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PARAISSAIS
M ■ ' . V
Par «Bi
PRIX D'ABONNeMBNTt
Italie et Colonies italiennes , . . . . L. 10;—
Etranger............................ . riv. . . 24,—
Plusieurs abonnements à la même adresse . . . > 22,—
Panr t moi«
6,
12,
On ■'■bonne! à TorrePellice, au Bureau d’Administrationde l’EcAo(Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. ies Pasteurs.
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, L'ABONNBMBNT fB PAYS D'AVANCBl '"‘ÿi o-•».
S’adresser : pour la Rédaction, à l(t. te Prof. Louis Micol - TorrePeUiu — pour
l'Adnoinistratlon, au Bureau du Journal, Via Wigram, N” 2 - TorrePellicei
Pour toutes les «nnences s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresse coûtent yo ecntfancs, sauf ceux du commencement de l'année. o>- •. s
Le nnméfo: 1ÍO eenttmee
Que toutes les choses vraieB, honnêtes, justes, pures, aimableBi^ '^gnes de jouâage, oce^pe^t vos pensées (Philipp. IV, 8) .
P-:\ñ
ï'
ATTENTION.
Notre prochain numéro pa*
ralira le 10 avril.
pour la vie inférieure
Solilude et Assemblée.
« Quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, prie ton Père qui est
là, dans le secret, et ton Père, qui voit
dans le secret, te donnera ce qui
t’est dû». Matthieu VI, 6.
« Là où deux ou trois sont réunis en
mon nom, je suis présent au milieu
d’eux». Matthieu XVIII, 20.
Un conseil et une promesse de Jésus,
L’ordre précède la promesse, mais la promesæ complète l’ordre.
Le conseil renferme une promesse : si
tu cherches la solitude, le receuillement, tu
rencontreras Dieu.
La promesse est comme un ordre : là
où deux ou trois seront assemblés en mon
nom, je suis au milieu d’eux. Donc, assemblez-vous en mon nom pour que je sois
Ce sont les deux aspects de la piété.
Il peut sembler qu’il y ait contradiction
entre ces deux paroles : entrer dians"'s^
chambre, chercher la soKtude, le tête ^
tête avec Dieu c’est tourner le dos aux
frères, à rassemblée.
Se réunir aux frères, c’est tourner le
dos à la solitude où s’opère la rencontre
avec Dieu.
Au fond ehies expriment deux besoins
de râme croyante : le recueillement et la
communion fraternelle qui, loin de se contredire, se complètent mutuellement. , j
Dieu sans doute se rencontre dans le
secret, mais sa présence jaillit aussi avec<
force quand des frères sont assemblés au
nom de celui qui nous L’a manifesté en:
chair.
Examihons ces deux aspects de lia piété
qui n’est autre chose que la Aue avec Dieu.
^ «
«Quand tu pries, entre dans ta chambre ». La voix de Dieu s© fait entendre
quand cesse tout bruit du dehors. Dans le
silence du, recueifllèment s’^ève comme une
douce harmonie qui^ moiite du fond de
l’âme et descend d’en haut, dU Père de
toutes les lumières.
Ceux qui de nos jours semblent découvrir cette vérité ne font que remettre en
lumière cette nécessité du recueillement
matinal. C’est là que se fait entendre le
son doux et subtil qu’Elie iperçut dans lès
solitudes du désert d’Horeb et où il retrouva là voix de Dieu qui lui rendit le
courage qu’il avait perdu.
La solitude an: miMeu du fracas de la vie !
(Homme elle est néoessaiire, si nous voulons
percevoir les appels de Dieu !
C'est dans la solitude du désert de Juda
que JeanrBaptiste entendit l’appeÆ de Dieu
et reçut le message qu’il avait à lui ecMttfier : « Eepentea-vous »,!
C’est dans la sditude que Jésus repousse
les assauts de Satan, retrempe dans la
prière ses forcés épuisées, ’trouve le moyen de résister à l'enthousiasme de la
foule qui ventile faire roi. C’est dans la
solitude qu’a est transfiguré. C’est dans
la solitude de (3ethsémanê qu’il prie dans
l’agonie et remporte la suprême victoire :
« Non pas ce que je veux, mais ce que tu
veux ».
Après un tel exemple comment ne pas
reconnaître l’excellence de la solitude, entre les âme,s tourmentées des hommes et
l’Esprit souverain du Père qui apporte
le calme et amène aux suprêmes résolutions et à l’obéissance.
Mais le besoin, la nécessité de la solitude
ne doit pas effacer cet autre besoin tout
aussi inhérent à l’âme croyante : celui de
la communion fraternelle, « Là où deux
ou trois sont assemblés en mon nom, je
suis au milieu d’eux ». Il y a là une promesse certaine.
De la mise en commun des expériences
personnelles des chrétiens, de cette communion frat©rne1(le jaillira mystérieusement cette présence ineffable de celui qui
a, fait cette poromesse et qui a dit à ses
disciples : « Voici je suis avec vous tous
les jours ».
Et le culte du dimanche, s’I est ce qu’il
doit être, produit cette communion sans
qu’ill soit besoin pour cela dé confessions
publiques mais imiquement par le fait que
des âmes sont venues toutes chercher d’un
commun accord la présence du Maître.
Je connais des personnes sourdes qui
viennent régulièrement au culte publie,
non cerrès pop.r écouter un sermon puisqu’elles ne l'entendent pas, mais parce'
qu’efe y trouvent ce sentiment de communion que Ton ne ressent ntile ’ part
mieux que dàns le culte chrétien, quand il
n’est plus simplement un sermon, mais un
acte de communion culiminant dans la
Saiinte-Cène.
Pour que ce culte soit vraiment cela,
il faut qu’en dehors de celui qui le préside,
chacun y apporte ce qu’il a trouvé dans
la solitude où il a nourri sa piété personnele.
Notre culte sera vraiment le culte en
esprit et en vérité que Jésus réclame,
quand chacun, sortant du têt© à tête
avec Dieu, apportera au temple, à la réunion des frères qui sont assemblés en son
nom, la fleur exquis© épanouie dans le désert mais dont le parfun se répandra et
embaumera rassemblée. ,
Oui, chacun doit apporter quelque chose
au culte public et ne pas tout attendre du
pasteur. Tous ces rayons épars forment
un faisceau lumineux.
Tous ces filets d’eau vive formeront un ’
fleuve de vie spirituelle où chacun pourra
se retremper et d’où ü sortira plus fort.
Eenouvelé par la présence invisible de
celui qui est au milieu de ceux qui s'assemblent en son nom, nous sortirons plus
dî^osési à rendre à Dieu le culte raison- ,r;
nable qui lui est dû, le sacrifice vivant»’
saint, agréable qu'il réclame, celui d’une
consécration entière et complète de notre
vite à son service.
L. V.
{Semaine Rdigieuse),
PENSÉE.
- La prédication la plus efficace, c’est le
désintéressement absolu du disciple du
Christ, épuisant pour les autres la vertu
qui est en lui et qui ne lui appartient pas.
La source donne son onde ; là lampe, son
huile I le sel, sa saveur ; le chrétien, sa
charité ■ f Paui. GoüNEiXiE.
Xa lumière qui s*elei ni.
f( Perdus dans les ténèbres, les damnés
marchent, inlassables ; le ciel, si Ton peut
'appeler ainsi une voûte écrasante, sombre;: tout s’imit et se fond dans un épeds
nuage, dans un brouillard qui efface les
distances et oblitère les cajractéristiques ;
' les sons ne frappent yoreilie que d’une
façon sourde, et une rumeur confuse règne partout; on s© sent réellemient un
pauvre être perdu, errant à l'abandon...
- Mais voici le véritable tourment : la
! lumière va paraître : la lumière qui va
donner aux malheureux la conscience de
leur situation, leur permettre de se connaître et de connaître les autres : l’azur
qui remplace les nuages : l’étoile qui assure la bonne direction. C’est pourquoi
I lies damnés attendient avec angoisse.
Où va-t^ele paraître ?
Nulle créature ne le sait !
î Mails elfle doit paraître, tout au loin, à
fhorizon !
Et c’est alors une course folle, un crî
déchirant, quand une gerbe de feu monte
au ciel : visages ' hagards de jeunes et de
’ vieux, d’hommes et de femmes, de riches
et de pauvres : sans espoir, car Id lumière
ne brûle qu’immstant, et s’éteint aûs&itot»,\.
* * »
i Cette vision de l’au-de là est farouche ;
tes voyants modernes n’y vont pas de
nïain ment©, quand ii s’agit de châtier les
morts; mafe élite est aussi symboliique.
La réalité de cette vie n’est-elle pas tout
aussi tragique ? Combien ne sontdls pas
ceux qui marchent, cherchant et attendant la lumière, et la laissent s’éteindre
à l'horizon, sans pouvoir s’en réjouir ?
Oh ! jie le sais, la lumière est éternelle,
elle brille toujours, dans le ciel, derrière
le nuage gris ; mais, à notre horizon, elle
ne va briller qu’un instant, inattendue,
là où nous ne nous serions jamais attendus à voir parmtre une étoile : dans la
douleur, dans la souffrance, dans la joie
et dans le bonheur. ,
Aussijla llumière disparaît sans que nous
nous soyons rendu compte de çe qui est
arrivé : il reste comme un trouble, un mécontentement de -nous mêmes, et par conséquent de tous les autres.
Nous avons perdu notre occasion de voir
diins-nous-mêmes : tout devient gris en
nous : c’est-à-dire que tout doit être gris
autour de nous.
;Nous ne pouvons plus avoir confiance
en nbüB-mêmes : donc les autres ne sont
PÎus dignes de jouir de notre confiance
et de* notre estime...
' Nous sommes véritablement comme les
damnés qiui marchent, rangoisse au cœur,'
à la recherche de la lumi^, setds.
Mais encore, la’ réalité ne serait-telie pas
cllus tî*agi<^ que k vision apocalyptique ?
; La lumi^ s’évanouit à l’horizon parce
que nous avons trop de lumière !
Le ciel est si bleu ! D) y a tant d’étoiles
brillantes ! Nous sommes comme aveuglés,
incapablee de lire dans notre cœur ; nous
savons bien, qu'àles ne brilent pas dé'
la véritable lumière ; tout au plus eles
én ont un pâle reflet ; mais il est si doux
de s’abandonner à la joie, de pouvoir
dire : tout est si clair ; si doux, que Ton
ne saurait jierdre son temps à regarder
autour de soi ; on marche, on court, pour
arriver au but qui s’éloigne, toujours seuls.
Seuls dans là foule, seuls dans Tisolement ;
le sens de la communion semble manquer
à l’homme moderne. Ce qui signifie, en
d’autres termes, que nous, avons perdu
de vue quel est le véritable sens de la dignité "de Thomme : l’homme n’a, en réalité, auotme dignité, auenme valeur, si ce
n’est par le fait qu’ü répond fidèlement à
sa vocaxtim »... « Tout ce que l’homme peut
faire, tant qu'ü ne le fait que de par
lui-même, créature bornée, guidé par sa
profonde raison, tout eda n’est rien et
finit dans le néant ».
(He qu’il faut, c’est la Lumière, la Puissance qui vient d’en-haut : Elle seule saisit
l'homme, devient vivante en lui ; transforme sa vie dans une existence réele et
véritable. . •
» » ,*
Elfe ne paraît à l’horizon qu'un instant,
pour faire sentir aux damnés toute la profondeur de Tabîme !... Ici. le voyant est
véfitabteanent * farouche, et Torquemada
devrait regretter de ne pas avoir connu
•' ''c f
ce touinïent.
Là réailSté, grâce à Dieu est une autre' :
ce n’/eîst pas de nous que déipend avant tout
ou uniquement d'arriver à saisir la Lumière : c’est dle-même qui fait son chemin
dans nos cœurs : notre occasion est perdue ?
N’est-c© peut-être pas là une nouvelle
occasion qui va nous être offerte ? Et la
seule, yéritable, éternelle sagesse, n’est-ce , '
pas toujours la même :
«Eegarder, pour conseil, à Dieu», —
et dans cette frénésie de proclamations
apocalytiques qui h’est pas un des traits
le moins significatif de notre époque, cette
sagesse ne sterait-eTe pas encor© : Veillez
et priez? Ch
PRIÈRE EN FAMILLE.
.Pidète aux habitud^ qu’ele avait prises
dai^ la maison paternelle, une jeune femme enseigna à prier à ses enfants, avec
lesquels teie faiæqt un petit cujte de famile, dès qu’ils purent la comprendre..
Seul, fe chef de familfe! n’y praiait pas
part, disant qu'ü n'avaît pas de, temps
pour cela. Mais un jour viht, où Taîné,
un gamin de ednq ans, nefueont de dire^
sa prière, déclara :
— Je suis bientôt un homme, et les
i hommes ne prient pas. ’
— Mais non — répondit la mère —
tous le® hommies bonsi font leur prière.
— Non nwnan —répliqua Tenfant —
papa est bon et pourtant il ne prie pas
La mère n'obligea pas Tenfant à faire
! sa prière ; mais le soir, mot pour mot,
elfe raconta à son mari ce qui s’était
passé. «Papa ne prie jamais», répétait
fe p^ d’une voix troujWée. Mais le jour
suivant, et dès fera chaque jour, ü prit
part au culte de familfe et il ne s'ai est
jamais repenti.
— Je n’oubherâi' jamais — racontait
là' mère — la figure, rayonnante de mon
fils, quand, pour ia: première fois, i \it
père joindre les mains et prier.
2
Vendmii 27' Mars 1936-XIV
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Chies&'di Breseia (Z^ vter».)
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i' ív ''“if.f Chiesa „di Popano
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■■5'esta
Chie^ di' Feionica ¿.^'-335,50 ' Sta*j!Ìone'**dÌ sjüte tucia.
Chiesa di Torre PeUice (2° vers,) »^Ì60p,^ y.
Chiesa dii Pomaretto » 1500^1—^*
Chiesa di Luserna San> Giovanni » 2560,50
jChfesa di Firenze, Via Manzoni » 2750,—
Chiesa di Bobbio Pellice,y.^,^,^i>J», 50Q,-tChiesa-.di Bodoretto
!./. »
- » 50,—
102,—
314,45
100,-1^'
M
ir
¡Chiesa di Bari '
Chiesa di Corato
Chiesa di Siena ' •
Chiesa, di/Pisa . ..
Chiesa di Lucca . ■■'’ ' '
Chiesa di San Germano Chisone
(1" versamento) < ir
I Chiesa di Viiliafleccà '
Chiesa di Roma, Via 4 Novembre
(4“ versanuemto) - . .
Chiesa di Rema, Piazza Cavour,(2» versamento) '
,i. »550,—.,
» 600,—
» 820,—
» 1175—
» 718,—
'» ' 212,— '
» 1734;.» 870,
684,
180,
Stazione di 'Barga ■ «V., ' » 135,—
Stazione di Mantova - -66,—
Stazione di San Giacomo ScMai-
voni » 172,50
¡Stazione «di'* Guglionesi ‘ - » 63,50
Stazione di Campobasso • » 119,60
Stazione Bofrello '' »t 25,—
Stazio^ di Castd Del^ Giudice 17,—
Stazione di Lentela V » 38,—
Stazione di Carunchio » 30,—
Stazione di Pescolanciano » 51,—
Azzoni Quinta, Casalmaggiore » . 5,—
Azzoni Guido, (A. 0.) » 50,—
De Felice Maitilde, Agrigento » '15,Cannd’à Nicolantonio, Termoli » 10,—
Teh. Col Giulio Mart«ìnat, (A. 0.) » 500,—
Chiesa di Praly » 900,—
r :»
CHRONIQUE VAUDOISE
LA TOUR. Ce dimanche, 29 courant,
à 20 h., à Salinte-Marguerite, le candidat
en théologie, M. Alfred Janavel, donnera
une causerie avec projections lumineuses
sur New-York, où il a passé une année.
Le public est cordialement înviié.
NEW-YORK. "(12 West, 12th Street). La
fête annuelle des églsés Vaudoises des Valléesi le 17 février, a été célébrée le dimanche 16 février.
La chapelle était tm peu petite pour
l’occasion et des sièges durent être ajoutés
pour recevoir tous les membres et visiteurs.
Le pasteur de l'Eglise, M. Barthélemy
Tron, ouvrit le cuite par quelques paroles
de bienvenue et présida le service peùdant
lequel ria Chorale, sous la directiion de M.le
Gardiol, exécxïta, entre autres, le chant de
raffiement des Vaudois avec hLme Labhardt et M.me B. Bertini a>mme soliste"
Le D.r Delattre, père de notre futur
missionnaiie en ¡Afrique, fit ia prière d'ouverture. ■ ^.
L’évang^ste de l’Eglise du Saint-Esprit,
M. E. Beljean prononça une alocution.
Le pasteur de la Mission itaüenhe de
Montclair et professeur au Collège de
Bloomfiefld M. G. Tron, fit*un discours historique dans lequel il établit les liens
entre la France, la Suisse et les Vaudois
des Vallées.
Le pasteur J. V. Mddenhawer. D. D.
de la Premiere Egise Presbytérienne, qui
donne 1 hospitalité à l’Eglise Vaudoise de
New-York, parla en anglais sur les bienfaits de l’épreuve et prononça lia bénédiction.
Un excellent dîner de cinquante couverts
réunissait fe soir à là « Maison Blanc »
les personnes qui avaient assisté à la fête.
A la demande du D.r Delattre, major de
table les anciens de l’église, ainsi que MM.
Bardet, Pons et Magnenat, parlèrent sur
le mouvement * vaudois. M. Henri Micol
(Massel), parla de l’oeuvte à New-York,
fit des vœux pour un prochain ralliement
dé tous lès Vaudois à New-York et environs.
Puis le pasteur de l'Eglise B. Tron, dans
une allocution bien sentie, répondit à char
etm et rappela îles diverses phases du mouvement vaudois; parlant dé Pierre de
Bruys... Henry de Cluny... Arnaldo da Brescia et Pierre Valdo.
Naissances.. (Comme cadeaux de Noël
1935) ; M. et M.me Emfle Pasquet, Renée Marie Denise — à M. et M.me Carlo
Castioiii, Marina Antonietta ZeUna — à
M. et M.me Henri Tron, Cécüe Raymonde.
PRALY. Noifâ pouvons dire à nos « pralina» hors de la Paroisse que-cette aamée
encore notre «Fête vaudoise» annoncée,
la veille, par de' n<Hnbreux feux de joie,
a été célébrée avec enthousiasme. Nos enfanta, sous la direction de letua maîtrosees
qiie nous remercions beaucoup, ont récité
et chanté devant le mnnbreux public qui
voulait commémorer avec eux la grande
date. La Qiorale avait préparé deux beaux
chœurs de circonstance et une cinquantaine de convives a participé à l’agape
fraternelle à la «Pace».
Au dessert, plusieurs personnes ont pris
la parole,, pour demander à Dieu de bénir
notjre BgÜ^, i^otre patrie, no^ paroissiens éloignés et d’une manière spéciale
nos deux artilleurs en A O.
★ Samedi 14 mars, dans notre Temple,
a. été célébré le mariage de : Peyrot (Clôt)
Louk David des Grgères et de Perron
Marie Madeleine du Jourdan. Nous renouvelons à ces nouveaux époux iè souhait que
le Père Céleste soit toujours avec eux.
★ Lundi 9 mars, nous avons eu l'ensevelissement d’Etienne Richard, ex-ancien
du Jourdan, de 53 ans, emporté après
quelques jours de maladie ; et samedi 14,
celui du petit Edmond GrM, de Henri du
Coin, de 3 mois à peine.
Tandis que nous sympathisons avec les
familes frappées par le deuü, nous demandons au Sei^eur de consoler ces cœurs
affligés.
★ Une grande masse de neige est tombée
chez nous dernièrement et bien des avalanches ont coulé ; quelques-uns de nos vü-.
lages en ont été entourés et de bien près,
mais Dieu nous a encore épargnés et nous
n’avons paiai d'accident à enregistrer.
PRAUOL. Notre sœur Beux Jacqudine,
née Ribet, des Bouchard, nous a quittés
pour une autre vie, He 11 mars, à l’âge de
71 ansL Nous exprimons notre sympathie
chrétienne à la famille en deuil.
★ La petite Elise, de Bertalot Edvj’’ et
de Ippoldto Marie,'de Saint-Germain, a été
baptisée dimanche 22 mars. Que le Seigneur bénisse cette enfant et la garde du
mal.
'★ Deux membres de l’Unioîi de ia Jeunesse, Peyronel Olinto, de Frédéric, et Long
Louise, feu Georges, des Tournims, ont été
unife en mariage samedi 21 mars.
Le souhait que nous Ijfeur adressons! en
çetta occasion est celui-ci : qu’ils puissent
eux et leur maison servir, huhiblement et
avec joie, le Seigneur. C’est le secret du
vrai bonheur, toujours.
PRARUSTIN. C’est encore une victime
de la grande guerre, prisonnier qui a sottffert du manqiue d’alimentation, que nous
avons accompagné au champ du rep<« le
20 mars. Adolphe Michel Godin, du Roc
dar Gay, avait pu résister ^u mal qui le
minait mais la maladie endormie, non
vaincue, le conduisit à la tombe à l’âge
de 38 ans, après de grande souffrances
supportées avec résignation et courage.
Au piaafaeur, qui eut le privilège de le
visiter pendant ses dernières journées il
exprimait te désir qu’on ne ¡.dépense pas
inutilement pour deuils ou pour pierres
tombales, car ü vaut mieux faire du bien
aux-pauvres ; tout le reste est vanité. U
était préparé pour le départ et mettait
toute sa foi daM son Sauveur.
Que Dfeu conside lia famille dians sa
grande afiRction : « fis ne sont pdk perdus,
ils noiuis ont devancés ».
SAINT-GERMAIN. Dimanche 15 maae,
^ l’assemblée d’Eglise a procédé à'k réélection des anciens et diacres et à la no- '
minatiwi des nouveaux anciens pour les
quartiers dépourvus.
Voici la formation pour chaque quartier :
Ville : Long Alexis, ancien, Bleynat Albert, diacre ; Sogna : Robert Jean, ancien,
Restan Jean, diacm ;. Chabrands : Monnet
Barthélemy, ancien, Avondet Augustin,
diacre ; Garomsin : Avondet Lévy, ancien,
' Avondet Emile, diacre ; Martinat Bleynat Albert, ancien. Long Paul, diacre ; Cosr
tabelle : Reynaud Frédéric ancien. Soulier
«h.
Auguste, diacre ; BaLmas : Ribet Alexandre, ancien, Bounous Clément, diacre ; Chenevière : Justet Charles, ancien, Co-nstantin Louis, diacre.
Que Dieu bénisse nos frères, et leur
donne dans leur nouvelle tâche la foii et
l’amour en Christ, pour le bien de leurs
âmes et cdlies des frères à qui ü leur
sera demandé d’apporter leur aide.
SAINT-JEAN. Nous rappelons que la
soirée de la Chorale aura lieu, D. v., demain soir, 28 courant a 20 h. 30, dans la
salle Albarin, avec le programme suivant :
Mario e Maria.. 3 actes, de S. Lopez.
La Chorale chantera les quatre chœurs :
R montanaro valdese — Rosa alpina sul
cappel — Départ pour kt montagne et
Stetutis alpinis.
Prix d’entrée L. 3 - 2 - 1.
★ Le 12 mars a eu lieu l’ensevelisaement
de notre sœur Pierina Combe née Charrier,
décédée à Fâge de 23 ans. Aux parents
affligés et, tout particulièrement au mari,
notre sympathie émue.
★ Asüe des Vieillards. Nous accusons
réception, avec gratitude, des dons suivants : Ven. Comité WàUon, L. 100 - M.me
et M., Augustine et Jean Charbonnier,
20 - M.me L. Bertin-Revel, en souvenir de
sa chère amie Lina Bonnet, 15 -^Union
Chrétienne de Saiht-Jean, 250.
VALDESE N. C. Encore un départ, et
cette fois, celui d’im jeune, de 25 ans à
peine : M. Emmanuel Pons, très populaire
dans la Colonie, regretté par tous, polar
son attachement à sa famille et à sa tâche, pour son activité et son honnêteté.
— Un peu de « grippe »„ suivie d’une double pneumonie, et le voilà parti à la fleur
de l’âge, laissant dans le deuil sa jeune
épouse, née Mary Poteet, avec deux petits
enfants, son père, sa mère et deux frères,
tous demeurant à Valdese et aux environs.
Le service funèbre a été tenu par M. le
pasteur Caligan avec la collaboration de
M. le prof. Jean Pons.
★ Le 17 février à Valdese. Le 88« anniversaire de l’Emancipation a été célébré
avec un nouvel entrain et avec reconnaissance envers Dieu et envers celui qui a
été entre ses màins l’instrument de notre
délivrance.
M. Albert F. Garrou, président de la
réunion et du banquet — servi gentiment
par le Comité des dames — donne d’abord
la parole à Forateur officiel, M. le Prof.
Jean Pons, ancien conducteur de l’église,
qui parle de FBdit d’émancipation et des ,
engagements que doit prendre tout bon
Vaudois en présence des libertés, à la fois
religieuse et politique, qtie le Roi Charles
Albert noirs a octroyées.
M. James H. Caligan, pasteur actuel de
FEgljse vaudoige-presbytériemne, dahs un
discours très édifiant, fait ses congratula^tions aux colons qui ont porté leur activité dans 1© nouveau monde. Notre plus
grand danger ici dit-il, c’est d’oublier trop
facilement notre Diea
Tâchons de réagir en obéissant aux lois
de l’Esprit.
M. George Franklin Hood, pasteur de
l'église méthodiste locale, part du mot
« thorough-bred », pur-sang, qu’il applique
à nos frères de Fautre côté de l'œêan, et
se sent porté à distribuer des fleurs à tous
les présente, se réjouissant avec ceux qui
ont transformé «un désert» en un pays
de « Promease ».
M. Findustriei Robert O. Hoffman souhaite entre autres chosœ que te vaudois •
de Valdese soient toujours dignes de leurs
■ "1»^.
pères — M. J.- i*. Restan, se rattachant
au discoiira du pasteur Caligan, rappdle
que Ftemasae ne vit pas de pain seulement,^
et que, s’il! y avait un peu plus de ’religion
dans la politique, dans te affaires et dans
la vie de chaque jour, la Colonie Vaudoise
et lie pays en général s'en trouveraient infiniment mieux.
Preiîid enstete la parole, te maire de Valdese, M. A. L^n Butler, qui, après une
alœution pleine d'humour à propos de
. certaines fcls américaines, déclaxe être un
Vaudois d’adoption, tout fier de porter ce
titre.
Enfin, après quelques paroles«, par trop
flatteuses, de M. Ernest Waiker, l'ancien
maire, M. W. Earle Butler tient à dire
plusieurs bonnes choses sur les Vaudois qui,
durant son administration, ont toujours
eu une grcOide amabilité envers lùi et
envers sta famille.
Et la fête est close par des jeux et des
chants. . * * »
VILLESÈCHE. A (la distance de quelques jours, trois de nos frères nous ont
quittés pour la Patrie céleste :
Ce fut d’abord notre frère Peyronel Thomas Alexandre, décédé le 8 mars au Trussan, à Fâge de 64 ans; ensuite, notre
sœur Baral Marie Louise veuve Peyrot,
décédife le 10 mars, aux Granges de Bouvil, à Fâge de 74 ans; ©t enfin M. Clôt
Jean Pierre, décédé le 13 mars à Riclaret
(Ciai) à l’âge 81 ans.
Aux familes en «deuil nous renouvelons
l’expression de notre sympathie chrétienne.
.Jeudi soir, 19 mars, notre Union des
Clos à eu l’agréable visite des membres
de l’Union du Pomaret accompagnés du
Pasteur et de sa femme.
Le programme, quoique improvisé, n a
pas manqué d’être intéressant et efficace.
Cette visite, hélas trop courte, nous a fait
du bien et nous avons senti combien il est
bon et nécessaire de pouvoir se réunir plus
souvent encore.
En remerciant donc les Unionistes du
Pemaret et leur Pasteur pour leur agréable surprise, nous exprimons l’espoilr de
pouvoir nous retrouver tous prochainement.
M lettre d'i catéEliDiDe à ¡en pasteei,
et sa re
Cher Monsieur,
Voilà bien longtemps déjà que j’aurais
dû. vous écrire. Mais c'est maintenant que
me revient plus vivement que jamais te
Bouvenir des heures que nous avons passées ensemble. Je me trouve pour le moment à FUmversité de B. Vous en connaissez Fesprit : une conception libreexaministe qui se ramène à un athéisme
total. Ce n’est pas que je doute et j’espère que cela ne m’arrivera jamais, mais
c’est plutôt par besoin de soutien que je
vous écris, que je vous demande de m’écrire.
Ce désir de tout ramener à une explication scientifique, à faire de la pensée qu’une
création d’un muscle sans que rien d’autre
n’intervienne, ne me satisfait heureusement pas. Et puis que peut la raison ? H
y a quelque chose de plus grand et de
plus beau pour nous soutenir.
Si jamais vous revenez de nos côtés
prévenez-moi ipour que je puisse vous voir.
VeuifJiez présenter mes hommages à
Madame, et croyez-moi votre très respectueux élève.
lis m »
Réponse du pasteur.
Comme je comprends votre situation,
votre état d'âme ! je n’ai qu’à me reporter
de trente ans en arrière,, lorsqu© j'étudiais 1©! droit à P. L’Université est à peu
près partout la même et c’est parce que
te classes dirigeantes sont élevées dans
cette atmosphère, que le monde va si mal
L’homme essaye de ae soulever sur la
pointe des pieds-pour voir ce qu’ü y a au
delà du mur qui lui barre la route. Et —
comme te > mur est beaucoup plus haut qpe
lui — Fhomme ne voit rien et, par conséquent, dit qu’il n’y a rien!
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C'est d'une logique... universilaire.,.
Quel privilège est celui des chrétiens !
Ils voient au delà du mur en se servant
de l’échele que Dieu a mise, à leur portée et dont les échelons s’appellent ; h^tmûité, foi (c’est à dire ccmfiance et obéism'nce) espér^rm, arrunir.
« Et la plus grande de toutes ces choses c’est l'amour» (1 Cor. 13). /
J. H. M., pr. ^
Fails eí Nouvelles.
Allemagne. La réorganisation de la
Jeunesse hitlérienne. Le chef de la Jeunes■,se hitlérienne, Baldur von Schirach a précisé,, ■ dernièrement " à Berlin, devant un
auditoire de deux mille subordonné, les
directives pour la réorganisation de ce
mouvement. Le but principal reste l’éducation nationale-socialiste de la jeunesse.
Trois facteurs sont dominants : la Jeunesse
hitlérienne, la famille et l’école. La première doit imprimer une formation caractéristique consistant surtout dans l’expérience de la camaraderie. Il y aura, désormais, une nette différenciation entre
l’instruction scolaire, et celle qui se fait
hors de l’école. La Jeunesse hitlérienne
constituera ime organisation embrassant
les meilleurs éléments de la jeunesse alfe'^
mande. La Jeunesse hitlérienne demeure
le terrain de recrutement du pa.rti national-socialiste, et le lieu de formation des
futurs chefs du parti et de l’Etat. Aucun
fonctfonnaire, suivant von Schirach, ne
sera nommé, à l’avenir, qui n’aura pas fait
partie de la Jeuneæe hitlérienne.
Tfannée 1936 sera celle des sections d’adoleeeents de la Jeunesse hitlérienne eCde
leur recrutement. Seul un ralliement volontaire est prévu. Après quatre années,
les éléments les plus capables seront admis dams la Jeunesse hitlérienne. Us y
demeureront encore quatre ans, avant d’être admis, chaque année le 9 novembre,
dans le parti. Ceux qui ne passeront pas
dans la Jeunesse hitlérienne constitueront
une organisation distincte, qui n'aura pas
une vaifeur de deuxième ordre. Seulement
ces jeunes hlommegriià ne pourront pas
prétendre à la direction poltique du peuple. Cette deuxième organisation sera aux
ordres exclusifs des chefs de la Jeunesse
hitlérienne. Ainsi aucun adolescent n’échappera à l’éducation nationale-socialiste.
Biildur von Schirach s’est élevé une fois
de plus, contre le reproche d’athéisme
qu’on adresse à la Jeunesse hitlérienne, et
ü a conclu par le mot d’ordre du poète
Arndt : « Devenir une nation, tele est la
religion de notre temps ».
(Service d’information des ü. Ç., J. G.).
— Chrétiens non aryens. L’Alliance Evangélique Universelle a fait des enquêtes de
première main siur la situation des chrétiens non aryens. Un premier rapport est
aussi clair que triste. D’après les dernières estimations, il y a 1.100.000 chrétiens
non aryens en Alflemagne. 18.000 à 19.000
sont dans une misère désespérée. L’Alliance Evangélique s’eSt efforcée de coopérer avec toutes les organisations actuelles de secours. Le b^in urgent de secours
est souligné par le nombre croissant de
suicides connus des pasteurs, mais non
annoncés dans la presse. — (Worid Survey
Service),
— Il y a peu de temps, vient de inourir
à Weimar M.me FÔrster-Nietzsche, la sœur
du célèbre philosophe antfchrétien, dont la
doctrine du « surhomme » semble avoir inspiré le racisjne hitlérien. Le père de
Nietzsche était pasteur à Röcken. Quand
son flls naquit, le 15 octobre 1844, il inscrivit en marge de son nom sur le registre paroissial : « Que sera cet enfant ? »
* (Luc. I, 66). Sa femme était une humble
et fervente chrétienne. Restée veuve après
six ans de mariage, e<Je se consacrai à l’éducation de ses enfants. Elle se réjouit
des premiers succès de aon fils. Mais par
la suite les ouvrages et l’enseignement de
F. Nietzsche furent pour eUe un grand
sujet d'inquiétudieiet da tristesse. E3te l’en-'
toura pourtant jusqu’à la fin de sia tendreæe maternelile, essayant de le ramener
à son Dieu. Peut-être duVl à l’influence'
de sa raère^d’àvôir gardé même dans ses
négations une âme profondément rehgieuae. Le decKn de son fils et sa définitive.
folie furent pour elle une Iburde croix. ^
Elle le précéda de trois ans dans la tombe.:
Eut-il conscience de s(a peine ? Un jour,
i la conduisit au piano, et lui dit : « Mère,
jouons encore une fois le choral de Bach ;
J’ai rais ma cause entre les mains de
Dieu... ». Sa sœur avait épousé un riche
fermier sud-américain. Veuve, à son tour,
elle revint auprès des siens et veilla avec
dévouement sur son frère, pour lequel elle
avait une grande admiration. "Ils repcsent
tous les quatre dans une sépulture familiale au cimetière de Röcken, à Tombre des
murs couverts de lierre de la vieil!© église.
— (D’après Deutsches PfarrerhlaM),
« ij: «
Grande-Bretagne. Les «Amis de l’Ufdon ». La première assemblée à Londres
de la société « Friends of Réunion» (fes
Amis de l’Union) qui s’est tenue en février dernier au Central Hall, Westminster, a enregistré une grande affluence. On
y a passé en revue les travaux effectués
pendant l’année écoulée, noté de nombre
croissant d© sections dans d'autres pays et
approuvé les plans en vue de la conférence
annuel© sur les relations de l'Eglise et
de l’Etat.
Le début de la soirée fut consacré à la
réunion du Conseil. La réunion publique
qui suivit fut présidée par i’évêque de
Southampton. Il a comparé l’enthousiasme
pour l’imité chrétienne qui règne dans
les champs missionnaires, à d’apathie que
l'on éprouve si souvent en Europe dans
ce domaine.. Le Rév. James Reid, modérateur de l’Eglise presbytérienne d’Angleterre, a aussi pris la parole. «Plus que
jamais, le monde naoderne a besoin de
fraternité et cette fraternité fait partie
de l’Evangile du Christ.’Les principales
causes dé dissension chrétienne résident acr
tueiement dans le domaine de l’irrationnel.
Les soi-disant convictions ecclésiastiques
cnt souvent 0ervi d’une façon détournée,
nos propos préjugés». Le D.r Reid souligna ensuite ^e fait que la tâche des
«Amis de l’Union» était d’unir les peuples dans la fraternité. « Les chrétiens
doivent avant tout s’unir pour évangéliser
le monde. Les termes par lesquels les, différentes Eglises expriment leur foi peuvent ne pas être identiques, mais dahs un
cas grave, deux chrétiens de n’importe
quelle Egise agiraient de la même façon ».
L’évêque de Crqydon termina par un appel à l’action adressé à tous lés « Amis de
l’Union » dans lies Eglises. L'oraisœi en
commun est un moyen pour eux de faire
progresser l'union par une meilleure compréhension de la façon d’adorer adoptée
par d'autre chrétiens. S. CE. P. I|.
9 9
Manuscrits Bibliques, ^ Un manuscrit
du christianisme primitif. On a découvert un important papyrus, manuscrit de
lettres de Saint-Paul. Il daterait du IIP
siècle, et se trouve dans la collection du
British Museum, à Londres. Le texte de
10 pages du manuscrit avait déjà été publié en 1934. L’an passé, ont été publiées
30 autres feuiles, que possédait l'université américaine de Michigan. Chester Beatty, le spécialListe bien connu de la science
des manuscrits, est parvenu à acquérir
46 autres pages. R manquerait, encore 18
pages. Ces feuilfes datent du temps avant
celui où l’Eglise d'Alexandrie, par des recherches scientifiques, établit un texte
moyen, pour la suppression des divergences
de textes. Le professeur Dibelius s’exprime
ainsi sur l’importance de cette découverte :
« Nous avons maintenant le premier témoin du texte exact dans lequel on lisait
auparavant les lettres de Paul. Ce qui
vient d’être publié, jusqu’ici de 9 de ces
lettres nous montre que le texte paulinien
de nos éditions imprimées du Nouveau
Testament grec ne sont pas du tout aussi
fautives que le suppose ^ maint sceptique.
De nombreux détails du nouveau maniuecrit amèneront la critiqué à réviser ees
' résultats. Déjà la suite des lettres de Paul
est restée'la m^e qu'aux origines. Tous
intéressés attendent impatiemment la
publication prochaine de la nouvele découverte- {L’AUemagne évangéliqm)£
Sermon pour les jêunes. Monsieur, je
hais les sermons qui promettent le ciel pour
allécher les âmes, comrne s’il fallait faire
la volonté de Dieu pour gagner une récompeni(e. Comme qui dirait, faire le beau
pour avoir un os. Si Dieu veut nous donner
le ciel, ce n’est pas notre affaire. 'Pour
nous, je m'imagine, nous avons à faiSre la
volonté de Dieu parce qu’il le faut, un
pofeit, c’est tout. J'ai d’ailleurs cette conviction ancrée en moi que la seule façon
d’acquérir des jeunes gens au service du
Seigneur, c’est de leur montrer que. c’est
une voie difficile, qui exige de l’héroïsme,
de la souffrance souvent et des sacrifices,
une croix parfois Ne leur parlez jmnais
de récompense ; le royaume de Dieu n’est
pomt affaire de marchandage. Dieu n’est
point à Vendre et ü ne fait pas aux hommes qu’ü aime l’injure de les vortloir acheter pour une portion de paradis, Il leur
offre une vie “dure difficile à vivre, et
o’e^ tout. Le reste vient par surcroît,
et ce sera ce que Dieu voudra. Ce n’est
point s|)éci.fié en quelque sorte de contrat
que ce soit. — {Solidarité sociale, 25 janvibr 1936).
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIÎILE daH6 al 22 Marzo 1936-XIÏ.
Nascite N» 3 — Decessi N“ I
les ¡livres
La journée du Chrétien. Elévations et
prières,, par le pasteur L. F. Jaccard.
1936. Un volume in-8 de X-620 pages.
20 fr. - Editions Berger-Levrault, Paris.
Voici im important volume appelé à
rendre Heei plus grands services poxu- les
méditations quotidiennes et qui servira
de thème à bien des entretiens et des
réflexions.
Pour chacune des semaines de l’année,
l’auteur nous offre d’abord un texte Uminaire et ime base de méditations, puis une
page pour chacim des sept joxirs. L’ensemble des cinquante-trois semaines (car l'année finit ou commence ^uvent au milieu
d’tme semaine) est groupé en quatre grandes parties dont les titres généraux disent
assez le sens gradué et profond : Vers ïa
maison - La splendeur, du fils - L’esprit^
saint à l’œuvre - Proche est le Royaume.
Par une heureuse ascension, le lecteur est
amené aux plus belles et aux plus joyeuses
certitudes.
L’ouvrage est composé en grande partie
de citations empruntées aux grands penseurs de tous lés temps, depuis les saints
eux-mêmes en passant par les écrivains
religieux des XVIP et XVI'II^ siècles, jusfqu’à nos contemporains. Source merveilteusè de vitalité que cette longue suite de
philosophes et de chrétiens qui expriment
leur foi et qui permettent, à travers cet
ouvrage, à leurs descendants d’affirmer la
leur.
La présentation typojgraphique du volume perinet de suivre facilement le texte :
tantôt pliua fort, tantôt moins accentué, le
caractère suit la pensée et dirige le lecteur.
Chaque jouir de l’année sera ainsi illuminé par le contact avec ceux qui ont réfléchi, pensé et exprimé leur conviction.
« Et quand nous les verrons si aimables,
parce qu’ils étaient si aimants, nous avancerons nous-mêmes avec moins de crainte
vers ce qui fut le suprême et dernier
but de leur amour».
Parie peu' et agis franchement ; paie
comptant ce que tu achètes.
T0I »IS*8Eî|(E nPfllllTIEll'T PAS.
1- .U
fî.'
— Mon garçon disent un jour un
père ‘avisé, qui savait au besoin être le
camarad|e de 'jeiix de son fils de douze
ans ~ ton visage nie t’appartMit pas.
Etonné, Tenfant reJeva íáT tête.
C’était rheure du premier déjeuiier, et
s’étant assis à taUte avèc un© figure lièiï- '
*£rognée, il avait c'omriaencé à dAdiiquiet^
mortseau de pain. Dans la maison,
chacun sentait l’ombre de la mauvais© hnmeur quî'àe reflétait sur son visage, les
paroles inattendues d© son père le surprirent, mais il n'en comprenait pas le
séns, et le père répéta :
— Ton visage ne t’appartient pas; fl
appartient aux autres. Cq sont eux qui '
doivent lé regarder et pas toi Tii n'as
aucim droit d’obliger ton entourage
à subir une figure aigrie, sombre et
renfrognée. ,
Le gariçoïi n’avait jamais envisagé la
chose à ce point de vue^ mais il comprit
la leçon let ne l’oublia plus. Et nous tota,
no^ devrions aussi comprendre et ne pas
oublier que, notre visage appartient aux
autres et pas à nous-mêmies.
PAOLO BOSIO
I Valdesi e la Palria
Conferenza
L. 0,50 franco di porto
LIBRERIA EDITRIGE CLAUDIANA
Torre Pelíice (Torino)
Conseil (Bcnméniqii& du Christianisme pratique.
Alliance nnlTerselle pour l’amitié Internationale
par,les
2, Rne de Mootcbeley, OSHÊVE,
com inwiioML n u jediii
La Commissiibn chrétienne universelle de
jeunesse organise pour la deuxième fois,
grâce à la générosi^ d'une chrétienne
américaine, M.me P. G. Van Loan, des
Etats-Unis, qui a établi une fondation en
souvenir de son mari afin de, promouvoir
un esprit de compt^enaiim et d’amitJé
parmi la jeunesse, un Concours sur le
sujet général : « Christ et la fraternité
Universelle ».
Lee concurrents sont, divisés en deux
:âÎÎ
Unie preuve de l’existance de Dieu,:
donnée par un Arabe. >
Un explorateur athée faisait un voyage
d’études dans l’Afrique septentiionale, et ’
pour ses déplacements dans le désert et
la steppe il avait pour guide rm Arabe.
Èéguièrement, chaque jour à heure fixe,
l’Arabe descendait de sa monture, et, étendant à terre son tapis, s’agenouiifaBt le
front contre terre, il disait la prière prescrite par le Coran. L’explorateur observait toujours avec un souirire sarcastique
cas act® de dévotion, et un jour il lui dit :
— Pourquoi te donnes-tu toujours la
peine de .diesemidre de ta monture ? Comment sais-tu qu’ü y a un Dieu qui entend ta prière ? i
L’Arabe répondit :
— Comment je le sais? Cette nuit,
moniSieur, pendant que nous donnions
sous la tente, quelqu’un i^ passé tout
près 4® nous. Je ne l'ai ni vu, ni entendu.’
Mais je l’ai su ce matin, quand j’en ai
vu les empreintes dans te sable. Je ne
puis ni voir Dieu, ni l’entendre. Mais
quand je vois te lever du soleil, je sens
qu’n est là. Et alors je dois m'agenouillefr >
pour l’adorer,
(Traduit du Botschafter kalend&r) .
Nous sommes tous dans la main de Dieu,
- où pourrions-nous être mieux ?
FéUx Bovet.
'‘H
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J
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■" ' î fw; % .'j. ■•; i'-f
^j|if’27^iáw8«i^éágM -',,.:'¿%-Lli.,..v.-‘~:'.f''t "^',A’ ■' ^___________• ''¿^-#''1
'AüJ
caté»ç>riesV;/itMÎi)r«'i:id«'15 «ter révcîtw à
moins de 19 ajas — Seniora- diç 19 ans
révolnB à moms de 23 ans. ;
-V SUJET, Juniors ; « Christ et la- fra*
tenait^ ùniveiseffîe». Seniors: «Christ et
la üratemité universeie \ Les eoncurreots
seniors devront traiter^ cette question do
point rie vue suivant : « Qu’est<« que les
Eglises^ en général, et mon Eglise, en particutiel*, devraient faire pour la paix mon
2. PRIX Jumors i Premier prix de Doillars 100 — Deuxième prix de 70 — 2 TroiEdèrnes pris de 35 — 2 Quatrièmes prix de
17 — 10 Cinquièmes prix de 4 — 100
MédaiJlea d’honneurs. Soit au total : '116
pris,
Semôrs : Preniier prix de Dollars 170 —’
Deuxième prix de 100 — 2 Troisièmes
pnx de 70 2 Quatrièmes prix de 35
2 Cinquièmes prix de 17 — 10 Sixièmes,
pris de 4 — 100 Médailes d'hgnneur. Soit
au total : 118 prix.
Ch^ue concurrent recevra, en outre, un
diplôme.
'' 3. QUI PEUT CONCOURIR ? Le concours
est ouvert aux jeunes gens sans ^stiinctian
de sexe, domlcîMés ou résidant soit dans les
pays où: sera créé un Comité spécial, soit
dans divers autres, c’est-à-dire : Europe en
totalité, Canada« ' Etats-Unis d'Amérique,
Afrique du Nord, Madagascar, Cameroun,
etc... Ces jeunes sont admis, à condition
d’être nés :
Pour la section juniors : avant le 1»^
juiHet 1921 et après le 30 juin 1917 ;
Pour h, section seniors : avant le l'"^ juillét 1917 et après de 30 juin 1913.
4. PRESENTATION DBS DOCUMENTS.
L«s manuscrits inédits doivent compter de
1000 à 2000 mots, en n’importe quelle langue, si possible dactylographia. Il ne
doivent pas porter le nom de l’auteur,
mais sa date de naissance et' une devise
reproduite aussi sur une enveloppe fermée jointe à l’envoi, et dans laquelle seront „indiqués le nom et l'adresse du concurrent et encore une fois sa date de
naissance.
Ceç envois devront parv^ir avant le
30 juin 1936, au plus tard : a) pour l’ItaBe à M. Cesare Gay, Pùierolo — b) Pour les
autres pays, au secrétariat de la Commission de jeunesse. Case postale : Eaux-Vives, 46, Genève (Suisse).
Les concurrents qui ne savent pas s’il
existe „dans leur iiays un bureau peuvent
toujours faire parvenir à Genève leur manuscrit, mais il né faut pas le faire si on
connaît l’existence d’une centrale dans son
pays,
5. JURYS. U y aura deux jugements successifs. Dans chaque pays, en principe, les
«^ies seront jugéœ par un premier jury.
Pour les pays où un jury Ibcafli n’aura pu
être établi, lé premier jury fonctionnera
à Genève. Ces premiers jurys ne transmettront au deuxième jury que les meifleurs
travaux dans chaque cat^orie.
Ces copies seront soumises à un deuxième jury, qui établira le classement définitif. Ces jurys sont constitués sous l’autoriité de la Commission chrétienne universelle de jeunesse. Les décisions des jurys
sont définitives et sans appel.
Le deuxième jury détermine sa méthode
de travail, prend toute décision utile et
peut même modifier Je nombre et la quantité des prix s’il le juge opportun,
6. PALMARES, Les noms des lauréats
seront proclamés vers Noël 1936. Le palmarès sera communiqué à tous les lauréats
et à la presse par l'intennédiaire du Service oecuménique de presse et d’informatiaOi .. ;
Inlitiim Imiiltalliia Miei.
. REFÜGÉ.
G. Vidoasich, Milan, L. 100 - N. N„ en
souvenir d’Henri Ribet, Luseme St-Jean,
25 - Pierre Rivoir, en souvenir d’Arrigo,
10 - Hoyack Giovanni, Rome, 50 - Caïrus
M^, Torre Pellice, 5-N. N., 1897, Turin,
150 - Veuve Bounous, Genève, 200 - AW.
Stefano Peyrot, Torre PeJlioe, 25 - Cav.
Geresole Dionigi, en souvenir de M.roe"^Ce-;
resole Madeleine Abrard,'Torre PriUice, 100,'
Í è)r*îiiA. Í,
tlf .,vuioHOPITAUX'
- a N. 'J
E3n souvenir de Lisette Tron-Romlan,î ?a
Sœur, 50 - Comm. EY^éric Margaria et
M.me,'' Torre Pellice, 25 - ' Aw. Stefano
Peyrot, Torre Pellice, 50 - Union des Coi„
piers Torre Pellice’, 25 - Veuve Crtuhìc're4
Barua Villar PeHice, 25. 'm *
î
■>i I
ORPHELINAT.
51
Bourse des Pauvres, Angrogne, 200 - A
la Mémoire du Lieutenant MinnM, Reggio
Calabria, la famille, 50 - L'Ecole du Dimanche, Id., 20 - Elisa Godin, Praruatíñs
10 - Gardon Carolne, Id., 5 - Cardon Ainalia, Id,, 2 - Lor^ Eli, Id.. 5 - Pasriietto
Daniel, Id, 2 - Roman Maria, ^ 2 t i’pr-,
nerón Fed. Id., 5 - Rivoir Iqrenzo, . Id.,
10 - Gönnet Henri, Id, 2 - N. Nv 1897,
Turih, 150 - Socâété de Bienfaisance dés
dames de l'Eglfee de Catane, 75 - Comm.
Frédéric Margaria et M.me, Torre Pellice,
25 - Veuve Crumiêre-Barus, Villar Pelliifee,
25 - Contribution de la Commune de Torre
Pelice, 100 - Id., 5d, d’Angrogne, 50 - Philippe Richard, Norfolk, 60,50 - BHs. Dreher
et FamiJOé, Mainate, 300 - Aw, Stefano
Peyrot, Torre Pelice, 50 - N. N., Luseme
St.-Jean, 20 - Lt.-Col. Chev. L. Rivoire, Id.,
50 - Union des Copiers, Torre PteUice, 25
- Marte Ribet, M,, 80.
Nous aœusons réception des dons ci dessus,
avec nos vifs remerciements.
La Commission Administrative des
IstituHms Hospitalières Vaudcd&es.
OSPEDALE EVANGELICO VALDESE
TORINO - Via Bertholleí, 36
AVVISO DI CONCORSO.
FERROVIE DELLO STATO
Riduzioni del 50 OiO da Torre Pellice :
Palermo : dal 15 Gennaio al 15 Maggio
S. Remo: dal 15 Gennaio al 15 Aprile
» » «
In occasione della Fiera Campionaria a Basilea sono concessi dall’8 al 27 Aprile 1936,
biglietti A. R. con riduzione del 30% per i
transiti di Chiasso e Domodossola.
« »«
Per Savona e Santuario dal 1° al 10 Màggio
1936 e dal 5 al 14 Settembre 1936, si rilasciàno
bigliétti A. R. con riduzione del 50%.
A favore degli inscritti aU’Associazióne Nazionale Mutilati ed Invalidi di Guerra sono stati
concessi un certo numero di viaggi a tacila
ridotta del 50% da effettuarsi nell’anno 1936,
Per informazioni circa prezzi, validità, fermate
rivolgersi al Capostazione. . •
m
GEOMETRA
PAOLO ROSTAGNO
VIA WIGRAM, K. 6 - PIANO I*
— TORRE PBLLICB —
Tutti i lavori tecnici relativi alla professione
'A>
Agisce da intermediario per la compravendita
di stabili di qualunque natura
ed accetta le relative commissioni
Denunzie di successione v
fatte con criterio razionale
tf Sa-?/*’ ...fe ■....
I .
L’Avvocato gTEFAHO PEYROT
riceve in TORRE PELLICE ..
via Roma, 9 — ogni giorno feriale
,<|alle ore alle •*.
E’ aperto il concorso per titoli 3 un pœ
sto di CHIRURGO, ale
lite nel progranuua ,r4^Ìvo. ,, -, .
n termine per la preseiitazì^e HaII^
domande alla Segreter^ . „ dall’Ospedale,
scarie ale ore 17 dell gteriio 30 aprile p. y.
Presso la segreteria ddl’Osperiale, sono
visibili il Programma di concorso, lo Statuto, ed il Regollamento dell’Opera.
Torino, 14 marzo 1936-XIV.
Il Presidente del Concistoro
A. SlMEONI,
f’i^rof. GUIDO, MALAN
TORINO - Corso Vittorio Emanuele, 92
. • ' riceve in -
-PINEROLO (Clinica Camussi)
la 1* e la 3* Domenica del mese dalle 8 alle 11
L’AYY. ARNALDO PITTAYINO
reçoit k LA TOUR
le vendredi matin - Place Cavour, 7
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