1
H',
Oinqnante-troisième année.
4 Mai 1917
N.
Í
Ì‘ ' >
a
Q
a;
<
•4
u
u
H
Z
><
PC
o
0
u
1
u
H
a.
o
u
f
DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Prix d'abonnement par an:
Vallées Vaudoises . Pr. 2,50 -7- Italie......Fr. 3,—
Stranger..............................
Plus d’un exemplaire à la même adresse, chacun . t
Allemagne, Autnche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement Postal
selon Accord de Vienne..............
5.—
4.—
» 3 —
On s’abonne: à TorreFellice au bureau d'administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM. les
Pasteurs.
It’abonnement se paye d’aTance.
Pour tontes les annonces, s’adresser à l'Imprimerie Alpine,
concessionnaire. ___________
S’adresser pour la Rédaction à M. C.-A. Teon, past,, Torre Pellice
et pour l’Administration à M. J. CoïssoN, prof., Torre Pelhce.
Tout changement d’adresse coûte if centimes, sauf ceux du
commencement de l’année.
Des changements non accompagnés de la somme de if centimes,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil IV, 8).
n
o
S
H
g
O
a
50
>
Z
H
>
<
PI
o
r
’d
O
C/2
H
PI
SOMMAIRE: Billy Sunday à Boston —
Courrier Américain — D’oncle Richard
Lloyd — La page de nos Aumôniers et
de ncs Soldats — Chronique vaudoise —
Bibliographie — Nouvelles politiques.
Billy Sunday à Boston.
Cet évangéliste extraordinaire, dont '
l’œuvre a été décrite dans la presse religieuse de toutes nuances, vient de terminer une série de réunions de réveil, ,
à Boston, qui a duré 10 semaines.
Bien que les statistiques ne puissent
pas rendre compte de l’action morale et
de la puissance spirituelle d’une œuvre, j
on peut se faire une idée de ces réunions
colossales par les chiffres suivants:
Le Tabernacle, construction légère,
érigée spécialement pour les meetings,
pouvait contenir 20.000 personnes, dont
2.000 sur la plate-forme, réservée aux
choristes, 18.000 places appartenaient
donc au public.
300 églises ont pris part au réveil.
Toutes les dénoihinations protestantes
étaient représentées, à l’exception des
universalistes, des unitaires et des épiscopaux ou anglicans.
Tous les jours, sauf le lundi, des réunions ont eu lieu à 2 h. de l’après-midi et
à 7 h. du soir. L’après-midi on ne comptait que 10 à 15.000 personnes, tandis
que presque tous les soirs, le Tabernacle
était bondé. Le dimanche Billy Sunday
présidait 3 ou 4 services. Le 21 janvier
on estime que 67.000 personnes ont entendu l’Evangile et que, pendant les dix
semaines de réunions, il y a eu 1.478.300
présences aux 135 services religieux.
De plus, l’évangéliste a fait 20 discours
dans dés collèges, des clubs et des résidences de Commonwealth Avenue.
Il est aidé par son fils, George, qui est
l’Administrateur général, sa femme, Mme
Hélène A. Sunday qui tient des réunions
pour dames et jeunes filles, par le génie
musical: Homer A. Rodeheavor qui dirige le chœur de 2.000 voix et les chants
de 20.000 personnes, par Robert Matthews, pianiste et secrétaire-correspondant, par le Rvd James E. Walker, qui
organise d’avance l’œuvre dans les villes
que le grand évangéliste doit visiter, par
le Rvd Isaac Ward, chargé des réunions
dans les usines et les fabriques, par George
A. Brewster, pianiste et ténor solo, par
Mme W. Asher, chargée des réunions
pour femmes dans les manufactures, par
Mlle Francés Miller, directrice de l’œuvre
parmi les demoiselles de magasin, par
Mlle Grâce Saxe, lectrice de la Bible, par
Mlle Alice M. Gamlin, directrice des réunions pour enfants, par Miles F. Kinney,
Jean B. Lamont, Rose M. Felteroff, en
charge des réunions pour la jeunesse.
N’oublions pas Albert Peterson, gardien
et Surveillant du Tabernacle, ni Joe
Spiece son architecte, et constructeur,
soit, en tout, 16 personnes qui composent
la compagnie de chrétiens auxiliaires»
travaillant avec Sunday.
On le voit, les assemblées du Tabernacle sont alimentées par d’autres réu-'
nions locales tenues dans les établissements d’instruction, écoles et collèges,
les grands magasins, les ateliers, fabriques et manufactures et les églises; 1.163
de ces réunions locales ont été tenues,
comprenant 33.673 présences dans les
établissements industriels, 81.000 aux
réunions d’étude biblique, 26.000 parmi
les employés de commerce des grands
magasins, 25.000 dans les écoles supérieures, collèges et universités.
Au Tabernacle même 63.716 personnes ont déclaré vouloir s’engager au service de Jésus-Christ. Les collectes se sont
montées à $ 145.828,64, dont $ 50.828
comme offrande personnelle à Billy Sunday, collectés aux quatre réunions du
dernier dimanche, le 21 janvier, auxquelles, d’après un journal modéré, le
Boston Transcript, 65.000 personnes n’ont
pu trouver place.
Billy Sunday n’est pas, avant tout,
un prédicateur de l’amour. Ancien joueur
de « baseball », il était regardé, il y a 25
ans, comme l’un des meilleurs professionnels ; il a connu le péché et ses épouvantables conséquences. Il ne fait pas
d’habiles distinctions entre le bien et
le mal. Les nuances savantes de la casuistique lui sont inconnues.
Le bien est bien, le mal est mal. Ceci
est bon, cela est mauvais.
Il n’a pas la tendresse de Moody, mais
plutôt la rudesse de Charles Finney.
La négation de la divinité de JésusChrist lui est odieuse, aussi dénonce-t-il
hardiment les promoteurs d’un évangile altéré et frelaté.
Ceux-ci le lui rendent bien.
On a pu lire dans les journaux américains des injures en beau style académique et des insultes littéraires, en
termes choisis, adressées à Billy Sunday
par d’éminents docteurs en théologie
unitaire et par des professeurs d’université très distingués.
Après avoir vu son œuvre, après
l’avoir entendu lui-même plusieurs fois,
nous ne pouvons que dire au XX® siècle,
comme l’apôtre au P siècle;
« Il vint un homme envoyé de Dieu,
appelé Billy Sunday, pour rendre témoignage à la lumière».
{UAurore). S. Chercheur Duvray.
COURRIER AMÉRICAIN.
Depuis que les Etats-Unis ont pris la
décision de s’unir aux Alliés pour soutenir la grande cause de la justice et de
la liberté, la distance entre eux et nous
disparaît, et nous «entons que nous ne
formons qu’une famille, poursuivant le
même but. Les Etats-Unis, par l’immense
richesse de laquelle ils disposent, peuvent
venir au secours des Alliés écrasés par
les milliards qu’il a fallu trouver pour
faire face aux besoins les plus urgents de
la guerre. Ce désir est aujourd’hui un fait
accompli, car la banquière de l’Europe,
c’est à dire l’Angleterre, vient de recevoir plusieurs milliards à cet effet; bientôt ce sera le tour de la France; quant à
l’Italie et à la Russie, c’est l’Angleterre
qui continuera à pourvoir comme elle
l’a fait jusqu’ici.
Le secours en argent a déjà une grande
valeur, mais les Etats-Unis ne se limitent
pas à cela, puisque ils viennent de se
charger de la police de l’Atlantique, veillant sur les sous-marins ennemis. C’est
dire que les flottes des Alliés pourront
porter leur activité ailleurs. On parle, en
outre, d’envoyer des hommes en Europe,
mais tout en croyant que la chose puisse
s’effectuer, soyons reconnaissants de ce
que les Etats-Unis continuent à être nos
grands fournisseurs en vivres et en munitions.
La chose est d’autant plus louable
puisque dans cette puissante république
tout ne marche pas sur des roulettes. En
effet, si nous en croyons les journaux,
les grèves sont à l’ordre du jour, et, malheureusement, ces grèves sont le résultat
de la faim. À New-York, on a envahi le
plus grand hôtel, l’hôtel Astor, le rendezvous des millionnaires et des milliardaires, ainsi que le palais de ville, au cri
de: nous avons faim; nous voulons du
pain. — À Philadelphie, la police a dû
charger la foule et il y a eu des morts et
des blessés.
Comment cela peut-il s’expliquer ?
Hélas 1 c’est toujours la même histoire.
La spéculation effrénée a tout accaparé,
faisant augmenter la cherté des vivres,
et réduisant les pauvres à la faim. On
étudie la question et On pourvoira, mais
les symptômes ne laissent prévoir rien
de bon. Les haines sociales s’accentuent
et se manifesteront avec brutalité.
Les Eglises chrétiennes sont plus actives aux Etats-Unis que partout ailleurs.
Elles sentent le moment de la grande responsabilité qui pèse sur elles et se réunissent pour travailler à l’évangélisation
des payens et au réveil à l’intérieur.
L’homme le plus en vue en cet instant
pour s’adresser aux masses est toujours
Billy Sunday, qui obtient des résultats
merveilleux, comme notre article sur
Boston le prouve. L’Eglise Presbytérienne, à elle seule, maintient 105 Eglises
travaillant au milieu des Italiens, dépensant- pour ce but 155.000 francs par
an. Les Eglises d’Amérique voient chaque année leur nombre de communiants
s’augmenter; il y a eu en 1917 une augmentation de 747.769 nouveaux membres. La dénomination la plus nombreuse
est la Méthodiste épiscopale avec 7.603.234
membres; les Baptistes suivent avec
6.534.132 membres; viennent ensuite les
Presbytériens avec 2.171.601 et les Episcopaux ou Anglicans avec 1.175.457
membres. Les Scientistes diminuent sensiblement et sont 85.096; les Unitaires
71.110.
Le pasteur le plus populaire aux EtatsUnis est le docteur Joineff, de New-York,
lequel se trouve à la tête de la congrégation la plus riche du monde. Il a un honoraire de 75.000 francs par an et cependant, malgré cela, il va quitter son Eglise
pour retourner en Angleterre, son pays
de naissance; où la Westminster Ghapel
l’attend avec joie. Les Américains ont
fait tout ce qu’ils pouvaient pour le retenir, mais le roi Georges, le premier ministre Lloyd George, et surtout le moment solennel que traverse l’Angleterre
a fait pencher la balance pour le retour.
L’Eglise Presbytérienne de la 5th Avenue de New-York perd une véritable
puissance d’attraction. Tout dernièrement l’auditoire du docteur Jowett était
de 2500 auditeurs et chaque dimanche
un grand nombre devait retourner à la
maison sans pouvoir pénétrer dans le
temple. Le docteur Jowett consacrera
quelques mois de l’année à son Eglise de
New-York, qu’il quittera en 1918 et le
reste de son ministère sera pour Londres.
A New-York il a dû lutter contre un petit
nombre de richards qui, n’occupant pas
leur place au temple, voulaient en exclure
les étrangers, mais il a su résister et obtenir gain de cause. Spectatof.
L’ONCLE RICHARD LLOYD.
Elle est bien intéressante la personnalité de ce vieil oncle cordonnier, à qui
doit son éducation l’éminent « Premier »,
l’homme aux mains duquel est confié en
ce moment le sort de l’Empire britannique. Les journaux nous donnent à son
sujet des détails biographiques qui valent la peine d’être reproduits. Ne devons-nous pas, d’autre part, nous disciples de Vinet, insister sur ce fait très
caractéristique et qui nous semble plein
de signification, que l’Angleterre, aristocratique, monarchique et épiscopale, a
dû finir par se soumettre avec une en
tière docilité à la férule d’un non-conformiste, membre d’une de ces sectes que
jusqu’ici elle a eu tant de peine à considérer avec quelque respect ? David Lloyd
George est aujourd’hui pour la monarchie anglaise ce que Joseph fut en son
temps pour l’empire des Pharaons, et
l’énergie qu’il déploie, la sagesse dont il
fait preuve, lui viennent de son éducation puritaine, strictement biblique.
Le vieil oncle, qui vient de mourir à
l’âge de quatre-vingts ans passés, n’a pas
été seulement le père nourricier et l’éducateur de son illustre neveu; jusqu’à la
fin de Ses jours, il a joué auprès de lui le
rôle de conseiller et d’inspirateur. Il suivait avec la plus grande assiduité les
2
agissements de l’homme d’Etat et chaque
jour, paraît-il, il lui écrivait une lettre
d’encouragement, cherchant à l’éclairer
de ses lumières, à le guider dans le chemin si périlleux où il avait à marcher, èT
le soutenir de ses exhortations. Comme il
était, au premier chef, homme de prière,
il le portait en même temps sur les ailes
de ses ferventes invocations, intercédant
sans cesse et demandant pour lui non
seulement l’intelligence et le savoir-faire,
mais l’onction d’En-Haut. Tandis que
son David était au combat, assailli de
mille soucis, pensant à tout avec une si
merveilleuse activité d’esprit, remplissant en pleine mêlée la tâche d’un Josué,
il était son Moïse, élevant les mains vers
rEternel. Dans son paisible village de
Criccieth, au penchant des collines du
pays de Galles, l’oncle demandait pour
son neveu la victoire.
Pendant de longues années, Richard
Lloyd présida le culte dans la petite communauté baptiste que Dieu avait confiée
à ses soins; il exerçait ce ministère laïque
avec une dignité et une puissance spirituelles rares. Tout en maniant le marteau
et l’alène pour gagner son pain et celui
de son neveu, le vénérable artisan étudiait, méditait et s’adonnait à la lecture
de nombreux ouvrages. On conte que
lorsque David dut se préparer à l’examen préliminaire pour être admis aux
études de droit, il eut à étudier entre autres choses la langue française; personne
dans la contrée ne pouvait lui donner des
leçons et il était réduit à l’étudier seul,
livré à ses propres moyens. Le vieil oncle
alors se mit lui-même à acquérir cette
langue pour aider son neveu et lui faire
gagner du temps. Non content de consacrer à ces études ses économies, il se
donna lui-même personnellement à la
tâche. Il écrivait à la craie sur un morceau dé cuir les mots à enseigner au jeune
homme et ne les effaçait pour en écrire
d’autres que lorsque les mots étaient sus.
C’est à force d’épargne et de privations
que l’oncle parvenait à mettre de côté
l’argent destiné à l’étudiant, et on peut
dire que c’est bien à lui, à ses sacrifices
et à ses persévérants labeurs, que l’Angleterre doit l’homme qui se montre actuellement si indispensable à son salut.
Dans un pays où les richesses abondent,
où tant de fils de famille ont le privilège
de brillantes études, ce sont les humbles
deniers du petit cordonnier qui ont mis
en valeur l’homme de génie auquel tous
obéissent.
Les hommes du type de Richard Lloyd
ne sont pas rares en Angleterre, au Pays
de Galles, en Ecosse. La nation doit beaucoup à cette classe des prédicateurs laïques, baptistes, méthodistes, ou membres de diverses autres dénominations
qui se recrutent parmi les petites gens
principalement. Plusieurs d’entre eux
sont parvenus eux-mêmes à de hautes
fonctions, ou tout au moins au rang de
représentants du peuple, et ils ont contribué à former nombre d’hommes forts
par leurs convictions remarquables, par
leurs noble caractère, par leur bon sens,
par leurs vertus civiques ét sociales.
Dans une grande mesure, ces humbles
communautés, si méconnues, sont pour
leur pays le sel de la terre et des porte*mmière. Les hommages rendus ces joursci à l’oncle cordonnier servent à le proclamer. A. Br.
(Journal Religieux).
La page de aosAuin aneaos Soldats
Nous recevons du Comité de Turin:
Il cappellano Pascal scrive al Comitato
di Torino:
Ho visitato giorni sono i seguenti militari : sergente Vola Giovanni di Torre
Penice; soldato Gönnet Lorenzo di Villar
Pellice; entrambi sono quasi guariti é
ritorneranno fra poco alle loro compagnie.
Il soldato Fostel Giovanni è entrato
all’ospedale per deperimento organico.
Il sergente Ferro Giovanni e il soldato
Clot Pietro, mitraglieri, sono tornati ai '
loro reparti (23-4-917).
Nous,recevons directement:
— Du front, le 3-2-1917, ^
Chère M.me Tron,
En retournant de la licenza, il y a quelques jours, j’ai trouvé le paquet que vous
m’avez envoyé pour les soldats. Les soldats vaudois du bataillon « Pinerolo »
sont presque tous pourvu du nécessaire.
Il n’en est pas ainsi de ceux du « Monte
Granerò » et c’est à eux que je ferai parvenir les objets de laine que vous m’aVez
envoyés. Merci aussi en leur nom pour
ces beaux cadeaux et pour vos bons souhaits.
Agréez, avec M.r Tron, mes salutations
affectueuses,
Dév. H. Pascal, aumônier.
— Belluno, 9 avril 1917.
Chère Madame Tron,
Metci bien pour vos bons vœux et pour '
le paquet que vous m’avez envoyé pour
en distribuer le contenu parmi nos soldats. Je suis sûr qu’ils vous seront très
reconnaissants et qu’ils s’uniront à moi
pour vous envoyer, ainsi qu’au docteur
Tron, nos affectueuses salutations.
Votre dévoué David Bosio.
— Verona, 14-4-1917.
Chère Madame,
Je viens de recevoir le paquet que vous
m’avez si aimablement envoyé pour nos
soldats, et je vous en remercie bien vivement. Je trouverai bientôt des militaires à qui ces objets seront utiles et feront plaisir.
Dieu merci, ma santé est bonne. Cela
me permet de continuer mes voyages et
de visiter nos vaudois qui sont très dispersés. Ma zone est la plus vaste de t,pûtes — elle s’étend depuis la Valtellina
à la Valsugana et en même temps c’est
celle qui renferme le plus petit nombre
de soldats vaudois. Ma liste d’adresse
n’en compte guère plus que cent. A cause
des distances et des difficultés de transport je ne réussis à faire qu’une visite par
jour en moyenne. J’ai passé la semaine
avant Pâques dans la Val Camonica et
la Valtellina: en six jours j’ai vu sept de
nos Vaudois. Il faut ajouter que j’ai eu
du mauvais temps, ce qui m’a empêché
de voir le seul protestant pour lequel j’ai
été jusqu’au-dessus de Bormio. De formidables avalanches et la tourmente qui
a duré deux jours ont rendu à peu près
impraticables les chemins delà montagne.
Pendant cette semaine j’ai visité plusieurs localités dans les environs de Vérone et deux ou trois fois mes voyages
ont été parfaitement inutiles soit à cause
de l’insuffisance des indications que je
possédais, soit parce que ceux que je
cherchais étaient déjà partis pour aller
ailleurs.
J’ai passé quelques bonnes heures avec
deux de nos vaillants officiers qui ont
déjà été blessés gravement deux fois et
qui vont retourner au front pour la troisième fois. Un c’est le lieutenant GiuZio
Massel, fils du fégent de Faët, et l’autre
c’est un sicilien, lieutenant Giuseppe
Mingrino.
Parmi les protestants que j’ai pu visiter dernièrement il y a ceux-ci qui sont
des Vallées: Henri Long de Pramol, Albert Durand de Rorà, Charles Balmas de
Pérouse, Louis Pasquet de Prarustin,
Emile Pons de Maneille.
Agréez, chère Madame, mes meilleures
salutations et mes remerciements pour
vos souhaits et votre envoi.
Votre bien dévoué
Arnaldo Comba.
— Zona di guerra, 27-3-917.
■í ' Egregio Pastore,
I sottoscritti soldati della ... centuria,
lavoratori della classe del 1878, sono lieti
di comunicarle che oggi hanno avuto la
gradita visita del cappellano valdese della
4* armata sig. tenente Davide Bosio, che
malgrado la distanza di 60 km., avendo
saputo della nostra permanenza sulla
fronte del Trentino, ha voluto visitarci e
farci regalo di un Nuovo Testamento con
qualche opuscoletto da leggere che noi
potremo leggere nei momenti di riposo,
e che ci sarà di sollievo nei momenti di
angoscia e di dolori. Leggendo il Nuovo
Testamento ci aiuterà a sopportare questa vita militare e queste pene che siamo
obbligati a sopportare con pazienza e ci
fortificherà il cuore nel leggere la vita
del nostro Signore Gesù Cristo, perchè
lui pure ha sofferto tanto per la salvezza
delle nostre anime.
Caro signore, siamo lieti di annunziarle
che ringraziando Iddio ci troviamo ambedue in buona salute, come speriamo
pure di Lei e della sua Signora.
La preghiamo di cuore di voler pubblicare sul suo giornale questa nostra, e
ringraziar in special modo il tenente Davide Bosio per la sua gradita visita che
ci ha fatto tanto piacere, e dare il saluto
alle nostre care famiglie, parenti ed amici
tutti. Devotissimi
Richard Giov. Pietro, di Praly, e
Micol Enrico fu Giulio, di
Campo la Salza (Massello).
— Zona di guerra, 3-4-17.
Pregiatissimo Signore,
La ringrazio moltissimo per l’invio del
giornale V Echo, che mi giunge a destinazione. La prego di voler pubblicare i più
fervidi ringraziamenti al Comitato di
Torre Pellice, per avermi consegnato un
pacco, il quale mi è stato utilissimo. I
saluti più affettuosi a parenti e amici,
assicurandoli della mia ottima salute.
Gradisca i più sinceri auguri di buona
Pasqua. Suo dev.mo
Soldato Danna Francesco.
— Zone de guerre, le 3-4-1917.
Très honoré Monsieur Tron,
Me voici à vous écrire deux lignes pour
vous remercier de tout mon cœur de
m’avoir envoyé votre cher journal VEcho
des Vallées, que je lis avec grand plaisir
et qui m’apporte des nouvelles de nos
chères Vallées. Je vous prie. Monsieur,
de vouloir bien remercier le Comité de
Turin, par le moyen de votre cher journal, pour les induments de laine que j’ai
reçus pendant ce rigoureux hiver que
nous avons traversé; le tout m’a été bien
utile. — Cher M. Tron, peut-être connaissez-vous encore mon nom, puisque
j’ai été votre catéchumène à Saint-Germain; ma famille habitait au Frie de
Pramol, mais en ce moment il ne reste
plus qu’un oncle; à la maison j’ai deux
fillettes qui sont avec mes beaux-parents
à Peumian, car j’ai eu le malheur de perdre ma femme le 21 janvier.
Veuillez agréer l’expression de mes
sentiments affectueux. Votre dévoué
Pierre Soulier.
‘— Zona di guerra, 5 4-1917.
Egregio Signor Tron,
Sono per ringraziarla infinitamente per
rinvio del giornale ì'Echo des Vallées, il
quale mi giunge immancabilmente ogni
Lunedi. L’assicuro che lo leggo con piacere e rispetto fino all’ultima parola, vedendo cosi tanti belli e confortanti articoli, nonché tutte le novità delle nostre
care valli, e di tanti compagni ed amici,
che come me stanno compiendo il loro
dovere verso la nostra cara patria. Favorisca, per mezzo del suo pregiato giornale, trasmettere i miei più cordiali saluti ai parenti ed amici, assicurandoli
che, grazie a Dio, godo d’una ottima
saluteg^;-'^
„..Grad^sch intanto, J^i e Signora, i più
cordiali saluti da chi si firma, col massimo rispetto, suo dév.mo
Eli Long (Pramollo).
11-4-17.
Ill.mo Sig. Direttore,
Con la presente vorrei ringraziar^, per
mezzo del suo pregiato giornale VEcho
des Vallées, lo spettabile Gomitato Evangelico di Torino, per gli auguri di Buona
Pasqua e per gli stampati inviatimi per
l’occasione. , ,
Prego essere tanto cortese di voler
pubblicare la presente.
Ringraziandola anticipatamente, la
saluto distintamente. Dev.mo
Cordin Stefano.
— 14-4-917.
Cher M.r Tron,
Je viens à vous par la présente vous,
remerciant pour l’envoi du journal VEcho
des Vallées que je reçois régulièrement
chaque semaine. Il est toujours pour moi
un vrai cadeau car je le lis avec grand intérêt et j’y trouve de nouvelles forces, morales, ce qui nous est d’un grajid bien et
un grand encouragement pour la vie
puisque parmi ces montagnes neigeuses
tout est monotone et triste. L’on soupire,
après la belle saison qui vienne nous
égayer un peu. Mon frère, que j’ai eu le
plaisir de voir il y a quelques jours, me
prie de vous faire ses remerciements pour
le même journal et vous communiquer
sa nouvelle adresse...
Agréez, cher M.r Tron, mes bien cordiales salutations. Bien votre dévoué
Bonnet Jean.
— Zone de guerre, 17-4-1917.
Très Respectable Monsieur Tron,
Je vous remercie pour VEcho que je
reçois régulièrement tous les mardis, qui
m’apporte une force spirituelle et morale en lisant ces belles lignes encourageantes. Cher Monsieur, la moisson est
grande mais il y a peu d’ouvriers, et je
demande au Seigneur qu’ü me donne la
force de lui être un bon témoin et de fairje
tout ce qui est dans mon pouvoir pour
le Seigneur, pour répandre la bonne semence de la Parole de l’Evangile; que
nous tous, qui sommes au front, nous
puissions réaliser ce dernier verset de
cantique;
Semons sur le bord de la route
Semons dans le terrain pierreux;
Semons dans le cœur où le doute
Semble étouffer la voix des deux.
A toute âme qui nous écoute
Parlons du Sauveur glorieux.
Recevez, cher M.r Tron, mes meilleures
et sincères salutations.
F. Bertalot Paolo.
CHRONIQUE VAUDOISE
'£
•J.
ANGROGNE. La Chorale donnera une
soirée de bienfaisance samedi 5 cour., à •
9 % h., dans l’école de St-Laurent. Le
public peut se procurer les billets d’entrée chez les membres de la Chorale ou à
la porte le soir même.
BOBI. Notre église a été heureuse
d’avoir hier la visite du Modérateur. —
S’adressant au culte principal à une assemblée nombreuse et recueillie, il lui a
apporté les salutations fraternelles des
églises du midi de l’Italie, récemment visitées par lui. Sa prédication simple et
éminemment pratique a certainement
trouvé le chemin de bien des cœurs,
aussi remercions-nous bien cordialement
le Président de la Table d’être venu jusqu’à nous.
■— Dans l’après-midi, les jeunes filles
de rUmion Chrétienne avaient eu l’excellente idée d’inviter les mères de familles à une réunion intime et familière.
C’était en effet le dimanche mis à part
pour le consacrer aux mères de nos chers
soldats, à celles qui ont déjà été appelées
à faire le sacrifice d’un fils, comme à celles
qui ont un mari, un frère ou un enfant
3
L"/
ì
SOÜS les armés, et leur nombre dépasse »
chez nous la centaine, quelques-unes en
ayant trois ou quatre, et mêrhe cinq. —
Après un culte présidé encore par M.r
Giampiccoli, on entendit des chants préparés pour la circonstance, des lectures
et des récitations, le tout en harmonie
avec le sujet de la journée. Pendant que
les jeunes filles servaient le thé aux mères,
la secrétaire, du Comité national, M.lle
Meynier, ainsi que M.me Gardiol, s’adressèrent encore aux mères les exhortant à la foi, au courage et à la persévérance dans la prière, en’attendant le jour
que Dieu prépare où la guerre aura fini,
et où toutes les familles aujourd’hui dans
les larmes, dans l’angoisse et dans la
crainte pourront recevoir leurs bien-aimés, et se réjouir en Lui.
Nous avons la ferme assurance que
Dieu nous a donné une journée bénie à
tous égards, aussi voulons-nous le bénir,
et rappeler sans cesse tous ses bienfaits.
B. G.
FRONTIÈRE AUSTRO-ITALIENNE. Le soldat Beux Ernesto, de Pramol,
remercie pour l’Ec/lo,-ainsi que M.r Grill
qui a donné son adresse, et fait saluer
parents et amis ; le soldat Louis Bertalot
remercie et salue; le soldat J. P. Bein,
de La Tour, envoie ses cordiales saluta- ^
tions « dalle blanche cime del Trentino»;
le soldat Comba Luigi est très heureux
et reconnaissant de recevoir le journal
où il puise des encouragements et de bons
conseils; le soldat Ferrier Albert jouit
d’une bonne santé et salue parents et
amis; le capitaine Jean Bonnet envoie
son adresse et des salutations cordiales;
le soldat Pierre Soulier demande un
changement d’adresse et salue parents
et amis; le soldat Enrico Giordano, de
La Tour, salue et demande changement
d’adresse ; le caporal D. Mondon, de Bobi,
est bien, salue parents et amis et demande changement d’adresse; le soldat
Cattre Jean Pierre, de La Tour, remercie,
demande changement d’adresse, salue
parents et amis et exprime sa reconnaisance au Comité de Turin. Notre frère a
failli être victime d’une avalanche qui,
hélas a enseveli bon nombre de ses compagnons; Le soldat Frédéric Gardiol, depuis deux semaines ne reçoit plus le journal et salue; le soldat Bertetto Adriano
salue et demande changement d’adresse.
LA TOUR. Samedi dernier a été célébré le mariage de Jean Daniel Navache,
de la paroisse de Bobi, avec Susanne Madeleine Ricca, des Bonnets, de la paroisse
de La Tour.
— Nous avons eu avec plaisir au milieu
de nous M.r Achille Mourglia, revenu
pour une quinzaine de jours du front,
av^c le grade de sous-lieutenant. __
— Notre paroisse, qui compte au delà
de 300 militaires vaudois, a aussi le privilège de fournir à l’armée un bon nombre d’officiers. Ils sont, sauf erreur, 28
et ce sont: major-médecin Hugon, fils
de feu le pasteur J. D. Hugon; capitaine
Alfred Quattrini, docteur; capitaine d’infanterie Vertu; capitaine des bersaglieri
Armand-Hugon; capitaine des gendarmes Gardiol; capitaine des alpins Charles
Egnard; capitaine de cavalerie Ricca;
capitaine dans la marine Vertu; capitaine-docteur Cotta-Morandini; capitaine
^ Malan; lieutenant Margaria, croix-rouge ;
lieutenant E. Vinag, croix-rouge; lieutenant des alpins Adolphe Rivoir; lieutenant des alpins David JaZla;'lieutenant
d’artillerie Carlo Ribet; lieutenant Carlo
Maggiore, marine; sous-lieutenant Gustave Toiirn; sous-lieutenant Giuseppe
Cresto; les sous-lieutenants Revel; souslieutenant G. Vinag; sous-lieutenant A.
Mourglia; sous-lieutenant Frache; souslieutenant Pons, gendarmerie; sous-lieu
tenant Rostan; sous-lieutenant A. Jalla;
sous-lieutenant A, Sibille; capitaine docteur Gag; sous-lieutenant Oscar Geymonat. — Deux capitaines et un sousofficier sont déjà tombés au front.
PIGNEROL. M. le pasteur en retraite
H. Tron a occupé la chaire de Pignerol
ces deux derniers dimanches.
PRAMOL. Réunion missionnaire. MM.
les étudiants R. Long et G. Rivoir, de la
« Pra del Torno», ont été au milieu de
nous dimanche, 29 avril, et nous ont entretenus de l’œuvre des Missions dans
l’école desPlencs. —Nous les remercions
bien cordialement de leur visite et souhaitons que leur message ait des fruits
bénis dans notre paroisse.
— Nos soldats. Nous avons en ce moment, au milieu de nous, nos frères;
Henri Menusan et caporal major Henri
Long, ex-régents, caporal Louis Clôt,
Henri Sappé et Henri Pegronel feu Louis,
tous les cinq avec une permission d’un
mois. L’artilleur Edouard Andrion avec
une permission de 15 jours et Héli Long feu
François en permission de convalescence,
ainsi qu'Henri Beux de Jean Paul. Ils
savent tous avec quel plaisir nous les
avons salués et avec quelle sympathie
nous les suivons sans cesse.
— Nous avons de bonnes nouvelles de
plusieurs de nos militaires qui sont au
front et de deux de nos prisonniers: J.
Barthélemy Bounous et Jean Beux.
A eux aussi nos meilleurs vœux. ph.
RORÀ. Mardi dernier, l.r mai, nous
eûmes l’agréable surprise de voir arriver
au milieu de nous les étudiants du Collège
et de VEcole Normale, accompagnés par
leurs professeurs. On ne pouvait se lasser
de contempler cette belle jeunesse pleine
de vie et de forces. Nous regardons à elle
afin qu’elle fasse revivre les beaux souvenirs du capitaine Janavel qui possédait
ces deux belles qualités : la foi et Vénergie.
SAINT-JEAN. M. le pasteur Rostagno
est parti pour sa tournée de collectes en
Suisse. Nous l’accompagnons avec nos
bons vœux en lui souhaitant un brillant
succès. — M. le pasteur L. Marauda a
occupé la chaire de Saint-Jean ces deux
derniers dimanches.
— Refuge Roi Charles-Albert: Souscription pour lit Major JEAN BIBET —
lime Liste:
Capitaine Eli Bertalot . L. 20,—
Capitaine M. . . . » 20,—
Lydie Benech et fils . » 10,—
L. 50,—
Listes précédentes » 4.887,50
Total L. 4.937,50
— Refuge Roi Charles-Albert : Souscription pour lit W. et L. MEILLE —26«»« Liste :
M.r et M.me Revel-Char
bonnet . . . . L. 100,—
M.r Jules Revel, Turin . » 25,—
L. 125,—
Listes précédentes » 15.095,35
Total L. 15.220,35
VÉRONE. L’adresse de l’aumônier
capitaine Bonnet est la suivante: Vicolo
Quadrelli, 3 - Verona. — Soldats Vaudois, veuillez en prendre bonne note.
De Vérone, M. l’aumônier A. Comba
adresse la lettre suivante aux soldats
pour prendre congé, et que nous reproduisons de La Luce:
Ai militari evangelici nel Trentino.
« Chiamato dalle nostre autorità ad
assumere un nuovo compito, sento il bisogno prima di prender commiato da voi,
di inviarvi, a mezzo del nostro caro giornale, un alfettuoso messaggio.
« Penso a tutti voi che ho visitati od
incontrati in questi dieci mesi di giri e
di viaggi tra lo Stelvio ed il Brenta, ora
sugli alti monti, or nel fondo delle valli,
or dispersi pei vari paesi; in riposo, nell’arduo e duro lavoro, in fremente oppure paziente attesa degli eventi. Ricordo
il vostro sorriso ed il vostro cordiale abbraccio quando arrivavo, e la vostra commossa stretta di mano alla partenza,
quando non si sapeva se e quando ci si
rivedrebbe ancora. Ricordo i brevi culti,
le preghiere fatte insieme, le amichevoli
conversazioni. Tutti questi ricordi insieme con le cartoline e le lettere vostre
mi dànno la certezza che l’opera mia in
mezzo a voi — purtroppo molto slegata
e saltuaria — non è stata del tutto vana.
Ho potuto essere come un legame tra gli
uni e gli altri, ho potuto farvi sentire che
i vincoli della fede e della carità sono una
cosa reale e benefica.
« Ma anche voi avete fatto del bene a
me. La vostra ferma fiducia in Dio, in
mezzo alle difficoltà ed ai pericoli che vi
circondano, la serenità e la fedeltà nell’adempimento del vostro dovere, la
buona testimonianza che di voi rendono
coloro che vi stanno intorno m’hanno
volta a volta edificato, incoraggiato e
rallegrato.
« Io non cesserò di pregare per voi,
chiedendo a Dio di proteggervi in ogni
tempo ed in ogni luogo, d’ispirarvi in
tutta la vostra condotta affinchè in voi
splenda la sua luce e la sua forza. E siate
certi che « quelli che sperano in lui acquistano del continuo nuove forze; corrono
e non si affaticano, camminano e non
si stancano » (Isaïa xl, 31).
Arnaldo Comba
cappellano evangelico della i* armata.
VILLESÈCHE. L’avant-dernier di
/
manche d’avril, M, l’étudiant Mathieu,
avec un collègue, a visité cette paroisse
pour y plaider la cause des Missions. Les
paroissiens ont répondu libéralement à
l’appel. Dans nn hameau assez reculé il
y avait un auditoire de 70 personnes et,
après avoir entendu ces orateurs, plusieurs sortirent pour aller chercher leur
offrande qu’ils apportèrent avec joie. —
C’est cela qu’il faut: des cœurs joyeux,
même lorsqu’il s’agit de donner.
Nouyelles politiques.
L’activité aérienne de l’ennemi a augmenté et elle s’est maintenue très intense
sur le front du Trentin et s’est étendue
sur les hautes vallées de la Carnie. Des
avions ennemis ont tenté des reconnaissances et des incursions sur notre territoire. Ils ont été empêchés par les tirs
de notre artillerie et les attaques de nos
aviateurs, qui ont aussi exécuté de brillantes reconnaissances jusqu’à Bressa-.
none et Frauzenfeste dans la vallée de
l’Isarco.
Des hydroavions ennemis ont lancé
des bombes sur San Canziano et sur plusieurs autres localités du Carso et du Bas
Isonzo sans faire de victimes ni causer
des dégâts. Au cours des combats aériens
deux avions ennemis ont été abattus et
les aviateurs blessés et faits prisonniers.
Un de nos dirigeables a lancé six cents
kilos d’explosifs sur des dépôts et des
baraquements ennemis dans les environs de Nobresina. Pendant le trajet de
retour l’aéronef a été découvert par une
escadrille d’avions ennemis, mais s’étant
élevé rapidement dans les nuages, il a
pu échapper et revenir sain et sauf dans
nos lignes.
Sur le Carso, après un bombardement
intense, l’ennemi, pendant la nuit, a violemment attaqué nos lignes dans le secteur de Castagne vizza. Il a seulement
réussi à reprendre le poste avancé que
nous avions occupé le jour précédent.
Dans la haute vallée de Comelico
(Piave) nous avons repoussé une attaque
ennemie au nord-ouest du col de Monte
Croce. Dans la vallée de Ledro nos tirs
précis d’artillerie ont détruit un fortin
sur les pentes du Monte Sperone. Au Tonale dans la Val Camonica un détachement ennemi qui avait occupé par surprise un de nos postes avancés, a été
chassé de là par les renforts survenus
malgré le feu d’interdition de l’ennemi.
— De rudes batailles ont eu lieu sur
le front anglais en France. A l’est de
Arras les troupes britanniques ont remporté de nouveaux succès, avançant au
nord de la Scarpe sur un front de plusieurs kilomètres. La résistance allemande est devenue beaucoup plus opiniâtre. Des milliers de cadavres couvrent
les positions défendues et contre-attaquées avec un acharnement inoui.
Au nord-ouest de Reims et en Champagne les Français ont repoussé plusieurs
contre-attaques ennemies et réussi dans
quelques opérations locales. Au cours de
la dernière bataille le matériel capturé
par les troupes françaises comprend 175
canons lourds et de campagne, 412 mitrailleuses, 119 canons de tranchées. Le
chiffre total des prisonniers atteint
20.780.
— Au Sénat et à la Chambre nord
américaine une très grande majorité s’est
prononcée en faveur du projet de loi
établissant le service militaire obligatoire. Une première levée par tirage au
sort de 500.000 hommes sera faite au
plus tôt, pour envoyer en Europe un
contingent armé. E. L.
- BIBLIOGRAPHIE.
De la Maison Editrice Méthodiste de
Rome, Via Firenze, 38, a été publié un
livre splendide, dû à la plume de F. Halo
Giuffrè, intitulé: La Tragedia del Golgota.
Ce riche volume, contenant une quantité d’illustrations très bien réussies, retrace la scène du Golgotha avec l’âme
d'un poète et la foi d’un chrétien. On le
lit tout d’un trait et, quand on est arrivé
au point final, on se sent rafraîchi et sous
l’impression qu’on a passé un quart
d’heure délicieux. Nous ignorons si le
volume est en vente, mais on fera une
bonne chose en se le procurant.
C.-A. Tron, Directeur-Responsable.
Stamani, alle ore 10.15, serenamente
spirava dopo lunga malattia, a soli28 anni,
MARIO ALBARIN.
I fratelli: Augusto colla consorte Luisa
Artus e figlie;
Umberto;
Amato, colla consorte Emilia
Canton e figlio;
Le sorelle: Elisa, col marito Cav. E.
Ayassot e figlie;
Emilia;
za, zie e congiunti tutti, addoloratissimi,
ne dànno il mesto annunzio.
LusemaS. Giovanni, 3 Maggio 1917.
I funerali avranno luogo Domenica 6 corr.,
alle ore 15, partendo dall’Ospedale Valdese a
Torre Pellice per il Cimitero di S. Giovanni,
ove la salma verrà tumulata nel sepolcreto
di famiglia.
La famille ALLIO
exprime toute sa reconnaissance à toutes
les aimables personnes qui ont bien voulu
lui apporter leur témoignage de sympathie
à l’occasion du départ pour la patrie céleste de leur bien-aimé époux, père et parent
GUILLAUME ALLIO
décédé presque subitement à Villar Pellice
le 27 Avril 1917, dans sa 71me année.
prppftCI per r ISTITUTO GOULD
ULriuMoI on prefetto, celibe, evangelico. — Rivolersi al Direttore dell Tatitato medesfano. Via Magenta, 18 - Roma.
4
rnummàrnim
smt
'oam
Primaria Scuola Piemontese di Allievi Chaufieiffs
PIUEROLO — Corso Torino - S. Lazzaro — PITVEROLO.
Sono aperti i G>rsi speciali per aspiranti Aatomobilisti, Motoristi e Motociclisti della classe 1899 — Corsi continuati, diurni, serali e festivi. —
Unica Scuola Chauffeurs del Piemonte che garantisce, oltre alla Patente Governativa, la capacità di condurre con'sicurezza qualsiasi, tomohile e
Motociclo. — La Scuola che diede maggior numero ed i migliori Automobilisti al nostro R.' Esercito, ricònosciuta dall'Autorità Superiore.
Patente Governativa garantita in 15 giorni. (Rimborso totale della spesa a titolo di garanzia).
SCUOLA TORNITORI - MECCANICI
Direttore-proprietario LUIGI RENA.
CERCASI
metà Maggio, 0 ánche
prima, governante oppure istitutrice francese 0 inglese per
bambini 13-11-7 anni, i quali conoscono
già bene inglese e francese. — Esigesi
persona seria, colta, energica, non giovanissima, pratica educazione bambini.
Trattamento famiglia, buone condizioni.
Dirigere offerte complete, possibilmente
fotografia : Dr. Rag. Cesare Servadlo Navigazione Generale Italiana - Genova.
A A A A AA A A A A AA A A A A A
LEÇONS DE PIANO
par M.me Louise Nigri, diplômée au
Conservatoire de Bologne.
Via Roma, 9 - Torre Pellice.
VV V V V V V V V V V V VV V VV
Pr«l.DoU.0RUIG0Cav,6.
Stadio fondato nel 1894
Specialista nelle malattie degli
Occhi
Orecchi
Naso
. e Gola
TORINO - Portici Via Nizza, 15, p. 1
dalle ore ii alle 12 e dalle 15 alle 18 feriali
dalle ore io alle 12 festivi.
Gnaricione di difetti di reepirazione nasale
in 6 e 12 ore.
Date le attuali difficili circostanze, aggravate dalla mancanza
di personale abilitato, la
Fì^R.11ACIJl Dotte OFY«iOrVi%T
situata nella Borgata Dagotti del Comune di Torrepellicc, rimarrà
chiusa fino ad epoca indeterminata.
Si prega la Spettabile Clientela di ben volere rivolgersi alla
FARMACIA, già ffluston, Doti GEYMONAT - Via Carlo Alberto, 24.
Torrepellice, 1° Maggio 1917.
et Etrangère, est toujours Rue Garibaldi, N. 4 k TORRE PELLICE.
Escompte aux revendeurs.
yy \ f I à MM. les Pasteurs, Instituteurs et libraires que le seul dépôt
** ^ autorisé pour les Vallées, par la Société Biblique Britannique
CASSA 01 RISPARMIO 01 TORINO
SEDE CENTRALE: Via Alfieri, N. 7
Capitale depositato L. 246.991.170 su 261.652 libretti - Fondi patrimoniali L. 26.419.465.
SEDI SUCCURSALI FUORI DI TORINO: Acqui - Agliè - Almese - Aipignano
- Aosta - Avigliana - Balzala - Barge - BeneV agienna - Bricherasio - Busca - Bussoleno
- Caluso - Canelli - Carignano - Carmagnola - Casale Monferrato - Caselle Torinese Castellamonte - Castelnuovo d'Asti - Cavallermaggiore - Cavour - Chàtillon - Ckerasco Chieri - Chivasso - Cigliano - Ciriè - Coazze - Cocconato - Corio - Crescentino - Cumiana Cuorgnè - Dogliani - Dronero - Gassino-Gattinara - Ghemme - Giaveno - Ivrea • La Morra
- Lanzo Torinese - Leynì - Livorno Piemonte - Locana - Mede - Mirabella Monferrato Mombercelli - Moncalieri - Montechiaro d’Asti - Mantiglia - Morano Po - Moretta Morgex - Narzole - Nizza Monferrato - Orbassano - Oulx - Ovada - Paesana - Perosa
Argentina - Piossasco - Poirino - Pont Canavese - Pont Saint-Marhn - Racconigi - Revello
- Rivarolo Canavese - Rivoli - Romagnano Se^sia - Saluggia - S. Giorgio Canavese .
S. Secondo di Pinerolo - Santhià - Settimo Torinese - Sommariva Bosco - Strambino .
Susa - TORRE PELLICE - Trino - Valperga - Venaria Reale - Venasca - Verrès .
V er suolo-Vignale - Vigone-Villafranca Piemonte - Villanova d’Asti -Vinovo-Volpiano,
Sede Succursale di TORRE PELLICE, Via Roma, N° 2, Casa Gay.
L'Ufficio è aperto nei giorni di Martedì, Mercoledì, Venerdì, Sabato, dalle
ore 8.30 alle 12 e dalle 13.30 alle 16; la Domenica dalle ore 8.30 alle 12.
»
OPERAZIONI CHE LA CASSA ESEGUISCE AI DEPOSITANTI:
Apertura di libretti nominativi di Risparmio Ordinario col massimo credito di
L. 10.000, e col disponibile giornaliero di L. 500, sui quali è corrisposto l’interesse del 3.25% netto da imposta. Alle stesse condizioni di deposito, di prelievo e di tasso sono pure emessi libretti di Risparmio Ordinario con RAPPRESENTANTE DICHIARATO, sui quali il rappresentante può eseguite
senza speciali formalità le stesse operazioni autorizzate al titolare.
Apertura a determinate categorie di persone (persone di servizio, salariati,
operai e attendenti in genere a lavori manuali) di libretti nominativi di Piccolo Risparmio col massimo credito di L. 2000, e col disponibile giornaliero
di L. 100, sui quali viene corrisposto l’interesse del 3,50 “/o netto da imposta.
' Apertura di libretti nominativi, pagabili al portatore, col massimo credito frut
tiferò di L. 25.000, e con un disponibile giornaliero di L. 2500, sui quali è
1.
«.
2500, Sui quali
corrisposto l’interesse del 3 °/o netto da imposta.
Apertura di libretti nominativi, con depositi non Inferiori alle L. 5000, vincolati
per sei mesi, tasso 3,50% netto da imposta — per nove mesi, tasso 3,75 % netto
da imposta — per un anno ed oltre, sino a due anni e sei mesi, tasso 4 %
netto da imposta.
Deposito di titoli in amministrazione; La Cassa accetta dai titolari dei libretti
nominativi quale deposito in amministrazione, i titoli di loro proprietà, tanto
nominativi che al portatore, compresi fra quelli che la Cassa pud acquistare'; e
si incarica di esigere per conto loro le cedole maturate dei titoli, inscrivendone
l’importo sui relativi libretti. — Questo servizio è fatto GRATUITAMENTE AI
TITOLARI DI LIBRETTI DI PICCOLO RISPARMIO sino alla concorrente
di titoli del valore nominale di L. 3000.
Acquisto per conto dei depositanti di titoli della specie di quelli che la Cassa
può acquistare, facendone eseguire su richiesta il trapasso in certificati no
7.
minativi.
Tutte le Sedi della Cassa di Risparmio, sia in Torino che fuori di Torino, rilasciano
a richiesta, in vece del denaro, degli chèques GIRABILI, PAGABILI PRESSO
QUALUNQUE SEDE DELL’ISTITUTO e presso qualsiasi sede delle Casse di
Risparmio di Bologna, Ferrara, Firenze, Genova, Lucca, Padova, Palermo,
Parma, Venezia, Verona, e pagano gli assegni da queste emessi, come risulta
da relativo elenco pubblicato in ogni Sede.
#. Servilo di CASSETTE
DI RISPARMIO A DOMICILIO. Tali cassette ven;ono distribuite gratuitamente dalla Cassa a chiunque possegga già un libretto
di risparmio nominativo od al portatore con un credito di almeno L. 3.
LA CASSA INFINE FUNZIONA quale Sede Secondaria della Cassa Nazionale
di Previdenza per l’invalidità e la vecchiaia degli operai, e della Cassa Nazionale
di Maternità. x
Il Presidente II Direttore Generale
C. FERRERÒ DI CAMBIANO
Franco Franchi
L.' A.O <a
ANTICANIZIE
PRIMITIVO
RIDONA IN BREVE TEMPO E SENZA DISTURBI
Al CAPELLI BIANCHI ED ALLA BARBA IL COLORE
L’acqua ANTICANIZIE-MIGONE
è un preparato speciale indicato
per ridonare alla barba ed ai capelli
bianchi ed indeboliti, colore, bellezza e vitalità della prima giovinezza.
, Questa impareggiabile composizione
pei capelli non è una tintura, ma
un’acqua di soave profumo che non
macchia nè la biancheria, nè la
pelle e che si adopera con la massima facilità e speditezza. Essa agisce
sul bulbo dei capelli e della barba
fornendone il nutrimento necessario
e cioè ridonando loro il colore
primitivo, favorendone lo sviluppo
e rendendoli flessibili, morbidi ed
arrestandone la caduta. Inoltre pulisce prontamente la cotenna e fa
UNA SOLA BOTTIGLIA BASTA PER CONSEGUIRE UN EFFETTO SORPRENDENTE.
ATT PESTATO s Signori MIGONE & C. - Milano.
Finalmente ho potuto trovare una preparazione che mi ridonasse ai capelli ed alla battia il colore primitivo, la
freschezzà e la bellezza della gioventù senza ayere il minimo disturbo nell’applicazione.
Una sota bottiglia della vostra Anticanizic mi bastò, ed ora non ho alcun pelo bianco. Sono pienamente convinto
che questa vostra specialità non è una tintura, ma un’acqua che non macchia nè la biancheria, nè la pelle ed agisce
sulla cute e sui bulbi dei peli facendo scomparire totalmente le pellicole e rinforzando le radici dei capelli, tanto
che ora essi non cadono più, mentre corsi il pericolo di diventare calvo. PEIRANI ENRICO.
SI SPEDISCE cÓiTTa^IÌÌa^MA SEGRETEZZA
L’ACQUA ANTICANIZIE-MIGONE SI VENDE DAI PRINCIPALI FARMACISTI, DROGHIERI e PROFUMIERI
Deposito Generale da MIGONE & C. " MILANO - Via Orefici (rnwHiicutnh,2)
’O O'
? pariré la forfora.
1
■‘ài
TORRE PELLICE - IMPRIMERIE ALPINE.