1
Année XI®.
mix l) j\BONNEMENT PAU AN
, . L. 3
Toiib les pays do l’Union de
poste
Amérique
On s'abohuet
rour V ïnt^rtéur ohoK MM. les
Pdstnurs et les Libraire» de
Torro-Pellice.
J’oiir VExtérie^tr /ui Biiroaii tVAdministration.
N. 12.
20 Mars 1885
Un ou pluslciira numéros sé^atf, rés, demandés ayaiit le tirage
10 cent, ohaoun. y ’
Annonces: 25 centîmefi par ligne.
Les envois (Vas^nt «a- font par
lailre r€Com}mndée ou par
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ainsi: A la Direction du Ténwin^
Pomaretto ¡rinerolo) Italie.
Pour UADMINIOTATION adresBér ainsi: A l’Atlnriniatràtion du
Temoin^ Pomaretto (Pinerolo)
Italie.
ÉCHO DES values VAUdOlSÊS K
Paraissant cliâque Vendredi
Vouf me s«.'*2 leiiioiiu. ACtij^.1,-8. , (j ,, vérité avec ta chariitif Kv^ iv. I£>
Sommaire.
20 Mars. Inauguraliun du lomplo vauilois do Naples. — L’csclail'ago et le corarner«e dep esclaves ea.Aftifl*'®- ~ ;Quami
li)u poWe v'^ul cuouàeloBÏoufii li drocca.
— Nouvelles religieuses. — Souscription on
favüur des affamés et dos catéchistes do
Léribô ^éssdqtd)7^-'''cô(ret:'tô'''ë,n ÏSTBÏÏF
lies: VaudoiS victitruis- dos avàlauchos. —
llevitè politique — Avis.
âO Mai?®. ...
; i:-)’ , 'II-ÜI • . ; : ■.. ■
du temple idudois de Naples '
Fàr sa lettre du 4 don,rant, qui
s'est malenGontreusen^eiît'l égarée
sur la' route de Niba'^'Pignernl
avec l'article qui l’iicéi)tnpagtüiî|;
M. Jean Pons, pasteur ëvangéïîgîi^
à Naples, nou;S. ,a.n.n^qnçait que, Î’Ît
nauguration du temple de cettë
ville aurait lietf le 25.< *"'ll
En inyit'aô't léb collègues et
des vallées a assister à cette bflie
fête, de préseriqe, si.,cq)a leur était
possible, .et tout ani,ipoinS: par la
pepsée et la. prièrç, il insistait
particulièrement auprès dç lalable
pour que Tua on, l’autre ,4e ses
membres intervînt à,cette, ¡sblen
petit ¡article ,qui s’e^'t^perçlUif ?i,le
Comit^ d’Evangélisatipp etJe.Conseil^d’Ëgli?e..de. Naplee.pftteu de
bonneSi raisons .pour ,ren-r
voyei; à plus tarii l'inaugiiiration
de cette maison.de prière, c’est
prjlçis.éçaqat f i’iépoque, de l’a^iHée
.qi) nos, pasteur,s ,np pipuyentjsonger
àr fairp pnq àbaenpe, 4e , quelque
d,urée;, pui^u’ils, ne ,^ifiy,aient se
faire, .r.epplapjei] p u r ilimstjrüçtion
des cat,éc)iq.n|iènes et ,le,s
des écoles^ ,Sana,.qpnipteri Q;Up si
lès pa^téqrs;,et; l;es professeurs [des
vallées, ne. sont .plus aussi, piaoyrernentpouryus qq’^ls l’pniétéj usqii’à
pes dernières années, ils.apntdpin
dépendant pourra pruf^rt '4’®“T
tre-eux, de pouvoir se pertnettre
une dépense assez considérable
2
90.
pour assister même à la plus
belle des fêtes.
■Quant aux membres de la Table
au nom desquels nous sommes
pas autorisé à parler d'une manière définitive, nous craignons
fort qu’il ne soit possible à aucun
d’eux de se rendre à la très bienveillante invitation qui leur a été
faite. Aux occupations qui leur
sont communes avec leurs collègues dans la pastorat, les membres
ecclésiastiques de la Table doivent
en ajouter quelques-unes, par
moments, assez pressantes ; tandis
que les membres laïques seront
retenus par les devoirs de leur
profession particulière.
Mais si la distance considérable
à parcourir, les frais d’un long
voyage et surtout les occupations
exceptionnelles dç la saison,retiennent probablenrent aux vallées tous
ceux dont la présence aurait’‘été
désirée à Naples et qui seraient
très heureux de prendre part à la
dédicace d’un nouveau temple
vaudois en Italie, nous osons dans
cette circonstance parler en leur
nom et exprimer leurs sentiments
qui sont les nôtres.
Nous bénissons Dieu de tÔut
notre cœur de ce qu’après avoir
ouvert notre chère patrie à la
libre prédication de l’Evangile pat
notre Eglise aussi biin que par
d’autres dénominations évangéliques, il nous accorde le.privilége
' de le prêcher enfin dans la plus
grande ville de notre Italie, dans
un* beau local qui nous appartient, ce qui est un gage et un
monument de la stabilité de notre
œuvre.
Et lorsque le 25 courant nos
frères de Naples et provinces voi- *
sines seront assemblées dans le
nouveau temple pour le consacrer
solennellement au Seigneur, du
sein de nos vallées beaucoup d’actions de grâce et de supplications
s’uniront aux leurs, et nous demanderons à Dieu qui dans cette
maison de prière l’Evangile soit
toujours prêché librement et dans,
toute sa pureté, que le Dieu qui
est Esprit y soit adoré en esprit
et en vérité, et beaucoup de pécheurs gémissants sur leurs péchés
y trouvent la paix auprès du Sauveur Jésus-Christ.
el le coDunerce des esclaves
en Afrique
L’esclavage est la règle dans toute
l’Afrique, et cela de temps immémoriaL
Dans certaines parties du continent
les trois quarts de la population sont
esclaves. Les uns sont esclaves de
père en fils, d’autres sont réduits en
esclavage par la guerre, par le crime,
par la famine, ou parceqii’ils n’ont
pu payer leurs dettes. Les prisonniers
de guerre sont toujours esclaves, et
en tout cas traités fort cruellement.
Les criminelssont en quelques endroits
Eunis par une sentence d’esclavage.
orsqu’ils sont dans la détresse à
cause de la famine, les parents vendent
leurs enfants ou se vendent eux-mêmes
pour avoir de la nourriture. Et fréquemment le débiteur devient l’esclave du créancier. Dans l’Afrique
occidentale, il peut se »‘racheter. La
condition des esclaves nés et élevés
dans la maison, n’est généralement
pas pénible; mais celle de ceux qui
ont été pris à la guerre ou achetés
est tout autre. Et lorsque le maître
3
, 9i ■
est un mahoméian et l’esclave un
Kaßr (infidèle), la cruauté et l’outrage
sont de droit.
Pour les européens, le trafic des
esclaves a commencé avec les Portugais (jui, vers l’an 1440, échangèrent
des prisonniers avec les maures pour
de la poudre d’or et des esclaves
nègres. Il reçut une nouvelle impulsion
par la découverte de l’Amérique et
rétablissement des colonies américaines. Les indigènes n’étant pas
d’assez bons travailleurs ^ au gré de
leurs nouveaux maîtres espagnols et
portugais, ils furent remplacés par
des nègres de la côté africaine, et
cela déjà vers l’an 1503. Un peu plus
lard, en vertu d’une bulle papale,
un marché d’esclaves fut ouvert’ à
Lisbonne.
L’Angleterre commença à prendre
part à ce commerce en 1562, lorsqu’un
acte autorisa la traite des nègres.
Ainsi fortifié, sir John Hawkins fit
voile, cette même année, pour Sierra
Leone, s’empara par la ruse et par
la force, de 300nègres, les transporta
à Haïti et les y vendit. Pendant plus
de deux cents ans l’Angleterre fut à
la tête des nations faisant le commerce
des esclaves. Entre 1680 et 1786 le
nombre des esclaves importés dans
les colonies britanniques fut de deux
millions cent-trente mille. En 1771,
cent quatre-vingt-douze vaisseaux laissèrent l’Angleterre pour l’Afrique, et
emmenèrent quarante-sept mi!le-cenl
quarante-six esclaves. Dans l’Angleterre même on frt trafic d’esclaves.
Dès 1772, cette parole de Lord
Mansfield, fit loi en Angleterre; ff Atrssitôt qu’un esclave met le pied sur le
sol anglais, il devient libre Mais
cette décision légale n’abolit pas
l’esclavage et le commerce des esclaves ailleurs. Ce ne fut qu’en 1807 que
les vaillants efforts de Wilberforce et
d’autres, furent récompensés par l’adoption de Vacle pour l’abolition du
commerce des esclaves; et ce ne fut
qu’en 1833 que la campagne de Buxton
contre l'esclavage occidental fut couronnée de succès. En 1840, l’on envoya
encore à Cuba et au Brékil cent trente
huit mille esclaves. Depuis 1815, les
^ »
anglais ont combattu l’exportation des
esclaves des côtes occidentales de
l’Afrique, mais ce n’est qu’en 1861
que le dernier coup lui fut porté.
Le commerce des esclaves sur la
côte orientale de l’Afrique a été fait
surtout par les mahométans, bien
que les portugais y aient eu une part
considérable. Les esclaves sont transportés des territoires du sultan de
Zanzibai’ dans les ports du Golfe
Persique et de la mer Rouge pour
la Perse, l’Arabie et l’Egypte.
En 1822 environ, un traité, limitant
ce trafic, fut arraché par le gouvernement anglais aux gouverneurs
arabes de Zanzibar. En 1845 les bâtiments croiseurs de l’Angleterre obtinrent la liberté de s’emparer et de
confisquer les vaisseaux faisant commerce d’esclaves. Mais les marchands
.faisaient passer ceux-ci par les ports
du Nord.
Livingstone fit connaître les misères
infligées,à l’Afrique par ce commerce.
Un comité en mit en évidence les
horreurs. En conséquence de ces révélations sir Bartle Frère, fut envoyé
à Zanzibar, en 1872, dans le but de
faire un traité avec le sultan pour
la plus entière abolition du trafic des
esclaves. Tout transport des esclaves
par mer est aboli, les marchés d’esclaves à Zanzibar sont fermés, il est
pourvu à la protection des esclaves
libérés, il est défendu à tout sujet
britannique de posséder des esclaves.
Les résultats de ce traité ont été très
importants. Si lecommerce des esclaves
n’a pas complètement disparu de ce
côté, il a été considérablement diminué. Au mois de janvier plus de deux
cent nègres menés en esclavage ont
été délivrés.
Mais l’enlèvement des enfants, l’achat et la vente des esclaves, se
produit encore dans plusieurs contrées de l’intérieur de l’Afrique. Le
roi Mtésa a été un chasseur d’esclavés
sur une large échelle. Le trafic le
plus étendu et le plus destructeur
qui soit connu, se fait dans le Soudan.
Le mahométisme en est responsable,
car tous les voleurs d’enfants sont
mahométans, et leur commerce se
4
92
fait avec l’Egypte, l’Arabie et la
Turquie, qui précédemment se fûurnissaient d’esclaves par mer. C’est
contre ce trafic que sir Samuel
Baker et le général Gordon ont combattn si vaillamment et pour un temps
avec tant de succès.
t’bislQice des luttes de Gordon et
de ses victoires sur ce grand système
d’oppression et de cruauté est une
des plus saisissantes que l’on connaisse; mais personne aussi bien que
lui n’avait la conscience que la yictoire
était inntiie. Du moment où il se
retirait le trafic recommençait avec
une nouvelle vigueur. Aussi longtemps
qye l’esclavage existe dans les pays
mahométans, ce terrible système se
conserve aussi. 0>ie l’esclavage soit
aboli, et le commerce des esclaves
cessera. Mais s’attaquer à l’esclavage
dans les contrées soumises au mahométisme, c’est se heurter à des instilutions auxquelles l’Islam a donné une
sanction religieuse. A l’assejnbiée du
Jubilé de la Société contre l’esclavage,
l' août 1884, cette difficulté a été
reconnue. Mais le devoir a aussi été
reconnu; et la raison de celui-ci a
été exprimée par M. Forster comme
suit: « Christ est mort pour tous les
hommes, pour les mahométans aussi
bien que pour les chrétiens ».
(Extrait du CImrch Miss. Gleaner).
Puisque notre gouvernement dépense des millions pour une expédition en Afrique, puisse-t-il du moins
contribuer à l’abolition de cet infâme
trafic.
Ouanil lou pnvre vcnl coeib^a
Ion foufti 11 (IrMca
Le pauvre a beaucoup de peine îi
s'e procurer le nécessaire. 11 ne récolte pas assez de blé pour tonte
l’année, quand toutefois il en récolte
un peu. Il lui faut aller à la journée,
travailler péniblement, économiser.
Il arrive enfin à s’acheter du blé, à
le moudre, à pétrir la farine, à avoir
assez de bois' pour chauffer son four,
mais au beau moment où il savoure
d’avance le bon pain qu’il va cuire,
lé four tombe. Il semble qu’un mauvais sort le poursuive. Il a une vache,
dont le lait forme la nourriture la
plus appréciée et la plus succulente,
de la famille, elle devient malade,
ou elle roule, et il faut lui prendre
la peau.
Ou bien, le pauvre a une brebis.,
qu’il a achetée et nourrie, à laquelle
il tient beaucoup, mais un méchant
vient la lui ravir.
Ou encore, il a entrepris un petit
commerce, il se fait mercier ambulant, il vend de tout ce qu’il peut
troiiver à vendre, même du vinaigre.
Mais dans la nuit, le tonneau qu’il
a acheté se débouche et tout sa bonne
provision s’écoule à son grand dommage.
Dans toutes ces circonstances, où
le pauvre espère arriver à l’accomplissement de ses désirs et ne le peut
pas, l’on a riiabitude de dire: «Quand
lou povre yeul cueüse, lou fourn li
drocca)'/.
Lorsque l’on rappelle ce dicton, il
y a quelque-fois de la bonne humeur,
d’autïes fois aussi du mécontentemeni
et une espèce de fatalité.
Mais si le pauvre sait regarder à
Dieu, ü va en avant avec courage,
alors même que tout lui semble contraire. Il connaît Dieu comme son
Père; il sait déjà par expérience que
Celui qui nourrit les oiseaux du ciel
n’abandonne pas des créatures qiii
sont beaucoup plus excellentes qu’eux.
Il demande a Dieu son pain quotidien, il le remercie quand il l’a; il
peut dire avec l’apôtre: «3’ài appris
à être content de l’état où je me
trouve ï.
La pauvre est sans doute dans une
condition bien triste, lorsqu’il se
trouve privé du nécessaire et que de
plus ils est rongé par l’envie, n’ayant
en vue que les biens de ce- monde. ■
Il n’est pas étonnant qu’alors il se
révolte contre le riche, pour s’emparer de ses biens. Mais le pauvre qui
a cru en l’Eternel, se trouve dans
une position bien plus avantageuse,
5
Il n^à rien, et cependant i! possède
toutes choses.
L’Evangile a été annoncé aux pauvres. «Dieu n’a-l-il pas choisi les
pauvres de ce monde, riches en la
loi et qui sont héritiers du royaume
qu’il a promis à ceux qui l’airaenil»
Le pauvre qui a compris l’Evangile,
a une position que le riche qui n’est
3ue ricne, aurait toutes les raisons
e lui envier. St. .Tacques a raison
de dire: «Que le frère qui est dans
la bassesse se glorifie dans son élévation». Car le pauvre Lazare, qui
était couché à la porte du riche, désirant se nourrir des miettes qui tombaient de sa table, est mis en possession du repos dans le sein d’Anraham, tandisque le riche n’a pas une
goutte d’eau pour mouiller sa langue.
Le pauvre qui compte sur Dieu, est
riche de tous les biens de Dieu. Le
riche qui compte sur ses biens périssables, en est bientôt privé, et il est
de plus privé de la consolation éternelle. ' *
Le pauvre, qui est riche en Dieu,
est du nombre de ces débonnaires à
qui Dieu fait de grandes promesses,
qui ne peuvent manquer.
« Les débonnaires auront joie sur
joie en l’Eternel, et les plus pauvres
d’entre les hommes s*égayeront dans
le Saint d’Israël».
Ces pauvres là, ne se plaignent pas
de leur mauvais sort, mais, dans
leur profonde pauvreté, il sont capables de répandre les ricliesses de
leur libéralité. 2-Cor. viii.
ifouücUeô reUiÇ)teu0C0
Océanie. — Iles Fidji. — Les
missionnaires méthodistes, qui irayaillent depuis cinquante ans dans
cet archipel,- ont réussi à arracher
presque toute la population indigène
a son paganisme sauvage. II n’y a
dans ces îles que trois congrégations
épiscopales, Vis-à-vis de 1,200 wesleyennes. Les Anglicans n’en poursuivent
pas moins,, depuis quelque temps,
le projet de créer uu évêclïé aux îles
Fidji,' et un riche particulier ayant
offert 12,000 livres sterling en vue
de cette fondation, rarchevÔque de
Cantorbéry a fini par donner son consentement à celle entreprise. U a en
même temps déclaré qu’il ne s’agissait
nullement, dans ce cas, de'contrecarrer le travail des Méthodistes, et
de chercher à faire des prosélytes
anglicans parmi les indigènes déjà
chrétiens. — Ce nouveau projet ne
laisse pourtant pas d’inquiéter les
Wesleyens, lisons-nous dans la Semaine religieuse.
Nîmes; — Salulisles. — La conclusion des articles de M. Pilatte sur
le salulisme est clairement exprimée
en ces termes, dans le dernier numéro de l’Eglise Libre: «Il y a là du
bon et du nouveau. Mais ce qui est
bon n’est pas nouveau, et ce qui est
nouveau n’est pas bon ».
Souseripiion en faveHr
des affamés et des ealëehistes ’
de léribé (Lessoulo) ,
Nous avons publié, dans le numéro
8 du Témoin, l’appel adressé par le
Directeur de la Maison des Missions
de Paris, au public chrétien, en faveur
du Lessoulo frappé par le fléau terrible .de la famine. Nous sommes
heureux de publier, dès aujourd’hui,
une première liste d’offrandes qui
nous ont été remises en réponse à
l’appel ci-dessus. t
Si les dons sont destinés spécialement au district de Léribé les Îecl;m3rs
n’auront pas de peine à comprendre
l’intérêt spécial que les vaudois portent au champ: de travail d’un de
leurs enfants; et si à côté des affamés
nous plaçons les catéchistes, c’est
parce que nous n’avons pas oublié
rappel que M. Weilzeeker adressait,
à ce sujet,, au dernier Synodft
Il est à peine nécessaire d’ajouter
que les amis qui désirent concourir
à cette œuvre doivent le hâter. Les
6
.94.
dons sont reçus par M, le pasteur
Pons de La Tour.
Un chrétien de Torre-Pellice Fr. 20
M“* H. Pasquet, id, . . . » 5
M^'® Elisa Monastier, id. . . » 10
M”® Josephine Vola, id. . . B 10
M'i®® Selli, id B 7
M™® Aline veuve Jalla, id. . 3
M. Théophile Jalla, id. . . 3
M"® Biolfey, id 5
M“® Elise Peyran, id. , . . » 5
M™® G. Beckwith, id. , . . » 20
M“® Joseph, veuve Rostagno, id. » 5
M"® Louise Jourdan, id, . . M™® et M"«® R. L. et A. P.-K., » 3
id, ....... . » 10
M. et M*"® Niccolini, prof., id. » 10
M"®® Meille d’Uliva, id. . , B 10
M. et M”® B. Tron, prof., id. » 10
M. et M"*« J. P. Pons, past., id. » 10
M“® Henriette veuve Gay, id. D 5
M. Paul Pons (Ravadera), id, M. Matthieu Gay, past,. Villar- » 2
Pellice » 5
M"*® G. Pellegt’in, St. Jean . » 20
M. J. P. Micol, past., Villesèche B 5
M. P. Lantaret, past., Pomarei » 10
M. IL Bosio, past., St. Germain » 5
, Total Fr. "io?
Collecte en faveur des Yaniiois
victimes des avalanches
Montant des listes précédentes ................fr, G(;39 95
M. le pasteur Jean Ribetii
de P)se..................» JO —
M. George H. Lake Esq. » 50 —
Colonel Sir Brooke Pechell » 6 50
Congrégation de Coazze . » 14 50
Collecté à Marseille parmi
les vaudois par les soins
de MM, Ed. Toiirn, J. “
André Bounous et Théophile Mathieu (1) . . » 203 30
L’Eglise vaudoise dé Rome » 105 —
Marie Gril veuve Peyrol
Praly ...... ti 1 —
Stisanne Guigou veuve, id. » 1 —
Peyrot P. de Fr., id. . . » 0 50
Coïs.son Barlh., id. . . » 0 .50 ^
Paroisse de Massel (2) . »
Anne veuve Forneron des
Molles, Praruslin . . »
■H. Forneron de la Coraba,
id......................»
Pierre Gay Caneuva, id. »
Mad. veuve E. Decker et
fam. pour ,vallée de St.
Martin....................»
93 55
2 50
1 —
2 —
10 25
(1) Voici la liste des souscripteurs de
Marseille :
Marie Turin, fr. 3; Madame Nougarôde,
1; Jacq. Brémond, colport., 0,50; Veuro
Trial, i; .Iules Miroglio, 1; Jean E. Scaramanga, 20; Pauline Bcrtin née Revel,
5; Ed. Tourii, 5; Marg. Villelm, 1; Mario
Oairus, 2; Malth. Tourn, 3; Pierre Jalla,
3; Joseph Bomiel, i; Jean Barai, 1; Philippe r.ollel, 1; Jacques Coucoiirde, 0..50;
Frédéric Peyrel, 1; François Pastre, 2,
Beauregard Bounous, 1; Jean Charbonnier,
1; Marie Bouchard, 2; Henri Peyroiiel, 2;
Barili. Bounous, 2; Micol, 3; Cachard, O,2o;
Abraham Barai, 1; Pasche, 0,25; Bravais,
0,25; Anonyme, 2; ABonyme, 0,.50;î Baviii
Barai, 0,50; Barth. Pascal, 0,50; Catherine
Gay^iiou, 1; Cors Louise, 2; Cors Marie, 2;
J. P. Pons, 1; A. Bérenger, 0,50; J. David
■Batme, 1; Louise Gressol, 1; Théophile
Mathieu, 2; Jacques Genre, 1; Laurent lires,
1; Henri Peyran, 2; François Rostan, 0,50;
Henri Perrou, 5; David Ricca. 2,50; Louis
Villes, 1; Etienne Rostan, 1; Jean Gaydou,
1; Jean Baref, 1; Jean Grill, 1; Mathieu
Genre, 1; Les frères Perrou, 5; Jeamin
Gaydou, 1; Adèle Gril, 1; Marianne Ribet,
1; Cue vaudoise, 2; J, H. Coslantiu, 5;
Jean Pons, 2; Jean Robert, 2; Jean André
Bounous, 2; Jean Terrier, 1; .lacquey
Fraine, 0..50; Jean Peyrat, t; Jacques Peyt
ronel, 1; Philippe Barns, 1; J. Daniel Pons,
1; Pierre Peyronel, 1; Thomas Pnyronel,
1; Philippe Villelm, 0,50; Anonyme, 1;
Veuve Clot, 0,50; J. Pierre Pons, 3; François Peyronel, 1; J. Jacques Bernard, 1;
Henri Peyret,‘'2; François Peyrot, 1; Joan
Barai, 2; Jean Rouy (un français), 2;
Anonyme, 1; Louis Clot, 0,50; François
Villelm, 1; Jacques Peyrot, 2; Etienne Gril,
2; Anastasie Richard, 0,55; François Poyronel, 2; Jean Gril, 2; Marie Peyronel, 1;
Jean Pierre Gril, 1,50; Jean Jacques Bounous, 2, Jacques Bounous frères. 2; Anonyme, 0,50; Volai Antoine, 2; M'>® et mad.
Clot füu David, 1,50; Marianne Pous, 5;
Henri Vinay, 0,50; Aug. Gril, 1;-Pierre
Bounous feu J. Jacques,2; Jean Clot, 1;
Jacques Peyronel, 1; Catherine Clot, 1;
Madeleine Clot, 1; Edouard Villelrn, 0,50;
Jean Berlin , 10; Veuve Jeanne Micol, 2;
J. Jacques Henri Pons, 1; Antoine Long,
2; Jeanliarus, 1; Jeanne Catherine Pons,
7
.,95.
1; Pierre Bounous fou Jaequos, 1,50; Jean
Jacques Bounous feu Jacques, 2; I). L., 1;
Jean Jacques Clot, 2; I*. P., 1; Frédéric
Bajìeard, 2; François Lajipard , 2; Jean
Ribel, 1. 'Toial fr. 203 30
Soustraire pour frais d'envoi » 2 25
Restent fr. 201 05
Voici la 2MislB do souscriptions de la
paroisse de Rodoret dont nous avons publié
le montant, en bloc, dans le numéro 10
du Témoin :
Côtes :
Jean Baimo, 1; Vinay J. P., 0,50; Tron
François, 0,50; PonsM. veuve, 0,50; Tron
■M. veuve, 0,50; Tron J., 0,50.
Ville: Meynier, 1; Balrae M., 0,40; Balme
M. veuve, 0,50; Tron M. veuve, 0,50; Tron
P., 0,50; Revel J., 0,50; D. G., 5; S. Berlalot, 0,50; Genre, 1.
Rimas: Garou Jean, 0,50; Tron Elle de
F., 0,50; Tron François, 1.
Arnaud: Pons Antoine, 0,75; Pons J.,
O, 60; Pons J, père, 0,25; Pons Jean, 0,25;
Pons P,, 0,50; Pons J. fu J,, 0,75.
Ch. du Clôt: Elle Tron fu P,, 1; M.
Genre, 1; P. Genre, 1; D. Balme, 0,50;
P. Tron fu J,, 0,50; Jean Tron fu M., 0,50;
Elie Trou fu E., 0.50; Il Trou veuve,
0,40; Elle Tron, 0,25, Jean Tron d’E.,
0,50; P. Tron d’B., 0,50.
Voici le détail de la souscription de
Pramoi dont le montant (fr. 94,45) a paru
dans le numéro 9 du Témoin:
Reynaud Jacques. 3; Andrion François, 0,50; Etienne Malan, instituteur, 2;
J. Jacques Bouchard, 0,50; Jean Costabel,
1; Jacques Long de Franç4»is, 0,50; Frédéric Jahier , 0,40; Frédéric Gong, 1 ; Jean
Louis Long, 0,50; Sappé Jacques, ancien,
1; Bertalot François fou François, 1, Long
François, 1; Beux Daniel B., 0,50; Bertalot Jean feu Michel, 0,50; Sappé Jean,
conseifler. J,50; Long Michel B. 1; Balinas
t François feu Daniel, 1 ; Balmas François
feu Barthélemi, 4 ; Plaran Jean B., 1 ;
Bounous J. Jacques, 1; Bertalot Michel,
0,50; Jahier Louis , 1,30; Bouchard Michel,
' 1; Michel Lon'g, Rua, 1; Long J. Daniel,
1; Costabel Jean Daniel, 1; Costabel Pierre,
1 ; Beux Jean, 1 ; Long Jacques feu Michel,
1 ; Long Michel, Ribet, 0,50; Long Jacques
Henri. 0,50; Travers Jean feu Thomas,
•1; Travers Barthélemi, 1 ; Louis l-oug.
Rua, 1; Long Michel, Plencs, 1,50; Long
Jacques Henri, 0,40; Sappé Jacques feu
Daniel, 0,50; Snppé Jean de Jacques, 0,50;
Roux Jean feu Michel, 1 ; Long Jacques
fou Jacques, 1,50; Long Marthe, veuve,
0,50; Sappé Daniel feu Daniel , 0,70;
Jahier François, syndic, 2; Jean Gril, 1;
Daniel Long, 1; Lami Jahier. 1,50; Jean
Bouchard, 0,75; Bertalot Pierre feu Pierre,
0,50; Isabelle Bouchard, 0,25; Peyronel,
Henri 1,25; Michel Jahier, 1; Travers
Jacques Henri, 1 ; Travers Thomas Henri,
1; Jacques Jahier, 0,50; Long Jean, ancien,
3; Bertalot Louis feu François, 1; Long
Jean feu Jean, 1 ; Long François feu
Thomas, 1,50; Long André feu Jacques,
1 ; Long Jean et Henri, frères . 1 ; Bertalot François feu Thomas, 0,50; Long
André et François, frères, 1 ; Long Louis
d'André, 1; Long François d’André 0,50;
Long Barthélemi, 0,50; Jean Benx de Jean,
1; Büiidrandi Jean, ancien, 1; Soulier
Jacques feu Dauiei, 2; Bouchard François
feu Jacques, 1 ; Reynaud Barthélemi fou
François, 1; Bleynal Paul f. Pierre, 1;
Berliiiat Jeanne, Ô,50 ; Bouvier Catherine,
0,50; Bouvier Jean Paul feu Jacques, 0,50;
Soulier Barth, feu J,, 1; Soulier François
de Barth., 1; Reynaud Jean Henri, 0,50;
Soulier Pierre feu Barlhi. 0,50; Long J.
Heori feu Jacques, 0,40; Bouvier Jean feu
Daniel, 0,50; Bouchard Jean de Jean, 0,50;
Jahier EILsée, 1; Long Jean Henri, 1;
Jacques Marauda, pasteur. 5; Peyronel
Jacques, 1; Long Louis, 1; Long Jean,
1; Peyronel Pierre, 1, Beux Jacques, 1;
Beux Barthélemi, 1 ; Reynaud François
feu François, 3; Long Louis feu Barth.
1; Bounous Jacque,s, conseiller, 1.
, (2) Voici la liste de souscripteurs de la
paroisse de Massel:
Trou, pasteur, fr. 10; Tron Emanuel ,
Reynaud, 2,50; Tron Benjamin, 2,50; Matth.
Jean Henri. Champlasalse, 1,50; Trou
Jacob, 2; Mlcol Anne, 1,50; Tron Pierre
Henri, 0,7,5; Trou Jean, 0,80; Tron BarIhélemi, Ayasse, 2; Pons Pierre, 2
Micol Jean, 1; Pons Pierre, Petit Passet
1; Micol Jean Jacques, Gros-Passet, 1.
Mlcol Daniel, 1; Giraud Philippe, 2; Micol
Frédéric, Portes, 1; Micol Jean, 0,50
Micol Henri, 0.50; Micol Philippe, 1
Gaydon Present, 1; Mlcol Pierre, Porinche
1,50; Micol Barlélemi, 1; Micol Jean Pierre
0,50; Micol Henri, Bobers, 1; N. N., 0,50,
Mico! Jean, 2; Micol Pierre, 0,50; Jean
Pierre Massel, 1; Pons Barthélemi, 2
Pons Marianne, 0,75; Tron Jacques, Coups
1; Tron Pierre, 1; Tron Jacques, 0,50
Tron Jacques, 0,50; Tron.Marianue, veuve
0,50; Tron Marie, Champforan, 0’,50;Tron
Jeanne, veuve, 0,50; Meylre Louise, 0,50
Meytre Pierre feu François, 1, Meylre
François, 2; Breuze Jean, Didier, 2
Tron Jeanne, 0,50; Meytre Jacques, 1
Tron Jean, 0,50; Breuze Pierre, 0,50
Tron Jean Henri, 0,50, Meytre Jean Jacques
1,50; Meylre Jean, 0,50; Tron Pierre, 0,60
Trou Jean Jacques, 0,50; Meyjre Jean
Augu.sle. 2; Tron Jacques, Coups, 0,75
Gaydou Pierre, Chabers, 1; PonsJMarguerite, 0,50; N. N., 2; Tron Antoine, Champlasalse, 5; Micol Jacques 1,50 ;£Pascal
8
.96.
Jean Pierre, 5; Pons Pierre feu J. P.,
Aiasses, 0,W; Pons,Jeaii, 1; Pons Jacques
feu Meyuier. Petit-Passet, 1 ; Pons Henri,
lî Meynier Mario, 1 ; Pons Pierre feu P„
1; Pons Jacques de P„ 0,50; Pous Jean
Henrii 0,50 ; Tron Pierre feu Ribet, Rochas,
0,50; Tron Edouard, 0,50; Tron Barlhélemi
feu J., 0,50; Trou Pierre feu M., 0,50;
Pons Barthélemi, i; Pons Samuel, 0,50;
Pons.Pierre, Grange Didier, 0,50; Micol
Jacques, Porinche, 3.
Mtaiie. — Le Sénat' a commencé
l^xamen des conventions des cliemins
de fer. Les rapporteurs désignés par
.les bureaux sont en général favorables
ail projet,
A la' Chambre des députés la question agraire a continué à être étudiée. Comme un grand nombre de
députés de la majorité menaçaient de
se tourner contre le ministère Déprclis s’est mis en campagne, ét soit
paT son influence personnelle, soit
par des promesses un peu vagues
faites dans la réunion des députés
ministériels, il semble avoir ramené
ceux qui voulaient s’éloigner de lui.
Toutefois l’argument le plus fort c’est
la crainte de retomber dans un ministère Cairoli Ou de députés de la
pentarchie.
Mancini a répondu mardi aux interrogations sur la politique étrangère
et coloniale. Son discours parait avoir
satislail le plus grand nombre.
Éi'raÈtce, Il est question d’envoyer de nouvelles troupes en Chine.
Car il paraît que les victoires des
généraux français dans ces lointains
parages sont des victoires de Pyrrhus.
Angleterre. — Pour le moment
l’Angleterre, et la Russie sont réconciliées. Il n’y aura donc pas de.complication dans l’Afghanistan. Mais ce
n’est qu’une trêve involontaire que
la Russie accorde à l’Angleterre.
Souaan. — Les dernières nouvelles nous annoncent la prise do
Kassala par le Mahdi et le massacre
de la garnison égyptienne par les
lâandes africaines, 11 n’est ainsi plus
question de l’expédition italienne destinée à libérer cetle pauvre garnison.
Mais l’on parle maintenant de la convenance pour nos troupes de Massaoua
de prendre CIvpremj ville moins éloignée que Kassala. ' : |
AVIS
Si parmi les ‘abonnés du teimin,
il s’cn trouvait qui eussent en leur
possession, sans intention d’en faire
collection, les années première, seconde,
sixième, neuvième et onzième du Rapport sur l’institution des Artigianelli
Valdesi et qu’ils voulussent s’en dessaisir au profit du soussigné, ilsdui
rendraient un service dont il leur
serait grandement reconnaissant.
Turin, le iO février Ì885.
J. P. MEILLE.
$
Eunest Robert, Gérant et Administrateur.
Pignerol, Imprira. Ghiantore et Mâscarelli.