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Quarante-deuxième année.
11 Octobre 1907.
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L’ÉCHO DES VALLÉES
CHAQUIS VKIVDRIîrH
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Pasteurs.
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seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées. (Fhil. IV, 8).
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t.L
f:
I'
SOMMAIRE :
t Epliémérides vaudoises — Méditation — <
Conférence des U. G. de J. F. du
Groupe Piénront — GuillSume II —
Chronique — Le chant (fin) — Nouvelles et faits divers — Nouvelles personnelles — Conseils à des mères
chrétiennes — La Bible et l’archéologie
— Qu’est-ce qu’un réveil ? — Qu’est-ce
que le progrès? — Conversion de
deux rabbins — Ouvrages reçus.
EPHËMËBH>ES VAPP015ES
8 Octobre.
Félix Neff.
Notre église à eu des bienfaiteurs
qui l’ont aidée de leurs deniers, et des
bienfaiteurs qui pour elle ont payé de
leurs personnes. Parmi ces derniers il
en est un que la date du 8 Octobre
nous rappelle parce qu’elle est celle de
sa naissance ; c’est Félix Neff.
Né à Genève le 8 Octobre 1798, Neff
fut d’abord jardinier fleuriste, puis sergent d’artillerie dans la garnison de
Genève. En 1819, converti par le Réveil, il sortit de l’armée et se consacra
à l’évangélisation. Quatre ans après il
avait donné de telles preuves de capacités ministérielles qu’il était consacré
dans l’église de Poultry en Angleterre
et se rendait d’abord à Mens (France)
comme pasteur catéchiste et bientôt
après au milieu des églises du Queyras et de Freyssinières, comme un vrai
apôtre.
L’on peut dire que toute sa carrière
pastorale fut consacrée aux Vaudois,
car les églises qu’il desservit étaient les
restes des Vaudois du Dauphiné. Leur
centre était Dormillouse hameau de
Freyssinières, d’où l’intrépide pasteur
visitait 12 annexes fort éloignées. Quelle
abnégation et quel amour chrétien il démontra en se dévouant à une population si misérable et arriérée en toutes
choses ! Il fut pasteur, maître d’école,
ingénieur et agriculteur, tout à la fois,
pour le bien de son troupeau. Un tel
travail ne devait pas être sans fruits
bénis: aussi dès 1824 une œuvreJ.dmirable de conversion se produisit dans
ces pauvres vallées et Neff put écrire :
« Ce pays sauvage me devint agréable
et cher du moment qu’il fut habité par
des frères». Il eut cette même année
la joie d’inaugurer un nouveau temple
à Freyssinières, et d’être assisté dans
cette cérémonie par le vieux pasteur
de St-jean, David Mondon, qui à 73
ans eut le courage de passer le Col de
La Croix et d’aller ^ijrêcher le sermon
d’inauguratioii à la place du modérateur Bert empêché. Il y avait aussi avec
lui le I pasteur André Blanc de Mens
et son frère Antoine Blanc de Saint
Jean. Neff leur promit de leur rendre
la visite aux Vallées, et il tint parole.
En Juillet 1825 il arrivait à St.-Jean
avec André Blanc et y prêchait invité
par Mondon ainsi que son compagnon.
Puis ils passèrent à St-Germain et y
prêchèrent aussi, de même qu’à La Tour.
Qui dira tout le bien que ces serviteurs de Dieu firent dans nos Vallées
en y faisant entendre dans toute sa
force le message de salut qui était alors
trop laissé de côté ! Un réveil s’en suivit qui fut béni pour beaucoup d’âmes
et qui n’est pas l’un des moindres bienfaits que notre peuple ait reçus dans le
cours de son histoire.
Neff, retourné en France, ne tarda
pas à tomber malade par suite des fatigues excessives de son ministère, et
dut rentrer à (jenève en 1827. Hélas!
il ne put plus -se remettre. Le 12 Août
1829 le Seigneur l’appelait auprès de
Lui.
Quel ministère de courte durée, mais
quel ministère fidèle et béni I
Teofilo g a y.
Aü temps du soir il y aura la lumière
Zacharie XIV, 7.
Souvent l’on fait de tristes pronostics de la vieillesse, oubliant qu’au soir
de la vie il y aura la lumière. Pour
bien des chrétiens la vieillesse est la
plus douce saison de la vie. Un air
embaumé caresse le visage du marin,
en s’approchant des rivages de l’immortalité. Les flots de la mer sont moins
agités, une paix solennelle et profonde
règne dans le cœur. De l’autel sacré
du vieil âge ne jaillissent plus les ardeurs passagères de la jeunesse, mais
brûlent toujours les flammes ardentes
de foi, d’amour et d’espérance. Les pèlerins qui ont atteint la terre de Beulah,
(terre épouse, Esaïe LXII, 4) trouvent’
que c’est un heureux pays, dont les
jours sont des jours du ciel sur la terre,
pays visité par les anges, où soufflent
les vents célestes, où croissent les fleurs^
du paradis, où l’air retentit d’une musique angélique. Quelques-uns y vivent
des années, d’autres n’y passent que
peu de temps avant leur départ, mais
c’est un Eden sur la terre. Heureux
ceux qui peuvent s’y étendre sur l’herbe
fleurie à l’ombre d’un bocage, et se
rassasier d’espérance en attendant les
fruits.
Le soleil couchant paraît plus grand
qu’à midi, et une glorieuse splendeur
colore les nuées qui assistent à son coucher. La douleur n’interrompt pas le
calme du crépuscule du vieillard chrétien, parce que celui dont la force s’accomplit d^ns l’infirmité, le soutient dans
ses bras éternels. Les fruits mûrs de
sa longue expérience éprouvée forment
comme un de ses rares repas de la fin
de la vie, et le préparent pour le repos
éternel.
Même à l’heure de la mort le croyant
jouit de la lumière. L’incrédule se lamente, les ombres s’amoncellent, la nuit
vient, la vie s’éteint lentement, tout est
fini. Mais non I s’écrie la foi, la nuit
est passée, le jour approche, la lumière
est venue, lumière d’immortalité, lumière de la face d’un Père plein d’amour.
Retire tes pieds dans ta couche, vois
le groupe d’esprits qui t’attendent, les
anges qui te servent de convoi. A Dieu
frère bien-aimé, tu es parti, tu salues
de la main. Ah 1 voici la lumière ! Les
portes de perles sont ouvertes, les rues
d’or brillent d’une lumière de jaspe.
Nous nous couvrons les yeux, mais toi
tu contemples l’invisible. A Dieu frère 1
Tu jouis de la lumière du soir, que nous
ne possédons pas encore.
[Traduction libre de Spurgeon). D. T,
CONFÉRENCE
des Unions Chrétiennes de Jeunes filles
du Groupe Piémont d)
Jeudi dernier, 26 Septembre, les Unions Chrétiennes de Jeunes filles du
Groupe Piémont ont eu leur conférence
annuelle au Villar. Environ 60 jeunes
filles purent y assister malgré le mauvais temps. M.me Tron du Villar fit
le culte d’ouverture et ensuite le programme de la conférence fut développé
sous la présidence de M.me Lina Meille.
Nous entendîmes par M.me Weitzecker, présidente du Groupe, un Rapport encourageant sur la maiche des
Unions dans cette dernière année. Nous
voudrions pouvoir reproduire en entier
l’excellent travail présenté par M.me
Soulier sur « La dignité de la jeune
fille». Le résumer serait difficile et il
perdrait sa valeur, mais il est à espérer que les jeunes filles qui l’ont entendu mettront en pratique les enseignements affectueux qu’il renfermait.
Nous avons eu le privilège d’entendre
les encouragements de trois amies des
Unions, présentes à la Conférence :
M.me Miller de Gênes, M.lle C. Appia
de Paris et M.lle de Mandach de Oberhofen (Berne). M.me Tron du Villar a
été élue Présidente du Groupe et Bobi
choisi pour la prochaine conférence.
Dans l’après-midi, M. Tron, M. Falchi et M. Gardiol nous ont expliqué
quelques exhortations de St. Paul en
nous parlant de la joie, de la consécration et de la charité.
Nous remercions cordialement l’Union
du Villar pour son bon accueil.
(1) Oet article aurait dû paraître la semaine
passée. Le retard est dû à la poste qui lui a
fait faire un détour inutile. Réd.
QIÎILLIÜME II
L’empereur allemand parle rarement
en public sans manifester quelques
beaux traits de son caractère.
Dernièrement, à Münster, il a fait un
ardent appel aux citoyens allemands de
toute classe et de toute confession religieuse, à vivre en bon accord, affirmant que la religion est le seul moyen
par lequel les diverses classes du pays
peuvent réaliser ce noble but. J’ai éprouvé, dit-il, dans ma propre expérience,
que lorsque quelqu’un m’a offensé, volontairement ou involontairement, l’unique moyen par lequel je puis refouler
tout sentiment de vengeance, est de
cultiver un esprit de tolérance, qui me
rend capable de juger mon semblable
avec douceur. Cette tolérance, ajoutat-il, est la première condition de l’union
entre concitoyens, et pour l’obtenir notre nation doit regarder à notre grand
Rédempteur, et croire fermement à ses
paroles. Il est bien évident que ce que
Guillaume II dit à l’Allemagne, convient également à chaque nation du
monde entier. La religion est l’unique
base de la vraie paix, de l'union et du
progrès pour les hommes, et plus l’on
prêchera fidèlement et avec persévérance cette vérité, plus il y aura de
bénédictions sur les individus et sur la
société. L’unique sanction convenable
de la fraternité entre les hommes est
la paternité de Dieu, et l’unique moyen
de faire l’expérience de la paternité de
Dieu, est d’accepter le salut que Dieu
nous a procuré en J. Christ; «Vous
êtes tous fils de Dieu par la foi en
Jésus Christ».
CtfffOj'J IQlJk
La Tour. La session d’examens au
Collège s’est close samedi 5 c. MM.
Jules Martinat, Louis et Paul Davit ont
obtenu leur licence gymnasiale.
La céréqionie de la distribution des
prix et de la réouverture des cours aura
lieu mercredi, 16 c., à 3 h. dans l’Aula
Magna. Le discours d’ouverture sera
prononcé par M. le prof, J. Maggiore.
Toutes les personnes qui s’intéressent à notre jeunesse, et à l’instruction,
sont cordialement invitées à y assister.
Les examens de concours aux bourses Campbell, Burgess et Brez commenceront le matin du 17.
Saint-Jean. Actes liturgiques de la
première semaine d’Octobre.
Baptêmes: Prassuit Pierre, Reynaud
Albino, Reynaud Albina Vittoria.
Mariages: (5 Oct.) Prassuit Pierre
et Buffa Delphine, (8 Oct.) Goss Henry
et Luscher Ida.
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Nouvelles et faits divers
— Les numéros du 21, 23 et 31 août
du Journal de Genève contiennent d’intéressantes correspondances de M. le
capitaine Alfred Bertrand sur le beau
voyage autour du monde qu’il vient de
faire avec Madame Bertrand.
— A la suite d’un concours c’est un
ingénieur vaudois, M. Albert Morglia,
■de Rora, auquel a été adjugée l’entreprise de transporter à quarante mètres
de distance la station d’An vers Dam,
en Belgique. Le poids total de cet édifice, long 36 m., large 25 et haut i6,
est évalué à 3.000.000 de kilos. A un
mètre du sol ont été opérés des trous
par lesquels passent 160 poutres soutenant l’édifice et s’appuyant sur d’autres qui sont portées à leur tour par
de petites roues en acier roulant sur
des rails. L’élévation a été faite au
moyen de 320 treuils appliqués aux
poutres. 640 hommes, soit deux par
treuil, ont manœuvré à l’unisson au
signal donné par la sirène. L’élévation
nécessaire une fois obtenue, les treuils
ont servi â pousser la masse vers l’emplacement où de nouveaux fondements
l’attendaient.
Russie. — Le baron d’Uxküll vient
de faire un don princier aux baptistes
russes, ses compatriotes et ses coreligionnaires. Il met à leur disposition
une propriété sise à Reval, pour la
fondation immédiate d’un collège de
pasteurs. Cette propriété, évaluée à
250.000 francs, se compose d’un terrain, d’une grande maison et de deux
petites.
Etats-Unis. — Il faut chaque année
6.700 jeunes pasteurs pour combler les.
vides produits par la mort ou par les
démissions. Or les différents séminaires
protestants n’arrivent que péniblement
à atteindre ce chiffre, et cela en dépit
d’efforts sérieux accomplis pour améliorer la situation. On attribue la crise
à l’insuffisance des traitements (i.ooo
dollars en moyenne, 5.000 francs). On
parle d’un éminent ecclésiastique qui
laissa en mourant un nom respecté et
le compte de son boucher à régler. Un
pasteur écrit à un journal qu’il prêche
l’Evangile par vocation, mais qu’il va
chercher à se créer un gagne-pain à
côté.
Abus du tabac au Japon. — Les
Japonais ne connaissent pas l’alcoolisme;
mais il faut croire qu’en revanche l’a
LE CHANT
(fin)
9® Quoique le chant sacré soit, à
cette heure, celui qui nous occupe d’une
façon toute particulière, cela ne veut
nullement dire que nous pensions à
exclure toute musique qui, sans revêtir
ce caractère, pourrait ennoblir nos esprits
et nos cœurs et nous donner le goût du
chant. Dans les villages et dans les
petites villes de la Suisse il y a des
« chorales » qui ont pour but d’égayer
le peuple en l’éduquant. Ce sont elles
qui popularisent ces chants qui — dans
cet heureux pays — font les délices des
familles pendant les longues soirées d’hiver, des parents et des amis qui se réunissent en été pour une course de montagne ou pour une fête de plaisir quelle
qu’elle soit. C’est ainsi que par un beau
soir de dimanche, à Genève, par ex.,
vous pouvez entendre ces chants qui
bus du tabac était formidable chez eux,
puisqu’une nouvelle loi très sévère vient
de paraître, dont voici quelques articles ;
1® Il est défendu de fumer avant
d’être âgé de 20 ans révofus; les agents
de police ont l’ordre de confisquer tabac
et pipes à tous les jeunes gens qu’ils
surprendront en train de fumer.
2® Les parents ou tuteurs qui auront permis à des jeunes gens mineurs
de fumer seront punis d’amende.
3® Les marchands de tabac convaincus d’avoir vendu du tabac à ces
mêmes jeunes gens seront punis d’une
amende encore plus considérable.
NOUVELLES PERSONNELLES
Quoiqu’on retard, nous envoyons nos
félicitations sincères à M. Maximilien
Eynard, qui a remporté, le 5 septembre, sa laurea d’ingénieur à l’Université
de Turin, et à M. Henri Forneron,
professeur à l’Ecole latine du Pomaré,
qui a épousé, le i.r c., M.lle Irma Gay,
institutrice à Prarustin et fille de M.
D. Gay, pasteur de cette paroisse. Puissent-ils vivre heureux et avoir l’un et
l’autre une action bénie sur leur entourage, et particulièrement sur notre
jeunesse studieuse.
Conseils a des Mères chrétiennes
Matth. XVIII, 5.
I. — Il faut être disposée à se donner de la peine pour élever les enfants.
Prov. XXVII, 6.
IL — Il faut s’efforcer de se rappeler qu’il n’est jamais trop tôt pour commencer à apprendre aux enfants l’obéissance aux parents, à être affectueux et
surtout à dire la vérité. Prov. XX, ti.
III. — Il faut faire tout ce que l’on
peut pour garder ses enfants d’une mauvaise compagnie et de courir dans la
rue à tout bout de champ. Proverbes
XIX, 15.
IV — Il faut faire tout ce que l’on
peut pour enseigner aux enfants à prier
et à aimer le Seigneur J. C. qui a dit:
« Laissez venir à moi les petits enfants
et ne les empêchez point, car le royaume
des deux est pour ceux qui leur ressemblent. »
Qu’est-ce qu’un réveil religieux ?
Habacuc III, 2,
Un réveil religieux tout d’abord suppose un assoupissement et une déca
ouvrent les cœurs à la joie et aux souvenirs les plus bienfaisants, .‘-ur les lèvres des adultes revenant d’une promenade en bateau, sur celles des jeunes
gens qui reviennent de la montagne et
sur celles des élèves d’une école qui
retournent d’une joyeuse course.
Pourquoi nos laïques, qui ont quelque peu d’influence, mêlée au désir de
voir notre peuple s’instruire et progresser tout en se délassant, ne prendraient-ils pas l’initiative de fonder une
de ces chorales dans chaque commune î !
Cela vaudrait plus et mieux que ces
fanfares bonnes à tout faire que l’on a
déjà quelque part, et nous pourrions,
enfin, supplanter par de beaux chants
religieux, patriotiques et champêtres ces
chansons qui pour la plupart — sans
être bien mauvaises — ne disent rien.
Mais ces chantt, il faudrait les savoir.
Faute de mieux, on commencerait par
les emprunter, comme on les empruntait il y a 30 ou 40 ans par le moyen
de nos instituteurs de retour de la
dence qui ont précédé. L’histoire des
Juifs en donne beaucoup d’exemples,
et il en est de même de l’Eglise chrétienne !
Considérons ensemble, amis lecteurs,
I. Ce que «’est pas un réveil religieux,
II. Ce qu’il est,
III. Quels agents le produisent.
I.
a) Un réveil religieux n’est pas un
miracle, c.-à-d. une intervention divine
qui met de côté les lois ordinaires de
la nature.
b) Ni un miracle, c.-à-d. une chose
au dessus des pouvoirs de la nature.
c) Ni un miracle dans aucun sens.
• II.
а) Un réveil est le pur et simple
résultat philosophique du bon usage
que l’on fait des moyens établis par
Dieu.
б) Un réveil suppose toujours une
conviction de péché de la q>art de l'Eglise.
c) Alors les pécheurs sont amenés
à la repentance.
d) Alors la foi des chrétiens se renouvelle. Tant qu’ils sont aveuglés sur
leur véritable condition comme pécheurs,
leur cœur reste dur; mais, unefois réveillés, ils désirent amener d’autres âmes
à Dieu.
e) Un réveil brise le pouvoir du
monde et du péché sur les chrétiens.
f) Lorsqu’une Eglise se réveille,
elle se réforme et de merveilleuses choses arrivent et prouvent l’œuvre de
l’Esprit de Dieu I
III.
Les agents d’un réveil sont au nombre de trois :
I® Dieu,
2® Quelques personnes qui présentent la vérité aux pécheurs,
3® Le pécheur lui-même.
L’instrument d’un réveil est la vérité.
L’action de Dieu se fait par Sa providence qui dispose les évènements et
Son Esprit qui prépare le pécheur.
(D’après Finney).
LA BIBLE ET L’ARCHEOLOGIE
Suisse : « Le chamois », « Sous les sapins», «La liberté» etc. etc...
En attendant, avec les chanteurs nous
verrions arriver les poètes et les musiciens qui nous donneraient, à nous
aussi, des chants pour la moisson, pour
la vendange ainsi que pour les autres
circonstances de la vie agricole.
Mais revenons, pour un instant encore, au chant d’Eglise.
10® Pour qu’il fût bien exécuté,
nos chanteurs — les enfants d’abord
— devraient apprendre les chants par
cœur, paroles et musique. « Ce qui explique — dans le Réveil gallois^ —
toute cette floraison de chants spontanés,
sans indications officielles, sans livres,
c’est l’habitude d’enseigner à fond dans
Ifes écoles la musique et les paroles des
hymnes», (p. 49).
Il® Une fois apprises, ces paroles
et cette musique devraient être comprises. Alors, mais alors seulement, nos
gens sauraient donner quelque expression à ce qu’ils chantent. Ce qui rend
Les découvertes archéologiques, qui
ont été faites dans ces derniers temps,
ont confirmé les récits de la Bible, spécialement ceux contenus dans ses portions les plus anciennes, et ont jeté
beaucoup de lumière sur les antiques
civilisations de l’Egypte, de Babylone
et de l’Assyrie.
Ce n’est pas le peuple d’Israël qui
est le plus ancien et qui a répandu
les premières lueurs de la civilisation;;
celle-ci brillait déjà depuis des millier«
d’années sur d’autres peuples.
Vers la moitié du siècle dernier l’on’
découvrit en Assyrie le palais du grand'
Sargon, le père de Sennacherib, qui est
mentionné dans un seul endroit de laBible, Esaïe XX, i.
Quand le palais de Sargon fut déterré, on y trouva le nom de ce roi,
son portrait, ses sculptures et ses an-.^
nales, contenant le récit du siège de'
la ville d’Ashdod, dont parle Esaïe.
Un peu plus tard, l’on déterra le palais de Sennacherib, rebâti par son fils,
qui avait formé une grande librairie,
dont les rentes furent trouvés au milieu
des ruines. Par de successives découvertes, l’âge des civilisations de Babylone et de l’Egypte a été reconnu
comme existant depuis plusieurs centaines d’années avant Moïse et Abraham.
Un des résultats de cette découverte
a été de démontrer que Babylone a '
été le centre d’où sortirent les grands
courants de l’ancienne civilisation, selon ^
ce qu’avait raconté Genèse XI. Ce que
raconte le chap. X, sur les anciens 1
peuples et les anciennes contrées, a
aussi été reconnu comme parfaitement
exact, par exemple ce qui est dit d'Elam,
que les récentes ex.cavations ont prouvé
être d’origine sémitique, contrairement à ce que l’on croyait jusqu’ici,
En face de toutes ces découvertes, les
négations modernes, sur l’autorité et
l’exactitude de l’histoire de la Bible, ne
doivent effrayer personne. La vraie
science est favorable à notre Bible dont
l’étude doit toujours être la base de
l’éducation de notre peuple.
Extrait da Christian par D. T.
«I
'I
M. Bryce, ambassadeur anglais en
Amérique, a écrit récemment dans une
Revue mensuelle un article qui a 'frappé
l’esprit de plusieurs.
Qu’est-ce que le progrès? se demande-t-il. L’on a fait de merveilleux
progrès matériels, l’on a accumulé des
richesses, fait des découvertes scienti-fiques ; mais vers quel but l’homme
avance-1-il? Devient-il physiquement
plus fort ? Progresse-t-il moralement ?
Quel rapport y a-t il entre le progrès
matériel et le bonheur? Y a-t-il plus
de vertu, de sympathie, de tendresse
entre les hommes ? Le XX® siècle est-il
?
■m
actuellement le travail de nos maîtres
si pénible, ce qui fait que nos cultes
sont si froids et monotones malgré tant
d’efforts, c’est que nos assemblées chantent pour chanter, mais sans voir et sans
faire sentir la moindre différence entre
un chant de Vendredi-Saint et un chant
de Pâques ou entre un chant d’humiliation et de repentir et un ehymne de
reconnaissance pour le pardon obtenu
et la joie qu’on en éprouve I
12® Encourageons aussi les «chœurs*
là où la chose est faisable ; mais que
leur attribution soit d’édifier, de temps
à autre, par un chant nouveau et d’entraîner, en temps ordinaire, l’assemblée,
mais jamais celle de la supplanter, car
le remède serait alçrs pire que le mal.
13® Nous en disons autant des instruments, orgues et harmoniums, qui dans
nos Vallées semblent plutôt avoir été
considérés comme des oreillers de paresse que comme des stimulants au
chant en commun. Si nous nous trompons, « felix culpa » 1
■'/iê
t'J
J
1
3
^^llement meilleur que le l'f, que le
V*i 1® XVII«? Connaissons-nous
ii^jourd’hui, sur la nature de l’homme
et sur sa destinée, quelque chose de
J,lus que nos ancêtres ? Les profonds
problèmes de la vie ne sont pas plus
de leur solution aujourd’hui qu’ils
'*né l’étaient dans les siècles précédents.
^ barque qui porte l’homme et ses
pôssessions traverse un océan où les
i^nts sont variables, *et les courants
Lconnus. Il peut faire peu de chose
feur diriger sa coursej et les brouillards qui obscurcissent son horizon sont
^HSsi épais et aussi bas aujourd’ hui
Qu’ils l’étaient quand le voyage venait
Jf® commencer.
K^ Rien de plus triste et de moins saisfaisant que de telles paroles.
L’homme est obligé de confesser sa
faillite et son impuissance dans ce siècle,
bue plusieurs considèrent comme le plus
%rand, et peut-être le dernier de l’hisicfoire. Et cependant il y a un vieux
livre, qui répand de vifs rayons de
^^umière sur les questions soulevées par
f' M. Bryce ; et ceux qui ont ouvert leur
fœur aux vérités de ce vieux livre y
bnt trouvé la garantie de paix et de
■ „()rogrès, avec une ferme espérance pour
¿l’avenir. Avec Christ dans le cœur,
'l’homme peut dire: «Je sais en qui
l’ai cru », et dans cette connaissance
trouve le secret de toute chose,
r Mais ce n’est pas seulement l’article
t|e M. Bryce qui indique que, pour les
personnes réfléchies, les perspectives du
flémps présent sont très sombres.
Un autre article de M. G. B. dans la
" Contemporary Review, en discutant la
^question de l’optimisme et du pessimisme,
"termine en disant que le sentiment pesflimiste prédomine aujourd’ hui dans
l’esprit des hommes qui réfléchissent.
Jill y a 90 ans, dit-il, les hommes
¿étaient pleins d’espérance et de cou'iage. Ils ne croyaient plus aux peines
éternelles, leur unique pensée était l’u' niverselle paternité de Dieu, et le grand
|sujet de leurs discours était l’amour
invincible de Dieu, qui engendre 1 aiHour pour lui et pour les hommes.
Aujourd’hui, dit-il, les hommes qui pensent voient tout en noir, ils parlent du
désespoir qui est un enfer spirituel bien
plus terrible, avec ses tortures raffinées,
que le matériel Inferno de Dante, et
l’on se demande : « Qu’avons-nous gagné ? Avons-nous progressé ou reculé?»
N’est-ce pas une chose étonnante que
dans un siècle de progrès materiels,
, d’ instruction toujours plus générale,
14® Mais le remède le plus efficace
contre le mal que nous déplorons, celui qui remplacera d’une façon merveilleuse tous ceux que nous venons
d’énumérer et les meilleurs que vous
pourrez y ajouter vous-mêmes, c'est d'avoir quelque chose à chanter, c'est d'être
vivants et d'une vie aussi saine que débordante ; alors les accents pour la manifester arriveront tout seuls et avec les
accents les cœurs pour les chanter, et
avec les chanteuiîs les musiciens et les
poètes qui changeront en abondance
notre disette actuelle. « Le Réveil religieux — rapporte M. Henri Bois touchant le réveil du 18« siècle au pays
de Galles — eut une répercussion infinie : il fit courir dans l’âme galloise
un long frisson qui la ranima tout entière, si bien qu’elle put reprendre enfin pleine conscience de sa personnalité.
Le mouvement religifjux « fut, en fait,
dit le professeur Rhys, la résurrection
d’un peuple. Il transforma, en les fortifiant, les qualités intellectuelles et mo
de découvertes scientifiques merveilleuses, les hommes soient si pessimistes?
Serait ce un pressentiment des prochaines convulsions anarchistes ? Toujours
est-il vrai de dire que quand un peuple
laisse de côté les sublimes vérités et
les simples faits de 1 ’ Evangile de
Christ, l’âme perd l’ancre qui la retenait au rivage, et est emportée sur
les flots agités de la mer.
Il n’y a qu’un moyen de combattre
le pessimisme moderne, c’est de prêcher le double message de la croix de
J. C., et du trône du haut duquel il
règne au ciel et sur la terre. La croix
nous annonce la Rédemption et la délivrance du fardeau des péchés; le trône
nous assure la victoire et la partieltion au prochain établissement du royaume de Jésus-Christ. Puissent tous les
chrétiens, et spécialement les pasteurs,
rendre un témoignage toujours plus
fidèle à cette double vérité, qui constitue ia bonne nouvelle de l’Evangile.
D. T.
Conversion de deux Rabbins
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I
Une dame, qui voulait pouvoir lire la j
Bible dans l’original hébreu, cherchait
un professeur de cette langue. Un Rah- ^
bin se présenta et fut reçu. Travaillant
avec ardeur, elle fit de rapides progrès,
et put bientôt lire les Psaumes dans la
langue originale. Un jour cette dame de- .
manda à son professeur comment il fal- |
lait comprendre ce verset du Ps. 110:
« Le Seigneur a dit à mon Seigneur :
Assieds-toi à ma droite » etc. Il s agit du
Messie qui doit être descendant de David,
et que David lui-même appelle son Seigneur. Le professeur répondit: Je ne
veux pas vous répondre, et si vous voulez que je continue à vous donner ces
leçons, il ne faut jamais m’interroger sur
des questions, sur lesquelles nous ne
pouvons pas être d’accord. La dame chrétienne ne lui fit plus de questions au
sujet du Messie, mais continua à prier
pour lui. Elle invita un ami, missionnaire
auprès des Juifs, à prier avec elle, afin
de profiter de la promesse faite à deux
personnes qui s’accordent à demander
une grâce au Sauveur. Après quelque
temps cette dame pria le missionnaire
d’envoyer au Rabbin un exemplaire de
la traduction de la Bible qu il venait de
publier. C’est ce qu’il fit, et il reçut
les plus chauds remerciements du Rabbin,
qui déclara la traduction très fidele.
Cette dame avait sur sa table un petit
raies de la masse du peuple gallois ■; il
développa dans son esprit des puissances qui sans, doute existaient déjà, mais
qui ne trouvaient pas à s’employer......
c’est le Réveil qui donna au pays de
Galles son hymnologie. Jusque là la
nation n’avait guère eu d’hymnes de
son crû. On s’était beaucoup servi du
psautier métrique d’Edmund Pregs.
Mais maintenant une vie nouvelle demandait des chants nouveaux. Plusieurs,
parmi les plus humbles, composaient
sous l’inspiration du Réveil, soit des
mélodies, soit des strophes de cantiques... Il y avait, d’ailleurs, du chant
partout, en -dehors même des réunions ;
les hymnes nouvelles étaient pleines
d’électricité divine; elles resplendissaient
brillantes et rapides comme des éclairs
à travers toute la principauté..... Des
milliers de gens étaient convertis (par
le chant) avant d’avoir eiitendu un sermon ». (i)
(1) H. Bois. Le Réveil an pays de Galles,
pp. 81 et 35.
livre contenant une comparaison entre
les enseignements du Judaïsme moderne
et ceux de Moïse et des prophètes,
mais elle se garda bien de l’offrir à son
professeur. Cependant celui-ci avait regardé le titre sans rien dire ; mais elle
continuait à prier pour lui, et un beau
jour elle reçut un billet la priant de lui
prêter ce livre dont le titre l’avait frappé.
Quelques semaines après il y eut un
m^^eting à Exeter, où cette dame devait
aussi parler eu faveur des Juifs, comme
diverses personnes qui prennent un vif
intérêt à cette mission. Dans la réunion
de l’après-midi, on pria le Seigneur de
vouloir amener le Rabbin à la réunion du
soir. A peine la réunion commencée
on vit avec une vive émotion entrer le
Rabbin et aller s’asseoir dans un coin
pour ne pas être observé. A la fin de la
réunion la dame eut une bonne conversation avec lui. Il m’invita à sa maison,
et nous eûmes un long entretien religieux
sur quelques passages messianiques, ditelle. D’autres conversations eurent lieu,
pendant que des amis continuaient à prier
pour lui. -— Un jour il demanda qu’un
exemplaire de la même traduction de la
Bible fût envoyé à son frère en Russie,
qui est aussi fort que lui dans la connaissance de la langue hébraïque. — La
lecture de la Bible fut pour lui le moyen
de sa conversion au Sauveur Jésus-Christ,
le vrai Messie que ce peuple attend toujours. Il est maintenant à Wilna travaillant comme missionnaire parmi les Juifs.
Le Rabbin à Exeter occupait toujours
sa place dans la Synagogue, mais lorsque sa congrégation s’aperçut qu’il avait
des idées favorables au christiauisme, on
le persécuta tellement qu’il dut abandonner la ville et se rendre à Londres. Pour
vivre il dut parcourir les rues avec une
caisse contenant quelques marchandises.
Puis Dieu lui ouvrit la voie pour se rendre au Canada, où il fit une franche confession de sa foi au Seigneur Jésus, fut
baptisé et reçu membre de l’Eglise. Il
est maintenant engagé dans une œuvre
chrétienne à Toronto, et il écrit à ses
amis qu’il est très heureux, et qu’il remercie le Seigneur de ce qu’il lui permet de voir quelques bons résultats de
l’œuvre à laquelle il travaille.
De la Suisse 31 Rabbins, professeurs,
docteurs et autres personnes influentes
demandent nb’on leur envoyé une de ces
dernières traductions de la Bible.
D. T.
-^
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Un concours est ouvert pour l’assignation des subsides suivants, pour
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I® Deux de 250 fr. par an, à des
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présentée agréablement sous la forme de
conversations tenues dans le salon d’une
villa de San Remo. — Paris, Fischbacher 1907 - 310 p. 16®. Prix: 3 fr. 50.
Minerva.
Sommano del numero 43.
L’antichità classica e i moderni studi
superiori — Per far giocare i bimbi
I poveri — Gli studi italiani in Francia
' — Un cimelio patriottico del 1825 —
i II problema degli impiegati — Per la
■ musica sacra — Nuovi orizzonti della
bibliografia - Antimilitaristi ? - Le Università popolari italiane — Le reticelle
a incandescenza per l’illuminazione a
gaz — La donna nell’Italia Meridionale
- Le leghe rurali di miglioramento in
Italia — Perchè il raccolto dell’ulivo è
biennale — La settimana agraria a
Cuorgnè — Interviste — Spigolature —
Recensioni — Rassegna settimanale della
stampa.
Ami de la Jeunesse.
Sommaire du numero de Septembre.
Mémoires d’une souris blanche - La
moisson (méditation) - L’amie des esclaves (fin) - Salomé au château de Machéronte - Au Maroc - Ne fais pas aux
autres ce que tu ne voudrais pas qu’on
te fasse - Locomotion aérienne - Les
vacances de Chariot - L’amour de la
patrie - La photographie des couleurs.
«Le Réveil de 1904-1905 — disait
un pasteur gallois — a été caractérisé
avec raison comme un Reveil musical,
un Réveil du chant et par le chant;
et si un Réveil du chant a été possible, c’est qu’on avait beaucoup cultivé,
pratiqué le chant. Grâce à cette éducation musicale, à cet entraînement musical, le Réveil a été possible ; tout
était prêt pour cela», (i)
*
♦ *
« Quel don sublime que celui de la
musique, disait la pieuse et célèbre cantatrice Jenny Lind, quand nous savons
ne pas en faire une idole, mais le déposer à l’ombre de la croix et mettre
tous nos désirs, nos souffrances, nos
joies, nos espérances aux pieds du Sauveur, de Celui qui, en définitive, est le
seul qui satisfasse réellement et complètement nos plus ardentes aspirations I » (2)
(1) H. Bois. Le Réveil an pays de Galles,
pp. 46 et 47.
(2) Choiay, op. ciL p. 87.
Déposons à ses pieds nos chants —
quelque imparfaits qu’ils soient — mais
déposons-les avec des cœurs sincèrement repentants et reconnaissants ; déposons-les en demandant à notre Père
Céleste une abondante effusion de son
Esprit sur nos Eglises et sur chacun
de leurs membres et de leurs conducteurs. Alors notre chant — devenu à
la fois cause et effet dans le printemps
spirituel que nous attendons avec foi —
trouvera un entrain et une vivacité qu’il
n’a pas connus jusqu’ici ; alors il exercera une influence à laquelle nul ne
pourra résister ; alors tout le monde
chantera de son mieux en répétant
l’hymne favorite du peuple de Dieu :
Louez l’Eternel, car il est bon.
Car sa miséricorde dure à toujours !
B. Léger.
A. Rivoir. gérant.
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In questi giorni, in cui per tutta Italia
ed in ispecie nella nostra città, non si
parla d’altro, che della Pozione antisettica,
inventata dal Dottor G. Bandiera di Palermo, molte persone ci hanno rivolto
delle domande, alle quali rispondiamo :
La Pozione antisettica è uno specifico per
curare la tubercolosi polmonale. Dessa
produce effetti prodigiosi nell’umano organismo e specialmente agli ammalati di
tisi florida, 0 galoppante, con alta febbre
in età giovane. Con la somministrazione
di piccole dosi, migliorano l’appettito, il
sonno e lo stato generale, e, dopo un
periodo, che varia dai 40 ai 60 giorni,
si è guariti !
Le molte lettere di ringraziamento, che
giungono all’inyentore e le numerose richieste di tale farmaco, sono la conferma
splendidissima, che nessun rimedio oggi
vanta la terapeutica delle malattie di
petto, uguale alla Pozione antisettica, che
trovasi vendibile in Palermo, presso la
Farmacia Nazionale, via Cavour, 91, ed
in Milano presso la Farmacia A. Manzoni e C., via 8. Paolo, 11.
Prezzo di ogni flaeon, con istruzione, L. 4.
5)
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