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Soixante-deuxième année.
21 Mai 1926
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<ww Le Numéro: S6 emtimes vv
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...i,; dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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Pour PENTECOTE
LA... “DYNAMITE,,*.
« Vous receviez la puissance du
Saint-Esprit.. ». Actes I, 8.
La dynamite ? Oui, la dynamite ; non
pas celle q[ui fut découiverte aut XV.me siècle et perfectionnée par le suédois Nobel,
mais la « dynamite » dont nous parle
i’Bvangile. Comme l’autre, celle-ci peut
rentrer dans la catégorie des explosifs dits
brisants, elle peut soulever à des hauteurs
inconnues ce qu’elle a brisé et elle peut
rayonner à travers les éclats de l’explosion.
La dynamite de laquelle nous parle l’Elvangile peut briser toute sorte d’obstacles,
eUe peut causer l’explosion de ce qui parfois est plus dur que le marbre même, le
cœur humain ; elle peut produire de véritables révolutions dans l’individu et dans
la société. Cette dynamite (du grec dunamis = force, puissance, vertu) provient
du Saint-Esprit, cet Esprit que Jésus promit à ses dSscipleis avant de les quitter et
dont II envoya une première effusion le
^ jour de la Pentecôte.
^ ÿ ^
La dynamite brise. — Les créatures déchues, dégénérées peut-être, qui ont senti,
dans toute sa laideur, leur péché ; les âmes
qui ont soupiré après la libération et qui
ent été délivrées de l’esclavage du mal ;
les êtres qui, après les affres de la lutte
et le corps à corps avec l’ennemi qui les
tenait, contemplent maintenant à leurs
pieds les débris des idoles qu’elles avaient
chéries ; les cœurs qu’une sainte explosion
a soudainement transformés en les brisant
dans leur égoïsme ou dans leur orgueil ;
toutes ces âmes savent ce qu’est la vertu
qui vient d'EnlHaut, la puissance de l’Esprit, la « dynamite » qui brise. Ce que la
volonté humaine n’aurait pu faire par ses
propres forces, ce qu’aucune institution
au monde ne saurait réaliser, le Saint-Esprit, qui a été envoyé ici-bas pour « convaincre le monde de péché» (Jean XVI,
8), le réalise èn brisant celui qui, dans son
orgueil insensé, narguait le ciel, ou en courbant jusque dans la poudre l’insolent qui
s élevait dans la révolte et dans le péché.
Comme 1 explosif qui, pénétrant jusque
dans les couches profondes de l’ophite,
brise l’obstacle qui semblait invincible,
ainsi le Saint-Esprit peut briser les cœurs,
même lorsqu’il s’agit d’un Saul de Tarse,
d’un Kajamak, d’un Africaner, d’qn Abi
Ngoa ou d’un Maskepetoum. Nous croyons
à cette « dynamite » spirituelle parce que
nous l’avons vue à l’œuvre à propos de
l’immoralité, de l’alcoolisme, de l’avarice,
du mensonge, delà jalousie, de la'calomnie,
ou à propos de l’esprit de ruse, de chicane,
de vengeance, etc.
* ÎH iN
Après avoir brisé, la dynamite soulève.
Après avoir « convaincu le monde de péché », le Saint-Esprit donne à l’homme une
conscience toujours plus claire de ses responsabilités, de sa liberté et fait qu’il obéit
toujours plus et toujours mieux à son « tu
dois» intérieur, à la voix de l’obligation
morale. C’est pendant cette ascension que
l’âme connaît la nostalgie des hautes cimes, auxquelles on ne peut arriver par ses
propres efforts, auxquelles on n’arrive que
lorsque, comme la frêle embarcation que
la vague soulève, on se livre totalement et
avec confiance à la grande marée divine,
la puissance du Saint-Esprit. C’est cette
puissance qui forme et fortifie les caractères, c’est cette puissance qui développe
les personnalités et qui fait que, suivant
l’expression d’Alexandre Vinet, «l’homme
se possède lui-même pour pouvoir se donner pleinemicnt ensuite ».
* * »
Et alors commence la troisième phase
de l’action dynamique de l’Esprit : le
rayonnement. On se pose parfois la question : Avons-nous reçu le SaintnEsprit ?
A quoi le reconnaître ?
Cher lecteur, ce n’est pas à des signes
matériels, à des langues de feu ni à des
tressaillements intérieurs que tu reconnaîtras si tu as le Saint-Esprit ; c’est tout simplement au rayonnement de l’amour. Celui
qui a reçu le Saint^Esprit commence à aimer et à rayonner sur les autres. Et alors
là où il y a l’Esprit on ne se tire plus des
coups de feu, on évite tout ce qui blesse,
on ne prononce jamais de jugement qui
pourrait faire couler des larmes ; là où il
y a l’Esprit on est plein de bonté et de
charité, de cette charité qui « excuse tout,
croit tout, espère tout et supporte tout » ;
îà où il y a l’Esprit on se sent attirés les
uns vers les autres, on se comprend, on
vit* dans l’intimité spirituelle, on s’aime
œmme dans le ciel ! Rayonnement d’amour
qui fera de la famille le plus beau temple
dé l’Esprit et de l’Eglise, une multitude,
comme celle dont nous parlent les Actes
des Apôtres, « une multitude n’ayant qu’un
cœur, et qu’un esprit ».
!!: * *
Ah ! si tous les chrétiens, je dis tous,
voulaient bien se laisser briser, transformer et soulever par la « dynamite » qui
rient du ciel, afin de pouvoir rayonner ensuite du plus beau des rayonnements,
quelle transformation alors dans nos milieux soi-disant chrétiens! et quelle joie,
dans le ciel, pour une telle Pentecôte !
^ « Mais cela serait-il possible encore
de nous jours ? ».
■‘A ceux qui en douteraient, la réponse
de Jésus dans l’Evangile selon Saint-Luc,
au chapitre XI, versets 11, 12 et 13.
D. P.
DISONS MEROI
« Pour un cœur pur et délicat,"
La reconnaissance est si douce !
Et l’insensé qui la repousse
A bientôt fini d’être ingrat ».
Ces vers que nous chantions —■ probablement sans en saisir toute la signification — il y a de très longues années, dans
nos écoles de quartier, me trottent par la
tête au moment de prendre la plume pour
causer un instant avec mes lecteurs bienveillants. C’est une introduction toute trouvée et qui va comme un gant à mon sujet,
puisque je compte vous parler de l’ingratitude, non pas de l’Ingratitude avec un
I majuscule, mais de certaines formes d’ingratitude d’usage courant.
Nous ne nous occuperons donc pas des
ingrats de profession, de ces êtres inqualifiables dont on dit couramment que, du
jour où vous leur avez rendu un service,
vous vous en êtes fait dœ ennemis. Ce
sont des gens peu intéressants et ne méritant même pas qu’on se donne la peine
de les blâmer. Mais il y a ingratitude et
ingratitude, comme il y a fagots et fagots.
II y a l’ingratitude de ceux qui oublient
systématiquement de vous dire merci. Vous
leur avez rendu un service, maints services peut-être, de façon tout à fait désintéressée ; ils ont agréé vos altentions délicates et il est même possible que dans
le tréfonds de leur être ait germé un tout
petit sentiment de reconnaissance, mais ils
ne vous le révéleront jamais. Et si nous
recherchions les causes de cette étrange
attitude, nous découvririons, chez les uns
un simple oubli des convenances ; chez
d’autres un sentiment de fausse fierté, de
faux orgueil qui leûr interdit de se reconnaître ouvertement les obligés d’autrui,
surtout s’ils s’agissait de remercier quelqu’un qui est au-dessous d’eux ou qu’ils
jugent être au-dessous d’eux dans la hiérarchie sociale, toujours quelque peu compliquée. Il n’est pas donné à tout le monde
de savoir s’abaiSser. ■
Mais', si peu sympathiques, si peu encourageants que soient Ira « ingrats » dont
nous venons de parler, ils sont encore préférables à ceux qui vous disent merci en
passant, j’allais dire en courant, du bout
des dents, dissimulant à peine la répugnance que ce devoir leur inspire. On voit
que la reconnaissance leur pèse et ils se
hâtent de se décharger d’un fardeau qui
les écrase.
Il y a encore ceux qui vous ont remercié avec effusion, avec des protestations de
gratitude qu’üs disent éternelle au moment
où vous les tirez d’embarras, où vous leur
rendez des services dont ils reconnaissent
sur l’heure toute Ta valeur, toute l’importance. Mais dès que les circonstances
changent, dès qu’ils n’ont plus besoin de
vous, ils vous tournent le dos. Vous n’existez plus pour eux; ni vus, ni connus. Et
si par hasard on venait à se rencontrer
et que, toujours par hasard, la conversation risquât de tomber sur le sujet qui,
jadis, avait provoqué leurs protestations
de reconnaissance à votre égard, vous les
voyez gênés et empressés de l’aiguiller sur
Une autre voie. Quelle petitesse.!
— Vos préférences vont donc, me dirat-on, aux gens qui vous accaMent de compliments, vous assassinent de merci exagérés, hyperboliques, disproportionnés aux
bienfaits ou aux services qu’ils ont reçus ;
qui vous les ressassent sur tous les tons
en toute occasion, en mettant votre modestie à une très rude épreuve ? — Eh bien !
non, car il s’agit le plus souvent d’une reiconnaissance tout extérieure où le cœur
n’y est pour rien et qui, à y regarder d’un
peu près, pourrait bien être intéresséei.
D’ailleurs, il est bon de garder la mesure
en toute chose.
Une dame charitable disait un jour: « Je
commence à être dégoûtée de m’occuper
des pauvres en leur faisant du bien : ils
ne vous en savent aucun gré et ne vous
témoignent jamais la moindre reconnaissance ». EUe exagérait, probablement sous
l’impression d’une marque d’ingratitude
récente qui l’avait particulièrement affectée ; mais il est hors de doute que les ingrats abondent et non pas seulement p^rmi les pau'vres, ainsi que nous avons essayé de le démontrer.
Et il ne le faut pas; car, s’il est vrai.
d’un côté, que « nous sommes encore des
serviteurs inutiles» même lorsque nous
avons fait tout notre devoir envers notre
prochain ; s’il est vrai que nous ne devons
pas faire le bien pour qu’on dise du bien
de nous et dans l’unique but de récolter
des louanges ou de simples marques de
reconnaissance ; il n’en est pas moins vrai
que l’ingratitude froisse, même les meilleurs, et décourage les autres. O a vu des
philanthropes — par trop susceptibles,
j’en conviens — suspendre leurs libéralités, nullement encouragées par ceux mêc
mes qui en étaient l’objet immédiat ; on
a vu des gens, dévoués au bien public des
années durant, suspendre une activité bienfaisante qu’on n’avait pas su apprécier.
Les ingrats sont directement responsables
de tout le bien qui pourrait être fait, et
qui ne le sera idus, parce que le public
et les particuliers n’ont pas su ou n’ont
pas voulu encourager les bonnes volontés.
Il vaudrait la peine d’y songer dp temps
à autre.
Pendant que nous apprenons à nos enfants, que nous voulons bien élevés, à dire
merci, efforçons-nous, nous-mêmes, d’être
sincèrement, cordialement, durablement reconnaissants envers tous ceux — individus
et collectivités — qui s’intéressent à nous
ou nous font du bien. i- e.
Le Bars de la Taillola.
Castelus, énorme rocher aux contours
élégants, forme le principal ornement du
pittoresque fond de tableau devant lequel
s’étagent La Tour et sa colline. Il est en
même temps' comme le point central autour duquel s’est déroulée l’histoire, tant
légendaire que religieuse, de toute la vallée du Pélis.
Au temps où les Vaudois, obligés par
leur multiplication à se créer de nouvelles
ressources, mais empêchés de s’étendre
vers la plaine, étaient au contraire refoulés vers les hauteurs, le Vandalin offrait
un aspect plus hospitalier qu’aujourd’hui.
Le haut était boisé, comme l’indique le
nom de Sapé donné a la région centrale ,
Eabeiril et les Picardie supportaient des
bouts de champs et l’on comptait jusqu’à
quinze tas de gerbes du ble recueilli au
Chio de Castelus. Là du moins les pillards
ne pouvaient atteindre ces dernières ressources des habitants pourchassés. Deux
seules voies d’accès, l’une et l’autre malaisées et facilement interceptées, amènent
du bas sur la roche, par l’Oïssa et le Përtus. Par contre, du Chio de Castelus partent des sentiers permettant de se rendre
rapidement sur les hauteurs du Villar et
d’Angrogne; c’est par là qu’en 1561 la
Compagnie Volante accourait, de la Combe
du Villar, sa résidence, au secoure des*
communes menacées. Plus bas, au pied de
la paroi du Bars, passait un chemin parcourant à mi-côte toute la vallée et que
le comte de la Trinité comparait à ceux
que les Suisses avaient fait pour se porter
secours d’un canton à l’autre.
A ces souvenirs guerriers s’ajoute celui
de Janavel, dont la tradition voit le hardi
profil se dessinant sur le haut de Castelus,
armé de sa formidable couleuvrine et surveillant les mouvements de l’ennemi, du
Villar à SriJean, de Pian Pra à la Sea,
iD’autres souvenirs encore hantent la
région ; ce sont ceux des vieillards, des
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femmes, des enfants qui, fuyant leurg dejneures incendiées et leurs campagnes ravagées, ont cherché un refuge dans les anfractuosités de la montagne. C’est dans la
caverne de Costa Oiiosa que le capitaine
Reymondet, du Cougn, cacha sa famile en
1560 ; d'autres fugitifs se glissèrent dans
ïa profonde Barma l’Oudet, encore inexidorée. Une jeune fille des Bonnets se hissa
avec son aïeul dans un repli de la paroi
sud de Castelus, avec une chèvre, dont le
l£iit4es nourrissait. Découverts par les massacreurs, le vénérable vieillard, âgé de 103
ans, fut égorgé ; la jeune iUle, pour sauver son honneur, se jeta dans le précipice
et y trouva la mort, en poussant un cri,
dont les montagnards écoutent encore, le
soir, l’écho plaintif s’élevant vers le ciel.
Dn appelle cette cachette la Barma de la
bella Giavà.
Là près, au-dessus du rocher qui porte
l’empreinte de la Peà dar Diaou, une autre cachette recelait des documents précieux de l’Eglise Vaudoise.
Cette paroi de Castelus, dont chaque
rodie, chaque repli a son histoire, domine
une pente rapide et parsemée de buissons,
qui termine brusquement au haut d’une
autre paroi. C’est dans celle-ci que se cache le Bars de la TaUlda.
'Au-dessus de la roche, la légende indique le Marrôu, c’est à dire la place d’où
un vénérable patriarche des siècles avant
que la civilisation ou le christianisme eussent introduit les cérémonies du mariage,
sanctionnait, de sa bénédiction paternelle,
Tunion conjugale des memibres de sa tribu
Nos historiens ne nomment jamais le
Bars de la Tafllola, et pour causé; les
temps pouvaient revenir où on aurait encore besoin de cette retraite. Mais, s’ils
ne le nomment pas, ils ne l’ignorent ce^
pendant pas. Voici ce qu’en écrit J. Léger,
en 1669 : « Sur une pointe de la montagne
de VandeUn est une grande caverne en
un entre-deux du rocher, toute taillée dans
ie rocher, et par la nature et par l’art, à
peu près ronde et voûtée en forme d’un
four, si spacieuse qu’elle peut contenir 300
ou 400 personnes. Même il y a des fentes
dans le rocher, qxii servent de fenêtres et
sentinelles tout ensemble. H y a quelques
chambres, une grande fontaine et même
quelques arbres et un four pour cuire du
pain. De plus, l’on y voit encore des pièces
d'ime maits à pétrir, extrêmement vieilles,
et des pièces d’armoire. — Il est absolument impossible d’y entrer que par un seul
trou par le haut, on n’y peut dévaler
qu’une seule personne 'à la fois, qui se
coule par cette fente par de petits degrés,
coupés dans ce rocher, de sorte qu’une
seule personne, y étant dedans seulement
avec une pique ou hallebarde, se peut défendre contre une armée toute entière».
Si cette dernière partie, relative à la
manière de pénétrer dans le Bars, est assez exacte, on reconnaît dans les premières données la plume de quelqu’un qui n’a
jamais visité la localité et qui la décrit,
du fond de l’exil, par ouï dire. C’est sans
doute là que fut martyrisée une pauvrè
femme que Léger dit avoir été surprise
dans une caverne proche de Castelus.
Le nom de Taillola, ou poulie, lui vient
de ce qu’un système de cordes et de poulies en aurait jadis facilité l’accès. Il n’en
reste aucune trace et, tandis que quelquesuns la placent au-dessus de la roche, d’autres, avec plus de probabilité, croient
qu’ele partait du Bars même et qu’elle
servait moins à hisser les personnes que
les vivres, le bois et autres choses
nécessaires.
Le Bars était si peu connu, ü y a un
siècle, que Güly, lors de son premier
voyage, ne réussit pas à s’y faire conduire ;
on ne sut que l’amener sur Castelus, dont
il explora vainement tous les recoins. Ce
ne fut qu’en 1829 que, guidé par un Chanforan des Bonnets, il y pénétra avec son
frère. On y lit encore leurs nmns, gravés
sur la roche; Un dessin de l’extérieur, dû
à M.me Gilly, orne la relation de ce voyage.
Branley-Moore, l’auteur du roman bien
connu : Les Six Sœurs des Vallées, l’a visité minutieusement et y a placé un épisode tragique de son récit.
¡Depuis quelques années, cette localité a
reçu d’assez nombreux visiteurs. Eüle se
rait néanmoins demeurée inaccessible à 1^
plupart, sans les travaux qui viennent
d’être inaugurés. On ne peut que louer le
sens pratique des exécuteurs, qui ont réussi
à faciliter l’accès, sans enlever en rien, à
la roche, de son aspect, et en permettant
au visiteur de se rendre compte des difficultés et des dangers que l’on courait aiti
paravant, en y pénétrant.
Le nombre des personnes, accourues
même des Paroisses voisines pour cette
inauguration, malgré un temps pluvieux,
montre que le souvenir des souffrances et
de la- fidélité de nos pères vibre encore
dans les cœurs. ¡Puisse, la vue des lieux
témoins de la « patience des saints » nous
inciter à être fidèles jusqu’à la mort, afin
d’hériter, nous aussi, la couronne de vie.
J. J.
H! * »
La commémoration dn“Bars„.
La pluie qui, désormais, accompagne immanquablement le jour de l’Ascension, n’a
pas empêché bon nombre de personnes de
se rendre courageusement à la commémo-’
ration du Bars de lu TaMola.
En effet, quand tous les excursionnistes éparpillés le long du chemin de: Castelus se réunirent dans' le pré aU-dessus,
du Bars, on pouvait en compter plus de
400. Selon le pngramme fixé, à 9 h. euf^
lieu, au fond du 'Bars même, la cérémonie
officielle à laquelle assistaient près de 80
personnes qui avaient été expressément
invitées. Cérémonie simple et austère, présidée par M. D. Bosio qui, après avoir lu
quelques versets des Psaumes appropriés
à la circonstance, prononça une fervente
prière, vraiment inspirée. M. Jean Jalla
retrace brièvement l’histoire et la légende
du Bars, après la bonne allocution de circonstance du principal organisateur, M.
Etienne Eynard.
Suit, à 10_h., sur le pré dominant le
Bars, la réunion publique, présidée par
M. J. Tron. Après l’invocation rassemblée
est invitée à chanter le cantique : Venez
au Sauveur qui vous aime. M. Tron nous
lit ensuite un Psaume de circonstance, en
clôturant cette première partie de la réunion par une fervente prière. M. Bosio
prend alors la parole pour rappeler les terribles persécutions dont nos pères ont été
l’objet, et leur vaillante résistance pour
défendre, dans les remparts que Dieu leur
offrait, leur foi alors nourrie et fortifiée
par la connaissance des Saintes Ecritures
que nous, Vaudois d’à présent, devons lire
et connaître pour continuer à être le « peuple de la Bible ». M. Etienne Eynard, l’âme
de la fête, nous parle ensuite des difficultés
qu’il a dû surmonter durant ces trois dernières années pour assurer à l’Eglise ce
monument de notre histoire qu’est le Bars
de la Taiïloia. De vifs applaudissements saluent les initiateurs ét les patients exécuteurs des travaux qui désormais rendront
plus accessible ce refuge de nos pères.
Après M. Eynard, c’est le tour de 1’« historien » M. J. Jalla, qui, avec la compétence qu’on lui connaît, nous retriwe l’histoire du Bars, que nos lecteurs peuvent
lire dans ce même numéro.
M. A. JaUa, après avoir lu une belle lettre du Modérateur et les adhésions du
Commissaire de La Tour, du géom. Rostagno qui a fait le projet des travaux, de
M. Auguste Coïsson, du comm. Manfredo
Long, adresse à l’assemblée un vibrant appel pour soulager les infortunés frères de
Rodoret. Les braves Unionistes, qui ont
fait un service impeccable pour régler l’accès des visiteurs du Bars, recueillent les
dons qui se montent à la somme rondelette
de 140 lires environ. Pour clore la cérémonie, M. Falchi adresse au publie, toujours attentif, quelques paroles fort appropriées au sujet du « refuge », malaisé
à atteindre, mais sûr, que nos aïeux avaient
trouvé dans le Bars, en nous invitant à
chercher tous, tant que nous sommes, notre refuge en Christ. Après le chant du
cantique : Debout, sainte cohorte, et la bénédiction, le monde se groupe, pour le déjeuner, autour des nouvelles fontaines de
Gibaudin. La pluie commençait à tomber,
mais l’appétit nejit pas défaut.
A 13 h. 30, a lieu la deuxième cérémonie
de cette journée, belle malgré le mauvais
temps, c’est à dire l’inauguration officielle
des fontaines. M. A. Jalla lit une belle lettre du Président de l’Uget de Turin et les
adhésions du Commissaire de La Tour, du
comm. Manfredo Long, et donne ensuite
la parole à M. Etienne Eynard, qui confie
à l’Uget de La Tour les deux fontaines...,
« filles de ses oeuvres ». M. A. Pasquet, président de cette Société, nous lit, guise de
discours, une piquante et charmante poésie
en dialecte. Enfin M,. Emile Eynard adreisse
à l’Uget de vifs éloges pour son travail
et ses bonnes initiatives en faveur de nos
montagnes et la courte et sympathique cérémonie prend fin. M. Eynard a voulu con-,
tribuer jusqu’au bout à la réussite de cette
belle fête en offrant généreusement aux
invités et aux participants un bon verre
de vin et un abondant service de biscuits.
La pluie recommençant à tomber, la foule
reprend le chemin du logis qu’on s’empresse d’atteindre, avec un souvenir ineffaçable de plus à garder dans la mémoire
et dans les cœurs. r. c.
NIB. Les travaux pour un meileur accès au « Bars » sont dus à MM. iHbnri Geyraet et fils, et R. Eynard.
Nous apprenons, avec la plus vive douleur, la mort du miæionnaire
M.r ALBERT LAGEARD
emporté soudainement à Seshéké, le 14
avril, par ime angine de poitrine, à l’âge
de 53 ans.
En attendant de plus amples, nouvelles
sur cette fin prématurée et sur la belle
carrière de ce fidèle ouvrier, nous désirons
lui payer, dès aujourd’hui, notre tribut
personnel d’affectueuse estime et de regrets sincères. Tous ceux qui, comme nous
— anciens condisciples et anciens professeurs — ont connu Mbert Lageard sur les
bancs du Collège, toujours diligent et appliqué, qui l’ont suivi à travers ses études
et sa carrière et le revoyaient, avec bonheur, lors de ses séjours aux Vallées pour
ses vacances d’élève missionnaire, ou de
missionnaire en activité, s’unissent à nous
pour lui rendre le meilleur témoignage. Il
fut toute sa vie ce qu’il promettait d’être
dès ses jeunes années : d’une droiture parfaite, d’une bonté touchante, d’une modestie allant jusqu’à l’excès et l’empêchant
parfois de donner toute sa mesure, d’une
extrême bienveillance envers son prochain.
Missionnaire, par vocation, s’il en fût,
il s'était voué corps et âme à sa tâche si
ardue, si périlleuse, mais si belle, qu’il a
su, comme tant d’autres de ses collègues,
mettre au-dessus de tout et à laquelle il a
fait le sacrifice de sa vie. Assez gravement
atteint dans sa santé au moment de son
dernier départ pour la mission, les médecins lui conseillaient de rester en Europe ;
mais la voix du devoir et son amour ardent pour ses pauvres noirs qui l’attendaient l’emportèrent sur toute autre considération. Et il repartit, et il e^t mort sur
la brèche en modeste et vaillant soldat de
Christ.
Nous le pleurons avec M.me Lageard, la
fidèle compagne de sa vie ; avec ses quatre
fils, auxquels il laisse un si bel exemple,
un si précieux héritage de bonté et de dévouement, de si purs souvenirs ; avec ses
frères et autres alliés. Et nous demandons
à Dieu d’être pour eux tous un puissant
soutien dans ces heures d'angoisse. j. c.
Le mal se suffît, hélas ! à lui-même et
c’est le fortifier que de l’exposer dans toute
sa hideur. On le combat pte efficacement
en affermissant dans les esprits le prestige
du bien. A. Wautier d’Aygalliek?.
CERCASI persona fidata per servizio
signorina attempata. Vita di famiglia.'^
Buon stipendio. Referenze e pretese, per
iscritto, alla Tipografia Alpina.
CHRONIQUE VAUOOISE
[OttllCEDElTIIiaDEniUlEiUIill'
MM. les Pasteurs et Délégués des Paroisses qui désirent être logés gratuitement le jeudi soir, 27 courant, et qui ont
l’intention de prendre part au dîner en
commun (L. 12, vin non compris), le pre^
mier pour de la Conférence, sont priés de
s’adresser au soussigné, pas plus tard que
le 25 mai. Jules Tron, pasteur.
* Ht ^
MASSEL. Un accident est venu troubler
la Paroisse. Pendant que Jean Gaydou, du
Roucias, âgé de presque 80 ans, causait
paisiblement avec un ami, dans la localité
nommée la Gravière, un bloc de pierre, détaché qui sait d’où, vint le frapper gravement à la tête. Transporté chez lui presque sans connaissance, il y décédait deux
jours après, entouré des soins de sa femme, de son fils, de nombreux amis. L’ensevelissement, qui eut lieu dimanche 9 courant, réunit une foule imposante, sympathisant avec la famille pour eette perte
sensible autant qu’imprévue et tragique.
— Le premier dimanche de mai a étéi
dédié aux mères de famille. L’après-midi
les Unions des Mères et des Jeunes Filles
se réunirent pour une paisible réjouissance.
Après la partie religieuse il y eut des
chants, des récitations, même un amusant
dialogue en pur patois masselin, le tout
exécuté avec gTàce par les jeunes filles.
Pour finir, une bonne tasse de thé.
—■ Le jour de l’Ascension eut lieu le
bazar traditionnel, qui, année après am \
née, amène à Masse! une petite foule dé
fidèles. Bonne affluence, chiffre d’affaires ’f
élevé, surtout au buffet. —■ Le soir, ime ;
séance de projections lumineuses, interca-ij
lées de chants, musique, une récitation, ^
termina agréablement la journée. M.
MILAN. La famille Giampiccoli vienfcs
d’être durement éprouvée par le départ de’.,
M.me Marguerite Giampiccdli-Meïlle, décé-:
dée subitement le 11 courant, à l’âge
45 ans.
'Nous nous unissons aux nombreux amis
de M. Adolphe Giampiccoli et de ses en- Î
fants ; de M.me veuve Juliet Meille ; des',
parents et alliés des deux familles qui sont
dans le deuil, pour leur dire à tous notre •
vive sympathie.
NEW-YORK {^Eglise de M. B. Tron)..
Nous pouvons dire une fois de plus qu’im
autre trimestre s’est clos dans les meilleures conditions possibles pour notre Eglisef.
Nos cultes en général et ceux du dimanr
che en pai'ticulier, ont été mieux fréquem
tsé que nous n’avions osé l’espérer en au-''
tomne, et nos finances se sont sensiblement améliorées, grâce à notre bienfaitrice
qui ne nous a pas abandonnés, comme on
avait voulu nous le faire croire.
Dieu nous a abondamment bénis et nous
a accordé la santé et le bien-être à tous.
Remercions-le et que son nom soit béni ! ;
Pour fêter le 17 février, notre jeunesse
a donné une soirée le lendemain du 17,
Nos deux groupes d’acteurs, grands et pe
tits, ont fait honneur à leur Directrice, eii;
se distinguant d’une manière vraiment,
spéciale.
Au culte du dimanche 21 février, le docteur A. Pirazzini parla de l’origine de nos
ancêtres et le docteur Beljean adressa à?
Dieu une fervente prière. Un très grand
nombre de fidèles étaient présents et tous,
s’unirent pour chanter : Gloire au Dieu
d’Israël.
Le soir du même jour, plusieurs enfants
des Vallées avec quelques amis ont clôturé]
les fêtes de l'Emancipation Vaudoise par
l’agape fraternelle chez les GriU-Plavan,
Les discours d’occasion ont été même pli
intimes et d’autant plus touchants qu’auparavant, car nos^ infatigables hôtes noi
ont laissé comprendre que fort probable-1
ment ce serait leur « dernière fête » ai?
milieu de nous, parce qu’ils vont retourne,
au pays natal vers le mois de juin...
Notre culte de Pâques a été célébré av
la solennité coutumière. Belle assemb
et nombreux sont ceux qui se sont appi
chés de la Table du Seigneur.
.nr „ .r, ^
3
Nous signalons l’activité de notre jeunesse en rappelant la rnagniiiqiue soirée
donnée par les enfants des écoles du dimanche et de français, la veille du premier
ji’^jour de l’an.
-r Nos actes liturgiques. Le 25 octobre,
“• .à l’ég'lise, baptême d’Albert Jacques Blanc
fils d’Albert Pierre et d’Émestine Armand.
Le 6 novembre, à l’Hôpital Presbytérien,
• celui de Margaret Christie Charbonnier
fille d’Etienne et de Jeanne Christie. Le
"28 janvier, che?; les parents, celui d’Yvette
Gay fille^d’Alex et d’Anne Shurmann ; et
enfin le 31 janvier, à l’église, celui d’Aldo
Alexandre Peyronel fUs d’Alexandre et de
Pauline 'Bbunous. Le 5 avril, ceux de Murid Angèle et Rina (Henriette Mes de François Marcosano et de Julie Pons, du Petit
Passet (Masse!).
Nous avons été appelé à bénir trois mariages : Le 3 octobre, dans le beau restaurant GriUHPlavan, celui de Jean Reyrmud
fils du vénérable ancien de Pramol, avec
Rosie Mmrano, d’Albrano d’Ivrea. Le 18
janvier, chez le Pasteur, celui d Eiisa Long
(ex-missionnaire) fille d’Henri Ix>ng, des
Masseis du Pomaret, avec Œuseppe Sciarone, de Gênes. A la veille de Pâques, celui
de Ernest Armand-Bosc avec Amalia LuMk, de Graz (Autriclie)
RiRTH. Tron.
POMARET. Jeudi 13 mai, jour de l’Ascension. la Paroisse du Pomaret a célébré le
i
centenaire de son temple, qui avait été
entièrement remis à neuf pendant le coura.nt de l’année. L’assemblée des grandes
occasions se pressait, à 10 h., dans le temple,
et de nombreux amis de plusieurs autres
Paroisses s’étalent unis à ceux du Pomaret
pour prendre part â leur joie. M. le pasteur Louis Marauda, de Pignerol, chef de
District, présidant nous prêcha un excellent sermon de circonstance sur le texte :
Esaïc II, 3, et Jean XX, 17, et les Chorales
de Saint-Jean et du Pomaret s’aitemèrent
dans l’exécution de trois beaux chœurs. Le
Pasteur du Pomaret prit ensuite la parole
pour lire les lettres d’adhésion reçues, qui
portèrent la voix de tous les Pasteurs titulaires de la Paroisse dans les cent dernières années, et il y ajouta son message ;
puis ce fut le tour de M. Rostagno, qui exprima au Consistoi,re et au Pasteur la reconnaissance de l’Eglise pour les travaux
qui ont été faits pour améliorer le temple.
Un dîner du centenaire rassembla ensuite des convives en bon nombre chez
M. J. Griset.
Enfin, l’après-midi, malgré le temps peu
favorable, un nombre considérable de personnes se rendirent au Bazar, préparé par
les dames de la Paroisse, dans les locaux
de l’Ecole Latine, au bénéfice des réparar
tions du temple ; et nous sommes heureux
d’apprendre que le Bazar a eu im résultat
satisfaisant. Il est à regretter que la
pluie ait empêché la jeunesse d’avoir une
réunion spéciale, mais les liens de fraternité entre les Paroisses ont été fortifiés par
la présence et la coopération de la jeunesse
q*ui a pris part a notre fête.
La Paraisse du Pomaret est profondément reconnaissante à tous ceux qui ont
pris part à sa joie et qui ont contribué de
quelque manière que ce soit à la réussite
de la célébration du centenaire et aux frais
de réparation de son temple. G. C.
— Excursions de F Ecole Latine, hes éco
<(r
üers de l’Ecole Latine Ont formp, sur l’initiative du prof. Corrado JaUa, une Section
de Tourisme Scolaire, à laquelle se sont
ajoutés quelques jeunes élèves des années
passées ; une quarantaine en tout. La première excursion a eu lieu le 21 avril, sous
la direction des professeum C. Jaüa et
M.lle Emilie Lantaret. Par le chemin du
Pdui, on est arrivé au sommet du Trei
aval (1639), et malgré une tourmente de
neige, qui heureusement n’a pas duré, par
le Pas de l’Ours et l’Alp de Parent, on est
descendu pour dîner à Chabrans, où une
grange a été très gentiment offerte aux
élèves par M.me veuve Guigou, et une
bonne tasse de café aùx professeurs et parents des élèves. Au Perrier M.me Grill,
-mère de deux élèves, a offert une tasse de
thé aux jeunes filles.
Le 3 mai, une vingtaine d’êcohers, guidés par M. le prof. C. Jailla, ont profité du
rabais obtenu par la Direction du tram et
du chemin de fer, pour visiter Turin. M. le
chev. Pierre Ribet et M.me Ribet ont eu
la grande gentifiesse de faire préparer le
dîner pour toute la compagnie à l’institut
« ArtigianeUi Valdesi ». La journée a été
toute occupée par une consciencieuse visite
aux monuments, galeries, musées, ' palais,
promenades de Turin. A l’Armeria Reale,
M. le directeur général Merli a fixé la visite à une heure spéciale et a donné ordre
de faire admirer le drapeau historique que
les Vaudois ont offert au roi Charles-Albert, en 1848. Le Directeur du Musée de
Zoologie a très aimablement fait ouvrir le
Musée, qui était fermé au public depuis
trois mois. Les êlèv^ ont visité en outre
le temple vaudois et l’hôpital évangélique.
Après une promenade au château du Valentin et aux jardins le long du Pô, il a
fallu retourner à la gare.
'Pour le 24 mai, si le temi)S sera favorable, la Section de Tourisme se prépare
à ime promeniade à l’Alp du Lausoun, à la
recherche des violettes de montagne.
— La Direction de l’Ecole Latine rappelle aux Instituteurs et aux Paroisses du
Val Cluson et du Val Germanasca que les
Professeurs du Gymnase sont à leur entière disposition pour prendre note des élèves qui désirent fréquenter, en automne,
VEimle Latine. Comme on l’a déjà,fait‘les
années passées, les Professeurs se chargent
des démarches pour l’inscription à l’examen d’entrée, et d’informer et d’accompagner les élèves au moment fixé pour les
examens d’Etat. Pour l’avenir de l’instruction dans nos Vallées, la Vén. Table Vaudoise a offert des., conditions spéciales aux
élèves pauvres qui désirent suivre les leçons des trois classes au Pomaret, et a
pouiant depuis quelques années, à ceux qui
viennent du dehors, un admirable foyer
pour garçons et Mes, dirigé, après le départ de Mme veuve IDavit-Tron, par M.Ue
Rostan,, avec bien du dévouement.
Leis familles vaudoises voudront assurément profiter de toutes ces facilitations
pour donner à leurs enfants 1 instruction
et l’éducation qui a été notre privilège
même aux temps les plus tourmentés de
notre histoire. C. J.
RORA’. Une agréable surprise a été préparée : dimanche 9 courant notre Paroisse
a eu l’agréable visite de la Chorale « Il
Risveglio », de Prarusbin. Favorisée par un
temps splendide et accompagnée des enfants des écoles et de leur régent M. Eostan, cette brave et belle jeunesse est venue
à notre culte en y apportant les notes si
édifiantes et mélodieuses des beaux chœurs
qu’elle a chantés dans le temifie et ailleurs.
Nos Unions, vivement touchées de cette
fraternelle démonstration, ont voulu elles
aussi donner aux frères et aux sœurs de
Prarustin, et particulièrement aux organisateurs de la promenade MM. Vicino, directeur de la Chorale, Pons, président, et
Rostan, régent, un témoignage de reconnaissance qui leur a laissé — nous l’espérons — une bonne impression de Rorà.
A. f:
SAINT JEAN. Le 12 courant, un long
convoi accompagnait au champ du repos
la dépouille mortelle de Jaüa Marie née
Moncbn, entrée dans son reiHK à l’âge de
60 ans. Epouse et mère exemplaire, elle
laisse un grand vide dans sa famille et chez
tous ceux qui eurent le privilège de la connaître. Au mari, ancien du quartier du
Pond de Saint-Jean, et à ses quatre Mes,
nous renouvelons l’expression de notre profonde sympathie chrétienne.
Le service funèbre fut présidé par MM.
te pasteurs Tron et Gardiol.
— Dimanche, 16 courant, l’assemblée
d’église procéda à la nomination d’un représentant au prochain Synode en la personne de M. James Gay. Furent élus députés à la Conférence de District : MM.
Joseph Long, Adolphe Prochet et Pierre
Malan, anciens. Y.
VALDEBE, N. C. On est toujours heureux de recevoir de bonnes nouvelles de no
tre chère Colonie de la Caroline. Outre
celles qu’on a pu lire dernièrement, les
lecteurs seront bien aises de lire aussi les
quelques lignes suivantes, écrites par le
nouveau conducteur de l’église, M. le pasteur J. A. Verreault :
Il parle d’abord d’un de ces frères, M. A.
Gi, « qui, dit-il, s’est montré d’un dévouement infatigable dans la conduite des exercices de chant et dont les généreux efforts
ont été couronnés d’un beau succès ».
‘Et il ajoute : « Dieu soit béni, la congrégation nous donne toutes te consolations que nous n’osions même pas nous attendre ; aussi j’ose espérer que vous voudrez bien VOUS joindre à nous pour remercfer le divin Maître pour ses nombrèuses
et fidèles gratuités à notre égard.
«Le premier dimianche de mai aura lieu
l’installation du Pasteur ; qu’ü me soit permis de solliciter vos prières, afin que Dieu
veuille bien accorder à la congrégation et
au PlasteUr la grâce de remplir fidèlement
leurs devoirs respectifs pour sa plus grande
gloire ».
La lettre, écrite Iq 21 avrñ, n’est arrivée
à >La Tour que le 9 mai ; par conséquent
nous ne pouvions pas répondré à ce désir
de la manière dont il est exprimé. Toutefois, nous suivons toujours avec intérêt les
progrès de l’Evangile au milieu de nos frèr® d’au delà de l’Atlantique et nous prions
le Seigneur de bénir tous te efforts qui
sont faits par le Pasteur,' par le Consistoire et par les autres membres de la Colonie au sein de cette église, une dœ plus
jeunes et des plus prospères entre les Mes
de la vieille Eglise mère des VaUées.
w
' VILLESEOHE. L’évangéliste M. D. Gaydou, toujours plein de sollicitude pour son
troupeau en particulier et pour la jeunesse
en général, adresse aux catéchumènes reçus dans l’église et à leurs parents de paternelles exhortations et des conseüs affectueux, exhortations et conseils que chaque
Pasteuf a .adressés jmmançablement aux
^.res et mères et aux jeunes recrues, à
l’occasion de leur réception toute récente
dans l’église. Mais il n’est jamais inutile
de répéter les bonnes choses et d’inviter
une fois encore : les parents, « à donner
le bon exemple en tout » ; et les jeunes
gens, «à se souvenir de leurs promesses
en ayant une conduite conforme aux enseignements qu’ils ont reçus, en fuyant les
lieux de dissipation et se nourrissant journellement de la lecture de la Bible ».
NOUVELLES POLITIQUES.
3 l.ia discuæion sur le budget de la Justice,
‘‘ .qui avait commencé à la Chambre samedi
. 8 courant, a été reprise jeudi dernier et
,a donné lieu à plusieurs critiques d’ordre
technique de la part des opposants, et
-’notamment de llhon. Soleri, qui a qualifié
d’inconstitutionnelles les récentes dispositions concernant la radiation du barreau
' « des avocats et procureurs qui auraient
‘ déployé une activité publique en contraste
■ avec les intérêts de la nation ».
Dans la séance du 13 courant, le minis, Ire Roeco a exposé la ligne de conduite du
Gouvernement par rapport aux différentes
réformes qui sont à Tétudé' pour donner
une solution aux problèmes actuels de la
Justice. En matière de législation ecclésiastique, il a dit cette phrase symptomatique :
« Rien ne changera la direction de la politique religieuse du Gouvernement, politique qui n’est pas inspirée par des raisons contingentes ou d’opportunité, mais
par des convictions profondes au sujet de
la nature et de la mission de TEtat en général et de l’Etat italien en espèce, qui est
et ne peut être que catholique ».
Au cours de cette même séance, le budget de la Justice étant approuvé, commence
l’examen de celui de l'Instruction. I^a discussion devient fort animée, et continue
à l’être le jour suivant, à cause de deux
députés, dont l’un slave et l’autre allemand,
qui, au milieu des interruptions de la majorité, insistent chacun de leur côté sur
le droit des populations annexées de continuer à enseigner dans te écoles leur langue maternelle.
Samedi dernier, après le discorirs du ministre Fedele, le budget de l’Instrution a
été entièrement approuvé. A la fin de cette
même séance, le sous-secrétaire de l’Aéronautique, général Bonzani, lit à l’assemblée une dépêche du colonel Nohile, qui an
nonce Fheureuse arrivée en Alaska du
« Norge », le dirigeable de construction italienne, qui a traversé la calotte polaire.
Cette dépêche, accueillie par les vifs applaudissements de la Chandbre, tranquillise
désormais la nation, qui était inquiète sur
le sort de l'aéronef à cause de l’absence
complète de nouvelles sûres depuis son arrivée au Pôle, et affirme aussi le plein succès de cette expédition pour lequel chaque
italien doit, à juste titre, être orgueileux.
Rome entière s’est parée de drapeaux et
d’illuminations pour fêter l’heureux évènement, et toute la population a vivement
manifesté sa joie profonde.
—An^^terre. La colossale grève anglaise
a soudainement pris fin mercredi dernier,
ce qui fait honneur à la ténacité du Gouvernement qui a eu raison de l’entêtement
des chefs du mouvement trade-unioni^.
Cependant la grande masse des ouvriers
n’a pu reprendre immédiatement le trar
vail à cause de l’intention formelle des industriels de traiter avec eiux seuls, sans
l’entremise dœ syndicats. Mais ce lundi
tout est rentré dans l’ordre et le Gouvernement s’occupe activement pour régler la
controverse minière, cause principale de la
grève. Ce retour à la normalité a, naturellement, été fatal au trade-unionisme qui,
ayant perdu la bataille, a dû passer souS
te fourches caudinœ de la dasse des^ im
dustriels, laquelle a imposé des conditions
très dures pour la reprise du travail et
les chefs des différents syndicats ont dû
s’y soumettre entièrement et te signer
sans réserves.
— Mlenuagne. La discussion au Reichstag sur l’usage du drapeau allemand a provoqué la démission du Cabinet Luther.
Après les vaines tentatives de MM. Gess1er et Adenauer pour composer le nouveau
ministère, le Président de la République a
nommé comme chancelier l’actuel ministre
de la Justice, Marx, la situation du Reich
ne permettant pas une crise de plus longue
durée, et d’autre part te rapporte entre
te différente partis ne pouvant être modifiés. Les ministres faisant partie du Cabinet Luther ayant été reconfimte dans
leur charge, tout se réduit au changement
du Président.
— Pologne. Un coup d’Etat d’une violence inouïe vient de renverser le Gouvernement polonais, présidé par M. Witos. Le
maréchal Pilsudzki, qui n’approuvait pas
la politique du Cabinet Witoè, Is’est rnis
à la tête de nombreuses troupes, passées
dans ses rangs, et a marehé sur Warsovie
où ont eu lieu de vraies batailte avec les
troupes restées fidèles au Gouvernement.
Le chiffre officiel des victimes, qui probablement est. encore loin de la réalité, se
monte à 200 morts et à 1000 blessés. Le
maréchal Pilsudzki s’est rendu maître absolu de la Pologne : les Présidente de la
.République et du (Gouvernement ont été
obligés de donner leur démteion en abandonnant le pouvoir dans ses mains. D’après
les dernières nouvelles, le retour à la-normalité se fait pleinement et graduellement.
Pilsudzki, d’accord avec le Président du
Parlement, a fixé pour le 25 courant les
élections présidentielles et la composition
définitive du Cabinet. Le succès du maréchal est célébré comme une superbe victoire de la démocratie et la population en
général l’a accueilli avec enthousiasme,
dit-on.
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VALLI VALDESI.
iANGEOGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBiBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA-S. GIOV. - Pastore: Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato tool.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micol.
FINBROLO - Pastore: Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Sig. Roberto Jahier,, candidato teol.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PEAROSTINO - Pastore: Augusto Jahier.
RICLAREITO - Sig. D. Gaydou, evangelista.
RODOREITO - Sig. Guido Miegge, cand. teol.
RORA’ - Pastore : Alberto Puhrmann.
Sj GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
PRADELTORNO - Sig. E. Ccassoc, evangelista.
IA.BBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa: 3, Rue Crolx de Ville Pastore: Eugenio Eevel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Sig. Diodato Rosati, evang.. Casa Boglietti, Biella-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica - Sig. Amato
Billour, evangelista.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Vairvelli, evang. ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Sig. C. Bonavia, evangelista, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa : Piazza
Giardini Pubblici - Pastore: A. Comba.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa EvaugeUca - Sig. S. Pasquaf Ioni, evang.. Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, evang., da Susa.
COMO - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : G. Moggia.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
PELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Be-.
nedetto Guidici, evangelista.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommarli, ivi.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastorei: E. Meynier, ivL
FIUME - Chiesa : Via Sem BeneUi, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Antonio
Cornelio, evangelista.
GENOVA - Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
A. Simeoni, Via Ourtatone, 2.
GROTTE - Cliiesa Evangelica - Sig. C. Bonavia, evangelista.
IVREA - Chiesa: Corso Botta, 5 - Pastore:
D, Forneron, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA' MADDALENA - Chiesa Evangelica. •
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore ;
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore:
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa i: Via Bacchio, 4 • Pastore •
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pa store : Emilio Corsani.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Rivoir, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa: Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : AttOio Arias, ivi. — Sig. Enrico
Corsani, evangelista (Diaspora).
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore ;
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Sig. G. B. Azzarelli,
evangelista.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore • S.
CbluccL
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCO LANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : F. A.
BUlour, Asilo Evangelico.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
■à
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastoie : G. '
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4. '
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mlngardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori: Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo -,
Bosio, Via .Marianna Dionigi, 57. ‘
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, IvL
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivL
SAVONA - Cliiesa : Corso Crist, Colombo, 13
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa; Viale Curtatone, 5 - Pastore •
Giovanni Petrai. ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì
aUe ore 18 - Pastore : S. Colucci.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert, evangelista, ivi.
Taranto - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastorii:
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15. — Sig. Carlo Lupo, candidato teol. (Diaspora), Corso Vinzaglio, 72.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa: Palazzo Cavagnls (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. Celli, Rigaste S. Zeno, 39.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Il culto principale si celebra in tutte le'
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
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VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Lé~
ger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via^ Pietro Cessa,
42, Roma (.26) - Professori : G. Rostagno,
Ern. C<md>a, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pellice,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof, T. Longo, prof. D.
Jahier, sig. V. PerazzL
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
L. Marauda, Pinerolo.
CONVITTO MASCHILE - Torre Penice - Direttore : Pastore F. Grill. '
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto ■ Direttrice : Sig.ra V. Davit.
CONVITTO FEM.MINILE - Torre PeUlce - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
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OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice : Suor Ida BeH.
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ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Signa Adele Arias.
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