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Qftarante-neuyième année.
19 Décembre 1913
N. 51.
L ECHO DES
t
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
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Pasteurs.
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concessionnaire. _______________
S’adresser pour la Rédaction à M. C.-A. Teon, past., Torre Pellice^
et pour l’Administration à M. J. Coïssoh, prof., Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 16 oontlmes, sauf ceux dn
commencement de l’année.
Les changements non accompagnés do la somme de 15 oent.
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses honnêtes, justes, pures, aimables
dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SQMMMRE:
Commun.ica!tî6n officielle — Repentez-vous
éduquons: n’abdiquons pas — Lord
Radstock — Les Catholiques et l’Italie
— A Messieurs les Pasteurs et Professeurs à l’œuvre parmi les Vaudois et
Italiens ! — Chronique vaudoise — Bibliographie — Nouvelles politiques.
COMMUNICATION OFFICIELLE.
A la suite de la démission de M. Ernest Giampiccoli, le poste de pasteur titulaire de l’Eglise de Turiir est déclaré
vacant ;
Vu les articles 13 et 24 des Réglements Organiques, la nomination du
nouveau pasteur n’aura lieu qu’après
que le Consistoire l’aura fait annoncer
pendant les deux dimanches qui précèdent le jour établi pour l’élection qui
devra être faite dans le délai de 3 mois.
Torre Pellice, le 15 décembre 1913.
Pour la Table
B. lyèGBR, Modérateur.
REPENTEZ-VOUS "
Marc I, 15.
Nous voici arrivés à la veille des fêtes
de Noël et du Nouvel-An; encore quelques jours et les multitudes oublieront
pour un instant les luttes, les douleurs,
pour ne penser qu’à ces événements qui
ne peuvent pas nous laisser insensibles.
Rien de plus naturel, car l’homme a été
créé pour le bonheur, et l’entrevoir, ne
fut-ce que pour un instant, c’est déjà
une récompense. Pour nous préparer à
ces fêtes si solennelles, il ne s’agit pas
de recourir aux dépenses insensées qui
vident les bourses et désorganisent le
train régulier d’une famille; il ne s’agit
pas non plus de se procurer quelque
chose d’extra pour nous mettre au niveau des riches, des jouisseurs de ce
monde, mais bien plutôt d’entendre une
voix qui vient du désert, celle du Baptiste qui pour préparer ses compatriotes
à bien recevoir le Christ, disait à tous
indistinctement, à toutes ces foules qui
se pressaient autour de lui: Repentezvous. — Probablement, cette prédication n’est pas du goût de tout le monde,
et plusieurs trouveront qu’il vaudrait
mieux annoncer quelque chose de plus
gai, et cependant, non, c’est tout juste
la parole qu’il faut, car tous en ont besoin. N’allons pas nous scandaliser et
dire que dans notre expérience chrétienne on a atteint un sommet, nous
mettant à l’abri de la nécessité de la
repentance. Nous voulons prendre le
chrétien le plus avancé, le plus près de
Christ, vivant dans sa communion quotidienne, il y reste toujours un recoin
du cœur qui n’est pas ensoleillé, un instant où l’on oublie la haute mission proposée, une porte secrète par laquelle
peut pénétrer l’ennemi des âmes. Un
et un §.t Pierre sont là pour nous
prouver qu’il en est ainsi et cependant
combien près ils étaient de Dieu l’un
et l’autre ! Nous repentir, c’est donc
nous dépouiller de ce vieil homme qui
voudrait rentrer daiis ses domaines,
c’est sentir une profonde douleur d’avoir pu céder, ne fut-ce que pour un instant à la tentation du lion rugissant,
rodant ' constamment autour de noüs.
Il n’y à aucune fausse honte à admettre
qu’il en ¿st ainsi et la repentance est un
titre de courage, de noblesse.
A îa repentance suivait immédiatement le Baptême, à 1-époqué du précurseûr, c’est àidirele:pas décîsif oùèn pénétrant dans l’eau on admettait qu’on
était bien mort au péché, au monde, au
moi égoïste toujours en quête de quelque victoire. — Le pécheur repentant
sera heureux d’en finir avec cet ennemi
incommode qui le poursuit partout, qui
l’a fait souffrir et qui voudrait le priver
du vrai bonheur terrestre et éternel. —
Mourir à une vie de honte, à un monde
trompeur, à un tyran qui n’a fait que
river plus sûrement nos chaînes,peut-on
hésiter? Si jamais il en était ainsi, nous
voudrions presser les irrésolus à regarder autour d’eux et à faire bonne connaissance avec quelques-uns de ces chrétiens toujours si joyeux et actifs, et ils
entendront d’eux-mêmes comment il
faut s’y prendre et ce que l’on peut gagner en fait de tranquillité et de bonheur terrestre. Nous ne voulons pas par
là dire que c’est une chose si facile, qu’il
n’en coûte rien, oh ! non, nous savons
qu’une opération, pour bien réussie
qu’elle soit, est toujours dangereuse,
mais après, quelle délivrance !
A la repentace et au baptême, nous
unissons la Confession — qui n’a rien à
faire avec celle qui a été inventée par les
hommes comme un épouvantail, qui ne
devrait pas être publique et qui serait
seulement le secret d’un homme. C’est
bien d’une confession publique de laquelle il s’agit, de cette confession devant laquelle ne reculaient pas les recrues d’un Jean Baptiste, ni les chrétiens de l’Eglise primitive, qui une fois
tombés, avaient le courage moral de se
présenter devant toute une assemblée
de frères et déclarer hautement la faute
commise, mais aussi la joie de pouvoir
la réparer publiquement. Ils retournaient chez eux, ces confesseurs, avec
un cœur débordant de joie et de bonheur; ils retournaient au sein de leurs
familles avec un fardeau de moins et
avec une force nouvelle puisée dans cet
acte qui avait coûté un sacrifiée, mais
qui avait été accompli.
Les lâches seulement n’osent pas
avouer ni confesser; ce qui est considéré comme une force est en réalité une
grande faiblesse, bien constatée par les
hommes qui savent si bien juger, et par
fois avec une sévérité désolante. Confesser le mal commis, confesser le bonheur acquis, c’est donc digne d’un homme et par conséquent de notre imitation;
. ÀiÎi repentance, au baptêrùe efà là
confession, nous ajoutpns enfin les jruit§
ou, 4id*on veut, la. preuve de tout ce qui
a été dit précédemment. — Ici nous
n’atôns pas de la peine à prouver qu’il
doit'en être ainsi. Trois exemples tirés
de l’Ecriture sont là pour nous le dire.
La : Samaritaine, après son entretien
avec Jésus au puits de Jacob, montre le
résultat de cette conversation par fin
chahgement de conduite immédiat,
après une noble confession que nous
admirons. — Lydie, une autre femme
de l’^Evangile, après la prédication de
Paul reçoit chez elle ses bienfaiteurs ;
elle sera persécutée, elle va s’exposer à
tout perdre ; n’importe, son devoir est
d’affirmer sa foi nouvelle. Le géolier de
PhUippes, lui le dur gardien, esclave du
devoir, après avoir bien compris et reçu
le salut, se jette aux pieds de ses bienfaiteurs pour leur témoignersa plus profonde reconnaissance.
N’en est-il pas encore ainsi de nos
jours? Oh ! que de nobles vies consacrées au service du Maître, le suivant,
le servant, le louant partout où elles en
ont l’occasion !
A la veille de ces belles fêtes que nous
nous préparons à célébrer, efforçonsnous d’être dans les conditions voulues
pour en profiter et pour en faire profiter
à ceux qui jusqu’ici ont été des étrangers ou des ennemis de Christ ! — Célébrer ainsi Noël, c’est le triomphe de la
cause du Maître et notre bonheur à nous.
C. A. Tron.
Eduquons: n’at)diquons pas.
Le rôle du père dans la famille : voilà
si je ne fais erreur, un des points principaux du vaste sujet que nos pasteurs
placent cette année devant leurs auditoires recueillis des « examens de quartier » de nos Vallées; un point de capitale importance que je me propose de
souligner par quelques simples réflexions.
On répète, on a répété de tout temps
que la jeunesse d’aujourd’hui — l’aujourd’hui d’hier et celui de demain —
n’est plus ce qu’elle était jadis: beaucoup moins respectueuse, moins soumise, plus indépendante, plus frondeuse. Or ce pessimisme n’a rien que de
fort naturel, en tant que pessimisme;
mais ne nous arrive-t-il pas d’oublier
qu’on a été jeunes, nous aussi, et que le
point de vue de l’enfant et du jeune
homme diffère sensiblement de celui du
père et de l’homme d’âge mûr? Nous
ne tenons donc pas à_nous ranger, sans
réserves, du côté des contempteurs du
présent en faveur‘du passé.
Cependant, il est un des gfiefs des
pessimistes, au sujet de l’enfance et de
la jeunesse contemporaines, qui mérite
d’être sérieusement examiné: j’entends
parler du « respect » qui serait en baisse,
et de ce soi-disant esprit d’indépendance qui s’affi.rmerait trop tôt. Serions-nous devenus, sans le vouloir,
trop exigeants, ou y a-t-il réellement
une lacune ‘à combler de ce' côté? Les
plaintes, à cet égard, sont générales
pasteurs, maîtres d’école, parents ,
amis des enfants font des constatations presque unanimes. Le moyen
dé croire que tous ces braves gens se
sont conjurés contre notre jeunesse
pour l’accabler, contre toute justice, de
leurs doléances ? Il doit y avoir, il y a
réellement dans ces plaintes quelque
chose de fondé.
On nous dit que les allures frondeuses
des jeunes sont dans l’air que nous respitons. Emih" Eaguet inculpé la démocratie — ne confondre, avec le parti
^èîitîquè de ' KÔs Valléès se iféclâùiant
de ce. titre — du manque de respect,
ainsi que du besoin immodéré d’indépendance des jeunes gens. Nous n’avons pas le loisir de contrôler les affirmations du grand critique français;
mais nous sommes forcés de constater
que le respect — vis à vis des éducateurs, des parents et des autorités —
est en baisse. Nous ne songeons nullement à nier l’influence de l’air ambiant
sur le développement de l’organisme;
mais nous savons aussi, d’autre part,
que l’hygiène corrige, neutralise les
mauvais effets de ce même milieu ambiant. Or dans notre cas particulier, les
mauvais germes du dehors devront être
neutralisés par la famille et, notamment, par l’influence de son chef: le
Père. Nos enfants seront un peu ce que
nous les aurons faits; ne l’oublions jamais, pas plus que l’immense responsabilité que Dieu nous impose en nous
confiant des enfants à élever.
Ouvrons les yeux et observons. Ne
voyons-nous pas que les pères avaricieux — j’écarte l’avarice sordide —
auront presque toujours des enfants,
persuadés, tout comme leur père et modèle, que le suprême but de l’existence
est d’accumuler des richesses? Que les
familles où l’on cultive la médisance
élèvent des enfants médisants? Que le
fils dont le père, abusé’de boissons alcooliques sera porté à son tour à boire
plus que de raison dès que l’âge le lui
permettra? Que l’inconduite du père
aura presque inévitablement pour effet
de rendre les enfants légers ou libertins ?
Que le cynique aura des enfants se moquant de tout et de tous ; le blasphémateur, l’Iiomme au langage débraillé, de^
2
éáfents qui se hâteiont de^
i^a|:es du père ou' d^ la^ipe... ^^’é
âujnération est d’ét¿! coœ^ilte.
Fous devons ^ne, 401^ lesi plies, '
pxÎcher d’exemple.'iùrtoM' d’eÀinple,
.po^s efforçant de mettre toute notre
^ijduite en complète harmonie avec
nos i^roîës/h'vec'nos exhortations, l^ès
jalóles sont moins que rien, si l’exem-'
pl&ne vkntÿaussitôt le^ appuj;er de son
autorité incontestable. Surveillons constaifimentetnos actes et nos paroles devait noss'tenfants, petits et grands, quiu
Be devraient j aippis saisir de contradictiojas entre nos actes et nos paroles.
j- Mais c*est des lieiik communs que
vous nous débitez là, direz-vous. Nous
savions tout cela depuis fort longtemps.
;pereuadé
aussi que parmi nos miiîtipïes devoirs,
celui,de l’éducation par l’exemple est
peut-être le plus difficile à accomplir.
Concluons. I/orsque nous nous serons
parfaitement acquittés de notre devoir
4udUcateurs par l’exemple, mais alors
seulement, nous serons en droit d’exiger 1^ tespect, la soumission, la déférence, 1 obéissance. Bt nous l’exigerons
sans transaction, sans de coupables abdications d autorité, avec de la fermeté
douce et de la douceur ferme » comme
disait l’autre. Be père .qui a droit au
respect et à la soumission et ne les exige
^ pas, èst aussi coupable que celui qui les
exigerait sans les mériter.
Les mœurs d’aujourd’hui pèchent
par excès de sensibilité, j’allais dire de
sensiblerie, surtout en ce qui a trait à
1 edUjCation faniiliale. Voilà, à n’en pas
douter, une des causes du mal que nous
déplorions tout à l’heure. Sans nous
exhorter à prendre la verge et le bâton
de jadis, gardons-nous d’être trop modèrnès si nous voulons exercer sur nos
enfants le legitime ascendant auquel
nous avons droit. j, c.
■ 1' J, !
LORD RADSTOCK.
L’Angleterre et tout le monde chrétien vient de perdre un homme qui a
bien mérité de sa patrie et de la cause
de Christ. Agé de 80 ans, il voyageait
encore comme si c’était un jeune homme, et chaque année il faisait son tour
sur le continent pour plaider la cause
de Christ. Il était dernièrement à l’hôtel de Jena à Paris et avait déjà présidé
quelques réunions lorsque se sentant
peu bien il engagea son fils à le remplacer. A son retour, celui-ci trouva son
père mort, ayant été rappelé d’une manière soudaine. Lord Radstock était un
homme dévoué à son Maître. Il aurait
pu jouer un grand rôle dans le monde
politique ou dans la société aristocratique, mais il préféra se vouer à l’évangélisation itinérante, allant de continent en continent pour rendre son témoignage. Nous l’avons encore entendu
tout dernièrement à Kesswick, parlant
dans une assemblée composée uniquement de pasteurs, et il n’hésita pas à
prendre la parole, écouté avec un profond respect. — A le juger d’après l’apparence on l’aurait pris pour un modeste employé. Au commencement de
son ministère laïque, il se rattache d’abord aux frères Darbystes, mais leur
étroitesse, ou plutôt sa largeur d’esprit,
l’éloigne de cette branche du protestantisme, et on peut bien dire qu’il appartenait à l’Eglise de Christ, estimé par
les anglicans, les nonconformistes, les
orthodoxes et catholiques. — Il a été
une preuve vivante de la puissance de
la largeur d’esprit. C’est surtout en
Russie qu’il exerça un ministère béni.
(Jrâçç à, son titre de aobfesae, il put pé
nétrer dans la plus haute société, qui
jlatiguée de la ^perstitîbn de l’ort|io-,
^xte, reçoit avec enthousiasme le nif®»
ikge fiiaifle mais vivanfer du laïque anglais. 11 étendit son influence à tel point
que tous les salons lui furent ouverts.
Il gagna à sa cause un colonel de la plus
häute aristocratie, M. Tacs hoff qui, enii thousiaste, commença aussi lui à évan. géliserj seulement en ne se limitant plus
à l’aristocratie, mais s’adressant au peù,.,ple. Le mouvement prit bientôt une
‘telle-extension, que nul local n’étalt
plus capable de recevoir les foules avii des d’entendre l’évangile. Le clergé
s’effraya, et le colonel fut d’abord confiné dans mre de ses propriétés et enfin
exilé. — Nous connaissions personnel^lement^ord Radstock, connu très favorablement à Rome, où iî "se rendit
maintes fois. — Nous faisons des vœux
sincères pour que son fils puisse continuer cette œuvre si bénie, qui est une
preuve de la puissance de l’Evangile.
C. A. Tron,
LES CATHOLIQUES ET L’ITALIE.
, Le Congrès catholique de Milan a
éveillé dans toute l’Italie le plus vif intérêt. L archevêque d’Udiue a réveillé
la question du pouvoir tempprel en proposant l’internationalisation de la loi
des garanties, à laquelle ou ne devrait
pas faire beaucoup de retouches. L’Italie acquerrait un grand prestige pardessus toutes les autres nations le jour
où elle ferait la paix avec le Pape. Cette
proposition cependant, difficilement
pourra être prise en considération par
le gouvernement et par le parlement
italien. L’Italie désire être libre, complètement libre dans le maniement de
ses propres affaires.- — Ce qui pamît
plus important c’est le discoui4' de
clôture, prononcé au congrès par le
comte Pella Torre. Il a entrepris le thème ancien de la conciliation entre la
papauté et le gouvernement royal ; thème particulièrement brûlant, alors que
assistaient à la séance le cardinal Ferrari, quinze archevêques et évêques, et
les chefs des organisations catholiques.
Effectivement, après avoir retracé
les phases de l’activité catholique en
Italie, après avoir rappelé que cette action a été entravée par les ennemis de
l’église, attachés à faire croire que les
catholiques italiens sont antipatriotes,
puisqu ils sont tenus de contester l’intégrité du royaume, M. Délia Torre a
proclamé que l’idée de la patrie et même la conception du pouvoir civil de
1 Etat ne sont pas en contradiction avec
les aspirations catholiques. L’Eglise, en
effet, a toujours dit : « Rendez à César
ce qui est à César ».
L’orateur est allé plus loin. Il a déclaré que les catholiques remplissent
leurs devoirs de sujets fidèles de l’Etat
Italien. Certes, ils veulent que le Pape
soit indépendant dans sa mission de
pontife suprême. Mais ils croient possible la paix entre l’Etat et l’Eglise:
« Cette paix, a-t-il dit, peut toujours,
grâce à la volonté constitutionnelle du
pays, s’établir du côté de l’Etat, sans
que soit compromise la souveraineté civile du dernier.
C’est là notre sincère désir, notre légitime conviction ; car nous serons à bon
droit fiers et heureux de voir l’aurore
du jour où l’Italie, réconciliée avec l’Eglise, reprendrait fermement sa mission
mondiale de progrès chrétien et de civilisation ». Ainsi, d’après M. le comte
Délia Torre,.c’est par la seule autorité
de 1 Etâit italien qu’il entend préparer
la paix de l’Etat et de l’Eglise. Ce serait
déjlTeaucoup mieux que la propœition^de l^eimeigneur Rossi, car fei'fidus
4vqifô un nouveau pas enlavant Vers
l’entente des catholiques avec l’Etat Sur
la base d’un stricte loyalisme. Le Vatican est-il d accord avec les mernbres du
Congrès? On tâche de sonder l’opinion
'publique sans rien compromettre, maiSi
nous croyons que le moment est solen
nel. Pas de doutes possibles, la nouvelle
, |eurs,^à prendre en consideration ifa^
pjel d* M. E. Jalla; ii en vaut la p4ne.
■' 1^ Rédactio^. ^
VAUDOIse
lutte. Jusqu’ici les catholiques, comme’'
tels ont été laissés de côté et cette nouvelle génération est de plus en plus en^»
sympathie avec le sentiment national;
de plus en plus désireuse de participer
ANGROGNE. Dimanche dernier,^à
principal, 1 ’Asse mblée
^ Lglise a été appelé à
élire six anciens et un diacre, ceux qui
uci. X £t& UC uuuLCb xJossiDies, la nouvenç ■ .------lux uiacre, ceux qui
génération veut agir et entrer- dtansVlÎ^' chàr^ ayant fini ïêurs ¿inq
T_____, annpp.«;
années réglementaires. Nous sommés
heureux de dire que tous ônt été réélus
, par une belle votation. Les six anciens
. sont MM. Daniel’’Buffa- (Bonneniiiti,
Jean Bierre Rivoire (Malan), Jean Long
inatto Cil piuö aebiieube ae paixiciger je^an juong
à l’ascension de puissance du pays. —Malan (Ödin-Bertbt),
----i>------rr Paul Buffa (St-Láürent) et Jjean
'Mowastter (.Serre)“'. Le diacre'esi'M.'B'ar
Déjà avec ou sans l’assentiment du Vatican, cette nouvelle génération a participé aux élections politiques, mais
cela ne suffit pas, elle se sent forte et
désireuse de faire quelque chose. Si nous
étions des intolérants, nous désirerions
voir cette entente disparaître, mais
nous croyons que ces masses religieuses,
si vraiment elles aiment leur patrie,
doivent aussi avoir leur part au combat et aux succès de la patrie. Tout le
monde aura à y gagner, mais surtout
l’Etat, qui verrait une de ses épines disparaître à toujours. Reporter.
A Messieurs les Pasteurs et Professeurs
à l'oeuiire pariui ies Vaudois et autres italiens!
Messieurs et honorés Jrères,
Dès les premiers jours d’octobre dernier, nous vous avons fait parvenir des
circulaires de souscription à un nouveau
livre contenant des nouvelles et des
données jusqu’ici inédites, et du plus
haut intérêt pour tout Protestant ou
sympathisant avec la cause de l’Evangüè parmi les Italiens. Ce livre porte le
titre de « Storia délia Riforma in Piemonte (fuori delle Valli Valdesi) ». Il représente le produit de vingt ans de recherches infatigables et patientes dans
les archives de l’Italie et de l’Etranger,
de la part d’un Auteur bien connu, qui
parmi les vivants est certes le plus compétent pour ce qui concerne l’Histoire
de la Réformation en Italie.
Ce livre aura environ 500 pages in-8°
grand, sera orné de nouvelles illustrations, et sera cédé à 4 francs franco en
Italie (frs. 5 à l’Etranger) à qui enverra
sa souscription avant le 31 décembre
courant. Après cette date il coûtera 5
francs en Italie et 6 francs à l’Etranger.
Messieurs,
Les frais de publication d’un livre
de cette importance sont naturellement
bien élevés ; aussi la Société des Publications Evangéliques Italiennes espère
et attend de tout Pasteur ou Professeur
à l’œuvre parmi les Vaudois et autres
Protestants Italiens, qu’il veuille considérer comme un devoir de solidarité
chrétieirne et d’amour patriotique de
coopérer avec elle au moins en souscrivant à un ou plusieurs exemplaires de
cet ouvrage, afin que la charge de pourvoir un ouvrage aussi nouveau et précieux pour la cause évangélique dans
notre patrie, ne cause pas une dette
trop lourde à la Société Editrice, formée de vos frères et collègues bien connus. Chaque Pasteur ou Professeur voudra bien se charger de transmettre au
soussigné avant le 31 décembre courant
le montant des exemplaires qu’il aura
eu la bonté de procurer.
Florence, 51 Via de’ Serragli.
Le Secrétaire-Editeur
Edouard Jadra, pasteur.
Nous engageons vivement nos lec
thèlemy ChauvîèJf.
BRICHERASIO. Les joismaux apportent la nouvelle que le Conseil coîït*.
munal, dans sa dernière séance, a pris
la décision d’enlever le mur de séparaqui existait.au Ciinetiere entre-catholiques et protestants. Cette décision
honore le Conseil Cominunal dè" Brichet4SÎë4,_;;-|^r- r
LA TOUR. Nous sommes heureux
d’annoncer deux mariages, qui ont eu
heu la semaine passée : celui de M. Jean
Cesan avec M.lle Evodie Stallé, et celui
de M. Edouard Aime avec M.lle Marie
Cougn. — Nous adressons nos meilleurs
vœux de bonheur à ces deux couples
d’époux.
— Dimanche dernier un banquet de“
280 couverts a été offert au professeur
Falehi qui, comme on le sait, a été l’âme du Comité pour l’élection de l’hon.
député E. Giretti:’
Nous n.vons eu^ la semaine dernière, trois décès, tous à rhôpital. Ce
sont ceux à.Q Artus, de Bobi, emporté
à l’âge de 23 ans ; de Bertin Daniel, de
Angrogne, mort à l’âge de 24 ans et de
Charbonnier Jacques, des Servières, âgé
de 66 ans. Des familles frappées par
ces deuils sont sures de trouver auprès
de Dieu force et consolation.
ROME. Datée de Londres nous recevons la circulaire du président du Comité d évangélisation que nous tenons
à publier in extenso, car elle mérite d’être connue par tous nos lecteurs, afin
qu ils s’intéressent toujours plus à notre œuvre :
Londra, 30 Bovemqre 1913.
Cari J rateili,
. 3-vrei Spedita più presto questa
circolare, se fossi stato in grado prima
d ora di darvi un esatto ragguaglio di
tutti i traslochi di operai nel nostro
campo di evangelizzazione, e se altre
non lievi preoccupazioni non avessero
assorbito tutto il mio tempo ed il mio'
pensiero.
Ora che i traslochi sono non Solo fissati ma effettuati, nulla più si oppone
che ve ne confermiamo ufficialmente la
notizia che già per altre vie è venuta a
vostra conoscenza.
if
Il sig. Arturo Muston, al quale rinnoviamo 1 espressióne della riconoscenza
della Chiesa intera per l’opera fedele e
coscienziosa compita nei sette anni regolamentari della sua Presidenza, rimane a Roma fino alla inaugurazione
del nuovo Tempio di Piazza Cavour, —
dopo di che avrà sei mesi di congedo
che il Comitato, dietro sua domanda, è
stato lieto di concedergli. Passati questi
e riposato dalle non lievi ininterrotte fatiche degli anni trascorsi a capo del1 opera, ii sig. Muston è destinato, secondo il desiderio da lui stesso espressone, alla direzione della Chiesa di Livorno.
i
Quanto agli altri traslochi, eccoli pef
3
ordine di regioni : G. G. Ribetti da Salle
a Cuorgnè; C. A. Arnoulet a I^asalle;
G, Marauia da Cuorgnè a Susa ; <?: Beri
da Viereng a Tocco Casauria; Fons
a Viereng; P. Chauvie da Alessandria'
ad Aosta ; A. Arias da Casale a Milano ;
G. Messina da Savona a Casale, Alessandria e diaspora ; F. Balmas da Sampierdarena a disposizione del Comitato ;
G. Silva da Verona a Sampierdarena e
Savona; B. Giudici, di ritorno dalla Colonia Eritrea a Dovadola; E. Robutti
da Dovadola a Felónica Po; G. Grilli
da Eivorno a Firenze» Via Manzoni; A.
Leonardi, di ritorno dalla Scozia a Eivorno interinalmente ; L. Rpstagno da.
Firenze, Via Manzoni, a Roma, Piazza
Cavour; F. Bariglione a Roma, Piazza
Cavour; G. Bertinat da Chieti a Roma,
Via Nazionale, interinalmente ; G. Banchetti da Corato a Chxatì', Corrado Jalla
da Napoli a Verona; Luigi Micol da
Torino a Napoli; A. Corneho da Orsara
a Benevento; P. Lo Pe -da^^nùsa ad
Orsara; Enrico da. Grotte a Ginosa; a Grotte; Vittorio
Riesi; Enrico Tron da Riesi a
S^ato; G. Fasulo da Catania a Palermo; P. Malan da Torre Pedice a Catania. C. Turi a Palermo; L. Vulicevic
da Brindisi a Bari.
Sarebbe stato vivissimo desiderio del
Comitato il ridurre di molto il numero
dei traslochi eccezionalmente grande
quest’anno, se le esigenze dell’opera In
generale e di talune opere iocaii non ci
avessero imposto le decisioni che abbiamo do vuto prenderei che vi‘abbiamo più sù comunicate.
<■* ^
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Eccovi ora alcune ’ altre-■rt0ti2;ie’;| i
■ a) I noStri colieghi Giulio TÀihl Br^
nesto Tron ed Emilio Tron sono partitici
i due primi per l’America del Sud, ed i|
terzo per l’America del Nord d&signoì'
Alessandro Tron sta per imbarcarsi per
la Colonia Eri^tréa. A questbc^4#|edi,
che si separano da poi ^er qualche anno;
vada l’augurio più fervidó'di un ottimoviaggio e di un’opera benedetta nél ioid'
rispettivo campo di lavoro.
b) Il nuovo TethpÌo di Piazza Caj-^
vour a Roma, dovuto alla munitìca gef.
nerosità della Signora Kenn?dSr’?a'i^'
inaugurato, sperasi, verso la metà di
Gennaio, quantunque non possiamo
fissare ancorala data precisq^. Il discomo'
inaugurale sarà pronunziato dal prof..
G. Buzzi, e per i primi tre mesi {durante
l’assenza del sig. Buigi Rostagno, in
viaggio di colletta in Isvizzera) l’opera
sarà affidata al prof. Giovanni Rostagno. Dio voglia benedire fin da ora
quanto sarà fatto nel nuovo .Tempio e^
nei locali annessi. ' ' - i.
c) I nostri collettori si preparano a
partire ben prestò per l’estero. Essi saranno quest’anno, D. V., i sigg. C. A.
Tron e G. Silva per l’Inghilterra ; E.
Bertalot per la Scozia; B- Rostagno per
la Svizzera; P. Calvino, A. Comba, F.
Peyronel e forse D. Peyrot perda Germania. Il sig. F. Balmas ha già visitato
l’Olanda e sta per visitare l'Alsazia. Nè
dobbiamo dimenticare i sigg. prof. Alberto Clot e Davide Bosio che lavorano
per la nostra causa negli Stati Uniti‘d’America. Circondiamo tutti questi nostri
fratelli delia nostra simpatia e delle nostre preghiere, e possano essi nella loro
preparazione e nel loro lavoro di collettori aver sempre il sentimento che l’opera_^ nostra è così spiritualmente elevata ed è così nobilmerite e fedelrqent^e
compita da giustificare pienamente ogni
loro insistenza a suo favore pressò i nostri amici dell’estero assaliti da ógni
parte e in proporzione sempre crescente
da domande di contribuzioni per ogni
specie di opere religiose, filantropiche e
sociali.
>!<
* i»
I nostri Capi-Distretto, — che rimangono quali erano l’anno passato — vi
^myranno già informati della delibera||zione confermata dal Comitato: che,
I cioè, salvo casi eccezionali, tutti gli opeft rai corrispondono unicamente coi Capo» Distretto e non col Presidente. A quej sta deliberazione occorre che ci manteI niamo tutti fedeli, cari fratelli, voi da
I parte vostra e il Presidente da parte
§ua, afi&jjQhè quest’ultimo, non costretto
ad occuparsi dei particolari di ogni ;
Chiesa o di ogni opera speciale, -pòssaconsacrare tutto il suo tempo e le sue
forze agrinteressi generali "iiellà Chiesa
nel suo insieme. Non vi nascondo, cari
fratelli, che in questo lavoro a prò della
Chiesa nel suo insieme, io sento, ancora
più fortemente di quando or sono tre
mesi accettai la carica, il profondo bisogno di tutto il vostro appoggio spirituale e di tutta la vostra simpatia. Vi
basti il sapere che a causa delia nostra '
situazione finanziaria, non soltanto
grave, ma minacciosa, mi è stato d’uopo
partire per l’estero assai prima di quanto
avessi creduto necessario ed avessi desiderato. Ma per quanto grave sia il momento presente, non vi è ragione di perder coraggio o di guardare con minore
fiducia ail'àvvenire.
Io non dubito punto, e sono sicuro
che voi neppure non dubitate, che insieme con la prova il Signore ci darà la
liberazione; — che se lavoriamo con
zelo e con fedeltà, non potrà mancarci
la sua benedizione; — che se siamo veramente consacrati al suo servizio. Egli
porterà con noi il peso delle nostre difficoltà e spianerà le montagne davanti
a noi.
Vogliamoci bene sovratutto; sentiamoci uniti gli uni agli altri anche se non
possiamo sempre approvare il nostro
■ vario modo di agire ; pensiamo con affetto gii uni agli altri ; preghiarno gli uni
per gli altri ; formiamo una sola famiglia di cui Cristo, possa e,sseje„ e ,sia.ye.ramehtè lì Capo ; •^ê'âTh'düé'Sîi ùniónè
do! nqife^o comunes |Ia|StrOj troveremo
{la’ Via • di 'ùn progresso' caliìio V fficùro
;per l’opera nostrar-'^ ■ '
('■ Vogïiâtê gradire gli affettuosi saluti
'del Cofairtàtb ed iü'-partiCoÎar modo del
f vos^o dev.mo b
Ernesto Giaj«j:ccoei.
i KÌÈÌi p
{ SAN REMO.jNous regrettons que ïe
format du journal ne nous permette pas
i d’fnseref loùt ce que publie le Pensiero,
¡de San Remo sur la conférence donnée
pat le feV. Ugo Janni: Il dovere, cónsifderatò in rapporto cori Tdvveàìo (Buda
III, .To). Comme toùjouin, le pàsteur de
0- Remo, ;se montra profond et incisif,
.obligeant ses auditeurs à le suivre et à
îilapprécier-., Dieu veuille, en effet, qüe
quandJe Christ viendra, au terme de
notte course, nous ayons pu accomplir
notre œuvre.
RIO MARINA. C’est avec douleur
que,.n:ou^ apprenons l’épreuve qui vient
de ffràjpper ffibtre collègue de Rio Marina, M. le. pasteur Jean Rochat. Be 6
décembre. Il a plû au Seigneur de rappeler à Bui la compagne de notre ami.
Madame Henriette Verena Rochat, née
Cordey. Nous savons que notre frère à
la force d’âcçeptèr la volonté de Dieu,
et c’est à ce Père que nous le recom'mandons, ainsi que sa famille, dans ces
moments si solennels.
TURI:^. L’islêitio 'Artigianelli Vaidesi ringrazia le parrocchie di Bobbio
Pellice, Pinerolo, Pomaretto, Prarostino,
Pramollo. Riclaretto, S. Germano e Tarre
Pellice, che durante gli anni 1911 e 1912
si compiacquero inviargli patate, castagne e mele, accolte non gioia e riconoscenza.
Essendo attualmente aumentato il
numero dei giovani in esso ricoverati,
l’Istituto degli Artigianelli Valdesi, confida- nella geiierqsità dei suoi Benefattori, perchè neU’anno che stiamo per
incominciare. Essi vogliano aircora ricordarsi dei giovanetti nostri, inviando
alla Direzione dell’Istituto, in Via Berthollet, N° 34, i doni che intendessero
fare al nostro Istituto.
Possiamo sin d’ora assicurare che
essi ci giungeranno oltremodo graditi e
che sarà con sensi di profonda riconoscenza che tanto noi, coinè i nostri Artigianelli, penseremo ai nostri Benefattori.
Per l’Istituto degli Artigianelli Valdesi
Il Direttore Enrico Decker.
BIBLIOGRAPHIE.
^Noèl à travers les âges, par le pasteur
* <^ofges Appiabifuprimerie AlpB^
Vtie, Torr^ Pellieie — Prix: frs. 3,50.
Ce beau volume de 398 pages, ayec
une quantité de gravures, dû à la plume
du pasteurrG. Appia, si connu en Italie,
en France et dans le monde chrétien,
vient de paraître. On ne pourrait .rien
trouver ;dè mieux comme cadeàu’ de
Noël; aussi le conseillons-nous aux pè‘"
res et aux mères, afin qu’ils se hâtent
de faire une agréable surprise à leurs ^
enfants, ainsi que aux pasteurs, pour
le placer dans les bilbiothèques paroissiales. Bes Vaudois des Vallées Au Piémont y trouveront ,des souverprs bien
chers et sentiront jüh souffle bienfaisant
de foi et de'‘patriotisme. ;Se procurer ce
livre est. en même-temps un devoir pour
rappeler celui qui a tant aimé ses Vallées et ses Yâudois.-Voici le contenu de
ce volume y que mous recommandons
chaleureusé^ent f’jjne visite à Bethléhem en 385; Mâteiina ou l’influence
d’une sœur et une fête de Noël au IV
siècle; Noël en 496 et la Mission des ,
Francs ;Beytlie deÊaris et la Convention'
des Anglais’:oü Npèl'en 597; le Pâtr^èt,
la Princesse; Récits de Noël aTUVII"
siècle; le Mâiiteau»..de Noël; S.t Bonis
et la VII Grpisaèé4' Violence et douceur ou Noël en 1476 et i48i; le Nau-’^'
frage de; Colomb dir la première-fête de ♦
No ël Aans le Nouveau- Monde ;■ Savonarole ou Noël à Florence en 1497; Gus*tavè SuèdeleiViS-ao ;
Enfaqts Vaudois du.^ternps des^ p,^rsécutitii|sMl fêtes* fie Pié
ùiorif au '¿VITrièefé Noël huT'Aih glaçonen’ r8Ô9 ; Noël au-centre' de d’Afrique en 1&71 ;4’Etqile IVfeges aij BaV bia^or TkblÎ
res, pn grandg.j)a|tie .dessins ^de l’auteur.
l\oüvelles politiqueis.
Ba discussion générale sur'la politique dugouvèrhemènt tOucEe-ù sa fin.
Bes chefs des groupes parlementaires
“ont p'arffl presque tous enBaveur du ministère et l’opposition semble réduite
àux'dèux gtoupeè àociàlist'es'et à quelques unités-dseiées-. 4Br •Sonaino -s’-est
déclaré favorable, le groupe radical continúe à laifê partfe'AA Iff'ffiàjorité, et
tout laissé prévoir quëi'e votë politique'
jaffermira la position du cabinet. Mardi
Aernier les ministres ont commencé à
parler. D’apopâ d| §àn GiulianbJ
ministre des ^ff^re# AttÎhgères a exposé notre situâ-tion dans la politique
internationale. Discours très-optimiste.
Rien de nouveau mais le ministre, en
^concluant, affirme énergiquement que
sans voifloir Jap:c pojitifue méga?
lomane ni impérialiste, nous saurons
protéger nos intérêts vitaux: « Bes jours
de la politique rémissive pour l’Italie
pont passés pour toîujours ^ JApplaU-,
dissements prolongés).
^ Ensuite M. Giolitti a parlé sur la politique intérieure, touchant les principales questions. Il explique encore que
la guerre de Bybie était pour nous une
nécessité vitale. Bes socialistes interrompent souvent, mais l’orateur n’y
prend pas garde. Rien dé nouveau
quant à la politiqi» sociale .et,'ecclé- i
siastique. Be gouvernement déposera
un projet de loi pour rendre obligatoire
la précédence du mariage civil. En un
mot le discours de M. Giolitti, qui a eu
un très vif succès, prouve que le gouvernement continuera dans^^la même
voie et que rien ne sera changé dans
son orientation politique.
Ba Commission de vérification des
pouvoirs ayant proposé de valider l’élection de M. Federzoni, député nationaliste du preffiliêr collée de JR.ome, les
socialistes demandent de renvoyer hexamen de l’élection à la commission
pour-eontest^tion. On commence l’ap
. K
pel noniiniri pour voter cette proposition. M. Turati de mande*^ la parole, le
“présiderit la refuse déclarant que le vote
# ^commencé et lebç^lement ne permet
pas qu’on prenne là parole. Bes députés socialistes en masse se précipitent
vers l’urne pour empêcher la votation.
On crie, on chante 1’/m»o dei Lavoratóri, des voies de fait se produisent. Be
président suspend la séance. On rouvre
plus tard, le président veut reprendre
l’appel, mais les mêmes faits et gestes
se reproduisent. Il faut lever la séance.
Be^ lendemain les .esprits sont plus
calmes à la suite de concessions faites
de part et d’autre. B'élection de M. Federzoni est validée à forte majorité,
ainsi que celle de M. -Pavia, sous-secrétaire d’Etat et député de Varese.
Be San Giorgio a quitté enfin la plage
de S. Agata où U avait;^échoué, et il a
pu se rendre à Tárente par ses propres
moyens. On espère que bientôt il pourra
être Ternis en parfait état d’armement.
A-Ja suite du |résuitat de l’enquête, le
feontref amiral ¡Cagni, commandant la
deuxième division,"' et le capitaine de
vaisseau Cacace, comniandant du San
Giorgio, -ont été mis en disponibilité.
Be dossier de l’enquête à été soumis au
Conseil de guerre maritime en vue des
mesures éventuelies à prendre.
Be cardÎifel Ráiiipolfá; le grand diplojn£^te,de 1^ qo.uf pontificale, secrétaire d*Etat tout puissant sous Béon
XIII, vië'iîi de' mourir à Rome. Après
le derniedcôhclavë'où il fût sur le point
d’être nommé pâpe-fson élection a été
vivement combattue par l’Autriche),
il vivait dans la retraite et l’étude. Il
était né à P'Olizzî, diocèse dé Cefalù en
Sicile le, 17 août 1843. ,
Une lioUveÜe sensàtionnelle, quoique
ce ne soit pas une, nouvelle politique,
c’est qu’on a. trouvé la Joconde, le fameux tableau de Béonard de Vinci, volé
au Musée du BôüVre àParis il y a deux
ans et demi. Un ouvrier italien, peintre
en bâtiments, l’avait simplement emportée, cachée.squs sa blouse. Maintenant il s’était mis-en correspondance
avec un antiquaire de Florence pour
« rendre à l’Italie ce chef-d’œuvre de
l’art italien, emporté en France par Napoléon I ». Ba police a vite fait de mettre en sûreté le tableau et le voleur.
•Grande émotion dans le monde entier
et surtout en France, où on se promet
dé prendre à l’avenir de sérieuses mesures pour garder les trésors artistiques.
En attendant que la Jocondesoit rendue
avec solennité au gouvernement français, on l’expose à Florence et à Rome
et une foule énorme accourt pour l’ad"mifèr. * ' E. B.
Ab. payés et non quittancés.
Ugo Janni, S. Remo (Ricevo B. 2,50
per 1913 - mancano B. 0,0 per saldo anno
corrente. — M. Bioley, Turin, 1914 — G.
Tron, Biella, 1914 (saluti e auguri) — B.
Constantin, Envers Pinache, 1913 — BCoïsson, Id., 1914—H.ri Bertet, Id., 1914.
C.-A. Tron, Directeur-res'ponscéle.
La Famiglia AVONDEiP, di Rio-Cros,
ha il dolore di partecipare il decesso,
avvenuto ieri, della sua cara consorte,
madre, nonna e congiunta.
FORNERON MARTA
danni 68.
Torre Pellice, 18 Dicembre 1913.
Ba sepoltura avrà luogo Venerdì 19 corr.,
alle ore 14 (2 pom.), partendo da Rio-Cros.
Non si mandano speciali partecipazioni.
4
MÍM
VOLETE
SALUTE ? ?..
tonico ricostituente del Sangue.
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« Sorgente Angelica >
Esportazione In tutto il mondo,
induzione anima 10.000.000 di bottiglie.
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B B per compleanni, Onomastici,
Ei tfcal B— B Pesjtt Natalizie, Capo d'anno, ecc.
MOONE 1914
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È IL
PER LA FELICITÀ,,
«KillOIIE »ÌinttCCII PROraiUTO DISIBFEnANTE PER PPRTAFOGII
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dotato, pel suo profumo squisito e durevole, per le notizie utili che contiene, è il preferito.
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