1
Cinquanta et unióme année.
39 Janvlelf i916
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N. 5.
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DESI
paraissant CHAGk Ü £ VENDREDI
Prix d’aboBnement par an;
Vallées Vaadoisas . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
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S''!
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes^ pures, aimables...,, divines de louançfe, occupent vos pensées. (Phil. l V,
n3
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SOMMAIRE: Si nous voulons édifier —
— Courrier d’Angleterre — Correspondance — L’Echo des Vallées — Chronique Vaudoise — Bibliographie —
Nouvelles politiques.
SI NOUS VOULONS EOIFIER.
Le monde qui nous entoure nous arrête dans notre joyeuse marche en avant,
nous étonne, nous rend perplexes, nous
afflige. Nous avions sincèrement cru que
les chrétiens des différents pays étaient
sur la bonne route, étaient de vrais serviteurs du Christ, travaillaient effectivement à rétablissement du règne de
Dieu sur la terre. Et bien des choses nous
poussaient à le croire : Le nom de Christ
__ est annoncé presque dans le monde entier,*
la question sociale est la question du
jour, etc.; mais cette formidable guerre
qui menace de ne pas vouloir prendre fin,
écrase nos illusions optimistes et par une
réaction naturelle nous fait douter de
tout et de tous. On avait bâti, peut-être
même avait-on cherché à bâtir sur le rocher des siècles, le Christ, mais quelle
pauvre bâtisse en est résultée ! une bâtisse en paille, quoi I toute prête à être
détruite par le feu de l’épreuve. L’on
doit donc recommencer à nouveau. Mais
ce triste résultat nous pousse à nous demander: Dans l'œuvre de la rédemption
de l’humanité et dans l’établissement de
son règne sur la terre, est-ce que Dieu
aurait assigné à l'homme une part ? Les
Saintes Ecritures nous disent clairement
que oui et cela malgré sa faiblesse innée.
En vue,'^e la réalisation de son but, l’amour de Dieu se fait donc volontairement dépendant de la coopération imparfaite et fragile de l’homme. Cela constitue un mystère pour nous, mais c’est
évidemment le prix payé par Dieu pour
avoir voulu accorder la liberté aux hommes. Donc, toutes les fois que nous obéissons à Dieu et coopérons avec Lui, nous
faisons réellement progresser le monde
et nous rapprochons la venue du règne
du Christ. Nous sommes donc les coopérateurs de Dieu dans l’édification véritable de l’humanité. Mais comment devons-nous procéder à cette édification
véritable ?
Voyons, par exemple, comment John
Wesley s’y prenait pour préparer le message qu’il lançait ensuite aux foules. « Me
voici loin du bruit. Je suis seul. Dieu seul
est avec moi. En sa présence j’ouvre mon
Livre, je le lis, dans le but de trouver le
chemin qui mène au ciel. Y a-t-il quelque
chose d’obscur ? J’élève alors mon cœur
vers mon Père céleste, source de toute
lumière véritable. Je sonde les Ecritures
comparant choses spirituelles avec choses spirituelles. Je médite sur elles avec
toute 1 attention et tout le sérieux dont
je suis capable, et ce que j’apprends ainsi
je l’enseigne ».
Ce qu’il fallait à John Wesley et ce
qu’il nous faut à chacun de nous, c’est
une étude sérieuse et persévérante de la
Parole de Dieu. Mais il ne suffit pas d’employer à cette étude toute l’intelligence
que Dieu nous a donnée, il faut qu’elle
procède avec sérieux et dans une atmosphère de prière. C’est ainsi que nous pouvons nous élever vers les hauteurs divines, que nous pouvons jouir de la compagnie spirituelle de notre Père céleste,
que nous pouvons comprendre le mystère d’amour du Christ, que nous pouvons recevoir notre message pour la rédemption des hommes.
Mais ce n’est pas tout. Ce message, il
nous faut encore le communiquer et de
telle manière que les hommes le reçoivent, l’aiment et soient sauvés.
Voilà justement ce qui est très difficile.
Pour avoir quelque chance de succès, il
nous faut donc connaître intimement les
personnes auxquelles nous adressons notre message.
Et le moyen le plus sûr, selon nous« de
connaître les gens, consiste dans les visites à domicile. C’est là, dans le sanctuaire familial que les cœurs s’ouvrent
plus facilement et les confidences coulent
de source. Naturellement il ne faut pas
que nous visitions simplement en curieux
ni même poussés par le devoir seulement ;
il faut qu’il y ait quelque chose de plus
intime, de plus senti; en un mot il faut
que nous soyons poussés par l’amour
pour les âmes qui se perdent, par le désir ardent de les sauver. Et cela ne peut
pas se cacher, on le sentira bien vite, et
le cœur répondant au cœur, notre message pourra être délivré dans les meilleures chances de succès. Et que de choses
n’apprendrons-nous pas en vivant en
communion avec tant de cœurs dont chacun forme comme un monde à part !
Notre coup d’œil s’agrandira, notre idéal
prendra plus d’envergure, et notre zèle
pour la maison de Dieu deviendra de
jour en jour plus ardent.
Mais ce n’est pas tout encore. Il nous
faut apprendre à délivrer notre message,
soit en public soit en privé. Généralement nous nous laissons trop guider par
nos tendances naturelles, par notre tempérament particulier, sans trop nous préoccuper de l’impression que nous pouvons produire. Et nous avons tort. On ne
parle pas le même langage à un rude soldat et à une timide jeune fille. Et nous
ne nous servons pas non plus des règles
que l’art nous enseigne. Quand un grand
artiste se présente au public, c’est après
avoir énormément travaillé à la prépara*
tion, c’est avec la conviction qu’il pourra
contenter tous ses auditeurs, sachant
qu’il s’approche, pour autant qu’il est
donné à un homme, de la perfection.
Nous négligeons trop souvent cette intensité de préparation nous qui voulons
non seulement produire une impression
de puissance artistique, mais qui, visant
plus haut, e’est à dire à produire une impression à salut.
Mais quand nous avons satisfait à ces
différentes demandes dont nous venons
de parler, que nous avons l’assurance
d’avoir reçu de Dien un message en vue
de l’édification de son peuple, alors, délivrop-le sans crainte, car Dieu le bénira
et nous avec. E. B. Bertalot.
______
èURRIER D’ANGLETERRE.
La^Grande Bretagne se trouve engagée
sur toute la ligne; après avoir organisé
deu^rmées, envoyées sur le continent,
elle ^ prépare une troisième qui sera prête
en mars. Ses volontaires affluent, et rien
n’est épargné pour qu’il en soit ainsi.
Minores d’Etat, pasteurs de toutes lesj
coulfprs, amis du gouvernement ou non,
tous*|e donnent la main pour encourager
le% plantaires à s’offrir. Les familles reçoivmA une récompense et les soldats^,
sont bien rétribués et nourris. Il est probable qu’on n’aura pas recours à la conscription comme le voudraient plusieurs
généraux, puisqu’on peut faire face aux
besoins du moment.
L’Eglise, conr>^' <
garde dans cette iuiie’gigantesque ; à cet
égard on peut même affirmer qu’il y a
une grande rivalité entre les différentes
dénominations. L’Ecosse tient encore le
record dans cette démonstration patriotique.
— Le congrès protestant d'Islington,
réunion du parti évangélique anglican,
a eu lieu comme à l’ordinaire. Mille deux
cents clergymen répondirent à l’appel et
après un culte d’édification et la célébration de la Sainte-Cène on entendit la lecture de plusieurs travaux présentés par
des personnes très en vue du parti. Notions le discours du Dean de Canterbury,
docteur Wace, toujours équilibré et plein
de foi. Nous ne pourrions pas en dire autant de celui de l’évêque de Chelmesford,
qui, voulant unir les forces, fait un appel
à toutes les nuances du parti anglican,
de la English Union au Cowley friars.
Pour un évêque évangélique cela nous
étonne, car ce désir serait simplement
une trahison de la doctrine apostolique.
Unir la lumière avec les ténèbres, c’est
uû peu difficile et cela nous fait penser
au désir insensé du docteur J. B. Campbell de City Temple, qui voudrait que
tous les chrétiens fissent un appel au
pape pour qu’il dirige les forces chrétiennes en réclamant la paix. Le pape à là
tête des Anglicans, des Presbytériens,
des Luthériens, c’est un peu fort. La
guerre doit donner d’autres résultats: un
renouveau de vie religieuse, des lignes
bien tracées et non pas un confusionisme
pire que celui qui a existé jusqu’ici, et
qui a fait un si grand mal à la cause de
Christ.
— Le parti évangélique continue à réclamer contre l’envoi d’un représentant
anglais à Rome auprès de Benoît XV.
Mais, il nous semble, que ces réclamations
sont un peu tardives.
— Le parti anglican voudrait s’oppo
ser au disislablishment dans le pays de
Galles. Ici, aussi, c’est un peu tard. Désormais c’est une loi votée par le parlement et les Gallois ne sont pas disposés
à se laisser frustrer de ce qui a coûté tant
de luttes. Le gouvernement qui a conduit
la barque au port est perplexe, car il voudrait concéder quelques avantages à
l’opposition. O. 0. n.
CORRESPONDANCE.
■i,*
Ginosa, 12 Janvier ,1915.
Cher « Echo »,
La congrégation de Ginosa, envoie ses j
salutations fraternelles au Directeur et.
à. tom& le» lectettçs 4e, l’.£4Jta«,et:4emande ,
à Dieu de vouloir,bénir pour l’Eglise e*t
pour la Patrie, l’année dans laquelle nous
sommes entrés.
\
Et maintenant quelques nouvelles.
Après deux nj. is passés à Messine, le
“-e dernier t,jn
IJ, ^ •
travail régulier au milier de nous. Les
adventistes, qui l’année passée nous
avaient causé quelques ennuis, ont continué, de leur côté, leur œuvre, et se réunissent maintenant sous la présidence
d’un frère d’ici, qui, aussi lui, a la puissance de l’Esprit, et fait trembler et tomber en trance les autres fidèles au cri de
« Gloire à Jésus I ». Un dimanche du mois
de septembre, ils voulurent prêcher sur
la place; ils demandèrent la permission
au syndic, mais celui-ci, prévoyant ce
qui serait arrivé, la leur refusa ; ils la demandèrent alors au Sous-Préfet de Tarante, en se signant: Les évangéliques de
Ginosa. Le fonctionnaire sachant que
dans cette localité il y a l’Eglise Vaudoise
crut que c’était elle qui voulait cette permission et l’accorda. Mais ils ne l’ont plus
demandée: les pommes de terre, les tomates, même les pierres et les cris, les
poursuivirent jusque chez eux, et dans
cette occasion ils ne réussirent pas à faire
tomber en trance un seul de ceux qui
étaient sur la place.
Laissons-les faire 1 — À propos: la prophéiesse qui l’année passée fit tant de
bruit ici et qui était retournée chez elle,
est revenue des Etats-Unis à la fin de
Novembre, et après avoir passé quelques
jours ici, est allée à Matera, où il y a une
église baptiste, pour former aussi là une
fraction de la secte. Pourquoi ne va-t-elle
pas là où il n’y a pas un évangélique ?
On pourrait voir, alors, la puissance de
son Esprit ! Mais c'est bien plus commode
d’aller chez des convertis,et aller travailler
2
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nif-k life'Vii,is’^ ¿fk
mmÊÊHrniÊÊmÊimmmm
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'»mèm.* i-.y
là oà d’autres ont commencé à défn*
cher, c’est à dire àrfaire le tisavail'plï»
difRcile. .'V. t'f-:
Notre Eglise a été bien éprouvé ces
derniers jours. Le 27 décembre, le pasteur Mariani de Tarante, qui fut le premier pasteur qui vint à Ginosa, mourut,
et l’Eglise le pleura avec raison, car elle
avait eu l’occasion de le connaître de
près et de voir avec quel zèle il travaillait pour l’œuvre de Dieu. Pendant plusieurs années, il était venu de Bari prêcher ici la Parole de Dieu, et tous le connaissaient, et sa perte a été sentie.
Et une autre perte,fut celle d’un jeune
homme qui avait été admis à la SainteCène l’année passée: Cosîmo Facilla, de
17 ans. C’était un jeune homme paisible,
travailleur, patient; il était tout content
quand il pouvait faire quelque chose pour
l’Eglise. Dans 9 jours il a été emporté
par une pulmonie. Ses funérailles (4 courant), furent une occasion magnifique,
bien que douloureuse, de faire connaître
quelle est notre foi, vu que les prêtres ont
recommencé contre nous leur guerre secrète, au moyen de la confession, et,
entre autres choses, nous accusent de ne
pas croire en Jésus-Christ, tant il est
vrai qu’on ne le trouve pas dans notre
temple. — Au culte fait dans la maison
mortuaire, notre ministre parla à une
foule qui remplissait la chambre et le
chemin, et dans le trajet de la maison au
temple, avec la musique en tête, tous saluaient avec respect, ce qu'on ne faisait
pas auparavant, et beaucoup s’unissaient
au cortège. Notre temple était bondé, et
aussi là notre ministre développa avec
force notre foi en Christ, encourageant
tous à donner leur cœur au Sauveur, qui
seul, sans l’intermédiaire de personne,
est capable d’ôter la condamnation qui
pèse sur tous.
Une autre occasion pour annoncer l’Evangile fut la fête des enfants, faite le 6
courant. À vrai dire, on ne voulait pas
faire une fête : On pleure trop dans toute
l’Europe pour sè réjouir quelque part !
Mais on crut nécessaire d» la faire oour
aid«r quelques'
évangéliser. M.me Corsani s’occupa de
tout: des récitations, des cantiques, des
emplettes... Notre ministre se borna à
garnir le local, à expliquer les projections,
et à faire nn discours d’occasion, toujours
sur le même ton, vu que le temple était
rempli, et vu qu’il y avait beaucoup d’étrangers. La fête eut une belle réussite,
tout se passa avec ordre, à la grande joie
des entants.
Que Dieu bénisse ceux qui se sont occupés de cette fête, bien modeste, et les
bienfaiteurs qui ont aidé M.me C. à la
faire. Rien de ce qui est fait en vue du
Règne de Pieu, est perdu. La semence,
tôt ou tard; doit ^croître 1 0 " ^
'A une autre fotsv d’au®s nouvelleef^'
I .Sans adieu. . -v .^.né H. G.
CHRONIQUE VftUOOISE
ANGROGNE. La visite d’Eglise a eu
lieu dimanche passé 24 janvier malgré la
neige, avec une bonne assemblée constituée presque exclusivement par des
hommes. Nous ne rappellerons pas ce qui
, a été dit sur les sujets étudiés, nous nous
limitons à transcrire les conclusions et
observations enregistrées.^à verbal et lues
à l’assemblée d’Eglise par le secrétaire
delà Commission: * )
1° La comptabilité est en ordre et les
fonds différents appartenant à l’Eglise.sont scrupuleusement destinés aux besoins pour lesquels ils ont été créés.
2° Nous rappelons l’attention du Consistoire et de la Congrégation sur le fait
suivant : D’après le registre des membres
électeurs et membres d’Eglise et le tableau des contributions, il résulte qu’un
grand nombre d’électeurs et de membres
d’Eglise sont conservés sur les registres
quoiqu’ils ne donnent rien pour les œuvres de l’Eglise à laquelle ils se rattachent
et dont ils profitent. Il y a là une contradiction avec les articles 6 des Régie**
ments et de la Constitution, votée par
la Congrégation d’Angrogne expressément consultée, et par le Synode. Ces articles disent: Per essere membro di una
Chiesa bisogna contribuire nella misura
delle proprie forze per i bisogni della
Chiesa; 2° Sono membri elettori quelli che
contribuiscono regolarmente per i bisogni
della Chiesa.
3° La Commission Exécutive, paf le
moyen de son délégué n’a trouvé aucun
contrat de location qui règle les rappprts
de l’Eglise et de la Commune en ce’^qui
regarde les locaux affectés aux besoins
de l’instruction. Elle croit que dans l’intérêt de chacun et pour éviter à l’avenir
des frottements toujours nuisibles il serait utile d’établir clairement les devoirs,
' ‘ édités des uns et
des autres.
4i
* *
Les justes observations de la Commission Exécutive, en rapport avec les bâtisses scolaires, arrivent pour plusieurs
en retard, il est vrai, mais elles peuvent
encore être utiles. Pourquoi, dans au
moins 4 Communes a-t-on eu des frottements, voire même des procès et des dépenses considérables à cause des dits locaux ? Pourquoi ailleurs pour les mêmes
raisons y a-t-il un malaise diffus et une
incertitude étrange toutes les fois qu’il
faut prendre une décision ? N’est-ce pas
parce que les droits de chacun n’ont pas
été é|toblis ou maintenus (îès le coifimencemept ? 0^ ^
Le^ihenu public qui paieiftoujouiô doit
demander aux Consistoires et aux Conseils communaux que les choses ne soient
plus faites à la bonne franquette, mais
avec les formes et garanties requises par
les lois et cela dans l’intérêt des CommuUes autant que des Eglises.
Un contrat de location ne coûte rien,
il met les choses en place et évite de nombreux inconvénients dont chacun se
rend compte sans que personne veuille
Ou ose introduire une innovation désormais indispensable.
BOBI. Mouvement de la population
- Second semestre 1914. Baptêmes: Catalin. Madeleine de Jean et de SusanaePontet — Geymonat Judith de Etienne
et de Bonjour Constance — Geymonat
Etienne de Paul et de Mondon Anne —•
Bonjour Pauline de J. Daniel et de feu
Gönnet Madeleine — Verano Anne Nelly
de Jacques et de Pontet Marie — Charbonnier Paul de Samuel et de Pontet
Anne — Catalin Susanne de Elisée et de
Rostagnol Susanne.
Mariages: Roman Guido et Geymonat
Anna — Bonjour J. Daniel et Geymonat
Constance — Negrin Joseph et Charbonnier Marie CVilIar) —• Baridon Etienne
et Jahier Anne — Artus Paul et Duval
Madeleine.
Décès: Duval David feu David et feu
Marie Artus, 70 ans, veuf de Lausarot
Susanne — Geymonat Paul feu David et
feu Anne Negrin, 71 ans, marié à Rostagnol Marie — Bonjour David feu J. Jacques et feu Bert Judith, 66 ans, veuf de
Rivoir Marguerite —> Lageard Henriette
feu J. Pierre et feu Jahier Susanne, 85
ans, veuve de Berton Pierre — Artus
Marie feu J. David et feu Anne Pontet,
74 ans, mariée à Catalin Paul — Negrin
Jean feu Joseph et feu Mondon-Marin
Anne, 64 ans, marié à Mondon Marie.
LA TOUR. Trois décès: Jouve Catherine, de la paroisse de St-Jean, décédée
à l’hôpital, à l’âge de 58 ans; Foa Abraham, un juif établi à La Tour comme tinturier, et qui a exprimé le désir d’être enseveli par un pasteur protestant; Marie
Jourdan,duBosc,décédée à l’âge de 59 ans.
— Le Consistoire a désigné comme
membres de la Commission pour commémorer le 17 février, le professeur Attilio
Jalla, MM. Etienne Eynard, T. Mathieu,
J. J. Rostan et David Poët, sous la présidence du Pasteur.
— Le Concert de Musique Sacrée en faveur de la Croix Rouge, qui devait avoir
lieu Dimanche 31 cour, dans le Temple
neuf, à cause de l’indisposition d’un des
principaux artistes a dû être renvoyé.
et aura probablement, lieu le dimancle
7 février. |
NEW-YORK. Nous voyons avec plîiÎ
Isii que les Eglises Italiennes des Etats-,.^
Ünis ont pris à cœur la cause des Vati
:■ P>
dois en Italie dans ces moments critiques ;
près de 10.000 francs sont souscrits. NopS
admirons ce zèle chrétien et patriotique,
ït« POMARET. Une assemblée de plus dç.500 personnes remplisait le temple
. Pomaret à l’occasion de la visite d’Egli^/
Après le service religieux, le vicé-président de la Commission Exécutive fit coh-,
naître le résultat de l’inspection aux ar-:
chives, livres de comptes et registres
tenus par le Consistoire, résumant sès
conclusions sur la partie administrative
de la manière suivante: 1°^La Gommis( sions Exécutive exprime par notre-moyènau Consistoire de la paroisse sa satisfaction pour l’ordre et la fidélité avec la-'
quelle il s’est acquitté de cette partie importante de sa tâche; 2° Elle prend note
avec plaisir du contrat de location régulier par lequel le Consistoire cède à la^
Commune du Pomaret l’usage des salles
scolaires; 3° Elle espère que cétte mesure
administrative sera adoptée aussi pour
les autres Communes de la paroisse. Cela
est nécessaire pour sauvegarder les droits
de chacun et maintenir inaltérables les
bons rapports entre les autorités communales et celles ecclésiastiques.
On étudia ensuite les deux sujets suivants : 1® La vie spirituelle ; 2° La libéralité chrétienne.
PRAMOL. Malgré la neige abondante
des jours précédents et celle qui tombait
à gros flocons, dimanche 24 courant, un
long cortège d’environ 200 personnes,
venues des différents villages de la paroisse et plusieurs même de la paroisse '
de St-Germaini se rendit à 3 h. pom. à
Peumian pour l’enterrement de Barthélemy Bounous, ancien du quartier, décédé
le soir du 12. ^
Le départ de notre frère est une" grande
perte pour les siens et pour l’église de
Pramol: simple et modeste, il était laborieux et honnête, ayant élevé une nombreusé famille, connu et estimé jusque
dans les hameaux les plus reculés du
vallon.
Mais tout humble qu’il était, il avait
une piété vivante qui l’a soutenu pendant sa longue maladie et jusqu’au soir
où il remit tranquillement son âme entre
les mains de Dieu. Souffrant dè"^ printemps dernier, il continua à traînailler
aussi longtemps qu’il le put, espérant
vaincre le mal qui le minait. Avanh de
s’aliter, il alla passer quelque temps à
l’hôpital du Pomaret où il dut se con- ,
vaincre que tout espoir de guérison était
exclu pour lui et d’où il revint bientôt
(6)
L’Echo de^ Vallée^
Ses origines et son histoire.
M. Henri Bosio ayant été nommé professeur de Théologie exégétique à la Faculté de Florence, par le Synode de 1889,
le l.r Octobre de cette même année, il
laissait la charge de Rédacteur du Témoin
à M. Henri Meille, second pasteur de La
Tour.
Le journal prend congé de celui qui l’a
dirigé avec tant de compétence pendant
presque quatre ans, en lui disant, par la
plume de son nouveau Rédacteur: Je
vous vois partir avec peine et voici pourquoi: En premier lieu, vous avez sensiblement amélioré l’état de mes finances.
Quand vous avez entrepris de me diriger, fe
n'iiais pas parvenu à boucler mes comptes
de rannée sans déficit. Il y avait, ii est vrai.
/’anonyme qui le comblait aussi régulièrement qu'il se formait; mais maintenant il
n’est plus et, du reste, il serait le premier
à se féliciter avec moi de ce que, tout en ne
jouissant que d’une très médiocre aisance,
je ne tends plus la main.
En second lieu, vous m’avez rendu de
plus en plus intéressant. Vrai ! Si je tarde
d’un jour, on le remarque, on éprouve un
vide, on s’en plaint. On m’ouvre avec plaisir, on me dépose en disant: Eh bien, le
journal est petit, mais il y a de la substance,
il y a de la variété.
En troisième lieu, - et c’est ici le plus
important, - vous m’avez dirigé. Entre vos
mains, on sentait que j’allais vers quelque
chose et que j’y allais par le plus court
chemin.....
Et l’article termine par ces mots, toujours à l’adresse du neo-professeur de
Théologie : Lorsque fatigué des recherches
laborieuses, vous éloignerez de vous les doc
tes commentaires... puissé-je {moi Témoin)
me trouver sous voire main et rencontrer
votre regard, et puissiez-vous, tandis
que vous me lirez, sentir comme un soufflevivifiant effleurer voire fronl cl enlendre
comme des voix amies vous parler et vous
encourager, le souffle et la voix de ces Vallées que vous avez servies si fidèlement et
qui vous gardent une impérissable affeclion.
Le l.r Janvier 1890, le Témoin cesse
d’être imprimé à Pignerol, par la Typographie Chiantore et Mascarelli, pour
l’être à La Tour, par l’Imprimerie Alpine.
Cela uniquement pour des raisons de
commodité et d’économie. — Il nous en
coûte — écrit le Rédacteur, en donnant
la nouvelle, — de nous séparer d’une Maison qui a publié notre feuille... dès l’aurore
même de nos libertés, c’est-à-dire en un
temps où il fallait un esprit très éclairé et
beaucoup d’obligeance pour imprimer un
journal nettement religieux comme Va tou
jours été /’Echo des Vallées. Et M. Meille
exprime à la Maison Chiantore-Mascarclli, et plus particulièrement à M. Joseph Chiantore, toute la reconnaissance
du peuple vaudois pour ce service signalé
qu’il lui a rendu.
Le premier N^ de 1890 apporte une
petite nouveauté. Aux deux «mottos» précédents s’en ajoute un troisième: Que
ton règne vienne (Matth. vi, 10). Voici
pourquoi: Le Témoin — écrit le Directeur — voudrait devenir toujours plus une '
feuille d’évangélisation et de missions. *
C’est pour cela qu’à côté des paroles qui
ont servi de devise à notre feuille jusqu’ici:
«Vous me servirez de témoins; Suivant la
vérité avec la charité», nous placerons
désormais celles-ci: « Que ton règne vienne t
(1890 p. 1, 2).
Dans ce même N®, M. Meille nous dit:
* Ce que voudrait être lé Témoin ». Il voudrait être avant tout un moyen d’édiflea
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pour être entouré des, siens les derniers
mois de sa vie. Il lutta cependant encore,
et lorsque toute illusion l’abandonna, il
accepta avec confiance et avec une entière soumission la volonté du Seigneur
qui r|^,-soulagé dans son épreuve ,et l’a
fortifié Jusqu’au bout. Pas un murmure
ne sortit de sa bouche, pas un acte de
révolte en face de son sort inéluctable; il
n’eut que des paroles de remercîment
pour le Seigneur qui ne lui avait pas envoyé des souffrances qu’il ne put supporter, ainsi que pour ceux qui allaient
le voir ou lui exprimaient autrement leur
i^mpathie.
0^ Encore la dernière fois que son pasteur
alla le visiter, deux jours avant sa mort,
il lui parla de son prochain départ^, de sa
paix avec Dieu, de sa foi en Christ, et il
le chargea de remercier ceux qui auraient
pris part à ses funérailles, ainsi qu’à tous
ceux — et en particulier aux habitants
du quartier — qui lui avaient témoigné
leur affection et leur estime.
L’ancien Bounous n’avait que 60 ans;
il laisse après lui sa compagne dévouée,
cinq garçons, dont l’aîné est brigadier
des gendarmes, et cinq filles, dont l’aînée
est en Amérique depuis plus de quatre
ans et ne recevait pas les lettres qu’on
lui envoyait et qui lui parlaient de la
grave maladie de son père, et les deux
cadettes sont encore en bas âge.
Nous recommandons tous, et la veuve
et les enfants, de même que tous les parents à la grâce et aux consolations du
Seigneur.
~ _— Dix jours avant avait déjà eu lieu
l’ensevelissement de notre sœur Jeanne
Long, veuve d’Andrion Jean Henri, décédée à la Maison Neuve des Clôt, à l’âge
de 81 ans.
Elle n’a pas fait de maladie proprement
dite, mais s’est éteinte lentement comme
une lampe à laquelle l’huile vient à manquer.
Aux deux fils et aux autres parents,
notre sympathie fraternelle. Ph. G.
SAINT-JEAN. « Tu entreras au sépul.?^cre dans ta vieillesse comme on emporte
la gerbe en son temps >>.
C’est bien la parole apaisante et bénie
qui s’adaptait à notre vénéré et regretté
frère M. Jean Mathieu Turin-Boër.
Entré dans la 94.me année d’une exis■ tence toute de travail, d’énergie, de
saine austérité, une existence éclairée
par la piéf c du cœur et les tendres affections, il atiendail dans la paix confiante
l’appel de son Dieu.
Et l’appel est venu samedi dernier,
après deux semaines à peine de maladie,
et avec l’appel le repos tant désiré et invoqué par notre frère dans sa prière incessante.
C’est une belle et noble figure de vieillard qui disparait, avec lui.
Fils de ses propres œuvres et arrivé à
l’aisance par le travail et la vaillance du
caractère, il était-resté hornme simple et
modeste, l’horapie de la bienveillance et de
la cordialité, rap|bÿànt Dieu tous
les succèa et les%épédic^^,de%a vie.
Membre d’Eglise exèni'pl^e par sa
piétés fervente et sa'' |)aÇiil^tion au
culte divin, il demeu^;i^Qpy%au bout
de sa carrière.
^ '
Le vide qu’il laisse ^àrmj"
St bien
n pré“*
meure
in soit
grand. Nous ne savons '4^e..di
sence d’une si belle mort. «
de la mort des justes et que
semblable à la leur ». '
Nous exprimons à sa fandjl'J^ffligéé
notre sympathie chrétienne*dS|bn fra-,,.>;
ternelle en demandant au-Seimeur de
l’assister de ses précieuses con^ations.'y
Le service funèbre a eu lieu Dinaanche ^
à 3 h., devant une imposante assemblée,
malgré le temps des plus mauvais.
TURIN. Le Foyer. Une cérémonie
touchante dans sa simplicité réunissait,
vendredi dernier un certain nombre de
dames et les pasteurs de notre ville dans
les nouveaux locaux du Foyer, situés sur
Corso Sommeiller, N° 9 bis. — Il s’agissait d’inaugurer par un culte familier'
l’appartement hospitalier qui ouvre ses
portes à tant de jeunes filles isolées qui
trouvent dans „cette excellente institu-'"^
tion une bienfaisante atmosphère de famille chrétienne. •
Nous avons admiré, sous la direction
de la si dévouée directrice de cette famille, M.lle Lina Bonnet, les beaux locaux si bien adaptés, pleins de lumière et
agréablement chauffés qui peuvent contenir une vingtaine de lits. Le plus grand -W
confort, ascenseur, chambre de bains,'
etc., est offert à ses habitantes. — C’est
dans la grandejsallet à màngerj; si claire
avec Son bow-window que se‘réunirent
les invités autour de la vénérable présidente de cette institution, M.me Schaick,
de Mlle Elise Meynier, et des dames
membres du Comité de cette institution.
La première place fut donnée à la Parole
de Dieu et à la prière : Le passage Esaïe
IV, 6, semble avoir été écrit pour une
semblable institution: « 11 y aura un'abri
pour donner de l’ombre contre la chaleur
du jour, pour servir de refuge et d’asile
contre l’orage et la pluie ». — MMf. les
pasteurs A. Prochet, F. Balmas, G. Del
Pesco et Ravazzini prononcèrent quelques paroles affectueuses d’occasion, et
après un vaste thé qui, vu le froid de la
saison, fut bien apprécié de tous, nous
nous séparâmes, heureux d’avoir pu une
fois de plus constater que « la charité de
Christ» n’est pas un vain mot pour ceux
qui connaissent le bonheur de travailler
pour le bien de leurs semblables.
D. Peyrot.
’ ^BTBÜÎOGRAPHIE;“'
William Burt: Sermoni e Allocwiioni.
— Cas! éditrice Metodista - Via „Firenze, 538,^ Borna. — Prix: frs. 2v'
On sait que W. Burt a été longtemps
en Italie en. qualité de surintendant de
Tœuvre méthodiste épiscopale. Il a été
rappelé en Amérique et élu évêque. Ce
n’est donc pas un inconnu qui 'vient de
présenter au public un livre de serinons
que nous jugeons ^opportun, utile et qui
sera apprécié par tous ceux qui le liront.
Nous avons dans ce volume des pensées
franchement américaines, mais qui s’adaptent ^ès bien au génie et surtout au
èœur latïit,
Voici dti reste l’index des sermons: La
luce del móndo, Coraggio, La testimonianza cristiana» La Santa Cena, La conversione df Paolo, Che cosa invece dell’anima, Salailo di peccato. L’acqua Che
disseta, Ré|:àtemeli qua. Doveri di figliolanza, Coinè vivere, Tre parabole. Tutte
le cose con Lui, Sul primo Salmo, Il bat;
tesimo dello Spirito, Natale, Per la vita
cristiana. Come si può vedere Gesù, Le
ultime parole di Cristo, Pasqua, Il vero
fondamentó» Alla tua parola, A chi ce
n’andremo*'?. L’amore di Dio, Una visita a Gerusalemme.
. Ghenadiefi, ex ministre des aiiaires \
étrangères de Bulgarie, est venun offl- î
j^ci^usement à Rome auprès de notre gou#;verneirientf Lê but précis de la mission
n’est pas du domaine public, mais le fait
est de la plus grande importance pour
amener une entente entre l’Italie et les
Etats balkaniques qui jusqu’à présent
n’bnt pas encore pn «e remettre d’accord. Les bons rapports continuent aussi
Rentre rital|e-et la Roumanie, et T Italie
® et la Serbie' L’attitude de la Grèce n’est
•plus aussi claire; elle est encore loin de i
vouloir se mettre d’accord avec la Bul-1
„.garie .pour une action commune______ ^,J
jv, |-7H( Et^l| guerre continue dani tpute
' son borré'ùr. En Alsace on sè bat’a'^n|è
"plus grand acharneiuent et lés Françaill
ont remporté quelques bons succès. Au-^“
tour de Soissohs les Allemands ont qc-ï
cupé une position très forte «t répouSsé "
à plusieurs reprises l’ennemi en lui infU-/
géant de très fortes pertes. Sur TYser 1î|^
lutte a aussi repris avec plus de intensité."
Malgré le froid et la neige la guerre de
tranchées continue et on se disputé le
terrain mètre à mètrèl La „ville de Dunkerque a été à plusieurs repii^és bombardée par des' aviateurs ; les réélit
surtout des femmes et 4es* enfliata.
— Des dirigeables allemands, d^lftppelin, ont volé sur TAngleterte et
des quantités de bombes sUr des villa^|,i
sans défense. Le châteaü royal de San-i
dringham, que les souverainsmng|ais véi
naient de quitter, a aussi été atteint par
quelques bombes. Le résultat m^talrre
=tie l’expédition est nul. I|es faits ^dè ne
genre ne font qu^aûgmenter la hainè^t
la soif de*vengeance, et n’obtiennent pas
même l’effet d’intimidation que les au-"
teurs se proposent.
— Une escadre allemande se dirigeant
¡vers l’Angleterre a été découverte et
¡.‘poursuivie par une escadre anglaise.
Dans un combat qui a duré trois heures
le croiseur allemand Blücher a été coulé
et deux autres croiseurs ont souffert deS
Notre roi a donné l’exemple en payant avaries.
de boursë%.de p'ersonnë. Il a largèmeit»^ Un événement irapertaat la podonné et visité les lieux-frappés par la » litique austro-hongroise est certainement
catastrophe. Le gouvernement a bien la retraite de M. Berchtold, ministre des
fait de décliner les offres de s*êcours de affair|S > hionartihie^.^t
son rènlplâcémeiïï pa^ îê baron Burian
^0tt|elles politiques. ,
Le tremblement de terre qui a ravagé
une si grande partie de l’Italie Centrale a coûté la vie de plus de 40.000 personnes.
On ne s’était pas rendu compte d’abord,
de la gravité du désastre. Plusieurs villages sontrrestés deux ou trois jours sans
secours et, le froid et la faim ont ajouté
aux souffrances de ces pauvres populations éprouvées.
Le gouvernement a pris les mesures ^
nécessaires: nos braves troupes ont tra-^i
vaillé av0c dévouement parmi les décombres,, beaucoup de vies ont été sauvées. La charité publique a largement
donné pour les secours aux victimes. ~
l’étrar^er. C’est un devoir pour chacun
de noÎis, italiensi.de sebourir hps irères
frappés par un si grand malheur. ' *
— Le patriote Lùigi Pastro.^,yien^ de
mourir à Venise âg| de 92 ^alis'. Il itait
le dernier survivanti des condàanhés des
procès politiques de Mantoue», le compagnon des martyrs de'IBéi|iore, %t il avait
passé plusieurs annéés’dansdh' forteresse
de Josephstadt. '' "
-^ Le directeur gtoér^i‘les chemins de
fer |e l’Etat, M. Ting. Bianchi, vient de
donaer sa démission„^d’une.,manière tout
à faÂ; inattenâue,'apl'ès dix ans qu’il occupât cette charge.
-i Ee vice-consul d’Italie à Liège,; M.
Grehpî, a été arrêté par les autorités militaires allemandes et condamné à deux
moià de forteresse. Mais à la suite des démarcMs faites par notre gouvernement,
la peine a été annulée et M. Greppi sera
rapatrié. Il était accusé d’avoir violé la
neutralité en favorisant les Belges,
V -—,^^ne mission bulgare, présidée par
de nationalité hongroise.,,
—; Les Austro-Allemands font un cffôèt, yigourhax j>#;;îiRtétêr létf Risfés
dans les Carpathes et ils annoncent déjà
quelques succès. Les Russes de leur côté
ont repris l’off'V'.^ûqa dan*’ la Prusse
orientale, profitant ue fa glaCe qui couvre
les lacs Masuriens. En Arménie ils ont
fini de mettre en déroute l’a’rmée turque
et anéanti le XP-corps d’armée turc, qui
a perdu toute son artillerie dans les ravins du Caucase. E. L.
Ab. payés et non quittancés.
1913-14: Morè, confiseur, La Tour.
1915: Rostan, Armarla, La Tour—. Prof.
Toutn, Id. — E. Fohtanaroux,""Cliâtilloii
(reÇu fr. 2,50, manque o,"so - souhaits),]-^;
P. Héli Constantin, Envers'Pinache G.j
Bertinat, Sampierdarena — H. Grill, (Ville)
St-Germain — M. Robert Mackenzie, Alloa
— Jahier veuve Long, Valdese — G, Jahier,!
Turin — Paul Voile, Bobi — Nicolet, Canada — ‘Alex. Genre, Bovile. (Reste à
découvrir l'expédit. de la carte N“ 39,,deî
Perosa du 27 décembre).
tion pour les familles qui le reçoivent... Il
voudrait être un lien, ou plutôt un canal
vivant unissant nos paroisses des Vallées
les unes aux autres... Il voudrait être une
arène de joûtes courtoises. Il voudrait
ouvrir des colonnes à des débats toujours
présidés par l’esprit de charité, ou se débattraient toutes les questions ayant irait
à la prospérité de notre Eglise... Il voudrait être le messager auprès des Vaudois
de ce qui se fait dans le monde entier pour
l’avancement du règne de Dieu..., répandre
jusqu’aux pieds des rochers de Rodoret et
jusqu’aux extrêmes limites des plaines de
l Uruguay, des nouvelles de l’évangélisation et des missions parmi les payens, gagnant à ces œuvres les intercessions et les
dons d un nombre toujours plus grand de
fidèles.
Voilà ce que voulait être le Témoin.
Et, en effet, il s’est efforcé d’être tout
cela pendant les quatre années de la di
rection de M. Meille (l.r Octobre 1889 à
fin Octobre 1893, et 8 Novembre 1894 à
fin Novembre 1895).
«
♦ «
Pendant un an, et précisément du l.r
Novembre 1893 au l.r Novembre 1894,
M. Meille, alors occupé, à Turin, pour
l’obtention de sa « Laurea » de Belles
Lettres, est remplacé dans la direction
du Témoin par M. le pasteur Etienne
Bonnet, d’Angrogne.
En reprenant la rédaction du journal,
M. Henri Meille exprime à M. Bonnet sa
reconnaissance et celle des lecteurs, pour
la louable manière dont il s’est acquitté
d’une tâche qu’il n’avait pas cherchée, qu’il
s’est laissé imposer parce qu’il le fallait et
qu il n a accomplie qu’au prix de dérangements et de fatigues de toute espèce (1894,
NO 45).
Il assume, lui-même, pour la seconde
fois, la charge de rédacteur, mais en
41, ‘
fouillant ses alentours dans l’espoir de
trouver'un homme de bonne volonté qui
voulut porter le fardeau. — Il a le plaisir
d’annoncer que MM. J. P. Pons, pasteur,
eï Jean Jalla, professeur, ont bien voulu
lui promettre leur concours: M. Pons,
pour les nouvelles religieuses, M. Jalla,
pour ce travail si important qui consiste
à boucler le numéro et à le mettre en
état de paraître. Ajoutons que M. Jalla
est aussi administrateur du journal depuis le l.r Janvier 1894. Il le sera jusqu’à la fin Décembre 1903.
Cette charge, qui n’est point une sinécure, avait été assumée, avant M. Jalla,
par M. Ernest Robert, pendant 2 ans
(Janvier 1875 au 20 Octobre 1876), par
M. J. P. Lantaret, pendant 9 ans (27 Octobre 1876 à fin Novembre 1885), par M.
H. Bosio, pendant 4 ans (Décembre 1885
à fin Septembre 1889), par M. J. P. Pons,
pendaîA 3 mois (Octobre-Décembre 1889)
I 'ÿ J, '' '
et par M. Elisée Costabél, ’professeur,
pendant 4 ans (Janvier 1890 à fin Décembre 1893). \
Dans le N° 45.me de 1895, M. Meille
annonce que, avant la fin de l’année, le
journal changera de directeur, mais non
pas de direction. Sans perdre son cachet
franchement religieux, il donnera plus
d’importance, à l’avenir, aux intérêts
matériels des Vallées, aux questions
d’hygiène d’agriculture, d’industrie, en
mettant une partie de ses colonnes à la
disposition de la Société d’Utililé Publique, de fondation toute récente. —■
M. le prof, Jean Jalla, qui a bien voulu
se charger de la direction du journal,
aura, pour la partie des intérêts que représente la dite Société, la collaboration
valide de M. le professeur Tourn.
{À suivre).
C.-A. Tron, Directeur-responsable.
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