1
L- yuaraiite-deuiième année.
2 Août 1907.
N. 31.
L’ÉCHO DES VALLÉES
n
E»AKA.US{SA1VTC' CHA QUK VKIVÖRKHI
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Pasteurs.
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la quatrième page. ______________^
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et pour l’Administration A M. J. Coïsson, prof., Jorre Pelltee.
Tout changement d’adresse coûte 16 centimes, sauf ceni du commencement de l’année. ik „«„f ne
Les changements non accompagnés de la somme de lo cent,
seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (TM. I , )
H
SOMMAIRE :
i-dtvis — Epliémérides vaudoises — Con.. férence annuelle du II District —
’-jrsOnzièrae Conférence de l’Alliance Evangéli que — Chronique — Nouvelles et
Hi faits divers — Souscription — Feuilleton ; Les paradoxes de Jésus.
■î::
AVIS
m
La Fête du 15 Août aura lieu, D. V.,
au Jalla de l’Envers de la Tour. Le
' Culte commencera à 9 heures. Si le
temps était à la pluie, on se réunirait
- dans le Temple des Coppiers.
i . Le Val Clusoii célébrera sa fête, au
Provençal d’Envers Portes, près, des
Garoussins. Le Culte commencera a
^ 10 heures.
IFMtMlillIS. ÏIÏÏDOl^'^
ft
2 Août.
Dispute de Saint-Germain.
" Il s’agit d’une des plus mémorables
discussions publiques que nos pères
aient eu à soutenir contre le cierge ca-^
tholique, si nous considérons tout ce
■qui l’amena et en même temps quel en
fut le résultat pour ceux qui l’avaient
provoquée.
Il fallut 18 mois aux moines pour s’y
préparer. Ils Avaient de zélés missionnaires en Val Pérouse dont deux surtout nous sont connus, les capucins
Valeriano Berno et Filippo Ribotti de
Pancalieri. Ce fut le premier qui eut
l’idée d’essayer de convertir les Vau-,
dois de Val Pérouse par une dispute
publique et il en écrivit en Janvier I597
au duc Charles Emmanuel I, au nonce
du pape et à l’inquisiteur. — Le duc
répondit favorablement le 2 février ; les
deux autres ne le firent que le 2 Mars,
et le 12 Mars le préfet de Pignerol faisait publier ces lettres sur la place de
St. Germain, avec un défi des capucins
qui fixait aux Vaudois un délai de 10
jours pour répondre.
Le pasteur de St.-Germain, David
Rostain, écrivit aussitôt à Berno qu il
était à sa disposition pour discuter
quand B voudrait.
Mais les capucins n’avaient aucune
hâte de se mesurer avec lui; ils laissèrent sa lettre sans réponse pendant
plus de 3 mois, et lui répondirent seulement le 5 Juillet essayant de traîner
en longueur et de gagner du temps
dans l’espoir qu’on finirait par oublier
leur défi.
Le fait est qu’une bonne année s’écoula sans yue l’on parlât plus de la
dispute. Mais l’année suivante, le 29
Juillet 1598 le capitaine Bergat de St.
Germain ayant rencontré le capucin
Ribotti le mit si bien au pied du mur
que le moine lui promit de venir disputer avec le pasteur le 2 Août suivant et le chargea d’en avertir David
Rostain.
Ainsi dît, ainsi fait. Le Dimanche 2
Août, après dîner, Ribotti arriva avec
le préfet et une grande suite, et la dispute eut lieu dans le temple de SaintGermain sur le sujet de la transubstantiation. Un notaire écrivit les arguments des deux partis. Mais la suite
du moine voyant le soir arriver et
n’ayant nulle envie de s’arrêter davantage pour permettre aux deux orateurs
d’épuiser le sujet, fit interrompre la
discussion avant que tous les arguments
eussent pu être présentés.
Ribotti se hâta de faire imprimer le
verbal écrit par le notaire croyant par
là triompher ; mais ce verbal même était
si peu favorable aux catholiques que
l’inquisiteur défendit à tous les catholiques de venddfe ou acheter ce livre.
On s’attendait à ce que les moines
voudraient rouvrir la dispute interrompue par leurs amis, mais ils s’en gardèrent bien, ils en avaient assez des
horions reçus et ne tenaient nullement
à recevoir leur reste.
Teofilo Gay.
Conférence annuelle du II District
qui comprend les églises et les.stations
du Piémont, de la Ligurie et de Nice
{Suite).
La question de la fondation d’un
Asile d'Enfance évangélique à Turin
n’intérèsse pas seulement cette église
mais plusieurs églises et stations du
District, comme l’a fort bien fait observer M. le pasteur J. J. Tron de Suse,
où les sœurs accomplissent des merveilles. Les églises de Piedicavallo, de
Coazze, de Tenda, de Bordighera et de
S. Remo offrent leur faible rempart à
l’invasion de la « moinerie » mais ailleurs que fait-on ? Les personnes âgées
ne viennent que rarement vers nous,
la classe aisée des nobles et de la grosse
ou petite bourgeoisie boutiquiere exaspérée par la virulence et l’athéisme du
socialisme italien, nous fait souvent le
triste honneur de nous assimiler aux
coriphées de la révolution sociale, le
menu peuple nous regarde avec suspicion, et .si nous n’essayons pas de gagner la génération jeune et croissante,
et les' enfants que les écoles communales nous ravissent aux six ans accomplis, comment mettrons-nous des
germes -évangéliques purs dans la tendre conscience des petits enfants si au
lieu de les pousser vers les bras du
Christ nous les portons sous les soutanes des nonnes et des moines ? L’exemple de nos grands hommes italiens du
Parlement, du Sénat et du Ministère
même, qui déblatèrent avec une rhétorique de carrefour contre le Vatican
et qui envoyant leurs enfants aux Jesuites, n’est certe pas fait pour que nous
l’imitions. « La première impression qui
resté en fait de religion » disait ce grand
sceptique qui croyait aux roses, à leur
parfum et à Celui qui a fait les roses,
Al P ; Karr, c’est celle de la tendre enfance ». Et le poète .si triste et si malheureux de sa propre décadence morale,
Alf: de Musset, nous a laissé ces paroles mélodieuses qui sont son cri de
rânje qui se déplore elle-même ;
Le cœur d’un enfant (1) vierge est un vase profond
Et si la première eau qu’en y verse est impure,
La mer y passerait sans laver la souillure
Car l’abîme est immense et la tache est au fond.
« Gaveant cónsules » ce latin veut dire
que le Comité doit y songer.
La plume alerte et docte de M. Ugo
Janni nous a procuré ensuite une demi
séance pleine de serieux et d interet,
je dirais presque poignant, « sur la stagnation » de l’œuvre Evangélique dans
notre District».
Sur quelques points, les membres
de la commission nommée ad hoc par
la conférence précédente, MM. les ingénieurs Miegge et Jervis, avaient faits
leurs réserves. La lecture de la relation
de M. Janni a donné lieu à une discussion très animée et très intéressante sur
les questions du culte, de la controverse
avec nos frères catholiques romains ou
évolués, etc. etc. La relation sera imprimée et distribuée aux membres de
toutes nos Conf. de District, mais mon
humble avis, au milieu de toutes les
discussions dogmatiques ou ecclésiologiques que nous avons pu tenir, c’est
que nos ouvriers, nos serviteurs doivent
être avant tout les ouvriers de Dieu et
les serviteurs de leurs frères pour obtenir quelques succès spirituels. La statistique dans le Royaume de Dieu est
certainement très utile, mais elle ne dit
pas tout car parfois elle ne dit rien.
Dans l’ordre moral et spirituel s’il y a
quelque progrès à constater, peu importe que dans l’ordre matériel, du nombre et de la quantité des membres inscrits dans un régistre, il y ait statu quo
ou même recul ? Les serviteurs de Dieu
et de leurs frères, doivent se sentir
poussés et possédés par l’amour du Christ
et reconfirmer tous les jours leur consécration au ministère du maître. S’ils
n’ont pas, tout plein leurs cœurs, la
sainte passion des âmes qu’il faut sauver, coûte que coûte, tous les comités,
(1) n y a dans le texte “ homme „ au lien
“ d'enfant „.
toutes les missions spéciales, tous les
talents particuliers, si, encenses et si
prônés, ne seront qu’ une solennelle
et désespérante cymbale qui retentit.
« Beaucoup de bruit et peu de toison»,
nous disait dans notre jeune age, le vénéré prof. B. Tron.
Ce qu’il nous faut surtout c’est la
demande persévérante, intensive, individuelle et collective de l’Esprit du
Christ — et une entente fraternelle, une
amitié fidèle et indissoluble malgré nos
pauvres et mesquines querelles ecclésiastiques qui, comme les brouillards
épais de l’automne, nous empêchent de
regarder et de voir le ciel et Dieu.
Guizot disait qu’il y a. une noble ambition, qui est permise et qui n’est pas
dans le nombre des péchés. Cette ambition qui n’a pas l’âpre ou subtil parfum de l’orgueil théologique ou ecclésiastique c’est celle du Christ qui disait :
« Le Fils de l'homme est venu pour chercher et pour sauver C6 qui est perdu (Luô
XÍX, 10). Oh ! si nous l’avions cette
sublime ambition !
Notons aussi à ce sujet que le soir
du 9. la chapelle d’Ivrée fut littéralement remplie par les membres de la
Conf., les frères et sœprs de l’Eglise et
par plusieurs auditeurs d’occasion (quelques-uns durent rester hors du local)
qui entendirent avec recueillement les
paroles de l’Evangile et les splendides
nouveaux cantiques italiens qui furent
inaugurés à Ivrée par la Conférence.
MM. D, Peyrot. Matthieu et P. Longo
firent à l’auditoire de pressants appels
de venir à Christ.
“ Venez au Sauveur qui vous aime
“ Venez II a brisé vos fers,
“ Il veut vous recevoir Lui-même
‘ “ Ses bras vous sont ouverts
.Les trois .modifications proposées à
l’art. 18 de la Constitution furent acceptées après une courte discussion. Il
n’en fut pas ainsi pour ce qui concerne
MM. les pasteurs au service du Comité
qui ne sont pas inscrits au xôle des
pasteurs vaudois. La discussion fut longue, animée et très vive car quelques
membres de la Conférence desiraient
que l’on accorda au point de vue légal,
pur et simple, à ces MM. qui sont de
vaillants collaborateurs collègues, non
seulement voix consultative mais vote délibératif. Les discussions sont toujours
édifiantes lorsqu’elles sont dominées par
un sentiment de justice et de droit commun, même si on se trompe au sujet
de la justice — notre discussion finit
(cela arrive souvent même au Bynode)
par un vœu aux admininistrations de
l’Eglise au sujet de la catégorie des
évangélistes pasteurs non inscrits au
rôle. Encore ici caveant cónsules!
La Commission Exécutive nomma,
outre le chef de District qui est pré-
2
ì;
i
sident de droit, MM. Paolo Longo viceprésident et ring. M. Miegge secrétaire.
— Les députés au prochain Synode
sont MM. Th. Matthieu, M. Miegge,
G. B. Caramella, A. Rostan. — Leurs
Suppléants sont nommés dans les personnes de MM. E. Robutti, Bolognini,
Cap. Cav. Lanfranco, G. Barillaro.
La prochaine Conférence de District
aura lieu, Deo Favente, à Sanpierdarena
— M. le pasteur J. Bonnet est désigne
comme prédicateur d’office.
Une fervente prière et le chant du
Te-Deum mettent le point final édifiant
à cette intéressante session de Conférence de District.
Votre aff.né
Paolo Longo.
.ONZIÈME CONFÉRENCE
DE L’ALLIANCE ËVANGÉLIQUE
Cette Conférence, convoquée par la
branche anglaise de l’Alliance, pour
célébrer son jubilé de diamant, s’est
réunie à Londres du 3 au 8 Juillet.
Deux pasteurs vaudois y représentaient
notre Eglise, M. Muston, président du
Comité d’Evangélisation, « descendant
des héroiques Vaudois» dit le Christian,
qui toucha tous les cœurs par la force
et l’éloquence de son message, et M.
la Docteur Luzzi, professeur de Théologie à Florence, qui prononça un
discours très apprécié sur Les principes
évangéliques dans les pays latins.
Nos lecteurs nous saurons gré de
reproduire dans nos colonnes le compterendu que M. le pasteur Georges Appia
donne, dans le Témoignage, de cette
11 .^“'® Conférence Internationale.
...... L’organisation en était parfaite, le
programme bien élaboré, et le local,
appelé « King’s Hall», le hall du Roi,
situé à Holborn, qui remplaçait l’antique Exeter-Hall, témoin de tant de
beaux et riches souvenirs, infiniment
plus brillant que le précédent.
La magnifique salle, appelée salle du
Trône, avait la grandeur d’une église
et était remplie à la séance d’ouverture.
Dès la première réunion du 3 juillet,
où les délégués furent reçus pour un
16)
Le paradoxe de l’amoar
{suite)
En Dieu il en est peut-être ainsi.
En Lui nous avons, tous, le mouvement,
la vie et l’être. Nous sommes dans une
égale dépendance de lui, et il nous contemple, nous, créatures humaines, dans
le même regard. Le prochain et moi
nous avons donc un centre commun.
Si je me transporte en Dieu, ou, ce
qui reviént au même, si l’amour de Dieu
est répandu dans mon cœur, je ne puis
pas ne pas aimer le prochain, quel qu’il
soit, comme moi-même ; mais je l’aime
en Dieu. L’amour est donc la loi parfaite de mes relations idéales avec le
prochain, à la condition que Dièu s’interpose toujours entre nous. Toutes les
autres formes de l’amour sont des degrés qui doivent m’élever à la compréhension de l’amour de Dieu.
Cet amour régit l’univers moral comme
l’attraction régit l’univers matériel. La
loi d’attraction embrasse tous les mondes semés dans l’espace, parce que tous
les corps se touchent, dit-on. Toutes
les âmes aussi se touchent, en Dieu,
et quand j’accomplis la loi d’amour à
l’égard d’une seule, je l’accomplis à
thé et ensuite salués par le Comité, on
put s’apercevoir que les organisateurs
de la Conférence n’allaient pas se contenter de formules banales de politesse.
Le président de la séance. Lord Kinnaird, dont la piété, la bienveillance et
la courtoisie ont beaucoup contribué à
mettre les étrangers à l’aise, rappela
avec une grande sympathie les douloureuses pertes que vient de faire l’Alliance : celle du comte Bernstorff, l’actif
et pieux représentant d’environ 25 Sociétés chrétiennes de Berlin, celles *àe
Matteo Brochet, de George Godet ét
d’autres. Il donna lecture ensuite d’üri
édifiant message envoyé à la Conférence par le Président absent de l’Alliance : Lord Polworth. Celui-ci n’avait
pas estimé que son état de santé et son
absence le dispensassent de donner d’emblée la note directrice pour les travaux
de la Conférence ; il nous disait dans
sa belle lettre : « Il ne s’agit pas de
« regarder en arrière sur les 60 années
« de bénédictions reçues et de travaux
« accomplis ; c’est en avant qu’il faut
« marcher, c’est l’avehir de l’Alliance
« qu’ il faut assurer, car jamais plus
« qu’aujourd’hui, le corps de Christ n’a
« eu besoin d’une forte union en face
« de l’armée des ennemis qui se prépare
« à la lutte ; mais souvenons-nous bien
« que chaque membre de la Conférence,
« ne contribuera personnellement à un
« résultat si béni que dans la mesure
« où il aura lui-même fortifié les liens
« intimes qui l’unissent à notre com« mun chef, le Seigneur Jésus-Christ. »
Aussi est-ce vers un but si désirable
qu’ont tendu les efforts des orateurs
que nous avons entendus, et en particulier les ferventes réunions de prière
de chaque matin.
Et maintenant vous ne sauriez attendre de moi, que j’essaie de vous
donner un résumé de quatre jours de
séances nourries et variées : je ne puis
que relever les principaux points qui
se sont fixés dans ma mémoire et dans
mon cœur.
Le Comité de Londres avait bien
compris que, pour être efficaces et vraiment bienfaisantes, ces grandes assemblées devaient être nourries de pensées
l’égard de toutes, et quand je la viole
envers une seule je la viole envers toutes, Dans cette sphère supérieure le
commandement : tu aimeras ton prochain comme toi-même est vrai et absolu, il est surhumain sans cesser d’être
praticable.
*
♦ *
Cet amour du prochain vu à travers
Dieu diffère des affections naturelles.
Il ne les remplace pas ni ne les supprime, mais il en tempère les élans
passionnés et il les discipline. Jésus
ne renie pas les formes diverses et les
degrés variables de la sympathie ; il
suffit de se remémorer ses sentiments
d’amitié pour la famille de Béthanie.
Jésus s’efforce, surtout, de susciter dans
les cœurs une sympathie réfléchie et
idéale, des sentiments de bienveillance
qui enveloppent tous les hommes, une
volonté d’aimer qui domine toutes les
situations. Jésus n’indique aucune règle
de solution des conflits qui peuvent surgir entre ces affections diverses. Il condamne la dureté de cœur, l’absence de
pitié, le lâche abandon des faibles, les
calculs de l’égoïsme. Il ne me prescrit
ni ne m’interdit aucun sacrifice personnel, aucun héroïsme. Il me livre tout
entier aux tendances les meilleures de
mon âme, à la force de mon courage.
fortes et pas seulement d’exercices de
dévotion. On le sentit-dès la première
séance dans laquelle le savant succes.seur de l’évêque Lighfoot, M. Moule,
évêque de Durham, revêtu de l’autorité
que lui donnent l’influence bénie qu’il
a exercée au sein de la jeunesse studieuse de Cambridge, sa position dans
l’église anglicane, son attachement aux
missions et sa science, traita du but
et des principes de l’Alliance. «Je commence» dit-il, «par m'humilier pour mon
peuple, en songeant aux ravages qu’exercent au milieu de lui l’alcoolisme, au
fréquent mépris du jour du Seigneur
et à tant d’autres défauts, qui risquent
bien de scandaliser et non d’édifier nos
frères venus de pays étrangers; mais
nous sommes heureux d’affimer solennellement notre inébranlable attachement à la parole de Dieu, ainsi qu’aux
principes de la Réformation. Nous aimons de tout notre cœur notre propre
Eglise, nous vénérons l’antique symbole
des apôtres, les déclarations d’un Athanase sur la personne du Christ, mais
notre attachement à ces vénérables traditions du passé, est absolument subordonné à l’autorité seule souveraine
de l’Ecriture sainte, qui est l’un des
principes fondamentaux de notre foi
protestante». On sentait que le pieux et
savant évêque se trouve au sein d’une
Eglise dont la ritualisme menace d’ébranler les bases.
Dans une autre réunion, le doyen de
Cantorbéry, après avoir traduit une partie du discours qu’en janvier dernier le
célèbre Dr. Harnack a prononcé devant
les étudiants sur le rapprochement possible des catholiques et des protestants,
a relevé le manque de profondeur dont
a fait preuve, malgré sa science, le professeur allemand : il a oublié que le
catholicisme est avant „tout un gouvernement des âmes par la hiérarchie, c’està-dire par l'homme et une usurpation
de la place du Sauveur, auquel le protestant a un libre accès sans aucun
autre intermédiaire que la paròle de
Dieu.
(à suivre).
Il me laisse courir tous les risques d’erreur dans l’interprétation de mes devoirs, parce qu’il sait qu’étant enfant
de Dieu, Dieu a la direction de ma vie
et m’éduquera par les conséquences de
mes actes. Je puis être en toute liberté
bon père, bon mari, bon samaritain, bon
patriote. Je puis, sous ma propre responsabilité, étendre ou restreindre les
bornes de ma sympathie, pourvu que
je n’obéisse à aucune pensée basse ou
mauvaise, à aucun sentiment d’égoïsme
ou de haine.
Et tout cela n’est encore qu’une application préliminaire du grand précepte
de l’aniour du prochain. Le sens chrétien de ce précepte est plus riche et
plus spirituel que ne le suppose le judaïsme même le plus éclairé, le plus
tolérant et le plus humain.
Il y a quelque cho^e de plus grand
et de plus beau que l’amour paternel,
l’amour filial ou la pitié envers le misérable, c’est le respect de l’homme,
c’est la sympathie ardente et réfléchie
pour la personnalité idéale qui transparaît dans la personnalité réelle quand
celle ci est contemplée à travers ce
prisme éclairant qui s’appelle le Dieu
vivant et aimant. Cet amour, Jésus le
révèle sans presque jamais en faire l’objet d’un enseignement défini ; il le manifeste par sa vie. Je ne suis un disci
d Jî fl O I ô 11 ïl
---.^o—■------------- s 'iij
î
La Tour. Le 24 c. le Conseil Cpif
munal nommait, au premier tour (jg
scrutin et à la presque unanimité ' des'
suffrages (14 votes sur 16 votants),
le professeur et assesseur Elisée Costabeû,
comme Syndic de notre Commune, en
remplacement de M. le chev. Boër démissionnaire. Excellent choix, vu 1^
longue pratique administrative, les dàpacités et les qualités morales et intel-f
lectuelles de l’élu, auquel nous souhaitons une carrière longue et bénie. I 4,
. Dans la même séance le Conseil nom?
mait comme Assesseurs MM. J. David
Albarin, Luquet et J. Daniel Hugon.
Saint-Jean. Jeudi 25 Juillet ont ei|
lieu les obsèques d’une sœur vénéra
de l’âge de 87 ans, entrée dans
repos sans maladie, d’une manière sou
daine, l’avant-veille. C’est M.me Marie
Cougn, née Charbonnier, sœur du pn
et Modérateur Charbonnier et mère de
M. Jean Daniel Cougn membre de
Table Vaudoise. Une très nombreuse’
assemblée vînt témoigner sa sympathie
à la famille affligée et assister aux services qui furent tenus à la maison
au cimetière par le pasteur de St.-Jean, '
assisté de ses collègues de La Tour et
de Turin MM. Ch. A. Tron et David
Peyrot. Nos sincères condoléances aux "
familles que ce départ met dans le deuili
Saint-Germain. Aujourd’hui,
VAssociation Pédagogique Vaudoise tient
sa 34.“® conférence dans cette paroisse.
— Nous donnerons D. V. dans notre
prochain N® un compte-rendu de cette
séance. ^
Courniay eiir. Une victime de Valpinisme':
Mardi 16 Juillet eut lieu, dans le cime
tière de Courmayeur (Vallée d’Aoste),
devant une foule de touristes et de gen
du pays, la sépulture de M. Hank Sillem de Amsterdam. Alpiniste très distingué, il fut victime de sa passion pour
les hautes cimes, pendant qu’il s’en retournait d’une ascension périlleuse qu’il
avait faite avec succès à l’un des pic
du Mont-Blanc.
La partie liturgique du service fu
pie de Jésus qu’autant que cet amour
est entré en moi, m’anime, et me sollicite à aimer toute créature humaine
dans la même mesure et la même force,
à ne statuer aucune différence entre le
respect religieux dont j’entoure mon
enfant bien-aimé et dont je devrais entourer le dernier des sauvages, entre
les ambitions morales que je forme pour
le plus parfait gentleman et pour l’être
le plus abject. Ils ont les uns et les
autres des" titres divins à ma sympathie
et des droits égaux à la part de vérité
qui m’est échue, au rayon de lumière
qui m’éclaire, à la communion de cet
esprit invisible qui me purifie et me
vivifie.
Le précepte de l’amour entendu dans
ce sens spécifiquement chrétien n’est
plus objet d’interprétation personnelle,
ni d’application partielle. Il ne contredit
pas les affections naturelles, la tendresse
des cœurs, la pitié. Il ne s’y ramène
pas, il ne s’y confond pas. Il s’y ajoute
et les transfigure. Il domine et couronne
tous ces sentiments et les pénètre de
son propre idéal.
Le commandement nouveau n’est donc
pas une sorte de philanthropie universelle. Ce n’est pas absolument ce que
nous appelons la fraternité chrétienne
exprimée dans les mots : aimez-vous les
uns les autres. Le commandement nou--
3
•í-.
- 3
oibre fut présidée par le Chapelain an•aJï. Ensuite, après un discours en
^en du Président du Club Alpin, le
ioussigu® fit une courte oraison funèyte et termina le service par la prière.
I:a 'pieuse famille Sillem de Amster^aih/^incèrement amie de notre Eglise
Vaudbise, est bien connue par nos col
Nous envoyons aux parents désolés
j®,4émoignage de notre sincère et pro^^de sympathie chrétienne.
I J‘ J- Ribetti, pasteur vauiois.
NoüYelles et faits divers
Dans un livre récent sur les Saints
•aiSâ?
_.;tésseurs des dieux, l’auteur qui
prit sous le pseudonyme de Saint-Yves,
¿¿montre que, par exemple, à Rome,
le temple d’Apollon -fut remplacé par
l’église de S. Apollinaire; au .temple
(Je Mars succéda Sainte Martine. En
-.î'^etagne, un sanctuaire de Vénus deviitt Sainte Vénus, et plus tard Saint
'Vénier, Dionysos (Bacchus) portant sa
rjêtè, symbole de l’ivresse, est devenu
le martyr Saint Denis, décapité et
portant lui-même sa tête de Mont-%iartre à S. Denis.
-.'.¿■Le général Booth, commandant
Mi^çhef de l’Armée du Salut, vient d’ê- |re^nommé Docteur en droit honoris causa
l’Université d’Oxford.
îkÀC-,
Revue Politique
ITALIE.
■'^Le 29 juillet, 7.“® anhiversaire de la
’jnort du regretté roi Humbèrt a été comraéinoré à Rome. La reine Marguerite et
l^.roi Victor Emmanuel se sont rendus
ÎBtt Panthéon pour assister-à la célébra*
tmn de la messe. La reine Hélène est
restée à Racconigi ne pouvant pas s exposer aux fatigues d’un long voyage à
. ^use de l’état où elle se trouve qui fait
. fcli^érer un prochain heüreux événemej^t
’ pour la famille royale.
J-.çA Monza on a fait un pèlerinage et
déposé des fleurs sur l’emplacement où
ÿle régicide a été commis. C’est la que
______________—--------—-----------
' veau dépasse et déborde ces formes et
ces cadres ; il plonge ses racines dans
un- fait mystique : l’identification de
I l’homme idéal avec un être plus grand
que chaque individu et qui est leur
commun générateur spirituel ^ c’ est
i sur cette base que repose et subsiste
le respect de la personnalité humaine,
P l’amour des hommes. ^
La charité idéale dont Jésus est animé
¿^vers les hommes ne doit pas etre
cçnfondue avec la pitié des philosophes
ou des écrivains pessimistes qui peut
s’allier avec un réel mépris du prochain
' et une profonde corruption personnelle
unie à un inconcevable orgueil. Une
telle pitié n’a point de force régénéraJdrice ; ce n’est pas une vertu qui affranI chisse les âmes du mal et les harmo|; nise dans le bien, car elle est trop in¿dulgente aux faiblesses .humaines et
¿abdique los plus beaux titres de 1 hu■ manité en se résignant à ce qu elle
* appelle « l’éternelle et fatale misère des
, vivants ».
Cette condescendance a la fois hautaine, tendre et triste pour l’humanité
n’a rien de commun avec l’amour chréV( tfon qui me porte à attribuer a chacun
* de mes semblables une valeur infinie,
* à lui reconnaître un droit, naturel et
divin à toute’Ia vérité dont je suis le
dépositaire privilégié, à toutes les es
s’élèvera bientôt une chapelle expiatoire
qui est maintenant en construction, à la
mémoire du roi simple fort et bon, assassiné d’une manière atroce. Le dessin de
la chapelle monument est de l’architecte
Sacconi, auteur du grandiose monument
qu’on élève à Rome au Roi Victor Emmanuel n. La mort de l’achitecte, survenue il y a peu de mois, a retardé l’achèvement des travaux : l’élève de Sacconi
qui les dirige maintenant espère que l’inauguration pourra avoir lieu le 29 juilÎet 1910.
ETRANGER
France. L’armée française traverse en
ce moment une nouvelle crise. Ce sont
cette fois des officiers supérieurs qui abandonnent leur poste. En effet le généralissime M. Hagran, vient d’envoyer sa
démission au ministre de la guerre et
|on coadiuteur, le général Miclal, officier de
grande valeur qui était tout préparé pour
suppléer ou remplacer le généralissime,
a suivi l’exemple de son chef. Enfin un
troisième général, membre aussi lui du conseil supérieur de la guerre avance sa demande d’être mis en disponibilité, qui
est acceptée. Ces démissions successives,
laissent une impression très pénible, et
les journaux publient des commentaires
qui' ont presque tous un caractère pessimiste. Selon la version officielle la démission
du généralissime a piour cause la nouvelle
loi militaire votée dernièrement et le renvoi anticipé des classes 1903 et 1904.
Mais il est certain qu’ils ont cède à d’autres considérations. On parle des résultats fâcheux d’une enquête poursuivie par
l’un des généraux démissionnaires aux
frontières de l’est. D’autres accusent le
système suivi par les ministres dans les
promotions et les inscriptions au tablaau
d’avancement. A la tribune du Sénat on
a insisté dernièrement sur le déplorable
état moral de l’armée, tant chez les chefs
que chez les subordonnes.
Le général de Lacroix a été nomme
au grade de généralissime. C’est un officier de grande valeur qui a entrepris
avec confiance sa tâche difficile. H ne
désespère pas de l’armée française, il croit
qu’elle sortira régénérée et plus forte de
la crise qu’elle traverse en ce moment.
Le général de Lacroix est protestant.
Hollande. Les délégués de la conférence de la Haye ont aussi leurs distractions. Ils se sont rendus, la semaine
dernière, à Bruges pour l’inauguration
du nouveau port, construction imposante
qui rendra la vie et l’activité commerciale à l’ancienne ville qui fut un temps
appelée la rivale de Yenise, mais qui
était devenue depuis deux siècles Bruges
la Morte, à cause de l’ensablement du
vieux port.
Autre cérémonie inaugurale cette semaine à la Haye même. C’est la pose
de la première pierre du Palais de la
Paix qui sera dû en grande partie à la
munificence du milliardaire américain M.
Carnegie. Le président du Comité a
prononcé un long discours, la musique
a joué, on a chanté des .chœurs et enfin
M. Nelidoff, ambassadeur de Russie et
président de la Conférence a procédé a
l’acte symbolique de Timmuration de la
pierre- fondamentale accompagné par les
applaudissements de la reine Wilhelmine,
des délégués internationaux et de la
foule pacifiste. E. L.
Minerva.
Sommario del numero 34.
Gli americani dell’avvenire - Premi
e punizioni nei ginnasi tedeschi - Un’inchiesta sulla questione religiosa - La
nuova igiene L’educazione sociale ad
Amsterdam - Un’altra città preistorica
a Creta - Un nuovo metodo d’immunizzazione - Una università ferroviaria
— Questioni del giorno: Ancora l’arresto
del deputato Nasi - Il Senato costituito
in Alta Corte (Rip.) -- Spigolature Recensioni — Et ah hic et ah hoc: La
statura umana - Rassegna settimanale
della Stampa - Sommari franca si.
’ SOTTOSCRIZIONE
SI FONDO " MBTTEO PROCHET „
PER
SCUOLA MAESTRI EVANGELISTI
Somma precedente L. 8810,47
Big. J. J. Reid, Londra L. st. 5 » 125,45
Signora R. T. Middleton,
Londra L. st. 5 » 125,45
S. R.,i Luserna S. Giovanni » 100
Sig. F. Pfafflin, pastore, TVort
Wurttemberg » 61,41
Totale L. 9222,78
pérances dont je m’enchante, à tout
l’idéal dont je me nourris, à la vie parfaite que j’entrevois et désire dans les
profondeurs de mon âme. En un sens
l’amour chrétien est le contrepied de la
pitié des philosophes. Il ne s’attarde
pas dans les bas fonds de la destinée
pour complaindre indéfiniment les créatures dans Ibur abaissement, mais il va
les y chercher afin de les attirer sur les
sommets où Ton respire un air vivifiant
et pur, où Ton est baigné dans la radieuse clarté du soleil vivifiant des esprits.
Cet amour est le propre de la religion de Jésus quf est lui-même le soleil
vivifiant des esprits. Nulle autre religion et nulle philosophie ne reconnaissent et ne proclament cet amour ; car
il n’en est point qui attribuent, avec
constance et sans contradiction interne,
à la personnalité humaine une aussi
noble origine, une aussi grande valeur
intrinsèque et une pareille dignité idéale.
Sur ce terrain seulement je dois, et
je puis, aimer mon prochain comme
moi-même. Il y aurait injustice et infidélité à Taimer moins. Dans toutes les
autres relations Tamour de soi-même
peut se distinguer de Tamour du prochain et s’y opposer, car j’ai droit à
ma propre vie, en tous cas cet amour
du prochain est inégal et varie selon
Les familles Jourdan, Pons et Gardiol,
profondément reconnaissantes, remercient de cœur les amis et connaissances
qui leur témoignent tant de sympathie
et d’affection dans leur grande épreuve,
causée par le départ inattendu de leur
bien-aimée
AMANDINE PONS née JOURDAN,
les circonstances et les personnes. Ici
je ne puis faire à moins d’aimer mon
prochain comme moi-même et d’aimer
dans cette mesure parfaite tous ceux
avec qui je suis en relation directe. Il
y va de ma propre dignité, de ma paix
intérieure, de ma perfection morale. La
loi d’amour accomplie envers ceux-là
est virtuellement accomplie envers tous.
L’amour du prochain, ainsi défini,
rentre dans Tamour de soi-même dans
la mesure où celui-ci rentre dans Tamour de Dieu. Le lieu où ces deux
sentiment fusionnent, c’est le point où
ils touchent à Dieu. Dieu est le lien
social par excellence. Dieu c’est le prochain intime qui a droit à tout mon
amour. C’est en contemplant son image
dans Tâme de «mon prochain extérieur
que j’apprendrai à aimer celui-ci comme
moi-même. En honorant l’être divin dont
il est Thôte, je l’envelopperai de mon
respect, de ma vénération, de mon adoration dirai-je, de Tamour que j’ai pour
Dieu.
Hors de Dieu, la sympathie naturelle,
même la plus délicate et la plus étendue, crée un réseau à mailles inégales
qui n’enserrent que des êtres de choix.
Avec Dieu, la sympathie spirituelle
crée un réseau à mailles égales qui s”étend régulièrement, indéfiniment, embrassant peu à peu toutes les existences
La famille Bertalot d’Angrogne émue,
remercie tous ceux qui lui ont rendu
de si précieux témoignages de sympathie, dans la douloureuse circonstance
de la maladie et du depart de son
bien-aimé IT A .L O •
Horaires
du chemin de fer en vigueur depuis le R juin
La Tour-Pîgnei*ol“Tupîii.
La Tour • ^
Lus. S. Jean
Bubiane . ■
Briquetas.
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5 2
5 8
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9 56
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8 41 10 19
10 27
10 37
10 45
9 3 10 51
„„„ 915 11 5
Le FESTIVO sera en vigueur les dimanches et
du 29 juin au 15 octobre. Ces jours-là le train de
n’aura pas cours. ____ ’__________
538
5 48
5 57
6 4
613
629
6 37
6 46
654
7 1
7 13
12 32
12 41
12 50
12 56
13 2
13 12
18 20
13 27
13 36
13 53
14 1
14 11
14 19
14 26
14 38
acc, aoc.
15 50 19 21
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16 4 19 36
1613 19 44
19 49
19 55
16 28 20 4
16 37 20 13
20 20
16 48 20 28
17 2 20 43
1710 20 51
17 19 21
17 27 2 1 8
17 32 2113
17 45 2125
fest.
20 10
2016
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20 32
20 37
20 43
20 52
21
21 7
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2130
21 39
21 48
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fêtes
19.21
Tupîn-Pignerol-La Tour.
Turin
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17 32
17 44
17 52
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18 8
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Pigherol .
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Pignerol-Pépouse.
8 7 9 11 « «
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’ • • 7 51 11 25 14 50 18 6 « 29 ^ 7.
8 25 11 59 15 38 18 40 20 4 22 41
Pérouse-Pignepol.
2 4 6 8 10 14 16
Pignerol . . «. 5 47 8 7 9 40 13 10 16 27 20 5 21 20
Les trains 15 et 16 ne sont en vigueur que les jours
de fêtes et marchés. Ils sont facultatifs les autres jours..
parce qu’il tient par tous ses bords à
Dieu.
Le second commandement de la loi
est en définitive une conséquence et
une application du premier. Il lui est
semblable dit Jésus. Il n’y a qu’un seul
commandement, une seule loi vraiment
impérative, une seule obligation positive et absolue, comme il n’y a qu un
seul prochain : Dieu. Tu aimeras donc
le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur,
de toute ton âme, de toute ta force et
ta pensée.
C’est là le sommet culminant de la
morale de Jésus.
Cette cime inaccessible est, hélas 1
bien souven voilée de brumes; et la
perdant alors de vue, nous en oublions
l’existence. Nous fixons nos regards sur
des cimes secondaires à la hauteur de
nos forces et de notre courage ; nous
tentons d’aller de Tune à Tautre. Nous ,
croyons avoir assez fait de nous y main-*
tenir un instant, pour redescendre bien
vite plus bas, fiers de nos exploits, et,
dans le même temps, attristés de notre
médiocrité.
ERNEST ROSTAN.
A. Rrvoœ., gérant.
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RILASCIA Assegni (cheques) pagabili in Italia e all’estero, I^ettere- circolari di credito per
tutti i paesi ;
Acquista Valute metaniche, divise, Biglietti Banca esteri ;
INCARICA della compra e della vendita di Titoli di Stato, Fondiari, di Enti provinciali,
comunali, ecc. di Società Ferroviarie, Industriali, ecc. sia del Regno, sia
dell’ estero ;
» dell esazione, di Cedole, Titoli estratti, al portatore o nominativi, eftetti cam
biari, ecc., pagabili in Italia e all’Estero ;
* servizio di Cassa per conto di Industriali, Commercianti, Società indu
striali, Enti diversi, ecc. ;
I. * della trasmissione di fondi per posta o telegrafo ;
SCONTA Effetti cambiari pagabili in Italia e all’Estero, è Warrants ;
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fe I n o ^ Titoli di Stato o Valori pubblici e merci ;
SI OCCUPA in generale di qualsiasi operazione di Banca.
Si mette a conoscenza del pubblico che l’Agenzia di Pinerolo ha provveduto recentemente ad un nuovo impianto di cassette chiuse di sicurezza in locale appositamente costruito; dette cassette vengono cedute in abbuonamento al prezzo annuo di:
L. 20 per Cassette piccole (altezza cm. 12 X 25 di larghezza, profondità cm. 50).
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Si concedono pure abbonamenti trimestrali e semestrali. — Agli utenti cassette chiuse vengono pagati gratuitamente 1 conpons „ e titoli estratti, esigibili a Torino.
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Du 15 Août an l'Septembre
RÉUNIONS
chaque soir à 8 l|2 h.
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LI lllQIBÎEl JII11010B
SERA ACCOMPAGNÉ
par un groupe d’officiers.
n