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M. B. Uger, çasteur
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PEEIREB-O
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Quaraute-unième année.
27 Avril l»«tt
N. 17
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L’Echo des vallées
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Vallées Vaudoises . Fr. 2,50 — Italie . . Fr. 3,00
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phïl. IV, 8).
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SOMMAIRE ;
Pourquoi pleures-tu ? — Ephérides vaudoises — La Conférence des Eglises
vaudoise de l’Amérique du Sud —
Le pasteur émérite Mardocheo De Vita
— Chronique — Nouvelles et faits
divers — Sommaires — Revue politique — Feuilleton : La discipline ecclésiastique.
Pourquoi pleures-tu?
Jean XX, 13
Marie de Magdala, précédant ses
amies, est arrivée au tombeau qui renfermait le corps de Christ, mais la pierre
est déjà roulée et celui qu’elle cherche
n’y est plus. Le cœur de cette femme,
déjà brisé par les émotions des jours
précédents, est plus que jamais angoissé. Qu’est-il arrivé? le sépulcre aurait-il été profané et l’ennemi aurait-il
poussé l’audace jusqu’à faire disparaître ce qui restait de Jésus ? Elle l’ignore, mais elle pleure amèrement ; et
il y a de quoi.
Les anges d’abord et ensuite le Sauveur demandent à Marie : pourquoi pleures-tu ?
Il y a dans ces trois mots un léger
reproche, car le Maître n’avait-il pas
explicitiment déclaré qu’il ressusciterait ? Où donc est la foi dans les promesses de Celui qui ne peut manquer
à sa parole ? Cherche dans tes souvenirs, ô femme désolée, et tu trouveras
que Christ ne pouvait rester dans le
sépulcre.
Pourquoi pleures-tu ? Si le Sauveur
est ressuscité n’est-il pas tout près de
toi, puisque tu lui as donné tout ton
cœur. Non, ne pleure plus, Marie,
car ton Sauveur est bien là, vainqueur
du tombeau, il est là qui t’appelle par
ton nom pour te bénir et te consoler.
Pourquoi pleures-tu ? Sèche tes larmes
car je m’en vais te confier une noble
mission : va dire à tes frères que je
m’en vais vers eux, va répéter à ceux
qui comme toi ont faibli momentanément que je suis bien vivant et serai
avec eux jusqu’à la fin.
Sèche tes larmes, ô Marie, car le
temps est biet\'court et il faut agir, il
y a bien à faire avant le coucher du
soleil.
Pourquoi pleures-tu P Tes péchés te sont
pardonnés, je t’ai rachetée, tu es à moi
et Celui qui est en toi est plus fort
que le monde. O Marie, sèche tes
larmes et laisse que ton cœur soit inondé
par la lumière éclatante du Soleil de
Justice. Jouis de cette paix que j’accorde
et que le monde ne peut donner, n’est-ce
pas une partie de l’héritage promis ?
Pourquoi pleures-tu P Bientôt les infirmités vont Rabattre sur ton frêle corps
et tu devras encore expérimenter quelles
sont les conséquences amères du péché
mais prends courage, ce ne sera pas
au-dessus de tes forces et tu sauras
dans ces longues heures ténébreuses
parfois, me glorifier. J’attends cela de
toi, ô Marie, et je sais que je puis y
compter.
Pourquoi pleures-tu ? Enfin, voici l’heure
du départ qui est signalée; En marche.
Il faut traverser la vallée sombre de
l’ombre de la mort, mais regarde : déjà
à une certaine distance le phare est là
pour te dire que tu es près, bien près
du port. Ecoute : n’est-ce pas un chœur
qui se fait entendre ? « Venez vous qui
êtes bénis de mon Père, possédez en
héritage le royaume qui vous a été
préparé dès la création du monde ».
Amen ! louange, gloire, sagesse, actions
de grâces, honneur, puissance et force
à notre Dieu aux siècles des siècles 1
Amen !
Frères ! pourquoi pleurerions-nous ?
C. A.
EPHËMËBIDËS ÏAFDDISËS
26 Avril.
Défaite de Todesco au Villar.
Il y avait presque un mois qu’avait
eu lieu l’incendie du couvent du Villar,
si bien raconté par M. Barthélemy
Pons dans son intéressant opuscule sur
ce sujet publié en i8go; Léger s’était
hâté de disculper les Vaudois par un
« atto autentico » qui avait été envoyé
à la cour ; et comme rien n’arrivait
de Turin, on commençait à croire que
l’incident était clos.
Mais voilà que tout à coup, le Vendredi 26 Avril 1653, tandis que presque tous les hommes étaient au marché
ou sur les montagnes, le comte Todesco
arrive à marches forcées au Villar avec
1200 soldats, espérant prendre ce bourg
par surprise et venger les moines.
Mais à l’entrée du Villar, il trouve
le pont rompu, et il est reçu par une
décharge d’arquebuses partie du « corps
de garde ». dont les derniers restes
ont été démolis il n’y a pas 20 ans.
Des sentinelles cachées avaient donné
l’alarme, et 25 hommes étaient venus
attendre l’ennemi au « corps de garde ».
Ils sont bon tireurs et chacun de leurs
coups abat un ennemi. Todesco leur
répond par une fusillade générale qui
va échouer contre les murs qui abritent
les défenseurs. Combien sont-ils ceux
ci? Todesco n’en sait rien; Il fait recharger les fusils, lorsque la pluie commençant à tomber mouille la poudre
de ses hommes sans abri... et l’oblige
à battre en retraite le plus vite possible ; car les Vaudois, de leur abri, continuent à tirer et à faire des vides
dans ses rangs. Et sa troupe mouillée
jusqu’aux os est bien heureuse de pouvoir se sauver à Luserne sans que les
Vaudois la poursuivent. M. Pons intitule le chapitre de son opuscule qui*
rapporte ce fait, par un mot Anglais
bien connu de Cromwell qui signifie ;
« Confiez-vous en Dieu et tenez votre
poudre sèche ».
C’est cela même qui a permis à ces
25 Vaudois de tenir en échec 1200
soldats ennemis.
Le lendemain, les Vaudois réunis
aux Pellegrins juraient d’être unis et
de se défendre, ce qui obligea le comte
Todesco à renoncer à ses projets de
vengeance et à faire dès le 28 un arrangement à l’amiable avec les Vaudois.
Teofilo Gay.
LA CONFÉRENCE
des Eglises Yaud. de l’Amérique du Sud
La conférence de district s’est ouverte, le 26 février, à Belgrano, par une
prédication de M. le pasteur P. Davit.
Ce dernier, avec François Gautier et
Pierre Maurin, représente les églises
d’Ombues de Lavalle et S. Salvador ;
M. J. D. Armand-Ugon, pasteur, Jean
P. Long et Emile Roland, la Colonia
Valdense; Paul Baridon représente seul
Cosmopolita; Daniel Negrin se présente
au nom de la nouvelle église de Tarariras, Riachuelo et annexes, tandis
que les Colonies Iris et Alejandra n’ont
envoyé personne. MM. Henri Pons et
Louis Jourdan sont membres de la Conférence comme membres de la Commission Exécutive. MM. H. Beux, pasteur, et Jacques Mangiant, parlent au
nom de la Colonie Belgrano.
La Table, ou Bureau, est constituée
comme suit : MM. Davit président,
Jourdan adjoint et Roland secrétaire.
La Conférence reconnaît comme Eglise régulièrement constituée celle de
Tarariras, Riachuelo, etc. Elle constate
la bonne marche dé celle de Belgrano
qui, quoique peu nombreuse, se suffit
financièrement et possède des laïques
capables de remplacer le pasteur dans
ses fréquentes visites aux annexes.
On adopte la liturgie espagnole, ou
Manual de Piedad, compilée par MM.
Ugon, Benjamin Pons et Nin y Silva.
En revanche, le recueil de cantiques
espagnol n’est pas encore achevé,
La Commission Exécutive est chargée
de faire des démarches pour obtenir
la personnalité juridique auprès des
gouvernements argentin et uruguayen.
Cette Commission Exécutive, pour la
nouvelle année, se compose de MM. P.
Bounous, président. Benjamin Pons, V.
Président, Manuel Dalmas, secrétaire.
La Commission du Liceo se compose
de MM. Bounous, pasteur ; Paul Long,
notaire, Auguste Revel, pharmacien,
Louis Jourdan, inspecteur départemental des vins, Henri Pons, membre exofficio, désigné par la Table Vaudoise.
La conférence prochaine aura lieu D.
V., en février 1907, à Tarariras et s’ouvrira par une prédication de M. H. Pons.
Le presbytère de Tarariras est à peu
près achevé.
Toutes les correspondances se plaignent de la sécheresse et, pour l’Argentine, de l’invasion des sauterelles.
Dans nos colonies de l’Uruguay on accuse un mouvement toujours plus accentué d’émigration vers la Rép. Argentine.
La colonie italienne de Buenos Ayres,
qui s’élève à 400.000 âmes, se prépare
à envoyer 200.000 visiteurs à l’Exposition de IMilan. On ne trouve plus de
place disponible sur aucun vapeur italien partant de Buenos Ayres jusqu'à
tout juin.
Le pasteur émérite Mardocheo de Vita
Ils sont bien clairsemés ceux qui
l’avaient eu pour condisciple à l’Ecole
de Théologie de Florence, il y a quarante et quelques années. Il en reste
pourtant çà et là quelques-uns et ceuxlà, comme aussi les nombreux amis
qu’il s’était faits pendant son long ministère, seront heureux d’apprendre
quelques détails sur les derniers jours
ici-bas de cet humble et fidèle serviteur
de Jésus-Christ.
Sa maladie a été longue et douloureuse. Frappé, il y a plus d’un an, de
paralysie du côté droit, il avait perdu
dès les premiers jours l’usage de la parole et de l’écriture et s’était vu à peu
près complètement isolé de tous ceux
qu’il aimajt et avec lesquels il ne pouvait correspondre que par des gestes
pénibles et des cris inarticulés.. Et cependant jamais une plainte ou un murmure ne sortait de sa bouche et lorsque l’un de nous allait le voir et lui
proposait de lui lire quelques versets et
de prier avec lui, sa figure devenait
radieuse et de la main qui restait libre
il serrait avec force celle de son visiteur, s’efforçant de prononcer un sï si
qui lui coûtait bien des efforts. Et avec
quelle avidité il buvait les paroles de
vie et quelle profonde dévotion il courbait la tête pour la prière. Il était un
de ces malades qui édifient leur pasteur,
plus peut-être qu’ils ne sont édifiés
par lui.
Plus tard une surdité intermittente
et d’autres maux assez douloureux vinrent s’ajouter à la paralysie. Les souffrances s’aggravèrent, mais la paix resta
la même jusqu’au bout. La fin arriva
1
2
le 19 courant après d’assez vives douleurs dues à de nombreuses plaies de
decubitus.
Nous n’étions pas nombreux à ses
funérailles : deux de ses anciens condisciples, les professeurs et quelques
étudiants de la Faculté, les pasteurs
de nos deux églises, des parents de
Madame De Vita, quelques amis. M.
Griglio nous retraça avec une vive émotion le beau témoignage rendu à Christ
et à son évangile, quoiqu’il ne pût pas
parler, par notre frère pendant sa' longue et douloureuse maladie. M. B. Pons
raconta quelque chose de sa vie et ce
fut tout.
Né le 28 Décembre 1830 à Giffone
dans la province de Salerne, Mardocheo
de Vita fut d’abord moine. Il nous racontait qu’il était entré au couvent avec
la noble ambition de devenir un saint.
Mais^il ne tarda pas à s’apercevoir qu’il
s’était trompé de route et quand l’armée
dg Garibaldi, venant de la Sicile, s’avançait sur Naples, en 1861, il s’unit à elle. Il
n’endossa pourtant pas la chemise rouge,
mais protégé par sa robe de moine, il
rendit de grands services à Garibaldi
comme explorateur. Plus tard à Naples
il vint en contact avec nos premiers
évangélistes dans cette ville et en octobre 1862 il nous arriva à Florence et
comme présentation se jeta ou cou du
profes.seur Geymonat, l’embrassant sur
les deux joues, avant même de lui présenter la lettre d’introduction de M.
Appia, si je ne fais erreur, qui le recommandait à notre Ecole de théologie.
Il y fit son cours régulier de trois
ans et fut consacré en 1866. Il fut d’abord pasteur à Naples où il se distin
La discipline ecclésiastique
3. Si l’on recherche en troisième lieu,
QUI DOIT ÊTRE SOUMIS à la discipline
ecclésiatique : tout d’abord ce sent, d’après
l’Ecriture, « ceux du dedans » c.-à-d.
les membres de l’Eglise et non point
« ceux du dehors » c.-à-dire ceux qui
n’appartiennent pas à la Société Chrétienne. Dieu juge ceux du dehors ; il
appartient à l’Eglise de «juger ceux
du dedans ». Mais encore, quels sont
les membres de l’Eglise qui doivent
être soumis à la discipline ecclésiastique?
— D’une manière générale ce sont tous
les membres de l’Eglise, vu que tout
péché, tout défaut doit être combattu.
Toutefois il y a des péchés manifestes,
d’autres qui ne le sont pas. Parmi les
premiers, il y en a qui sont des indices
d’infirmité et qui doivent être corrigés
avec beaucoup de support, d’autres
sont les indices d’un état moral qui est
très dangereux pour le pécheur luimême et pour l’Eglise. De ce nombre
sont ceux qu’on appelle péchés scandaleux et auxquels doit particulièrenient
s’appliquer la discipline ecclésiastique,
tel étant l’ordre de la Parole de Dieu :
« si quelqu’un qui porte le nom de frère
est fornicateur, ou avare, ou idolâtre,
ou injurieux, ou ivrogne, ou rapace, ne
mangez pas même avec un tel».
De même ceux qui répandent de
fausses doctrines, comme Hyménée et
Alexandre, Jézabel etc., d’après les ordres de l’Ecriture, doivent être corrigés
par discipline. Nous n’avons pas dans
la Bible d’exemple de discipline exercée
contre ceux qui sont rebelles au bon
ordre ecclésiastique, mais les répréhensions sévères que Paul donne aux
femmes de Corinthe qui ne se^couvraient
point la tête de voile, à ceux qui trai
gua par son dévouement pour soigner
les cholériques. Il avait pour ainsi dire
élu domicile dans l’hôpital. Il travailla
ensuite successivement à Pise, à Lucques, à Brescia, puis dans les Pouilles
où il fut pendant longtemps le seul pasteur vaudois de la nombreuse diaspora
des provinces de Foggia, de Bari et
de Tarante. Après 18 ans de travail
assidu, dans cette région, ayant atteint
la limite d’âge, il se retira à Florence,
où il désirait finir ses jours, mais où,
aussi longtemps que la santé lui fut
conservée, il était toujours prêt au moindre appel du Comité, pour remplir un
poste vacant.
Il laisse une veuve qui, après l’avoir
admirablement soigné dans sa longue
et douloureuse maladie, ne peut se consoler de sa perte. A elle ira sans doute
la sympathie de tous les amis de son
mari défunt et la nôtre en tout premier lieu. A. Meille.
• C O JVJ I Q IJ
Diplômé. Nous avons appris avec
plaisir que M. Samuel Tron, ex élève du
Collège, a remporté son diplôme de
professeur de langue française. Nos
félicitations.
La Société de Crédit Mutuel tiendra sa séance annuelle, lundi 31 avril,
à 8 h. du soir, dans la grande école
de S.te Marguerite.
Le président : J. Co'issON.
Saint-Jean. Dimanche dernier la
paroisse de S. Jean a fait à l’issue du
culte une collecte en faveur des mal
taient avec trop de sans-façon la Cène
du Seigneur, ses préceptes, que toutes
choses se fassent avec ordre et décence,
prouvent suffisamment l’importance qu’il
attachait à cette branches de la vie
chrétienne.
4. Demande-t-on en quatrième lieu,
QUELS SONT LES MOYENS DISCIPLINAIRES à employer ? Comme la gravité
du péché peut varier beaucoup, ainsi
le Seigneur a établi une série de corrections disciplinaires proportionnées à
la gravité du péché commis et propres
à atteindre les buts divers de la discipline.
a) Le premier moyen indiqué est
la répréhension privée^ « va et reprends-le
entre toi et lui seul, » puis la répréhension
devant témoins, puis la répréhension publique, et la rupture partielle et temporaire de la communion avec l’Eglise,
« dis-le à l’Eglise», «si quelqu’un n’obéit pas à notre parole signifiée par
cette lettre, notez un tel et ne vous
mêlez point avec lui afin qu’il en. ait
de la honte ; toutefois ne l’estimez pas
comme ennemi mais avertissez-le comme
frère» II Thess. III, 14); enfin la
rupture complète, ou excommunication
totale -signifiée par ces mots de l’Apôtre :
« ôtez le méchant du milieu de vous »
«j’ai livré à Satan », ou encore par ces
paroles du Seigneur : « s’il n’écoute pas
l’Eglise regarde-le comme le païen et
le péager ».
Ces moyens, graduellement plus sévères et applicables à des états moraux
différents, sont calculés par Celui qui
connaît ce qui est dans l’homme de
manière à agir sur le cœur du pécheur,
d’abord par le simple effet de l’avertissement fraternel qui nous ouvre les
yeux sur notre danger et nous réveille,
en même temps que l’intérêt qu’on nous
témoigne nous attire doucement dans
la droite voie qui nous est indiquée.
heureux que l’éruption du Vésuve a
frappés; elle a produit 80 francs qui
ont été envoyés à M, Gaio Gay, pasteur à Naples, afin qu’il les distribue
dans la visite qu’il doit faire ces jours-ci
dans la région qui a le plus souffert.
Le cours spécial de catéchisme, pour
la préparation à la réception de Pentecôte, est suivi entr’autres par une
Vaudoise d’une quarantaine d’années ;
il est destiné aux Vaudois adultes qui
n’ont pas été reçus jusqu’ici.
Villar. Conférence. — Sur l’initiative
de cette Section de la Société d'Utilité
Publique, M. le prof. Jean Coïsson donnera une conférence publique sur les
Caisses Rurales de Crédit Mutuel.
Elle aura lieu Dimanche, 29 courant,
à 3 h, de l’après midi dans la Grande
Ecole.
Bobi. Dimanche 22 courant, l’Union
des jeunes filles de Bobi reçut la visite
de la présidente régionale, Mme Weitzecker. Presque toutes les Unionistes
étaient présentes et passèrent quelques
beaux moments à entendra notre chère
amie leur parler d’une manière simple
et familière, mais avec chaleur et conviction, sur Philipp. III 12, 13 et 14,
nous exhortant à ne pas perdre de vue
le but qui nous est proposé.
Après une tasse de thé on se serra
la main en s’encourageant mutuellement
a etre fidèle à la tâche. Nos remerciements bien sincères à M.me Weitzecker
et nos souhaits pour que son voyage à
la Conférence générale des Unions, à
Paris, soit abondamment béni.
Et puisque j’ai la plume, j’en profite
pour rectifier quelque peu la commu
II y a quelque chose de tout cela dans
le regard de Jésus à Pierre.
La présence de témoins donne plus
de poids à l’avertissement,
La publicité est destinée à agir sur
le pécheur surtout par la honte qu’elle
jette sur lui lorsqu’il se sent repris par
plusieurs, condamné par plusieurs, et
évité même par ses frères. Quant à
l’excommunication totale, qui ne doit
être employée que dans les cas les plus
graves d’obstination incorrigible ou de
scandale extraordinaire, c’est un remède
extrême destiné à sauver le pécheur
par la frayeur en l’arrachant du feu,
ou, tout au moins à purger l’Eglise
d’éléments dangereux et à sauvegarder
l’honneur de l’Evangile.
5. Demande-t-on en cinquième lieu,
QUI DOIT EXERCER LA DISCIPLINE?
C’est à tous qu’est donné l’ordre de
prendre garde les uns aux autres, de
reprendre les déréglés. Jésus Christ dit
à chacun : « si ton frère a péché va et
reprends-le ; » et cela est naturel : car
aucun membre du Corps de Christ
ne peut dire comme Caïn ; « suis-je le
gardien de mon frère moi ? » D’une
manière spéciale, cependant, cette charge
est confiée aux conducteurs de l’Eglise
comme on le voit par les exhortations
adressées à Timothée et à Tite dans
les Epîtres pastorales : « reprends, exhorte, censure, reprends publiquement
etc. ». — C’est encore l’Eglise entière
qui doit prendre, ou tout au moins,
avoir connaissance des cas graves :
«dis-le à l'Eglise». Et Paul excommuniant l’incestueux dit ; vous et mon esprit étant rassemblés ». S’il est expédient qu’une délégation de l’Eglise ou
le Consistoire juge au nom de tous
c’est ce que l’Ecriture ne dit pas expressément, mais en tout cas, l’Eglise
doit avoir connaissance de ce qui est
fait en son nom, d’autant plus que c’est
nication insérée dans le dernier N. de^
VEcho, dans ce sens, que,'si nous avons'^
pu offrir un harmonium à l’Eglise, c’est
grâce au concours bienveillant de quel^
ques amis personnels. L. G.*^
'fi
Telnple de Côiiie. Le Dimanche ô'-l
mai aura lieu la dédicace du nouveau ’
temple de Còme. Les pasteurs des Val- •'
lées qui voudront bien aller prendre"^'
part à cette fête, feront le plus grand ^
plaisir à leur collègue M. Silva. Inutile-^i*
d’ajouter que les laïques y sont tout
aussi cordialement invités.
m
Nouvelles et faits divers
Bruno Garibaldi, un des petits-fils '
du héros des deux mondes, étudie depuis deux ans en Angleterre, où ses’'^
maîtres rendent le meilleur témoignage
a sa conduite et à ses aptitudes; il est'ile premier de sa classe. Il se disposé V,'
à entrer bientôt dans l’Ecole de théologie de Cantorbéry et son plus vif%,
désir est de devenir missionnaire en
pays païen.
— Le g cour., s’étaignait à Neuchâtel, a 1 âge de 65 ans, Mme Rose
Rainseyer. Ce nom nous fait revivre
toute la tragique histoire de la mission
évangélique parmi les Achantis, dans
l’Afrique Centrale. Il a été dit d’elle
qu elle n était pas femme de missionnaire mais femme missionnaire. Jamais
elle n’a voulu se mettre en travers de
l’œuvre de son mari, quelque pénible 3
et dangereuse qu’elle pût être. Elle et
son mari, qui lui survit, M. Fritz
Ramseyer, n’étaient pas établis depuis
longtemps comme pionniers dans l’A
l’Eglise qui doit « ne point se mêler,
ne point manger avec le frère discipliné
afin qu’il en ait de la honte. Et comment l’Eglise accomplirait-elle ce pénible devoir si elle ignorait ce que
font ses conducteurs?
6. Demande-t-on en sixième lieu
ce que 1 Ecriture enseigne sur la RÉHABILITATION du frère discipliné ?
I.a discipline ayant le triple but que
nous avons vu, lorsque ce but est atteint, la réhabilitation doit se faire sans
tarder. C’est ce que l’exemple de Paul
nous en.seigne. Apprenant la repentance
évidente de l’incestueux il se hâte d’écrire pour qu’on suspende toute correction ultérieure et qu’on ratifie envers
lui la charité, II Cor. II, 5-12. Le but
à l’égard de l’individu était atteint par
sa repentance. Le but à l’égard de
^ était atteint aussi puisque l’A
potre peut se rejouir de leur obéissance
et écrire: «voyez en effet cette tristesse meme selon Dieu, que vous avez
éprouvée, quel empressement elle a produit en vous ? et même quelle apologie
et meme quelle indignation et même
quelle crainte et même quel ardent désir et même quel zèle et même quel
châtiment. En tout vous avez montré
que vous êtes purs dans cette affaire»,
II Cor. VII, II. —Enfin ce qui venait
de se passer dans l’Eglise de Corinthe
doit avoir servi à mettre en relief dans
l’opinion publique la sainteté de l’Evangile. Tel est le résumé des principales donnes bibliques que nous avons
pu découvrir sur ; a) l’Institution divine
de la Discipline ; b) sur le but de la
Discipline ; c) sur les personnes qui doivent y être soumises; dj sur les moyens
disciplinaires a employer ; e) sur ceux
qui doivent exercer la Discipline ; (/ et
enfin sur la réhabilitation du discipliné.
(A suivre').
3
chanti, quand, en juin 1869, ils furent
arrêtés avec leur petit Fritz, âgé de
quelques mois, et le missionnaire Kühne,
Elle supporta vaillamment cinq années
dô captivité, à Anoum, accompagnées
de fréquentes et terribles menaces. En
1876. à suite de la naissance de
deux jumelles, elle fut atteinte de paralysie à un côté dont elle ne guérit
jamais complètement. Ça ne l’empêcha
pas de repartir avec son mari pour
Coumassie, jadis capitale des Achantis,
depuis colonie anglaise. C’est là qu’ils
virent leur œuvre détruite une deuxième fois par l’insurrection des Achantis
en 1900. Les européens de Coumassie
demeurèrent quelque temps bloqués
dans le fort anglais, puis ils purent
s’enfuir vers la côte, toujours poursuivis par les hordes insurgés. La révolution une fois domptée, les indomptables missionnaires partirent une troisième fois pour l’Achanti en 1902, et
y demeurèrent jusqu’à ce que l’âge et
les forces de M. Ramseyer leur imposèrent de prendre leur retraite dans
leur pays natal. C’est là que cette vaillante femme a été appelée à précéder
son mari dans le repos éternel.
— Nous avons de bonnes nouvelles
du voyage de M. et M.me Louis Jalla
et de M.lle Bourquin en route pour
le Zambèze. La mer étant bonne, ils
ont pu s’embarquer le 7 c. sur le Saxon,
beau vapeur de 12800 tonnes, toucher
Madère le 11 et las Palmas (Açores) le
13. Ils espéraient débarquer au Cap le
soir du 23 ou le matin du 24. Ils y
étaient attendus par M. Cartwright,
l’infatigable président de la Zambezia
de cette ville.
— Il y a du trouble dans la Cité de
Sion, théâtre des exploits d’Alexandre
Dowie, le troisième Elie. Attaqué par
la paralysie, contre ses principes sur
la guérison par la foi il se rendit en
Octobre à Mexico, puis aux bains de
Tempico pour y faire une cure. Il écrivait le 9 octobre; «Je demande les
prières continuelles du peuple de Dieu
afin que je puisse bientôt dire honnêtement que je me porte tout a fait bien.
En décembre, toujours paralyse, il
arrivait à la Jamaïque pour un repos
de trois mois. Dans son journal, N® du
16 décembre il compare sa retraite aux
Antilles à celle de Jésus lorsqu il s en
alla à l’écart avant de choisir ses apôtres.
Il annonçait que pour le 18 septembre,
11 apôtres seraient choisis pour fonder
avec lui l’Eglise du Christ sur la lerre.
En mars, sa santé s’étant améliorée,
le nouveau Jean Baptiste est retourne
au Mexique pour y fonder une nouvelle
colonie. C’est de là qu’il destituait télégraphiquement le diacre Granger, l’un
des administrateurs financiers de Sion.
Cette mesure y a provoqué une violente
indignation. Cinq mille d’entre eux,
réunis le i avril, ont déclaré ne plus
reconnaître l’autorité du prophète et
l’ont provisoirement remplace par M.
Voliva, qui a maintenu l’administrateur.
M.me Dowie, qui était présente, s est
plainte des majçvais traitements que son
mari lui a fait subir. Elle et son fils
ont émis des doutes sur son équilibré
mental. On l’accusa d’avoir égaré la
foule et dissipé cinq millions en deux
ans. Lorsque Dowie a appris, à Mexico,
sa destitution, il est retourné en hâte
à Sion et, après consultation avec son
avocat, il a publié un manifeste où il
déclare qu’ il vaincra ses adversaires
par les méthodes pacifques de l’action légale.
Il est probable, en effet, qu’il réussisse, ayant eu la prudence de mettre
à son nom toutes les propriétés. Il res
tera un gros propriétaire, mais on peut
croire que l’aberration sionniste touche à sa fin.
(D’après la Semaine Keligieusé).
— Voici, d’après la fetdlle Religieuse
du Canton de Vaud, un épisode de l’œuvre de colportage en Arménie. Un
malade rapporte dans son village une
Bible qu’il avait reçue à l’hôpital. Le
prêtre la lui ôte, la déchire et en disperse les débris dans la rue. Mais un
épicier les ramasse et se sert de ces
pages pour envelopper sa marchandise.
Et voilà ses denrées portant dans tous
les ménages les paroles de vie. Bientôt
tout le village prend intérêt à ces feuillets épars et désire posséder le livre
entier. Aussi le premier colporteur, qui
passa dans ce village, put-il placer
dans cette localité plus de cent bibles
ou portions.
— Malgré les fortes entrées des
derniers jours, le Comité des Missions
de Paris a clos son exercice, le 2 c.,
avec un déficit de 283,813 francs.
Le déficit de l’an dernier, qui était de
150.000 fr. n’a été couvert que le 24
août. Qu’en sera-t-il cette année.
— Le Réveil continue à porter ses
fruits au Pays de Galles. De nombreuses
églises ont dû construire de nouveaux
édifices pour abriter la foule des fidèles
Un mineur de Pontypridd, (la mine où
se poursuit depuis quelque temps une
réunion de prières très vivante) dut
quitter son travail pendant une semaine
pour assister sa femme mourante et
veiller ensuite aux funérailles. Pendant
ce temps, ses camarades accomplirent
un travail supplémentaire et, en se
relayant, ils purent fournir la quantité
de chai bon qu’il aurait lui-même détachée ; de sorte qu’il ne perdit rien
de son salaire. Un tel fait ne s’était
jamais vu dans la mine.
— Le Messager des Messagers organe
de la Société Biblique, raconte l’histoire
d’un fakir indou qui avait groupé de
nombreux disciples, auxquels il avait
enseigné une nouvelle religion. Un missionnaire lui ayant demandé de lui
exposer sa doctrine, ne put alors que
s’écrier :
« Mais c’est tout simplement le christianisme que vous enseignez là ! » Après
de vives instances, il obtint que le
docteur allât chercher dans sa cachette
son livre sacré, et il se trouva que
c’était un Evangile, aux pages en lambeaux. Un grand nombre de ces disciples, après une courte instruction supplémentaire, furent baptisés et entrèrent
dans une Eglise chrétienne.
LIVRES ET REVUES
Minerva.
Sommario del N. 20.
Rivista delle Riviste: Pensieri di Ernesto Renan : Dai « cahiers de jeunesse » j L esercito cinese , La criminalità infantile ; Gli aranci della California —■ Attraverso le Riviste italiane: La
lezione di Algesiras e l’antimilitarismo;
La Corte di Cassazione in Italia ; Uno
Stato dell’Africa meridionale; L’Esposizione Jordaens ad Anversa ; Una missione astronomica italiana a Tripoli ;
La Mostra di belle arti a Roma ; L’idillio napoleonico dell’Elba ; Il teatro
spirimentale di Firenze ; Gli arazzi del
Duomo di Milano ; La cura del cancro;
Nicola Cannicci ; Le navi di Tiberio
nel lago di Nemi — Questioni del giorno
___ Spigolature — i'ra libri vecchi e nuovi
___ Rassegna settimanale della stampa.
Vient de paraître :
Giacomo Weitzecker : I Valdesi nell’Africa Australe. Pubblicato dal Comitato « 1 Valdesi all'Estero » per 1 Esposizione di Milano.
Revue Politique
La dépêche impulsive de Guillaume II
à M. Goluchowki, devait nécessairement
avoir son écho au Parlement, après
avoir défrnyé la presse de l’Europe entière et notamment l’allemande et l’italienne.
L’opinion publique éprouvait le besoin
de connaître la manière de voir du Gouvernement à l’endroit de la Triplice, et
c’est M. De Martino qui lui a fourni
l’occasion de s’expliquer à la première
séance du Sénat le 24 c., 'par son interpellation sur la conférence d’Algésiras
et sur la direction actuelle de notre politique internationale. L’orateur n’a pas
beaucoup de peine à démontrer que M.
Venosta a fait à Algésiras œuvre de
pacification, qu’il a eu l’approbation unanime des chancelleries de l’Europe, et
que l’Italie a fait ni plus ni moins que
ce qu’elle devait faire. Quant à nos rapports avec les autres puissances, M. De
Martino est fermement convaincu que
l’Italie doit, coûte que coûte, demeurer
fidèle à la Triplice, sans laquelle ajoutet-il, rien ni personne n’empêcherait à
l’Autriche de pénétrer dans la péninsule
des Balkans. Du reste, l’Allemagne a le
même intérêt que nous au maintien de
l’Alliance, et c’est peut-être la seule nation d’Europe avec laquelle nous n’aurons probablement jamais de conflits
d’intérêts.
M. Guicciardini, ministre des Aff. Etrangères ne fait que confirmer l’opinion de
M. De Martino au sujet de la conférence
d’Algésiras. Il est pareillement d’avis
qu’il nous convient de demeurer unis
aux puissances centrales, tout en gardant
notre amitié pour la France et l’Angleterre. La politique qui a pour base la
Triple alliance a garanti et garantira à
l’avenir l’équilibre dans les Balkans et
dans la Méditerranée, et l’Italie n’a rien
à changer ni à l’endroit de ses alliances,
ni à l’égard de ses amitiés.
Il serait téméraire à nous, d’énoncer
notre manière de voir sur une question
pareille, dans les colonnes de cette modeste rubrique ; mais nous voudrions demander au Gouvernement s’il peut nous
garantir d’une manière absolue que la
Triplice ne nous obligera jamais à participer à une guerre contre la France
ou l’Angleterre ; si l’Allemagne ne prétendra plus nous tenir, le cas échéant,
sous tutelle ; si l’Autriche a bien fini de
heurter brutalement nos susceptibilités ;
si, entre les deux alliées qui pourraient
avoir un jour maille à partir au sujet
des Balkans, l’Allemagne s’engagerait à
demeurer neutre. A ces conditions uniquement nous serions disposés à crier :
Vive la Triplice.
Calimera, un bourg de la province de
Lecce a dernièrement (le 17 c.) été le
théâtre d’un de ces conflits, entre les
paysans et la gendarmerie, auxquels
nous ne sommes que trop habitués. Les
travailleurs réclamant une diminution d’horaire et une augmentation de salaire
s’étaient mis en grève, et ils étaient
dans leur droit. Ils ne l’étaient plus
lorsqu’ils ont lancé dans la maison communale une bombe dont l’explosion a
gravement blessé trois agents de la sûreté
publique et le fils du syndic. On arrête
7 individus suspects ou coupables, et en
guise de protestation les grévistes assaillent à coups de pierres le maréchal
et quelques gendarmes. Ceux-ci ont recours aux armes pour défendre leur vie
gravement menacée. Huit blessés et un
mort demeurent sur le champ de la lutte.
Une copie exacte, n’est-ce pas des dix
ou douze confl-its provoqués pour des
raisons analogues? Pensez si M. Ferri
a manqué l’occasion de crier au scandale,
de tonner contre le massacre ! (eccidio)
et d’en rejeter toute la faute sur les
pauvres gendarmes de qui le devoir serait, à son avis, de se laisser assommer.
Aussi, du haut de sa tribune, l’«Avanti »
il propose la grève générale, comme remède à tous les maux dont les prolétaires sont affligés. Mais le bon sens des
travailleurs va improuver cette proposition
insensée que M. Colaianni combat hardiment dans 1’ « Avanti » même en démontrant qu’on ne saurait, de parti pris
donner toujours tort aux autorités et
aux troupes, et qu’il faut plutôt s’attaquer à la source du mal.
Aux jeux olympiens d’Athènes, ou
sont intervenus des représentants de toute
l’Europe, les Italiens sont en train de se
faire honneur. Un Italien est arrivé bon
premier à la course de bicyclettes ; les
canotiers italiens battent tous leurs compétiteurs au concours de canotage ; au
concours de gymnastique par escadre,
l’Italie n’est vaincue que par les Scandinaves.
Le pape ayant fait mettre le « Sauto »
à l’index, on s’attendait à un semblant
de protestation de la part de son auteur.
Mais M. Fogazzaro fait savoir que son
devoir de bon catholique lui impose de
se soumettre. Le beau spécimen de réformateur que nous avons là, sachant si
bien mettre d’accord ses actions avec
ses écrits !
— San Francisco de Californie, superbe
ville de 350 mille hab., n’est plus. Un
terrible tremblement de terre qui a allumé en outre un grand nombre d’incendies, le 17 c., l’a presque totalement
détruite. Un milliers de morts gisent
sous les décombres fumants, et les dommages sont évalués à plus d’un milliard
de francs. Mais les Américains ne perdent pas la tête pour cela, comme des
Napolitains quelconque. La première impression de terreur passée on a mis la
main à l’œuvre pour les sauvetages, pour
essayer de circonscrire les ravages du
feu, pour ravitailler les »survivants et
leur procurer un abri temporaire. Quatrevingt millions de fr. ont déjà été souscrits
en faveur des victimes et les compagnies
d’assurance verseront plus de 800 millions. Voilà à peu près de quoi reconstruire la grande ville, destinée à surgir
de ses ruines plus belle qu’auparavant.
— Ce n’est plus la grève des mineurs
de Lens seulement qui afflige la France
actuellement; d’autres ouvriers de Toulon,
Brest, Lorient, Clermont-Ferrand, Denain,
de l’Isère, 15.000 de Paris sont en grève,
réclamant la journée de 8 heures. Et
le mouvement accompagné de graves
désordres, s’étend toujours, et dégénéré
en révolution. On appréhende la grève
générale pour le premier mai où une
formidable manifestation des ouvriers doit
avoir lieu dans toute la France.
_________________________________.)• c
FOIRES DE MAI
Le 7 à Moretta, le 8 à Cavour, le 9
au Perrier et à Bagnol, le 14 à St.
Germain, le 21 au Villar et à Briqueras.
Ab. payés et non quittancés.
1906: Jean Long-, ano., S. Germain; Poit
Amandine, Perrier ; Monnet Marie, Envers l'ortes.
Daniel Donn, Copier Argentine Rivoire, id.
A. Rivoir. gérant.
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