1
Année Neuvième,
PRIX D'ABRONNEMENT PAR AN
Italie . hi 3
Togs les pays de rUpioi) < \
de poste • 6
Âmériqùe , . . ' P
On s*àlxonpe : • ' . J. /
Ifour il'Inlér'ieur chez MM. le,«
paistenrs'e^ les liblraires de
, T^.eré l^elli<?e. , ».
Pour VEûCiérteurmi Bateau d’Adi ‘ Uiiihistîatîon, ; ' .
N, 19.
il Mai 1883
Un OU plue^klii^S'miméioa sépa^^'
rés, dejnaadé» avant le tJ>
rage Kl cent, chaôun'.
Annonces: 25 centimes par ligne.
Les envois d'argent sA font par '^
leitre recommandée, ou par
tnandais eut JeBaieauîdé JPé’ 1
vosa Arffentina.
^'our la RÉDACTION adreseer
ain^i : A la Direction du Témoin,,
Pomaretto (Plnerolo) Italie.
Pour TADMINISTRATION adresserainsi; A rAdministTeitÎidn dij^
Témoin, Pomaretto (PinerbloJ
Italie,
ii’,'
ECHO DES VALLEES VAUDOISES
Paraissant chaque Vendredi
■a
Vous in«* ssfct iétaoins. Actes 1, S.
Suivant la vériié avec la chargé- ÎSfB. tv, 15«
. r^onfirnaii^e..-,,j^}
Il Mai- LeSilVaudois à Marseille. — Cor*
redondance. — Les deux lettres de Louvois
exécuteur des' volontés du roi Louis XIV.
— N’altrlsteii '^oinl le St. ÈspriL — iVécrologUy-^ Rwue —'^liÈcriptîon en
faveur du Collège Vaudois. — Annonce.
11 Mai
Lfi^ JàllDOIS A llARSËiLLe
NQits.publioDS plus loia les listes
de souscription que par rinitiative , de - lyif Ed, /Ilçuiin , libraire ,
trois vaudois de, Marseille ont f^it
circuler ¡parmi nos compatriotes
en séjour dans cette ydle* Quand
on songe,que la plupart d’entr’eux;
n’ont,; d’autre ressourceque le
produit journaliei; de leur travail,
c'est certainement quelque chose
de réjouissant que de lire ce? 58
noms, parmi lesquels plusieurs
de jeunes filles ou de femmes,
et le chiffre de 100 francs montant
de leurs contributions en faveur
de notre Collège. Il est donc pos
sible de vivre, mêpie pendant
beaucoup d’années, dans ce milieu où l'impiété et la squillure,
marchent tète haute et aspirent.
! à tout envahir, et de garder.i^yec,
'le souvenir affectueuiy;,,du„pays
natal, le respect des 'Croyances
que l’on a profe.ssées et quelque
réelle sympathie pour tout ce dont
on souffre, ou dont on jouit au
Sachant qu’il n'y a pas moins,,
de deux mille vaudois (probabje^
ment beaucoup plus eutco moment)|
à Marseille et dans ses faubourgs^
nous sommes sûr qu’un très grand
nombre d’entr’eux n'out.jpu ^tre
invités à souscrire etnous,a,iraQns,.
à croire que plusieurs d’entr’e^HX:
tiendront à honneur, d’iittpcrirq,
aussi leurs noms sur l’une.
tre des listes que l’on ¡Çjont'inuera
ù faire circuler. Beaucoup du noms
de personnes à nous bien connues
n’y figurent pas encore, et nous
serions fâché pour eux-mêmes,
autant que pour nous de ne pas
les y voir.
'■■t'
2
-U6
%
Nous regrettons très ■vivement
ie devoir ajouter, comme lè sa,chant de source très certii'ine, rjue
plusieurs de nos compatriotes
auxquels les listes ont été présentées ont allégué toute sorte d’excuses, ou de prétéxtes, pour se.
dispenser de toute contribution,
Nous croyons utile d’énumérer i.oii
quelques-uns de ces prétextes:
1“ Nous ne v^uloÆs rjen ^pquer,
disent les una* péâr s6ut|hiiif un
Collège qui ne nods d pa.a fourni;;
les moyens.^^d^euj^profi^te^..^Coarmp--,
si un établIfesémènV f^weil devait '
non seulement offrir‘'3, tous un '
enseignement gratuit, mais encore
entretenir ceux qui le fréquentent.
Mais'à cét égard nous voulons
rappeler (V* ces vaudois oubliéux
qiiè,''pbur les élèves appliqués, il'
ÿ"a’' dés enéouragé’ments d’une
certàiné importaticéVét que pour
les'pîuS Appliqués en môme temps
qüé' les plds rntélligents ^ il y a
des secours qui leut''permettent
dè Vivre'saris être à'éharge àleurs
familles.—-'Nous'avons connu un
bon nombre de jeunes gens, dont
quelques uns sont pirécisémèiit 3
Marseille en ce moment',’qui avec
plus dé goût pour les’amusemerits
et la' dissipation que pour' Tétude,
avaient là prétention d’être entreteniîà éux-; leur paresse, et'lèùrs
viéeéy'èe qUè personne n’a vOùlü
faire.-'Lés vivres leur aÿant manqufév iiy ont* pris le chémirii' de
Marseille-;'''' i i. ■ -i : .î ,i:
2® Quelques autres ont eü la
fràticbiée'de déclarer que le Col]ég'e"é1iânt surtout destiné 3 préparer lès ministres d'uiïé'religion'
dont eux (les esprits forté)'ne
' : ' . . ' ! I • , - ' M ? n : '
' veulentivplus, ils n’'ont''ga^rdé'‘â^
s’y intéresser; ^
3® D'autres encore se plaignent
de ce que le Témoin n’a pas, dans
le temps , publié les noms de tous
ceux qui avaient souscrit pour le
.temple de Clos. — A ceux là nous
* dirons que notre petite feuille
i;Oe peut pas remplir de noms et'
de souscriptions, souvent insigni' f^nteé^Vlâ moiti^'d^ses co|î)nnes,
e| quef*comme If^iste d^^ cette
aidcienne souscriptUn ^xi^tait à
Mçjrsq,yie,.^il était to
fis'kut d’efr j^li
-c- Nous lêür observerons en outre
qu’il y a loin de cette prétention
à la publicité, au précepte de
Jésus-Christ': '<< Quand tû fais l’aumôrie quétà riiain gauche ne'sàché
paSy ce qpe ''fai^t 'ta droite; ; »’ ' " '
autres 'orifîn,,,q|iit' 4ÏÏi^,g.ué
comme un argument sans réplique; qu'ils habitent Marseille depuis longtemps, qu’ils ne comptent pas rentrer auX|^ Vallées et
leurs enfanté de^
t-à-fait sufSffre total.
que leurs enianjc^ ne profiteront
’P«« ‘gî
' Noûs" en a'Voûs c'epenaanlf ' vu
revenir plus d’iihe de ces familles,
qui perisaiènt né plus Sé répatrier ;
‘nous' les avons vue'S'féVenir réduites à la démièré misère,' heu-'
reuses de trouvér À leur" portée
des "hôpitaux , où lës'uns après
ile’s”àùtrés,, ou même' dehlx à là
I fois", feés 'membres vénaient passer
des séinairiésèt des mois ."souvéhtî'
motinf;' de troüVer efièblè 'un ô’f-i
phélinat 'oüï des enfants'débiles et
rachétiques pussent ’Ôfre"réç(i'es,*
indùrkiés èt instruites. Car de' Marseille c’est le plu.s souvent avec
un corps ruiné'p'àr les-'excès-et
-..'.I . '■ ; t;: .■>! , t
3
par les laajadies, quelquefois aussi
par un travail malsain,, que ,,l!on
reptr,e au |-y;illage, natal.
,,Sj ;ç,’!étiii,t là tout le,,mal, nous
pppxriQns çn prendre notre parti
et nous employer avec courage,'et
énptgjc à-radoueir et à le'guérir*
àîiaiS'.iànquoi ibonnle:: dissimuler?
I*a plupart des vaudois 'des deuï
sexes^/vjeuiies et vieux ; qui nous
reviennent après uii > séjour plüà'
oüiTinoinSiilPng l'à “’tóarseillev dût'
été itlfectés dtiî'^Pison de l’incré-'
dülité la p'îusiarroga*rtté et de'rinli-,i
P ur it é ï a' ! p'ÏU y ! % ffro û'tée. ' ' N o b à ‘ !d i-i
soHg la>'plùpkrt',^ car '^râcèi’à Dieu ,
liouk 'avbris' donnu 'ét nous ‘cônilkiaàotis encore quelques' hoü6-'
règle
n en
râbles 'êlxc'èptions. La
es^ pas' tho’iria'éellé que bous àvons
indiquée.’ C'est dé Marseille surtout qiié' 'lious viennent ces hommés iéun'ès' ét‘'viénx, q'ui s’éton-,
. ilur cir.uit ' Tu.â'i’’; »' ■
nent qu ici on ait encore quelque
respect pour la Bible, que Ion
croie encore a,ces m&iUeries qu ils
ont eux-meine.s réjetés dès longtertips , ,qu,e ,1'pn ait encore qui^lque.s^ àprupbles.! à, l’endroit des,
péclqdS| _,de, ,,1’impurpté ,pU; j, des, divprtiss.çments pro-fanes.i Leu' mal
qipe ,.ces . ,mis!^rable.î ont déj à ¡ fait
pqrpiijno^s est eifrayant, et îles;
parents nq, payent rien faire: pour!
eropêcbnriile cOTataot.dei lëürS'en-'
fants aveotCes; perfidés^séducténrs'.'^
Bientôt ces : enfants leux-mêmes,
éblouisipanles récits mensongers
deiced iroués du vice , se sentiront
entraînés vërs Cette grande ville '
où lie. travail est facile’*' leur dit-'
oni i,i ! lié. gain assuré èt où lés p'iai- ’
sirs abondent ; rien''ne pourra lés
retëniiT'à Ik maisoni lls s'enfùiront
de nqit plutôt, que ■ de.;irenoncer à
cette brillante perspective. A Marseille on les attend, on les ac*
Cueille, oñ les caresse, et bientôt
ils seront exploités, corps èt âme,
par ces suppôts de Satan qui sont
la honte du üom Vaudois. —Malheur à la jeûne fille honnétë qui
prête l^oreille au* récits trompeurs et aux sollicitations intéressées de pèTSOhneS qué de vice
n'èffraie pliis, Si mêmé elles hé
pratiquent pas rïhfâtné'thêtiër de
pourvoyeuses 1 — Par^'rits vàuddî's
qui’ aitnéz' vos enfahtis. i 'hé lé hr
fkltey' prehdré le cliémin |dè'Marseill'e qu’à la derniè're extrémité,'^
laquelle ne se présente que très
rarement. Pour quiconque a 1 habitude et le gpût du travail^ sans
être possédé par le démon de la
vanité et dé . l’apibjtipn , ü y ,a
encore, de ¡çe côtè-ci ,,des Alpes,
plus d'un qiqyen ,de gâgner honnêtement spn pain,.,..
^ T7~7T :
î i*VUO 1J il /I
<m&anc€
, " ' ' 5 mai iégï.'*'*;
' Mon cher Directeur, " '
Aucun irayaii ne presse áujourd’núi,,
et mçs'deux grands gailliU'ds de fils
ne démàndeht rien de' mieux que de
nie soulager en prenant pour eux, ce
qu'’n y a dé plus pénible, Jé suis
d’aütant plus i;econnaissant ényers l.o
Seigneur pour celte béhédictipn ¡
que j'ai assez près de mpi ^quelque
chose'de faién différent. , (Jn pauvre
petó de famille, mon'contemporain,
qui pourrait vivre apssi ,tranquille';
que niciî,'si ses 'fils l'honoraient ep,
lui étânt southis et en iravâil'iant avec
4
^148
lui et pour lui, sera, pour peu que
celai dure, infailtibletnent réduit 'à la
misèrei Son aîné,s’êst marié et comme
avec la ifemtne ili a épousé une maison i:et'quelques terres, il a quitté
sa;famille 1 et s’occupé de ses propres
a(faireg>> Comme il est travailleur tandisgue ses,frères/ne le sont pas, je
qoupçcpnfii ( qd’il' n’a ! .pas voulu j en
restant à la maison paternelle, travailler anssi ppur eux. Il aurait dû
y demeure,ç,p,oiir l’amour de son vieux
père, naais V.égpïsme qui a étouifé
l’amour fraternel n’a pas pu ^ sacrifier ,|i,rampur filial.
• Un autre ifils,-est parti après avoir
satisfait à la levée militaire,, disant
qu’il voulait aller chercher fortune.
On est sans nouvelles de lui, et je
pense qu’il attend, pour en donner,
dé pouvoir annoncer qu’il a trouvé
cette fdrfuné qu’il cherche.
Le troisième s’est adonné à la dissipation. Travaiillànt'le moins possible, ’se prôcürant par des moyens
peu honnêtes l’argent dont il a besoin pour nourrir ses vices et que
son père ne peut, ni ne veut lui
donner, il trouve qu’à tout prendre
c’est asséÈîiCôiriiÈtiode de savoir toujours où aller manger et dormir. Les
parents qui ont été d’une extrême
faiblesse envers leurs enfants, gémissent trop tard sur leur coupable indnlgéh’cé';i'ils ont mêrrie renoncé aux
reproches' vôyant qu’ils sont inutiles.
Le travail dè la maison se fait mal,
ou ne peut se faire que par des journaliers qui coûtent très cher; les
dettes ont ^commencé depuis un certain fèmps’à faire, à celle propriété
mô'déslè mais' sùffîsanlc pour nourrir
ceüx'qui la iravailleraient, une brèche
qùç je* vois' s’élargir chaque année.
Voilâ'Hirle famillè ruinée, et qui ne
poûrfà'àllfibuer sa ruine à aucun
accident ni à aucun désastre survenu
du dehors, mais uniquement à sa
propre faute: ‘ ' ‘ ' ’ "
Certes on a grandèra'énl raison d’adresser à notre jeunesse Tfaudoisc de
chaleureuses et pressantes exhortations à se souvenir de son Créateur
dès des jours de sa jeunesse. Jamais ,
sans doute, i elle n’en a en unébesoM
plus grand et plus universel p et si
Dieu,n’a pitié d’elle et de nous, je
ne sais pas où le mal s’arrêtera. —
Mais il me semble que la plus! grande
part de responsabilité revient aux
parents eux-mêmes^ fini oatpj pour la
plupart, négligé ahsqlument leur de-,
voir ,1e plus sacré. C’est à eux qu’il
faut dire avec toujours plus de force:
pères, n’aigrissez points vos .enfants
mais nourrissez-les sous . la diseiplim
en leur donnant les instmçtiom du
Seigneur, (Evh. vf, 4). Ne les irritez
pas, dit l’apôtre,^ et je connais plus
d’un père qui croirait, ruiner son autorité s’il parlait à ses enfants autrement que sur un ,ton sévère et dur,
la menace mêlée au'commandément.
Un enfant élevé de cette manière n’aimèrà probablement jamais ses parents J il sera le moins'possible sôûs'
leurs yeux- et il ne faut pasS’étonper
si de bonne heure'il soupire'après le
jour'auquel il 'pourra s’affranchir'de
ce joug. Je raei deniàride *aussi com,raent s’y prendra'de père, à là'pàCole i
dure et sévère, polir parler à sétl én-'i
fant'de l’Evangile, qu’il connaît'si peu
lui-même et qu’il ne pratique pas. '
Je ne veux pas ¡dire que tous ces*
enfants tournent nécessairement mal,
car je connais quelque exemple du
contraire et j’ai t entendu deux' bu
trois foisr des hommes se féliciter
d’avoir été élevés sous une discipline
sévéï’e. Je dois | dire cependant que si
grèce à ,celte contrain|e sous laquelle
5
VWvw\/V/WVfc-*wVvWVW\/wv%.r^/v%/v'WW'A A.
_____149..
ils ont été élevés;, ils. ont réussi ,
selon le monde, les choses spirituelles
n*ont jamais eu une grande place
dans leurs préo'ccupâlions. Or pour
moi j’ai appris à répéter à ceux que
je vois marcher sur celle roule: que
servii^rl-il à un homme de gagner
«1 tout'lê\ mónde s’il fait là perte de
sén- âMié ?>* C’est* pôui’^uoi je diS' ià
m^jéS f^èréï si vous aimez
votrfe,!pi^pprë âme et celle de vos enfenls, .appoctezii dès leurs premières
années, le soîriU'c plus scrupuleux à*
leis’înstnuîre'dànfe lâ l^i^ité, que Dieu
a'ihisé'’ÿ'héur ppr^e' ét, qu’il veut
leuf'i'révéler dp bonne heui-e. Soyez
patients et doux et; pleins d’une tendre
compassion pour eux, comme le Sauveur l’a été envers vous. Si vous accomplissez corisciencièiisémenl ce devoir, votré travail ne sera pas vain
auprès ¡du Seigneur, et si malgré vos
soins aÉBectueux vous avez la douleur
deivoirlcè's ôbjhls de votre affection’
ini^ensiblès* à vos prièrcis et, à vos solliciiatidns, il vous restera l^espérapce
que'la grâpe; de, Dieu séra) enfin la
plusn, forte, et vous n’aurez pas â
pleurer amèrement süX vOüs-mêmès
comme étant là cause de leur égarèniièht.' ■' Jacques...' :
■ I) iiiln-i '•im:;.; -.i
lé. ''
in.'i
s. de Loovois
'•'U
' •f’ ■; Ì
et des jësuiles cefliessenrs* '
! ml I .!)■!)■ vJli., iM'i'
iiiimv n'n
Les Yaudois savent quelque çhose
du izéle convertisseur'de 'ee monàrqué
bigotiet dissolu, et' de J’aéharnement
diabolique avefrilèqueHt'a poussé â
leur!,abjuration de* 'la véritèyiôu â
leuriextermination. !t .
Mais tout en étendant sa soilicitudè
jusqu’ài une très petite peuplade; voisine de 'Besii Etats j il nhatait garde
d’oublier ses propres sujets et le soiii
dé leur salut. " i ’ ■ '*'
Quant aux protestants'il se préoccupe déjà des moyens de vaincre leur
résistance et de les conduire pàr la
violence à celle Unité de croyances
qu’il croit indispensable à la gràridéur
de la France et qui sera l’œuvre capitale de^ son règne.. . , ^
LeS''càthoîîqnès’^tfi épféifriyiit les
objets de sa sollicitude. C’est ce q'ùe
démontre avçc óvifiencejJa,¡prerniVe
des Iptttes . 4^^
en l’empruntant t.,VdÜiànce lihér^ak.
Elle est du 18 avril Í685,„et de la
teneur suivante ; .i¡kï >i
« Le roi a été informé que lion a
fourni de la viande .aux irciüpes qui
ont marché par étapesla
Carême (!), et comme Sa Majesté ne
veut pas spuffrir la continuation d’un
pareil désordre, elle désire^iqUeivous
teniez ht; maini.à ,ce que,, pendanllles
Carêmes, ;On l'emt donne du poisson,
et que vous m’envoyez un mémoire
de la quantité et qualité qidon leUr
en donnera pour la dite.viande i»‘»
Scrupules* d’une incomparable' délicatesse! Faire l égorgeèi des ‘'milliers
de séS sujets les meilleurs èt )es‘'pliïs
pacifiques, .en rédnirfe' au*■'désespoir
et pousser à l’exil des ceniainés de
mille, cela ne vautpas'la peine qu^on
en ait l’ombre d’pn regrest,'b’est Une
œuvre méritoire au premier'* Chef.
Mais permettre que ces sbid!àtà**mâri-i
geni de la viande en Carême,'ce serait se rendre complice d’'iirn'sacrii^e !
La seconde lettre', ééHle'néuf jlJtirs,
plus tard;," est adressée à'l’areAe’réritó'
de £yow, 'el eHe"ç?t un; ibOnitmeni,'
vivant de’l‘ünionlititiirtç''qui''réhhVàiV
alors entre le* trôde et FaUtèl! y"
« Le roi, jugeant à pèbpds dans ,1a
conjoncture du prochain' in^pàge de
M. de Bavière ’avec Ifàrçbî'il'uçb®®?®»
d’être informé 'de cè\qüé,'j’ièmper,euri
’pourra mâhddi: en' lËs^’gné,)* ce,
qui'serà mandé d’Ésp|àgne a l’çuiper
reur;'l’infèniion du rof ^ que vpüsi'j
fasâiéz voler tous les courriers extraordinaires’ qui, (ffc}.|à la bn;,dp lum
prochaîpi, pSassèronl par ,Îj,ÿon ,pQp,r,
aller''aé la part dé l’empereur à
6
-ISO
«JVV»/^Al<VV^lr.AA/VVVV’A~'*W'
Madrid*, ou qui seront dépéchés du
dit Madrid par le comte de Mansfeld
son ambassadeur auprès du rpi, d!Espàghe., pour Tiennè, . tpus prendrez
spin, s’il vous pIait,'!do ra’eiivoyer
ce dont j‘ls seront, chargés », r-d|s
s’entehdirenf çornihe wteMrs en foire}
m’a(l^tez paini le St. Ispril
L’homme qui cét incapable,de toucher mêfiid l’autre le plus rapproché
de noüs', ilè $£^'urhit dtteindi’è, le ciel
pour'y troûhlèr le rep0s dé Dieu et'
pour apporter la tristesse dans le
séjouii des anges. La volonté d’attrister Dieu Sti ' Esprit, peut exister
chez Phomme perverti par Satan,
mais'nùlihe petit ni augmenter, ni
dïmîntieUlia paix’ dont jouit le Seigneur dans les cieux. IÍ s’agit plutôt
de la part de l’Esprit qüe Poüs avons
reçti, die Sorte qd’en attristant 'le
St. Esprit qui est en nous noUs ne
faisons de'mal qu’à nous'mêmes. ''
Mais, comment 'l’homme pécheur
attrisiera-l-iMe SL Esprit.
C’est, d’abord, croyons-nous, en refusant de k recevoir.. Dim nous l’oiïré
et nous indique le iPOyen de l’obtenir:
Une foia 'reçu ilunOus fait un grand
bien j c’est < lui ¡qui peut nous convaincre, de péché, qui nous enseigne
à 1 prier, qu i suscite en nous des sou *
pirfi;;;ineiuibles, qui¡ nous enseigné
toutes, choses et qui Inous remet en
mémoire celles que nous;'avons piu
ouhlicF, iCpnifpp c’csti î lui ¡enoore qui
lutté avec nous contr,e le péqhéiîMaiSi
si tuje^pefuses eominent t’en déli^’
vfèrà-t-il t Mo,P ¡Esprit ,, ; dit le Sei-/
griëUr, ne contestera, point à toujours
avec les hommes, (Gen. vi ,,. 3), ¡ „
tu Pattrîstérais aussi en liéglîgecçnt.
les awriMémeïïts (jü*il te donng^ ep
les dons qil’il te fgii. tj’est l’Ksprit da¡
Dieu' qiii’ nouâ'lèngagé à le tpàL
qui réveille ét dirige nolrè conscience,,,
qui libiis‘ekiilique lès .Sàîhte^ Ecri-,
tiirè'S',' éànirrie c’est lüi j qiii npu^i
fait produire lés fruits précieux qui,
sont la charité, 14 joie, la pâtit!.,,1a
patience, la doücéür, là bohilé, ' la
fidélité, laihénignilé ct'la tertipéf-ahce.
(GjtLA.T. y, 22;biSi donc quelqu’ün’riéglige ces dons précieux, ou. les mér
prise en les râvalapt au prix ,,,de
f’àf'gteni; (Act.' vin,’ IS^âO) ; celui-ïâ
aura contristé le St. Esprit à son
propre détrirnenl. ' r^‘i i ■Il en est de (même de èehlîf'qui
p$rséeute les ¡]servitemk:ide¡\Dieügoùu
même lé nioindi;e,,de .sps enfauts.|ill
h’esi pas ñécéssáir'e pour caía d’avoir,
tué lés profihêtes, ôT d’avOÎr tapidè'
uii apôtré', il' suffît dë riléj^Viáfer ‘fè's
serviteurs de i'Dieài'auv'lleui'tìe lèliri
ohéir,i dp : rendré. péaiWa lerir. minisn
tèr e eq, l’entnivau|.,!Ou, eq, 1 e. d éqi gwpnt, 1
Se moq'ûér dé l’uP uè ,pptit.e,,qpt
àppartierinent au Sémneur,' 9,’est avoir,
la perverse fntëhÙPn ffattnèiéë l’Eyprît ! de Dieit qui; a’ opéré' en leu r 'ccèur î
la conversion, , .| ,-i, ,;q(iu> i
,^voir. honle de Jésus-Christ', c’est
certes up pioyeu ,d.’4,tt.risler ,1’Espï’itAllèr eh compagnie, jd’ún, amijjusqu’à,
l’éntréé du yilíagé, puis Tabándoiíriér.
pOUrque personne né notis voie avec
Ini j 'cîést lui faire de la pèin'é. Nous
déclarer pour Jésus-Christ lorsque
nous sommes avec ses disciple, pour
rougir d’être’ des siens quand nous
sottinres; en présence dés incrédules,
c’est Eattrister. N'àyonè jartlais honte
de l’Eyangile de Ghristy niais confessons-le hautement, sur lai¡ terre Si j
nous voulons ;que|,pien¡ nojus recopT,
naisse pbür siens devant les anges,
des cîéux. ■ ‘
1 Donnons-nous garde enfin de blas'phémer contre, le St. Esppit, c^r ce
serait làiitâiinôydi dé*OàttrMèrgran«
il quelque jíJjqse',de>plug' tpdedx1Ì Ce
'serait vouloir faire prosterner Christ
devant Satan, ce' qmil n’a pas voulu
faire ipême auprix de tous'ios royaumes, du wiondé et de leur gloiirei Re-;
fHSér le salut, de; propos t délibéré v'
lé sachant et rie voulant,, malgré tdiisi
les ¡appels ¡ que ¡noiiai recevons! 1 par,le
St. Esprit, c’est blasphémer'contre
;lu), c’estj rattristej:,,,,,., ..., ,, 1,
.OuerDieu nous préserve d’utìictel
péch,é et qu’ilj lui pUisé de noiis ao.
V
7
45-t
corder la grâce de recevoir son Saint
Esprit et da-Tioiis lîfîsslr guider par
lui en toutes chose,?. e. «.
'^'11
'jeudi^ernier,
aux Gaydpu d’"
tence d’un hoi,
a été grande etrestreinte où elle
, i,raaij,,s’fist,él,einte
,VCil’S-:|[QrlèS;, l’Æxisi,eijdoni l'inf|iience‘ ie dans !;>, sphère
^t exprcéé, Npus
avons nonwif le chelKAEàrjhélpi^îi
Monnet* caractère ÿéséi’vé niais
ftogre, rîii'de la justiœ et de l,a'
p!^, i ii’ïnwo ^é^
el’Testime,
adlhinis|,râtives étii)ént,^Qpn^^
lôngletnpsam a'-t;|)^, él'e' svndîc 4,?,
sa'èqmnitihè p^ridhi^t, un np',mhre
d’an'neés. Ih oc’çüpijit’''çn' on,tr^ les
chai^gès de jugé dé paix et de président de la Cptnmission des impOls
S OUI- ie mandéftibnt' dé Saint-Second.
avait été notn-méimajor de l’ancienne
garde nationale et c’est sous ce titre
qu’on lè' désignail encore générale-*
ment.
Dans' rEglisé if avait, oéc'upé la
charge d’ancien cl après sa démission!
en 1865, il n’a cessé, de copipter
parmi lès personhe.s 'dont le conseil
était PecheFÈhé.’Un notnbreux cürtégc,
copipQsé de protestants et de catho-i
liques lui a rendu les derniers; honneurs en accompagnant sa dépouille
mortelle au cimetière de Saint-Ger
mam.
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Eetmc i^oltt^uc
>1■■ , <?’''?■(.> H
Diji'lptnent a repris
ses travaux après les hujt jqiirs .de
côtigé qifîrs‘éU accérdés à f’occàMon,
dû'tnatifeige du due de Génèé'. ' A la'
première séance le nombre des dé-1
putés était fort petit; aussi le temps
s’esl-il passé à entendre développer
une longue suite d’interrogations aux
divers minislres,| sut; les sujets les
plus différents. ' ^
Les fêtes finies a Rome, la duchesse
de Gênes et le duc d’Aoste opl précédé lés époux à Tprin’J lé prince
Arnoulf'ést fetoiirné à Mupîch.
' C’est mardi dernier'â midi qpe le
duc et la duchesse de Gênés sont arrivés à Turin où' ils ' ont été reçus
avec cordialité par les Anibrilés; et
pér toute la popiiia.tion.,
- Leî ministère Ferry
se consolide én France; tous,les commissaires du budget, nommés par la
Chambre, appartiennent au parti ministériel.
Les. anglais se plaisent à taquiner
leurs bons amis lès 'français. 'ìlJòn
pfl autre, q^i
apÿàriiéndrait éxcliiéivement.
Des sçènés de,désordre ont eu ‘jieuà Port-Saidentre leé chréliéns'gre'és
et les arabes. Grâce à l’interveniîoa
de 150 soldats anglais, il n’y a eu
qii’iin mort et un certain nombrè'dé
blessés. L’Ahglelerre voit dans' des
faits de,ce genre la nécessité de prolopger soil occupation, â'rraée en ^gÿp'té..
Des avreslatiorts nombreuses itrofr,
ficiei'.s appartenant presqüe"‘tohs à'
l’artiHerie, ont, été lailes en'’Rus.sî'e!.,
Ges officiers faisaient partie ,de fAssociation, des nihilistés et jie ’s.é proposaî,ent*rien moins que la dèsiruetion de la dynastie et la proclamation
de la république.' ' ' ‘
On a trouve de^ dépôts considérables de dynamite: '
^ ' - M ' ! ' I . 1 ; ! 1
^•»ffteterre, — Le prévenu Delaney a confirmé que, sir jBracke etilordi
Cavendish oiit éléq poignardés par
Brady i et KaÎly, ,|el que , les antres
prévenus, n’ont pas frappé les; vkti-i
! mes-,. ' i! ^ i ■
Lé princoimpérial d’Allemagne n’iivi'
pas à Rqrnéi çomme on l’avait dit,
mais retournera r)e Venise à Berlin
où ,il doit’se Iroqver p.qiitr.i’o.UVeriure
' du Corigrê^ internaÇpnal d’hygiène.
'Lé dtic d’Aostédqijt pqrtir le 18 poun
'assister à' Moscou au coiu’onnement,
du ézar Alexandre lÎI.........
8
.152
imi
en
SOÜSCRIPTIO!^ ^
faveur du, Collège faüàlôü' ' ’
,. ' 'i.
V5
5
,5
5
50
500
5
100
Mbntant des Hstes précéd. IV. 740
M. Et. Guigpp (Oejlune) oublié » "
» Malh,;‘Gaÿ pasteur . . »
» Ch. Gàÿ ministre . . . »
» Paul Gay cand. th- • • »
» J. J. H, Trpn pasteur; . . »
® J. P. Meille pasteur . . »
» le chev. Paul Meille . . »
» le ministre Marauda . . »
Collecté à'Marseille par l’initiative de M. Ed. Tourn li- '
braire . ¡ J . .... »
Suit le détail:
Par M'J, Genre colporteur:
'M. Ed. Tourn libraire fr. 10; J.
Genre colporteur 2; M"« Marie Long 1,
MM. Bounous J. André 1,50; Bouchard
Samuel 2; Peyran Henri,5; J. ,ConslapUn 2;' M’'“ Jenny,Monnet ,2; MM.
Paul Turifl 2; , Paul Bomah 2 ; Math,
Tourn %', J. J. Bernard 1 ; M '® Marre,
Turin 2; M. Daniel Turin 2; M”?
Marié GayrHa.2.;, M. Pierre Tron d’E.
1 Vi M*"“ Marg. Tourn 1 ; M', J. P. Micol
5; M™*®Marg. Pl^yan 0,50, Ad. Bouchard 4 M, Louis Tourn 1; M. Jean
Mûris 0,50; M'"* Jeanne Siringa 1;
M^'^yLouisq,Pons 1;, Elisa Pascali;
MM-, Clot, Henri 1; J. Pons 1; M.'“
Marie Micol 1MM. Barai Jean 1 ;
J Gourdin 2; El, Grül l; P. Pelenc
5; Barth. Avondet 0,50; J. Barai T;
Fratj, ,Barai 1; J.. Jourdan 1. — Total
recueilli par M. Genre fr. ,70.
,Collecté par M. ’Vinay:
Anonyme fi’. 1; MM. Vinay 5; AnU
Long 1 ; Dan. Plancbon 1 ; Anonyme
1 ;'MM. Joseph Grand 1; Elise Michelin 2; J. Bottnous 0,50; Fr, Peyronel 0',5P; Fr. Bares 0,50; Jaques
Jacumin 0,'50; J. Villelrti 0,50; Pierre'
Bounous 0,50; Fr. Macel 0,50; Elisé'
Long 1 ; Laurent Brès 1 ; M Susanne
Bleynat 2;‘ M. 'Henri Péyrone’l 2,50.
— Total recuèilli par M Vinay fr. 22.
Collècté par M. Dapiel Stallé ;
MM. Daniel Siàllè fr. 5; Dapiel Rîvoir 1; Pierrè’Lanlaret 1 ; El. Musset
1. —Total recueilli par M. Stallé
fr. 8. — Total général comme ci dessus francs 100. ''
ii
M i'tl'
A. VI S
Les personriés qui auraient dés enfants à proposer pour Jçs Bains de
mer, sont H’ié^ ide Taii^^^arvenir au
plus tôt letfri dêhlandes au soussigné,
ayant soin de les acQMlpagnw Ilun
certificat médical,.MdiquaHVda n%
ture de la raalàdis., et ne perdant
pas de vue que, poéè raceeptatioh,’
les enfants scroftilefim ou raehéiiques <
ont le pas sur !e^«mres.
Même prière faite les de- f
mandes de ^rses en &®lr de pasteurs, et réunis non nî®^nés, a^
quels soit 1& bains de^.^&^|pit |sl
bains d’Aix s^%i^déssàim^4f^c
cet avertissement en plus que k chiffre règlementftlre, qüi est de slH, ne
pourra être dé,passé que dans le cas
et dans la proportion ôd les ressources
de l’institution rendront la chose possible. . ■ ...
Turin, le 9 mai 1883., ; ;:i 'é
J. P. Meille
.. " ■ - i-'i' i. ,u;; i;.,
La Typographie Claudienm a édité
les ouvrages suivants que nous nous
bornons aujourd’hui à annoncer.
Profili délia vlla df Criisto,
tradoili dall’inglese di E. Couder D.
D. — Prix 1,50.
Le bea.titudini del IM. S. Gesù
Cristo per Carlo Kònnbke, volume
di pagine 95. — Cent. 50.
Il Credo, esposizione e dimostrazione del cristianesimo primiiiVo,*)'!assunto del Simbolo ApostoRco, per
Teofilo Gay. — Volume di 329 pagine
L. 2. ■ ' -!
ErmestRobsrt, Gérdnlet Adminiitlraleur
Pigoerol, Imp. Chiaulore et Mascareili.