir à
nous est de nous élever, tandis que si souvent nous souffrons à cause dé nos fréquentes et humiliantes chutes. Nous voudrions prendre l’essor vers les choses d’enhaut, nous sommes retemus par celles d’enbas. Nous constatons douJoureu'sement que
le péché est si puissant en nous, nous déplorons les lacunes de notre piété, les tar
ches de la vieiie nature. Or la vie éterneHe c’est la victoire remi)ortée sur tout
pêché, « c’est le lieu où, disait WeSley,
mourant, nous ne pécherons plus ».
C’est donc un bien beau jour que celui
de Pâques, qui ouvre à notre foi de si glorieuses perspectives sur l’au-'delà où Jés-us
nous a précédé pour nous y préparer une
place. A lui notre reconnaissance émue, à
Dieu nos cantiques de louangœ et d’actions de grâce.
Cloches de Pâques.
Dans son ouvrage sur la résurrection
de Jésus-Christ, le pasteur Prunot relate
quelques morceaux du Faust, de Goethe,
pour montrer quelle valeur, quelle force,
quelle puissance le grand poète, l’un des
plus beaux génies et l’une des personnalités les plus étonnantes que la terre ait
vus naître, accorde au grand fait de la
résurrection glorieuse du Seigneur.
« Il faisait nuit. Dans une petite chambre gothique Faust est assis devant son
pupitre. Il est inquiet et découragé. Il a
tout étudié : la philosophie, le droit, la
médecine, la' théologie même. Mais, voici,
il reconnaît la vanité de la science. Il ne
croit plus ni à l’enfer ni au diable; mais
toutes les joies de la vie lui sont enlevées.
Dans son désœpoir, mais aussi dans son
désir ardent d’arriver à la possession de
la vérité, il s’adresse à l’alchimie. Soudain,
autour de lui, éclate la lumière ; ü croit
avoir trouvé la clef de la nature infinie.
Mais, ô vanité ! tout disparaît en un instant. Il voit couler les sources, mais sa
soif dévorante n’est pas étanchée. Plus que
jamais les ténèbres l’environnent. Las enfin de toutes ses recherches, mais soupirant toujours après la vérité, il forme le
sinistre projet de se donner la mort.
Peut-être 'découvrira-t-il ainsi l’aurore de
ce jour nouveau, qui n’a point encore lui
dans son cœur. Déjà Faust porte à ses
lèvres la coupe fatale.... 'Voici que le son
joyeux des cloches et que le chant des
pieux cantiques de Pâques se font
entendre :
« Le Seigneur est ressuscité ! redit un
chœur d’anges ; joie sur la terre à l’homme
que fatigue un triste héritage de désirs
grossiers et pervers ! ».
Faust s’arrête... Involontairement il
arrache la coupe de ses lèvres frémissan
tes. Bientôt ü entend le chœur des saintes femmes se rendant au Calvaire pour
embaumer le corps de Jésus, mais trouvant
le sépulcre 'vide. Puis les anges reprennent :
« Le Seigneur est ressuscité ! Heureux
celui qui l’aime et qui résiste aux épreuves dures et pénibles, mais salutaires ! ».
Alors Faust, se rappelant la foi de son
enfance, est relevé et s’écrie ;
« Chants célestes, puissants et ‘doux,
pourquoi me cherchez-vous dans la poussière ? Faites-vous entendre aux hommes
simples de cœur. Je sais la nouvelle que
vous annoncez, mais la foi me manque, et
le miracle est l’enfant chéri de la foi. Je
ne puis m’élever jusqu’à ces sphères d’où
la bonne nouvelle nous.est envoyée. Cependant, habitué dès ma jeunesse à l’harmonie de ces cantiques, ils me rappellent
à la vie. Autrefois, penidant la tranquille
Boleninité du dimanche, un baiser plein
d’amour descendait sm moi 'du haut du
ciel.^L’harmonie majestueuse des cloches
remplissait mon cœur d’une piété tenidre ;
les désirs d’une incroyable douceur m’appelaient au sein de la nature. Ces souvenirs me rappellent aux émotions de mon
enfance ; ils me retiennent ap moment solennel où j’allais franchir le dernier pas.
Ah! faites-vous entendre encore, cantiques pleins 'd’une douceur céleste;! Mes
larmes coulent, la vie m’a reconquis ! ». •
Nous avons ici la peinture de la puissance de la foi 'au Christ ressuscité sur
l’homme même en qui toute foi semble
éteinte. Que n’est-elle pas', cette puissance,
sur un cœur que Jésus remplit ?
La dernière Pdque de Jésus.
Après les deux premières journées si
remplies de la Semaine Sainte, Jésus, qui
savait que l’heure du suprême combat allait sonner, sent le besoin 'de s’y préparer
daœ le cahne, loin de l’agitation fi.é'vreuse
dé la capitale. Sur le mercredi, en effet,
les évangiles ne donnent aucun détail. ‘
« La journée se passa très probEublement \
dans le repos et le silence. Le Seigneur
se préparait dans la paix et la prière au
terrible combat qui l’attendait. Peut-être
erra-t-ü tout seul dans les paisibles environs du vülage, mais un yoüe de silence
et de respect enveloppe cette journée : il
parla 'sans doute à ses disciples, mais ses
enseignements publics étaient terminés.
Ce soir-là ü| se couche une dernière fois
sur la terre : le jeudi matin, lorsqu’il se
réveille, il avait dormi pour la dernière fois
du sommeil des hommes » (Farrar : Vie
de Jésus) .
Date de la dernière Pâque.
Les renseignements fournis par nos
évangiles nous amènent à conclure que ce
repas a eu lieu'la veille de la mort de
Christ. Il faut donc le fixer au jeudi soir,
puisque notre Sauveur est mort le vendredi.
Lieu du repas.
C’était « une grande chambre haute,
toute meublée ». Le toit, presque plat, de
la maison juive, formait une terrasse à lar
quelle conduisait un œcalier extérieur ;
lorsqu’on était sur le toit, on pouvait donc
sortir de la maison sans rentrer dans l’intérieur. Souvent la terrasse était couverte,
au moins en partie ; ele formait alors une
grande Salle spacieuse, qu’on appelait la
chambre haute. C’éîtait la pièce la plus
commode de la maison, parce qu’ele était
grande, comparée aux chambres de l’intérieur, et parce qu’eUe était entièrement
indépendante.
« C’est là qu’on se retire quand on veut
s’isoler. Jésus, désirant célébrer la Pâque
seul avec ses douze, à l’abri des regards
du monde, dans le recueiUement et l’intimité, choisit à cet effet une chambre
haute, tandis que nous le voyons d’ordinaire prendre ses repas, comme on avait
l’habitude en Palestine, dans la cour même
de la maison et accessible aux allants et venants » (Bovet : Voyage en Terre Sainte).
C’est dans une. chambre semblable que
Jésus se rendit, vers le soir, avec ses disciples. Auprès des tables basses étaient
placés kSjlite ou divans, sur lesquels les
convives s’étendaient, app'uyés sur le bras
gauche. A droite de Jésus, qui occupait
le poste d’honneur au centre, se trouvait
Jean, à portée de son Maître, sur le sein
duquri il pouvait se pemcher à son gré !
Pendant le repas.
C’est pendant que la première coupe
circulait que Jésus dit : « J’ai fort désiré
de m'anger cette Pâque avec vous avant
que je souffre ; car, je vous le déclare, je
ne la mangerai plus jusqu’à ce qu’eUe soit
accomplie dans le royaume de Dieu». Et
ayant pris une coupe et rendu grâces, il
dit : « Prenez cette coupe et distribuez-la
entre vous ; car, je vous le déclare, je ne
boirai plus désormais du fruit de la vigne
jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit
venu ».
Il ne s’agit pour le moment que de la
première coupe du repas pascal.
Jésus établit la communion du pain pendant le repas et celle du vin après (Luc
XXII, 19, 20). C’est au moment précis
où il venait de tremper le morceau de
pain rompu dans lœ herbes amères que
Jésus institua la communion du pain. Ce
fut «pendant qu’ü mangeait», ‘dit Marc
(XIV, 22). L’agneau mangé, le repas pascal était considéré comme terminé : la
troisième coupe circulait alors. C’est ayec
elle que Jésus institua la communion du
vin (1 Cor. X, 16).
La Pâpe chez les Juifs.
A Jérasalem.
Les grandes fêtes se célébraient au temple. La vile, en ces occasions, regorgeait
de monde venu de tous côtés de la Palestine et d’ailleurs. Des païens memes y venaient par curiosité. Ceux qui ne pouvaient pas se loger dans lœ maisons passaient la nuit sous des tentœ ou dans les
vidages des environs. On voyageait en caravane, et les pèlerins chantaient en route
les psaumes dits des pèlerinages.
La Pâque.
La Pâque était un mémorial et son but
unique était la célébration du souvenir
de la délivrance d’Egypte. Elle se fêtait
à date fixe et durait sept jours, qui étaient
appelé.s jours des Azymes, c’est-à-dire des
pains sans levain. Le premier et le dernier étaient les plus solennels.
L'agneau pascal.
On présentait celui-ci aux sacrificateurs,
qui s’en emparaient et l’égorgeaient sur
l’autel des holocaustes. Le sajng, recueilli
par un sacrificateur, était répandu au pied
de l’autel et s’écoulait par les canaux souterrains dans le torrent du Cédron. Après
une prière, les possesseurs de l’animal
l’emportaient chez eux où il devait être
rôti et non bouüli. Aucun de ses os ne
devait être brisé et il fallait brûler ce qui
n’était pas mangé. Un coup de trompette
donnait le signal de chaque sacrifice.
Le festin sacré.
Les Talmuds l’ont décrit dans ses plus
grands détails. Quatre fois la coupe devait
circuler parmi les convives. Celui qui présidait annonçait le commencement de la
fête, prononçait une formule de bénédiction sur la coupe, en buvait et la faisait
passer aux assitants, puis tous se lavaient
les mains.
Après le passage de cette coupe, on apportait les herbes amères et on les mangeait avec des pains sans levain. Ces herbes amères, trempées de vinaigre ou d’eau
salée, rappelaient les souffrances endurées
en Egypte.
A ce moment, l’un des assistants interrogeait celui qui présidait au repas et lui
demandait la signification de ce qui se passait sous ses yeux. Cette interrogaticm.
était faite deux fois, et entre les deux,
le vin de la seconde coupe était versé. Celui qui présidait répondait en disant :
« Ceci est la Pâque que nous mangeons,
parce que Dieu est passé sur les maisons
de nœ pères en Egypte », et, prenant les
herbes amères, ü disait ; « Nous mangeons]
ces herbes amères parce que les Egyp^l
tiens ont rendu amères les vies de nos"
pères en Egypte».
Puis il élevait dans ses mains les pains
sans levain et disait : « Nous mangeons
ces pains sans levain, parce qu’on n’eut*
pas le temps de faire fermenter la pâtel
avant que Dieu se révélât à nos pères'
et les relâchât; nous devons louer, cèle-'
brer, honorer, magnifier Celui qui a fait*
ces grandes et admirables choses à nos
pères ». Toute l’assemblée chantait alors
les Psaumes CXIII et CXIV. Ce chant, ap~,
pelé Hallel, sera repris à la fin du repas.
On buvait alors la seconde coupe, on se
lavait encore une fois les mains, puis le
président prenait les pains, en rompait
un, en plaçait les morceaux sur le pain :
resté entier et disait : « Béni soit Celui
qui a produit le pain par de la terre». ,
Puis il trempait le morceau dans le plat
d’herbes amères.
Il mangeait ensuite du pain, puis des
herbes, après avoir rendu grâces séparément pour chacun de ces aliments. Les
mêmes faits 'se passaient lorsque l’agneau
était partagé et 'distribué antre les
convives.
L’agneau mangé, lé repas pascal était
considéré comme terminé : la troisième
coupe circulait alors et elle portait le nom
de coupe « de bénédiction ». Veinait enfin
la quatrième et dernière coupe et le chaiit
de la seconde partie du Hallel (Psaumes
CXIV-CXVIII). Tout était terminé.
H» H» ^
(Les lecteurs qui désireraient-avoir plus
de détails sur la Pâque juive et la mar
nière dont elle -se célébrait au temps de
Jfeus, peuvent consulter La vie de Jésus,
par E. de Pressensé, ou bien là Palestine
au temps de Jésus-Christ, par Ed. Stapfer) ^
Les ténèbres dn Vendredi Saint.
Denis, grand érudit d’Athènes, s’était
rendu en Egypte avec son ami Apollophanes pour élargir le champ de -ses connaissances, -spécialement dans le domaine de
l’astronomie. Il séjournait dans cette intention à Héliopclis, lorsque survinrent les ténèbres surnaturelles qui obscurcirent le
ciel le jour de la mort de Jésus. « Ou bien,
dit-il alors à son ami, c’est la divinité qui
souffre, ou bien c’est la fin du mon'de q'uj
s’annonce ».
Jésus fut crucifié, comme chacun le sait,
au moment dé la pleine lune, ce qui écarte
d’emblée l’hypothèse d’une éclipse de 'soleil. Aussi, cet obscurcissement mystérieux
de l’éclat du jour est-ü resté un énigme
indéchiffrable pour les astronomes. Au
dire de Trelli'anus, cet obscurcissement est
lie plus marqué qu’on ait jamais observé.
La .nuit recouvrait 'si complètement la
terre, dit-il, que les étoiles étaient visibles en plein midi. Il rapporte aussi qu’il
y eut en même temps à Nicée, en Bithynie,
un tremblement de terre tel que bien des
maisons s’écroulèrent.
Et quand, -imo vingtaine d’année plus
tard, l’apôtre Paul "vint parler 'de Jésus
à Atîiènes, Denis, qui dcnns l'intervalle
était devenu membre dë l’aréopage (ou
Tribunal de la capitale), fut un des' premiers à ehi'bras'ser la foi chrétienne.
(D’après les HôffgnungstraJüen).
- ü
.4
COMiVlUNICATION IMPORTANTE.
Nous nous empressons de communiquer
et nous prions de prendre bien note de ce
qui suit ;
1° La Fête de chant des Ecoles du dimanche du Val Pélis n’aura pas lieu, cette
année, pour des raisons de précaution
sanitaire.
2“ La Fête de chant des Chorales du
Val Cluson aura lieu, contrairement à ce
qui avait été annoncé, à Pignerol, le dimanche 41 MAI, et celle du Val Pélis à
La Tour, le dimanche 11 MAI,
3° La Fête de chant des Chorales du
Val Germanasca aura lieu dans le Temple
du Perrier, le dimanche 25 mai, à 14 h. 30.
Bien autre n’&st innové à la circulaire
du 11 avril.
La Commission du Chant Sacré.
-*• Î3
3
POUR LA SEMAINE DE PASSION
irs.
II.
Depuis le haut du Mont des Oliviers on
I aperçoit une coline qui s’élève au sud de la
iif? ville de Jérusalem et plus précisément au
sud de la porte Nebi Daoud ; c’est la montagne de Sion. Les archéolDgues dnt jeté ici
pii d'intéressantes, lumières à l’égard de la
Maison de Caïphe, qui, d’après les recherr
i ches les plus scrupujéuses et les plius ré> centes, devait se trouver en ce Heu. C’est
?i aux Pères Assomptionnistes Français, qui
. . ont à Jérusalem dans leur couvent un magnifique Musée archéologiqdé et qui diri' gent une savante Kevue en matière, que
sont dues les fouiles qui ont amené à des
découvertes très intéressantes. Grâce à c^
. fouiles non seulement on a pu retrouver
une partie de l’ancienne Aelia Capitolîna
(c’est ainsi que s’appelait Jérusalem transformée au IP siècle, par l’empereur Adrien,
j en une vile païenne) avec uine grande
avenue bordée sur les côtes par une coI lonnade, avec l’atrium d’une maison romaine, des pavages en mosaïque, des brip q[ues portant l’estampille de la « Legio deï cima Fretensis» (légion qui prit part à
I la guerre contre les Juifs 'Sous te commandement de Vespasien) ; mais on a retrouvé aussi la grotte et les ruines de
I l’ancienne Eglise de Saint-Pierre en Galt lieante (appelée aussi r«égMse du chant
î du coq » ou des « larmes de Saint-Pierre »)
' qui, d’après de très anciens témoignages,
devait exister en ce lieu dès te V® siècle,
en souvenir du repentir de l’apôtre Pierre.
I « De Sion vous allez à la Maison de Caïf phe, là où Saint-Pierre renia, là où se
>>• trouve la grande basilique de Saint Pierre »,
porte le Breyiarius de Hiérosolyma
(530). « La Maison de Caïphe est maintenant l’église de Saint-Pierre», nous dit à
: la même époque l’archidiacre Théodosius.
ù Ce qui reste aujourd’hui de cette église
est très intéressant : une crypte, un petit
vœtibule orné de mosaïque où se lit une
inscription grecque empruntée au Psaume
CXX ; « Que le Seigneur garde ton entrée
et ta sortie » ; dans la grotte, trois grandes croix potencées sont gravées dans le
roc. Celui qui trace ces lignes a été très
ému en visitant ces lieux qui nous
tappellent 1e procès de Jésus, te reniement de Pierre et les chrétiens primitifs adorant Dieu dans ce sanctuaire.
Divers fragments d’architecture ayant
deux chapiteaux d’ante, dont un avec croix
sculptée, un pilHer de balustrade très archaïque, plusieurs .bases de colonnes, etc.,
etc. Ce n’est pas sans émotion que l’on
pense, en ces Heux, au jugement Subi chez
le grand prêtre par Jésus; l’interrogatoire, 1e soufflet de l’huissier, les faux témoins, tes cris de condamnation, tes crachats au visage, les coups, les blasphèmes...
Il ne reste riqn des ruines du Prétoire.
On a beaucoup discuté à l’égard de son
emplacement ; les critiques tes plus récents et les plus autorisés 1e localisent
près du «mur des pleurs», non Ijoin de
l’esplanade du Temple. C’est là que Ton
fait voir au pèlerin, aujourd’hui, la place
" du Xyste ou lieu des rassemblements publics, une sorte d’« agora » ou de « forum »
où Pilate aurait dressé son tribunal devant la foute assemblée. Tout près de la
place aurait » été 1e Palais. Les accusateurs de notre Seigneur n’y entrent pas,
pour ne pas se souiller l'a veille de Pâque. Lt Ihlate vient dehors entendre leurs
■ dépositions.
A ivcu de distance de cette localité
seleve une tour, visible depuis te haut
de notre observatoire ; on a prétendu que
ce serait la tour d’Hippicus, une des trois ■
f tours du Palais d’Hérode ; cela n’est pas
t vraisemblable. L’empereur Adrien détruii sit ces Heux qui étaient devenus te refuge
des baindes de Bar Cokeba au commence^ ment de l’insurrection Israélite. La tour
actuelle doit remonter tout.simplement à
Adrien, qui la fit reconstruire pour en doter la nouvelle Aelia Capitolina. C’est, en
tou§ cas, en ce Heu, que se trouvait 1e
Palais d’Hérode qui, avec toutes ses ma
gnificences, vit ThumUe Sauveur du monde.
L’historien Josèphe raconte que Ton pouvait voir dans ce palais «d’immenses salles capables de tenir 100 lits de convives,
où brûlaient tes pierres tes plus variées et
où s’accumulaient les objets les plus rares et une ornementation d’une magnificence indescriptible. Les jardins étaient
couverts de vertes pelouses et de bosquets
touffus, pourvus d’agréables promenades
et de fontaines aux bassins d’airain ».
Depuis te minaj^t de Kafr El Tour nous
pouvotns ai>ercevoir encore, à notre droite
ou nord de Jérusalem, en dehors de la
ville, la « CoUine des Exécutions » ou Calvaire, où, selon toute probabiHté, s’est déroulé 1e drame de la crucifixion. Vue de
loin, cette masse de rochers grisâtres,
dans lesquels s’ouvrent des grottes, ressemble singuHèrement à un crâne : d’où
te nom de Golgotha, qui signifie Crâne.
Aux pieds de la coUine se trouve un jardin et au fond du jardin, creusée dans
1e rocher, une grotte sépulcrala Nous
avons énuméré autrefois, en parlant de ce
lieu à nos lecteurs (Voir Echo, année 1924,
N. 22), les raisons pour lesquelles: nous le
retenons comme celui où Jésus-Christ fut
mis en croix et où II ressuscita, plutôt
que l’emplacement traditionnel qui se
trouve sous tes voûtes sombres de la BasîHque du Saint-Sépulcre.
Il nous semble de voir avec te regard
de l’imagination, sur la « Colline des Exécutiors », où s’élèvent aujourd’hui en
grand nombre les blanches tombes musulmanes, il nous Semble de voir les trois
croix qui furent dressées, il y a, 20 siècles ; et, tandis' que les rayons du soleil
disparaissent à Thorizon, nous pensons à
Celui dont les rayons splendides n’ont pu
être vaincus par te tombeau, m'ais qui en
est ressuscité, en ces lieux mémorables,
pour vivre aux siècles' des siècles dans la
Gloire éternele. D. P.
Porter sa croix.
Depuis que la croix a été élevée sur
cette terre et que notre Sauveur y fut
attaché, nous nommons croix tout maUieur
qui nous arrive, toute peine que nous portons. N’est-'ce pas là un beau nom, qui
nous rappelle Jésus dès que |nous l’avons
prononcé ? ce nom met 1e baume tout auprès de la (blessure ; car ,1e remède à tous
les maux qui nous atteignent c’est de pouvoir dire ; « Eh bien ! mon Sauveur, qu’ü
en 'Soit ainsi ; je veux te sui'vre en portant la croix ; Simon de Cyrène ne sera
pas seul à obtenir cet honneur : charge-la
sur mes épaules, et je la porterai en te
suivant ».
Voilà où se trouve la consolation du
chrétien; ses souffrances sont une croix,
une communion aux souffrances, de Christ.
Les plaies, les marques du fouet, tes traces de sang que Ton a vues sur te Chef
se voient aussi sur ses membres, sur ses
pauvres frères et sœurs qui forment icibias son EgHse souffrante. Au dedans elle
est toute parée, et la croix devient son
joyau ; tandis qu’au dehors elle est sans
forme ni beauté, la croix meurtrit te
corps : mais eUe ne s’en afflige pas ;
ses maux cesseront à la mort et elle ressortira glorieuse de la tombe.
Notre Sauveur, Chef couvert de blessures, regarde avec tristesse ceux qui fuient
la croix, mais avec bonheur ceux qui veulent le connaître « et la communion de ses
souffrances, se rendant conforme à lui dans
sa mort ». Le Prince de notre salut, que
1e Père a consacré par les souffrances, fait
passer son EgHse par la douleur, et, comme
un fondeur, il la purifie dans un ardent
creuset. Un dr pur se forme ainsi dans
la founiaise, et te chrétien sort p'unfié de
Técote de la croix.
Cependant, au milieu même des tribulations, Tâme chrétienne demeure d'ans la
joie : au müieu de toutes les amertumes
eUe peut lever sur Jésus te regard rayoainant .de lia foi; et 1e bénir de cette vie
cachée en lui, si glorieuse au dedans quoique si pauvre, si sombre et si humble aux
yeux de la chair.
Glorieuse certitude.
Si l’esprit de Celui qui a ressuscité Jésus-Christ d’entre les morts habite en
vous. Celui qui a ressuscité Christ d’en■ta:e les morts rendra aussi la vie à vos
corps mortels par son Esprit qui habite
en vous.
La mort a été engloutie dans la victoire. O mort, où est ton aiguillon? O
ihort, où est ta victoire ? Grâces soient
rendues à Dieu, qui nous donne la victoire
par notre Seigneur Jésus-Christ.
Saint-Pa'üL, apôtre.
Seigneur Jésus, reçois mon esprit.
Etienne, martyr.
Je meurs dans la foi en Jésus-Christ
et dans la ferme ^pérance d’une vie
meilleure. Michel-'Ange.
L’Evangile est vrai, vrai, vrai ! Je monte
vers notre Père en pleine paix! Victoire,
victoire, victoire par notre Seigneur Jésus-Christ ! Je m’en vais vere mon Dieu.
FÉux Neff.
La terre recule et disparaît, te ciel s’ou■vre ! Non ce n’est pas un rêve : c’est
beau! Si c’est la mort, que c’est doux!
Il n’y a pas de ,« vallée d’ombre » ici. Mon
Dieu m’appelle, je dois partir, Moody.
Vers te Seigneur! Lui être fait semblable, quel bonheur ! C’est le plus beau
jour de ma vie. C’est maintenant qu’on
sent la réaHté de l’espérance.
S. Venreee.
La vie éternelle commence pour nous
dans ce temps : c’est l’époque de la foi ;
die se continuera dans l’éternité : ce sera
l’époque de la vue. E. NAvnXE.
i.
J’ai trouvé la lumière du véritable évangile, qui nous enseigne que te salut est
donné par grâce à celui qui croit en Jésus-Christ. C’est à cette grâce que je me
cramponne des deux mains. Seigneur Jésus, mon ^péranœ n’est qu’en toi. Fais
que je meure et que je ressucite avec ton
George-Feédéeic Haendel.
Nous Ttimcrrons, mais pour renaître.
Et, quittant le froid tombeau,
Nous saluerons notre Maître
Au seuÜ d’un monde nouveau!
La mm% délaissant sa proie,
Fuira devant son retour,
Et de l’éternelle joie
Pour nous brillera le jour.
IlllIlM
La 7® Conférence de Lambeth. L’évènement le plus important de cette année
pour l'a chrétienté angUcane est la septième Conférence de Lainbeth, qui aura
Heu du 7 juillet au 9 août, sous la présidence de l’Archevêque de Canterbury. Des
centaines d’évêques anglicans de, différents pays, de l’Angleterre, de l’Ecosse,
de l’Irlande, des Etats-Unis, du Canada,
des Indes, de l'a Chine, du Japon et d’autres pays, sont attendus dans la capitalie
de l’Angleterre. 76 évêques ont pris part
à la première conférence de Lambeth (en
1867) ; 100 évêques ont assisté à la
deuxième (en 1878) ; 145 évêques, à la
troisième (en 1888) ; 195 à la quatrième
(en 1897) ; 242 à la cinquième (en 1897),
et 252 à la sixième (en 1920). La Conférence en cours de préparation aura vraisemblablement un nombre de membres
beaucoup plus conisidérabte. La Conférence
doit son nom à la résidence de T Archevêque de Canterbury à Londres, l’anden palais Lambeth, situé non loin de la Tamise,
où les délibérations ont Heu.
Le service d’ouvertrue aura Heu te 6
juiUet dans la cathédrale de Saint-Pavd,
à Londres. Les déHbérations commenceront
te 7 juület. Le service final aura Heu te
13 août, à TAbbaye de Westminster, à
Londres.
Les principaux sujets soumis à la discussioin sont ;
1® La doctrine chrétienne de Dieu. 2° La
vie et le témoignage de la communauté
chrétienne (problème du mariage, questions sexuelles, questions de race, Téduca
tion et te gouvernement, la paix et là
guerre), 3“ L’unité de l’Eglise (rapport
sur les résultats de « l’appel de Lambeth
en 1920», la Conférence Universelle pour
la foi et pour la constitution de TEgHse;
projets d’unification, rapports de TEfelise
AngHcane avec les diverses églises). 4" la
communion de l’Eglise Anglicane (son
idéal et son avenir, son organisation et
ses droits). 5“ Le ministère sacré. 6“ Problèmes de la jeunesse.
h: » «
La célébration du neuvième centenaire
de l’introduction du Christianisme en Norvège et de l’Unification de ce pays. Toute
la Norvège se prépare à célébrer une fête
unique dans son genre, qui a à la foi un
caractère ecclésiastique et un caractère
national; elle doit se tenir cet été à
Drontjem. SteOlaf, roi de Norvège, tomba
te 29 juület 1030, à Stiklestad, près de
Drontjem, dans un combat Hvré contre les
chefs des tribus norvégiennes, qui s’étaient
opposés à ses effor'ts : il voulait à la fois
les unir en un royaume et répandre le
Christianisme dans 'tout te pays. Peu d'années déjà aprfe cette malheureuse bataille
on 1e vénéra comme martyr du Christianisme et comme symbole de Tidée nationale. La petite église construite sur sa
tombe, à Drontjem, à été transformée en
cathédrale, en sanctuaire national. La
consécration de la cathédrale restaurée de
Drontjem sera le centre et te point culmanant de là fête de ce neuvième centenaire.
Le Gouvernement norvégien, en sa qualité de chef de TégHse nationale, a invité
à cette cérémonie des représentants du luthéranisme Scandinave, ainsi que des églises protestantes de l’étranger qui ont eu
ou qui ont des rapports i>articùHers avec
la Norvège.
Les fêtes ecclésiastiques seront encadrées d’une foute de cérémonies d’un caractère plus profane.
La Section autrichieyine de l’Æia/nce
Universelle pour l’amitié internationale
par les églises a été reconstituée récemment sous la présidence de M. te doct. Capesius, de Vienne, président du Conseil suprême des deux églises évangéliques d’ Autriche. M. 1e professeur doct. Fischer
(Vienne, 18, DoTotheergasse) en est te secrétaire général et il s’efforce de faire connaître les buts et les tâches de l’Alliance
parmi les protestants d’Autriche par ses
prédications et ses conférences dans les
réunions pastorales, dans les églises et tes
associations d’étudiants. Le Comité provisoire, qui s’est adjoint un certain nombre
de personnalités éminentes de TEgHse
évangélique d’Autriche, a élu une Commission permanente de six membres, qui se
réunit chaque mois. M. te professeur doct.
Siegmund-Schultze, secrétaire national de
TAiliance Universele, a fait des conférences sur T œuvre de l’Alliance, lors de son
voyage en Autriche, daœ les universités
'de Vienne et de Craz, ainsi q'ue dans des
conférences théologiques. Un appel vient
d’être publié, invitant les pasteurs et les
communautés à devenir membres de TAlHance. Le vif écho que cet appel a rencontré montre que Tidée de TAUiance Universdle a gagné du terrain en Autriche.
L’Alliance projette une Conférence Eégionale à Graz, en automne, où les sections
de TAlHance de Suisse, d’Italie, de Tchéchœlovaquie, d’Hongrie et d’Autriche doivent être représentées.
Des cours allemands en France. Sur Tinvitation de la Faculté de théologie protestante ‘de Montpellier, M. te professeur
D. D. Martin Dihelius (Heidelberg) y
a fait des conférences sur te « Nouveau
Testament et Thistmre des reHgions ».
Dans un cercle restreint il a parlé, entre
autres choses, du travail chrétien social
en Allemagne. C’est la première fois depuis la guerre qu’un professeur de théologie allemand fait 'des conféreinces dans
une faculté française.
4
EN RUSSIE.
Un «plan quinqmnml de la Mite antireligieuse. Le «SausrDieu» publie le
« plan quinquennal de la lutte antireligieifse ». Voici quelques eixtrails de ce
document ;
« Au 1® octobre 1033 le pombre des membres adultes de l’Union des Sans-Dieu devra atteindre 17 n^iUions. Le nombre des
jeunœ Sans-Dieu sera de 18 millions,
c’est à dire que tous les enfants de S à
14 ans seront incorporés. L’influence religieuse de la famide sera définitivement
anéantie et il n’y aura plus de maîtres
d’éçoles croyants. Les écoles supérieures
de l’Etat, les universités, les cours, les séminaires, devront organiser des sections
antireligieuses. D’autre port, le plan prévoit le déyeloppemeint de toute une •afirie
d’univemités antireligieuses. Le journlai le
Sans-Dieu deviesndra un quotidien avec un
tirage de 1.5P0.(K)p exemplaires ».
Campagne contre les fêtes de Pâques.
Le journal soviétique Troud publie des
instructions' pour lutter contre la fête de
Pâques : « Les jours de carême et de Pâques, y est-il dit, sont la période où les
croyants déploient une grande activité.
Cette année surtout il nous faut mobiliser
toutes' nos forces .pour riposter énergiquement à ces tentatives de notre ennemi d§
classe. Cette campagne sera menée du 15
mars au 15"^^’, et pas une Seule organisation syndicale, pas un seul Comité d’'usjne
ne pourront refuser d’y prendre part. Le
19; avril devront être organisées des démoinstrations et des manifestations antireligieux sur les places publiques, ainsi que
des spectacles '^tirêligieux, etc. Le 20 avril
la lu'tte devra être portée dans les rues.
On devra organiser des démonstrations,
des cortèges en masses, des meetings, des
radio-conférences. On placardera dœ mots
d’ordre et des affiches antireligieux».
(I. C. P.),.
00"^.000-0"0-0-<>000<»<i.<ÿ..O. oo-o-oo
MM»
C’est au début de l’été que comptent
rentrer définitivement en Europe, M. et
M.me Adolphe JaJla. M. Jalla a donné au
champ de la Mission au sud de l’Afrique
une activité de quaran'te et un ans et le
® meilleur de lui-même.
mmm
D’après les documents officiels récents,
a y aurait en Europe 433.923 écoles où
sont instruits 41.040,600 élèves. En Amérique 310.653 écoles avec 21.894.300 enfants.
En A.sie 315.951 écoles avec 16.857.100 écoliers. En Afrique 29.193 écoles et 1.572.900
■ élèves. En Océanie 18.990 écoles et
1.506.800 élèves. En tout ü y aurait dans
le monde entier 1.108.610 écoles avec
82.871.700 élèves. Les instituteurs et institutrices seraient au nombre de 1.755.750.
Mais il y a plus de 217 millions d’enfants
d’âge scolaire dans le monde.
l-ics musulmans dans le monde seraient
au nombre de 246 nûllions.
Cinquante ans passés il n’y avait au
Japon qu’une seule église évangélique à
Yokohama, comptant une vingtaine de
membres, et dans tous le pays on n’aurait
pas trouvé plus de 50 chrétiens. Aujourd’hui on compte 250.000 chrétiens japonais dont 155.000 sont protestants.
D’après les statistiques religieuses d résulte que durant le siècle 1825-1925 les catholiques-romains, les orthodoxes et les protestants en général ont augmenté dAn«
une propprtion inférieure au 200 pour
cent. Les baptistes au contraire, dans la
même période dp temps, ont augmenté du
2.216 pour cent.
Cent ans passés ü n’y avait pas une
seule église baptiste en Europe; aujour
d’hui il y en a plus de 5.00Q, parsemées
dans tout le continent, exception faite de
l'Albanie ,et de la Turquie, où les
testes n’ont pas ppcore pénétré
La Société Biblique Ecossaise a vendu,
durant l’année 1929, 5-363.810 Bibles et
partions des Saintes-Ecritures, avec une
augmentation de 1.229.370 sur l’année 1928
et de 2.513.896 sur l’anlnée 1927. La plus
grande vente a été faite en Chine :
3.084.684 exemplaires ; suivent FAmérique du Sud : 615.477 contre 290.803 de
l’année précédente ; l’Amérique Centrale :
296.236 cpntre 25-625 pn 1928. Kemarquable surtout la distribution de la Bible dans
les pays où l’œuvre missionnaire faite par
les hommes et les femmes est difficile : la
Kussie : 12.585 ; l’Arabie : 3.184 ; le Thibet : 24.091.
Au cours de travaux dans l’église « Incoronata », à Milan, on a découvert une fresque représentant le Christ et les anges,
attribuée à Léonard de Vinci. L’église a
été bâtie en 1400.
La Pentecôte de cette année marquera le
dix-nçuvième centenaire de l’Eglise chrétienne. 11 paraît qu’en Amérique cette date
sera marquée par des manifestations extraordinaires. Certains cercles chrétiens
prient Tà-bas pour qu’il y ait une nouvelle
et miraculeuse effusion du Sain1>-Esprit le
8 juin prochain.
U! * «
Le nombre de citoyens de la Cité du Va■tican s’élève à 565, auquel il faut ajouter un peu plus de 3l00 personnes qui^ bien
qu’habitant la Cité du Vatican, ne se sont
pas 'VU concéder le titre de citoyen du nouvel Etat.
A chaque délégué à la Conférence navale de Londres le Roi a offert comme souvenir un disque, contenu dans un somptueux êcrin de maroquin bleu, du discours
prononcé par Sa Majesté à la
d’inauguration de la Copférqnce,
M. Wül Rogers a signé un contrat avec
une grande compagnie de radiophonie de
New-York pour l4 conférences, pour lesquelles on lui correspondra la somme complexive de 72 mille dollars. Chaque conférence durera de 12 à 15 minute ; le
prix sera 'donc d’environ 6.500 lires italiennes pour chaque minute.
50.000 spectateurs ont assisté, dans le
stade de Athènes, à la reconstruction des
principales scènes de l’histoire grecque.
Ce spectacle fut organisé à l’ocCasion des
fête, du centenaire de l’indépendance de
la Grèce.
Le musée de Cracovie 'vient de s’enrichir d’une pièce extrêmement rare : le cadavre, presque intact, d’un rhinocéros de
la période diluvienne.
« =» Í-
Après des travaux qui ont duré sept
ans, et ont coûté 800 millions dé yen
(9.920.000 de francs environ), on a achevé
de reconstruire, en les modernisant, les
quartiers de Tokio détruit par le tremblement de terre de 1923.
*
A l’observatoire de Stara-Dala, en Slovaquie, 'On a photcg'raphié, le 18 et le 21
mars, la nouvelle planète découverte récemment par l’observatoire d’Harward.
* * *
Le montant dé chaque prix Nobd sera,
en 1930, de 172.946 couronnes (1.186.000
francs) la 'somme totale disponible étant,
cette année, de 864.774 couronnes.
Au cours de l’année 1929, les Américains
ont consacré une somme de 250 millions
dé dollars à l’achat d’œuvres, d’art.
PôUF tes sijiistFé.s Ú» Frali et île Massel.
Gönnet David, frs. 20 - Grill Philippe,
20 - Jourdan Adélaïde, 5 - Micol Henri, 5
- Re Léonce, 10 - Tron Attilio, 10 - ViUielm
Césarine, 20 - Villielm-Constantin, 10 Pons Ermeline, 20 - Tron Hélène, 5 - Pons
Albert, 10 - Favat Albert, 10 - Peyran
Adrien, 10 - Peyronel François, 10 - Peyronel Ferdinand, 10 - Viffielm Henri, 15
- Vfflielm Ad(>lphe, 15 - Peyronel César,
10 - M.me Stratta, 5 - Brosia Barthélemy,
1(0 - Bertalot Henri, 10 - Long Silvio, 5 Long Jacques, 5 - Peyronel Lévy, 10 - Peyronel Albert, 10 - Barai Emmanuel, 20 Jahier César, 5 - Léger Fernande, 10 Anonyme, 5 - Long Lisa, 10 - Combe Louis,
10 - Bounous Louis, 10 - Famille Peyronel,
1|0 - Saleng Jean, 10 - Vinçon Jean, 10 I^. Bianciotto, 10 - M. Poët, 20 - Clot Ph.,
20 - M. Guglielmet, 10 - Guigou Albert,
20 - Pons Jean, 10 - M. Benzi, 5 - M. Galliano, 10 - M. Gelato, 5 - M. Vera, 1|0 Pons Germaine, 10 - Ribet Emile, 10 - EJsa
Àrmelino, 5 - Long Germaine, 5 - Soulier
Eîugénie, 5 - Micol Anita, 10 - Mélanie, 10
- Pons Louise, 10 - M'icol dga, 10 - M. Peyrot, 10 - Charbonnier Joseph., 20 - M.me
Peyran, 10 - Garrou Etienne, 10 - Bounous
Jean, 10 - Talmon An'toinette, 5 - Bertoch
Frédéric, 20 - Peyret Frédéric, 10 - Barai
David, 10 - Pons EImmanuel, Chabrans, 10
- Charrier Hélène, 20 - Bertalot Madeleine,
5 - Rostan Pierre, Pommiers, 200 - M.He
Rouffiio, une amie des Vaudois, 120 - Anonyme, 7 - Plancia Louise, 10 - Plància Henriette, 10 - Tron Henri, 5 - Jahier Lydie,
15 - Clot Loui'se, 15 - Pons Susanne, 10
- M.lle Coucourde, 2 - M.Ue Jouve, 5 M.lles Léger, 10 - Chambón Adeline, 10 Bouinous-Villielm, 10 - Léger Clara, 10 Maæel-Poët, 20 - Peyronel Jean, 10 - Gugliehnet Séverin, 5 - Vola Jean, 5 - Charrier Louis, 5 - Artero Humbert, 10 - ¡Vola
Louis, 5 - Freiría Jean, 5 - GriU J. Pierre,
5 - Tron Alice, 10. - Total L. 1.224, au
change, L.. 915, somme qui a été partagée
ainsi : pour Prali, L. 610, pour Massel,
L. 305.
Pour Proli: Chiesa di Via Fabbri, Milano, L. 217 - Frasca Michele e Signora, 95,25.
Four Massel : Chiesa di Via Fabbri, Mir
laño, L. 108.
•Jules Tren» directeur ^sponsable
Torre PeUîjre - l^mprimerfo Aloine
Çpl giorno 14 Aprile venne riaperto
mOTEL PEÜSIOIVE
BEL-ÄIR - VILLA OLANDA
TOKKE; PEI-l.irE: (Torino)
Gran Parco - Posizione splendida
Biliardo - Lawn-Tennis - Auto-Rimessa
BLEYNAT & ALBARIN, propr.
Abonnements payés et Dons.
(Le «dorf» est entre parenthèses).
1930 : Baret Jacques, S. Germano elùsone - Reynaud J. Pierre, Pomaretto (2) Baret Frédéric, Id. - Revel Meurianna, Id. Marguerite Rochon, Inverso Pinasca (2,50)
- Bertalmio Maria, Id. (2) - Rivoire-Gaudin Marta, Pfarqstino - J. Daniel Reynaud, Id. - Sophie Pasquet, S. SecorMo Negrin Jean Elisée, Bobbio PeUice - Mondon David, Id. - Negrin Pierre, Id. - Davit Daniel, Id. - Bertinat J. Jacques, Id. Chapbpnnier, Torre Pelhce (2) - 0. Jaffa,
Id. - Anna Peyrot, Marseille (4) - J- Louis
Garrou, Ne-w-York (4) - Sœur Ida Bert,
Milano - Gaspard Alfred, Breslau (8) Madeleine Chauvie, Angrogna (2) - VarveUi Giuseppina, Torino - Travers Alice,
New-York, 1928-1929-1930 - Simond Maddalena, Angrogna - Tobler Corradini, Firenze^ (5) - Del Fabro Enrichetta, Id. Famiglia Lavizzari, Milano (5).
(A suivre).
SI,,
A VENDRE: Vaste et belle ferme de
rapport a Saint-lean, plus de 20 journées,
compris les bois. — A Torre Pellice :
Terrain à bâtir sur le Viale Dante Vill^ sur la colline avec terrains alentour.
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