1
— î
Soixante-dixiême année - Anno XII®.
12 Janvier 1934
N® 2
Spétt. Kbliotecâ Valdese ^
f -CHAQUî: VENDREDI
H
PRIX D'ABONNEMENT;
Italie et Colonies italiennes . , . .
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O Le numéro: SÎO centimes O
Que toutes les choaes vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.!^'' dij^Qs de louange^ occupent vos pensées (Philipp. IV, ^
M
O
11...
« Poiu’quol t’abats-tu, mon âme, et
génùs-tn au dedans de moi ? Espère
eu Dieu ». Psaume XLII, 12.
Quand vient le découmgemetit...
— Il faut chercher à le surmonter, me
direz-voius ; il faut le vaincre.
— Rarfaitement. C’est œ que j’aUais
dire moi-même. Il y va de notre félicité.
Il y va de notre dignité. Un être tel que
l’homme, doué die facultés supérieures, de
conscience et dé raison, doit se montrer
vaillant dans l’épretiive. Btisé peut-être
par son apparition soudiaine, il doit savoir
se retssaisir et, si voilé que soit son hort
zon, se remettre en route avec confiance.
Oui, mais comment se res^isir ? Comment réagir contre l’accablement ? Ccxmment retrouver la confiance ?
Ici nous sommes en présence d’une foule
de remèdes ou de conseils. Je n’en indiquerai que quelques-uns, ceux que je crois
les plus utiles. Chacun de vous, natureUe*ment, pourrait, après m’aivûir entendu. (*),
donner ses propres conseils ; et des conseils qui, d'apiirès lui, répondent mieux au
but qite plus d’une de mes réflexions. Je
n© le nie p|as. Je n’ai pas la prétention
de tout savoir, de tout compireiidre. Le
sujet, 1^ reste, est vaste. Il nous faudra
necessaSremient le limiter à certains cas
d’obscurité et dé tristesse où une bonne
parole — une parole qui éclaire, qui releve, qui donne de l'espoir — est partiulièrement désirée.
Quand vient le découragement...
1° Suipposez qu’alors nous nous disions,
pour commencer : Il n’y a dans ma douleur rien d’exceptionnel ; les Imeilleurs serviteurs de Dieu, les plus pieux, les plus
dévoués y ont passé, — ne pensez-vous
pas que cela nous soulagerait? •
Qu’ils aient souffert comme nous, pjus
que nous, qui pourrait en douter ?
i'icoutez le prophète Elié exhalant sa
plainte à cause de l’apparente inutilité
de ses efforts pour extirper l’idolâtrie
d’au milieu de son peuple : « Ils ont renversé t^ autels, Üs ont tué par l’épée
tes prophètes et je suis resté seul. C'est
assez!... prends mon âme, ô Eternel!»
(1 Rois XIX, 10, 4).
Ecoutez Jean-Baptiste, le dernier des
prophètes : « Es-tu celui qui doit venir,
ou devons-nous en attendre un autre ? »
(Matthieu XI, 3). Dans quelle angoisse
morale et intellectuelle ne dut-il pas se
trouver pour envoyer à Christ, du fond
de son cachot, un pareil message! Celui
qu’il avait, avec une force unique, proclamé Sauveur et Seigneur, ne faisait rien
pour le libérer, et le voilà pris par le
<foute à son sujet.,. Oui, dans quelle
angoisse !
Ecoutez Jésus lui-même : « ¡Mon âme
est troublée. Et que dirai'-je ? Père, dé^
livre-moi de cette heure ? Mlais o’est pour
cela que je suis venu jusqu'à cette heure ».
Vous me direz : Noue ne voyons pas
beaucoup comment l’évocation de faits
aussi tragiques soit réconfortante. Votre
conseil, excusez la comipftraison, nous fait
peu l'effet de celui que se donnait à
lui-même lun pajuvre malheureux qui,
ayant perdu, une jambe, se consolait à la
pensée qu'fl lui en restait une autre!
(,*) Ces réflexions ont été en grande partie
présentées récenmient à sa congrégation par
fe Pasteur soussigné.
Bien raisonné ! mais je ne vous ai
pas exposé toute ma penséa Voici ce qu’il
y a d encourageant à rappeler à notre esprit ides pemonnages tels que ceux que
je viens de nommer: c'est qu’ils triomphèrent bientôt, et d’une manière merveifleuse, dé leur abattement ; tant il est
vrai, ¡pour ne parler .que de Christ, que
quelques jours plus tard, à la veille même
de sa crucifixion, il pouvait dire à ses disciples : « Je vous laisse la paix, je vous
donne ma paix... Je vous ai dit ces choses
afin que ma joie soit en vous et que votre
joie soit parfaite » (Jean XJV, 27 ; XV,
11). Eh bien, cette paix, cette joie, cette
force morale qu’il retrouva, nous pouvons
les retrouver nous aussi; et cela, indépendamment des oirconsitaïices . que nous
traversons, je veux dire, même si l’épreuve
qui nous a visités sul^iste.
N y a-^tril pas là quelque chose de très
imipprtant à savoir ? quelque chose qui
agit, ou qui devrait agir, sur nos esprits,
comme un tonique sur nos organes ?
(A smvre). p. Geiguo.
Nous lisons dmis Le Temps dM 28 déoembre dernier un article d’un intérêt
captivant sur ce précieux code, et nom
le reprodmsms avec la certitude que nos
lecteurs qui s’intéressent aux questions
bibliqjues nous en mwront gré.
Ijc Codex Sinaîtious, acheté aiux Soviets
pour plus de 8 mâlions de francs ~ üs en
avaient primitivement demandé 20 aux
Etats-Unis — par la Mazson Maggs pwnr
le compte du « Bntish Muséum », est arrive de Moscou a Londres, apporté par
deux messcbgers soviétiques...
...B sera prochainement exposé au pur
hlie et sera ommt à la page de VEvomgüe
selon saint Luc, chapitre XXII, se
trouvent les deux versets (43 et 44) suit
l apparition de l’ange à Jésus-Christ, qui
ne se trouvent ni dans le Codex Vatica/nus
ni dans le Codex Aiexandtrinus. •
« «
Le Codex SinÆticus dont le « British
Muséum » a négocié, l’achat aux Soviets
pour une somme de plus de huit millions
de francs, le prix le plus élevé qui ait jamiais été payé pour un manuscrit, ppirte
ce nom parce qu’il fut trouvé dans un
monastère du mont Sinaï. L’histoire de
cette découverte est assez curieuse.
Le grand exégète allemand de la Bible,
Constantin Tischendorf, piréparant une
édition critique du texte grec, avait passé
quatre ans à compulser dans toutes les
bibliothèques d’Europ|e les divers manuscrits connus. Pâr acquit de conscience, il
se renidit en Palestine et au mont Binai
pour y visiter les couvents orthodoxes et
leurs bibliothèques. Au mois de mai 1844,
comme il se trouvait au monastère de
Saflnte^Catheirine, au Sinaï, il remarqua,
dans un panier de vieux papiers destinés
à allumer le feu, des feuileits, au nombre
de 43, di'un manuscrit certainement très
ancien. H demanda la permission de ’les
prendre, ce qu’on ne lui refusa pas, d'aiun
tant que d’autres fragments avaient déjà
été brfûlés.
L'œil averti dei Tischendorf avait immédiatement reconnu , la valeur excepticn
Jaele de sa trouvaille. Le savant s’informa
wec un intérêt ;un peu trop vif de l'existence éventuelle d’aùtres feuillets, ce qui
éveilla la cupidité des moines qui répon'diteint id© fagon un peu ambiguë. Tischrai'dbrf dut se borner à 1^ mettre en garde
icontre toute nouvelle destruction.
Il reviint à Leipzig et offrit les 43 feuilà son : iTOuverain, le roi Frédéric-Auguste de Saxe, après avoir publié cette
fraction de manuscrit sous le titre : Codex
^réderic-Auguste. C’est une portion de
ifeWaen Testament.
■ .Sept i^s plus tard, 'Tischendorf retourna
m %mï, mais sa visite fut sans résultat.
moines de Sainte^Catherine affirmaient
ne plus rien avoir. Tischendorf, loin de se
àéoourager, s’adressa au tsar, protecteur
ufe 1 orthodoxie, et lui demanda la piermisi^on d’agir en son nom. C’était en 1859.
Ç eut cette fois, grâce à ce patronage
®&ael, accès à divers documents, mais
d'un intérêt relativement faible. La veille
son départ, le 4 février 1859, comme
3 parlait avec le custode de la version de
Optante et lui inontrait l’édition qu’il
lapait de publier, le religieux M déclara
i il avait dans sa cellule également une
âon dè la Septante et s’en fut la cherffuyrit ,1e. paquet
des feuillets déociusus envdoppés dans
ÍT une vieifle serviette — Tischendorf eut
un éblouiasem^t. O’étant le man¡uscrit
vainement cherché. Il y avait là non seulement d’’autres parties de l’Ancien Testament, mais tout le Nouveau Testament
et deux écrits rattachés aux livres canoniques, Tépître de Bajmabas et une grande
partie de Pasteur, la fameuse apocalypse
d Hermas, dont on ne connaissait aucun
manuscrit grec. Trichéndorf sut, cette fois,
cacher son émotion, et obtînt que le custode lut prêtât le document. Il passa la
nuit, à la lueur d’une petite lampe, et
bien que le froid M engourdît les doigts,
à copier le Pasteur d’Hermas. Le lendemain, il parvint à convaincre le custode
d’envoyer son trésor au Caire pour qu’on
en pût prendre copie, et après de laborieuses négociations le Codex entra en
possession du tsar en échange de cad^uux
d une valeur de 9.(KX) roubles faits au
couvent.
Une édition fac-smüé fut faite en 1862.
D après Tischendorf, ce magnifique manuscrit en onciales sur quatre cobnnes fut
1 ouvrage de quatre æribes différents, bien
que le texte du Nouveau Testament soit
tout entier de la même main
Les 43 feuillets qui sont à la bibliothèque de Leipzig comprennent une partie
des Chroniques, les et 2« livres d’E&dras, Esther, Jérémie, les Lam«itations,
et une partie de Tapocrypbe de Tobit. Les
56 feuillets de l’Ancien Testament, trouvés
en 1859, comprennent de courts fragments
de la Genèse et des Nombres, fe reste de
Tobit et de Jérémie, tout l’apocryphe de
Judith, Isaïe, les petits prophètes (à l’exception d’Osée, Amos et Michée), et lès
livres I et IV des Macriiabées.
Les fragments qui furrait brûlés par les
moines ignorants comprennent en particulier TExode, le Lêvitique, le Deutéronome, les livres des Rois, les Psaumes et les
Proverbes, TEcd&iaste et le Cantique de
Salomon.
Dans les 148 feuillets restants du manuscrit acquis par le « British Muséum »,
le Nouveau Testament est en entier.
Le Codex Sinœiticus daterait du quaitrièm© siècle. Il ne saurait être a,ntériieiar, car
il porte en marge le numérotage d’Elusèbe
de Oésarœ qui mourut en 340. Il est à peu
près certain qiiie ce manuscrit provient
de la bibliothèque de Césarée, qui, sous
lïaptorité de saint Jérôme, commença à
montrer des signes de décadence à la fin
du quatrième siècle
La viUe fut saccagée par les Arabes en
638 et il est vraisemblable que le manuscrit fut, à cette époque, transporté au Sinaï par des fuyards.
Le Codex Sincüticus est Ttain des quatre
plus anciens manuscrits grecs de la Bible,
les trois autres étant le Codex Vaticanus
qui est au Vatican, le Codex AlexanxMnus
déjà lau «British Muséum», et le Codex
Bezae qui appartient à Tuniversité de
Cambridge.
Le Codex SvvMticm et le Codex Vaticanus sont considérés comme les autorités
majeures en matière de textes bibliques
et, quand ils concordent, les exégètes et
éditeurs s’inclinent.
C’est ainsi que ces deux manuscrits s’arrêtent au verset 8 du chapitre XVI de
TEÎvangile selon saint Marc. Dans les éditions critiques modernes du Nouveaiu Testament, le fait est s^nailê atvant les douze
-- derniers veiSiets '.dé oçjçhapitne.
Jusqu’à la décrâverte dui Codex Sinaïticus, le Codex du Vatican était considéré
comme sans rival. Il ser,ait également du
quatrième siècle, et YlWustratùm vaticane
lui donne la date de 309. Qn ne sait pas
Thistoife de son acquisition par la papauté. Il figure dans le premier catalogue
de 1475.
Les conservate(urs de la Vaticane Tont
toujouis jalousement surveillé et on ne
montre généralement que sa sompitaeuse
reliure en maroquin rouge.
Quand Texégète anglais Tregeles se
rendit à Rome ©n 1845, muni d'une lettre
de recommandation du cardinal Wiseman,
il fut soumis à une fouille avant de pouvoir approcher du manuscrit, et on retira
de ses poches crayon, plume et papier.
Deux prélats montèrent la garde à ses
côtés et n© lui permirent pas de s’attarder dans l’étude du texte.
Ls Codex Vaticanus a été reproduit en
phototypie en 1889-1890 et en 1905, et le
Codex Sinaïticm eu 1911.
Dans le Codex Sinaïticm, une note, à
la fin du livre d’Esdras, dit : « Ce Codex
a été composé avec un très ancien exemplaire qui fut corrigé de la main du saint
martyr Pamphilus (mort ©n 309), exemplaire qui portait de sa main : « Corrigé
«d’après le Septante d’Origène. Antonius
« Fa collationné, et moi, Pamphilus, l’ai
« corrigé ».
Pour comprendre l’intérêt provoqué en
Angleterre par l’acquisition à un si haut
prix du Codex Sinmticus, il faut ne pas
oublier le rôle que la Bible a toujours
joué dans la vie anglo-saxonne et le point
d^amouT-propre que représente pour cette
nation protestante le fait de rivaliser avec
1 Eglise romaine dans la possession de ce
trésor historique. René PuAtrx.
»*» !
Sur ce sujet il nom est parvenu un artide de M. Mmton, mais pour ne pas fér
Péter ce qui est déjà composé, nom n'en
tirom que la condmion:
« Il est providentiel et juste que Lon.«
dres et la Grande-Bretagne, qui ont hx>noré et divulgué les Saintes-Écritures comme aucune autre viUfe et nation, soient les
dépositaires de si précieux manuscrits »<
2
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CHRONIQUE mmiSl
COMUNE DI TORRE PELLICÊ.
"ST4T0 CIVILE dal f? al ? Gewiaio IDM-XII.
Nascite N» 1 — Decessi N° 1
< DONS REÇUS “ “'i ita
M.lle Aideline Selli, Rome; Hôpitaux,
il. 40 - Refuge Roi Gharfcs-Albei^^ 40 Orphelinat, 40. .<•
M. Joseph Pons, taâneur, La Tour : Refuge Roi Char les-Albert, L. 5 - Hôpitaïux,
5 - Orphelinat, 5.
M. et Mime Jean et Augustine Charhtmnier, La Tour: Refuge Roi CharlesrAlr
heBfit, h 30 - Asile des Vieillards de SaintOermain, 20 - Hôpitaux, 20 - Orphelinat,
^ Asüe des Vieilaj-ds de Saint-Jean, 20.
POUR LE COLLÈGE.
Prof. Josué Balma, Pignerol L. 100,
« « «
ANOBOONB. Samedi, 6 courant, le Pasteur a été invité à assister à la « Befana
Fascista», au cours^ de laquelle plusieurs
oadeaux ont été diid^ribués aux enfants les
plus pauvres. La fête a commencé par un
discours du prêtre, qui exprima te plaisir
de toute la population pour la nomination
à pjodestat du maréchal Bonjour, qui était
déjà à la tête de la Commune comme commissaire. Le Pasteur se joignit cordialement à ces aimables paroles.
Nous invoquons sur notre Pod^tat
comme nous l’avons fàit dans notre dernier culte — les bénédictions et la sagesse
divines.
— Les jeunes gens et jeunes filles du
Pradutour et des Jourdans se sont consti*
bues en Unions Vaudoises mixtes, sous la
direction du Pasteur. Elles sont en train
de déployer une bonne activité.
L’Union des Jourdaffie a voulu donner
au Pasteur un signe de son affection en
improvisant une soirée récréative. Si l'on
doit juger de la bonne volonté et de l’enthousiasme de cette jeunesse par la quaffi“tité de biscuits et de gâteaux préparés,
elle doit être très grande, puisqu’on ne
réussit pas à les finir tous.
Les deux Unions ont eu l’honneur de
deux rae^ges du Modérateur, qui écrit :
«Je me réjouis beaucoup pour te désir
que vous avez expruné de travailler au
service de Dieu et de notre Eglise, sous
te direction du Pasteur». Le message du
Modérateur a été très apprécié et nous lui
disons encore un gros merci.
— LTMon des jeunes filles a aussi recommencé son activité. Avec l'élection de
M.me Nisbet comme leur inésidente, elles
ont clairement exprimé leur voUonté de
travailler sous te direction du Consistoire
et idu Pasteur. Dimanche 7 courant, elles
ont préparé une agréable fête pour l’Union
des Mères.
— Puisque nous sommes de ceux qui
pensent que «la foi sans les œuvres est
morte» (Ja(cquies II, 26), nous tâchons de
mettre l’acpent sur te libéralité chrétienne,
et nous sommes heureux de iiouvoir dire
qu’une nouvelle conscience va peu à peu
se formant. Les paroissiens comprennent
toujours plus leur devoir de faire parvenir spontanément leurs contributions, et
de les diviser en plusieurs versements,
possiblement chaque mois.
— La collecte pour un nouvel harmonium va un peu lentement, mais nous sommes déjà arrivés à collecter L. 1591,10.
— Samedi, 6 çaurant, nous avons eu la
douteur d’accompaigner au cimetière BerUn Lydie, décédée aux Sonnailjettes, à
l’âge de 57 ans. Nôtre sympathie à la far
mjUe affligée. ,
— Le même jour a été béni 1© ipariafire
de Mmnet Ernest avec Benecchio Rosalba,
de Robert Le mariage civil avait déjà été
célébré à te mairie. Nos meilleU'rs vœux
aux époux. Rotert NsBaer.
LA TOUR. Samedi dieimier Dieu rappelait de ce monde M. Rivair Jean Piefre,
dâ JaSa (te Depuis plusieurs
mois il avait été frappé dans sa santé et
siwa départ a mis un terme à une existence dondoureuse. ^
Un grand nombre de personnes prirent jt
part aux funérailles, voulant par là témoigner leur vive sympathie à la famille,
sur laquelle nous invoquons l^s consolatiens divines.
>]|IASSEL. m. Josué Pons, nommé à te,
charge de diacre, a été installé te 31 déeemibre. Au nouveau membre du Consistoire nos vœux d’une mission bénie au
sein de te paroisse.
, «J;
— Le 31 décembre, malgré la neige, un
bon public accourait au Reynaud pour assister à la repr^entaiti<>n de : La Fioraia,
drame de D. Chiossonè. Nos acteurs se sont
distingués comme d’habitude. Le revenu
de la soirée est destiné aux frais de réparatkMis au temple. R
■fi.'
h.
PEBBIBB.MANEILLB. M. G. Comiba a
tenu le culte de l’aiprès-midi, à Maneilte,
te dimanche 26 novembre. Tous ceux qui
ont eu te pjàisir de l’entendre te remercient de cœfur pour son mes^e.
Le 9 décembre a été célébié, à Manedle, te mariage de Pons Londs, du Besse,
avec Micol Louise, du Faureng. Nos vœux
accompagnent ces époux !
— Deux membres nous ont quittés pour
la Paibrie céleste : Mic4 J- Jacqms, âgé de
6Ô ans, et Menusan Jeanne, de 75 ans, tous
les deux du Falureng. Aux famüles affligées, notre sympathie chrétienne.
— A la fête de Noël, au Perrier, a été
inaugurée YMùndnàtion électrique récemment installée dans te temple. Nous tenons à remercier l’Union des Mères et.
d^ Jeunes FiHes qui en ont soutenu les
frafe.
PBABÜSTIN. Trois deuils ont apporté
te douleur dans la paroisse ; trois frères
âgés nous ont quittés: Jem Pasquet, de
la Ruà, après une coutrte nialadie, s’est
endormi paisiblement, dans sa 82® année.
Paad Gomiet, originaire d’Ountinet, avait,,
72 ans quand ü fût emporté. H vivait der-,
nièrèm^t dans la maison de sa fifioi uu ■
Roc. Paxid Godin, de 81 ans, aux Bernardî, '
nous laissa d'une mort presque subite.
Notre sincère sympathie aux familles
affligées.
— Nous remercions vivemént M. le professeur émérite Henri Forneron qui, m^gré lès mauvais chemins, remplaça le
teur au culte du dimanche 17 décembre.
— Le temple était bondé à Noël, le
matin, et l’après-midi pour la fête des
enfants. ^
— Quarante-quatre jeunes gens de l’A.
C. D. G. voulurent attendre ensemble la
nouvelle année en chantant un cantique.
Notre jeunesseï, qui travaille d’un parfait
accprd avec l’Eglise, va bâtir une saHe
pour réunions, récitations, etc., qui nous
manquait à Saint-Barthélemy. Cette jeunesse peut être sûre qu’on l’aidera dans
son entreprise.
-— Un gros merci à M.lle Elisabeth Cardon, qui nous a remis L. 25 en souvenir
du dœteur Emmantuol Cardon, pour acheter des cantiques italiens pour le culbeNous avons déjà pour ce but L. 75. G. R.
SAINT-JEAN, Les cultes de Noël* fin
d’année et nouvel an ont été célébrés avec
la soiemniité habituelle (tevant (tes a^mblées imposaBates. La Chorale, sous l’aimable et vaillante direction de ML Gustave
*^Albarin, a finement exécuté deux beaux
chœurs die circonstance.
— La fête des enfants,. avec son beau
^ programme de chants dirigés avec une
rare compétence pâr M. Adolphe Coïssoni
et de récitations préparées par la DirecMÿ
. trioe de l’école du dimanche des petits et
ig^ses collaboratrices, a procuré beaucoup de
joie à nos enfants et à leurs parents.
— Nos félicitations sincères et nos vœux
f A’îes meillelurs à notre frère, M. te chev. Robert 'Mlio, qui vient d’être promu major
d’aviation.
— Le dernier jour de l’an nous avons
confié à la terre la dépouille mortelle de
Rkeardo Rivoire, décédé aux Vignes, à
l’âge de 8 ans, après une courte maladie.
Au terme du service présidé par te Pasteur de la paJroisse, M. Ad. Coïsson, « centurion© » des « BaliUa », prononça quelques
mots au nom ides « Baliha » et des écoles.
Dimanche, 7 courant, a eu. lieu l’ensevelissement de notre frêrei Jacqtws Ben<ech, décédé à la Ca Bianca, à l’âge de
98 ans.
Le 9 courant est décédé, à la Vignassa de
Briqueras, Etienm 'Briffa, âgé de 83 ans.
Que tous les affligés regardent à Dieu
pour recevoir les précieuses consolaticms.
' — A^e des Vieillards. Nous remercions
sincèrement toutes les ipersonnes qm ont
généreusement pensé à nos reœuvrés à
roccasioni de Noël et du Nouvel An, les
Sociétés qui leur ont offert des fêtes si
a,ppréciées ; et nous accusons réceptioni
avec gratitude, des dons suivants : Amis
des Vaudôis, Stcokholta, L. 600 - Vên. Comité Wallon, 100 - Commune de Luserne
Saiht-Jean, 50 - Famille Armand-Hugon,
La Tour, 150 - M. Ad. Comba, past. ém.,
Pour lé chauifi^e oentrâl : M.me L. Tàl- mone, jl^25 - Mine Wild, 500.
SAINT-GEBMAIN {Chenennères). Nous
avons eu le privilëge, te 26 et 27 décembre
dernier, d’avoir au milieu de nous l’infatigable évangéliste M Gustave Berh qui,
malgré Finclémence de la' saison, a voulu
recueillir et entretenir (teux soirs ^aâcutifs, dans te local de l’école die quairtioa*, i
la jeunesse de l’endroit et des environs,
plar le moyen dé diverses séries de pro-,
jections lumineuses illustrant te Palestiine,
la; vie et l’enseignement du Seignepr, et
les premières missions au I^ssouto.
ïnoitile de dire que l'attention a été très
recueillie, (se qui démontre l’opportunité
(d’étendre et intensifietr la çonnajsaanoe de
l'Evangüe juair rima«© et les tableau* Ühistratifs. Pour notre Piwt, nous ne pouvons qpe renoercier vivement M. Sert pour
les efforts ipimrsoninds qu’il fait dans ce
sens^ en 'vue d’une meilleure connaissance
(le l’Elvanffie.
ÜPSALA (Suède). M.me Yvonne Anderberg-Sodterblom a envoyé au prof. Corrado
Jala, qui a visité au mois de septembre
les églises Scandinaves, un magnifique portrait du regretté Archevêque de l’EgUse
Luthérienne de Suède, avec cette caractéristique dédicace de sa mère : Souvenir
de l’ami de l’EçJ.ise Vaudoise Nathan Sôderblom - Sa veme Anna Sbderblom née
Forsch.
— Le Journal de la Mlaison des Diaconesses de Stockholm a publié un long article sur l’histoire et l’activité de la Maison Vaudoise des Diaconesses, préparé sur
demande du directeur, doct. Jean Norrby,
pasteur de la Cour royale de Suède.
On nous écrit qu’on a lu avec un grand
intérêt ces nouvelles sur notre iietite Maison, qui était jusqu’à présent tout à fait
inconnue en Suède, et on s’est beaucoup
réjoui des progrès de l’œuvre. De jolies
illustrations rendaient la lecture plus
impressive.
VALDESB (N. C.). Nous sommes dans
le cœur de l’iiiver, mais pas rigoureux
du tout jusqu’à présent.
— Vpidredi passé nous avons enseveli
M.me Catherine Griset, des Clos de ViUesèche, décédée à F âge de 82 ans ; elle s’en
est allée heureuse et rassaisiée de jours,
ajprès toutes ses peines supportées avec
courage.
—- Le travail, à Valdeaei, a toujours marché encore passablement; on a réduit à
trois jo'urs par s^naime le travail pour
toutes les fabriques de bas, pour cinq semaines : mais ce m’est pas si mal, puis(jue c’est le temps des fêtes ; en tous cas,
noms avons confiance que le pinésiident Roosevelt puisse ne pas être entravé dans
ses efforts pour le bien de son peuple.
■Votre dévoué !A. Gkdx.
Après une .aUocutian, très appropriée et
profondément goûtée, du Pasteur, se dér^,
rouite un programme de chants et récitations que tes jeunes filles et cadettes
avaient eu autant de plaisir à préparer
qu’en éprouvèrent tes ma'mans à les
entendre.
Autour d’une bonne tasse de thé on
échangea ses impressions et tes vœux pour
une nouvelle année riche en bénédictions
et bienfaisante activité. Une Unioniste.
A'
Vl^EBÈOHB. Le dimanche 31 décerna
bre une siçûîfantaine d’Upiionisties, mèieB
^ jeunes filles, d© 5 à 70 ans, joyeuses
malgré te neige qui tombait, se réianissaiejnt dans la « grande éeoîle » pour leur
q^asidraiditionnelle petite fête.
A.C.D.G.
Le «Convegno» de la Vachère.
Une centaine d’Unionistes provenant de
toutes Unions du Val Pélife, de Pignerol et de^furin, a passé à 1a Vachère,
dimanche 7 courant, une merveilleuse journée de joyeuse œmmunioin fraternelle. La
journée ensoteülée, te spectacle magnifique
des momtagines et des vallées blanches de
neige, l’organisation soignée du programme, ont certainement contribué au bon
succès ide la réunion. Dans la matinée se
déroula te concours de sky, avec une cinquantaine de participants, 39 desquels accomplirent te parcours.
A midi, l’hôtel Plavan se remplit des
chants et des rires de cette joyeuse jeunei^e, prête à faire honneur au repas.
A 14 heures, en plein air, à la douce
chaleur du soleil, eut lieu le culte, présidé
par te pasteur M. Corrado JaiUa : un de
ces cultes profondément émouvants et impretssifs, dans lesquels les exhortations
chaudes et directes de l’orateur, le chant
des hymnes tes plus connus de noitre recueil vigoureusement emportés par cette
raaisse de jeunes voix, acquièrent une valeur toute,' spéciale et exercent s,ur la jeunesse ime profonde impression, accrue par
te merveilleux langage de la nature environnante. M. Attilio JaEa, président du
Groupe (tes Unions Chrétiennes, ajouta
quelques paroles se rappoirtant à la vie
unioniste, et souleva de griands applaudis- i
sements en annonçant que l’Union de Bobi
avait denmndé d© rentrer dans la famille
imioniste du Groupe.
La. réunion se termina par la distribution des nombreuses médailles et prix, offerte par Ml Ostorero, par l’Y. M. C. A.
de Turin et par les Unions Chrétiennes
de Turin, La Tour, Saint-Jean, aux meilleurs skyeurs. Après quoi, la masse des
Unionistes s’éparpîûa sur les vastes pentes neigeuses, heureux de la belle journée
passée BOUS le regard de Dieu dans un
esprit de vraie solidarité fraternelle.
A. J.
i'
POUR LE CULTE DE FAMILLE.
Le recueil des Paroles et Textes de
l’Eglise des Frères Moraves en est à sa
204® année. C’est dire son utüité et le
bien que fait ce petit livre.
Nous en recommandons chaleureusement
l’achat pour 1e culte de famille comme
pour le culte personnel.
Deux versets bibliques, deux strophes
de cantique pour chaque jour de l’année,
voilà cei qu’il contient et ce qu’im chrétien
doit au mînimium emiporter à son travail
comme, bagage spirituel.
On trouve ce recueil au prix de L. 2,70
à la « Bottega délia Carta » - Torre PeUice.
L'ESPÉrtANCE.
Il est dans le cM une puiiæance divine,
compagne assidue dé la Religion et de la
Vertu. Elle nous alide à supporter la vie,
s'embarque avec nous pour nous montrer
le port (ians les tempêtes, égalen^t douce
et seeourable aux voyageurs célèbres et
aux passagers inconnus. Quoique ses ye'ux
soient couverts d’uiu bandeau, ses regards
pi&iètrent l’avenir. Quelquefois ^e tient
des flefurs naissantes idaus une main, quel(ïuefois une coupe pleine d'une Equeur
en(duinteresB6. Rien n'approche du charme
de sa voix, de la douceur de son sourire ;
pjus on aivauce vers te^ tombeau, pto ^
se montre pure et brfflante aux mortels
consolés. La Foi et la CSiarité lui disent :
ma sœm^! et elle se nomme VEapérance.
Chateaubriand, « Les Martyrs ».
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Fails el Nouvelles.
Alijsmagne. iMther. On vient d’iiiaugturer une plaque comimémora'tiive dang la
maison de Torg-au, où mourut Katherine
de Bora l’épouse (te' Luther.
Luther a eu six enfants; mais deux
seuils ejurent des descendants : Marguerite,
épouse du ccwiseiller Georges von Kunheim,
et Paul, professeur de médecine à léna.
Il épousa Anna von Wiarheek et fut médœin de plusieurs princes saxons. En 1759
s’éteignit la descendance iportant le nom
de LfUther, en la personne de J’avocat Martin Gottlob Liither, de Dresde. A l'heure
actuelte, on j con®)|e «iviron 900 descenjdants de Luther, dlOnt la moitié habitent
encore l’Allemaigne, 80 en Holliande, etc.
Les personnes qui portent le nomi de Luther, actuellement, ne sont donc nullement
de la lignée du grand réformateur. Pz.
(Semev/r Vmdois). ' 'k
H: « «
ErATShUNis. La fin du régime sec a été
œlébrée par des orgies qui démontrent
qu’après tout la prohibition représentait
une mesure sajutaira îs
Des bateaux chargés ide vins et dé liqueurs attendaient de voir débarquer leur
marchandise, sans perdre un instant.
Et on nous parle de millions de chômeurs, ,dé centaines de 'milliers d’enfants
sans pain et sans gîte!
Décidément, les fous ne sont pas tous
à l’hôpital, ni les criminels tous en prison !
« * W
France. Les Missions de Paris à l’honmur.
La Société des Miss;ians Elvangêldques dé
Paris a été une fois de plus à l’honneiur. A
l'occasion de ses cent années d’activité au
Lessouto, M. E.'de Simonin, consul général
de France pour l’Afrique du Sud, s’est
rendu le 31 octobre à la station de Morija
et a apporté les félicitations du Gouvernement françiais pour la belle œuvre aceomiplie par les missionnaires protœtants.
11 a remis kf croix de la Legion d’honneur
à M. le missionnaïre Ellenberger et les
palmes académiques a MM C . Dieterlen,
Ch. Christeller, L. Mabile et Théophile
Vqrdier, missionnaires. (S. p. p.).
fîOLLANDE. iVoeî 1933. Un certain nombré 'de pays, parmi lesquels TAIlenmgne,
l’Autriche, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, la France, la Grande-Bretagne,
ritalie, la Hollanide, la Poibgne, la Suisse,
la, Tchécoslovaquie et la Yougoslavie, ont
adopté, au cours du Conseil national de
rs,dio-diffusion qui s’est tenu à Amsterdam,
un projet particulier à la nuit de Noël
Chaque station a fait enregistrer sur
disque un chant de Noël typique de son
pay.s, précédé du nom de ce pays et suivi
d’un message qui, dans la langue nationale, s’exprime ainsi : « Gloire ä Dieu et
paix sur la terre aux hommes de bonne
volonté ».
Ce.s disques ont été diffusés par chaque
station contractante au cours de son programme émis pendant la nuit de Noël.
(Le Témoignage).
»S Ht
Suisse. Cmx qui rimt rien appris. La
veille de Noël d’émouvants me®ages dé paix
et de bonne volonté ont été radiodiffusa. Ce "
fut d’abord celui de la Ligue pour lé Christianisme qui invita en particulier les conférions catholique et protestante à mettre une trêve à lefurs discussions et à donner l’exemple de la concorde au nom du
Prince de la paix. Quelques instants plus
tard, ce fut la manifestation organisée par
les Sociétés européennes de radiophonie
qui firent entendre les messages de paix
de treize pays d’Europe. Enfiffï, pour clore
la soirée, la messe de minuit de l’église
Saint-Joseph, à Genève, fut transmisia, y
Ciompris la prédication dù R. P. Doron.
Mais pourquoi ce dernier s'est-fl cru
obligé d'introduire une fausse note dans
ce concert de paix en fulminant contre
Luther et Calvin qu'il a mis sur le même
pied que les persécuteurs du Christ ? -Cet
acte d'hostilité, suivant de près celui dont
le nommé Prançon s'est rendu coupable
devant le micro, illustre étrangement la
nianière dont ceiWps interprètent le message de bienveîllanoe de Noël.
mnnrnjnnannnnnggq
LIVRÉS reçus;
ÜHâte - Fragment traduit de l'ang^Iaîs.
Publication des Groupes d'entf’fdide ^irituelle (Groupes d’Oxford en pays de langue française), Lûbrairie Fischbacher - 33,
Rue de feinte - Paris. — Prix : frs. 2,50.
COIN DES ENFANTS
LE CRAPAUD.
Un crapaud vivait sous une pierre, tout
près d’un ruisseau. Un jour, comme d'habitude, il sortit de sa n|bhe pour se procurer de quoi dîner, eh tout en SBUtillant
au milieu des feuilles, il arriva au bord
d’un petit trou rond d’où sortait un drôle
de bruissement.
— C’est sains doute un scarabée, pensa
le crapaud, un de ces scarabées noirs que
j’aime tant ; ça va faire un chié petit
dîner! .î
Et sans attendre la sortie de l’insecte,
le crapaud, poussé par la gourmandise, introduisit sa langue dans le trou où était
le soara'bée, pour le capiburer. Mais Î1 la
retira aussitôt hurlant (comme les orar
païuds savent hurler) de douleur.- Ce
n’était pas Un. scarabée, maïs un bourdon
qui se tenait dans le trou, et, voilà, il
l’avait affreusement piqué la pointe de
la langiie.
Déçiu et humilié, le cmpaud retourna
à sa niche et y soigna pendant deux jours
sa langue enfiée. Puis, la faim se faisant
fortement sentir, il fallut de nouveau partir à la chasse.
chemin faisant, le crapaud rencontra
un granid peuplier aux larges branches.
Fatigué, il s’assit à l’ombre de> Tarbre, et
tournant ses yétex vers lui, lui tint ce
discours :
— Quelle belle vie, que la vôtre, ô grands
peupliers''; je voudrais bien la changer
avec la mienne !
— Pourquoi ?, répondit l’arbre ; je ne
sais pas comment les crapauds œent se
I^a'indre !
— Vous ne savez pas, monsieur le peuidier ? Eh bien, voici la douloureuse histolte des craipauds : d’abords nous devons
travailler pour vivre, nous devons nous
procurer nous-mêmiœ toute notre nourriture, et, quelquefois nous croyons de
chasser un noir scalrabée et c’est un boqrdon qui nous pique la langue. Ensuite,
r,hiver nous gelons de froid, et, quand
nous sortons de îios demeures, les garçons,
toujours cruels, nous jettent des pierr^,
nous frappent de leurs bâtons, et nous
souffrons de mille et mille mianières ; oh,
que je vous envie, peupliers ! vous vous
nourrissez et vous croissez majestueusement sans effort, car vos racines, la pluie
et le soleil vous donnent tout ce dpnt vous
avez besoin. Que j’aimerais être à votre
p lace !
Le peuplier, qui avait patiemment
écouté le trapu crapaud, secoua là tête^
et (dit :
— Mon pauvre ïami, tu ne sais ni ce
que tu dis, ni ce que tu désires. As-tu
bien consiidéré la condition des peupliers ?
Te rends-tu compte que nous ne pouvons
faire un seul pas dans toute notre vie ?
Impossible de rendre visite à nos voisins,
impossible d’aller à la source lorsque, l’été,
nous mourons de soif ; le soleil brûle sur
nos têtes et il faut le supporter ; le froid
survient, et pas moyen de se cacher dans
un tas de litière ; une chèvire passe et
broute nos feuilles ; un ver s'installe dans
notre cœur et nous ronge sans que nous
puissions l'en empêcher. Ah, crois-moi,
mon pauvre ami, c'est moi qui voudlrais
changer moni sort avec le tien ! Veux-tu
prendre ma place ? je prendrai la tienne.
— Non, noni, j'entends un grillon ; je
m’en vais l'/àttraiper.
Le crapaud pairtit et ne retouirna plus.
Chers enfants, que de fois n’av^-vous
pas envié la condition ide vos compagnons !
BJt cela pourquoi? Parce que vous ew
voyiez les lumières et pas les ombres, les
fleims et pas les épines. Souvenez-vouS
qu’il n’y a pas de jour sans images, pas
de nuit sans éti^Qles. Am. Ridca.
L'Aïïn»^ Stefano petroi
prà résictente in TORRE PELttCP,
ricevè Ivi (VtaRòiilar^ ogni gièrSo
feriate sre IO glie pjre 12.
Nü dis Jamais...
Ne Kfe jamais : « Ce que je fais ne c<hicéïhe que moi, tout uniment, et ne regarde
Pèi^çnné ! T>, Bohè' bu. mauvais, tes actes
sè j^péfcutent auprès autant qu’à dis^
tan^ et peuvent atteindre ceux que tu
soupçonnes le moins. Et garde-toi, en face
de ce que ta conscience réprouve, de dire :
« Rien qg^une fois, plus qu'une fois ! », car
c’est souder un anneau de plus à la çhaîne
qui tiasseirvit. Et surtout, quand tù as mal
agi, dis pas : « Ce n’est rien ! ». Quelle
qu’dfe sqit, une faute est une offense à
Dieu, (dont tu devras un jour lui rraidre
comp^ si tu ne rentee pas dans la voie
du r^entir et de Tobéissançe.
Ne'idis jamais ; « Un tel vaut moins que
moi!^», car,, aux yeux de Diieiu, toutes les
âmes- sont d’un égal prix, d’,une valeur
inestimable. Ce que tu crois trouver en
toi de supérieur au (prochain est chose infime, qui, tout au plus, supplée aux vertus
qu’il possède et que tei tu n’as pas. Au
reste, le mérite dont tu te prévaux est
déteuit ipar l’orgueil dont tu t’enfles.
'Ne dis jamais : « Je ne puis pas ! », car,
si- modestes que soient tes forces et tes
njoyens, c’est assez pour que, centuplés
par la puissance de Dieu, ils puissent vaincre un défaut, sécher une larme, rafîerram un cœur, éclairer une conscience. Ega^
leainient, ine d;is jamais : « L’occasion proptee se représentera », car demain l’occar
sion propice peut te manquer, et te manquer aussi le iiouvoir de faire et la volonté d’accomplir. (Le Ralliement).
m»
' iKtitiflois Hospltatoi VamlDit».
-UailB regus pendant le mois de décembre 1933.
â:
%
?5îS?
ORPHELINAT,
dl.mes et MM. : Ida Bert veuve Linder, La
'^r, en souvenir de son mari, L. 100 - R. et
Pagliai, Id., en souvenir de M. J. Linder,
20 - m;. et M.one Massel, Id., id., 20 - Pons
fan, Gênes, id., 20 - Sophie Servettaz, La
ur, 250 - Pojns Marthe, Tenzano Olivete, en
^uvenir din docteur Ulrich Bôns, 10 - Gönnet
Jeanne, ¡Pension du Fort, La Tour, 10 - Plzzardi-Malun, ldi;, üO - Louç Amilda, Id., en
soirvienir de Etienne Long, 50 - « Mag », Id.,
iOO - HjOtès des Airals Blancs, Id., Cboîte «Et
pour DienI?»), 10Ö - N. N., Id., 5 - Claev. RiTTùro Emmanuel et déanthe, Turin, 200 - Volât
Louise, Pomaret, en souvenir de Eisa Tron, 20
t- Bourse des Pauvres, Id., 30 - N. N., La Tour,
en souvenir de M. Jacques Jourdan, 50 - Lagoai’cl, miBsionnaire, 'Algérie, 35 - Union des
Mères, Saint-Jean, 60 - 'Auguste Coïsson, missionnaire, La Tour, 25, - Famille Armand-Hugon, id., aOO - Julie .Monastier, Id., 10 - Gardiol Erica et Frida, Id., en souvenir de leur
grand-père J. J. Jourdan, 100 - Louise et Eugénie Socci, Rome, en souvenir de M.Ue Joséphine Arnoletta, 200 - N. N'., pour les planchers de l’Orphelinat, 500 - Virginie Martinengo, pour Id., 10 ^ J. Bradley, pour id., 25
- Marguerite Revel, La Tour, 10 - Joseph Pons,
Id,, 5 - Adeline SeUi, Rome, üO.
HOPITAUX. ■
M.mes et MM. : Ida Bert veuve Linder, La
Tour, en souvenir de son mari, L. 100 - Elise
Vinçon-Meynier et famille, Saint-Germain,
fleurs en souvenir de sa chère nièce Clélia
Bounous, pour Pomaret, 50 - M. et M.me BusUlo, La Tour, 10 - Long Amilda, Id., en souvenir de Etienne Long, 50 - Gönnet Jeanne,
Pension du Port, La Tour, 10 - Sibona Anastasie, Id., 10 - Calvln-iPastre, Menton, 25 - César Pasti-e, Amiens, 40 - Auguste Coïsson, missionnaire, La Tour, 25 - Famille Armand-Hugon, Id., 250 - Julie Monastier, Id., 10 - Madeleine veuve Lanco, La Maddalena, 25 - Comité Walloin, Rotterdam, 1500 - Les amies,
Saint-Germain, en soutenir de délia BounousMeynier, 68 - Henri Mathieu, I^maret, 50 Alexis Roetan, Pralî, 10 - Docteur Italo Mathieu, Pomaret, 20 - Guido Pons, Id., 20 - M.me
Burten, La Toui\ 12,50 - M.me Ooïsson-Plenc,
Rome, 25 - Joseph Pons, La Tour, 5 - Adeline
SeUi, Rome, 40.
REFUGE.
M.mes et iJM. : H^ne et Ernestine Ayassot, Saint-Jean, «in memoriam», L. 50 - Gönnet Jeanne, Pension du Fort, La Tour, 10 G. Vaciago, Luserne Saint-Jean, 100 - Auguste
Ooïsson, missioiyiaire, La Tbur, 25 - Famille
Armand-Hugon, Ld., 150 - Julie Monastier, Id.,
20 - Sœurs OscplatLAstesano, San Remo, 400
- Docteur Théophâe Malan, La Tour, 100 - Jean
ReveL Chalet, Saint-Jean, 5 - Susanne Odin
veuve Cavaliero, Id., 1,50 - Louise Talamazzi
reute Baldoochi, Naples, ^ - B. Gardioi, pasteur ém., Saint-Jean, 50 - Angelo Peranzpsie,
Id,, 20 r Saimo CXIX, V. .71 et' 92, B. G. M.,
Id., 50 r M. et Munie Pascal, missionnajres,
Somna, Algérie, 35 - Ail io J. Pierre, Villar, 5
- Ayassot Etienne, Ciormis, Id, 10 - AyassotGeymonat Esther, ld., 10 - Bertin-Rossi Judiüi,
ldi., 10 - Eglise du Villar, 50 - Geymonat Jean,
yaiar, en souvenir de Marie Bernardi, 20 Geymonat sœurs Pauline et Marguerite, Id.
(,N.-Y.)jj70 Grand Etienne, Subíase, Id., 5 Jahier.B. et R., Id., en souvenir de PriBcUla
Eynard, 25 - Mondon Annette, id., 5 - Sœurs
Ciregnara, Bergame, 40 - Pàul Marglunti, La
Tour, 20 - M.me Burton, Id., 12,>50 - M.me
(Msson-Plenc, Rome, 25 - Paul Kind, Turin
(collecté par MJle Mathüde MeUle), 10 - Angelo Boraso, Gênes, 25 - Helga Stemann, Hadersiev, 10 - Joseph Pons, La Tour, 5 - Adeline Selli, Rome, 40 — Collecté par le Comité
de Genève: M. 'Alexandre Aubert, Frs. 2 M’.Ll© H, Andéoud, 5 - M.Ue Bréting, 5 - M.me
Battelli, 5 - Miss Bennett, 10 - M. Léon Barde,
5 - M.me Et. Borei, 5 - M.me Marthe Badoceo,
40 - M. Paul Balmer, 10 - M.me Bertrand, 60
- M.me Barbier Fink, 5 - M.me E. de Beaumont 5 - M.me Emile Chaponnière, 5 - Conférence du pasteur MuUer (coUecte), 176 M.me Emile Darier, 50 - M. et M,Ré Des Gouttes, 80 - M. Jean Des Gouttes, 50 - M.me Henri
Darier, 30 - M.me Ch. de l’Harpe, 10 - MJle
Gaby Darier, 5 - M.me Adolphe D’Espine, 10
- M.me Oswald Ehni, 10 - M. Edhi. Flournoy,
20 - M.me François Favre, 5 - M.me Fasanino, 2,40 - M.me Henry Galopin, 10 - M.me
Lucien Gautier, 5 - M. et M.me Gruner, 5 M. J. Gardioi, 10 - M. F. Guarnera, past., 2 M.me R. de Haller, 10 - M. Gustave Hentsch,
25 - M. H. Hottinger, 5 - M.me Hofl. Gouuy,
20 - M.Ue Joseeaume, 5 - M.Ue Léchatid, 3 M.me Jean Mirabaud, 5 - M.me Malan-Chalx,
10 - M.Ue Maurice, 5' - R. Wittey, médecin
dentiste, 10 - Doct. Charles Morin, 5 - M.me
Jean Martin, 5 - Past. Martin Duval, 20 M.me Aloys Navllle, 100 - M.me B. Naef, 5 M.me Ed. Olivier, 2 - M.mie Gaston Pictet, 3
- M,.Ue de Pourtalès, 5 - Doct. Jules Pallard,
liO - M. (Georges de Planta, 10 - M.me Pernapd Perrot, 5 - M.Ue Irène Perrot, 5 - M. P.
Reverdin, 10 - M.Ue L. Ramu, 10 - M. H. Rlvarol, 10 - M.me Jacques Reverdin, 5 - M.me
iS'aœ, 6 - M. François. Soutter, fils, 5 - M.me
ÎAlph. Vaucher, 5 - Past. Louis VaUette, 5 Mi.me 'Wartmann Perrot, 15 - M.me O. de WatteviUçi, 10 - M.Ue de Wesdehlen, 5 - E. O., 15
- M'.Ue Marie Brocher, 10 - M.me Alice V. Berchem, 10 - M.me 'Adriemje Gems, 5 - M.me C.
Scheittin, 5 - M. Ed. Boissier, 10 - M. Alois
Hentsch’, 10 - M. W. ¡Borei,'5 - M. Pierre Lombard, 5 - V. B., 10 - M. et M.me Edouard Favre, 20 - MJle Madeleine Oiehevlêre, 5 - 'M.me
Marie Rappard, 10 - M.me Binet ReviUiod, 2
- F., 10 - M.me Sophie Gautier, 5 - Total
Frs. 1127,40 - Au change L. 4141,80 — M.me
Em. Soutter-Talmone, 50 - Total du Comité de
■Genève, L. 4191,80.
GEOMETRA.
Il Cav. E. AYASSOT ha traslocato il
suo Ufficio di Geometra in Via Giosuè
Gianavello (Casa Altina) - LUSERNA SAN
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N* 16 (2® piano) - Torre Pellice.
Àbonnements payés et Dons.
{Le «.don» est entre parenthèses).
1934 : Jouvenal Teofllo, Torino - AUiaud Michale> Pinerolo - Garrou Bepiamino, Abbadia
Ailpina - (Gay Evelina, S. Secondo - Gay Guidq
MUano - Glraud Giuseppina, Pinerolo - GriotGriset, Id. - Marauda Giacomo, Id. - Marauda
Alice, Genova - Peyran Augusto, Torino - Pons
Giacomo, Pinerolo (2) - Quattrocchi Berta, Id.
- Ricca Seiina, Id. - Rivoire Maria, Id. - Breuza
Elsa, Salza (2) - Ester Pons ved. TTpn, Rodoretto - Pascal Jules; Salza (2) - Louis Pons,
Id. - Breuza Luigi, Id. (2) - Pascal Edmondo,
Id. - Pascal J. P., Id. (¡2) - Pascal Càrter Id.
(2) - Tron Giovanni, Rodoretto (2) - Ctìine
Pons-Bounous, Salza - Pascal J. Jacques, Perrero - Genre Giulio, Salza - Pons Susanne,
Rodoretto - Barai Stefano, Salza - Maddalena
Micol, MasseUo - Pons Arnaldo, Id. - Lidia
Mioed-Pons, Id. - Mteol Adelaide, Id. - Tron
Pietro, Id. - Rodet 'A., Pinerolo (2) - Lidia
Vicino, Torre Pellice (5) - Pascal Enrico, Torino (.5) - Pastre Elsa, Pomaretto (2) - Pierre
Barus, Lugan par Lavaur - E. Richai’d, Cairo
(6) - Corrado Peter, Perosa Argentina - Mai>
chetti Haurì, Pomaretto - Reynaud J. Pierre,
Pomaretto (2) - Gaydou Enrico, VÌRar Felice
- Paschetto CÌesare, Torre Pellice (2) - Luigia
Cherubini (5) - 'Alf, 'Alessio, Cerignola - Aman^na Viglielmo, Rlclaretto (2) - Venturini Paoiina, Id. (2) - Beniamino Vi^elmo, Roma C?)
- Caterina Bounous, lytslwttQ - Rqtettl Eugenia, Hurl^ (1) - Caterina HelUng, Villa
Cbldrerio, Canton Ticino - Bqonet Glementliia,
Luserna S. Glov. (2) - BÒphet Michele, Torino
- Bonnet Anna, Id. - Judith Nancoz, New-York;
2» sem. 1934 - Cécile Halbig, Woodslde L. I. Ulrkdi Gay, PittsMd, Hfm., t» a«n. 19f4 -
4
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Catljeiìine Parise, Valdese,-N» C. . Laurent RiVoire, Id. - Juliette .CSilgo^ Idi - Pflstssr-Gay, .
Zurigo P Margiunti .Paotoi Torre Pelllce (5) ^ J. H.'Tomlinson, NoÄumberlaaid (|6,50) - Giraidon Louisette, Milano (2,50) ,1 Girardon
M^gherita, Luserna S. Giov. (^50) - William
May, TofVio « Coï^n Alleen Pinerolo - Tron
Ilanlel, Valdese (4,60) ir Long Césarine, Id.
^(4,60). « R, Lowe, HolUs, N. y. (JQ,50) -,'sal;;^varani-Maddalena; Eerà (5>>- Bostagno Luigi,r
Milano (5) - iCorsani EmUlo, Genova v RiTsotre
I^ui^, Angrogna (2) - Buffa Méry, Puy Fort
Francia - Primo, Giuseppina, Tcadno dO)Ap-.
mand-Ugon Giuseppe, ,MUanò (2) - Monnet
Daniele, Prarostino - Gönnet Madeleine, Villar,,
Pollice (1) - »Vernò Giovanni, I<L (3) - Malan
Lami, Angrogna (0> t Pellegrln Maria, Torino,
et 1933. (2)Ppntet Luigia, Luserna S. Giov.
- Weitzecker Luisa, Torre PeUice - Eynard
Elio, Palemio (5) - Cotta-Vola Lipett^ Torre
PeUice (1) Rlbet Enricoi Napoli - Ttornquiat Ai, Gefle, Svezia, 1» sem. 1934 - Marie
Bonjour, ViUar PeUice - Albarin Rosina, Luserna’ S.^ Giov. (2) - Revel Attillo, Id. (i2) Profi Eugenio, Davit, Mondovì Pìazaa (5) Maria Davit, Torino - Pons Giacomo, S-. Germano Chisone --Berthoud Dorette, Neuchâtel
(6) - Klett Plora, Haarlem (6) - Laetech Giovanni, Porosa Argentina (15) - Luzzi Gio
vanni, Firenze Aj« ; Edwin ; H«rsfall,"* Torino •2:
Burattini Rosa, Milano“- \Aline Ricca, Torino;
-■ Malaaot-Oombe Marie, Luserna S. Giov. ^
Grand Dapiel, VUlar PeUice ,- Marin Mari^
veuve Planclion, Id. - Armand-Ugon Caiterlna,^
Id. - Peyronei F.,^ Müano - Varese GugUelino,*
Id. (5). (¡A suivre), i, ,
~_J’ì 'ViJy, -- 'ÌCS-’Sfer-.f , ,
BRODOACÀRNE
pu rissimo^^^cccclJcntc
Af TOPI
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■ bim -ito
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©
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b
-o
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P P P P PO p o o o o o o O O O O O O P O P
** Quotidiano per rAnima - Davide Bosio Un orano, un passo biblico, una strofa ed una preghiera per ogni giorno - (tela e oro, L. 8) . .
riù presso a Te,-Signor!... - Pensieri brevi per ogni
giornodell ^nr\o ~ GiovanniRostagno-{i&\dit oro, L. 10)
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14,07
17,38
18,01
18,44
18,20
18,24
18,41
19,04
19,20
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(1)
19.48
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20,07
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21,03
21,08
21,20
21.39
22,02
22.40
6,40 7,56 11,30 13,20 17,27 18,20
7,22 8,26 12,08 14,02 18,02 19,07
7,48 8,39 12,23 14,24 18,18 19,27
8,06 9,04 f —. 14,42 18,40
8,17 9,14 y ' 14,53 18,51
8,21 9,18 t 14,57 18,55 >
(2). Festivo — (3) Al Lunedi.
19,06
19,32
19,46
20,13
20,24
20,28
ORARIO
Torre P. p.
S.Margh. »
Chabriols »
Villar P. a
ViaFourca »
BobbioP. a.
8,30
8,35
8,42
8,49
8,55
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Bobbio P.p. 6,30 11,55
ViaFourca» 6,35 12,—
Villar P. » 6,41 12,06
Chabriols » 6,48 12,13
S.Margh. » 6,56
Torre P. a. 7,—
(•)
15,05
15,10
15;17
15,24
15,29
15,35
19,05
19,10
19,17
19,24
19,29
19,35
(•) AI Venerdì e Festivi.
12,20
12,25
17,35
17,40
17,46
17,58
18,
18,05
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerolo p
Ponte Lemina (fac.)
Abbadia
Riaglietto-Fiugera(/iic)
S. Martino
Porte
Maianaggio (fac.)
S. Germano
Villar Porosa
Dubbione
Pinasca
S. Sebastiano
Porosa Argentina
6,19
6,27
6,30
6,35
6,41
6,44
6,52
7,02
7,09
7,12
a.
7,22
Porosa Argentina
S. Sebastiano
Pinasca
Dubbione
Villar Porosa
S. Germano
Maianaggio (fac.)
Porte
S. Martino
Riaglietto-Fiugerar/acI
Abbadia
Ponte Lemina (fac.) »
Pinerolo a.
6,45
6,48
6,53
6,56
7,02
7,12
7,15
7,19
7,22
7,25
7,28
7,31
7,37
7,52 (I) (2)
10,45 12,33 14,25 16,40 18,25 19,50
7,59 10,52 12,40 14,32 16,48 18|32 19,57
8,02 10,55 12,43 14,35 16,51 18,35 20,—
8,05 10,58 12,46 14,39 16,55 18,38 20,03
8,08 11,01 12,49 14,42 16,57 18,41 20,06
8,11 11,04 12,52 14,45 ,17,- 18,44 20,09
8,16 11,07 12,56 14,49 17,03 20,12
8,19 11,10 13,- 14,52 17,06 18,51 20,15
8,26 11,17 13,07 15,- 17,13 18,58 20,22
8,33 11,24 13,14 15,08 17,20 19,05 20)29
8,38 11,27 13,17 15,11 17,23 19,08 J '20,32
— 11,34 13,24 15,19 17,28 ' 20 37
8,45 11,40 13,27 15,25 17,31 19,16 20;40
(I) ©)
7,35 8,55 12,05 13,45 16,20 17,56 19,35
7,38 — 12,08 13,49 16,23 19,38
7,43 9,02 12,13 13,55 16,28 18,06 19,43
7,40 9,05 12,16 13,58 16,31 18,09 19,46
7,53 9,15 12,23 14,05 16,45 18,16 19,53)
8,— 9,22 12,30 14,12 16,53 18,24 20,—
8,03 9,25 12,33 14,30 16,56 20,03
8,10 9,28 12,39 14,33 17,- 18,31 20,08
8,13 9,31 12,42 14,36 17,03 18,34 20,11
8,16 9,33 12,45 14,39 17,06 18,37 20,14
8,19 9,36 12,48 14,42 17,10 18,40 20,17
8,22 9,39 12,51 14,45 17,13 18,43 . 20,20
8,30 9,45 12,58 14,52 17,20 18,50 20,25
(I) Sabato (Mercato a Pinerolo) — (2) Festivo,
ORARIO AUTOMOBILE PEROSA-PERRERO.
Porosa Argentina
Poma retto
Chiotti-Riclaretto
Trossieri-Faetto
Perrero
a.
9,
9,08
9,23
9,27
9.:io
13,35
13,43
13,58
14,02
14.05
19,30
19,38
19,53
19,57
20,
Perrero
Trossieri-Faetto
Chiotti-Riclaretto
Pomaretto
Perosa
P
a.
6,
6,03
6,07
6,22
6,30
11,25
11,28
11,32
11,47
11,55
17,15
17,18
17,22
17,37
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