1
H Soixante-huitième année - Anno X"
26 Février Í932
N» 9
L
9
DES VALLEES
i'k
PAEAISSANT OHAQtTË VENDREDI
B
PRIX D'ABONNlïMENT ;
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an
. 24,» 22,—
Poor 6 mois
6,
12,
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de VËcho (Via Arnaud, 25)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAVE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, à M. le Prof. Gino Costabel - Le Collège Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud, N° 25 Torre Pellice.
Pour toutes les. annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
•»n- Le naméio: centimes -wv
Que toutes les choses vraies, honiu.tes, justes, pures, aimables..., diî^nes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
Ì COMUNICATO.
ì Gomitato Nazionale delle Scuole Domenicali.
I ■ Nella siuia tiltinaa seduta, il Comitato ha
r riesaminato le condizioni di distri'buzibne
ty' del può Mamuale ; « La Scuola Domeni«ale », dei Foglietti coilMenco delle lezioni,
' nonché dei giorniailetti L’Amico dei FmL ckiUi e Vita Gioconda ; ed ha preso le seguenti deliberazioni :
1° Le Scuole Domenicaili appartenenti ad
una delle quattro denominazioni (Battista,
Retodista-Episcopale, Metadistiai-Wesleyana
„ e Valdese) che sono rappresentate nel Cop, mitato e provvedono al suo bilancio, rice^ veranno gratuitamente — su richiesta del
^■'Ministro titolare, al quiale fanno capo fe
singole scuole, amebe se in località diverse
r X — copie del Majiuale, dei Foglietti e dei
E- Giornaletti strettamente necessarie aH’uso
(degli insegnanti e della scolaresca.
2° Le Scuote Diomìeniiicali, regolarmente
¿■¿.organizzate, ma jnop dipendéinti da unia
I delle denominazioni sopra elencate, poI'V- iranno pure — su richiesta del loro Direttore — rioevere Manuali, Foglietti e Giornaletti alte seguenti condizioni di favore :
Per ogni Manuale, abboniarpento annuo L. g
(Estero L. 4) — Per ogni Foglietto, ablxo^^inamento annuo L. 0,1<) (Estero L. 0,20)
r,— Ber ogni gicmnaletto dri FoIm.
àuUi 0 Vita Gioconda, a scelta), abonnaf mento annuo L. § (Estero L. 4).
3“ Per i privati il prezzo annuo di abi V honamento sarà : Manuale con due Foghetti, L. 4 (Estero L. 8) — Ogui Foglietto ,in più, L. 0,10 (Estero L. 0,20) —
Uno dei Giornaletti, a scelta, L. 5 (Es'tero
U 10).
' Per l’anno in corso, tutte le richieste
I indistintamente — come pure i relativi
versamenti, accennati negli ultimi due caI poversi — dovranno essere inviati prima
del 15 Marzo 1932, al segretario dpi Comitarto, pastore Alfredo Naldi - Via Fi-!.renze, 38 - Roma (105).
Per Ü Comitato :
|, < V. Alberto Costaeel, presidente.
IAAAAAAAAAAAAAAAAAA
.■V •
Après le cc dix-sept ».
« Encore un dix-sept », ont dit en aou>irant nos vfeux, en regardant au passé ;
«encore un dix-sept», se sont écrié avec
joie les jeunes, regardant à l’avenir, pleins
de confiance. Elt lies (feux de joie se sont
allumés sur toutes nos montag:^ : dans la
nuit froide et sereine ite ont brillé quel: ques instants, lançant vers le ciel leurs
? joyeuses étincelles; te son d'un cor a ré??veillé encore les échos de nos collines : il
â résonné fortement, pour s’éteindre dans
dn murmure lointain, vagué et confus...
Autour du feu la jeunesse s’amuse, fixe
flamme et chante, et rit, et pense qu’il
^•iait bon vivre quand on a vingt ans et
Que la vie vous sourit.
« Demain, demain peut-être, tout finira... »•
" Qui donc entonne cet hymne? Il n’y
® pas, en œt instant, de pensée, pour,
passé, ni de soucis pour l’avenir : ce
^■fiept février s’évanouit dans la joie,:
gens se serrent d|ans teurs manteaux
û se hâtent pour « la soirée » ; « l’agape
. ^laditôonnelle » appartient lau passé, et
^ub lies enfants rêvent peut-être encore
leur cortège...
feu s’éteint, et la fête est termiihée ; apparemment il ne reste que quel
ques poignées de cendres et beaucoup de
discours ! Serait-ce là tout le dix-sept :
une gerbe d’étincelles, Ül'uminant tout à
coup les ténèbres, qui nous étreindront
bientôt plus angoissantes ?
Joie pour les droits reconnus par un
prince, c’est ce que ces feux ont annoncé
et /nous rappellent.
Esprit de consécration à tous les devoirs
que ces droits nous imposent, c’est aussi
ce dont ces feux ont été les témoins, jadis,
.tet le 17 février 1932 !
Une poignée de cendres !... A Dieu ne
¡daise que de ce jour il ne soit resté en
nous qu’un souvenir plus ou moins agrêa.ble et passager ; Dieu veuille qu’une ardeur nouvelle se soit allumée dans notre
eœur : un feu inextinguible de consécration à Sa cause, qui resplendisse parmi
les hommes, à Sa gloire. g. c.
-a-,
ii
Avec nos disséminés
ff"
ALASSIO. Les protestants et le 17 février. Le séjour à Alctssio, du missionnaire
Lou(is Jailia, a eu d’heureuses con^uences pour les protestants de l’endroit et même de la région.
• D’abord, le 16 février, dans l’une des
vastes saltes d!u Brilish Club, il donnait, en anglais, une corrférence d"une
belle tenue sur ce sujet : « Pionniers en
Rhodésfe ». Ce fut un coup d’œil d’ensemble des plus captivants sur le travaü accompli par tes missionnaires au Zambèze,
depuis 45 ans, ses résultatsmatériels, mora,ux et religieux.
A cette nombreuse assemblée, point uniquement protestajrxte, mais presque exclusivement anglo-saxonne, qui l’écouta plus
d’une heure laivec l’intérêt le plus soutenu,
M. Jalla montra comment, grâce à l’influence des missionaiaires et à la confiance
des indigènes dans leurs conseils, l’Angleterre eut la’ Rhodésie sans tirer un coup
de fusil :! Pour qui veut réfléchir il y avait
là, en dehors même de toute considération
religieuse, une belle leçon sur la valeur
morale de la misrion, œuvre trop souvent
dénigrée. Vues et scènes photographiées
par l'orateur défilent sur l’écran, projections bien su'périleurés à cefles des précédentes séancejs. Nous avons entendu un
auditeur s’écrier en sortant : « C’est la
plùs belle conférence que nous ayons eue
depuis longtemifô». Et pourtant des voix
autorisées avaient parlé, les mardis précédents, de la Crête, la Grèce, etc...
Aussi étions-nous justement fiers et
pour l’Eglise Viaudoise et pour la.Mission
de Paris, si bien représentées. Nous félicitons nos Vallées d’a'vioir à leur portée
le conférencier et sa magnifique collection,
et souhai-tons que les paroisses qui n’ont
pas encore eu ce privilège puissent bientôt en jouir.
— Sur cette merveilleuse Riviera, le
nombre de nos coreligionnaires italiens est
bien modeste, comparé à celui de nos frères d’outre Manche, qui ont ici deux églises. Le culte italien est célébré dans la
chapelle de « Free Cfittrch». Tenu jusqu’ici
une fois pair mois, par un Pasteur venu
exprès (généralement de Vallecrosia), il
a eu lieu, ces derniers mois, à la joie des
fidèles, chaque dimanche après-midi, bien
que parfois M. Jalla, parti att besoin à
l’aube, eût prêché le matin dans les environs : à Bastia, Savone, VintimiUe. Dans
les petits groupes, tels membres sortis du
catholicisme, font lionte à notre tiédeur,
par leur foi et leur activité.
— Ici, le 17, au soir, la petite salle à manger hospitalière de M. et !M.me L. Jalla réunissait une quinzaine d’amis évangéliques, .
dont une partie vaudois. La couleur locale
ne manque pas : voici une chère « MasseUne » presque septuagénaire, dont l’expression sereine fait penser à te. paix des mon
■L
tagnes, et non à la trépidation des villes,
empreinte partout, sur tant de visages. Son
entrée est applaudie, car elle porte le costume que nous aimons, la coiffe si seyante
aux jeunes et ¡aux vieux. Elle proposera
de nous donner un vrai chant du 17, et
d’une voix ferme encore et juste, sans
Un larrêt de mémoire, elle dit les couplets au refrain connu : « Charles-Albert
et te liberté qui passe ».
Chacun a voülu ainsi, contribuer à te
fâte ; après quelques jeux xxsur les jeunes, des souvenirs de 1a vie africaine, des
détajte sur l’histoilre vaudoise et le æns
du 17, peu connus des non-Vandois, des
/antiques bien enlevés, voiqi uh thé copieux : le laitier évangélique fidèlé, qui
ne manque j.aim-ais le culte, a tenu à faine
des glaces, fort appréciées mal'gré le froid ;
l’hoteliêre un gâteau, des jeunes servantes des biscuits. (Ajoutons que M- Jalla
n’a pas ouMié de faire -venir tes brochures du 17).
Mais il est tard. Tel couple doit se lever
demain à 5 heures, car la crise inexorable
1 a privé d’un tout autre gagne-pain. Un
petit garçon termine par «Notre Pète»
en italien et l’on se sépare à regret. « Jamais je n’ai assisté à ame soirée si cordiale et fraternelle ! », dit quelqu’un en
. partant.
Puissent toutes tes fêtes du 17 février
laisser à chacun œtte impression et puisse
chacun à son tour se montrer cordial et
fraternel, partout où il va, en ce monde
où il y a tant d’isolés et de découragés et...
tant d’indifférence. Les grands de ce
monde, voire les politiciens, ne commen-,
cent-ils pas à s’apercevoir et même à proclamer dans leurs discussions officielles que
tel est le -vrai chemin pour arriver à cette
«Paix sur la terre», après laquelle l’humanité entière soupire ? C. Appia.
CANNES. Parmi les Vawdois. Le voyage de Vallecrosia ;à Cannes est des
plus agréables : on parcourt la Cote
d’Azur, ce riant paradis terrestre, aux
couleurs^ vives même pendant te saison
morte, qui a toujours attiré les étrangers.
Cette année, hélas ! ils sont bien rares, à
cause de la cr,ise, et les plaintes ne manquent pas, à cet égard, de fa paft de ceux
qui vivent de l’industrie du tourisme.
Dans mon compartiment on parte beaucoup du grand match de foot-ball qui doit
avoir lieu à Antibes, entre tes équipes du
Piémont et colles du Sud-Est de la France.
Je remarque dans les conversations une
cordialité de bon alu^re envers les représentants de la nation sœur qui viennent
d’arriver en terre française; on retrouve
ces mêmes sentiments dans des phrases du
Petit Niçois, comme cellè-ci : « A l’heure
où l’on prononce des paroles de paix, à
l’heure où nous devons nous sentir les
coudes, à l’heure où il importe plüs que
jamais' d’apaiser tous les conflits, le terrain sportif n’est-il pas tout indiqué pour
nous rapprocher ? ;■>.
Nous, Vaudois, nous connaiæons un autre terrain de rapprochement avec nos
frères de l’autre côté des Allies : le terrain religieux ; nous venons d’en avoir une
nouvelle preuve dams les cultes que nous
a-vons eu te privilège de présider à Cannes, le jour même où le Piémont battait
le Sud-Est 'à Antibes.
C’est dans une atmosphère de grande
cordialité et die proifonde fraternité chrétienne que nousi avons été laccueillâ par les
représentants des Eglises Réformée et Méthodiiste et par nos frères Vaudois dé Cannes, le din^ianche 14 courant.
Le but de cette renoontre était la célébration de te dalte glorieux, dans notre
histoire, de l’Emancipation des Vaudois.
Les Vaudois sont .assez nombreux à dannés ; une centaine d’entr’eux font partie
de l’Eglise Réformée ; d’autres se rallient
à l’Eglise Méthodiste d’autres, sans être
rattachés à une Eglise, fréquentent les
cultes taintôt de l’une 'tantôt de l’autre.
Il y a aussi, hélas ! des Vaudois que l’on
ne voit jiamaSs dans aiucune église ! Parmi
eux on peut rencontrer des représentants
de toutes nos Vallées, je dirais même de
presque toutes nos paroisses; j’ai eu le
plaisir de revoir plusieurs connaissances
du Val' Saint-Malrtin, de Pramol, d’Angrogne, du Val Pélis. Il y a des Vaudois qui
se sont fait une belle position et je constate à icet égard que leur succès est dû
à teur honnêteté et à leur travail ; ceux
qui ont été fidèles et qui sont restés attachés aux bonnes traditions de leur peu^
pie, ont été bénis : la parole de l’Apôtre
est toujours vraie : « La piété est utile à
tout, ayant la promesse de la vie présente
et de celle qui est à venir » (1 Tim. IV, 8) .
La fête du XVII février^ a été célébrée
dans la Salle des Thermes par une conférence historique de circonstance, illustrée
par des projections lumineuseB. L’auditoire, dans lequel æ trouvaient les Pas^
teurs de différente Eglises Françaises e\
un grand nombre de Vaudois, écouta avec
une attentton soutenue et manifesta sa
reconnaissance et son attachement à l’Eglise des Pères par une collecte en faveur
de l’Institut de VaUeerosia.
Nous remercions les Vaudois et les amis
des Vaudois de Cannes et surtout les pasteurs ¡MM. Bonnefon, Martin et Lanniée
■pour tout ce qu’ils ont fait et dit en faveur de notre Eglise et de son Œuvre en
Italie. D. P.
GENÈVE. Parmi les Vaudois. La Colonie Vaudoise de Genève a fêté, avec entrain, cette année encore, l’anniversaire
de l’Emancipation.
Les participants, au nombre d’une cinquantaine, étaient en grande partie Vaudois, mais on remarquait aussi beaucoup
d’amis des Vaudois, qui avaient tenu à
témoigner par leur présence teur sympathie pour notre peuple. ^
Après le banquet, on passa à la partie
oratoire sous la direction.du major de table, M. Paul Pasquet.
11 y eut des discours de M. Benech, président, de M. Bahnas, pasteur, de M. Rostan, de Lausanne, puis un grand nombre
de productions diverses, chants, poéste,
monologues, etc.
L’intéressant opuscule du 17 fut vendu
2
au profit du Eefuge par deux Vaudois»a,
portattit la coiffe.
On passai ainsi quelques heures é, frater^
niser entre Vaojdois, et à évia^u^ la |>a^
trie absente, en des propos où le français
cédait »Juvent la plaice au patois de Pral,
alterné avec celui de Saint-Jean.
MARSEILLE. h'Union Vaudoise a fêté
«
le 17 février et son 43" anniversaire, le 14
courant, au Ghâteiaiu des Fleurs : quatrevingts convives assistèrent au banquet.
M. le pasteur Martin-Favenc appela la
bénédiction de Dieu sur cette agape fraternelle, et, au cliaimipagne, M. Peyran lut
les lettres laifectueusies de souvenirs et de
souhaits de M. le pasteur Griglio, de la
I''® Eglise Vaudoise de New-York, de M. le
pasteur ‘BsTtinatti, de Venise, qui nous
vfeita l’an passé, et de M. Bernard, du
Pomaret.
Notre excellent président, M. Grill, fit
un raccouroi saisiissant du ralliement des
Vaudois à la Conférence d’Augsbourg, et
M. Martin-Favenic, si aimé de nous tous,
nous rappela, avec sa limpide éloquence,
le Synode de Chanforan et la participa-''
tipn financière de notre peuple, si pauvre,
à l’impi^æion de la Bibte, traduction d’Oli
v^n. Il pous injvd» ensuite à demeurer
fiiiSes à nçrtre gqgpde conane à notre petite patrie,
ta fête se iBÉÎlongea jusqu’à minuit,
réunissant 150 convives à l’ambigu, tous
heureux et contents, et qui se séi^êrent
en se donnant rendez-vous à l’année
prochaine. H. P.
<¡f
NICE. Fête du 17 février 1932. A l’occa^ion de la fête du 17 février, M. le pasteur Albert Prochet donna, dans la salle
paroissiale de la Rue Gioffredo, 50, une
très belle et intéressante conférence, qui
fut souvent interrompue par les vifs applaudissements de la nombreuse assistance
qui remplissait litténalement la salle.
Après ce beau discours de notre cher
Pasteur, nous avions eu le plaisir d’assister à des récitations, faites par des élèves
de l’école du dimanche et du jeudi, après
quoi on se réunit tous autour de la traditionnelle tasse de thé.
Seulement à minuit on se sépara, heureux d’avdir pu, encore une fois, fêter
ensemble cette, date qui est, et sera toujours, une date sacrée pour nous Vaudois.
S. L.
(/y*
Echos du “ dix-sept
9f
BOBI. C ’est inutile de relèver la joie débordiante et l’entrain qui ont animé nos
200 enfaoits accourus, le matin du 17 février, de tous les coins die la paroisse. C’est
le même -entnain et la même joiie que toute
la famille vaudoise, éparpillée dans le
monde entier, ressent partout à l’aube du
jour anniversaite de sa liberté.
A Bobi, comme ailleurs, donc, l’air piquant fait flotter les drapeaux. Les enfants
arrivent de la Combe des Charbonniers et
de celle <die la Ferrière et viennent se joindre à ceux des écoles du Centre, en formant air^i un long cortège, défilant dans
les rues du pays.
A 10 h. 30, Ite temple est bondé par tout
ce petit monde « ooeardé;» et remuant auquel s'est ajouté un public compact parmi
lequel très nombreuses sont les mamans
et les soeurs aînées avec leurs plus belles
coiffes blanches.
Après un chœur de circonstance, exécuté
par la Chorale, et les paroles d’occasion du
Pasteur, la fête se dénoulle comme à l’ordinaire avec chants, récitations, rondes.
A raidi, agape fraternelle à l’hôtel du
Camosao, nombreux toasts, lecture de messages de Bibiarels à Florence, San Remo,
Genève, etc., vieilles chansons vaudoises et
franche g-aîté.
Le soir encore : feu de joie sur la place
du yiUag-e.
Avec tout cela, on ne peut évidemment
pas nier' que Bobi ne suive les bonnes et
vieilles traditions vaudoises !
LA TOUR. Le 84" anniversaire de notre
émancipation a été célébré avec l’entrain
et l’enthousiasme de chaque annéeT Le dimanche 14, au temple, le Pasteur, dans
un culte de circonstance, tira de l’histoire
passée quelques leçons utiles pour le temps
présent. C’est pour apprendre à mieux vivre que nous regandon® en arrière, que
nous remontons jusqu’aux jours héroïques
de l’église sous la croix; si ce but manque, semblables commémorations laissent
le temps qu’elles trouvent. La Chorale exécuta un beau cantique de notre recueil.
Mercredi, 17, notre petite ville avait
l’aspect joyeux des jours de grandes fêtes. Dès le matin, presque toutes les maisons des Vaiuidois avaient aux fenêtres le
drapeau ; nous en aperçûmes aussi de plusieurs balcons à la Ravadera,
A 10 heures, le monde commence à affluer au temple. A la même heure, le cortège de nos 360 enfants, qui s’étaient réunis à Sainte-Margueriite, se dirige par
Via Beckwith à l’église, où tout ce monde
de Petits fait son entrée entre deux aiffles
de « grands » sur la petite place devant
la Maison de Dieu qui était bondée, quand,
à 10 h. 30, le Pasteur commença la cérémonie Par un culte ; après quoi se déroula
le beau programme 'de chants et de récitations des enfants, toujours écoutés avec
grand intérêt et beaucoup de plaisir. Ainsi
une heure fut bien vite passée. Les enfants reçurent «[leur XVII traditionnel»:
brioche, chocolat et orange avec l’opuscule
publié par la Société d’Histodre Vaiudoise.
A 12 h. 30, l'agape qui eut lieu dans
la grande salle du « Conviitto i» toute garnie de drapeaux. Beaucoup de monde, bon
dîner préparé par M. Mburglia, bien servi
par des Unionistes en costume vaudois,
conversation animée.
Le Pasteur salula les prœents de la part
de quelques habitués que cette année la
maladie a empêchésjd’être avec nous; il^
donna la bienvenue à d’autres que nous
avons eu le privilège de voir parmi nous
pour la première fois ; il lut la belle lettre du sénateur Giordano et le touchant
message du vénéré pasteuir Charles-Albert
Tron, empêchés, à leur grand regret, d’être
avec nous, le premier par ses occupations,
le second par son état de santé.
Suivirent peu de discours, mais « heureux», qui contribuèrent à rendre plus
cordiale et vivante la communion friateiv
neUe. Le Pasteur souligna la nécessité d’un
retour toujours plus marqué vers les saines traditions vaudoises. M. le podestat,
lieutenant-colonel chev. De Carolis, rappela les belles vertus morales, spiritueiles
et patriotiques des Vaudois ; jl rappda
les deux grandes ,dates : le 17 février 1848
et le 11 février 1929, mettant en relief
l’importance des lois fascistes qui protègent toutes les confessions religieuses, lesquelles peuvent librement professer leur
foi ; il termina en signalant à la reconnaissance de tous les concitoyens S. M. le roi
Victor^Emmanuel, et le chef du gouvernement, S. E. Mussolini, pour l’œuvre qu’ils
accomplissent en faveur de la patrie.
Le prof. Jahîer rappela la noble figure
d’un gland bienfaiteur des Vaudois, M. le
baron Waldburg-Truchsess, et par quelques détails fort intéressants fllustra l’amitié qui liait le ministre die Prusse au roi
ft
Charles-Albert.
Le prof. Jean Jalla fit revivre, dans ce
langage captivant d’historien vaudois que
nous connaissions, le grand évènement du
Synode de Chanforan.
La Chorale chanta avec beaucoup d’expression quelques chœurs patriotiques qui
remuent toujourB tout cœur d’enfant des
Vallées, dans leqU!hl le sentiment vaudois
n’a pas disparu.
Le soir, tandis que sur les collines br'ûlaient d’innombrables feux de joie, à l’Aula
Magna, archicomble, nos braves Unionistes
entretenaient le public par une soirée soigneusement préparée et très heureusement réuæie. Corne le foglie, de , même que
la farse finale, et les beaux chants exécutés
dans les eptr’actes, furent fprt goûfsis paî’
toiat le rassnle, qui tint à lüre sa as|is®(K>
tioaa par 4^ applaudiiasements. *
mLAN. E. De Amch). Le itouveau groupement unioniste de Rue E. De
Amùûs, qui s’est constitué en janvier,
compte malintenant une vingtairœ de membres qui développent une activité intense
et variée (conférences de culture religieuiae, données par lé Pasteur, etc.) Nous
avons eu, récemment, le plaisir d’entendre
ime (»nférence de M. le prof. M. Falchi :
Irra/tMazioni divine.
La Direction est formée par MM. chev.
G. Arcangeüi, président ; B. Franchina, secrétaire ; rag. G. Gay, caissier ; E. Franchina, G. Peyronel, conseillers ; MM. M.
Ruff et A. Vezzosi ont accepté de s’occuiser de la, partie féminine.
Mercredi dernier, 17 féVriér, les jeunes
de notre Union ont récité II Mwrchese di
Pimezza, à la complète satisfaction d’un
public très nombreux, des différentes églises de Milan.
Que notre groupe puisse continuer avec
amour sa marche, pour un développement.
de vie chrétienne plus intense parmi les
membres d’église.
PERRIER-MANEILLE. La fête du 17
février a eu lieu, cette année, dans lé
temple du Perrier. Le temps magnifique
en a favorisé la réussite : en effet, le temple était bondé de petits et grands et l’enthousiasme. se faisait sentir ! Après la partie religieuse, les enfants, qui jouent toujours le rôle principal dans cette fête, ont
réciité des poésies et des diaiog”ues ; là
Chorale, dirigée par le régent A. Pascal,
a chanté des hjmmes et des chœurs
appropriés.
Les njeissaiges vaudois et patriotiques du
pasteur de la paroisse, M. Micol, actuellement en Ecosse, et celui du eommissario
prefettizio, doct. A. Coucourde, furent accueillis avec de vifs applaudissements.
— Le dîner, qui se tint chez l’aubergiste H. Peyrot, réunit plus de so,ixante
personnes, qui passèrent raprès-midi dans
une atmosphère nettement vaudoise.
PIGNEROL-SAINT-SECOND. XVII février. Un culte solennel de cirœnstance,
le matin du jour même de la fête ;;
deux soirées des mieux réussies, orgar
nisées par la Jeunesse (Sangue Valdese,
de S. P. G., à Pignerol, et La Figlia
delVAnziam, 'de Strong, à Saint-Second ;
répétée, celle-ci, dimanche soir) ; deux
banquets fraternels : voüà le bilan de
« iTiotre fête ». Beaucoup d’attention et de
saine gaîté ; beaucoup die chants... ; beaucoup de saintes résolutions. Que le Seigneur veuille rendre dunables et pratiques
les impressions reçues !
POMARET. Le 17 février. D’après l’avis
des compétents, notre fête a été une des
mieux réussies. Le temps froid, mais beau,
les routes sans neige, ont permis à nos
enfants de faire, sans difficulté, la tournée traditionnelle par La Pérouse, précédés par la « hamxia » du Pomaret qui, toutes les années, se p^te gentiment pour
égayer notre fête. De 10 heures à midi,
dans lè temple littéralement bondé, après
l’aillocution de circonstance prononcée par
M. le pasteur D. Revel, notre Chorale et
nos enfants ont développé un programme
bien nourri et fort intéressant de chœurs,
chants, dialogues et récitations.
— Au dîner commémoratif qui suivit, à
13 heures, ont pris part plus de 100 convives. Le doyen du Consistoire, M. A. Long,
a souhaité la bienvenue à M. D. Revel et
l’a remercié pour le travail fidèle qu’il accomplit, pendant Fabsence du Pasteur titulaire, au sein de notre paroisse. Il a
communiqué ensuite un- message affectueux envoyé de Liverpool par M. G.
Comba à ses paroissiens. D’autres allocutions ont été prononcées par MM. D. Revel, chev. Rostagno, H. Balme, instituteur.
— Le soir, notre jeunesse des deux
sexies s’est fait àpplaudir par le nombreux public qui se pressait dans le théâtre du « Convitto», en représentaut le
drame : LinAa de Chxmomiyt suivi d’une
farce.
La soirée a été répétée avec succès dimanche soin, 21 courant.
I^ALI. La fête tdu « dix-sept » s’est déroulé^, chez nous comme partout ajheurs,
au m|Seu d’un grand enthousiasme. Le
mai'dli soir, de nombreux feux de joie ont
annoncé la fête du lendemain, qui a été,,
des mieux réussie^. Le merçnedi matin,
temple bondé d’un public attentif, qui a
écouté avec me joie évidlente les récitations, chants, allocutions. A midi, l’agape
réunissait environ quarainte convives, qui
palssèrent quelques instants agréables de
communion fraternelle.
PRAMOL. XVII février « ensoleillé »,
voüà l’impression de notre fête vaudoise f
La cloche s’est amusée, le matin, à faire
aocourir le monde des écoliers. Précédés
par les Unionistes avec leur beau drapeau, nos enfants ont défilé jusqu’à Chatel, où üs ont enlevé avec, joie quelques
cantiques. Ensuite ils ont fiait leur en'trée
triomphale au temple. Ici, devant un bon
public, s’est déroulé le programme des récitations et chants. Programme court, maïs
bien prépiaré et vivement applaudi.
A|près la fête des enfants, a eu lieu
la commémoration du XVII pour les aînés.
Notre Chorale a contribué, pat le chant
des chœurs de circonstance, à rendre plus
solennel et plus émouvant le culte, qud a j
toujours un retentissement profond daps J
l’âme' de tout vrai Vaudois.
— L’agape traditionnelle, malgré la »
crise...a ¡groupé une quarantaine de
perænnes. |
— Le soir, 'dans la grande Saüe de nos 1
Unions, 'qui lavait elle aussi un aspect de J
fête, un public très nombreux n’a pas marchandé ses applaudissiements à nos jeimes ^
acteurs. Au dire de tout le monde, c’était 'S
une soirée parfaitement « délicieuse » ! j
La Chorale, ici encore, a complété le pro- i '
gramme par lé chiant du Serment de Si-, ■
ba/ud et de Y Inno alla Fede, le chant de f,«
bataiüle de la Fédération de la Jeunesse
Vaiudoise. ReP
SAINT-GEBMAIN. La fête du 17 fé- ét
vrier a été célébrés, cette année encore,
avec le plus grand enthousiasme. Les ere-^J^
fants et la jeunesse avaient ptépaté. de-'
puis quelques æmaines, un grand nombre
de « falots » qui furent gllumes la veille, f
— Le matin, à 10 heures, le temple était
bondé. Les enfants de toutes nos écoles de >'
quartier et de cddes du Centre s’y étalifent
rendus avec leurs drapeaux. Ce fut une
.célébration magnifique. Excellente- l’exécution des cantiques, sous la direction du
régent, M. H. Jahier, et la récitation des
poésies et des diial'ogues de la part des,|""^
écoliers.
— A roidî, une centaine de personnes
se rendaient à [l’Hôtel de l’Ours pour
l’agai)e fraternelle; après lé dîner, plu-jl
sieurs frères prirent la parole pour ex-^.i
primer les sentiments de joie et de re-^fii
connaissance à Dieu pour )es bienfaits .ï;
dont n a voulu combler son peuple et J
la Chorale chanta les chants patriotiques S
vaudois.
— Enfin, lé soir, une grande soirée dê
bienfaisance clôtura la' belle journée.
« « «
— Aâile des Vieillards. Le 17 février n’est pas pas^ inaperçu pour |
notre Institut de bienfaisance. Comme à [
Noël et au Nouvel-An, nœ Vieillards ont eu j
des amis qui ont pensé à eux, en leur of- |
frant un abondant souper, au grand com- f
plet. Cet acte de 'charité, inspiré par Christ.|
qui recommande les pauvres, est dû à la
bonté de M.mes Pauline Balmas-Turin,
Henriette Blfeynat, Clémentine Jahier, et
de M.lles Marguerite Balmias, Clotilde Rer I
vel, Hda Revel et Mêlafiie Jahier, que de i
grand cœur nous remercions au itom de
la nombreuse famülé, qui compte 82 -j
persionnes,
Le 18 février eut lieu une réunion in- j
time, prépairée par la Sœur Directrice, où
pendant une heure on parla de l’amour de
Dieu qui protégea notre peuple, et nous • |
entendîmes trois chœurs et trois poésies,
dont une à l’aldresse du Roi et une autre à j*
l’adresse de la patrie. C. A. Tron. -viq
SAINT-JEAN. Gomme iH-épiaration. à
fête du dix-sept, le dimanche précédent
M. le pasteur L. Rivoire nous donna un,,
sermon s’inspirant à la reconnaissance ep%
3
P Vers Dieu qui nous a fait de çrandes
^^^hoses'.
— La matinée du 17 a été, comme touI*:, jours, la journée des enfants, qui se sont...
amenés des quatre coins, pour défiler en
; < <jortèg'e, enrubannés, bannières au vent, coI cardes sur 1^ cœur !... Dans le temple, allocution du Pasteur, récitations et cbants
• enlèvés avec entrain par les écoliers, sous la
direction des instituteurs et institutrices.
— A 12 h. 30, dans la Salle AlbaSrin,
, environ quiatie-vingts convives ont fait
^ honneur à l’exoellent dîner, gentiment
T servi par « les coiffes », et aux discours
% de MM. les pasteu-rs B. Gardiol et L. RiI voire, qui ont rappelé Ghianforan, « la to! lérance,;» de jadjis, le 48. Le commissat
; rîo prefettîzw, IM. le colonel Camlegno,
^ n’ayaint pu prendne part à cette réunion,
'gavait envoyé un chaleureux message.
Ê .— La soirée, ofiferte par nos Unionis
■ tes, a été digne de la tradition : tous les
[ acteurs (et actrices), les vétérans (si on
fc peut les appeler ainsi !) et les recrues ont
* rivalisé de zèle pour faire passer quelques
' instants agréaibles au nombreux public qui
a apprécié vivement Iteur habileté:, et a
applaudi la Société de chant pour ses
j(-. chœurs.
I Notre 17 février. Date toujours
iplennelle pour tout le peuple vau dois !
. Date qui nous pairie des vertus de nos pè. res et nous pousse à raffermir les liens qui
.nous attachent à leur histoire glorieuse !
Le sermon que notre pasteur M, Simeoni
a préparé le dimanche 14, pour son nombreux .auditoire, était une évocation très
vivante et très sentie de l’histoire de notre passé et ides grâces dont notre peuple
a constamment été l’objet de la part de
Dieu. De là, comme natureille conséquence,
les responsabilités de l’heure actuelle.
Du haut de la chaire, la parole du P|asteur était un rappel confiant aux éneiogies éternelles. Déi»)Bitairies de sublimes,
merveilleuses ricliesses, com,ment ne pas
nous en montrer dignes ? Gomment ne
pas vouloir être la lumière de notre pays ?
Le Serment de Siband, exécuté par la
Chorale, et écouté debout par l’assemblée
recueillie, avaiit une fois encore toute la
signification d’une promesse.
— Le mardi soir, selon la vieille habitude. de nos Vallées, un bon nombre de
‘ Vàudois authentiques, de Vaudois d’adoption et de « sympathisants » s’est réuni
dans la griauide Salle de Via Plio Quinto,
autour du repas traditionnel. Excellente
soirée, où la grande famillê a resserré
-les liens qui déjà l’unissent et s’est sentie en fraterneUe commiuriion d’âme avec
tous les Vaudois épars en (différents pays.
.• Le pasteur M. Soulier a fait vibrer dans
f' son discours la note patriotique, concluant
'que tous les ^poirs les plus hardis nous
sont permis, puisque nous espérons en
Dieu, notre Père. M. l’ing. E. Eynard, en
se réjouissant d’être au milieu de tant de
jeunesse, a évoqué de chers souvenirs, auxquels se sont associés bien des présentsi.
M. ring. Rostain a pris le dernier la parole; il a été vivement applaudi, car on
connaît le grand rôle qu’il joue dans l’orgaoiisation de toutes ces belles fêtes! La
soirée s’est prolongée par les chœurs que
nos jeunes gens et nos jeunes filltes chantent toujours si volontiers. Des cantiques
' et de jolies petites chansons... les mêmes
^ qui retentissent dans nos Vallées et qui, en
h cette occasion, nous donnent l’impression
plus vivante que d’autres cœurs battent à
l’unisson avec les nôtres ! •
— Le soir du 17, notre grande Salle
Î s’ouvrait encore pour accueillir chaudeMemt une véritable foule, qui a occupé en
nn din d’œü tous les sièges, sans espoir
!>; pour les retardataires. Nos artistes allaient
nous présenter : Sangue Valdese, une pièce
toute nouvelle pour nous, et nous étions
là, 'bien nombreux, pour leur dire notre
Reconnaissance.
¡La soirée est ouverte par une belle allocution de M. Simeom sur les souvenirs
en ce jour, doivent particulièrement
présents à notre esprit. Nous remercions encore notre cher Pasteur pour le
liiçn qu’il nous fait toujours et pour la
Ihurt si aictive et si sincère qu’il prend in
variiablement, lui, qui n’est pas oiriginairement Vaudois, à nos fêtœ toutes vaudoises. Nous avons ensuite vécu un des
nombreux épisodes de notre grande histoire, se rattachant à l’époque où le prince
Amédée de Savotiie, allant au devant de
l’armée française, était hébergé avec ses
aides |de camp par la famille DuraindCanton, de Rorà. Très fidèles et bien intéressantes ces scènes : et nos airtistes...
alors;! ! ! Tous dignes de leurs rôles, ilS
nous ont émus à plusieurs reprises. Ils
ont su flaire vibrer nos cœurs en nous
montrant, .d’une façon particulièrement
touchante, la foi de nos pères, la grande
générosité de nos mères, la droiture de
nos jeunes filles et le courage et la hardiesse de nos jeunes gens d’autrefois : vertus reconnues par les princes mêmes et
par tous ceux quii avaient le privüège de
vivre, ne fût-ce que quelques heures, auprès de nœ ancêtres.
No(us remercions vivement tous ceux qui
ont si généreusement travaillé à nous donner ces belles heures de jouissance spirituelle, en particulier nos Pasteurs, « les
jeunes vaudoisea», l’ing. Rostain (nous
protestons s’il avait vordu chanter là le
chant du cygne) et tous nos artistes devenus réeltement vaülaïits.
— Pour le diraa,nche 21 courant, l’Union
C,hrétien:ne de Jeunes Filles prépare encore une petite fête religieuse pour lès
jeunes « hirondelles » qui n’ont pu sortir
pour la soirée du 17.
VILLAR. La fête du « dix-sept» a été
célébrée, au ViUar, avec l’entrain et l’enthousiasme traditionnels.
Le matin, à 10 'heures, après leur cortège avec idmapeiaux flottants, nos 200 petits éooliehs fa|isa.fent leur entrée... « triomphale .», dans le. temiple, aussitôt suivis
par une vraie foule de public qui, en peu
d’instants, bondait le vaste local.
Après un bref disœurs du Pasteur, qui
s’adressa tout particulièrement au monde
des petits, en leur parlant du drapeau du
chrétien, un riche programme die chants
et de réciitations se déroula, en révélant,
dans les enfants de toutes nos écoles, de
véritables-petits artistes, à l’honneur aussi
et surtout de nos Instituteurs et Institutrices, qui se sont bien dépensés ]x>ur obtenir une si complète réussite de la fête*
De magnifiques chants d’ersemble ont
aussi été enlevés, sous la compétente direction de notre infatigable régent,
M. l’instituteur H. Long.
— A midi, tandis que les petits s’en
retournaiient chez eux, fort satisfaits de
la bonne réussite de la fête et... de son
meilleur couronnement gastronomique,
dans la grande école, transformée pour
l’occasion en une magnifique sale à manger, environ 90 personnes se réunissaient
pour l’agape traditionnelet
Dîner très soigneusement préparé et
servi, et consumé dans une atmosphère de
fraternelle cordialité.
Au café, le Pasteur rappelle deux chers
disparus dont le vide nous est particulièrement sensible en ce jour du « dix-sept »:
M. le diacre Pierre Bertin, décédé en septembre dernier, et qui était des nôtres
à l’agape de l’année passée, et M. Domenico GioUtto, décédé il y a seulement quelques semaines, qui, tout en n’appartenant
pas à notre église, était un sincère et
généreux ami de notre peuple, et ne manquait jamais de nous témoigner sa sympathie fraternellè à l’occasiion de la fête
de notre Emancipation.
M. Jahier lit ensuite une liste, comprenant environ 200 noms de VUkerengs, épars
dans le vaste monde, auxquels une carte
va être lancée, pour leur dire que leur
Eglise pense à eux, dans ce jour sacré
pour tout cœur vaudois.
La parole est à M. l’instituteur H. Long,
qui, dans un vibrant discours, souligne la
signification de la fête du 17 février, et
nous exhorte à une vie plus fidèle au glorieux passé de notre peuple.
M. l’ancien Jean Berton et M. Etienne
Ayassot, du Teynalud, nous récitent ensuite, avec une assurance et une expression admirajblès, deux belles poésies historiques vaudoises, fort goûtées et applaudies.
La belle réunion se clôtura... vers 4 heures, par le chant du Serinent de Sibaud,
enlevé par toute l’assemblée, sous la direction de M. l’instituteur H. Long. r. j.
VILLESÈCHE. Le 17 février a été célébré, dans notre paroisse, avec beaiiopup
de joie et d’enthousiaisme.
Le matin, à 9 h. 30, la troupe joyeuse
dés enfants d^ écoles élémentaires, accompagnés de leurs régents, a quitté le Centre pour se rendre en tong cortège au
vieux temple de Villesèche, où un nombre considérable de grandes personnes les
attendait.
Après une allocution de circonstace du
Raeteur, la parolè a été donnée aux enfajhts : leurs nombreuses récitations et
leurs chants ont été fort goûtés, aussi les
applajudissements ne leur pnt pas été
ménagés."
Une fervente prière du Pasteur a clôturé la fête .du matin.
Les enfants, ayant formé de nouveau
le cortège, sont r«iescendus au Centre,
où s’est déroulé un des numéros du programme, le moins important pour les
enfants, la distribution de pain, chocolat,
orange.
— A 12 h. 30, une soixantaine de i)ersonnes se sont réunies dans la grande
école pour l’agape traditionnelle.
Nous ne pouvons oublier et passer sous
sâence le joli effet produit, la veille, pairi
les nombreux feux de joie allumés dans
chaque hameiau. Reporter.
AAAAAAAAAAAAAAAAAA
CHRONIQUE VAUDOISE.
NICE. Grâce à l’initiative et à l’appui
du doct. Pilatte, de Cannes, un service
d’auditions religieuses protestante par télégraphie sans fil a été organisé au poste
émetteur de Juan-les^Pins. Ce service est
assuré régulièrement tous les dimanches
par lès Pasteurs de Nice et du Littoral
qui, à tour de rôle, de 14 heures à 14 h. 30,
tiennent un culte ,avec invocation, chant,
lecture de la Bible, piriène, méditation et
bénédiction. Ainsi les personnes que leurs
occupations, leur âge ou leur état de santé
empêchent de prendre, le dimanche matin, le chemin du temple, peuvent-elles
aussi jouir des bienfaits d’un culte,
pourvu, il va sans dire, qu’elles possèdent
un appareil récepteur. L^ nombreux témoignages de reconnaissance reçus par
tous les Pasteurs nous encouragent à persévérer dans cette voie providentielle, malgré le surcroît de travail et de frais pour
le budget des différentes églises.
— Le lundi 15 février ont eu lieu les
obsèques de M. Armand Rostem, ravi à l’affection des siens à l’âge de 31 ans, après
une douloureuse maladie. Le regretté défunt était lè fils de M. François Rostan
qui, après avoir perdu sa femme et sa
fille Pauline, vient raaintenari,t de perdre
le seul fils qui lûî restait.
M. Rostan jouit à Nice d’une grande
popularité,^ mais surtout de l’estime générale, dues à sa profonde bonté, à son
activité et à sa parfaite droiture dans sa
vie et dans lès affaires. Cela suffit à expliquer la foule énorme qui a tenu à l’entourer en cette triste circonstance, et qui.
par la sincère et unanime émotion de tous
les présents, lui a offert le plus bel hommage de sympathie. Cette sympathie, l’Eglise Vaudoise de Nice l’éprouve tout particulièrement, car M. Rostan, outre que
de naissanoe, lui appartient de cœur, et
ne cesse 'de s’intéresser à tout ce qui a
trait à sa vie, avec un attachement et une
libéralité qui pourraient servir d’exemple
à nombre d’aiutres.
Aussi le Pasteur qui présidait le service
funèbre, tenu en plein air à cause de la
multitude, s’est-il fait un devoir d’en donner l’assurance émue à M. Rostan, en même temps qu’il lui apportait les consolations de l’espérance chrétienne adressées
aussi aux deux frères, Pierre et Jean Rostan, de Tome PeUice et de Marseiile, qui
étaient présents, ainsi qu’aux représentants des familles alliées Peyrot, Bleynat,
Revel, Guigou, Richard et Grill.
Que le Seigneur veuille bénir pour les
âmes cette nouvelle preuve que « lès
choses visibles ne soint que pour un
temps et que » seules « les invisiblfes sont
’ éternelles», a., p.
— Dimanche, 21 courant, M. le pasteur
Prochet donna, diains le temple, une intéressante conférence sur le réformateur
Zitmglî.
Dans la nombreuse assistance qpi remplissajt le temple, on remalrqula la présence de M. Viecmino, le distingué consij
suisse, et las plds hautes personnalités de
la Colonie Suisse.
Les orgues étaient tenues par la gracieuse M.Ue Joflivet, élève du grand maître Riboulet, qui s’est fait admirer pour
deux beaux morceaux die circonstance, de
Bach et Mozart. S. L.
PIGNEBOL-SAINT-SECOND. En l'absence du Pasteur, les cultes ont été tenus
par M. lè prof. H. Fbmeron, à Pigneroï,
et par le président et le vice-président de
l’Union Chnétienne, à SfiSecond : MM. Alexandre Gardiol et Rémy POns ; c’est —
comme d’habitude en ces cas — l’institutrice M.le EvelSne Gay qui a présidé
l’école du dimanche. Nous les remercions
sincèrement pour leur alimablè et précieuse collaboriation.
— Samedi soir, M. le prof. Attiüo J(aJla
a visité les deux Unions Ghrétiennes réunies. Nous le remercions pour son message, qui nous a rappelé l’importance du
Synode die GhaJnforan pour notre Eglise.
POMARET. Dans l’Iaiprès-midi de jeudi
18 courant, un long cortège funèbre, précédé par la « bamda », a accompagné au
champ du repos les dépouilles mortellès de
notre frère Oscar Bertet, décédé au Refuge Roi Charles-Albert, à l’âge d’à peine
33 ans. Notre sympathie chrétienne est
assurée aux sœurs, aux frères et aux autres pa'rents plongés dans le deuil.
PRAMOL. Samedi, 20 courant, ont eu
lieu les obsèques de notre sœur Henriette
Ribet née Soulier, âgée de 78 ans, mère à
rancien du quartier des Plencs.
Elle la gardé jusqu’à ses derniers moments une grande clarté d’esprit et s'est
confiée à la miséricorde divine.
Au veuf, qui dépasse les quatre-vingts,
à ses enfants, aux parents, nous redisons
encore;: Béni soit Dieu qui donne Sa '
paix à ceux qui partent et à ceux qui
restent. Bep.
BODORET. Notre paroisse a eu, elle
aussi, la joie ,de recevoir la visite de M. le
pasteur Virgilio Somrrumi, de Florence.
M. Sommani a tenu deux réunions dû
soir et il s’est adressé aussi aux enfants
de nos écoles, noœ faisant goûter partout
le fruit savoureux de. sa piété et de son
expérience chrétienne.
Ses meæages, inspirés par un grand
amour pour les âmes, ont eu un profond
écho ,dans bien des cœurs, et ils porteront certainement des fruits à la gbire dé
Dieu.
Que ceux qui ont été touchés par les
appels d(e ce senviteur de Dieu puissent
devenir à leur tour des instruments efficaces pour ranimer la vie spirjtueMe chez
les indifférents, et que notre EgRse se ranime au souffle de l’Esprit.
A M. Sommani, pour quj les sentiers de
l’EicialieiraS et de Servedl étaient des nouveautés, et qui a fait un réel sacrifice pour
b bien de notre Eglise, nous renouvelons
le témoignage de notre vive reconnaissance.
T.
SAINT-GERMAIN. Aâle des Vieillards.
Pendant ces derniers mois, quatre de nos
vieillards furent appelœ à monter plus
haut : Perret J. P., de Villesèche, Pons
Jeanne, de Massel, MinieUo, de Bari, et
Dommica Castagna, de Turin,
— Nous saisissons l’occaSion pour accuser réception, avec gratitude, des sommes
suivantesj: Pasteurs du Val PéHs, L. 50 Familfe Martinat, de Prali, en souvenir
de leur mère, 265 - Union des Jeunes Filles, de Saint-Germain, 50 - Soulier-Reynaud
Jeanne, 10 - Bouchard, 10 - Qotilde Tron
veuve Gay et ses enfants, en souvenir de
leur beHe-mère et grand’mère, 300 - Emma
Leidheuser, 150 - Famille Dreher, 100 Major Martinlàt, 50 - C. A.* Tron, en souvenir de sa nièce Emma Couoourde-Poët,
, 250 - Al. A., Torre Pellice, 25 - M.Ue Caroline Armand-Hugon, Id., 60 - Chev. Margaría, 25 - Q\Î.lle Thérèse Genicoud, 20 -
4
’ f ■.
.i" ■
MJle Bianca Rosa,, 25 - M.U'e L. Gay, 10 ~
Reçu par M.me Henri Rostam, Genève:
Eîmie Benech, frs. 5 - P. et G. Beux, 1 Mme Boucharid-Cbstiabel, 1,50 - M. Fraa>
çois Chanforan, 3 - 'M. Ami Gay, 1 - M.
Lcniis Gay, 1 - Mlle Alexandrine Long, 5
- M. Daniel Martinat, CioUecteur, 2 - M.lle
Louise Mairtinat, 1 - M. Paul' Paschetto, 1
- M. et M.me François Reynaud, 2 - M.me
Henri Restata, 5 - M. et M.me L. Soulier, 5
- Total L. 128,30 — Av. Alexandre Poët,
Traverse, 50 - M.me Fontana-Roux, Milan,
200 - A. Durand, Saint-Germain, 40 - Domenica Oleario, 215 - M.me veuve Jean
Pons, Rome, 500.
Un mercii à tous les donateurs, ainsi
qu’un remerciement spécial' à M. le pasteur P. Bosilo pour l'envoi d’une grande
malle contenant des hia;bits usagés, en bon
état. C. A. Tbion.
VILLAR. Dans Tespace d’une semaine,
cpiatre familles de notre paroisse ont été
frappées par le deuÂ. Le 12 courant,
c’était la petite Bertinat Ilda de David,
de Subíase, qui retouirnait à sa Miaiison
Céleste, après quatre jours seulement de
vie ici-bas. Le même jour décédait, dans
sa 66® année, à l’HopitaJ de La Tour, après
une courte mais pénible maladie, supportée avec une foi ferme et une espérance
rayonnante, Suzanne Grand née Baral, de
la Piantà Et deux jours après, le 15 février, s’éteignait paisiblement au Cognet,
à l’âge mûr de 83 ans, notre bonne sœur
Marie Catalin veuve Gönnet. Le 19 courant c’était encore G^'ond Suzanne née
Davit, de Subiaec, qui était enlevée à l’affection de son mari et de ses parents, à
l’âgé de 56 ans, lâprès un mois de grandes
souffrances, dont sa vaiHante foi fut, jusqu’au bout, plus que victorieuse.
Tandis que nous bénissons le Seigneur,
pour la foi lumineuse qui soutient nos mar
. lados, au milieu des plus grandes souffrances et jusqu’à la mort, nous le prions de
vouloir être maintenant le consolateur des
cœurs affligés. r. j.
VILLESÈCHE. Le 13 courant, la maison de M. Adolphe Ribet, de Combe Crose,
a été réjouie par l’heureuse nai^aince de
la petite Rina Felidna. Nos félicitations et
nos meilleurs vœux.
— Le 20 courant, nous avons accompagné au champ du repos la dépouille mor- .
teile du petit Henri Perrou de Frédéric,
de Villesèche Supérieure, que Dieu a repris peu de jours iaprfe l’avoir donné.
Nous renouvelons aux parents affligés notre sympathie chrétienne. Reporter,
UN MEMORIAM
Meurs en souvenir de M. Jean Pierre
Vinay, pour VHôpital: Alexandre Vinay,
L. 10 - Amandine Bleynat, 10 - Henriette
Vinay, 10 - Théophile et Louise Mathieu,
20 - Anita Mathieu, 20 - Geraldb Ma
thieu, 20.
n n n n D nnlJnâ nnngn nnn
COMUNE DI TORRE PELLICE.
COOV1UNICATI.
Artigicmi e Commercianti. In seguito al
vivo interessamento del podestà ten.-col.
cay. Ettore De Carolis, la Federazione Fascista degli Artigiani ha disposto perchè
prossimamente il Delegato di Zona di Pinerolo si rechi nel nostro Comune per esaminare le posizioni dei vari contribuenti
artigiani, che pagano il contributo sindacale aU’Artigianato e contemporaneamente
alla Federazione Commercianti.
Non apE>ena sarà nota la data della venuta a ’Torre PeHice del predetto Delegato, Sarà reso di pubblica ragione, a mezzo
della stampa locale, e con avvisi pubblici,
affinchè gli interessati possano presentarsi
, per esporre i propri reclami.
lUuminazione pubblica. Il Municipio ha
dovuto, pur troppo, constatare come molte
lampadine elettriche deflla pubblica illuminazione vengano rotte, ad opera di individui rimasti finora sconosciuti.
TMi atti vandalici, assoltitamente inspiegabili ed intollerabili in una cittadina civile come la nostra, non soltanto tornano
di danno al' Comune, ma compromettono il
regolare funzionamento del servizio di pubblica iUuminaziane a danno dei cittadini.
Il Podestà ha disposto per una più intensa sorveglianza, a mezzo degli Agenti
Comunali e dell’Arma dei RR.- Oarabinieri.
Ma perchè lo sconcio indecoroso cessi, è necessario che tutti i cittadini cooperino col
Comune per la scoperta d^li autori di tali
j^atti vandalici, contro i quali saranno rigo^Toeamente aipplicaite le sanzioni di legge.
Institut Féminin de Vallecrosia.
M. Théophile Malan, Torre Pellilce, en
souvenir de M. BartUélemy Revel, Li. 100
- M.mes Jaifla, Cannes, en souvenir de leur
chère mère, frs. 50 - M.le Emma dalla,
Cannes, en samenir de son cher, père,
frs. iOO.
TOftus.
Hedgar PmyrANNïS : Contre le Courant.
— 2® édition atagmentée de la suite et
3® partie. — Un volume, 326 pages, sous
oouvertUre d’art, en bichromie ; aux Bureaux de La Bonne Revue - Digne {Basses-Alpes). — Prix ; 15 , frs. franco ;
16 frs. 50 : étranger : 17 frs. 50.
Ce livre nous est présenté comme une
étude de caractères, et l’Auteur nous rappelle, dans la préface, qu’il n’a fait que
« consigner des observations, faites au fil
des jours, sur des choses et des gens » ;
c’est donc la vÎe, dans toute sa complexité,
qui offre un sujet d’étude à son esprit si
profondément et purement chrétien. Dans
ce livre mistérieux, Edgar Pluyiannes
scrute non pas avec T âme aride d’un moraliste doctrinaire ou désabusé, mais avec
l’enthousiasme du chrétien qui voit le mal,
mais reconnaît pair des signes indubitables
que l’Esprit est à l’œuvre, là même où
les ténèbres sont plus épaisses.
Ce (livre n’est pas un traité et n’est
pias un romata il a de l’un la base profondément religieuse, de l’autre la forme
prenante ; Tinspiratioin religieuse et l’expression artistique sont admirablement
fondues : cette lutte « contre le courant »
du formalisme, de la mondanité, est une
réalité, nous le sentons, en lisant les bittes et les victoires, en Christ, de Roselme :
que ce soit, aussi, notre expérience.
Abonnements payés et Dons.
(Le « don » est entre parenthèses).
1932 ; Odin Eugène, Liiserna S. Giovanni
(1) - Long Michel, AngTogna (1) - Rh'oira,
Liiserna S. Giovanni (5) - Long Inès, Id. - Fiorio Armando, Bengasi (10) - Bertinat Giovanni, Torino (3) - Ermanno Vina)', Carmagnòla (5) - Ricca Guido, Torino - dalla Evodie, Cannes - Clot César, LinserJia S. Giovanni
(2) - Veuve Marguerite Rostan, Frali - Pevrot J. Michel, Id. - Grill Edmond, Id. - Grill
Suzanne, Id. - Rostan Jean, Id.. (i) - Garrou
Jean, Id. - Grill François feu Pierre, Id. - Richard Madeleine, Id. - Grill Jean fen Pierre,
Id. (1) - .Grill Etienne fen Etienne, Id. (2) Garrou Henriette, Id. - Grill Mariguerite, Id.
(4) - J. Etienne Rostan, Id. - Rostan Louis feu
Jderre, Id. - François Perron, New-York J. P. Ro.stan, Backery, Valdese - Pliilippe Guigou, Waldensian, Id. (10) - Simondet Pau],
Prarustin (1) - Porneron Marguerite, Id. (1)
- Bounous Alexandre, Toulon (6) - Maurin G.
D., Genova (5) - Del Fabio Elisa, Firenze Modesto iBriino, Torino - Mumenthaler Giov.,
Catania (2) - Arcangeli Bianca, Milano (5) Sommani Anna, Firenze - Comba Carlo, Id.
(10) - Bcnecli J. Pierre, Luserna S. Giovanni Albarin Gu.stavo, Id. (2) - Pellogi'ini M., Torino (10) - Rostan Edoardo, S. Germano Chisone - Bonnet Pauline, Vülar Pellìce - BnfïaAllio A., Id. - dalla Catherine, Id. - Bounous Louis, San Germano Chisone (2) - Bounous Elena, Id. (2) - Elise Coucourde-Long,
Inverso Pina,sca - Dumas M., Vieh, ■ Vaud,
Suisse - Coniugi MareUo, Melzo - Gönnet Marie née Odin, ViUar Pellice (2) - Papin Benech, Paris (G) - Theiler A., Torre Pellice Baret J. Jacques, S. iGermano - Berger Jeanne,
ViUar PeUice - Marie Pons, Chicago 111. (4,80)
- Ernest Mûris, Id. (14,40) - Ernest Malan,
Stramville (4,20) - .Philippe Berger, Cliicago
(14,80) - Henry Grill, Id. (14,80) - ^1. Etienne
Rostan, ,Id. (5,25) - Henry Grill, Id. (5,25) Susanne Richard, Id. f5,30) - Jeanne GiUement, Serre, Faetto (9,40) - Eynard ing. Massimiliano, Caltagirone (2) - Gönnet Giovanna,
Cesana Torinese. - Tron Henry, Salza - Giraud Pierre. Alexandre, Maas'ello - Pa.squet
I/3UÌ.S, Prarasti.no - Forneron Josephine, Id. Cardon-Eostaii Susanne, Id. - Pastre Daniel,
Id. - Gardiol Marianna, Id. - Gay Eramaniiei,
Id. (0,50) - Forneron-Coïsson Madeleine, Id. Combe Albertinc, Inverso Porte - Rivoir Pan),
Prarostino - Avondet Lydie, Id. - Codino Alessandro, Id,. - Miè-Pa!squet Lidia, S. Secondo Roman Giulia, Prarostino - Grand Adele, Bobbio Pellice - -Siisette VoUe, Id. - Planolion Judith, Id. - Negi’in J. Elisée, Id. - Geymonat
Paul, Id. - Chai’bonnier David, Id. - Bonjour
Daniel, Td. - Negiln J. Daniel, Id. - Cafì'arel
Jean, Id. - Geymonat Joseph, Id. - Pontet Paul
feu Jacques, Id. - Baridon Etienne, Id. - Walter Seddon, South-.'Xfrica - Michelin-Salomon
J. .Daniel, Bottaio Pollice - Geymonat Anne, Id.
- Davit Daniel, Id. - Bertin Marie, Id. - Grand
Daniel, Id. - Grand Daniel, Colonia Valdensc
- Marta Lon.g, Luserna S. Giovanni (2,50)
- Tron-Micol A., Ma.ssello - Roland Méry,
Pinerolo (5) - Roland Susette, Torre PeUice Ferrerò Louis, El Bab, Tunisia - Ferrerò Maddalena, Faetto, Ferrerò - Corsani Ernesto, Genova - Peyrot-Albarin L., Pinerolo (10) - Gay
Gaio, Napoli - Balmas Margherita,' S. Gennano
Chisone (2) - Lidia Polis, Inverso Pinasca, et
1930-1931 - Margiierita Pej-ronel, Pomaretto
(2) - Ribet Enrico, Id. - Susanna DurandRibet, Pei’osa Argentina - Marguerite Rochon,
Inverso Pinasca (2,50) - Long Maria vedova
Be.rtalmio, Id. - Caterina Castagna, Id. - Eélicie Jahier, Pomaretto - Gay Pietro, Pinerolo Gay Gustavo, Milano - Rostan Albert, Frali Pontet Pierre., MarseiUe (2) - Charbonnier,
sig.na, Torre Pellice (5) - Salomon Alfred, Beckery, California - Camino EUen, Caluso - Daniel Tkon, Valde-se (4) - Jean S. Tron, Id, (4)
- Benjamin Pascal, Id. (4) - Césarine Long,
Id. (4) - John I-ong, Id. (4) - Louise Pasca),
Id. (4) - Virginie Jaciimin, Id. (4) - John
Garrou, Id. (4) - Madeleine Micol, Id, (4) r
Peyrot Enrico, Perrero (3) - Pennington de
Jongh, Ronm - Margìunti Guistavo, Torino Rostan-Vinçon Jenny, S. Germano Chisone (2)
- Barzaglil Alina, Milano, 1931 et 1932 (5) ■ Famiglia Fenouil, Veneria Reale (2) - Cotta
Vola Linette, Torre PeUice - Frères Rostan,
Frali - GriU Antoine, Id., 1931 - Aimand Grill,
Id. - Marie Menusan, Washington - G. P. Maurin, La Paz - A. Armand-Ugon, Colonia Vaidense - Consistoire, Iglesia, Id., pour 15 exemplaires - Long-Richard, Bex, Vaud, Suisse (2)
- Bouvier Luisa feu G. G., S. Germano - Benech Maxime, Paterson (0,70) - Ix)uis Marti
nat, New-York (0,70) - Humbei’t Gay, Jeadon
(0,70) - Pierre Griglio, New-York (0,70)
Thiele Henriette, Id. (0,70) - Rotert Louve, Id.,
1931-1932-1933 (2,20) - Etienne Peyrot, Id.
(0,70) - Josué IVon, Id. (0,70) - Benjamin
Pons, Id. (0,70). (M suivre).
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