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Soixante-sixième année - Anno Vili".
24 Octobre 1930
N" 40
reCHO DES VALLÉES
"‘f.
,'v lüvajâi
PRIX D'ABONNEMENT
Italie (y compris les Vallées et Colonie£> .
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Pour 6 mois
6, •
12
On s'abonne: à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VEcho
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L’ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, à M. le Prof. Giko Costabhi. - Le Collège Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N“ 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Le numéro: 25 centimes «o
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
C!;
nmil DES DEDIEIDIS.
La 'Commiission des Règlemants invite
tous les membres de l’Eglise Va-udoiisie à
'Collaborer, par lerans coinseils, à la rédaction des règlements organiqiues.
Lee membres du Synode 1930, à qui il
¡a été présenté par la Commisisian précé[dente im projet imprimé, et tous ceux qui
rauidront bien se le procurer, sont priés
de faire leurs observations, soit sur la
|forme, soit sur l'a substance de ce projet,
st de donner en même temps les conseils
fqu’i'ls croient utiles.
, j Prière de corresponidre avec le président
I de la Commiasion : Louis Micol, pasteur,
f Perrero (Torino).
: POÜll LUIE INTÉRIEURE.
« Ne croyez pas que je sois venu
apporter la paix sur la terre; je ne
suis '|)a3 venu apjioi'ter la paix., mais
répée. Car jo suis xcnu mettre la
division... ». Matthieu X, 34, 35.
Il y a le Christ qiui donne la paix. Mais
il y a aussi le Christ qui trouble la paix.
Et nous avons besoin de Celui-ci autant que de Celui-là.
Il la trouble, en jetant danis les esprits
un principe spirituel révolufior,maire :
■ une pensée, un idéal qui sont en opposition avec les pensées et l’idéal de l’homme
naturel. On entend dire : Loin de Christ,
: les âmes n’ont pas de paix. Ein réalité,
éUéis en ont souvent plus que nous ne le
croyons ; car la paix intérieure vient de
'^^^'.'T'Uinité de la vie, et oas âmes ont fait
ilM’uinité (autant qu’on peut la faire), mais
liyunité dans la « chair » et non runité
pans l’Esprit. La parcelle ,de bien et de
■^ÿvéln é qui eist en elles est trop faible pour
provoquer un conflit grave. C’est un spsctade courant, en effet, de voir combien
rhomme naturel est d’ordinaire satisfait
dé lui-même ; c’est qu’il ne voit pas le
mensonge de sa vie, il ne voit pas en quoi
ses pensées, ses sentiments et ses' actes
sont en contradiction avec la volonté du
Maître de la vie.
Mais vienine le Christ en cet homme,
, et voilà le désaccord qui prend une amÊ pleur inattendue, — le désaccord entre le
J nrioi inférieur et le moi supérieur créé à
^ l’image de Dieu. Exalté par le Christ, le
moi supérieur veut dominer l’autre, il veut
vivre en pleine vie. EJt l’âme est troublée
en ses plus grandes profondeurs, parce
qu’elle découvre que 'beaucoup de choses
de sa conduite, qu’elle croyait légitimes ou
bonnes ou sans importance, sont au contraire miaïuvaises, coupables ou graves dé
conséquences.
La vérité de Christ fait édater le mensonge de nos vies. Elle nous attaque dans
nos pensées les plus intimes, dans ncs désirs secrets, dans nos intérêts les mieux
établis. Elle mous poursuit dans notre vanité et dans notre orgueil. Elle nous blesse,
elle nous fait saigner, elle nous transperce.... Tout cela pour nous amener à la
vie de fils de Dieu ; à la vie unifiée par •
l’Esprit et dans l’Esprit, par 'le bien et
(.'ans le bien.
Ah ! ne demandons pas 'seulement au
Christ la grâce qui apaise ; demandons-lui
aussi la grâce qui trouble. Car nous avons
besoin d’être troublés, de l’être ôonistamment. Pour que nous progressions, pour
que nous' ne nous, endormions pas sur nctre chemin, il faut que l’épée de la vérité
nous touche et nous transperce sans répit.
Tout au long et jusqu’au bout de notre
vie, nous avons besoin de voir notre quiétude naturelle troublée par les coups répétés de cette salutaire épée, par de plus
hautes clartéé sur le devoir, sur la. volonté
de Dieu, sur le bien à accomplir, sur
le iservice de la vérité.,... Non pas la paix,
mais l’épée ! !
Et aussi la division.
Car la vérité qui a troublé un homme
trouble le monde par cet homme. Elle y
provoque des conflits d’idéals, de volontés
et d’iintérête ; elle y soulève l’oppasition
des satisfaits et des faux bergers,, et de
eaux qui vivent du mal. — La vérité est
un _ drapeau qui défait les vieux groupements humains et en refait de nouveaux.
Des âmes sœurs découvrent entre elles
des abîmes effrayants. Des étrangers deviennent frères. Ceux qui étaient d’accord
depuis toujours ne le sont pliua. Les liens
du sang, de la race, de réd'ucatio'n,^ .de la
culture, de la religion même, passénit .au
second plan. La vérité — Christ, l’Esprit
du Christ, la vie du Christ, devient le vrai
lien des cœurs, le lien le plus solide, le
pluis profond...
On enteind constamment dire que le
Christ unit les hommes.
En fait, Il les sépare tout autant qu'il
lœ 'Unit. Il brise certains liens ; il en rend
impossibles d’autres,. Non, le Christ n’est
pas ami de la paix, au point de lui sa,crifier la vérité. L’Esprit du Christ n’est
pas qn esprit de paix à tout prix.
Le Christ ne rapproche et n’unit que
ceux qu’il a séparés ,dle la masse au nom
d’uin plus haut idéal, c.eiux qu’il a touchés
de son glaive.
Ces chrétiens qui sont tellement amis de
la paix qu’ils ont peur de faire de la peine
aux hommes, peur de les troubler (en
leur diisiant ou en leur donnant la vérité),
peur de perdre leur affection ou leur appui, peur de se les aliéner, ces chrétiensdà
ont une bien piètre idée de la vérité et
du Christ.
Si tant d’âmes autour de nous vont à
la idérive, c’etet que nous ne remplissons
pas notre mission de porteurs de la vérité.
Si nous aimions les hommes, nous leur
donnerions la vérité, et si nous aimions la
vérité, nous la donnerions aux hommes.
Oh ! croyons que la vérité qui est en
Christ, la vérité qui est Christ, est le plus
haïut intérêt des âmes et de l’hum'anité
entière ! Croyons qu’elle ne détruit jamais
les vraies valeurs de la vie, mais qu’elle
est au contraire le plus sûr gardien, leur
plus hardi défenseur.
(Semeur Vmdois).
Pensées.
Il faut être toujours et malgré tout indulgent. Dans les torts des autres à notre
égard, il y a toujours un peu de notre
faute. Que le froissement venu du prochain
soit toujours pour nous l’occasion d’un sincère examen de conscience, et que le tort
d’autrui disparaisse devant ce que nous
décxjuvrirons en nous de faib'Ieæes et de
fautes.
Beaucoup de gens connaissent si peu
leur âme, qu’il est bien difficile qu’ils puissent comprendre l’âme d’autrui.
La Conférence de Graz.
Nous lavons eu le privilège de prendre
part à la Conférence Régionale 'de TAllianCe universelle pour l'Amitié internatioiniale par les Eglises, qui s’eist tenue à
Graz (Autriche), d(u 2 au 6 octobre. Sous
la présidence de Lord Dickinison, de Londres, présent aussi le pasteur J. Jézéciuel, de Paris, se sont réunis des représentante — pasteurs et laïques ■— de
l’Autriche, de la Suisse, de la Tchécoslcvaquie, de la Hongrie et de l’Italie. Cette
dernière était représentée par les pasteurs Lala, méthodiste épiscopal (directeur de L’Evmgelista), Fava, de l’église
méthodiste wesléyeinne, l’avocat Cesare
Gay, 'et le soussigné. M. le prof, Erniœto
Cdmba, président du Comité Italien, avait
été retenu, par un 'deuil de famille. Plusieurs églises '— réformée, luthérienne,
anglicane, etc. — y étaient représentées ;
deux évêques étaient présents. La cheville ouvrière 'de la Conférence a été le
secrétaire général,, M. Siegmund-Schiultze,
pasteur .'allemand, ami de l’Eglise Vaudoise.
Nous devions étudier les besoins dés minorités qui existent dans les divers paj's' ;
mais du podint de vue dé la langue. C’est-àdire ; il existe dans tous les pays des minorités protestantes qui ne connaiBsent
pas la langue de l’endroit, ou ne la connaissent qu'insuiffisamment. Comment pourvoir à leurs besoins religieux ?
Chaque nation représentée avait son
rapporteur. Le premier rapport, présenté
par le pasteur suisse M. Bornand, fut sans
doute le plus intéressant. La Suisse, sous
ce rapport, est presque l’idéal. Trois nationalités, quatre langues (raUemand, le
français, l’italien, le romand), et pas 'de
confusions ni de laciu'nes : 'chaque citoyen
jouit diu ministère de l’Eglise dans sa
propre langue.
C’est avec plaisir que no'us avons pu
rassurer la Conférence pour ce qui concerne l’Italie. Qu’il s’agisse des Vallées
Vauidoises, des disiséminés dans la Vallée
d’Aoste, des groupements de Fïume, Abbazia, Tyrol, etc., ou qu’il s’agisse des
Eglises étra'ngères qui existent dans plusieurs de nos villes, noue jouissons d’une
grande liberté quant à l’usage de la langue qui convient le mieux aux noy'aux' évangéliques, et l'on fait ce qu'on peut pour
po'urvoir à leurs besoins.
A la suite des Rapports, l’on est arrivé
aux conclusions que voici ; 1° Nécessité de
pourvoir aux besoins religieux de tous et
de chacun, en tenant compte des exigences linguistiques. 2° Les majorités ne doivent jamais étouffer les besoins religieux
des minorités, même s’il s’agissait d’uine
seule personne, étant donné que la valeur
d’une seule âme est incalculable. 3“ D’autre part, les minorités 'ne doivent porter
plainte facilement : elles doivent patienter. En tous cas, et surtout, elle? doivent
laisser de côté toute préoccupation nationaliste, et ne pas mettre en avant des
revendications politiques en les marquant
d’un prétexte religieux. 4° Le pasteur qui
exerce son ministère à l'étranger, tout en
se servant de sa propre langue pour l’inistruction religieuse des enfamts et pour les
cultes, a le devoir d’apprendre la langue
du pays où il habite.
La Conférence se déroula, dains une atmosphère de grande cordialité. C’est avec
gralnd plaisir que nous retrouvâmes à
Graz des amis déjà connus et appréciés.
Il faisait bon de faire de bonnes connaissances, et de fraterniser avec des frères
de nationalités, de mentalités, de confessions diverses. Nous avons constaté une
fois de plus que notre Eglise Vaudoise
est favorablement connue et appréciée.
C'est dans des terme'S très sympathiques
que s’est exprimé à notre égard le Directeur ides Archives, qui nous a fait visiter une foule de pièces fort intéressantes, remontant — la plupart — au 16®
siècle. Par exemple, un texte de la Confession d’Augsbou'rg, quii jaorte la date du
L521. Un ancien psautier anabaptiste porte
les traces de la cheminée où ses propriétaires devaient le cacher pour qu’il ne
leur fût pas enlevé. Et une quantité d’autres documents de haute valeur.
Graz est une jolie ville, fort bien placée, auT les deux rives de la Mur, dominée par une cclline, un grand massif que
surmonlte un ancien 'château 'Orné d’un
clocher très pittoresque. La viUe sentit
le 'souffle bienfaisant de la Réforme, et
vit ensuite les horreurs d’une violente
contre-réformie qui fit de nombreux martyrs. Aujourd’hui, cette ville de ISO.OOO
habitants compte 15.000 Evangéliques Luthériens. Il existe aussi une petite Eglise
Méthodiste. C’est dans la belle cathédrale
que nous participâmes au culte, le matin du dimanche 5. Un culte soleninei, où
règne un ordre parfait, où l’on respire
im mysticisme de bon aloi, où l’on jouit
d’un recueillement bienfaisant, où chaque
partie du culte est profoindémmt fidèle
aux principes de l’Evangile, et tend à ce
qui est l’essence du culte, c’est-à-dire à
l’adoration.
C’est dans ce sanctuaire que quelques
pasteurs ont prêché le dimanche soir.
Mon message, prononcé en 'langue française, fut ensuite traduit en allemand par
un collègue suisse.
Que Dieu veuille bénir ces rencontres
pour le rapprochement des Eglises et des
peuples, et pour la bonne cause de la paix.
G. Bertinatti. .
La granileur des petits devoirs.
Employons le talent que nous avons reçu
pour la gloire de Dieu, et si c’est sa volonté, il nous en confiera davantage à faire
fructifier. En remplissant fidèlement ncs
I>etite devoirs, nous deviendrons capables
d’en assumer de plus grands. Mais n’alIdns pas croire que nos menues obligations quotidiennes soient indignes d’être
offertes en hommage au Seigneur.
Beaucoup de chrétiens zélés s’irritent et
se découragent en se voyant toute leur vie
astreints à' des tâches banales ou vulgaires. Le monde exalte leis coups d’éclat, les
promesses extraordinaires, et se soucie
I>eu de l’humble héroïsme de la vie de tous
les jours. Et pourtant, si Dieu envoyait
deux de ses anges sur la terre, l’un pour
gouverner un empire, et l’autre pour balayer les rues, ils regarderaient chacun
leur emploi comme digne d’être accompli
avec soin, avec amour, en l’hanneur de
leur Maître. Pour la vraie fidélité nul devoir n’est trop petit, l’esprit dans lequel
on le remplit fait sa grandeur et sa
faiblesse. Révérend Miller.
2
SOUVENIRS DE VOYAGE
L’IRLANDE. •
On laisse Londres de bonne heure et le
Royal Irish Mail file vers Holyhead où il
faut s’embarqiuer. On est à peine hors
du petit port que des vaglues formi'diubles
balayent le pont et on ne voit plus un
seul passager ! Je ne souffre pas le mal
de mer, mais je me retire aussi à l’intérieur pour une tasse de thé, à cause du
vent.
Après quelques heures de n'avigatioln on
arrive à Kingstown, le port de Dublin où
j’ai d’agréables surprises. Tout d’abord,
voilà qu’on m’appelle par mon nom au
milieu de la foule : c’est la dame de notre
Secrétaire dte Dublin qui est veniue m’attendre avec l’auto ! C’était beaucoup pllu'3
que jeine pouvais m’attendre et j’étais presque ému. J’avais connlu et enrôlé ces gens
Tannée précédente et Ton peut imaginer
si j’étais content de voir leur gentillesaé.
C’était le samedi séir, et le dimanche
je dlevais prêcher à Kingstown même,
dans l’église presbytérienne : je fus hôte
de la cure de cette petite ville où une
autre surprise m’attendait. Le Pasteur me
dit : Il y a deux dames yaudoises qui oint
entendu que vous veniez et elle désirent
vous voir, nous les aurons à la maison
dans la soiréq.
Deux dames vaudoisies à Kingstown !
c’était plus que je ne pouvais croire et
pourtant c’était vrai. Elles ont épousé des
Irlandais et sont établies là depuis quelques annnées, mais elles n’ont pas oublié
leurs vallées et leur église. Je fus très
heureux de tro/uver des vaudoises ocntentes de se faire connaître : Tune d’elles a
même 'accepté d'être notre collectrice
dans' la. vide, ce dont je lui siuis très
reconnaissant.
Mais laissons dé côté les détails.
L’Irlande a attiré l’attention publique
pendant la guerre et quelques années
après encore.
Elle, en partie au moins, réclamait
YHome Raie, l’autonomie. La partie Nord,
protestan'te, au contraire, ne voulait pas
en savoir. Il y eut une langue lutte, des
voies de fait : la situation aujourd’hui est
tranquille ; on ^t parvenu ' à une solution : la partie méridionale, catholique,
s’est constituée en un petit royaume indépendant, avec sa monnaie, ses timbres,
etc. ; tandis que la partie Nord', protestante, a continué son union avec l’Angleterre, tout en ayant une espèce die gouvernement à soi, avec son parlement.
La capitale de l’Irlande méridionale,
est Dublin, grande et belle vüle. Vous
serez cependant surpris d’apprendre que
dans cette vide il y a de magnifiques églises protestantes et que leurs membres re. présentent l’élite de la population,. La direction des entreprises, les plus hauts employés sont protestants et cela grâce à
une éducation supérieure. La partie Nord
de Tîle est protestante ; sa capitale, Belfast, est la citadede du protestaintisme irlandais. Les Protestants ont eu beaucoup
à souffrir en Irlande et, dans un certain
sens, cela a été un bien, car ils ont ainsi
conservé un esprit actif et aguerri.
Les Presbytériens sont la grande majorité à Belfast et ont des idées pratiques
comme les Vaudois ! En effet, leur War
memorial (monument en souvenir des soldats morts à la grande guerre) est une
espèce d’hôtel ou de « retraite » très commode pour étudiants, pour pasteurs de
passage, pour employés loin de leurs familles, pour missionnaires venant en vacances. Pour ces derniers, il y a même
un appartement réservé dont j’ai pu profiter aussi pendant mon séjour à Belfast.
Rien de ce qui peut contribuer à l’hygiène
physique et morale n’y manque ; saUes
de bains en bon nombre, sades de lecture,
outils pour gymnastique, chapelle. La Direction a eu Tamdbilité de me faire présider le culte, le dimanche matin, ce que
j’ai fait avec beaucoup die plaisir, vu qu’ü
y avait un grand nombre de jeunes gens
et de jeunes fîUes qui peuvent ainsi devenir des amis de notre œuvre en Italie.
Pendant mon séjour en Irlande j’ai eu
l’occasion de visiter deux camps rqilitaires, ou mieux garniscms stables, et je crois
qu'il vaut la peine d’en dire un mot. Je
n’entre pas dans les détails de la vie matérielle, qui est organisée d’Une manière
admirable. C5e qui nous intéresse, c’est le
côté moral et spirituel, et nous lavons relevé qu’on soigne les soldats avec amour;
on les suit. Une œuvre magnifique est accomplie par ces Maisons du Sol/Mt où Ton
peut passer ses moments de loisir dans
un miheu sain et instructif, avec salles de
jeux, de lecture, cinéma, théâtre, culte.
Tous n’en profitent pas et préfèrent les
débits de boissons alcooliques ; maiis ceux
qui ont plus de bon sens deviennent des
habitués et se font beaucoup de bien.
Pour comprenldre Tinflueince de ces institutions, il faut penser que le iservice militaire est un métier et que, par conséquent, les soldats restent sous les armes
pendant de longues années, loin de leurs
familles, de leur milieu, de leur église :
que serait-il de leur vie mcrale et spirituele si en ne les suivait pas en les entourant de soins et de sympathie ? J’ai
passé quelques jours dans ce milieu militaire, et tout en ne me sentant pas tout
à fait chez moi, j’ai dû admirer ce qu’on
fait pour les soldats. Je quitte enfin Tirlande en m’embarquant à Belfast, le soir ;
la mer est calme, le bateau est neuf et
d’une propreté incroyable, ce qui me permet de m’endormir en toute tranquillité
pour me réveiller à Liverpcol, le matin
suivant.
Je pense qu’il est temps de finir cette
série pour ne pas trop ennuyer le lecteur
sur le même sujet : si jamais, nous repren-.
drons après avoir voyagé encore !
L. M.
rinnnnnnna nnpDq n ncTnan nn
A. C. D. G. MJLORENCE
École des Secrétaires Unionistes.
Le IIP cours des Secrétaires Unionistes
d’Italie a eu lieu, du 20 au 27 septembre,
dans les vastes et magnifiqqps locaux dé
l’Union ide EHorence. Il y avait, comme
professeurs, notre cher secrétaire national,
av. C. Gay, le prof. SibiUe, de Rome, le
docteur Visser T’ Hooft, secrétaire du Comité Universel de Genève, et le prof. P.
Super, secrétaire national de la Pologne.
Une vingtaine d’Uinionistes étaient présents, qui venaient de toutes les villes
d’Italie (Padoue, Catane, Rome, Turin, Milan, etc.), et dont la plupart étaient des
étudiants « universitaires » qui Ont choisi
oette activité après avoir connu la bonté
et la valeur du travail unioniste.
Le docteur Visser T’ Hooft a donné,
dans cinq leçons, une étude sur « La Chrétienté et le monde irnderne », un essai sur
«La psychologie de Venfant». Le professeur Super parla sur : « Les Buts de l’Education » et aur « La Philosophie technique
du travail unioniste ». Le soir, enfiin, tous lœ
secrétaires et les aspirants se réunissaient
encore pour discuter les problèmes traités
dams la journée, pour poser tdes questions
et écouter les expériences sur le travail
unioniste italien.
A Florence mous avons été frappés de
voir une A. C. D. G. aussi florissante et
nous ne nous attendions vraiment pas à
ce que, en peu d’années de reprise dfe travail, les Unionistes florentins auraient obtenu de si beaux résultats. Un tènnis,
monté depuis peu de mois et dont quelques secrétaires ont fait les éloges pendant le cours, fonctionne activement ; un
petit théâtre qui, le 'soir du jeudi 25,
comme à Timproviste, se remplit complètement pour une soirée que les jeunes
secrétaires voulurent offrir comme remerciement à TA. C. D. G. florentine et comme
démonstration au public d’une des activités unionistes; une soirée d’inauguration avec un nombreux public choisi, malgré le temps peu favorable, sont autant
de preuves de la ferveur unioniste des
jeunes florentins, guidés avec jugement
par le secrétaire av. Gay et son infatigable et gentille Dame, auxquels nous sommes redevables de l’affirmation et de la
bonne réussite du cours des secrétaires
unionistes. V. P.
el
C’était environ Tan 1230 : l’Italie, divisée en cent états, était le théâtre de luttes sanglantes, entre le pape et l’empereur ; les hommes brandissaient leurs glaives et les posaient seulement pclur se lancer les plus noires accusations de crimes
horri'blœ. C’est le siècle dans lequel on
acouse un roi de sévir contre ses prisonniers, au moyen de chaudières infernales,
d’affirmer que Christ est un des trois
graîndS imposteurs qui ont paru sur la
terre ; et c’est aussi le siècle dans lequel
on acougera tel, qui sera pape plus tard,
d’âvoir fait un trou dams la voûte, pour
en faire descendre sia voix comme ceUe
d’un ange, et imposer ainsi' Tabdicatioin
à Célestin, souverain pqntife.
Frédéric II, empereur, guerroyait en
Palestine pour délivrer Jérusalem de Toppreission turque ; Grégoire IX, cependant,
cherchait à délivrer l’Italie de Toppression impériale ! C’est au milieu de toutes
ces guerres ...de délivrance, que naquit,
probablement, celui que nofus appelons aujourd’hui : Jacopone da Todi.
Nous ne savons pas grand’chose de isa
vie, mais ce peu que nous Savons est 'assez
intéressant pour qu’où le rappelle, car il
présente, toute considération sur la personnalité de Jacopone à part, une analogie frappante avec la conversion de SaintFrançois, de celui que nous appelons Pierre
Valdo, ...de Luther.
Comme Saint-François, comme Pierre
Valdo, Jacopone appartenait à une famille
si ce n’est noble, riche en tout cas ; sa
jeunesse fut celle d’un jeune homme de
son temps ; étudiant, il jouit de la vie ;
ensuite ü se maria, professa le droit, fut
probablement un brave mari, travaillant
et se souciant fort peu de la religion,
quoiqu’on ce temps-là uine fièvre héroïque
de pénitance se fût[ emparée de beaucoup
d’esprits, en Ombrie surtout. Il semblait
que cet «,avocat » n’eût que faire de Dieu,
et Dieu de lui. Mais voici, à quarante anS,
Dieu l’arrête, avec une vibLenice qui peut
nous surprendre ; comme II arrêta, Pierre
Valdo et Saint-François.
L’épreuve fond sur Jacopone : son
épouse meurt, d’une mort tragique, et il
se voit obligé à rentrer en soi-même. Il
a offensé Dieu par son attachement pour
les plaisirs de ce monde ; maintenant ü
méprisera richesse, science, honneur, santé,
joie. Il aimait à se parer de beaux habillements ; le voici parcourant les routes,
vêtu d’un sac grossier, invoquant sur son
corps la malédictidn de TEternel.
Il avait, dans sa jeunesse, mis la science
au service du mensonge, de la discorde,
de la licence. Maintenant il a compris qu’il
ne connaît qu’une chose : à savoir qu’il
est un pécheur, que tous les hommes 'sont
des pécheurs que Dieu veut sauver. Et
alors il écrit. La poésie est la forme naturelle pour lui d’exprimer sa pensée ;
théologie, morale, e^diortations, appels,
imprécations, tout est en vers.
Il est des personnes qiui s’étonnent souvent que les chrétiens convertis soient
parfois si impétueux dans la manifestation de leurs nouvelles idées, qu’ils ¡sentent toujours la nécessité de proclamer le
bonheur d’avoir trouvé le salut. Souvent
on est poussé à se demander s’il n’y a pas
un peu d’affectation dans ce qui, au premier abord, semble du zèle intempestif.
Ces personnes devraient lire les violences, les extases, les poésies de Jacopone,
le journal intime 'du converti ; elles pourront comprendre la psychologie de la conversion ; voir que cesS énergies qui se perdaient auparavant, ont acquis, au contact
du Maître, une force supérieure : elles se
sont transformées.
L’âme de Jacopone a oomprie ce qu’elle
est, ce qu’il faut être : elle sent qu’elle
doit à tout prix faire comprendre à ceux
qui ne le savent pas ce que lui a enseigné l’épreuve. Il voudrait leur éviter le
creuset de la douleur ; c’est pour eda qu’il
est violent. Il insulte ceux qui ne l’écoutent
pas : c’est qu’il sait, par expérience, où
mène la route qu’ils suivent. C’est par excès d’amour qu’il hait Boniface VIII, pape.
Il voit la décadence de l’Eglise, la cor
ruption générale ; il doit dénoncer la honte ,
et la corruption quoiqu’il sache ce qui
l’attend. En 1238 les portes d’une ohseure
prison, à Palestrina, s’ouvrent poiur accueillir Jacopone, frère de Tordre de SaintFrançois, qui n’a pais craint de s’unir au*
armées des ennemis du pape. Cinq ans if'
soupira dans les fers, heureux finalement
dans ses souffrances, peur mourir trois
aïK plus tard, seul, dans sa cellule.
Figure puissante, quoiqu’on en peinise :
.sa poesie tourmentera toujours les critiques, mais pour les chrétiens elle est 'un
document de vie intérieure, terriblement
grave.
Quaiqd Jacopone chante sa sainte folie;
quand nous pensons à ces longs cortèges
de pénitents, parcourant les routes de
TOmbrie, se fouettant jusqu'au sang ;
quand nous saluons nos martyrs dans nos J
sanctuaires, ne disons pas simplement :
« fdie » ! Car c’est leur sainte folie qui a
répandlu la lumière ; les sagas trop souivent
préfèrent la... demi-obs'eurité. Aloisius.
A propos dos statistiqoes relipieoses
Il ne 'Sera pas inutile de s’arrêter cjuel-^
ques instants sur les chiffres fournis par
le Fédéral Coundl sur la situation générale et particulière des Eglises des EtatsUnis ; chiffres qui ne s’éloignent pas de
beaucoup de ceux fournis par le recensement de 1926. En 1926, les différentes dénominations religieuses comptaient 232.000
églises et 44.380.C00 membres, âgés 'de
plus de 13 'ans, et 21 millions d’élèves dans
les écoles du dimanche.
La valeur des bâtiments ecclésiastiques
se montait à 19 milliards de Lires-or,
sans que le total des édifices scolaires, dés
hôpitaux d’Eglises fût compris dans ce
chiffre. Les dépenses en faveur des Eglises
se chiiîraieint, en 1926, à 4.085,000.000 de
Lires-or !
Les membres des Eglises formenlt le
55 % de la population adulte des EtatsUnis...
Depuis 1916, dix-huit d'énominations ont
fusionné avec d’autres : seules deux nouvelles Eiglises ont été créées. La prédomir
nance ¡dé Télément féminin est sensible) ;
il y a 125 femmes se rattachant aux Eglises pour 100 hommes...
Il ressort )du recensement de 1926 que
les Eglises protestantes ont la majorité de.
leurs membres à la campagne, tandis que
les Juifs, les gens appartenant à la science :
chrétienne et les catholiques-romains, ont;
leurs congrégations surtout dans les viUes.
Seules les Eglises épiscopales, baptistes
(Nord), luthériennes (allemande), réformées, comptent plus de la moitié de leurs
membres dans les grandes villes.
Les catholiques-romains, les Juifs, et
autres groupements non protestants (orthodoxes, musulmans, boudàistes), représentent le 38 % de la population religieuse des Etats-Unis. Signalons ici que
les catholiques occupent une place privilégiée dans les Etats où dominent les
étrangers (Maine, Louisiane, Nouveau Mexique, etc.).
...A la campagne il y a une augmentation dams le nombre des personnes se rattachant à une Egli'se.
(La Semaine Religieuse).
Tous ces chiffres parlent et nous disent plusieurs choses : 1“ que, à la campagne, l’esprit se conserve plus fortement religieux ; 2" n’oubliez pas, quand
S’^on vous fait tinter les oreilles avec les
horreurs de la civilisation américaine
dans les grandes viUœ, n’oubliez pas que
les protestants n’y sont pas en majorité !
PERSONALIA.
Le 8® « Congrès internatioinal de l’Histoire de la Médecine » — qui réunit dernièrement à Rome les représentants des
plus hautes i>ersonnalités médicales d’Europe — a nommé, au cours de sa dCTnière
séance, notre coreligionnaire, le sénateur
professeur Davide Giordmto, président de
« l’Association internationale de THistoire
de la Médecine».
3
Pr '
Prie pour les deux.
Uin vieux dicton italien dit que un mal
<iui est commun à phosieurs est presque
une joie. Voici une historiette de L. C. G(Le Térrwigmge), qui prouve runiversalité d’une maladie, sans que toutefois nous
en éprouvions une grande joie. C’est une
maladie.,, comment dirai-je... ecclésiastique : l’église, les sermons, la prière... c’est
bon pour les femmes ; ...elles remplissent
les bancs du côté des femmes ; les bancs
des hommes lasnt presque toujours vides.
Mais voici la nouvelle :
Le père et la mère Mathieu étaient
un vieux ménage. Ils s’entendaient fort
bien, mais il y avait un point noin La
Marguerite était dévotieuse et le Mathieu, assez tiêdo et indifférent, faisait
passer l’argent au premier plan.
Tous les samedis, il promettait à sa
femme de raccompagner au temple le lendemain. Mais le dimanche matin venu,
quand il avait fait sa toilette, s’étant r'asé
de près, il s’installait devant son secrétaire, et commençait à faire des comptes ;
il additionnait ses gains, supputait les pertes, comptait et recomptait.
Pendant ce temps Marguerite se hâtait,
mettait ises atours du dimanche, prenait,
sur l’étagère, la Bible et le cantique. Durant cœ préparatifs, elle rappelait à son
mari de se dépêcher, qu'il était l’heure de
partir. Lui ne se pressait pas, et régulièrement disait : « Ecoute, ma bonne, pars
seule aujourd’hui, je n’ai pas fini ce
compte». Elle, alors, ouvrait tristement
la porte en disant :-« Au revoir, je pars »,
et lui, répétait toujours la même phrase :
« Va, ma vieille, et prie pour les deux ! ».
Tous les dimanches, même comédie et
même refrain! Va, ma„ vieille, et prie
pour les deux ! et la femme s’en allait
peinée.
Mais voilà, une nuit, Mathieu eut un
songe très beau au commencement, terrible à la fin.
Marguerite et lui étaient morts le même
jour et cheminaient côte à côte vers ie
Paradis ; lui, heureux, pensait : j'entrerai avec Marguerite. Saint-Pierre, soinriant, attanidait avec sa grosse clé à la porte
entr’ouverte.
Aimablement il prend la femme par la
main, et la tirant vivement de l’autre côté
de la porte, il dit : « Viens, ma bonne », et ;
« Entre pour les deux ».
Le bruit de la grosse porte se refermant
brusquement effraya tellement Mathieu,
qu’il se réveilla d’un bond ! O bonheur,
ce n’était qu’un rêve, mais un rêve béni,
car, tous les dimanches, il était maintenant le premier prêt, (disant à sa chère
compagne : Dépêche-toi, il est l’heure,
nous serons en retard !
A. O. D> G.
Nous rappelons que le Congrès traditionnel des Unioins Chrétiennes de Jeunes
Gens aura lieu, D. V., à La Tour, -le 1”’ novembre, dans l’Aula Magna du Collège.
Pour offrir à toutes les Unions la possibilité d’y participer, il commencera à
9 heures et finira à 4 heures. On prie les
délégués qui ¡désireraient prendre part à
l’agape fraternelle de le faire savoir au
Comité. Samedi soir, 1"’ novembre, M. le
pasteur Bertinatti, de Venise, tiendra
une oanférence avec projections lumineuses, dans l’Aula Magna du Collège.
Le Comité.
AAAAAAAAAAAAAAAAAA
iioiiM iiavioiis !...
Il faut appreaidre à me regarder les défauts des autres que par les yeux de
l’amour, avec charité, avec patience, avec
compassion. Noms -ne savons pas -les secrets
de ceux qui nous entourent. Nous' igmorons
quelles blessures ont fermé leurs coeurs,
aigri leurs caractères. Nous n’avons pas
idée des épreuve^ qui rendent la vie si
pénible, si difficile déjà, à tant de personnes peu 'sympathiqjues, envers lesquelles
nous nous montrons parfois impatients, ou
auxquelles nous ne témoignons que froideur ou indifférence. Si noluis connaissions
les déceptions amères, les intimes et profondes douleurs qui se cachent devant
tant de visages souriants, nous serions
bons et affables avec tous les hommes.
Révérend, Miller.
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGROGNE. Après six ans de ministère dans cette paroisse, appelé par la Table, M. le pasteur David POns est allé diriger l’Asile de Vallecrosia et l’œuvre
évangélique dans cette région.
C’est avec un vif regret que l’Eglise
d’Angrogne a dû se séparer de M- et M.me
Pons, qui ont travaillé au bien moral, spirituel et matériel de cette p-aroisse.
Dans l’après-midi de dimanche 12 oour
rant, les Mères et Jeunes Filles -de TUinion
entouraient leur chère Présidente pour lui
témoigner leur affection et lui exprimer
leur vive reconnaissance en lui offrant
un modeste souvenir.
Au culte du dimanche matin, 19 courant, uine nombreuse assemblée, était présente pour entendre le sermon d’adieu de
son Pasteur qui, en termes émus, exhorta
ses auditeurs à la sympathie réciproque,
à la reconnaissance et à l’espérance en
Dieu.
Le Consistoire fit exprimer à' M. Poiiis
et à flVladame sa profonde reconnaissance
et leur en offrit un signe tangible au nom
de la paroisBe.
M. Pons, ému, remercia et exhorta l’auditoire à entourer de sa sympathie le nouveau conduteur, M. le pasteur émérite
Pierre Chauvie. — L’assemblée entière
s’associa à la prière pour demander à Dieu
de bénir les deux Pasteurs dans leurs nouveaux champs ¡de travail. h.
Voilà donc un fidèle collaborateur de
TBcho qui s’éloigne ; noivs espérons toutefois recevoir souvent de ses 'nouvelles et
l’en remercions dès 'maintenant. Réd.
COLONIE BELGRANO. Unis dans la
mort, comme ils l’avaient été dans la vie,
à peu de jours d’intervalle sont morts
MM- ff. J. Toum et Pierre Tourn, originaires de Rorà, d’où ils étaient partis en
1871.
Le Memajero Valdense (l’organe dè nos
fi’ères de l’Amérique du Sud, si riche en
nouvelles locales qui sont une... -des croix
du Rédacteur de L’Echo des Vallées), nous
annonce, entre autres :
COSMOPOLITA. Avec le plus grand enthousiaismie, toute nos Eglises de l’Uruguay ont célébré le jubilé du pasteur
M.t Pierre Bmmous, un pionnier de notre
œuvre -dans l’Amérique d‘u Sud. Originaire
de Ri'daret, il fut élève de l’Ecole Latine
(Pomaret), -du Collège, de la Faculté de
Théologie à Florence. Consacré en 1880,
il fut suffraganit et coadjuteur à Turin, Naples, Rome ; en 1881 il épousa M.Ue
Constan-ce Pons, et après avoir répondu
à l’appel (du modérateur doct. Pierre
Laintaret, il arriva en 1882 à Colonia Valdense. Sa vie fut, pendant plusieurs années, celle d’un miæionnaire, loin die sa
patrie qu'il n’a plus revue .depuis l’an 1891.
Il a été le premier pasteur qui a visité la
colonie de Iris (dont le conducteur spirituel est aujourd’hui le pasteur M. Silvio
Long). En 1921 M. Pierre Bounou's avait
droit à l’éméritation, mais il a toujours
continué son activité, que les Eglises du
Sud-Amérique espèrent voir continuer encore bon nombre d’années.
LA TOUR. Mariage, Le 14 courant,
M. 1© pasteur P. Peyronel a célébré, dans
notre temple, orné de fleurs pour la circonstajnce, le mariage de M. René Giampiccdli, fils du toujours regretté modérateur M. Ern. Giampiccoli, 'avec M.Ue Laiigina Mûris, de Milan.
Nos mei-lleuTs vœux suivent les jeunes
époux.
— L’Union Chrétiennes de Jeunes Gens
reprendra son activité, D. V., mardi prochain, 28 octobre. La salle aura, cette année, un aspect... moins rébar,batif ; Jes parois sont peintes à neuf et tout sera en
ordre ; il ne manque (mais peuvent-ils
manquer?), que la bonne volonté et le
zèle des Unioniste. A l’œuvre donc, cair
il y a diu travail... qui s’annonce pour tous :
quête des dons en nature pour nos Institutions hospitalières, « Gmwegno » du 1*"^
novembre. Semaine de Prière, etc., etc. !
■— Une .date qu’il ne faut pas oublier
c’est le 15 novembre, terme extrême pour
le payement de la cotisation annuelle au
Touring Club d’Italie, pour le 1931, Ceux
qui le font avant cette date obtiennent
à L. 15,50, au lieu de L. 18,50, l’abonnement à la magnifique revue « Le Vie
d’Italia». En plus, avec la modeste cotisation de L. 15, ils recevront un très beau
volume illustré sur la Lombardie (256 pages, 454 illustrations), un volume des voies
de communications et une grande carte de
Rome, sans compter les nombreuses réductians de tous genres qu’on obtient par
la simple présentation -de la « tessera ».
Ceux qui désirent encore le grand volume
iüuBtré sur le Piémont, où les Vallées et
les Vaudois sont dignement mis en évidence, n’ont qu’à payer la cotisation de
l’année courante.
Le Touring a en outre publié très récemment la 5° édition du Guide du- Piémont, complètement renouvelé, qui dònne
une vision très actuelle de notre région
(748 pages, 21 cartes, prix pour les membres L. 18, pour les autres le double), tout
eu iflustrant très bien les Vallées Vaudoises, jusque dans les détails. Tous lois
versements et commissions pour le Touring peuvent se faire, sans les moindres
frais, au Banco di Roma de La Tour (Via
Roma), ou chez le consul du Touring,
M. Attiho Jalla.
— Le Comité de la Croix-Rouge a prié
M.lle Rollini (Viale Dante) de se charger
de recevoir les cotisations des membres. Ceux qui ne l’o-nt pas encore fait
sont priés de le faire au plus tôt. A. J.
RODORET. Dimanche dernier, 19 courant, la paroisse a eu le privilège de recevoir la visite de notre cher et vénéré Modérateur, qui a présidé le culte principal
du matin. Au nom de tous les paroissiens
qui ont bien apprécié son message chrétien, nous tenons à le remercier encore
pour sa ,bonne visite dont le souvenir restera longtemps parmi nous. G.
ROME. Le Bulletin de l’Eglise Vauidoise
de Rome nous annonce que le temple de
Rue 4 Novembre (pasteur J. Bonnidt), á
été rouvert, après avoir été fermé pour
deux mois pour des réparations. Pendant
ce temps les cultes ont été célébrés dans
le temple de Place Cavour (pasteur P. Bosio). Nous remarquons avec plaisir le fait
dé 31 demandes d’inscription à l’Efelise
Vaudoise |de Place Cavour. Les étudiants
de la Faculté de Théologie seront, cette
année, au notabre de 12, parmi lesquels
un étudiant -de nos colonies ,de l’Amérique
du Sud.
ROSARIO TALA. Un exemple. Le Consistoire, après avoir considéré que la paroiiæe est trop vaste pour les jambes -d’un
pasteur, a décidé d’acheter une mutomobile pastorale.
SAINT-GERMAIN. De S. Salvador, nous
apprenons la mort chrétienne de M.me
Madeleine Gilles-Guigou, à l’âge ¡de 72 ans ;
die a été pendant toute sa vie un exemple de charité et de zèle pour la maison
de Dieu.
SAINT-JE AN. C’est avec un vif regret
que nous avons dû constater combien peu
de personnes ont eu le plaisir -de pouvoir
entendre la belle et bonne conférence sur
l’œuvre missionnaire dite par les demoiselles Giugler et Daugimont, jeudi dernier,
16 courant. Par leurs bonnes paroles et
par les clichés très clairs, les demoiselles
Giugler et Daugimont nous ont révélé les
progrès de l’œuvre missiannaire qui a été
faite dians' plusieurs parties de l’Afrique et de l’Océanie, mais, hélas ! aussi
l’ouvrage qui reste encore à faire et
combien sont grandes les diflficultési. Cependant, quelle grande satisfaction et quels
grands exemples de foi, de loyauté, de
courage, -d’héroïsme même, noMs donnent
les nègres. Tout en remerciant chaleureusement ces chères missionnaires pour leur
intéressante Causerie, nous voulons leur
dire que nous désirons les aider et les soutenir par la prière.
— Présenté par le modérateur-adjoint
M. Louis Marauda, a été installé dans notre temple, dimanche 19 courant, le nouveau pasteur M. Lorenzo Rivoira. Ce fut
une cérémonie très belle et très touchante.
Le temple, garni, avait un air de fête;
les nombreuses personnes _ (plusieurs durent rester debout) s’y étaient rendues
toutes avec un même but : témoigner au
nouveau pasteur le désir de l’entourer et
de l’aider dans son ministère ici et de
prier d’un seul cœur pour lui. M. L. Marauda ádrese son message chrétien sur
ces mots du prophète Michée : « Nous
marcherons au. nom de l’Eternel notre
Dieu». Les Unions des Jeunes Filles et
des Jeunes Gens chantèrent avec expretssàon un chœur de circonstance. Ce fut
ensuite M. h. Rivoira qui nous adressa
son menage. Il avait choisi son texte dans
Saint-Jean, chapitre IX, verset 4 : « Pendant qu’il est jour, il me faut faire les
œuvres de Celui qui m’a envoyé ».. Au nouveau Pasteur nous renouvelons nos meilleurs vœux pour un long ministère béni,
— Combien on jouit de s’aimer et de sentir qu’on s’aime, mais combien se serre le
cœur en pensant à la séparation 1 Chacune
des nombreuses personnes qui s’étaient
rendues, dimandie après-dîner, dans notre Salle de la Maison Vaudoise, ix)ur dire
an revoir au Pasteur démissionnaire et
donner la bienvanue au nouveau Pasteur,
l’a senti.
M. J. Long a bien voulu se rendre interprète des différents sentiments. Après
le chant des Unions, c’est M. E. Benech
qui, d’upe voix émue, au nom de M. Tron,
nouls dit combien ce dernier aimait ses
paroissiens, le travail qu’il a accompli surtout parmi l’enfance et la jeunesse, et les
remerciements pour tous ceux qui l’ont
soutenu et aidé dans sa mission.
M. J. Long remercie, encore au nom de
tous, notre vénéré pasteur émérite M. B.
Gardioi, et donne à M. L. Rivoira la
bienvenue.
Bien peu de chose a été le petit souvenir d’amour, de reconnaissance et de bienvenue qui a été offert aux Pasteurs en
comparaison des souhaits et des sentiments
que chaque présent aurait voulu exprimer
à chacun d’eux. Encore une fois nous désirons assurer à M. Tron que rien ne
pourra affaiblir notre affection pour lui,
que chacun -de ses paroissiens gardera
dans son. cœur le souvenir de son dévouement et de soin ministère béni et le soutiendra par la prière dans son nouveau
champ de travail, où nous lui souhaitons
die pouvoir bientôt se rendre. g.
FEDERATION DES VAUDOIS
DES ÉTATS-UNIS.
Souscriptions pour l’Eglise-Mère 1929-1930.1
VP Liste.
CHICAGO,
P. P. (un membre de l’Eglise VaudoisePresbytérienne, sicilien d’origine), $ 100
(cent).
NEW,-YORK.
Groupe Benjamin Pons :
Etienne et Louise Peyrot, $ 2 - François Grill (120 th St.), 1 - Marcel et Lyidïe Sauthier, 2 - Jœn et Jenny Poët„ 2 Judith Grill, 1 - Catherine H. Rostan, 0,50
- M.me Virginie Godin, 1 - Henri Ghigo, 1
- Pierre Geymonat, 1 - Louis et Marie
Peyrot, 2 - Benjamin et Lydie Pons, 2 M.me Julia Poët (Newark), 1. - Total $ 16,50.
Groupe Mie Baridon:
Pierre Louis et Clémentine Rostan, $ 2 Emile Genre, 1 - M.me Ernestine Coïssom,
1 - Pierre et Julie Baridon, 2. - Total $ 6.
Groupe Hmti Rivoire et Lisette Rivoire :
Etienne Ricca, $ 1 - Paul Roman, 1 - Michel De Pasquale, 1 - Albertine Dalmas,
1 - M.me Henriette Eynard (L. I.), 1 Henri Bertin (N. J.), 1 - Anselme Plavan (Id,), 1 - Esther Roman, 1 - Henri
et Pauline Rivoire, 2 ; Lisette Rivoire, 1 Arrigo Rivoire,. 1 - Laurent Rivoire, 1 Marguerite Rivoire, 1 - M.me Aline Revel,
1 - Marguerite Bertin, 1. - Total $ 16.
OOOOOO- OOO-O'O-O-OOOOO'O-OO'&O
Les grandes nouvelles.
France: Le mauvais temps fait fiage ;
un violent cyclone a dévasté la Vallée de
l’Isère, entre TruUins et Saint-Marcellin :
on y prévoit des dommages i>our 10 millions. Dans la Haute-Savoie le Flier a débordé. A Nancy plusieurs quartiers sont
inondés, après une pluies torrentielle. Le
niveau des eaux de la Seine et de la
Marne monte chaque jour d’une manière
alarmante. Une trombe d’eau a causé de
grands désastres sur la Côte d’Or. La
Saône a -détruit toutes les cultures le long
de ses rives ; VOuche a inondé plusieurs
villages et les rues des quartiers inférieurs
de Dijon sont transformées en de vrais
torrents.
Italie ; En présence de S. M. le Roi
d’Italie et des représentants de 70 gouvernements, S. E. Mussolini a célébré le
XXV“ anniversaire de l’Institut Inteimational d’Agriculture, par un puissant discours dans lequel il exalte l'esprit « rural » contre les néfastes séductions des vil-
4
les. — Le Conseil .des Ministres a pris
d’importantes idécisionis. Entre autres, on
a fijcé les règles du prochain recensement de la population; le 28 octobre
(anniverBaire de la « Marcia su Borna »)
est reconnu comme fête nationale ; le 11
février (anniversaire du Concordat) remplacera désormais le 20 septembre. — Le
nouveau Ccdé de Commerce contient 'de
sévères sanctions contré les administrateurs infidèles qui causent des dommages
à la masse des aictiannaires. — Le nouveau
Code Pénal entrera en vigueur le 1'"^ juillet 1931. — La célébration de Virgile a vu
l’aipothéose du poète latin à Rome. En
présence de S. M. le Roi, dans la Salle de
Jules César, sur le Capitole, S. E. Romagnoli, membre de l’Académie d^Italie, a
exalté l’a.rt et la pensée du poète.
Allemagne : Le Reichstag a repris ses
séances, au milieu du tumulte des socialnationalisteS et des communistes. La situation est rendlue plus grave par une terrible grève qui a éclaté à Berlin, et qui a
eu des répercuissions à Cologne. Le ministère a pu toutefois obtenir une petite majorité en renvoyant ses projets.
Jules Tr«n* directeur-responsable
Terre r*elli(^e - |mpr>n*rr.e
Nom avons la douleur d'annoncer le départ pour la Patrie Céleste de notre chère
mère, helle-mère, grand’mère et tante
i
Fleurs en souvenir du comm. Henri Ribet : M. Henri Tron, Saint-Jean, pour le
Lit Léger, L. 100.
« $ «
Dans sa dernière séance, .la Commission
a décidé sept nouvelles' admissions au Refuge, et trois à l’Orphehnat.
La Bourse Pellegrino devenant vacante,
elle a été assignée au deuxième concurrent
du concours précédént.
Le chauffage central a été étendu à de
nouveaux locaux, tant au Refuge que dans
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PERRPiRO - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLQ - Pa.store : Luigi Mniauda.,
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
PR.ALI - Pastore : Alberto Fulirmann.
PRAMOLLO - Pastoie: Ermanno Gciire.
PRAROSTINO - Pastore; Au'gusto Jahicr.
RICLARE'ITO - Pastore : Guido Micgge.
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AOSTA - Ciiiesa: 3, line Ci’Oix de Ville - Pastore: Giovanni Mie.gge.
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C. aribakli, 6.3.
BIELLA - Chiesa: T’iazzn. Pnnicola.ie. Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Kasati, Casa. Fiorina, Via Miial.ello.
BORDI’GIIEKA - Chiesa ; Piani di Vallcorosia
- l’astore : Davide Pons.
BORK’ELi.O - Chiesa. Evangelica.
BRESCIA - Chio.sa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Knrico liivoire. ivi.
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CIIIETT - Chiesa Evangelica.
(CAZZE - Anziano-Evangelista Pielro Va.rveili.
COMO - Chiesa: \'ia Rii.sconi. !) - l’astore:
D. Rcvel. ivi.
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CUNEO - Ciiiesa : Via AiJin., 47 - Pastore :
Emilio Troll.
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Enrico Geyract.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, ,51 Pa'Storo ; V. Sommani, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni,, 13 - Pa.store : E. Meynier. ivi.
FIUME - Chiesa: Via Sem Benelli, G. Culto
alle ore 10 - Pastore : Corrado Ja,lia, Via
Sem Benelli, 8.
FORANO - Chiesa Evangelica - Evangelirsta
Antonio Cornelio.
GENOVA - fiiicsa : Via Assa.rotti - Pastore :
Emilio Coi’sani, Via Curtutone, 2.
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Valdo Vinay.
IVREA - Chiesa : Cor.so Botta. 5 - Pa.store :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Ar-mi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via O. Verdi, 3 - Pashirc ;
Arnaldo Comba, ivi.
LUCCA - Chiosa: Via Galli Ta.s,si, LS.
LUGANO - Pastore; Giovanni Grilli,, Viale
Fran'.'Cini, ,11.
MANTOVA - Chiesa : Via Baccliio. 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - l’astore ; Seift'rcdo Colucci, Via Risorgimento,
isol, 122.
MILANO - 'Chiesa di S. Giovanni in Conca;
Piazza Mi.ssori., 3 - Pa.slore : Lui,gl Reslagno. Via Stradivari, 1. — Chiesa di Via
Fal'.hri, U - Pastore : Fi ancesco i’eyronci,
Piazzale Libia, 5.
NAl’OLT - Chiesa: l’iazzetta Tngliavia, 25 Pastore; Oiu.-eppc Fasnlo, ivi - Coadiutore : En.rico f'orsaiii, ivi.
NIZZ.i - Chie.sa ; Rui' Giotlredo, 50 - Pash re :
AlTierh) Proclu't, ¡vi.
01JSARA Di l’UGLl.V - Carni. Tool. Giuseppe
Castiglione.
l’AClIlNO Chiesa EvangeJica - Pastore; Elio
Ev nard.
PALERMI) - ('Illesa ; Via. S))Czio, 41 - Pa.store:
Attilio y\ria.s„ ivi - Coadiiilore : Carni. 'Gol.
M ari a no MorrsCh ini.
PESCOT.ANCIAN'O - Chiesa Evangidica - Eiangiii.sia Amalo Billour.
PIANI DI VAÌBKCUOSIA - Pa.slore: Davide
l’oiis, Istituto T’oinniinilc Va.klcse.
ITEDICAVALLO - Cliie.sa : \'ia Parlo A,ll er!o.
PiS.A. - ( liiosa : Via Dei na., L5 - l’astore: Rinaldo Maiali. Via IX'rna, ,17.
REGGIO CAL.UIRIA - fihix'sa ; Piazza San
Marco, 4 - l’astore ; Antonio Miscia, Casa
di Nava, Via IXvmetrio Tripepi.
RIESJ - Chiosa Evangelica - Pastore: liobcrlo
N isbc.t.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pa.slore :
Allxuto Hill Olir.
ROMA - ( hiC'Sa di Via (juatiro Novc'iiib c, iu7
- Pastore: Giovanni Honnet, ivi. — Chiesa
di Piazza 'Cavour (Culto alle ore 17.30) Pastore: Paolo Bosio, Via Marianna Dionigi,, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa; Via Gic suf Calducci 16 - Pastore : G. D. Maurin.
SAX GIACOMO DEGLI SCIIIAVONI - fhic.sa
E\ auge]ica - Anziano-Evangelista Scinrlnei
Oiu.sejjpe, ivi.
SANRl'i.MO - Cluivsa ; Via iioaia - Pu.storc :
P.go Janni. i\i.
SCHIAVI D’A liKloZ ) - ilTu sa Kvan; elic-.a.
SIENA - Chiesa; Viale Curtatone. 5 - Pastore :
Giovanni Peti’ai, ivi.
8IRACUS.V - Chiosa ; Via Cavour. ¡Cullo il Ma.rledì alle oro 18 - Pastore ; Elio E.vnard,
da Facilino.
SUS.A - Chiesa; Via Umberto I, TI - AiizianoEvanigi'li,st,a l’ietro Viurveili, ivi.,
Tzi.RANTO - Cliie.sa : Via Di l’alma, L3 - PastoiT ; Gustavo Bertin.
TORINO - Chic'sa : Corso t ittorio Emanuele II
(angolo Via ITinci]ie Tommaso) - l’astore ;
.Messandro Simc'oni - Coadiutore : Carni.
Tcol. Oreste Peyronei, ivi. — Per la. Diaspora : Si'g. Cario Lupo, Corso Vinzaglin, 7;;.
TRIESTE - Chiesa; Via S. M. Maggiore - Pastore ; G., Del Pese»,, Piazza delia. Lilx’rtà, 5.
VENEZIA - niiosa ; Palazzo Cavag-nis (S. M.
Fornio.ga) - Pa.store: Giov. Borlinatti, ivi.
VERONA - '(illesa; Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore : H. Celli. Via. Valenio
Catullo, 18.
VITTORIA - Chiesa Evan.aelica - Pastore: Arturo Miii'gardi.
Il culto ‘próicApalc si ceìrhra in tutte te
Chiese alle ore 11 circa delta Domeuica.
Dirct
COXVTTTc) MASCHILE - Pomarctto
tricc : Sia.na Sofia liostan.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrasia - Direttolo: Pastoie Davide Pons.
ORPANOTitOFiO FEMMIXIl.K - Tuie Pellice - Diiri'ttiicc ; Sig.na Adele Aria.s.
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- Via Seri agii. 51, Fiienze - Dii'eltoi c '.
Pastore ; V. Sommani.
OSPEDALI VALDESI - A Torre l'illice. a Pomari 4 to, a Torino (Via Ucrtholict., 3r).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Pomaretto (Torino) - Direttore; Pastore' Luigi
Ma m uda , P i nerol n.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO» - Lu.serna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. (iorniaiio Chi.sone.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a 'cpiclle ¡.elle
Vaili Valdesi: Carema, Dovadola, Grntte.
i’acliino, Palermo,, Rie.si, Rio Marina-, Sanremo, Vallecrosia. Vittoria.
UFFICIO m T’RESIOENZA DELLA TAVOL.V
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pa.slore Antonio Rostan, segretnrio-ea,ssi,ere - A"ia, Quattro No.emiii'c,
107, Roma (1).
FACOLTA’ Dt TEOLOGIA - Via Fiotto Cessa,
42., Roma (26) - Profes-sori : G. Rostagno,
Ernesto Comba, Davide Rosin,
LICEO-GINNASIO P.ARKOGIATO - Torre Pellice - Preside : Pi of. D. .lahier.
SCUOL.V LATINA - Pomarctto - Direttore;
i’asiore Diligi Mirai, Porrc'ro.
COMjMLSSìONe' DELLE PUBBLICAZIONI Eiuicsto Comba. i>msidcnte ; Dar idc Rosio,
Enrioo Mc'ynic-r. ,1’a.olo Bosio.
CONVITTO MÁS'CHíLE - 'l’orre Pellice - Direttore ; Pastore Davide Fornemn.
CHIESE valdesi
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uruguay.
COLONIA VALDENSE - Ernesto Tron, pastore
valde.se.
COLONIA 'CO.SMOPOI-ITA - Enrico Peiix. iiastoro 'valclasc - Pietro Bonnmis, ]iastore
('merito.
COLONIA ARTILLEROS - Enrien Bc.'.iix. |iastore valdcise,
COLONIA TARARIRAS - Guido Rivair, pastore valdese.
COLONIE RIACHUELO-S. PEDRO: Cuiiin Rivoir, Inastare valdese'.
COLONIA OMBUES DE L.WALLK - Danieli
Brecze, ¡lastore.
COLONIA MIGUELETE - Daniele Brecze.
pastore.
COLONIA SAN SAl-VADOR - G. E. Gönnet,
evangelista.
1 Argentina.
COT/)NrA IRIS - Silvio Long, pastore valdc'se.
Indirizzo: Estacion .Iacinto Aram, F.C.'P.
(Rop. Argentina).
COLONIA BEi-(!RANO - Lévy Tron, pastore
valdc.se. Indirizzo : Colonia Belgrano, Estacion Wildermuth, F. C. C. A. (Frov- de
Santa Fè - Rop. Argentina).
Colonia del Sacramento, Colonia de Nin A Silva,
Colonia Nuova Valden.se c altre Colonie-,
non hanno un Pastore a posto iì.-so e sono
visitate iiericxli'canieiitc.