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Cínqiiáátc^tooÍ8Íéme année. ^ "V
15 Juin 1917
N. 24.
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Qae tontes les choses vraies, honnêtes, ¡astes, pures, aimables..... dignes de looange, occnpent vos pensées. (Phil. IV. 8).
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SOMMAIRE: Réconfort — Chronique vaudoise — Nouvelles et faits divers —
Bibliographie.
La lyrannie de l’espace nous oblige à
renvoyer au prochain N° V article de
M. Eugène Revel.
RÉCONFORT.'
L’eiilrée en guerre des Etats-Unis,
justifiée par les déclarations president
Wilson, a été, pour les protestants de
langue française, un grand réconfort. —
Pour nous, protestants genevois, unis
par tant de liens à nos coreligionnaires
de France, la proclamation solennelle des
grands principes de liberté et de démocratie faite à plusieurs reprises par l’illustre représentant de la république nordaméricaine, a résonné comme un écho
de la grande voix des Puritains: c’est
l’esprit même de la réforme calviniste
dont nous avons senti passer le souffle
puissant sur le monde en guerre.
Il y a des choses que nous avons senties vaguenaent et qu’anjnurd’hui nous
voyons clairement. Le sens de cette
guerre nous apparaît lumineux. Nous
avons beaucoup souffert, pourquoi ne
pas le dire franchement, du rôle joué par
le protestantisme allemand au cours de
cette crise formidable. Je ne crois pas
me tromper en disant que, parmi les
nombreuses manifestations d’orgueil impérialiste qui nous ont choqués, la première lettre du pasteur de la cour Dryander au pasteur Babut a produit sur nous
une impression particulièrement pénible.
Nous savons qu’en F’rance, toute une
œuvre de propagande catholique s’est
donné pour tâche de prouver, à l’aide
de nombreuses publications parfois illustrées, que les armées de Guillaume II
font la guerre au catho licisme. Les fusillades de prêtres belges, lia destruction des
églises et cathédrales, même le fait que
Noyon, patrie de Calvin, a été relativement épargnée, ont été donnés comme
des preuves de la réalité de ce but de
guerre.
Sans doute, il suffit d’un minimum
d’intelligence et de capacité de réflexion
pour discerner l’absurdité d’une telle accusation. Comment se fait-il que le pape,
au moment où Sa Majesté Apostolique
François-Joseph a, par son ultimatum
provoquant à la Serbie, fait jaillir la première flamme de l’incendie, n’ait pas excommunié sans tarder le fauteur de la
guerre contre Rome ? Comment se fait-il
que les sympathies de ce pape aient paru
si longtemps pencher du côté des Empires centraux ? Comment se fait-il que
l’Angleterre protestante ait risqué sa vie,
donné sans compter ses hommes et son
or, pour empêcher l’écrasement définitif
de la Belgique et de la France ? Comment
se fait-il que, dans tant de pays, en Es^
pagne, en Amérique, en Suisse même,
les partisans de l’Allemagne se soient
recrutés surtout parmi ie'^ cléricaux ?
Comment se fait-il que les Irlandais catholiques soient les seuls habitants de
l’Empire britannique chez qui les Allemands aient Trouvé des amis et espéré
trouver des traîtres ? Comment se fait-il
que les catholiques d’Autriche' et d’Allemagne aient manifesté et manifestent
encore autant d’enthousiasme pbné cette
guerre que les protestants prussiens ?
Comment se fait-il que les Canadiens
français, pour la plupart catholiques, représentant trois millions sur sept millions et demi d’habitants du Canada,
n’aient donné que 10.000 soldats sur les
250.000 du contingent canadien ? Comment se fait-il que, dans les sommes énormes recueillies dans le monde entier pour
venir en aide aux Belges, aux Français
du Nord, aux Serbes, aux Roumains,
aux Arméniens, etc., l’argent de source
protestante puisse être figuré approximativement par le chiffre 10 et l’argent
de source catholique par le chiffre 1 ?
Que d’autres questions analogues on
pourrait poser, auxquelles les réponses
fournies par les faits donnent une portée
significative !
Non I L’alliance étrange formée entre
Sa Majesté Apostolique l’Empereur d’Autriche, le Roi de Prusse, summus episcopus des protestants de son royaume, et le
Grand Turc, massacreur d’Arméniens, et
champion de la guerre sainte du Croissant contre la Croix, n’a pas pour objectif
le triomphe d’une Eglise, mais bien le
triomphe d’ une doctrine politique. A
côté de ses buts de conquête et de pillage, la guerre des Empires centraux vise
au raffermissement des monarchies de
droit divin menacées par la démocratie.
C’est une guerre contre la liberté des
peuples. '
De cela, nous nous rendions compte
malgré la présence déconcertante de la
Russie autocratique dans les rangs des
défenseurs de la liberté. Nous nous en
rendons compte plus clairement aujourd’hui, au lendemain de la révolution
russe et des déclarations du président
Wilson. A lui l’honneur d’avoir prononcé
les paroles qui situent moralement cette
guerre dans l’iiistoire du monde. Ces paroles libératrices, nous les attendions.
Les Alliés les avaient prononcées, mais
pas avec cette netteté, pas avec cet accent particulier qui permet de dire que,
malgré l’absence de formules religieuses,
sans même que le nom de Dieu ou du
Christ soit prononcé, les discours et les
manifestations de Woodrow Wilson sont
des affirmations profondément chrétiennes, profondément évangéliques. « Ce ne
sont pas ceux qui disent... ce sont ceux
qui font...». Actuellement, les Etats- Unis font du christianisme. Après la proclamation des droits de l’homme et du
citoyen par la révolution française, nous
assistons à la proclamation des droits des
peuplés par la grande république puritaine. Et ces deux proclamations ont
leur source dans l’Evangile libérateur,
remis en lumière par la réforme calvinienne.
Voilà pourquoi nous sommes heureux,
nous protestants genevois, qui avions un
moment regardé (pourquoi ne pas l’avouer ? ) du côté de Rome, attendant de
la bouche du Chef de l’Eglise catholique
là Parole de Vérité, de l’avoir entendue
enfin. Elle ne vient pas de Rome, elle
CHRONIQUE VAUDOISE
ANGROGNE. Un faire part du 12 c.
nous annonce la mort de Letizia Teodora
Camba, fille du pasteur M. Adolphe
Comba de Gênes, que Dieu a rappelée
à lùi, après de longues souffrances, dans
sa 16e année. Nous invoquons les consolations d’en-haut sur les parents affligés
que nous entourons de notre sympathie
chrétienne.
FRONTIÈRE AUSTRO-ITALIENNE. Leopoldo Chauvie réclame le journal,
quia été envoyé; Henri Menusan remercie le Comité de Turin et pour l’Echo;
Pontet J. Jacques, de Bobi, salue parents
et ;amis; Jahier Levi salue et remercie;
Giém. Luigi Garrou a changé d’adresse
et salue; Jean Michelin, de Bobi, salue
remercie et se confie en Dieu; Ayassot
Etienne, de La Tour, est bien et salue
parents et amis; Peyrot Alfred salue et
remercie; l’allieVo-pilota P. Martineïli
salpe et demande changement d’adresse;
Durand Albert salue et remercie; Long
Gustave remercie le Comité de Turin et
poiir le journal; Jean Garnier, de Bobi,
salue son pasteur, ses parents et amis,
soupirant après le retour.
Nous recevons du Comité de Turin:
II soldato Bouvier Eririco è ricoverato
all’ospedaìe Duchessa Isabèìla a Torino
(26-5-17).
Dal cappellano Bertalot riceviamo le
seguenti notizie: il soldato Peyronel Enrico, bombardiere, è trasferito all’ospedale militare di Legnano; il tenente Cotsson Max, ferito, recentemente è stato
trasferito a Milano (28-5-17).
Furono visitati ultimamente dal cappellano Bonnet i seguenti militari: tenente Pons Filippo, tenente Massel Giulio, tenente Cappellini Erberto, caporale
Grill Beniamino (1-6-917).
-29-5-1917.
Egregio Sig. Direttore dell’Ec/ìo.
Ecco la lista dei militari che il sig, cappellano Bonnet ha visitati ultimamente
(26-5-1917): tenente Pons Filippo (gode
óra buona salute), tenente Leonardi Ettore, caporale Rostagno Luigi (il caro insegnante di Maniglia), ;. m. Palmieri Antonio, da Chieti, soldato Malanot Augusto,
di Luserna S. Giovanni, automobilista
Bonino Carlo di Miradolo, automobilista
Balmas Carlo, soldato Durarid Alberto,
soldato Giordano Roberto di Torre Pellice,
vient de Washington. A travers le temps
et Ì’espàGe, elle vienb ^ GehèveU* .JL
W. P0ÜLIÑ.
{Semaine Religieuse).
Caduti sul campo dell’onore: Caperai maggiore Rostagnol Stefano,^ mòrto
il 20 Maggio durante l’avanzata di Piava,
per gas asfissianti; il cappellano Pascal
Ì’ha potuto visitare e tenere sulla sua
tomba un breve culto funebre — Talmon
Emilio, caduto il 19 Màggio sul campo
di battaglia, colpito da palla nemica alla
testa, è morto subito dopo; era di Villar
Pellice — Griglio Giovanni, di Roccapiatta, del battaglione « Monte Granerò », è
morto sul campo dell’onore per scoppio
di granata — Pons Enrico, di Luserna
S. Giovanni, del 97, è pure morto sul
campo di battaglia colpito da scheggia
di granata — Sottotenente Ricca Aldo,
di Torino, morto mentre eroicamente
muoveva alla conquista del Mónte C...
'— Beri E'rUesto, alpino, di Villasecca,
morto in seguito a ferite riportate in
combattimenti. ’
Notizie di combattenti: I 5 Valdesi
di G... (48* sezione sanità), salutano parenti ed amici, salute buona; così pure
il sottotenente Pons Teofilo; il soldato
Albarin Augusto è partito per il Cairo in
licenza; il tenente-commissario Peyrot
ed i militi Valdesi dell’ospedale 60, fanno
salutare i parenti e gli amici — Il sottotenente Trossarelli Giorgio sta bene;
l’aspirante ufficiale Besson Arturo sta
bene, ha raggiunto il 49® fanteria.
Il caporale Rostaing Umberto fù ferito
e trasportato a Torino, ospedale Maria
Letizia.
Dal cappellano Bertalot, in data 4-6-17 :
Il soldato Long Augusto, di Pramollo, è
all’ospedale di Palmanova per anemia —
il tenente Coisson Max, trasferito a Milano — il tenente Jahier Eugenio, migliora — il soldato Gaydou Luigi, di Luserna S. Giovanni, fu ferito da arma da
fuoco alla testa; il suo stato è molto
grave. ‘
Il caporale Beur Giacomo di Pramollo,
trovasi all’ospedale di Udine per ferite
lievi riportate alla testa e alla mano
destra.
Dal cappellano Pascal, in data del 295-17 : il soldato Forneron Alfredo di Prarostino, ferito per scoppio di bomba a
mano — il soldato Rivoira Stefano d’Angrogna, ferito in varie parti del corpo,
fuori pericolo — Menusan Francesco di
Praly, ferito da scheggia di granata, migliora — Caporale Charbonnier Giulio,
ferito ad un braccio — Caporal maggiore
Micol Cesare, ferito pure ad un braccio.
Sono feriti lievemente i seguenti: sergente Micol Giovanni, soldato Genre Beniamino, sergeiite Odino Prospero, sergente Bellion Enrico, caporal maggiore
Pascal Giosuè, soldato Baridon Giùseppe,
soldato Roman Giulio, Saldato Vinçon
Lamy, soldato Bertalot Emilio (Praly),
soldato Pons Cesare (Massello), soldato
Davit Paolo, caporal maggiore Rostagnol
Giovanni, soldato Monnet Giovanni (Angrogna), Odin Giovanni, Revel Alberto
(.ingrogna), Balmas Giacomo (Luserna
S. Giovanni), caporale Mondon Davide
(Bobbio Pellice), Bertalot Guido (Angrogna), Paschetto Cesare (Prarostino), caporale Bonnet Alberto, mitragliere; soldato Tourn Camillo (Rorà), Bounous Lodovico (Pramollo), Monnet Giov. Pietro
(Angrogna).
Nous recevons directement:
— Zone de guerre, 16 mai 1917.
Cher et honoré M.r Tron,
Depuis que je vous ai écrit que je ne
recevais plus le cher journal, ayant changé
de compagnie et croyant encore de changer, je pensais que c’était mieux suspendre l’envoi. En ce temps un ami est rentré au bureau de la 4.me compagnie et
comme ça je le reçois de nouveau.
Et bien, cher Monsieur, je suis pour
vous remercier encore et vous exprimer
ma joie (car bien des noms me sont connus), et de savoir comment se portent
mes amis d’armes et d’école, et puisisurtout nos infatigables aumôniers comme
M.r Bosio qui m’a visité plusieurs fois
quand j’étais au 161°; de sa dernière visite il doit y avoir un an, car je me rappelle que dans la nuit l’ennemi commençait l’offensive et c’estle 21,que tous mes
amis Vaudois ont été faits prisonniers.
Je remercie Dieu que sa volonté a été
de me garder jusqu’ici. — Veuillez saluer parents et amis.
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mes cordiales ssAütktioiß^'^avfjt^olo.
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LA TOUR. Dimanche dernier, en l’ab#ènce d^pasteii^ de 1^ p^ojsse, M. So'u^i
Mer du jrallâr ^^rêsidé Inulte principi
«t précí^un'bí^éermon'Áevantun nai#
-f- Zona di gu
I Ill.mb Sj|f. ^
Trovandoci ii(Csjl|to|jypi pi^imMltesà ;%eu:|aj|pitoin^ sur ces r^ots de St-Jean;*;
sulle verdi colline delle Alpi Gamiche, nie"Mndifi pour eux.
sempre coh il cuore rivolto al nostro bel NEW-YORK. Le 17 avril, dans les
Pieìnonte, locaux de la Khox MèriioFtal Cburch, noy^'‘
I^avorisca ricevere i nostri più vivi Jeunesse vaudoise a donné une soirée
ringraziamenti per l’invio del suo desî-i* récréative (comédies, monologues, chants"'
dei^to giornale VEc/io des Vallées che musique instrumentale) au su}ct de la^'!
‘'tpieUevnici Ce qu’édrit l’Era Nuora, jour-î
ricaviamo con piacere tutte lé settimane.
Così possiamo leggerlo ed avere notizie
delle, nostre care Valli; preghiamo^cpte
«i-A r\nw. .. .. 5 ' T? A'.» >1 i ^
-Sto giornale che è per noi Eco dTtalla, di
trafemettpre i nostri cordiali saluti ai fratei^ e compagni combattenti, ai genitori,
parenti, amici e fidanzate,* assicurandoli
della nostra ottima salute, aspettando la
lai^to desiderata pace per poterci riabbrateciare. ^
Ricevano, caro sig. e sig.ra Tron, i nostri più cSidiali saluti.‘Dev.mi "
V. L., S, Germano Chisone Long*
Bartohmeo, Inverso Pinasca;
• . , , CAiariov Enrico, di Angrogna.
Zona di guerra, 19-5-17.
1 Egregio sig. Tron,
Le scrivo akmie righe per darle mie
notizie che sono buone. Ora grazie a Dio
godo ottima salute, come pure spero di
lei e signora.
Dopo una quarantina di giorni di trincea, siamo scesi in riposo in un paese,
poco distante dalle Alpi, ove ci troviamo
molto bene e siamo distanti dal nemico.
Ognuno di noi ci starebbe certamente voleatieri fino alla fine della guerra. Ma
questo riposo così caro a tutti può terminare dun’ora aH’altra. Allora, a noi
di adempiere'il proprio dovere ovunque
coi tutta forza, prudenza, pazienza e
colaggio, sempre fidando in Colui che
tutto, può ed in ogni luogo.
Voglia Iddio far sì che questa guerra
termini e per il bene della Patria nastra
e del mondo intiero.
, Da Gennaio che sono al fronte ebbi il
piacere di poter leggere una sola copia
del giornale ì’Echo des Vallées passatomi
da un mio compagno. Però devo airle che
stetti trentanove giorni all’ospedale per
distorsione ginocchio sinistro, e quando
ne ritornai fui cambiato di compagnia.
Ecco il motivo che non ricevetti ne
ricevo TEcAo nò La Luce. Vorrei pregarla,
se non le recasse troppo disturbo, di mofidicare ü mio indirizzo. — Poiché il Comitato si prende cosi tanto disturbo al
riguardo, almeno che non sia inutilmente.
Perchè forse quei giornali non sono letti
da nessuno ; visto che il soldato al quale
essi sono indirizzati non si trova nella
compagnia. Invece mi fanno tanto piacere,. fOriificandomi moralmente e dandoihi notizie delle care Valli e dei miei
compagni d’armi.
Terminando questa mia, riceva i migliori auguri, lei e signora. — Gradisca
i sinceri saluti del sUo dev.mo
Berton Giovanni.
— Dal fronte, 23 Maggio 1917.
Egregio Sig. Tron,
Mi faccia un dovere d’indi rizzarle la
presente onde ringraziarla infinitamente
per rinvio del caro Echo des Vallées che
ricevo assai regolarmente e che mi dà
notizie delle care rpie valli e dei miei com pagni d’arme Ohe trovansi sugli altri
fronti. Desidero nello stesso tempo e per
mezzo del caro suo giornale, esprimere
mia riconoscenza e vivi ringraziamenti
al Comitato di Torino unitamente aitutte
le generose persone che come lei vogliono
oocuiparsi dei militari evangelici combattenti. Ancora per lo s.fesso mezzo voglia
salutare l’intiera mia famiglia, parenti ed
amici tutti, assicurandoli deH’ottimo mio
stato, di salute. — I miei rispettosi e sinceri saluti. — Con stima; dev.,mo,,
C^povalmagg. Durand Alberio.
■— Zona di guerra, il 1® iGiu^o 19:17.
Pregiatissima Direzione
flell’EcAo des Vallées,
Mi scuserà 'se prima non le scrissi per
ringraziarla idell’invio regolare che mi fa
di questo caro giornale, e in particolare
modo iquélla geBer<wa persona che ebbe
il -gentil ¡pensiero di abbonarmi, lo ¡mi
trovoida alcuni giorhi a riposo, dopo oirca
due mesi di prima Ihiea; la salute è sempre ottima. — Lascio,di scrivere pregandola di gradire i miei più sentiti ringraziamenti ¡e saluti. Dev.mo suo
Carabiniere Bonnet Eeliee.
nal hèbdoiriadàire des Eglises italiennes
presbytériennes des Etats-Unis*
' "«i'.'.UHà geniale e simpatica festa ebbe
luogo in questa fiorente Chiesa la quale è
composta di iratelii valdesi sparsi sopra
un’areafehe comprende l’intera città di!
New-Y'ork e vicinanze. Essi sono i figli
di quei gloriosi campioni che sfidarono
.-persecuzioni, morte, prigionie ed esilio,.!
pnr di mantener viva la fiamma sacra
déirEVangelò. Che questa fiamma arda
più viv^ che mai, lo dimostra il fatto che
essi, dni# ïra Aé Chiesi^ cóntribuiscono
tanto da pagare intero il salario del loro
pastore. Nobilissimo esempio che merita
d’esBer seguito nelle tante Chiese e Missioni italiane.'
« La festa, riuscitissima, lasciò in tutti
il desiderio che simili riunioni abbiano
a, ripetersi spesso... Un bravo sincero ai
dilettanti che vi presero parte».
Céìsont MM. François Grill, Jules Willelm, Charles Ghigo, Giujlaume Pons,
Guido Grill, Henri Jahier, Em. Rizzo, et
MM.lles Louise Bounous, Lisette Rivoire
Marguerite Coïsson, Julie Pons, Catherine Ròstan, Lydie Grill, Fanny Grill,
Hélène Richsel, Yvonne Grill.
Bien qUe la soirée fût donnée au profit
des Institutwns Bospitalières Vaudoises
bon nômbre de Piémontaîs, catholiques,
y sont aussi intervenus faisant monter le
produit des tickets vendus à dollars 43.
Reporter.
'PALERME. Le-rapport annuel de notre église, qui vient de paraître, contient
des données forts réjouissantes pour tous
les amis de notre œuvre d’Evangélisation. Les finances — ce thermomètre de
la vie spirituelle — sont en progrès et accusent une augmentation d’un bon tiers
sur les entrées de l’année dernière. Les
cultes sont bien fréquentés,ainsi que-les
deux écoles du dimanche. Les écoles sur
semaine sont prospères et les nouvelles
admissions ont été particulièrement nombreuses. Somme toute, l’Eglise de Palerme est en train de surmonter victorièus'eraentla crise dont elle souffrait depluis plusieurs années, ce dont nous nous
réjouissons sincèrement.
PRAMOL. Enterrement. Vendredi, 1
juin, a eu lieu l’enterrement de Susanne
Baret veuve de Thomas Beux, originaire
du Pômaret, décédée le 30 mai dernier
à Tâge de 66 ans, après avoir eu la joie
de revoir pour quelques jours son fils
revenu du front. — Non sincères condoléances à la famille.
Nos soldats. Bonnes nouvelles, jusqu’ici, de nos soldats; mais les familles
sont toujours dans la crainte.
Quelques-uns d’entre eux sont en ce
moment au milieuide nous; ce sont: Boumus Barthélemy de Jean, delà M. T., qui
est ici avec 40 jours de « licenza agricola »
— Sappé Emmanuel, alpin, les fusiliers :
Peyroml Jean (Henri) de Barthélemy et
François Travers, avec une permission
de 15 jours, et l’artilleur Peyronel Lévy ■
pour quelques jours seulement.
Nous leur souhaitons de bonnes vacances dans le sein de leur famille, yz.
TURIN. L'A. C. d. G. e lo Statuto.
Domenica scorsa 3 Giugno, nella fausta ricorrenza dello Statuto l’Associazione^Cristiana dei Giovani offerse ai miilitarì residenti o di passaggio a Tarino
un trattenimento patriottico che, per il
pubblico »intervenuto, -per il programma
svdltoie per la valentia di amioi'Volonterosi fu più riusciti *e certamente ha
lasciato inel cuore dei convenuti urt gratissimo ricordo,
Aceòlti come sempre, cordialmente,
dai soci dell’Associazione, dai memibri del
Comitato di Assistenza, nonché da una
gentile schiera di signorine, lieti e sorridenti i nostri bravi militari — cui dal
Comando della Divisione con apposito
ordine del giorno diramato Tn 'tutte le
caserme lera stato accordato fi permesso
dalle 20 alle 24 — riempivano il vasto
locale adibito a « Sala del Soldato» rappÌés^tan^M sunto tutfg l|:Jtalia¿.dajÉa
fim^ui|ille Valli V|j^«f|i, emhleS^
vivig|te d||fta:i|atria nostltt e Aella postìia
I ■;! '
^ Il moderatóre, pastore Ernesto Giaiftpiccoli, che avevamo il privilegio di contaré fra i nostri ospiti, aperse il trattenimento con una breve ma magistrale allocuzÌ9n.e nella quale ricordò a grandi
tratti càie cosa fosse lo Statuto, in quali
circostmjze storiche era stato concesso e
qual vantò rappresentasse pel nostro popolo non solo il possederlo, raà l’averlo
saputa interpretare ed applicare con uno
spirito di sempre più larga libertà che
altri pdpoli ci potrebbero invidiare... Se
tutte le nazioni belligeranti avessero goduto di una Costituzione quale la nostra,
l’immane guerra che ora dilania l’Europa
forse non sarebbe scoppiata : in ogni caso
sarebbe scoppiata molto più diffìcilmente.
Indi con un accento quasi solenne tanto
era vibrante d’intensa e profonda emozione, il Moderatore parlò del sacro vincolo che fra loro unisce tutti gl’italiani,
combattenti e non combattenti... il dolore. Fermi al loro posto e fedeli, tutti
soffrono e mentre gli uni eroicamente
sopportano i travagli dell’azione, gli altri
in silenzio austero attraversano tutte le
angosce dell’attesa o del sacrifizio già
compiuto... E questo dolore grande per
tutti, a tutti comune, resta un dovere
fino al giorno in cui airunione creata
dalla prova insieme condivisa sottentrerà l’unione nel glorioso coronamento
del diritto, della libertà e della pace. Viva
r Italia !
Al discorso del Moderatore che venne
ascoltato nel più religioso silenzio e coi
segni del più vivo interesse, semplice e
chiaro qual era nella forma e così elevato
nel pensiero,, tenne dietro lo svolgimento
di un ricco programma. Non ne indicheremo i vari numeri : diremo soltanto che
coi monploghi patriottici, colle varie
produzioni artistiche e spiritose, coll’immancabile servizio di rinfreschi di cui si
còmponeva incontrò l’unanime approvazione come ebbero a dimostrarlo frequenti. e ben nutriti applausi.
Al termine della festa ci fu un solo rinci’escimento, espresso da parecchi militari, che non si fosse trovato alcuno per
dire quanto avessero goduto e quanto
erano riconoscenti ! Poco male, cari
amici ! siete più coraggiosi alla fronte
che sulla tribuna: va bene così. Cogliamo
il vostro rincrescimento e lo porgiamo
qual gradito omaggio all’Associazione
Cristiana dei Giovani che con tanta cura
aveva allestito il piccolo trattenimento,
al Moderatore, ed a quanti con lui, giovani e signorine, hanno collaborato così
efficacemente a circondare i nostri cari
soldati di ¡una benefica atmosfera di simpatia e di sano godimento.
A tutti e nei nonae dei militari evangelici di Torino, grazie di cuore !
SAINT-JEAN. Refuge Roi CharksAlbert : Smscripiion pour Zi/Major JEAN
BIBET — 13me Liste:
M. Jean Louis Garrou, sergent
major 143eComp.mitraill. L. 5,—
Listes précédentes » 6.652,50
Total L. 6.657,50
NOUVELLES ET FAITS DIVERS.
L’activité, développée par ce bureau aepujg sa #ô8S|atio» en’àiltût 1915, peut se
■paiàRpr de ^s félicitatji&ns ; son meilleur
éloge^^résiép'* dans les coffres du compte
reiftfu, téiiwignage pl^fetif et indiscutable d’uhe activité' toujours croissante
malgré les difficultés,- elles aussi toujours
croissantes. A fin mars les envois au?:
prisonniers nécessiteux et aux indigents
civils internés, en Autriche, s’élevaient à
36.279 dont 30.308 collis de pain, représentant un poids de 60.605 kilos. La situation financière est représentéè par nu
bilan , de Fr. 11.648,70, epuyert en
grande partie par les dons de ,personnes
généreuses. Les Genevois figurent en
large mesure parmi les bienfaiteurs de
l’œuVre italienne, ils participent aussi
aux travaux modestes et précieux de la
préparation des paquets. Nous tenons à
leur témoigner publiquement notre reconnaissance la plus vive; un éloge tout
autant chaleureux est du à la direction
du bureau, dont M.me Vuagnat-Brnno
est la présidente estimée.
Depuis fin mars l’activité du bureau a
pris un nouvel essort. L’expédition directe, par les familles, de paquets aux
prisonniers ayant été interdite par le
gouvernement suisse, le bureau a '^été
officiellement reconnu comme seul autorisé à effectuer des envois aux prisonniers de guerre italiens en Autriche. Il a
été en outre chargé des envois aux prisonniers roumains.
— La reine EanauoZo, de Madag.ascar,
protestante zélée, appartenant à la tribu
des Honos, après plusieurs essais de secouer le joug des Français, a été déportée
— Ref uge Roi Charles-A Ibert : Souscription pour lit W. et L. MEILLE —28“' Liste :
M. Alexis Balmas et Mademoiselle, « in memoriam » de
M. Ernest Robert L. 100,—
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VILLAR. Nos deuils de guerre se suivent avec une rapidité effrayante. Aux
noms des soldats Etienne Berton et Jules
Charbonnier (ce dernier natif de Bobi
mais depuis un an membre de l’Eglise du
Villar), consignés dans le N° du 8 juin,
nous devons en ajouter un troisième:
celui du jeune alpin Talmon Emile, qui
vient de tomber au champ a’honneur
très peu de temps après son arrivée au
front. — Puissent les familles, si durement éprouvées, trouver auprès de Dieu
la force et la consolation dont elles ont
besoin ! B. S.
Le bureau de secours aux prisonniers
de guerre italiens, de Genève^ vient de
publier son rapport au 31 mars 1917.
en France par ordre du général Gallieni.
.1 alloué
Le Gouvernement français lui
une' pension suffisante à ses besoins. —
Cette reine malheureuse, qui dans son
exil a continué à être fidèle à son Dieu,
vient de mourir à l’âge de 56 ans, sans
avoir pu revoir sa patrie terrestre.
BIBLIOGRAPHIE.
Nous avons sous les yeux le Journal
intime de Léon Tolstoï, un beau volume
de 330 pages, publié par J. H. Jeheber,
de Genève, au prix de 4 francs. Ces notes
intimes laissent l’impression qu’on a à
faire avec un homme sincère, ayant
connu et fait le mal, lequel s’est arrêté
sur la voie de l’abîme, en se repentant,
en travaillant pour les autres, et en s’efforçant de faire la volonté de Dieu. La
note de la tristesse revient souvent;
celle de l’abnégation la contrebalance.
Cette âme ardente a soif de paix et de
bonheur. A-t-il pu étancher sa soif à
la source de la vie ? On dirait que oui,
mais nousîne pouvons pas raffirmer. Lesnotes sont très caractéristiques : « La
domesticité est une institution qui fausse
et pervertit l’existence. Dès qu’on a des
domestiques on augmente ses besoins, on
se complique la vie qui dévient un poids.
Au lieu de faire joyeusement le travail
soi-même, on n’éprouve que de l’irritation en le laissant faire à autrui, mais
ce qui est pire, c’est qu’on renonce à
l’œuvre de la vie, à la réalisation de la
fraternité». — « Les hommes connaissent deux Dieux: le Dieu qu’ils veulent
obliger à les servir, exigeant de lui, par
le moyen de la prière, l’exaucement de
leurs désirs ; et un autre Dieu que nous
devons servir, dirigeant tous nos désirs
vers l’accomplissement de sa volonté».
Ce livre est pour tous ceux qui ont du
temps à méditer. On se le procure chez
nos libraires .'à La Tour.
Lettura dell'ora, di Riccardo Borsari :
Guardando il Sole — Roma, Via Firenze,
38 — Prix: francs 2.
Ce sont 26 très courtes méditations
sur lès sujets: Fides, Opres, Charitas,
Orensees, Nequitia, Dolor, Solemnitates.
C’est un véritable petit arsenal de pensées profondes, poétiques, toutes s’appuyant sur la Parole de Dieu. — C’est un
genre très nouveau et qui possède de
l’attrait.
C.-A. Tron, Directeur-Responsable.
LC Chalet Alpin Unioniste du Serre
(Angrogne), s’ouvrira cette année
le 15 Juillet. — Jusqu’ à cette date,
adresser les demandes d’admission à
,M. Costabel, Valentin - LUSERNA
S. GIOVANNI; et, plus tard à la même.
Chalet Alpino Unionista - Serre ANGROGNA (Via Torre Pellice).
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