1
Soixante-neuvième année - Anno XII"
'Sì
8 Décembre 1933
N" 48
• 8
Spett. Biblioteca Valdese + .____
TÔRÏtB PELÜCÊ ^_VENDREDI
1. ___ 1 •. '.'t ^_î_ ___
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie et Colonies italiennes .
Etranger . . .1 , , . .
Piusieurs abonnements à ia même adresse
Par an:
L. ÌQ,_
* 24,—
» 22,
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Poor 6 mois
6,
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On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration dei’£rAo(Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
..c
L'ABONNEMENT SE PAVE D'AVANCE.
sy 1
S’adresser ; pour la Rédaction, à M. le Prof. Louis Micoi - Torre Pellice — pour
l’Administration, au Bureau du journal, Via Wigram, N” 2 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
O Le numéro: 20 centimes o
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables,,,,.^dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8)
ili.
Chers lecteurs, nom comptons sur votre
fidélité. Si vom a/ppréciee; Z’Bcho, vemUez
renouveler votre ahommement ; faites de la
pi opctgamde pour qm d’autres s’abmnemt ;
s’il est possible, versez un dm suppiémentaire afin que le prochain budget puisse
se clÔUirer sans déficit.
Malgré ses défcnuts et se>s lacunes, notre
foiMe repiMsente un lien entre tous les
Vaudois; d m la supprimait, nous le re~
grettenom tous.
Ne nom rendons pas responsables de
sa mort.
L’Adndnistration sera recmnmssamte à
ceuœ qui n’attendent pas les derniers jours
de l’cmnée pqm envoyer le mmtcmt de
VüJjonnement.
/ es nouveaux abonnés de 1934 recevrmt
ks numéros à paraître pendkmt le mois
de décembre.
IMANCHE DE LA PAIX.
Les Eglises Chrétiennes
et la Conférence du désarmement.
Message spécial adressé aux Eglises par
l'Hm. Arthur Hmdersm, préddent de
la Conférefieê du ÆscmnèmenÈ.
La gravité de la sitiution intematioïiale
est telle qu’elle ecsige d’être étudiiée à fond
1 ar ceux qui apprécient ce qu’il y a de
îoeilleur dans notre civiligaitito actuelle ;
mais ce sont surtout ceux qui sont sous
Finfiuence de hauts idéaux moraux et spirituels, comme les différentes églises chrétiennes, qui doivent s’eii préoccuper. Les
égiiS^ ne peuvent rester indifférentes aux
b; lits de guerre, ou à la menace d’une
guerre préventive, ou à l’aggravation rapide et dangereuse des reJations entre
Etats voisins, qui alctuellement est si marqaée dans les affaires internationales. Il
ne leur suffit pjajs non plus de coUahorer
à répandre des a'vertisæmebits affreux sur
les conséquences terribles de la guerre
moderne, aussi utile que cela puisse être,
car nous sommes arrivés à un moment où
il est nécessa^ire de voir les réalités en
faco. Nous, chrétiens, nous croyons que
l’humanité doit vivre comme une grande
famiiUe ; o’est à cause de cette foi que nous
sommes obligés de soutenir l’immense entreprise humainei, pour organiser le monde
en une société garante du maintien de la
paix.
La tâche dans laquelle nous sommes engagés à Genève a une signification plùs
profonde que la réduction idlu fardeau coûteux dles armements : c’est un effort pour
induire les peuples à rechercher la séourfté nom plus dans l’application de la force,
mais dans l’auitorité morale du système
collectif de paix basé sur le Pacte de'la
Société des Nations et le Pacte de Paris.
A cette heure critique, permettez-moi
d’appeler édifies à une fidélité résolue
envers l’idéal de la paix universele, maïs
aussi à ,une détermination intransigeante
d'accomplir tout ce qui est en leur pouvoir pour faire prévaloir oet idéal Maintenir les peuples dans lés sentiers de la
paix est la tâche suprême des églises et
des citoyens chrétiens. Si nous consacrons
tous ensemble nos vies à ce noble but, il
n’y aura plus de raison de guerre.
{Service œcmnémqwe de Presse et dflnformation - Genèm).
« Hélas ! que de conférences gouvernementales, que de congfrès d’experts, depuis la guerre monidiale, ressemblèrent à
un chantier de construction où les maçons
édifieraient une digue avec des briques en
carton, devant l’océan déchaîné !
« Ceux qui aspirent à rebâtir l’Europe
ont-ils compris que FBglise est la plus
sûre amie et le plus ferme soutien de la
société humaine ? ». W. Mionod
dans Evangile et Liberté.
* * ni
Victor Hugo concevait le poète doué des
vertus prophétiques. « Il doit marcher devant les peuples (xonme une lumière, et
leur montrer le chenun. Il ne sera jamais
F écho d’mmme paróle d ce n’.est de celle
de Dim ».
C’est à ce titre que nous publions la
poésie de Béranger, qui suit :
La sainte alliance des peuples.
J’ai vu la paix descendre sur la terre.
Semant de l’or, des fleurs et des épis!
L’air était calme, et du dieu de la guerre
Elle étouffait les foudres assoupis.
« Ah ! disait-elle, égaux par la vàAllance,
Français, Anglais, Belge, Busse ou Germain,
Peuples, fornwz une sainte cdliance
Et donnez-vous la main:».
«Paumes mortels, tant de haine vous lasse!
Vous ne goûtez qu’un penible sommeil, ■;
ITun globe étroit divisez mieux L espace :
Chacun de vous aura place au soleil.
Tous attelés au char ae l p a c ,
Lhi vrai bonheur vous quittez le chemin.
Peuples, formez urne sainte alliance,
Et donnez-vous la main»,
« Chez vos voisins vous portez l’incendie :
«L’aquilon souffle et vos toits sont brûlés ;
Et, quand la terre est enfin refroidie.
Le soc languit sous des bras mutilés.
Près de la borne où chaque Etat commence.
Aucun épi n’est pur de sang humain.
Peuples, formez une sainte alliance,
Et âonHèz-ivous la main».
«Des potentats dans vos cités en flammes.
Osent, du bout de leur sceptre insolent.
Marquer, compter et recompter les âmes
Que leur adjuge un triomphe sanglant.
Faibles troupeaux, vous passez sans défense
D’un joug pesant sous un joug inhumain.
Peuples, formez une sainte alliance.
Et donnez-vous la main».~
BËrangee.
« » *
A Sheffield, vide de l’Angleterre, le jour
de l’armistice une mère qui a perdu son
mari et cinq fils, tombés à l’ennemi pe«r
dont la' grande guerre, a déposé ime cofttronne sur le cénotaphe.
Son mari et cinq fils tombés à l’ermemi !
Eît nous osons appeler notre civilisation^
une civilisation chrétienïiel
gnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn
Histoire Anecdotique
des Vaudois du. Piémont
par Jean Jalla.
Le temps fait penser vraiment à ¡un
fleuvei... non seidement parce qu'il a, 8a
sioiarce idans je ne sais quel mystère et
parce qu’ü coule sans interruptioni vers
un mystère tout aussi profond; mais ausd
parce que — dans sa course rapide — le
temps, comme les ealux d'un fleuve, en“^
traîne et déforme et cache peu à peu...
bien des choses... bien des choses sans VBr
leur et bien des choses précieuses.
L’historien — pourrait-on dire en se
servant d’une image de l’Evangile — est
(1) Tcore Pellice - « Bottega della Carta >,
éditrice.' — Prix : L. 7.
bien «un père de famdle qui tire de son
trésor des choses vieilles et des choses nouveilles'». D ressemble au pêcheur qui prend
idans ^ filets toute espèce d’étranges
‘choses et qui ensuite les partage et les
choisit. Enfin, îl présente au public ce qu’il
a trouvé de plus intéressant, de plus instnuctff... et ce sont bien souvent des perles
prmeuses, dies bijoux de grand prix...
; Combien de joyaux dé notre histoire ont
éitéAirés de l’oubli par le prof. Jean Jalla
est m les entourant de quel charme il a
sui, Il a bien voulu les présenter à notre
euiriosité respectueuse et dévouée!
' fEn lisant ce petit livre, à l’allure si fanÆère, au style si simple, à la oompréhèûsion'^ fanile, on a vraiment l’impression d‘’avoir trouvé un trésor, et, une fois
de^plus, un sentiment d’adlmiiration et dO
reconnai^ance remplit notre cœur : pour
Dieu qui a imispiré une telle foi et qui a
â merveüleiusemenrt soutenu son petit peuple; pour le petit peuple lui-même, pour
tant ^de héros et de martyrs, nos frères
la foi ; — ...et aussi pour l’écrivain et
pbim le «Miteur qui a fait revivre à nos
ydùx tant d’événements après les avoir
éistraifts des profondeurs des grandies eaux.
^1 s’agit en effet d’une suite d’anecdote
comme te dit modestement te titre dé
TTs^ —il s’agit dfune gâterie de portraits, de profils habSèment tiiafcéSi de pré3 cieux résumés d’histoire européenne pour
. faire comprendre les événements qui se
. passent aux Vallées : dé sorte que tout
se présente clairement, en pleine lumière.
Et te récit est édairé par une lumière
tamisée, presque douce. Les faits, hélas !
sont bien souvient atroces, mais l’historien
est juste et serein. Il U’insiste pas sur les
horreurs des carnages. Sa narration produit en nous un septîment complexe, où
il y a dé rindignation, sans doute, mais
plus encore un désir, une obligation dé
revanche, dé la seule êcpiltable revanche.
Non, tant de souffrances ne doivent pas
avoir été su|pportées en vain, tant d’injustices ne., doivent pas avoir été impunément commises. A nous d’accepiter le glorieux héritage, à nous de transmettre à
nos enfants te flambeau maintenu! en
payant un tel prix!...
• «*
Pourtant — malgré la modération admirable de l’hîstorien avisé — comme de
son récit ressort encOTe une fois te caractère dramatique et passionné de rhistoire
des Vaudois du Piémont!...
N'est-on pas saisi par un frémissement
d’angoisse en lisant les paroles de la pauvre petite vieîlte du Pomaret qui, regardiant d’un œil maitemdl les jeunes vaudois
faits prisonniers, s’écriait : Pauvres enfants, qm paient tom à la boucherie!...
Et que Dieu -veuille recevoir dans sa
plus resplendissante et plus inaccessSbte
lumière ce médecin Jean Muston qui, pendant 25 ans, continua à manier la rame
sur les galères du roi très chrétién, sans
avoir recours à un moyen pourtant si simple d’en sortir : accepter la messe. Pensez donc : vingt-cinq ans !... Et lisez ce
qu'étaient les galères d’alors.
Mais comment choisir, comment citer ?
Il y (a trop de richesses. H faut lire, et
méditer, et pleurer peut-êraa Cela fait
du bien, parfois, de pleurer. Il y a des
larmes qui purifient et qui fortifient
Je dis ceci : Pour Noël, tous nos jeunes
gens et nos garçons:, doivent avoir entre
tes mains ce petit livre « vivant » ; toute
nos jeunes filles et nos fiUette doivent savoir die quelles femmes héroïques elles
descendent. Tous les Vaudois, grands et
petits, doivent connaître ces « aventures »
infiniment plus intéressante et captivantes que tes histoires romancées ou les romans policiers à la mode de nos jours.
Je ne dis pas cela au hasard. Notre histoire a été et est narrée et illustrée soigpeusement, doctement dans des ouvrages
remarquables comme étendtue, comme inspiration, comme intention. Et, d^autre
part, les éditions «populaires» ne manquent pas...
...Mais il s'agit cette fois d’autre chose.
Tout en n’étant pas unie suite décousue
de petits épitedes fragmentaires — tout
en formant, au contraire, par cette sérfe
d’auecdote un véritable petit manuel
d’histoire vauldoise — te nouvel ouvrage
de Jean JaUa se fait lire comme un roman. Le format de poche est agréable.
La division en courts chapitres aux titres
suggestifs ^ dont chacun résonne comme
ùn coup de clairon — a tout l’attrait suffi^nt pour encourager le lecteur te plus
réfractaire. Les ülustraitions ne sont plus
« celles que l’on voit partout ». Pour la
première fois, je crois, dans tes ouvrages
de ce getoe, ce sont des leprodluctions de
photos qui veulent faire revivre des épisodes historiqueis. Je oite : Une sentinelfe
de la compagnie volant©, Janavél et ses
camarades en pleine alction, etc.
Je sais bien qu’il y a dans tout cela,
comme dans un certain film, du pour et
du contre. L’imagination peut ritequer de
jouer de vilains tours... Attention à sauvegarder les véritables sentiments vaur
dois! D’autre part, la nouvele génération
vaudoise ne doit-elle pas — en partie, du
moinB — son actuel réveü religieux au
réveil historique et fdikloristique qui a
caractérisé notre génération à nous les
aînés ?
Eît alors, qu’on ne criaîgne pas de publier des ffluBtrations comme! celte des^
Vaudois précipités à la Balme Chapelue.
Mais lisez-te donc, ce chapitre intitulé La
Balme Chapelue !...
« • •
Ce sont deux cents pages, et le pyix
est raisonnable. Les Vaudois doivent connaître ce livre et te faire connaître, Il faut
encourager celui qui — avec un amour,
avec une intelligmce, avec une érudition
qui, dans ,un plus vaste milieu, lui procureralient certes une enviable renommée
— continue à faire cadlQan à son peuple
de tous les fruits les plùs précieux de son
noble cerveau et de son grand cœur.
Eii tout cas, puisque j'en ai l'occasion,
je veux te lui dire : Nous tous ajvons pour
vous beaucoup d'affection et beaucoup de
reconnaissance, cher Jean Jalla.
J. Henry Meille,
POST SCRIPTUM. On m'informe qu'un
autre ouvrage historique de notre Professeur de Torre Pèllice va paraître aivant
Noël : c’est VHistoire des Vauldois, qui en
est à sa 4« édition revue et augmentée.
Voilà encore tui excellent cadeau à faire,
pour les prochaines fêtes, à tous ceux qui
aiment lire quelque chose de plus intéressant que tes éternelles « farcibotes » ©t qui
n’arrivent pas à nourrir leur pensée ex-i
clusivement de journaux hebdomadaires
illustrés !...
C’est une Histoire' de notre Peuple, de
2
\
vaste éteaiiiue, d’aUm^ i^^piide. sdidleroent
étayée d'iine doouitientaiâon très sûret. Î31e
a sa place bien miarQiïlée iJans ehâatie foyer
Vaudois. 3. H. M.
UHistoire des Vatuddis - nouiveille édition, ^largement illustrée, nevue et augpnentée, vient de sortir de ppiesse. - « jBottega délia Gairta » - Tbrre PeUibe. - Prix :
L^' 10. Ejédi
Colonia Yaldense en fête
(I)
Inaugnratioii de TAsile des Vieillards.
C'est dans une litiiousiaei où l'oftit m’a
a/imableinent cédé une pOlaoe, que je me
rends dans la capitale morale de notre
Dlstraci.l.
Colonia Valdense fait mie impreadm
wdque gr✠aux nombreux édifioœ! construits par te Consistoire elt qui témoignent
de l’œuvre complexe que l’élise a poursuivie dans le champ religieux, éducationnel, social, spMtif et philanthropique.
Aussi, lorsque te Présidenlt de la Commission de rAsite plaidait au Conseil du Gouvernement une contribution de ïiltat, son
exposé suir ce qu'est notrei iwemière Colonie suscita tant d’admiration, que les
autorités diemandèrieint d’eU fixer les points
saillants dans ,un mémorandum.
Nous assistons à une entr’aide^ de Pinitiative privée et de l’aide officielle...
Les Vaudeis sont ici à l’alvarit-garde du
progrès, que te christianisme bien interprété accoride à un peuple!
En attendaint liheuipe de la cérémonie
officielle, une fqule de visiteurs parcourt
et , examine aveo étonnement les différentes sections de l’Hogar pareil Anoiemos.
^ Fn Minktne d’Etat le jugea obra de
fiomawos,s‘aussi vaut-I la .peiüe d'en étüdier les détailB.
Üne vaste et douce rampe nous porte
a rèjntaiée qui donne sur lè corridor principaL Sur le mur une plaque en marbre
pmie «es simples mots ;
HOOAR PÀRA ANCIÆOS
l 'p^Jevanktdo par Yaldenseis y mrdgos
■ ' m recuerdo de
DANIEL ÀBMAND UGON
Omnia in Dei gloriam
14 Oetvdtre MCmXXIU.
Au pied un tr<mc pour les offrandes :
para ü sostem, dél Hogm.
L'aie droite est destinée aux hommes,
la gauche aux femmes; de chaque côté.
Une véranda vitrée permet de joUîr dé
la vue et ide la lumière, même pendant
te. période k plus froide de rhiver. Les
dortoirs sont divisés par des parois en
bois, de manière que chacun, en tirant
un riiteau, se tdouive isolé et tranquille
dans une petite pièce. Pour le moment,
Ü n'y a que trois dortoirs d|e huit Ets,
mais un immense salon peut, à Favenir,
être adapté dans ce but. En dehors de
l’habitation du personnel, il y a sept chmnbres à un ou deux lits, avec eau cornante
chaude et froide, une pharmaeiie, une infirmerie, un grand réfectoire, un bureau,
un vestibule conduisant à la cuisine. Six
salles de bain et quatre douches.
Piusieurs lits portent te nom des
douafteuTS...
La cuilsine est une merweilte...
Les visiteurs, en voyant te personnel à
l'œuvre, pensent que c’est idéal de trar
vaiBer aiu milieiu de tant de commodités.
Le reanteobaussée est destiné aux dè>
pôts de tout genre, à la buanderie, à lia
lingerie ; il y a aussi l’habitation du concierge et la moîgue.
Le toit lest une immense terrasse, qui
pelut leoiueülir jl’eau de pluie; te eiteme
en contient 12Ô mètneB cubes, Une partie
de te temasee est surétevée et contient
les deux grantte réservoirs d'eau de puits
et de citerne qui aümentMit tout l'édifice.
Ile se remplissent automalticpement, au
moyen de deux ptunipes électriques.
L’ASite est entouré de deux hectares de
Cl) Nous avons été contraint de réduire un
peu ce compte rendu ; nous espérons que notre
correspondant nous pardonnera, kBd.
teryaîri, dont un environ est cultivé par
les yieilllards. Un: grand enctes réservé à
la hasae-cour assure ses «févenus à k
cuisine !
La vief des vieiUards est adoucie par un
esprit de grande charité chi^étiennie, qui’
distingue nos institution^ hospitalières.
L'anniversaire des vieillards est, rappelé
et célébré par une fêtei Des amis de l’œuvre envoient des friandises; et fleurs et
verdure ornent te table et enguirlandent
kl chidae de l’heméte mortel !
La langue officielte, qui devrait être l’espjagnote, cède te place a|U patois, que les
vieiUards parlent entre eux, et au français, usé avec le personnel Une des vérandas est trarîsformée en salon de lecfmire ; en plus d'une bibliothèque qui off re
aux lecteurs aussi des lîvr|es italiens,
nous voyons les trois journaux officiels
' vaudois ; ENw^ Luce, Mmsajero ; La veillée, La Bonne Reame et plusieurs feuilles
pditiqiues.
La cérémonie officielle a lieu dans l’aprèsmidi de samedi 14 octobre.
Le cortège des autorités et représentants descend de la cure et prend bientôt
place au miheai de la foute qui bonde la
cour di’entrée de l’Asile.
La Chorale ouvre k cérémonie en chantant l’hymne national uruguayen : Libertad, lihertad orientaies.^.
Le ipremier orateur est M. le pasteur
E. Gaikmd, qui parte au nom de k Commission de 'l’Asile. Il en trace rhistoire,
nous dit comment l’idée a surgi, son accueil enthousiaste par tes Vaudois et les
amis de sm idéateur, et comment on a '
répondu à l’appel II met en relief l’esprit de rinstitutic«!, et k nécessité de la ^
miainimir.
M. le iwsteur Hêmi Ueiia; parte au nom
de l’EgUse Vaudoise et de notre District
. en particulier.. Il nous dit que l’Asile est
Ui^ œuvre vaudoise p^que tes Vaudois
d’Italie nous ont aussi* aidés. Au nom •, s
l’Egiase Vaudoise ü fêUcite k Commissic i
et imploré .tes bénédictibns de Dieu sur
les hôtes et te (personniel de l’As'île.
C^ maintenant le pasteur Scdmrdm
Tardagwla qui monte à k tribune. Il représente ri^lise Méthodiste qui a généreusement coopéré à l’érection de YHogar,
M. te pharmaciien Aniguste Revel, champion du Vaudoisisme', nous trace l’histoire
des premières' 75 années de Col(mia Vair
dense et se représente l’Asile comme te
couronnement des efforts faits pftnda,n.t
plusieurs lustres par lœ Colons VaMdûiÿ.
Il considère cette institution comme un
témoignage de reconnaissance envers ^nt
D estime providlentijdlte k eoïncidence du
7'5® anniversaire de k Colonie et Knauguration de l’Asile.
Après le chant : I Litvmâ (1^, dont tes
paroles : PregMcm pei vegÜarS.., mt été
partieuMèrement appréciées, le dépirtê,
on, Dixvétis, représentant te Ministre de
Fintérieur, nous dit que c’est k clairvoyance dé Daniel Armand-Ugon qui a inspiré VHogar, qui est une realisxiciôn cMlîzadora. Il assure l’aide du Gouvernement
pour une telle œuvre de confratemidad
humema.
Le député on. CarbaMo, représ^tant du
Ministre du travail nous dit que Daniel
Armand‘-Ugon a été d honor de üriagucvy
y d brazo impidsor dd departamento de
Coknùa. Il piromet k cofiabaratîon des autorités pour toute couvre inspirée par des
sentiments d’humanité et honoraint k mémoire de Daniel Armandi-Ugon.
ML Ernest Rdand, président de TUnion
Chrétienne de Montevideo, dit que sonâme vibre al toque dd reomrdo de la caUda palabra de Daniel ArmandLJgon. Î1
souhailte à l’Asile une longue et heureuse vie.
Le dernier orateur est M. Ernest Trm,
qui en sa qualité de président de k Commission de l’Asile, nous donne un rapeert
fînancieir d'eù il appert que des
et des membres d’égEse d’Italie emt contribué à Férection pour k somme de
(1) I lÂtwmi, do A., Ponohielll. < CerOo
Cemti», N. 22.
lires it. 1875, qui a été chiangé%en pesos
, urUismyens 189,10 (1). Î
M. Tron remercie les donateurs et aouhaite qu’ils continuent â aider cette institution. n fait allusion à l’aide que l’Etat
va donner et invite les présents à visiter
FAsile.
La cérémonfe touche à son terme : k
Chxxrale k cioture en exécutant, d'une
façon impeccable, le Lode, de Silcheir :
Ogrni vivente lodi il Signor (2),
« « »
Innombrables furent les adhésions officielles, à commencer par celle du Président
de k République, etc... Le modérateur, V.
A. Costabel avait télégraphié au nom de
k Table : Occasione apertura Asüo invio
fratdli rwplatend mti sentite fdidtar
ziom affettuosi fervidi au^rî.
Le public, environ 3000 personnes, envahit et bonde l’Asiie. D,u haut de k;' terrasse on jouiti d’un sx>ectacle superbe... ;
tes journalistes et photographes sont à
l’œuvre. Les quotidtens parleront du grand
événement. C est que les coeurs se sont
unis dans un suprême élan d’amour que
tes dogmes et les races n’ont pu et ne
doivent retenir...
On se sépare en fixant le prochain rendez-vous par ces mots : A la Florida, à
U Florida ! {Z). E. H. Ganz.
(1) Eu voici la iiste: Eglise de Massel,
I* 2100 - Eglise de Bobi, 150 - Eglise du Villar,
tlO -■ Oollecté au Synode 1931, 665 - M.me Elisa
LantaretnGay, 200 - M. David Rivoir, docteur,
200 - M.me Virginie Davit-Tron, 100 - M, Samuel Tron, prof., 100 - M. Henri Pascal, pas
, leur émérite, ami du cher défunt Daniel Armandi-Ugon, 50 - M.lle iVlar-guerite Turin, 20
- M. Ernest Benech, 20 - M.me Palmyre TurinYarese, 15 M.me Decker-Varese, 15 - MJle
Oorinne Varese, 15 - M. Qiarles Vola, de la
Liouna, 10 - M.me Armand-Bosc-Couign, 5. —
Total L. 1875.
(2) « Cento Canti », N. 16.
(3) Florida, dans le centre de la République,
rappelle la première étape des Cdons Vaudois,
que les menées des catholiques, poussés pàr les
prêtres, obligèrent à quitter, pour ensuite venir’ fonder Colonia Valdense.
A l’occasion du 75e anniversaire de cette Colonie, le Consistoire organise, le 11 novembre,
une excursion à Va Florida.
oooooooooooooooooo
CHRONIQUE VAUDOISE.
COMUNE DI TORRE PELLICE. ,
STATO CIYILE dal 27 Novembre al 3 Dicembre
Nascite Ñ® 1 — Decessi N° 2
EL SOMBBEBITO, Nous avons ici,
dans cette colonie, un beau groupe * de
trente et quelques familles, assez ra,ppriochées les unes des autres. Les colons ont bâti une chapeUe, qui se voit
de loin, irespléndissante dans sa bknchèur. Seulement, elle est toujours fermée, à moins d’une visite occasionnelle.
Ces ossements pourront-ils revivre ? Il y
fauldrait un Félix Neff, qui commençât à
refiai re toute leur vie, même' au point de
vue matériel. Il y a fertilité du sol, exhubérance ide nature, produits variés, la vie
facile, d’où 1’indoleHce des habitants.
Nous avons des cultes, le dimanche, à k
chapelle, et sur semaine des réunions dans
les familles. Le monde semble écouter et
comiprendre. Il faut un message simple et'
clair. « Prêche k Plainote ». C’est une Semence de vie et elle produira son fruit.
L’Evangile est sàmpjte. Il n’y a pas même
besoin de local. Souvent o’est sous le chaume ou à Fombré dés grands paraísos ou
sous k véranda.
La crise bat son plein aussi ici D’après
tes Ecritures, k situation mondiale doit
encore s'aggraver. Des tribuktions nous
atteuitent. Quel bonheur dé porter les regards vers tes choses immuables !
Cependant il y a des progrès réjou»santa A peu pirês tout le monicte chante.
Gn les a beaucoup exercés diaus 1^ visites
antérieures et surtout avec |M. Ganz.
A La Paz, prés de San-Oustavo, j’ai visité Frédéric Revel, des GomdSns de SaintG^maifis. H a 74 ans. H se souvient de
M. C. A. Tron, ainsi que sa fille Louise,
et ils te font saluer.
J ai ixasse une jo^mée à San-Justo
(Santa-Fé) à k redserche de Jean Rivoir,
dont on in’avajt donné l^adresse aiux Vate
tees, et on m’a dit qu’il êjait imrti vers
le ¡Sud.
A Calchaquà, j’ai visité te groupe de
faimilles, une quinzaine environ, éparpSIlé^ dans tes fermes. Il y a des Vaudois,
des 'Anglais, des Sttkses, des Français.
Nous avons pu avoir de belfes réunions et
des visites aux familles. 13 y a Félix Rivoira, Alexis son frère qui vit avec sa
mère Marguerite Pavarîn, encore forte
malgré ses 93 ans, une Forneron veUve
GriB, de Rocihepkte. Presque toutes ces
familles sont venues d’Atejanidra. Si un
ouvrier s’établissait au Sonbrerito, il
pourrait aussi s’occuper de Calchaqul.. A
k gare suivante, Margarita, j’ai visité
Jean GriB, de Pral, et sa femme Clémentine Baret, du Pomaret, qui ont une maisonnette avec un atelier. Ils ont désiré
parier ¡patois tout te temps et le soir nous
avons chanté nos beaux cantiques du recueil français. Même leur garçon, de 14
ans, s’unissait à nous. « Vous êtes te premier qui nous ait visités », ih’ont-ils dit
en nous séparant. Aussi avions-nous des
krm^ dte joie en parlant de k bonne
nouvelle du salqt. ’ ■
Les progrès dans tes voyages ont aussi
gagné oes régions. L'auto va partout. De
Santa-Fé on vient jusqu’ici et même jusqu’à Resistencia, k eapitate du Chaco.
J’ai rencontré, au Sombrerito, Auguste
Tourn, des Fucine de Rorà, qui a été alpin
avec te pasteur Paul Davit ; et Fanny
Chauvie, veuve de Lévi Tourn, de La Tour,
ainsi que ses enfants Marie et Henri, déjà
ici et avec une petite famiBe.
;
i
maries
Fanny Chauvie a été dix ans à FOrpheli
nat et on 1e reconnaît facilement en parlant avec eBe. Si San-GuStavo est la colonie des Barolins et des Garniers, le Soir brerito eist celte des Tourn (13 familles),
Favatier, Geymonat et Bertinat. Il y a
abondance de productions : maïs (un coloi’
en a récolté 800 quintaux), patates doices, maindioca ; même te blé produit a ussi,
puis l’élevage des bestiaux, vaches, etc.,
poules par centaines, porcs (3 ou 4 partout, et même jusqu’à 15 ou 20 dans cfoeîques fermes). Personne ne souffre la faiœ.
n n’y a que les paresseux qui soient <Jan::i
la misère.
Il y a une autre misère bien plus à
craindre et plus terrible : c’est celle du
péohé, et ma mission .est celte de leur annoncer le remède : écouter et croire en
toute simplicité te Dieu de vérité.
Je le remercie de ce qu’il m'a gardé et
protégé jusqu’ici par sa grâce.
L. JOURDAK.
)
K
LATOITB. Dans les premières heures
de vendredi dernier, Dieu rappelait de ce
monde M. Mes Lmder. Il avait 67 ans.
Frapipé dans sa santé il y a plusieurs moi,s,
il s’était joliment remis et rien ne faisait
penser à ito départ si soudain. Heureuse^
ment, te Seigneur lui épargna les souffrances qui souvent aflSigient le patient.
Dans cette circonstance douloureuse,
M.me Linder a pu sentir de quelle vivante
sympathie ele est entourée.
Que le Dieu de toutle consolation répande
sur elle son Esprit conaikteur et la soutienne dans sa grande épreuve.
— Dimanche prochain, dimanche de la
paix, il sera prêché, au culte du matin,
un seirmon de circonstaUce.
— Le soir du dimanche 10 courant, à
8 heures, à Sainte-Miarguerîte, M.Be Hugon, des Gopiers, donnera une causerie' sur
im’ mouvement religieux, actuel en Am
gteterre. Ayant vécu dans te courant du
mouvement même, eBe nous racontera ce
qu’elle a vu ét entendu, et quelles expériences personneBes eUe a faites.
— Après Un congé de quelques mois et
après avoir eu le bonheur de passer quelque temps avec leurs parents, M. et M.me
Auguste Coïsson, rentrés du Zambèze, et
M. et Mme Théophile Mathieu, M. H^rî
Coïsson et ¡Madame sont partis pour aiter
reprendre leur travail missionnaire dans i
l’Erythrée.
Nous demandons à Dieu de les accompagner durant teur voyage et de bénir
leur œuvre. j. t.
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— Orphelinat. Nous avons fait remplacer le vieuix planchelr d’un des dortoirs,
espérant Que des arnds nous viendraiient
en aide. La pièce y a énormément gagné,
ma& il faut payer le travail ; ^ outre,
deux autres dortoirs devraient subir la
même opération. Qui nous aidera à remettre en ordre notre belle et utile bâtisse ?
— Noël approche et l’on sera reconnaissant à tous ceux qui se souviendront de
nos orphelines et faum&'ont les moyens
pour leur fête de Noël.
NEW-YORK. Dimancàie, 5 novembre, la
oliaire, à notre églte (1® Egüæ Vaudoise),
a été occupée par le oaiididat en théolc^îe
M. Alfred Jaliîaviel, de La Tour ; et cela
à la pleine satisfaction de rassemblée assez
nombreuse et très recueillie.
Notre jeune frère, qui est venu se perfectionner au Union Thedogical Seminmy,
est certainement désireux de se rendre
utile à notre congrégation. Il s’en est
approché bientôt après son arrivée, et a
montré de se sentir œt home au müieu
de nous ; ce dont nous lui sommes
niP'onnaissants.
Nous faisons; ipfour lui, pour son séjour
à New-York et la noble carrière qu’ü va
eivi' "asser, les vœux les meilleurs.
— Mercredi, 13 novembre^ dans l’église
de CnarItoli Street, eut lieu une réunion
générale des ^amis de la WcMensian So
4'iety, branche italienne. Très intéressantes,
et,4)ar moments, émouvantes, les nouvelles
eue le pasteur G. Brunn, récemment re\ ; lu d’une tournée en Italie^ nous a données sur la situation évangélique dans
no; re patrie d’origine et sur celfe de
r.i glise Vaudoise én particulier.
Notre congrégation y était-représentée
5 0 une trentaine de personnes qui, groupées à un des côtés de l’estriade, enlevèrent
. ■ ec entrain, , aU terme du discours de
M. Brunn, te chant patriotique vaudois :
(> mon pays, où h¡ iMx de nos pères...
Rep.
: PALERME. Les circulaires ne se comptent plus : presque tous Íes Pasteurs ont
adopté ce moyen pour communiquer officiellement ¡ajvec les miembres d’église. Cdle
fie la communauté de Paierme nous infor:'!ie que te ¡pasteur M. Mio Eynaird a été
: oçu avec beaucoupi d’afïectiOn et qu’il
- est m,is' à l’œuvre avec entrain.
Nous signalons que son programme de
t - avail compirend un cours élémentaire ët
i a cours supérieur de culture, qui a Meu
régulièrement.
îjes jeunes gens se sont engagés à tenir ;
h: temple ouvert tous les après-midi.
Le Consistoire a délibéré d’installer le
iéléphone dans son bureau : on est mo'ierne dans la capitale de la Sicile !
Nous nous demandons si tous les Consistoires font tout ce qu’ils peuvent pour
multiplier l’activité de leur Pasteur, en
mettant à sa disposition des moyens
modernes.
PERRIER-MANEILLE. Notre paroisse
vient de perdre un de ses membres tes
plus affectionnés : Pons Henri feu Jacques, du Bessé. Il n'avait que 47 ans, quand
Dieu, dont «les voies ne sont pas nos
voies », l’a rappielé pour monter plus près
de lui. Il est décédé à l’Hôpital du Pomaret le 24 novembre, après avoir supporté
sa maladie avec une patience et une confiance exemplaires.
Nous demandons au Père céleste d'envoyer son Consolateur sur la veuve, sur
la mère et sur tous ceux quii pleurent !
— Baipitêmes : Genre! Aldo (Roche Blanche), de Benjamin et de Ferrerò Joséphine
- Pons Liliana Esther (Perrier), de Hermann et de Poët Marguerite - Genre Giuliano Valdo (Sèrre), de Albert et de Poët
Adèle - Bounous Rosa Anita (Crouaet), de
J. Pierre et de Meytre Adêlte.
PRARüSTIN. Après une longue et très
pénible maladie supportée avec une grajnde
résignation, notre sœur Suaanme Pasquet
veuve Formron, die St-Barthélemy, s’est
endormie pftiaiblleiment
Elle nous laisse le souvenir d’une grande
■force morate et de sowmisSiDn à la volonté
de Dieu, dans sa longue épreuve.
Une vraie fqute témoigna à la ÉamiMe
sa profonde sympathie par sa présence
aux funéraiBes, jeudi 30 novembre.
Nos condoléances aux parraits aiHig&.
G. R.
RODORET. Du 23 au 26 novembre dernier, nous avons eu la joie d’avoir au milieu de nous MM. les pasteurs O. Peyronel
et E. Rostan, qui ont présidé quelques
réunions d’appieft et un culte au templa
A travers leurs piaroles vibrantes de zèle
pour la gloire de Dieu et di’amour pour
tes ames, plusieurs ont entendu une nouvelle pressante invitiafion du Martre' pour
une vie de poété, de charité fraternelle,
de sacrifice joyeux pour l’avancement de
Son Règne.
Nous demandons à DiéU de bénir les
impressions saJUtaares laissées par ces appels, afin qu'eUe® ne se pendent pas dains
des émotions ipassagères, mais pour qu’elmarquent dans bien des vies un tournant décisif.
— Un deuil bien pénible a frappé notre
paroisse pair te décès de Emile Léger, des
Fontaines, âgé de 44 ans.
Il était Bouffraut diepuis longtemps^ mais
rjen ne faisait prévoir une fin si proche,
lorsqu’une complication inattendue l’emporta dans quélquies jours, le 27 novembre
dernier.
Dans te long convoi qui en accompagna
la dépouille mortelle au cimetière, la parodsse d’origine du défunt, Villésèche, était
bien représentée, ainsi que ses anciens
compagnons de travail des mimes de talc,
auxquels tes chefs avaient accordé spontanément un changemirait d’horaire dans
te but d’honorer la mémoire de celui dont
fis avaient pur ¡apprécier l’activité intellifgente pendant plusieurs années.
Il lâisse une veuve, qui lui a été compagne fidèle loi-,bas, et quatre orphelins.
C’était ,une famille tendrement unie et la
séparation, à tous tes points de vue, est
des plus douloureuses; mais nous savons
que Dieu conaîle et bénit ceux qui se' confient en Lui.
Notre sympathie chrétienne ^ assurée
à tous ceux que ce départ a partiotiièrement éprouvés.
SAINT-GrERMAIN. Le 18 novembre dernier, ÎM. Oreste ELeynat, des Bteynats, vît
se réaliser son rêve d’amour, en épousant
M.Ue Paadine Combe, son amie d’enfance,
qu’un éloignement de neuf années m’avait
pu lui faire oublier.
Le mariage civil-religieux fu célébré par
le Pasteur, dans la plus grande intimité
des deux famIUea La cérémonie officielle
fut rendue plus sotenneUe pair un discours
approprié du paSteur M. Tron et par quelques morceaux de miusique die M.me Tron.
■,7-W ■
Aux jeunes époux, nos meilleurs vœux
de bonheur.
SANREMO. Le pastjeur docteur Janni a
publié laj dredáre ddi’Awmto, qm contient, outre tes informations usuelles, des
données sur te Corps des Pasteurs, te Synode et la Table.
Nous signalons là chose, car nous la
croyons utile : plusieurs membres d’%lise
ne doivent pas être très au courant de
notre organisation ecclésiastique.
Il a eu te courage, cette année encore,
d’assumer la responsabilité financière des
écoles. « A un moment, remarque-t-il, oh te'
déricalisme relève la tête, elles sont pifas
que jamais nécessaires: Mlles ont une
importance sociale cwit fois idus grande
que celte qu’eUes avatent il y a quelques ,
lustres, lorsqu© le dérîoaiteitne était reliai
tivement impuissant ». ' ‘ .
Beaucoup de familles catholiques les
précient et y en'voient leurs enfants, tSXi
sans y faire du prosélytisme confessionîi^,;
on y élève tes enfants dans une pure StoK
bianoe évangélique.
VILLAR. Nonvmm foyers. Le 11 nt>-'
vembre nous avons célébré, au temple, te
mariagé icte notre jeune sdeur Marie José^
phine Gmrnet de Pilerre (Saint-Cteristophe) avec M. Napdém Mord feu Jacynthe, de Rorà; et te 23 novembre, nous
avons uni en mariage 'Ml EmUe A^aseot,
du Teynaud, et Mlle CêUné Bonjour, de
te. Piantà.
Nous Souhaitons à ces chers jeunes
foyers bénédictions que Dieu promet
à ceux qui veulent te servir.
— Départ. Samedi dernier nous avons
aiatempagné à sa dernière demeure terr^tre te- dépouiUe mortelle de notre sœur
Madldeine Gonnot feu Joseph, des Foûrnels, décédée le 1®*' courant, à l’âge de
69 ahs.
Elle était malade depuis de longues années et ne pouvait guère s’ébigner de sa
diaidbrette, mais cela ne l’a pas empêchée
(te nous laisser te souvenir d’une activité
apSriltlueïïe des plus bénies. C'était (tes
fleuves d’eau vive qui jaillissaient de cette
bele âme, quand on allait te visiter, des
fleuves qui coulaient <3e te Source.
Nous exprimons à la familte affligée
notre pritfon(te symixathre, et nous demandions à Dieu die bénir pour beaucoup
d'âni^ le témoignage et te souvenir que
notre sœur nous a laissés. j.
Nous devems remettre au prochain rmméro Vcùvant-dermm’ ariide de la série
« Poiû' te vérité ». '
* « »
BRRArPA^CORRTGB.
Dans la eorrespcttidance de Massël, parue
te semaine passée, an lieu de « frère aîné »
il faut lire « père aimé ».
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Tableau du Piémont. Turin, l’an XI. L. 12. —
Nouveau Testament piémontais. 1834. L. 6. ___
Alexis Muston, Les Néolyres. Poésies. 1838. L. 5.
T B ^“--/oésies extraites de la Valdésie. 1886.
L- Les parfums de l’hysope, ou les
Vaudois des Hautes-Alpes. 1849. L. 4. — /d. /d.
Les témoins du Seigneur ou les Vaudbis dé Provence. 1849. L, 4. — 7d. Id., La foi dans les
épreuves, ou les Vaudois en 1560. 1850. L. 4.
f“-, Les lys d’Israël, ou les Eglises du marquisat dé Sai U ces. 1850. L. 4. — A. Monastier,
fbstoire^ Eglise Vaudoise. 2 vol. et suppl.
1M7. L. 12. — A. Bost, Visite aux Hautes-Alpes,
champ des travaux de Neff. 1841, L. 8. — Théod.
Muret, Histoire d’Henri Arnaud. 1853 L 4 —^
Govean, I Valdesi, drame. 1852. L. 4. — Vita
e inartirio di Pomponio Algieri. 1865. L. 1. —
Cfmstel, christianisme dans les six premiers
siècles. 1865. L. 8. — Tischendorf, De la date
des Evangiles 1866. L. 2. - P. Lantaret, Les
Vaudois dans l’Uruguay. 1870. L. 1. - Pardader,
Histoire des Vaudois. 1872. L. 1. — Stewart
Commentario deil’Evangelo di S. Marco. I874!
t Commentario deirÉvangelo dî
5. Luca. 1880. L. 8. — H. Arnaud, Histoire de
la GIorieuse Rentrée, édit. Lantaret, 1880. L. 8.
P A. Muston, L’antiquité des Vaudois d’après
leurs poèmes. 1881. L. 0,50. — D. Benoit
L’Eglise sdus la croix. Récits historiques 188'’’
B • ® ‘•’un bisnonno!
î^' Î" Ì" ~ Visits to the Vaudois.
1885. L. 5. — G. Appia, Les avant-coureurs de
la Révocation. 1885. L. 0,50. — Les Vaudois
en 1686. 1886. L. 1. — IV. Metile, Souvenirs de
Joseph Malan. 1889. L. 6. — Id. Id., Lé réveil
de 1825. 1893. L. 4. — F. Coclto, Le guerre vaidesi. 1891. L, 3. — J. Jalla, Les pasteurs des
Vallées <1555-1892). L. 2. —• Id. Id., Le Chabas
et les pasteurs de Saint-Jean. 1895. L.v3. — T.
Gay, Temples et pasteurs de Saintjean. 1905.
L. 5. — Id. Id., Eroine Valdesi. L. 3. — Mono
graphie sur ie développement des Vallées (18481898). L, 2. — A. Jahier et J. Jalla, Histoire de
l’église de La Tour. 1902. L. 10. — Lentolo,
Historia delle persecutioni. 1906. L. 6. — G.
Tourn, Vieilles chansons et complaintes vaudoises. 1908. L. 1.
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