1
fi ■*" ^f
ï.;ijV Um pie-courant avec la Poste
PRIX D’ABONNEMENT PAR AN
Italie.............. Ij. 3
Poua les pays de PUnion
'*■ de poste...............» (
Aîménque du Sud . ...» 5
On s’abonne;
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Chez MM. les Pasteurs ;
Chez M. Ernest Robert (Pignerol)
et à l’imprimerie Alpina à
Torre Pollice.
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9 Juillet Ì891
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le Past. IT. Melile, To?'re PeUice
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Elisée Cüstabel, TorrePellice
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payé 0,25 centimes.
LE TEMOIN
Ë€HO DES VALLÉÊS TAUDOÏSES
Paraissant chaque Jeudi
Voua me aei ea témoina. Aot. 1,8 Suivant la vérité avec la charité. Eph. IV, t6. Que ton règne vienne.' Mattli. VI, 10
O m III a il'«:
Avettir i»eligieux de l'Italie — Nécrologie
— Correspondanee — Nouvelles Religieuses — Revue Polit. — Annonces.
L’avenir religieux de ritalie
I.aPersieijeraM.s.'i de Milaia, du 4 Juillet, que M. P. l.otigo* a bien voulu
nous envoyer, s’occupe avec une.
bienveillance marquée du discours
pranoneé par R. Mariano, aux assemblées de l’Alliance Evangélique
de Florence. Sans partager ees vues,
elle rend témoignage à la sincérité,
à la .science et à la noblesse de caractère du docte professeur de Naples. Nous reproduisons ici quelques
fragments de cette revue qui nous
paraissent reproéuire la pensée des
classes les plus cultivées de notre
public italien, srair ce sujet si important.
« Lepr. Mariano n’épargne pas le
blâme à la Papauté dont il ne reconnaît ni n’approuve la suprématie
religieuse. Mais il ra’épargne pas
non plus tes Evangéliques vers le.squels il se sent cependant attiré
par tes convietiouiS et par la sympathie. Il leur reproche 1e fractionnement excessif, qui doit être fatal
à un corps déjà si petit. 11 n’approuve
pas non plus l’aridité du culte et
la nudité des temples qui. sont en
contradiction avec le sens artisUqu.e,
le.s tendances et les traditions du
peuple italien.
« Et à tout cela, il aurait pu ajouter; les moyens, i(ui ne se prêtent
pas à la propagande, p. ex. le caraclère plutôt négatif et polémique
de la prédication et la connaissance
fort impaiTaile de la langue qui rend
(lien des prédicateurs d’origine éIrangère incapables de -se mesurer
avec tes orateurs illustres de la
chaire catholique.
« . . .Le discours de Mariano sei'a
lu avec plai.sir et avec profit par
toute personne donnant l’importance
voulue au problème religieux.. . .
Nous chercho!,ts tous les jours dans
tes journaux,^ des nouvelles de toute
espèce, depuis l’événement politique
à l’intrigue parlementaire, depuis l’état des campagnes au dernier crime
à éclat; pourquoi donc ne devrionsnous pas nous imtéresser à l’état
psychologique de notre peuple, à cet
état d’âme qui sera l’inspirateur de
ses actions, et le facteur 1e plus imporlant de son avenir.
« Quelqu’un pourrait observer qiue
Mariano a plutôt analysé le mal que
proposé un remède. Mais pouvait-il
le faire? Qui donc pourra changer
-.‘n’
m
2
hii".
i
'^■ÌV^'
fi--'
ir^'. '
yv-,
les tendances d’un peuple et lui
donner la faculté de se passionner
pour des problèmes qui le laissent
froid?
c( L’auteur se trouvait en outre
dans une position toute spéciale. Il
parlait, en Italien, d’un intérêt concernant son propre pays; il ne s’adressait pas à des coreligionnaires
puisqu'il reconnut tout de suite
qu’il s’était éloigné de l’église où i!
était né, sans s’être uni à aucune
autre, par une profession de foi explicite. Cette condition, rare ailleurs,
est fréquente en Italie, et elle est
commune aux hommes de provenances religieuses très diverses. La
fréquence de ce^ phénomène justifie
précisément les ré.serves de Mariano
au sujet des remèdes à proposer.
Justement à cause de cette atmosphère d’incertitude (indeterminatezza) dont s’entourent même ceux
qui se préoccupent le plus du problème religieux, ce problème nous
apparaît, dans notre pays, à peu près
insoluble. »
L’instituteur
JEAN PIERRE JALLA
Que de vides en peu d’années
dans les rangs'de notre corps en'seignant vaudois! Après le départ
E' maturé de nos regrettés frères
. Chauvie, Bûggle, Garnier, Savoie
Cougn et Rihetii, tous emportés à
la fleur de l’âge, une maladie des
plus aigües vient de nous ravir M.
J. P. Jalla, instituteur évangéliste
à Mourcious, dans la vigueur de ses
forces, V,U qu’il n’avait que 44 ans.
Indisposé depuis quelques jours
seulement, l’état de M, Jalla s’aggrava si fort vers le 29 Juin, que sa
famille alarmée manda le docteur.
Hélas! les ressources de la science
médicale et les soins les plus assidus luttèrent en vain contre la violence du mal qui faisait riipidernent
son œuvre. Le Jeudi 2 courant il y
eut une légère arnélioration, mais,
bientôt, les angois.ses reprirent le
dessus. Le lendemain tout espoir
de guérison étant perdu, notre frère vit, sans crainte, s’approcher le
moment de la séparation. Dans l’aprés midi, faisant un ciïort suprême,
le mourant réunit autour de lui son
vieux père, sa femme, ses deux en
fants et se.s autres parents. Leur
ayant adressé quelques sérieuses recommandations, il prit congé des
siens, au moyen d’une fervenle prière. Bientôt après, délivré des liens
de la soulï'rance, notre frère entra
dans le repos des saints, dans la
lumière,
La foule qui se rendit samedi
soir, à l’Envers de la Tour pour accompagner la dépouille au cimetière
montra à quel point M. Jalla était
regretté, non seulement à la Tour,
sa paroisse d’origine, mais au Villar
à Angrogne et à Luserne St. Jean.
Si Massel n’était pas si éloigné, on
aurait compté dans le cortège pilusieurs centaines de membres de
celte église; car n'ous savons combien M.' Jalla y était aimé et respecté!
Il se fit un premier service religieux à la maison, (Jean XVII, 4)
et un service sur le champ du repos (1 Tirn. I, 15) par MM. Pons
et Meille de la Tour, assistés de MM.
Bertinat instituteur au Pra du Tour
et Hugou pasteur à Borà.
L’espace nous fait défaut pour retracer ici. d'une manière détaillée,
la carrière trop courte mais si bénie, du fidèle serviteur qui vient
d'être enlevé à notre église. Bornons
nous à quelques indications sommaires.
Avant de faire son école normale,
le jeune Jalla, remplit le modeste
mais noble office de régent de quartier qu’il exerça pendant une d'zaine
d’années, à l’Envers, aux Ghabriols
et à la ville de la Tour,
Sans être doué de brillantes facultés, J. P. Jalla fit preuve de posséder ce qui constitue le vrai insti-
3
tuteur: Amour pour les enfants, dévouement exceptionnel à son devoir,
et persévérance au travail; le tout
pénétré d’amabilité et de piété.
Il y avait là des motifs suffisants
[iour que le maître de quartier fût
encouragé et raêtne sollicité, par
ceux qui le voyaient à la tâche, à
se consacrer à la carrière de l’enseignement. Bien qu’il fût déjà un
peu tard pour entreprendre des étu-^
des régulières, le jeune homme s’y
décida, et grâce à une énergie peu
commune, il vainquit une à uqe les
difficultés que son âge et ses aptitudes personnelles auraient pu faire
croire insurmontables.
Ayant obtenu le diplôme du gouvernement, une place de confiance,
celle d’insliluteur-évangéliste au Prà
du Tour, fut offerte à M. Jalla. C’est
dans ce poste élevé de la, paroisse
d’Angrogne, que notre frère a travaillé avec ùn enlrain et une fidélité exemplaires, île 1877 à 1886.
Dès 1878, le Rapport de l’Eglise
d’Angrogne parle de l’activité de M.
Jalla comme étant très appréciée,
soit comme maître, soit comme évangéliste. Il s'intéresse en effet, aux
besoins de toute nature et il se
fait même l’initiateur d’une société
de secours mutuel « ayant pour but
d’assister les malades, de faire pour
eux des journées de travail gratuit,
et de trancher, à l’amiable, les différends qui pourraient surgir entre
les sociétaires »
.Apvès ces neuf ans passés au Prà
du Tour, -M. Jalla accepta la place
de régent paroissial à Bobi. Mais
pour des raisons dans Jesqqelles Je
travail de notre regretté frère n’entrait en rien, le poste de Bobi dut
être abandonné au terme d’un an.
Le Rapport du Consistoire (1887),
en mentionnant la démis.sion de M.
Jalla, la fait suH-re de ces quelques
mots significatifs: «Il emporte avec
lui les regrets de ceux qui apprécient l’éducation du cœur et l’exemple d’une vie intègre et pure » Celui
qui partait ainsi n’était certes pas le
plus à plaindre!
Si M. Jalla n'a pas exenrtpt d’épreuves, lions sommes heureux de
relever le fait que toujours il a rencontré sur son chemin des amis
dévoués qui ont su rendre justice
à sa parfaite droiture, à sou activité
qui allait jusqu’au sacrifice et à sa
profonde piété, Aussi à peine se futil retiré de Bobi, que notre ami reçut
vocation pour Je poste de Massel
qu’il accepta et occupa de 1887 à
IhOO, malgré féloignement où il était ■
obligé de vivre par rapport à sa famille.
Bien qu’il fût séparé de ses hienaimés, pendant les longs mois d’hiver,
et oldigé de se faire à la rude vie de
la montagne, nous ne nous trompons
pas en affirmant que notre regretté
frère a passé de.s jours heureux à
Massel, où ses qualités étaient on
ne peut plus appréciées. Ce qui est
non moins certain, c’est que son
travail y a été en bénédiction. Les
rapports du Consistoire (1888 etc),
nous disent que M. Jalla travaillait,
avec succès, aii profit de l’instruction
et que son activité (vraiment remarquable, pour ceux qui, comme
nous, counaisseiit à quel point il se
multipliait, pour visiter et assister
les malades et présider des réunions)
contribuait efficacement à 1’ édification de l’Eglise.
Dans la visite officielle qui a eu
lieu le 31 Mai dernier à Massel,
presque un an après que M. Jalla
avait accepté le poste de régeht-,
évangéliste à Mourcious, l’assemblée
a rendu un témoignage des plus
touchants au zèle et au dévouement
de l’instituteur qui savait trouver du
temps pour s’occuper de tout et dé
tous, avec un complet oubli de luimême. Oui, r oubli de ^ soi-même,
c’est bien ce qui a distingué toutes
l’activité de M. Jalla.
A Mourcious, pendant ces derniers
mois, M. Jalla a déployé la même
ardeur qu’on lui a reconnue partout
ailleurs.
4
- gâp
%.
Wr;
, ^
'V' ■
?h
Sans rien négliger dans son champ
de [.ravail M. Jalla a immédialement
consacré une soirée par semaine à
la direction d’une société d'Union
ChrêL qu’il a lui-même fondée à
i’Envej's de la Tour, la seule fraction importante de cette Eglise,qui
en fût encore dépourvue.
Puisse l’exemple d’une vie aussi
complètement consacrée à Dieu,
laisser au rnilieu de nous, et partout
où notre frère a travaillé autre chose,
et mieux qu'un bon souvenir. La
vie si courte et pourtant si remplie
de M. Jalla, de cet ouvrier qui « a
achevé son œuvre », nous dit :
« travaillez tandis qu’il fait jour ».
Eu demandant au Seigneur de veiller sur les deux tendres orphelins et
de consoler la famille si soudainement jetée dans le deuil, nous voulons donner l’assurance au vénéré
père, si souvent éprouvé, et à la
jeune veuve de noire ami, qu’ils ont
la sympathie chrétienne de tous
ceux qui ont connu et aimé celui
que nous pleurons ensemble.
_________ J. P, P.
Mardi 7 courant a eu lieu à
Prarustin rensevelissemenl de l’instituleur émérite,
M. BOUVIER.
Notre prochain N“ contiendra une
notice ifécrologique sur notre frère
entré dans son repos à l’âge de 83
ans.
CORRESPONDANCE
iSuUe, voir N. 27.)
En descendant, toujours à pied, du
côté de Menaggio nul ne nous empêchera d’admii'er la 'construction
de la mignonne voie fei rée à système réduil, qui réunit le lac de Lugano au lac de Corno, mais ce qui
excite au suprème degré noire admiration c’est ce beau lac, perle de
la Lombardie enchâlonnée au milieu
'de ces superbes raontegnes dont
l’une, le Resegone, a été illustrée
par Manzohi dans ses immortels
« Promessi sposi ».
Nous voici à la Gadenabia, Une
église de construction récente attire
mes regards; elle n’a pas Î’air' papiste; je m’informe: c’est une église
anglicane qui vient d’être, il y a
prés d’un mois, consacrée au culte
évangélique. Vis à vis, a Beilagio,
s’élève aussi un temple anglican de
récente construction. Oh! ces Anglais! on leur trouve bien des défauts — moi je ne puis m’empêcher
d’admirer une de leurs grandes
qualités: partout où se trouve une
douzaine de. leurs compatr’ioles, ils
faut qu’ils élèvent une église, une
chapelle, une salle de culte et qu’ils
sanctifient leur Dimanclie. C’est du
formalisme! disent mes amis allemands. Eh bien! que Dieu veuille
que tous le chrétiéns allemands et
autres deviennent un peu plus formalistes sous ce rapport !
X
Arrivé à la Tremezzina je prends
le bateau pour Argegno, puis un
peu à pied,, un peu en voiture
j’arriveTinalement à San-Pedele d’tnlelvi où je dois prêcher le lendemain malin. — Pauvre église de
San-Fedèle! On aurait dit jadis que
toute la Vallée était sur le point de
se convertir à l’Evangile; aujourd’hui il ne reste qu’à prier Dieu
qu’il veuille convertir en réalité au
iïioitis ceux qui ont été convertis
en apparence.
X
Dimanche matin — j’avais d’abord l’instruction religieuse à donnei' à troiS' catéchumènes mais
deux seuls sont présents—^ le troisième, auquel, j’ai fait visite avant le
culte a la tête et les bras meurtris
à la suite de coupa reçus il y a
quelques jours, par un gredin de
28 ans, fils d’un père dont le nom
figure sur nos registres, mais qui
u’a jamais rien fait pour élever ses
5
~ aai
enfants .selon TEvangite. Ce fils
qoi n’a jamais fait partie de nos
fratelli est maintenant sous procès
pev reato di sang ne oommis de la
manière il a plus vile contre ce pauvre catéchumène.
Au culte principal il y avait foule....
pas moins de 25 personnes, si j’ai
bien ooHipté, dont 6 venues exprès-^
sèment d’Arogno [il faut toujours
comipter les auditeurs et les auditrices, les convertis et les converlies
— il y ,a longtemps que je’ me
creu.se le cerveau pour inventer une
machine qui fasse la besogne et je
pense q<u’il me faudra écrire à Edisson à ce sujet].
La seule chose réjoui.ssante c’est
que le chant va généralement très
bien. Si . au moins f harmonie
régnait an.s.si dans les famiiles...
mais ne touchons pas cette note,
hvguhre. Le malheur de l’église de
San-Fedele a été la manière rnême
dont elle a été consl'ituére dès le
commencement: on a admis comme
fratelli et sarelle des gens' sans préparation; on a continué à considérer
comme communiants des gens qui
auraient méiilé d’être exclus sans
miséricorde..., on a bâti sur le sable
mouvant des enthousiasmes moraenlainés et des illusions passagères, et
maintenant la maison s’écroule l'enlemeiit.
X
Après le culte je 'm’acheminai
avec le reste de mes traités vers
l'AJpe di Orimeulo, traversai le col
où je rencontrai un pauvi« ouvrier
italien qui, privé de Iravaili et d'argent, n’avaU plus rien mangé depuis
le jour avant et auqu'el je pus prêter
secoui^s; i>üis je' fis visiüe aux antres
Alpes ou châlets des environs du
Montegeneroso dont le sommet ne
dépasse guère 1500 m. ri’aititude et
d’où l’on jouit d’iiTie vue des plus
belles que la terre ipuisse offrir. —
Mais sur cei sujet je vou.s écrii-ai une
autre fois. Les hergerS’ m-accueillirenl paitout amicalemenl et m’oL
frirent du lait, du pain et même du
café en échange de mes traités. T.e
soir à huit heure.s j’avais ma réunion habituelie, à Arogno, après laquelle jé m’endormis délicieusement
sans me faire bercer.
l>e cœur voti-e affect.
Paul CalVino.
X
S. Germain, JuilJet, 91.
Les bonnes dispositions de vos
élèves pour les recherche.s die botanique, d’eTitomO'logie etc, ont fait
naître en moi un projet, que je
vous soumets, et vous prie de coreiger au besoin et,si possible.de faire
connaître à notre population en l’insérant dans le Témoin, laissant au
pulilic qui le lira de dire son avis
lé dessus avan't de porter la proposition à la séance annuelle de la
Société d’H. V. qui decidera en
dernier ressort.... Tholuc le grand
théologien, disait qlue la création est
le premier volume' dont la ®ihle est
le second, et S. Paul observe que
les œuvres de la création sont au-'
tant de preuves de l’existence de
Dieu.
L’étude des sciences naturelles
tout en élevant le cœur à la contemplation, prépare yotre esprit à
l’observation, et est une puissante
gymnastique pour le corps.
Je propo.sôrais donc que sous la
Société d’H. V. il se forme un
comité dtexploration historîco-scientffique dont te champ serait les Variées Vaudoises et avoisinantes.
Le but de ce comité serait de
visiter tous tes lieùx où quelques
faits historiques se sont passésj voir
s’il en était resté quelques Vestiges,
s’informer des souvenirs ou traditions qui se seraient conseivées
parmi les populations d’alentour,
faire des collections désiproduits naturels de nos vallées, petóte’ herbiers
cotledtioris d’insectes, de mméraux,
etc., etc.
Le personnei de ce comité se
composerait d? uUe direction dont
. ' -A
' ArÜ
é
-Kvtr
■Æ
6
— m
les membres feraient, partie de la
Société d’H, V. et de membres cofrespondants choisis dans cha(|ue
pai'oisse parmi les personnes de
bonne volonté et capables de s’en
occuper, et tout s|iécialement les
élèves du f^ycée et du Gymnase.
La direction indiquerait chaque
année une série de recherches à
faire et en chargerait les membres
plus à la portée et plus capables de
les faire, leur donnant les instractions, les objets indispensables pour
ces recherches ainsi qu’une indemnité ou t'écompense en rapport
avec le travail fait.
Un fonds annuel de 100 francs
serait créé, à cet etiet, et formé en
partie par la Société d’H. V. un
quart p. ex. et les autres trois quarts
par cotisation volontaire annuelle et
je ne doute pas que les personnes
qui approuvent ce projet ne veuillent
y conltibuer par un sacrifice péctiniaire si ce n’est autrement.
Veuillez rédiger mieux encore, si
vous le croyez, ma proposition et la |
faire insérer dans le Témoin.
Je ne doute pas que plusieurs
élèves n’entrent volontiers dans ce
comité.
D.r ROSTAÎi.
Aujourd’hui, les écoles libres, dirigées, soit par des Frères et des
Sœurs de diverses congrégations,
soit par des maîtres laïques faisant
hautement profession de foi chrétienne, comptent 75,000 élèves.
Les frais d’établissement de- ces
diverses écoles se sont' élevés à
vingt-trois millions.
Les dépenses annuelles d’entretien
sont de deux millions six cent mille
francs. La réti'il)ution scolaire rapporte 400,000 francs. Le reste e.st
fourni en partie par les paroisses,
en partie par une caisse diocésaine
qui fait appel à la générosité de
tous les fidèle.s.
11 est triste de mettre en regard
ce que font les, catholiques pour
l’enseignement primaire dans la seule
ville de Paris, de ce que nous, proleslants, faisons pour le même objet
dans toute la France. De quel côté
sont le zèle, l’esprit de prévoyance
et de sacrifice?
Nouvelles Religieuses
Ce qae peuvent les convictions.—
On lit dans le Christianisme les
détails suivants sur les écoles catholiques de Paris:
Uiie circulaire, en date du U mai
1891, émanant du Comité diocésain
des écoles chrétiennes libres de Paris,
contient les renseignements suivants
sur la situation des établissements
d’enseignement primaire catholiques
à Paris.
Lonsque la loi de la laïcisation des
'écoles communales est entrée en
vigueur, 180 de cea écoles publiques
dirigées par de.s maîtres ou maîtresses congréganistes, donnaient
l’instruction à. 67,000 enfants;
RECriFICATION
Nous avons reçu une longue lettre de rectification de M. le Prof.
Charbonnier relativement à ce qu’il a
écrit sur l’absence du collège en corps
aux obsèques de M* Car. Malan. Il
nous pardennera si le défaut d’espace noLi.s oblige à la résumer comme suit:
1“ Au lieu de plusieurs professeurs
ayant assisté à l’ensevelissement,
il fallait dire tous les professeurs,
les uns étant présents Vie la maison mortuaire au collège, les autres
du collège au cimetière. Ils surent
faire marcher de pair je devoir scolaire et leur devoir vis-à-vis de la
regrettée défunte.
2° L’absence des élève.s n’àuraü
pas été mentionnée ou ne l’aurait
été qu’avec des explications aptes à
la légitimer si rgiiteur avait connu
deux circonstances qu’il n’a connues
que plus tard: a/ qu’il était indispensable que les élèves fussent pre-
7
r ^i'- >t ■^•v': ..'''’ '*\'' ‘ \ .{ ' ' — -t ' .•' • • ( '1' . I I ' ^‘. r “ " ' V- ' ' "' ■' ' ."-v •*■
—. 223
sen ts cejoui‘là(auparavant fixé comme
le dernier jour de leçons) pour entendre les dernières explications et
directions que les professeurs pouvaietit avoii' à leur donner en vue
des examens; bj qu’il y a eu réunion des professeurs où la question
de l’assistance ou non assistance à
rensevelissernent a été longuemenir
agitée. L’i uteur croit se souvenir
maintenant avoir entendu en courant
quelque chose relativement à celte
réunion, mais dans la liâte et la préoccupation du moment, il n’en avait
pas gardé d’impression durable.
Le bref résumé de la lettre de M.
Charbonnier a le tort d’enlever à
ses parole.s l’accent de cordialité et de
bonne grâce, qui les caractérise de
la première à la dernière. Nos lecteurs pourront aisément combler
cette lacune et demeurer assurés
que le léger nuage qui vient de se
dissiper ne laisse à sa place qu’un
ciel parfailement limpide.
Réd.
lieviie Poliliifiic
X X
Ualic — Un dixiéme grand cuirassé — la Sicilia — vient d’être
ajouté à notre flotte. 11 représente
une valeur de 25 millions.
La flotte anglaise présente à Venise pour le varo de ce navire a offert un lunch à la flotte italienne.
De Bassano et de Taranto arrivent de tristes nouvelles relatives à
de nombreux cas d’insolation parmi
les soldats qu’on expose à de longues marches sous un soleil ardent.
En Sardaigne, la sialion de Chilivani a été assaillie par une bande
de cinquante brigands qui l’ont saccagée de fond en comble.
A Cisterna (Velletri) des moissonneurs occupés dans la propriété
Pasquale Monaco ont fait une émeute.
Il .y aurait plusieurs morts.
À Corne une des plus importantes maisons de commerce, celle de
A. Fiorio a fait banqueroute.
Blollandc et i%iig;lc<cri*o —
L’accueil fait par les Hollijndais à
l’Empereur Guillaume a été emftressé, celui des Anglais a été enthousiaste. Si l’on rapproche ce fait
du toast prononcé à Fiume par Tarniral Hotskiiis, lorsqu'il eut l’Empel’eur d’Autriche à son bord, on pourra
bien affirmer que la triple alliance
est désormais devenue quadruple.
Un grand navire marchand, le
Dunhoîme, a sornbr’é prés de Douvre
à la suite d’une collision avec le Kin~
loch.
Suisse — Une embarcation montée par des jeunes gens a chaviré
dans le fleuve Aar. Onze ont péri.
France — La flotte Française a
été bien reçue à Copenhague. Ou
parle d’nn voyage de la czarine et
du czarevich à Paris.
Ftats-Fiiis— Quatre meurtriers
ont été exécutés ^ensemble au moyen de l’electricité. La mort a été
instantanée et sans signes apparents
de souflrance. , ,
Un grave accident de chemin de
fer a eu lieu sur la ligne RavennaErie. Jusqu’ici on a trouvé 12 morts.
MAISON A LOUER
Aux Albarins d’Angrogne à 10 minutes du temple — 6 chambres meublées — air salubre — eau potable
— prix modérés — S’adresser à M.
Paul Revel aux Albarins d’Angrogne
(Torre Pellice).
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Appartement meublé ou chambres séparées, à louer, avec ou sans
pension. Belle position prés de l’établissement des bains de mer. S’adresser à M. Beux, Corso Garibaldi 21.
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- 224
AVVISO
tOIVlUNE DJ^MASSELLO
È vacante il posto di maestro pel
biennio 1891'92 e 1892-93 per la
scuola maschile 3^ rurale, collo stipendio di L. 700, pagabile a rate
bimestrali scadute, oltre l’alloggio
ed il sussidio concesso dalla Tavola
Valdese.
Spedire la domanda entro il 31
Luglio p. V. al sottoscritto, corredata
dalia patente e dai titoli prescritti
dairart. 147 del Reg. unico, 16 febbraio 1888, n. 5259.
Massello, il 28 Maggio 1891.
11 Sindaco: Troiv.
Visto,nulla osta, Pmeroio 5/ Maggio i89i.
li Regio IspeLto>‘e:
F. Rolando.
Comunità di Torre PeUlco
Avviso di concorso alla
carica d’insegnante.
11 sottoscritto sindaco, vista la deliberazione del Consiglio Comnna'le
in data 30 Marzo u, s., ed il Regolamento ,per ITstriizione elementare,
NOTIFICA :
E’ aperto il concorso alla carica
di maestra della scuola rurale inferiore dt questo Coinu'tie pel biennio
scolastico 189*1-92 e f892-98.
i.a scuola suddetta è classificata
fra, te rurali infcrioTi di prima classe
cui va ara,nesso Io slipeiidio legale
di ,L. 640 oltre l’alloggio.
Tale stipendio sarà piagato annualmente a rate binaestrali. Le concorrenti dovranno presentare entro il
mese di Luglio prossimo le loro domande corredale dai documenti prescritti dall’art. 147 del suckletto Regol amen Ito-.
Torre Pellice, 20 giugno 1891.
Il Sindaco: IROER.
Visto, nulla osta
Pineroto, '24 Giugno 1891'.
Il Regio ispetlope
E. R104.A.NDO.
AVVISO DI COVeODSO
alla carica di Maestra Elementare
temiuiuile nel corami« di ROBA
Il Sindaco del comune di Rorà,
in adempimento alla deliberazione
del Consiglio scolaslico della Provincia di Torino deili 13 giugno là91
e in base al prescritto di cui aU’art.
146 del Regolamento 16 Febbraio
1888, N. 5292 (serie 3).
NOTIFICA AL PUBBLICO:
Essere aperto il eoncorso alla carica di Maestra della scucila elementare femminile unica di quieslo comune pel biennio scolastico 1891-92
e 1892-93.
La scuola suddetta è classificata
fra le rurali inferioFÌ di 3.=^ classe
con l’annuo stipendio di L. 560 pagabili a rate biimensili, oltre all’assegnaziotie d’un conveniente alleggio.
Le concorrenti dovranno presentare le loro domande entro il mese
di Luglio prossimo ventu)-o, corredate dai doeumenti prescritti dall’art.
147 n. 4 del Regolamento suddetto.
Rorà, 29 Giugno 1891.
11 Sindaco,
P. CANTON.
Visto nulla osta. Pmerofo, 30 Giugno i'89t
li R.“ Ispettore
F. ROLANDO.
Bobbio
AppartemeTit meubl
pour la saison
S’adresser à M""® Veuve
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Qonat.
PKTITE gazette
— Le 1,. la rente italienne a été quotée
L. 92,57.
J. P. Malan, Gérant
Tori’e Pelliee— ImpriinïeFie Alpina
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